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El Niño - La Niña


Quercus

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On ne peut pas tellement se baser sur ECMWF car leurs prévisions vont souvent trop loin comme vous l'avez déjà vu en 2014 mais aussi en 2012 où il prévoyait en avril que l'anomalie de la SST en zone Nino 3 allait bp grimper voir jusqu'à plus de 3°C entre avril et octobre alors que cela a grimpé que 3 mois jusqu'à seulement 0,98°C, ce qui est rien suivant leur prévision, pour baisser et devenir neutre en octobre soit quand cela devait atteindre le maximum. Donc tout comme en 2014. Voir ici leur prévision en avril 2012.

On est d'accord, les modèles ne sont pas toujours très fiables dans leurs prévisions de l'ENSO, encore plus d'ailleurs en cette saison.

Néanmoins, ta comparaison avec la prévision d'avril 2012 est quand même franchement tirée par les cheveux : en 2012 on voit qu'on avait une prévision centrale à environ +1,2° (valeur centrale pas si loin de la réalité réellement observée au final) avec un seul scénario extrême à plus de +3° tout comme il y en avait un avec des valeurs inférieures à -1°. Sur la prévision de ce mois d'avril 2014, on est sur une valeur centrale de l'ordre de +2,3°, avec pas loin d'un tiers des scénarios dépassant le +3° : c'est quand même pas la même chose ...!

D'ailleurs, au petit jeu des comparatifs, on peut signaler que le réchauffement actuel du Pacifique ouest (Niño 4) est bien supérieur à ce qui était attendu en début d'année (prévisions de janvier et février), ce qui montre que les erreurs peuvent se faire dans les deux sens :

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De plus la courbe des relevées ne suit pas la valeur centrale des prévisions puisque parfois elle est au dessus comme tes 2 graphiques et parfois au dessous donc avec un tel écart de prévision comme montré ci-dessus cela montre comment c'est après cela compliqué à voir ce qui a le plus de chance de se réaliser.

Williams

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Williams, tu connais quand même bien assez le principe des modèles ensemblistes pour savoir que ce qui compte, c'est de regarder avant tout la tendance générale et l'écart type des différentes options, et non de se focaliser sur les quelques extrêmes qui dépassent d'un côté ou de l'autre .. Quand on regarde par exemple un diagramme des T850 comme celui-ci :

[align=center]post-2200-0-79514600-1430904510_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

A la date du 10 mai, on ne se dit pas "ca va de -2° à +8° donc on ne sait pas quel temps il va faire à Paris et ça ne vaut rien". On se dit qu'on devrait avoir aux environ de +2/+4° avec une tendance au réchauffement progressif. C'est la même chose avec les prévisions de l'ENSO : on retient la tendance générale et les valeurs moyennes, au lieu d'aller calculer l'écart entre le scénario le plus froid et le scénario le plus chaud. En avril 2012, la tendance générale attendue c'était une hausse progressive des températures de surface avec davantage d'incertitudes à partir de la fin de l'été, au final c'est ce qui a été observé dans les grandes lignes et on ne peut donc pas dire qu'on a été complètement a côté de la plaque :

[align=center]post-2200-0-59307600-1430904820_thumb.gif[/align]

[align=center] [/align]

Après bien évidemment, si tu attends d'avoir une prévision moyenne fiable à 0,1° près à 5 mois, tu trouveras toujours que ces prévisions ne valent rien, car c'est comme si tu attendais que GEFS soit capable de te donner la T850 à Toulouse au demi-degré près dans 12 jours.

[align=center] [/align]

Cela ne veut certainement pas dire non plus que ces prévisions du CEP ou de CFS sont toujours justes, bien au contraire d'ailleurs, cf une prévision qui a été vraiment à côté de la plaque avec avril 2014 :

[align=center]post-2200-0-61122100-1430904999_thumb.gif[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Cela montre seulement qu'il ne faut pas leur en demander davantage que ce qu'elles sont capables de nous dire.

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En attendant la reactu publiée par l'IRI, on peut observer le niveau des océans, avec une importante hausse selon Jason2, à tel point qu'Aviso risque de devoir revoir assez vite son échelle graphique:

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A noter que le CU, le CSIRO, la NASA et la noaa confirment ces données de Jason2, en publiant des données parfaitement homogènes.

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bonjour a tous

j'ai beau regarder tous les articles que vous mettez en lien, mais je ne trouve pas la réponse a ma question : quel impact a El nino sur la France?

merci par avance

très peu, voir aucun, sur la France en particulier et l'Europe, mais énormément sur le continent américain, l'Asie et l'Océanie, et dans un moindre mesure l'Afrique.

El_Nino_regional_impacts_fr.png

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Bonjour,

Nous ne sommes pas dans une zone où les effets sont forts et directs, d'où l'absence de la réponse claire que vous attendez, même si je pense à une nuance plus marquée que la vision de Grecale

concernant les impacts, il y a ce qui est démontré sans ambiguïté, tel que la carte suivante:

warm_mcn5.gif

Et il y a ce qui semblerait être, effets indirects, moins marqués, ou pouvant se manifester sans niño en raisons d'autres facteurs combinés donc plus difficiles à démontrer de façon non réfutable:

Mars/Mai:

nino34_logprcp_MAM0tvv3_mini.png

Juin/août:

nino34_logprcp_JJA0nmm2_mini.png

Septembre/novembre:

nino34_logprcp_SON0nmr1_mini.png

Décembre/février:

nino34_logprcp_DJFika0_mini.png

Rien ne ressort pour la température sur l'autre série de carte qui correspond aux températures.

Donc pour répondre à votre question, cet épisode niño n'apporte pas de modification prévisible au seuil statistique intéressant, à échelle française et métropolitaine, si ce n'est une esquisse à l'anomalie positive en précipitation qui n'est pas assuré.

Source

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Personne n'en a parlé mais j'ai jamais vu autant d'anomalie négative sur l'atlantique nord depuis que j'ai internet soit depuis 2000:

anomnight.5.18.2015.gif

Passage au mode froid de l'océan atlantique, la période AMO- pourrait etre plus longue que d'habitude. Est ce un changement de cycle? ou est ce que c'est provisoire? Nous le saurons bientot. En attendant, il va falloir surveiller ces anomalies négatives qui se répandent de plus en plus près de chez nous

Et en ce qui concerne El Nino, il va etre en grande forme cette année. Ces répercussions vont la aussi etre à surveiller

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Personne n'en a parlé mais j'ai jamais vu autant d'anomalie négative sur l'atlantique nord depuis que j'ai internet soit depuis 2000:

Passage au mode froid de l'océan atlantique, la période AMO- pourrait etre plus longue que d'habitude. Est ce un changement de cycle? ou est ce que c'est provisoire? Nous le saurons bientot. En attendant, il va falloir surveiller ces anomalies négatives qui se répandent de plus en plus près de chez nous

Et en ce qui concerne El Nino, il va etre en grande forme cette année. Ces répercussions vont la aussi etre à surveiller

Bonjour Mike,

je sais que tu es tres loin d'être un novice ici, mais j'ai deja vu pire.

le probleme de cette carte est qu'elle utilise les normales 1981/2010 alors que d'autre que l'OISST de la NOAA utilise les normes 1971/2000.

si j'ai un moment ce soir ou demain je te trouverais mieux que çà....

pour ma part j'utilise depuis 2003 les cartes de l'OISST de la NOAA qui ne fait pas apparaitre les anomalies <>0,5° qui ne sont pas significatives, çà évite d'avoir une carte surchargée. (Ce site est en maintenance jusqu'au 20/05 je crois)

le probleme de ces anomalies résultent surtout d'une recurrence de descente polaire sur la zone depuis Janvier.

Avec la remontée de la zone barocline ces prochaines semaines, ces anomalies devraient tout normalement régressées.

Certains avaient évoqué egalement que cette anomalie resulterait d'une fonte accélérée du groenland. La question que je me pose c'est que cette fonte ne dater&ait que de 2 ou 3 ans???? AU debut des années 2010 on avait au contraire de fortes anomalies positives dans cette zone! Donc en conclusion , je n'en sais rien et je pense qu'il est urgent d'attendre quelques années avant de ce positionner

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Si l'AMO passe en négative je pense que ça peut contrebalancer la fonte du Groenland, il faut comprendre que avec le RC et les facteurs naturels en positif c'est logique que ça fonde.

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L'Atlantique nord était plus froid en moyenne début 2009 même si les anomalies n'étaient pas placées à l'identique (archive).

De toute manière même si l'AMO passe pour quelques mois en négatif, cela ne sera vraisemblablement que temporaire car cet indice réagit quasiment toujours positivement aux épisodes Niño avec plusieurs mois de décalage (voir ses pics quasi-systématiques en concert décalé avec les épisodes ENSO+ par exemple en 1998, entre 2003 et 2006, ou encore en 2010). Avec un El Niño désormais en gestation plus qu'avancée dans le Pacifique, sauf surprise l'AMO rebasculera vraisemblablement en positif d'ici cet automne au plus tard.

A noter par ailleurs que ce n'est pas parce que l'AMO redevient nul ou négatif que les températures de l'Atlantique sont basses pour autant, vu que cet indice c'est ni plus ni moins que les SST moins leur tendance linéaire. Je ne l'avais pas remis à jour depuis quelques temps mais j'ai retrouvé un vieux graphique dans mes archives :

[align=center]post-2200-0-66352900-1431978117_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

A quelque chose près, un indice AMO égal à -0,1 aujourd'hui correspond à des températures de surface de l'Atlantique équivalentes à celles du pic chaud des années 1940/1950.

AMO.png.394b14671d195f970e8c6ca133818952

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En fait pour rester sur le HS lancé par Mike avec l'amo, il semblerait bien que cela fasse maintenant quelques années si on raisonne sur une épaisseur plus sérieuse que la sst pure et dure, genre 0 à 500 ou 800 m de fond, qu'une déperdition d'énergie est constatée sur cette zone nord Atlantique.

Nous avions d'ailleurs abordé la question pour la tendance hiver 2014/2015, avec la problématique de l’œuf ou de la poule sur cette anomalie froide vs récurrence synoptique avec les interactions qui vont avec.

Et l'élément intéressant qui en ressortait était que récemment des équipes de recherche s'orientaient vers l'hypothèse d'un forçage externe sur cette anomalie négative.

C'est à dire qu'un rapprochement entre fonte du Groenland et l' anomalie froide sur la zone prend du gallon, on sous entend même un ralentissement de la partie terminale des branches du gulf stream.

Le rapproché mesure/ conclusion me semble fragile, ou tout du moins pas assez palpable pour un niveau comme le mien, mais il est certains que le nombre de km^3 d'eau douce qui se retrouve sur la zone est en augmentation.

Second élément intéressant, le changement de phase de l'amo, nous étions ces dernières années au max de l’oscillation, et il est tout à fait raisonnable de supposer que le changement de phase est en cours, voire à commencé.

Je ne pense pas que le niveau des anomalies publié, la période de référence utilisée change le constat en cours; la publication d'une carte sur une journée n'est pas non plus ce qu'il y a de plus pertinent à mon avis.

Mais si on passe sur un mois, le constat reste le même:

latestcqx4_mini.png

Si on prend une période de référence à date ultérieure; alors en période de RC, une journée même pris isolément prend davantage de sens, et là encore le constat ne change pas:

color_newdisp_anomaly_global_lat_lon_ophi0cgq2_mini.png

Si on prend un recul annuel avec une mise en avant uniquement des zones avec des anomalies sans ambiguïté, alors notre observation ne change pas:

Capturedfs6_mini.png

Et enfin, si on revient à l'idée de départ en parlant épaisseur d'eau, on peut trouver des relevés en charge d'Energie qui notent cette tendance. Un bruit qui trouve sa source en 2007 selon le NODC, bien visible sous forme de graph:

Capturejda8_mini.png

Nous savons que 2007 a été le début d'une série toujours en cours avec de très faibles minimums d'extension de banquise, mais la cible de l'eau douce ajoutée continentale est prioritaire en terme d'effet possible.

Donc si on s'intéresse au Groenland, on constate que la chute de l’albédo répond de façon assez précise à cette évolution:

Alb_LA_EN_20150511duv7_mini.png

350px-Timeseries_Reflectivity_07_Allnfd5_mini.png

Et l'indice AMO:

Capturewpk5_mini.png

Au final, dire que l'apogée de l'AMO galvanisé par le RCA ait pu aboutir à une anomalie positive du z500 Arctique, avec la suppression périodique de bas géopotentiels centrés sur le bassin central pendant l'été, avec au final une fonte exceptionnelle, puisse sembler prétentieux, pourquoi pas.

Mais l'apport d'eau douce aura pu orienté/catalysé un changement de phase de l'amo, d'ailleurs les changements constatés sont bien plus brutaux que ceux normalement constatés sous effet amo seul.

Si ce facteur est traditionnellement en lien avec le changement de phase, alors sa surabondance pourrait mettre en évidence cette exception très empreinte sur l'échelle globale et périphérique.

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Et l'élément intéressant qui en ressortait était que récemment des équipes de recherche s'orientaient vers l'hypothèse d'un forçage externe sur cette anomalie négative.

C'est à dire qu'un rapprochement entre fonte du Groenland et l' anomalie froide sur la zone prend du gallon, on sous entend même un ralentissement de la partie terminale des branches du gulf stream.

Tu penses à cet article de Rhamstorf et al ?
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Entre autre, mais plutôt en second lieu , mais d'abord en partant d'une base qui me semble plus solide avec celle-ci.

Pour ne citer que la conclusion:

5. ConclusionsDuring the 1960s and 1970s sea surface temperatures in the North Atlantic Ocean cooled rapidly. Linked to this cooling were significant changes in climate in many regions. The key findings from this study are as follows and key mechanisms are summarized in Fig. 9.

  • The cooling of the North Atlantic proceeded in several distinct stages. Cool anomalies initially appeared in the mid-1960s in the Nordic Seas and Gulf Stream extension, before spreading to cover most of the subpolar gyre. Subsequently, cool anomalies spread into the tropical North Atlantic before retreating, in the late 1970s, back to the subpolar gyre. Theories for the cooling event must account for this distinctive space–time evolution.
  • There is strong evidence linking the initial cooling of the subpolar North Atlantic (in the late 1960s) to an outflow of anomalously cool freshwater from the Arctic: the Great Salinity Anomaly (GSA).
  • There is strong evidence that changes in atmospheric circulation played an important role in the cooling event, particularly in the period 1972–76, when the cooling spread into the tropical North Atlantic. This spreading is associated with a pattern of winter SLP anomalies that projects on the positive phase of the North Atlantic Oscillation and favors cooling of SST through enhanced turbulent heat fluxes and possibly enhanced advection of Saharan dust over the tropical North Atlantic. The anomalous atmospheric circulation might have developed in response to the cooling of the subpolar North Atlantic (Zhang and Delworth 2006; Smirnov and Vimont 2012) or in response to changes in radiative forcing (see below). The changes in atmospheric circulation are linked to a southward shift of the Atlantic ITCZ at the same time.
  • There is evidence that changes in ocean circulation, in particular a slowdown in the Atlantic meridional overturning circulation (AMOC), may have contributed to the North Atlantic cooling. Such a slowdown is most likely to have been a consequence of an earlier decadal time-scale warming of the subpolar North Atlantic (linked to the early twentieth-century warming), rather than being directly driven by the GSA. We also recognize that changes in deep convection in the Nordic Seas related to the GSA could also have played a role in the decline of the AMOC beginning in the late 1960s. However, the link between the GSA and deep convection in the Nordic Seas at this time is not well understood (Malmberg and Jónsson 1997).
  • There were significant changes in natural radiative forcing during the cooling event, in particular a decline in solar forcing and the eruption of Agung in 1963/64 [which was followed by smaller eruptions in 1968/69 and 1975,Sato et al. (1993)]. However, there is little evidence of a direct link between these changes in radiative forcing and the observed evolution of the cooling event. It is possible that the eruption of Agung might have played a role in triggering the GSA via an influence on the winds over the Arctic, but there is no firm evidence of such a link.
  • There was a significant increase in sulfur dioxide emissions from North America and Europe during the cooling event. Booth et al. (2012) suggested that the resulting anthropogenic aerosol forcing was the dominant driver of the cooling event; however, the ensemble mean response of their model simulations did not reproduce the observed space–time evolution of the event (Zhang et al. 2013). Our results suggest it is likely that aerosol forcing contributed to the cooling but other factors such as the GSA and the AMOC were also important. It is possible that aerosol forcing contributed to the observed changes in atmospheric circulation, which contributed to the cooling event, but this hypothesis will need testing in future work.

In summary, our analysis suggests that the most likely drivers of the cooling event were 1) the GSA (the trigger for which is uncertain); 2) an earlier warming of the subpolar North Atlantic, which may have led to a slowdown in the AMOC; and 3) the increase in anthropogenic sulfur dioxide emissions. Because we have focused on observations, we recognize of course that the evidence presented in this study is mostly circumstantial. Further testing of these hypotheses using models, including determining quantitatively the relative importance of the different drivers, is a key area for future work.

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Depuis 2005, donc déjà 10 ans, l'AMO n'est plus en phase ascendante comme ce fut le cas entre les années 70 et 2005. Je suppose que pendant encore 10 ans l'AMO pourrait rester à peut près stable comme cela semble l'être depuis 10 ans et après l'AMO pourrait dégringoler lors des 20 années suivantes quand on regarde comment cela a environ évolué lors des autres cycles précédents.

Williams

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Depuis 2005, donc déjà 10 ans, l'AMO n'est plus en phase ascendante comme ce fut le cas entre les années 70 et 2005. Je suppose que pendant encore 10 ans l'AMO pourrait rester à peut près stable comme cela semble l'être depuis 10 ans et après l'AMO pourrait dégringoler lors des 20 années suivantes quand on regarde comment cela a environ évolué lors des autres cycles précédents.

Williams

Les cycles de l'AMO ont eu des durées très aléatoires par le passé. J'avais fais des vérifications remontant jusqu'en 1870 et j'avais remarqué des durées allant de 20 ans à 30 ans ( durée moyenne autour de 25) que ça soit en phase positive ou en phase négative. Rien ne dit que la tendance actuelle est une tendance stable ou allant vers la phase descendante étant donné que ça fait déjà 22 ans de phase positive

Par contre, il y a des propos de Stephane qui sont pas du tout fondées. El Nino n'a strictement rien à voir avec la phase de l'AMO, l'AMO ne réagit pas à ce phénomène. Il y a eu justement plein d'El Nino plus ou moins fort pendant les phases d'AMO- c'était le cas par exemple en 1972 et 1982 ou 1987. L'AMO est toujours resté négative

Peu importe El Nino et son intensité, une phase AMO- ca reste une phase AMO- étant donné que ce sont des cycles

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Les cycles de l'AMO ont eu des durées très aléatoires par le passé. J'avais fais des vérifications remontant jusqu'en 1870 et j'avais remarqué des durées allant de 20 ans à 30 ans ( durée moyenne autour de 25) que ça soit en phase positive ou en phase négative. Rien ne dit que la tendance actuelle est une tendance stable ou allant vers la phase descendante étant donné que ça fait déjà 22 ans de phase positive

Par contre, il y a des propos de Stephane qui sont pas du tout fondées. El Nino n'a strictement rien à voir avec la phase de l'AMO, l'AMO ne réagit pas à ce phénomène. Il y a eu justement plein d'El Nino plus ou moins fort pendant les phases d'AMO- c'était le cas par exemple en 1972 et 1982 ou 1987. L'AMO est toujours resté négative

Peu importe El Nino et son intensité, une phase AMO- ca reste une phase AMO- étant donné que ce sont des cycles

Je ne suis pas très fan de ce terme de "cycles". Ca fait penser à un phénomène périodique et c'est pas vraiment le cas et de plus, et surtout on manque beaucoup de recul. C'est pas sur trois ou quatre "cycles" qu'on peut vraiment tirer des lois qu'on se mettrait à appliquer pour prévoir l'avenir.

De plus, les conditions changent et le système climatique est fortement perturbé. Ces perturbations pourraient influencer la "période" et l'amplitude du "cycle".

Je ne mets pas en cause le fait qu'il y ait des configurations différentes et pour une part liée à l'inertie de la dynamique océanique, je comprends bien mais c'est cette "cyclicité" qui m'énerve un peu d'autant que des tas de gens réduisent la météo et le climat à ça ..des "cycles "..

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Je ne suis pas très fan de ce terme de "cycles". Ca fait penser à un phénomène périodique et c'est pas vraiment le cas et de plus, et surtout on manque beaucoup de recul. C'est pas sur trois ou quatre "cycles" qu'on peut vraiment tirer des lois qu'on se mettrait à appliquer pour prévoir l'avenir.

De plus, les conditions changent et le système climatique est fortement perturbé. Ces perturbations pourraient influencer la "période" et l'amplitude du "cycle".

Je ne mets pas en cause le fait qu'il y ait des configurations différentes et pour une part liée à l'inertie de la dynamique océanique, je comprends bien mais c'est cette "cyclicité" qui m'énerve un peu d'autant que des tas de gens réduisent la météo et le climat à ça ..des "cycles "..

Tout est dit et je partage à 100% toutes tes remarques pleines de bons sens flowers.gifflowers.gif
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Par contre, il y a des propos de Stephane qui sont pas du tout fondées. El Nino n'a strictement rien à voir avec la phase de l'AMO, l'AMO ne réagit pas à ce phénomène. Il y a eu justement plein d'El Nino plus ou moins fort pendant les phases d'AMO- c'était le cas par exemple en 1972 et 1982 ou 1987. L'AMO est toujours resté négative

Un graphique valant toujours mieux qu'un long discours :

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J'ai représenté ici les anomalies de température de surface en zone Niño 3.4 (rouge) avec les valeurs de l'AMO (bleu) : on distingue clairement que chaque épisode Niño est suivi, avec quelques mois de retard, d'un pic de valeurs plus élevées d'AMO. La seule exception notable, c'est celle qui correspond à l'éruption du Pinatubo. Cela n'empêche pas l'AMO de vivre sa vie entre périodes plutôt négatives et périodes plutôt positives, en période où cet indice est plutôt en phase négative les pics qui suivent un épisode Niño sont simplement moins élevés mais ils existent.

C'est pour cela qu'on peut aisément estimer, au vu des conditions Niño qui se profilent, que l'AMO devrait remonter d'ici cet automne ou d'ici l'hiver prochain au plus tard et connaîtra probablement un pic de valeurs plus élevées au moins sur le premier semestre 2016 (selon évolution de l'épisode Niño).

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Je ne suis pas très fan de ce terme de "cycles". Ca fait penser à un phénomène périodique et c'est pas vraiment le cas et de plus, et surtout on manque beaucoup de recul. C'est pas sur trois ou quatre "cycles" qu'on peut vraiment tirer des lois qu'on se mettrait à appliquer pour prévoir l'avenir.

De plus, les conditions changent et le système climatique est fortement perturbé. Ces perturbations pourraient influencer la "période" et l'amplitude du "cycle".

Je ne mets pas en cause le fait qu'il y ait des configurations différentes et pour une part liée à l'inertie de la dynamique océanique, je comprends bien mais c'est cette "cyclicité" qui m'énerve un peu d'autant que des tas de gens réduisent la météo et le climat à ça ..des "cycles "..

Ce n'est pas que sur 3 ou 4 "cycles" que l'AMO a été analysée pour dire qu'il y a une oscillation d'environs 60 ans puisque en plus des données de SST analysées depuis 1860 la NOAA a aussi reconstitué l'indice de l'AMO à partir de cernes d'arbres d'Amérique du Nord de l'Est, de l'Europe de l'Ouest, et de Scandinavie de 1572 à 1980 soit sur plus de 400 ans. Voir les données de la NOAA ici : ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/treering/reconstructions/amo-gray2004.txt

Bien sûr ces oscillations ne sont pas si réguliers que cela tout comme on peut le voir pour les saisons avec les hivers ou étés... qui commencent tôt ou tard et finissent plus tôt ou tard. Mais malgré ceci il y a bien un cycle saisonnier. En climatologie rien n'est tellement régulier puisque bp de facteurs ont des impacts sur d'autres facteurs (par exemple la PDO sur ENSO (El Nino et La Nina), etc).

Williams

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Mais malgré ceci il y a bien un cycle saisonnier
Tu pousses un peu là ! Il y a même un cycle journalier en effet.

Non, je comprends fort bien que l'océan présente des mouvements d grande échelle qui tantôt fasse remonter de l'eau chaude et tantôt d l'eau froide. Ca, c'est pas un pb. Il suffit d'imaginer une bassine d'eau que l'on transporte, Déjà comme ça et sans vent ni salinité ni marées, ça ballotte .

Ce qui me rend très dubitatif, c'est de faire comme si c'était un phénomène périodique ...dont on dit d'ailleurs que la période est de 20 à 60 ans ou qq chose comme ça et ensuite de tenter de faire des prévisions sur cette base.

J'insiste sur le fait que le changement climatique est tel que beaucoup des conditions sont changées et que, donc, les forçages qui s'exercent sur ce type de mouvements océaniques peuvent être tels que le cycle en question pourrait être sensiblement modifié ..à moins que l'on ne me montre que les seuls causes de ces mouvements soient les marées par exemple.

C'est vrai aussi de l'ENSO et'on s'interroge précisément là dessus: est ce que l'ENSO n'est pas modifié par le RC , cad y a t il une rétroaction du climat via l'ENSO ?

En climatologie rien n'est tellement régulier puisque bp de facteurs ont des impacts sur d'autres facteurs (par exemple la PDO sur ENSO (El Nino et La Nina), etc).
Si le cycle saisonnier ...quoique il soit notablement affecté par le RC justement.

Et la multiplication des ces oscillations de toutes sortes (PDO, AMO, NAO etc etc ° ça ne t'interroge pas un peu quand même ?

Y en aurait pas un peu trop?

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Comment se fait il que tu sois fâché avec les oscillations périodiques dés lors que leur période possède un large écart type? Trenberth avait pourtant déduit le RC pour permettre à l'amo de conserver une visibilité.

Par régression c'est quand même assez clair:

The Atlantic Multidecadal Oscillation in twentieth century climate simulations: uneven progress from CMIP3 to CMIP5

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