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Limite entre climats continentaux et maritimes


dann17

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

En fait, je suis en train de me rendre compte que cet indice est vraiment un indice climatique (ce qui suppose une longue période de données, de 30 ans), et non pas un indice « ponctuel » (d'une seule année). 

En effet, la valeur de 1929 m'a mis la puce à l'oreille, en ce sens que, bien que les conditions météorologiques ayant régné cette année-là sur la capitale lorraine fussent sans doute dignes de régions sensiblement plus continentales que ne l'est cette ville, je ne pense vraiment pas que le niveau de continentalité y ait pu équivaloir à celui de la Sibérie occidentale, ou même dépasser celui de Winnipeg (1,66). 

Alors effectivement, je pense que le problème provient du fait qu'on ne peut pas décemment utiliser des valeurs mensuelles d'une année donnée (donc ponctuelles) à la place de données climatiques issues d'une moyenne de 30 années ! Et l'élément le plus flagrant, celui qui engendre la plus grande variabilité, donc la plus grande erreur à l'issue du calcul de l'indice, est à mon avis l'étape I3, à savoir la différence entre Pmars et Pmai. En effet, admettons qu'il y ait eu 5 mm de précipitations en mars et 70 mm en mai, la valeur finale de l'indice ICA serait beaucoup plus élevée que si les précipitations de mars avaient été de 15 mm (par ex, donc pas beaucoup plus). Tout simplement parce que, dans la réalité climatique, cette configuration (5 mm en mars et 70 mm en mai) est très, très rare, propre à des régions extrêmement continentales.

Si ceci est très rare d'un point de vue climatique (càd sur une moyenne de 30 ans), c'est en revanche beaucoup plus commun au cours d'une seule année. Et c'est un peu ce qui avait dû se passer à Nancy en 1929.

Comprenez-vous ce que je veux dire ?

 

Bref, tout ça pour dire que si l'on veut absolument essayer de faire fonctionner cet indice pour chaque année (ce qui malgré tout est une très bonne idée), il faut alors procéder à des ajustements supplémentaires, notamment quelques « pirouettes » indispensables.

Alors je vous propose ceci : 

Dans l'algorithme du calcul de ICA, deux formules sont à modifier :

 

Remplacer I1 par : I1 = 0,366 [ Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût - Tmdéc - Tmjan - Tmfév ] / [ 58 sin²(1,28 L) + 10 ]

 

Dans I3 = I2 [ 1 + (Pmai - Pmars) / (10 Pmars) ] , remplacer Pmai par (Pavr + Pmai + Pjuin) / 3  et Pmars par (Pfév + Pmars + Pavr) / 3.

 

Comme vous le voyez, il s'agit de « lisser » un peu les irrégularités internes à l'année prise en compte.

Je pense qu'on doit obtenir des résultats plus raisonnables.

 

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Bonjour à tous,   Voici - en cadeau ! - la carte représentant le niveau d'océanicité de la zone géographique des îles britanniques et de la Mer du Nord, réalisée à partir des valeurs de l'IC

Bon, voici maintenant la partie du sud-ouest de l'Europe (péninsule ibérique et Méditerranée occidentale). On constate que seule la toute extrémité nord-ouest de la Galice en Espagne atteint le n

Bon, voici un petit aperçu de ce peut donner l'indice de continentalité absolue (ICA). Les limites maritimes et océaniques sont les suivantes :   ICA > 1,00  : « SCa » = Semi-contine

Images postées

Il y a 4 heures, dann17 a dit :

En fait, je suis en train de me rendre compte que cet indice est vraiment un indice climatique (ce qui suppose une longue période de données, de 30 ans), et non pas un indice « ponctuel » (d'une seule année). 

En effet, la valeur de 1929 m'a mis la puce à l'oreille, en ce sens que, bien que les conditions météorologiques ayant régné cette année-là sur la capitale lorraine fussent sans doute dignes de régions sensiblement plus continentales que ne l'est cette ville, je ne pense vraiment pas que le niveau de continentalité y ait pu équivaloir à celui de la Sibérie occidentale, ou même dépasser celui de Winnipeg (1,66). 

Alors effectivement, je pense que le problème provient du fait qu'on ne peut pas décemment utiliser des valeurs mensuelles d'une année donnée (donc ponctuelles) à la place de données climatiques issues d'une moyenne de 30 années ! Et l'élément le plus flagrant, celui qui engendre la plus grande variabilité, donc la plus grande erreur à l'issue du calcul de l'indice, est à mon avis l'étape I3, à savoir la différence entre Pmars et Pmai. En effet, admettons qu'il y ait eu 5 mm de précipitations en mars et 70 mm en mai, la valeur finale de l'indice ICA serait beaucoup plus élevée que si les précipitations de mars avaient été de 15 mm (par ex, donc pas beaucoup plus). Tout simplement parce que, dans la réalité climatique, cette configuration (5 mm en mars et 70 mm en mai) est très, très rare, propre à des régions extrêmement continentales.

Si ceci est très rare d'un point de vue climatique (càd sur une moyenne de 30 ans), c'est en revanche beaucoup plus commun au cours d'une seule année. Et c'est un peu ce qui avait dû se passer à Nancy en 1929.

Comprenez-vous ce que je veux dire ?

 

Bref, tout ça pour dire que si l'on veut absolument essayer de faire fonctionner cet indice pour chaque année (ce qui malgré tout est une très bonne idée), il faut alors procéder à des ajustements supplémentaires, notamment quelques « pirouettes » indispensables.

Alors je vous propose ceci : 

Dans l'algorithme du calcul de ICA, deux formules sont à modifier :

 

Remplacer I1 par : I1 = 0,366 [ Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût - Tmdéc - Tmjan - Tmfév ] / [ 58 sin²(1,28 L) + 10 ]

 

Dans I3 = I2 [ 1 + (Pmai - Pmars) / (10 Pmars) ] , remplacer Pmai par (Pavr + Pmai + Pjuin) / 3  et Pmars par (Pfév + Pmars + Pavr) / 3.

 

Comme vous le voyez, il s'agit de « lisser » un peu les irrégularités internes à l'année prise en compte.

Je pense qu'on doit obtenir des résultats plus raisonnables.

 

 

 

1/ J'ai fait l’exercice pour 1929 mais je perd en lisibilité sur les autres indicateurs nécessaires à la constructions de l'indice. Avant de me lancer dans le calcul sur l'ensemble des années je souhaiterais quelques éclaircissements.

 

Deux questions:

- Faut-il continuer à utiliser les Tn juil/août et Tx d juil/aout pour les indicateurs AC (tn/txjuil), I5 (tn/tx juil et août) ?

- I4 est-il tjrs pertinent sachant que Pmars a été remplacé par (Pfev+Pmars+Pavr)/3? Ne faudrait-il pas remettre pour cette formule le Pmars initial (cad les précipitations mensuels de mars)?

 

 

2/ Sinon  la formule Excel écrit ci-dessous du I1 est-elle correcte?

 

I1 =0,366*(Tmjuin+Tmjuil+Tmaoût-Tmdec+Tmjanv+Tmfév)/(58*SIN(1,28*C8)^2+10)

 

 

3/ Pour 1929 voici les données pour Nancy (tn et tx de janv ont été laissées dans le tableau mais ne sont utilisées)

 

36 Latitude  48,1
37 Pnov  48,9
38 Pdéc  110,5
39 Pjan  9,1
40 Pfév  15,8
41 Pmar  21,6
42 Pmai  54,0
43 Pjuin  70,4
44 Pjuil  126,5
45 Paoût  6,6
46 Tnjuil  12,8
47 Txjuil  26,7
48 Tnaoût  11,8
49 Txaoût  23,5
50 Tnjan  -5,6
51 Txjan  -0,5
52 Tnnabs  -24,8
53 Txxabs  39,3
54 tmdec 5
55 tmjanv -3,1
56 tmfev -5
57 tmjuin 16
58 tmjuil 18,8
59 tmaout 17,9
60 Pmarsi 4,4

 

4/ Voici le résultat de l'indicateur pour 1929, sachant que pour le I4 j'ai remplacé le Pmars modifié par le 60Pmarsi "initial" (cad les précipitations mensuels du mois de mars). Ce dernier est-il correcte?

55 Ac  15,7573706
56 i1  0,23113929
57 i2  0,20517465
58 i3  0,23591918
59 i4  0,32942799
60 i5  0,39531359
61 i6  0,40361604
62 I7  0,42411604
63 ICA 

1,1234291

 

5/ Une dernière question, les données du mois de novembre et décembre sont ceux de 1929, ne serait-il pas plus pertinent d'utiliser ceux de l'année précédente (1928) pour avoir une continuité saisonnière?

 

 

   
   
   
   
   
   
   
   
 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
La Tronche (260 m)
Il y a 7 heures, dann17 a dit :

En fait, je suis en train de me rendre compte que cet indice est vraiment un indice climatique (ce qui suppose une longue période de données, de 30 ans), et non pas un indice « ponctuel » (d'une seule année). 

En effet, la valeur de 1929 m'a mis la puce à l'oreille, en ce sens que, bien que les conditions météorologiques ayant régné cette année-là sur la capitale lorraine fussent sans doute dignes de régions sensiblement plus continentales que ne l'est cette ville, je ne pense vraiment pas que le niveau de continentalité y ait pu équivaloir à celui de la Sibérie occidentale, ou même dépasser celui de Winnipeg (1,66). 

Alors effectivement, je pense que le problème provient du fait qu'on ne peut pas décemment utiliser des valeurs mensuelles d'une année donnée (donc ponctuelles) à la place de données climatiques issues d'une moyenne de 30 années ! Et l'élément le plus flagrant, celui qui engendre la plus grande variabilité, donc la plus grande erreur à l'issue du calcul de l'indice, est à mon avis l'étape I3, à savoir la différence entre Pmars et Pmai. En effet, admettons qu'il y ait eu 5 mm de précipitations en mars et 70 mm en mai, la valeur finale de l'indice ICA serait beaucoup plus élevée que si les précipitations de mars avaient été de 15 mm (par ex, donc pas beaucoup plus). Tout simplement parce que, dans la réalité climatique, cette configuration (5 mm en mars et 70 mm en mai) est très, très rare, propre à des régions extrêmement continentales.

Si ceci est très rare d'un point de vue climatique (càd sur une moyenne de 30 ans), c'est en revanche beaucoup plus commun au cours d'une seule année. Et c'est un peu ce qui avait dû se passer à Nancy en 1929.

Comprenez-vous ce que je veux dire ?

 

 

Complètement d'accord, je me demande bien quelle est la pertinence d'un tel indice appliqué année par année.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a 5 minutes, Yves38 a dit :

 

Complètement d'accord, je me demande bien quelle est la pertinence d'un tel indice appliqué année par année.

Avis totalement partagé, autant je trouve cet indice très pertinent dans son mode de calcul et très intéressants les résultats observés, autant je crois que partir sur une optique année par année est typique de la "fausse-bonne idée"! Bravo à dann et à tous en tout cas pour votre implication, topic très intéressant :)

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Posté(e)
Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Salut Dann,

 

Je suis en train de découvrir ta formule et les commentaire élogieux qui l'accueille.
Du coup je regarde si je peux l’intégrer dans mes fiches climato. Je suis en train de rédiger une fonction en VBA, j'ai besoin de quelques éclaircissements:

 

1.

Le 29/06/2016 à 23:10, dann17 a dit :

lors du calcul de I4, appliquer la procédure suivante :

si  Pjuin > 100 mm => Pjuin corrigé = 100 mm  ;  si Pjuil > 120 mm  =>  Pjuillet corrigé = 120 mm  ;  si Paoût > 100 mm  =>  Paoût corrigé = 100 mm

mais si Pjuin + Pjuil + Paoût > 10 (Pdéc + Pjan + Pfév)     et si  10 (Pdéc + Pjan + Pfév) < 320 mm, alors   Pjuin = 10 Pdéc , Pjuil = 10 Pjan  ,  Paoût = 10 Pfév

cela se traduit bien par:

If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
        PJun = 10 * PDec
        PJul = 10 * PJan
        PAug = 10 * PFeb
Else
        If PJun > 100 Then PJun = 100
        If PJul > 120 Then PJul = 120
        If PAug > 100 Then PAug = 100
End If

à savoir, le 2eme condition prend le pas sur les premières et est évaluée avant les éventuelles corrections sur Pjuin, Pjuillet et Paout ?

 

2. Paramètre L (latitude): il est à considérer en valeur absolue, correct ? Car le terme cos (L-20) ne donnerait pas le même résultat si L=45 pour 45°N ou L=-45 pour 45°S.

 

3. Txx et Tnn: vaut-t-il mieux utiliser les valeurs record/absolues ou les valeurs moyennes annuelles (voire médianes annuelles, comme je calcule sur mes fiches) ? A titre personnel je préférerais les valeurs annuelles, correspondantes comme il a été dit à la rusticité pour les tnn, mais encore faut-il que ton indice soit calibré pour cet usage.

 

EDIT: 1er test avec la fonction opérationnelle, programmée comme je l'ai comprise et décrite ci-dessus. Il s'agit de ma fiche de Sofia, qui va être remise à jour dans 1h ou 2h. J'obtiens:

ICA= 1.13 en utilisant les tnn/txx de la période 2000/2016, a savoir txx=39.8°c et tnn=-20.2°c

ICA= 1.08 en utilisant les tnn/txx annuelles médianes, à savoir 35.6°c et -14.9°c.

Ca semble dans les clous de ta carte sur l'Europe de l'Est où la Bulgarie est absente mais où l'on voit des valeurs proches de 1.20 en Roumanie. Il est a noter que la station de Sofia est très urbaine et que les tnn de la proche campagne sont probablement 3°c à 5°c plus basses hors effet TAF.

 

EDIT 2: valeurs trouvées sur les 3 autres fiches remises à jour aujourd'hui, en utilisant les tnn/txx médianes annuelles:

Hatgal: 2.07

Lhasa: 1.85

Shanghai: 1.22

Et j'ajoute: Omsk, 1.51 (fiche qui sera bientôt remise à jour).

Modifié par mottoth
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Je l'ai fait en lissant les données mensuelles sur 10 ans. C'est plus précis que 30 ans et ça corrige les valeurs qui peuvent devenir infinies si pmars = 0 ^^ pour les valeurs absolues j'ai pris celles de la décennie en question.  Ca donne de bonnes valeurs lissées et qu'on peut exploiter pour étudier l'évolution.  Je mettrai ce soir le résultat

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 19/08/2016 à 04:20, thib91 a dit :

Deux questions:

- Faut-il continuer à utiliser les Tn juil/août et Tx d juil/aout pour les indicateurs AC (tn/txjuil), I5 (tn/tx juil et août) ?

- I4 est-il tjrs pertinent sachant que Pmars a été remplacé par (Pfev+Pmars+Pavr)/3? Ne faudrait-il pas remettre pour cette formule le Pmars initial (cad les précipitations mensuels de mars)?

Bonnes questions. En effet, j'aurais dû être plus vigilant.

Il convient donc de lisser quelques valeurs.

Pour cela, je suggère de procéder de la même façon que pour les précipitations :

 

Dans  I5 = I4 [ 1 + (Tmjuil - Tmaoût - 0,5) / 8 ]  , remplacer Tmjuil par (Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût) / 3   et remplacer Tmaoût par (Tmjuil + Tmaoût + Tmsept) / 3.

 

Dans I6, Ac doit effectivement changer : dans  Ac = (Txmjuil - Tnmjuil) / cos (L-20) , remplacer Txmjuil par (Txmjuin + Txmjuil + Txmaoût) / 3 , et faire de même avec les Tnm, et multipliez le tout (Ac) par 1,1 (voir explication plus loin).

 

Comme vous le voyez, cela contraint à rentrer également les valeurs de juin et de septembre dans le calcul.

 

Pour I4 : oui, il n'y a effectivement rien à changer à cette formule, puisque Pmars doit être changée en (Pfév + Pmars + Pavr) / 3 uniquement dans la formule I3. Ici, dans I4, Pmars reste Pmars.

 

Citation

2/ Sinon  la formule Excel écrit ci-dessous du I1 est-elle correcte?

I1 =0,366*(Tmjuin+Tmjuil+Tmaoût-Tmdec+Tmjanv+Tmfév)/(58*SIN(1,28*C8)^2+10)

 

Explications du 0,366 ( Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût - Tmdéc - Tmjan - Tmfév ) :

Cela provient de 1,1 [ (Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût ) / 3 - (Tmdéc + Tmjan + Tmfév) / 3 ]

Quant au coefficient 1,1, celui-ci provient du fait que, en moyenne, l'amplitude Tmjuil - Tmjan est 1,1 fois plus grande que l'amplitude lissée  (Tmjuin + Tmjuil + Tmaoût ) / 3 - (Tmdéc + Tmjan + Tmfév) / 3.  Ce coeff réajuste donc la vraie amplitude thermique de l'année considérée.

Cette méthode permet de limiter les biais engendrés par les variations mensuelles erratiques. 

 

S'agissant de la seconde partie de la formule I1, pour ma part, je rentre ceci dans Excel : /(58*(SIN(1,28*C36*3,1415926/180))^2+10)   ,   C8 étant ici la latitude évidemment.

Comme tu le vois, je suis obligé d'effectuer la transformation radians-degrés.

Attention ! Ton carré me semble mal placé : c'est sin(1,28 L) qui doit être élevé au carré, et non 1,28 L.

 

 

Citation

3/ Pour 1929 voici les données pour Nancy (tn et tx de janv ont été laissées dans le tableau mais ne sont utilisées)

 

 

36 Latitude  48,1
37 Pnov  48,9
38 Pdéc  110,5
39 Pjan  9,1
40 Pfév  15,8
41 Pmar  21,6
42 Pmai  54,0
43 Pjuin  70,4
44 Pjuil  126,5
45 Paoût  6,6
46 Tnjuil  12,8
47 Txjuil  26,7
48 Tnaoût  11,8
49 Txaoût  23,5
50 Tnjan  -5,6
51 Txjan  -0,5
52 Tnnabs  -24,8
53 Txxabs  39,3
54 tmdec 5
55 tmjanv -3,1
56 tmfev -5
57 tmjuin 16
58 tmjuil 18,8
59 tmaout 17,9
60 Pmarsi 4,4

J'ai utilisé ces données telles quelles dans la méthode « initiale », càd celle valable pour le calcul de l'indice climatique ICA, donc sans rien changer.

Or je m'aperçois que je suis très loin des 1,80-1,90 que tu trouvais ! (très probablement l'erreur du sinus)

Donc pour ma part, je trouve, pour cette année 1929, la valeur suivante, beaucoup plus logique et « raisonnable », mais sans doute encore un peu trop élevée : 1,338 !  (Pmars n'étant finalement pas si faible que ça : 21,6 mm => assez peu d'impact sur I3 ; cependant, qu'il eût pu tomber seulement 5 mm en mars 29, et là, la valeur ICA ainsi calculée passerait à...1,781 ! D'où l'importance d'effectuer les réajustements dont il est question ici)

 

Alors voici ce que cela donne pour 1929 avec les réajustements :

Je récapitule : les formules à réajuster sont I1, I3, I5 et I6

Il convient donc de rajouter les variables suivantes dans le tableau Excel : Tnmjuin, Txmjuin, Tnmsept, Txmsept, Tnmdéc, Txmdéc, Tnmfév, Txmfév, et Pavr.

(je vous ferai un récapitulatif à copier-coller dans Excel).

 

Alors, avec les correctifs appliqués, j'obtiens ICAannuel = 1,17 env. pour Nancy en 1929.

J'ai dû prendre quelques valeurs au hasard (que tu n'as pas reportées, souvent déduites approximativement, ou inventées comme Pavril) : Pavril = 40 mm , Tnjuin = 11°C , Txjuin = 21°C , Tnsept = 11°C , Txsept = 19°C , Tndéc = 3°C , Txdéc = 7°C , Tnfév = -8°C , Txfév = -2°C.

 

 

Citation

 

5/ Une dernière question, les données du mois de novembre et décembre sont ceux de 1929, ne serait-il pas plus pertinent d'utiliser ceux de l'année précédente (1928) pour avoir une continuité saisonnière?

 

Absolument !

Modifié par dann17
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Sinon, merci à tous pour vos compliments ! C'est très apprécié. :)

Mottoth, je te répondrai demain. Là il est 23h30... Ça marche ? 

 

Sinon, effectivement, nous sommes tous d'accord pour dire que cet indice est surtout un indice climatique, donc qui nécessite des périodes de données de 30 ans (10-15 ans au « pire » si l'on veut avoir une meilleure finesse dans l'étude temporelle, mais en acceptant d'y perdre un peu en précision).

En revanche, je pense qu'en effectuant les modifications que j'ai proposées ci-dessus, il est possible de l'utiliser sur une base annuelle. L'inconvénient réside dans le lissage (qui permet de gagner en précision, mais qui atténue peut-être un peu la variabilité inter-annuelle).

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 19/08/2016 à 11:16, mottoth a dit :

Salut Dann,

 

Je suis en train de découvrir ta formule et les commentaire élogieux qui l'accueille.
Du coup je regarde si je peux l’intégrer dans mes fiches climato. Je suis en train de rédiger une fonction en VBA, j'ai besoin de quelques éclaircissements:

 

1.

cela se traduit bien par:


If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
        PJun = 10 * PDec
        PJul = 10 * PJan
        PAug = 10 * PFeb
Else
        If PJun > 100 Then PJun = 100
        If PJul > 120 Then PJul = 120
        If PAug > 100 Then PAug = 100
End If

à savoir, le 2eme condition prend le pas sur les premières et est évaluée avant les éventuelles corrections sur Pjuin, Pjuillet et Paout ?

 

Salut Mottoth,

Oui, mais ce qu'il faut comprendre, c'est que, dans tous les cas, les valeurs de Pjuin, Pjuil, et Paoût rentrées dans l'algorithme ne peuvent pas être supérieures à 100, 120 et 100 mm respectivement.

C'est la raison pour laquelle je ne suis pas sûr qu'il faille mettre « Else »...

 

Le 19/08/2016 à 11:16, mottoth a dit :

2. Paramètre L (latitude): il est à considérer en valeur absolue, correct ? Car le terme cos (L-20) ne donnerait pas le même résultat si L=45 pour 45°N ou L=-45 pour 45°S.

Oui, c'est bien sûr en valeur absolue.

 

Le 19/08/2016 à 11:16, mottoth a dit :

3. Txx et Tnn: vaut-t-il mieux utiliser les valeurs record/absolues ou les valeurs moyennes annuelles (voire médianes annuelles, comme je calcule sur mes fiches) ? A titre personnel je préférerais les valeurs annuelles, correspondantes comme il a été dit à la rusticité pour les tnn, mais encore faut-il que ton indice soit calibré pour cet usage.

 

EDIT: 1er test avec la fonction opérationnelle, programmée comme je l'ai comprise et décrite ci-dessus. Il s'agit de ma fiche de Sofia, qui va être remise à jour dans 1h ou 2h. J'obtiens:

ICA= 1.13 en utilisant les tnn/txx de la période 2000/2016, a savoir txx=39.8°c et tnn=-20.2°c

ICA= 1.08 en utilisant les tnn/txx annuelles médianes, à savoir 35.6°c et -14.9°c.

Ca semble dans les clous de ta carte sur l'Europe de l'Est où la Bulgarie est absente mais où l'on voit des valeurs proches de 1.20 en Roumanie. Il est a noter que la station de Sofia est très urbaine et que les tnn de la proche campagne sont probablement 3°c à 5°c plus basses hors effet TAF.

 

EDIT 2: valeurs trouvées sur les 3 autres fiches remises à jour aujourd'hui, en utilisant les tnn/txx médianes annuelles:

Hatgal: 2.07

Lhasa: 1.85

Shanghai: 1.22

Et j'ajoute: Omsk, 1.51 (fiche qui sera bientôt remise à jour).

En fait, je m'étais penché de près sur cette question il y a quelques semaines. 

Il s'avère que la rusticité (càd les Tnnm ou les Tnn médianes annuelles) sont assez peu corrélées au niveau de continentalité : la « nordicité » et l'altitude le sont également pour une bonne part. 

Par exemple, si l'on compare la rusticité de Madrid (ville possédant un assez bon niveau de continentalité) qui est tout juste de 9 (càd une Tnnm d'environ -6°C), avec celle de Tórshavn, aux Féroés (rusticité tout juste 8 - presque 9 - là-bas, soit une Tnnm de -7°C), une ville extrêmement océanique. 

Bref, c'est la raison pour laquelle je pense qu'il est nettement préférable de garder les valeurs absolues (mais, encore une fois, post 1945).

 

winterhardheidszones-kaart-1.jpg

 

Par ailleurs, effectivement, cela nécessiterait de recalibrer l'indice (et ce serait long).

Donc, je te suggère de prendre tes données absolues (même si la période 2000-2016 est très restreinte pour cela).

Pour ma part, je trouve ICA (Sofia) = 1,17

 

Et tu as raison de préciser que l'effet urbain abaisse légèrement l'indice ICA, à cause des Tnn absolues trop élevées. Mais l'effet n'est pas énorme non plus.

 

Je vérifierai plus tard pour les autres villes que tu as citées.

 

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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)
Il y a 3 heures, dann17 a dit :

Oui, mais ce qu'il faut comprendre, c'est que, dans tous les cas, les valeurs de Pjuin, Pjuil, et Paoût rentrées dans l'algorithme ne peuvent pas être supérieures à 100, 120 et 100 mm respectivement.

C'est la raison pour laquelle je ne suis pas sûr qu'il faille mettre « Else »..

OK, les deux conditions s'appliquent donc séquentiellement, par contre je ne suis pas sur d'avoir saisi dans quel ordre. Faut-t-il faire:

If PJun > 100 Then PJun = 100
If PJul > 120 Then PJul = 120
If PAug > 100 Then PAug = 100
    
If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
    PJun = 10 * PDec
    PJul = 10 * PJan
    PAug = 10 * PFeb
End If

ou

If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
    PJun = 10 * PDec
    PJul = 10 * PJan
    PAug = 10 * PFeb
End If
                                                                                     
If PJun > 100 Then PJun = 100
If PJul > 120 Then PJul = 120
If PAug > 100 Then PAug = 100
    
    

J'ai modifié ma fonction avec la 1ere solution (on limite d'abord individuellement les RR de juin, juillet et aout à 100, 120 ,100 puis éventuellement on les réajuste une nouvelle fois si Pété > 10 * Phiver. Et je prend en compte désormais les tnn/txx de le période 2000-2016 plutôt que les extrême médians annuels. Voici les nouveau ICA que j'obtiens:

Omsk 1.54 (ancien calcul 1.51).

Lhasa 1.86 (ancien 1.85)

Shanghai 1.25 (ancien 1.22)

Hatgal 2.10 (ancien 2.07).

 

 

Il y a 3 heures, dann17 a dit :

Et tu as raison de préciser que l'effet urbain abaisse légèrement l'indice ICA, à cause des Tnn absolues trop élevées. Mais l'effet n'est pas énorme non plus.

De plus l'effet urbain réduit les amplitudes thermiques diurnes (en réchauffant davantage les tn que les tx), or j'ai vu que quelques pars tu utilises l'amplitude thermique moyenne de juillet.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 20/08/2016 à 14:16, mottoth a dit :

OK, les deux conditions s'appliquent donc séquentiellement, par contre je ne suis pas sur d'avoir saisi dans quel ordre. Faut-t-il faire:


If PJun > 100 Then PJun = 100
If PJul > 120 Then PJul = 120
If PAug > 100 Then PAug = 100
    
If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
    PJun = 10 * PDec
    PJul = 10 * PJan
    PAug = 10 * PFeb
End If

ou


If PJun + PJul + PAug > 10 * (PDec + PJan + PFeb) And 10 * (PDec + PJan + PFeb) < 320 Then
    PJun = 10 * PDec
    PJul = 10 * PJan
    PAug = 10 * PFeb
End If
                                                                                     
If PJun > 100 Then PJun = 100
If PJul > 120 Then PJul = 120
If PAug > 100 Then PAug = 100
    
    

J'ai modifié ma fonction avec la 1ere solution (on limite d'abord individuellement les RR de juin, juillet et aout à 100, 120 ,100 puis éventuellement on les réajuste une nouvelle fois si Pété > 10 * Phiver. Et je prend en compte désormais les tnn/txx de le période 2000-2016 plutôt que les extrême médians annuels. Voici les nouveau ICA que j'obtiens:

Omsk 1.54 (ancien calcul 1.51).

Lhasa 1.86 (ancien 1.85)

Shanghai 1.25 (ancien 1.22)

Hatgal 2.10 (ancien 2.07).

 

 

De plus l'effet urbain réduit les amplitudes thermiques diurnes (en réchauffant davantage les tn que les tx), or j'ai vu que quelques pars tu utilises l'amplitude thermique moyenne de juillet.

Hello,

Oui, c'est bien la 1ère solution qui semble correspondre.

Sinon, il semblerait qu'Omsk ait très légèrement perdu en niveau de continentalité au cours de ces dernières années (même si, là encore, je le répète, il est possible que 15 années de données soient un peu limites), passant de 1,61 pour 1981-2010 à 1,54 pour tes données 2000-2016 (mais 1,57 si je conserve les extrêmes 1945-2016, donc une différence pas si grande que ça, finalement).

 

Oui, l'effet urbain diminue très légèrement le niveau de continentalité, mais cela reste très faible tout de même.

Modifié par dann17
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J'approuve totalement les remarques ayant été formulées dans les messages ci-dessus quant aux modifications du développement de l'ICA, de la prise en compte de l'ICA absolu, ...

Mais une question demeure sans réponse notamment à travers mon message précédent : L'ICA en montagne. A travers mon raisonnement, j'avais fait remarqué que l'ICA diminue avec l'altitude. Pourtant cela ne va pas de soi. En effet, il serait absurde de dire que le climat des montagnes (prenons l'exemple des Vosges) serait "moins continental que celui de villes situées en plaine (Nancy ou même Epinal). En effet, à travers du calcul de l'ICA, j'ai vu que l'ICA de Gérardmer était moins élevé que celui d'Epinal. D'un autre côté, il est évident qu'en montagne les amplitudes thermiques tendent à diminuer. Pour autant, les hivers en général "Froids" témoignent tout de même d'une certaine rudité du climat. Par conséquent, comment qualifier le climat des montagnes ? Océanique Humide et Frais ? Subpolaire Maritime ? De même dans le développement de l'ICA, ne faudrait-il pas prendre en compte l'altitude des villes qui est, à mon avis, un élément non négligeable. Il en est de même que pour la latitude (qui a été prise en compte).

Merci de vos réponses, cordialement, Antoine Coeuré.

Modifié par Xx-antoine54-xX
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La grande particularité des climats continentaux sont la forte amplitude thermique et des précipitations plus faibles en hiver qu'en été. Placer les montagnes e zone plus océanique que les vallées est normal. Amplitude thermique moindre avec toutes les perturbations hivernales déposant beaucoup de pluie. Plus on s'élève et plus le climat est humide à l'année c'est donc normal que ce soit plus océanique qu'une vallée abritée. Le froid hivernal absolu n'est pas un facteur de continentalité.

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Il y a 9 heures, Xx-antoine54-xX a dit :

J'approuve totalement les remarques ayant été formulées dans les messages ci-dessus quant aux modifications du développement de l'ICA, de la prise en compte de l'ICA absolu, ...

Mais une question demeure sans réponse notamment à travers mon message précédent : L'ICA en montagne. A travers mon raisonnement, j'avais fait remarqué que l'ICA diminue avec l'altitude. Pourtant cela ne va pas de soi. En effet, il serait absurde de dire que le climat des montagnes (prenons l'exemple des Vosges) serait "moins continental que celui de villes situées en plaine (Nancy ou même Epinal). En effet, à travers du calcul de l'ICA, j'ai vu que l'ICA de Gérardmer était moins élevé que celui d'Epinal. D'un autre côté, il est évident qu'en montagne les amplitudes thermiques tendent à diminuer. Pour autant, les hivers en général "Froids" témoignent tout de même d'une certaine rudité du climat. Par conséquent, comment qualifier le climat des montagnes ? Océanique Humide et Frais ? Subpolaire Maritime ? De même dans le développement de l'ICA, ne faudrait-il pas prendre en compte l'altitude des villes qui est, à mon avis, un élément non négligeable. Il en est de même que pour la latitude (qui a été prise en compte).

Merci de vos réponses, cordialement, Antoine Coeuré.

 

Les climats continentaux se caractérisent par un ensemble de marqueurs climatiques liés à la répartition annuelle des précipitations mais également aux amplitudes thermiques (saisonnières, journalières..). La rusticité qui en découle n'est que le résultat de ces caractéristiques, mais on peut retrouver des climat rudes avec neige et froid sans continentalité.

Les climat polaires maritimes sont rudes pourtant ce n'est pas la continentalité qui en est à l'origine mais la latitude. Le climat des côtes Islandaises ou du nord de la Norvège par exemple.

 

Pour les Vosges c'est la même chose, c'est essentiellement l'altitude qui explique la rusticité (neige et froid l'hiver) de son climat. Je replace ce que j'avais écrit plus haut pour expliquer la plus grande continentalité des plaine alsaciennes ou du sillon mosellan par rapport aux pentes et sommets du massif vosgien.

 

Citation

Sous nos latitudes, l'altitude joue effectivement un rôle essentiel les amplitudes thermiques annuels et les précipitations. On peut également le vérifier dans le NE puisque les crêtes vosgiennes ont un climat qui s'apparente aux climats océaniques froids des hautes latitudes (polaire maritime) que l'on peut retrouver en Islande par exemple. Une température moyenne annuelle assez basse (4 à 6°) avec à peine 2 à 3 mois au dessus de 10° en tm, une amplitude thermique modeste (entre 13 et 15°) et des précipitations abondantes et bien réparties sur l'année. 1000 mètres plus bas, dans la plaine Alsacienne,  le régime pluviométrique est déjà marqué par la continentalité et les amplitudes thermiques annuelles plus fortes (autour de 18°). Dans une moindre mesure on retrouve ces caractéristiques en Lorraine et notamment dans le sillon mosellan, tandis que les plateaux lorrains, pourtant modestes, sont humides toute l'année avec un pic pluviométrique en hiver (comme en régime océanique).

 

L'ouvrage "Géographie de la Lorraine" aux Presses Universitaires de Nancy  résume assez bien cette "océanisation" du climat du Massif Vosgien, extraits :

 

"....les amplitudes thermiques sont plus fortes à basse altitude et que les différences sont plus marquées entre les maximales pendant la saison chaude; les températures diminuent plus fortement en été qu'en hiver - surtout les maximas journaliers -, avec l'altitude.

...........L'atténuation des amplitudes thermiques avec l'altitude détermine ainsi une "océanisation" du climat du Massif Vosgien par rappot à celui des plaines..."

 

Plus loin  un exemple:

 

"La température annuelle à l'Altenberg (près du Col de la Schlucht" à 1084m) est de 6,1°+ et sans doute proche de 4° sur les plus hauts sommets. La variation thermique annuelle est retardée : février est presque aussi froid que janvier et août presque aussi chaud que juillet. Avec la réduction de l'amplitude thermique (15,7°) ce fait renforce le phénomène "d'océanisation"."

 

Plus loin :

" Mais c'est en été sans doute que les températures montrent le mieux les caractéristiques du climat des crêtes: 4 mois seulement dépassent 10° à l'Altenberg et 33 jours maximum supérieurs à 20°. En tenant compte du gradient thermique et des observations effectuées autrefois au Grand Ballon et au Hohneck, seuls les mois de juillet et août franchissent les 10° mais leur moyenne reste sans doute proche de 11° sur les plus hauts sommets. Ces données et les courbes de températures apparentent les Hautes Vosges à des stations norvégiennes et islandaises, proches des limites du climat polaire et en font une région de climat de type océanique froid."

 

Encore plus loin:

 

"Pour la Lorraine et les Vosges, la disposition du relief en amphithéâtre favorise la convergence des vents d'ouest et les ascendances jusqu'aux crêtes des Vosges, parfois même le blocage des fronts. Ainsi, les plateaux d'Argonne et du Barrois, ceux des Côtes de Meuse, du Pays-Haut...et surtout le massif Vosgien au sud, provoquent-il un accroissement important de la nébulosité et des précipitations en particulier pendant la saison froide en régime pertubé"

 

Pour résumer on a sur les principaux reliefs de NE (Vosges mais également Morvan et sans doute une partie du Jura) des marqueurs climatiques plus proche des climats océaniques que continentaux (précipitations importante en saison froides, amplitude thermique annuelle se réduisant...)

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
St Gély du Fesc- 10 km NNO de Montpellier- 125m

pour rebondir sur un sujet qui tient également à coeur à Dann17, le climat méditerranéen est donc maritime....mais côté français la continentalité est proche des côtes également ( la luxuriance des côtes varoises et la "sécheresse" orageuse du Var "Duranço-Verdonien")

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 6 heures, Voyager21 a dit :

Quelqu'un pourrait calculer l indice de continentalite de Dijon, car il me semble que l amplitude annuelle est une des plus forte de France

Il vaut 1,02, ce qui fait entrer Dijon dans le climat « semi-continental d'abri ».

 

ps : en fin de page 2 de ce fil de discussion, tu trouveras la carte de France correspondante.

Modifié par dann17
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Salut à tous,

 

Voilà enfin la carte de l'indice de continentalité absolue pour la partie sud-est de l'Europe.

J'ai été surpris de voir que la partie centrale et orientale du bassin méditerranéen est légèrement plus maritime encore que la Méditerranéen occidentale, avec des valeurs inférieures à 0,70, atteignant même 0,53 (!) à Lampedusa !

La raison en est le vent, ce vent maritime presque omni-présent qui empêche toute « continentalisation ». La partie maritime centrale et orientale du bassin méditerranéen subit en effet, et ce surtout l'été, des vents presque constants et même soutenus, à cause de la position de la cellule anticyclonique occasionnant ces vents (souvent du nord) dits « étésiens » sur cette partie de la Méditerranée. Du coup, les amplitudes thermiques (tant annuelles que diurnes) sont très faibles, typiques des régions assez nettement océaniques.

 

Remarquez également la continentalité assez forte « s'avançant » jusque dans le nord de la Grèce, due à la barrière des Alpes dinariques coupant assez fortement les intrusions maritimes méditerranéennes. Mais les vents secs et froid du nord ou du nord-est en hiver ont tout loisir de pénétrer jusque là. C'est la raison pour laquelle toute la partie nord de la Grèce (de la Macédoine à la région de Larissa) possède un climat continental, et non méditerranéen. 

 

De la même façon, les Apennins qui s'étendent tout au long de l'Italie permettent l'établissement d'un climat d'abri légèrement continental jusque dans la région de Foggia, pourtant déjà bien au sud de la péninsule.

 

1472141125-oceanicite-europe-sud-est.png

 

 

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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Merci pour la carte Dann. Je trouve moi aussi un ICA de 0.91 pour Athènes avec mes données 2000-2016.

Je viens de remettre à jour ma fiche de Samarcande, et surprise l'ICA n'est pas très élevé pour une localité au coeur de l'Asie Centrale: 1.17. La faute au régime de RR purement méditerranéen ?

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Bonjour,

 

Tout d'abord bravo pour la mise au point de cet indice qui a l'air assez précis. J'ai deux remarques:

 

- Pour moi cet indice ne doit pas être pris comme un marqueur du climat continental à proprement dit. Le climat continental est clairement défini par Koppen comme un climat dont le mois le plus froid < 0 °C et le mois le plus chaud > 10°C. Pour moi cet indice montre si le climat du lieu est influencé soit par la masse océanique, soit la masse continentale.

Le terme "continental" ne doit pas se substituer au nom du climat donnée par les classifications, qui correspondent à des seuils de température ou de précipitations. Le vaucluse par exemple, d'indice ICA> 1 est avant tout méditerranéen et non continental, ou alors méditerranéen à INFLUENCE SEMI-continental par rapport à la vrai définition climatique du climat continental.

 

- La côte marseillaise à un indice de 0,84. Marignane situé 15km au nord ouest à vol d'oiseau à un indice de 0,98. Je conçois parfaitement que Marignane subisse plus d'influence continental que le bord de mer. Cependant je constate un indice de 0,99 sur la haute vallée de la Durance. Je ne comprends pas cet écart de 0,14 avec Marseille pour seulement 0,1 avec la haute vallée de la Durance, alors que le climat de Marignane est au combien plus ressemblant avec celui de la côte.

 

 

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 6 heures, mottoth a dit :

Merci pour la carte Dann. Je trouve moi aussi un ICA de 0.91 pour Athènes avec mes données 2000-2016.

Je viens de remettre à jour ma fiche de Samarcande, et surprise l'ICA n'est pas très élevé pour une localité au coeur de l'Asie Centrale: 1.17. La faute au régime de RR purement méditerranéen ?

Sur la période 1981-2010 (mais avec les records pris dans la période 1945-2016), je trouve ICA (Samarcande) = 1,22 (donc un peu plus).

À mon avis, cette valeur relativement faible par rapport à la position géographique provient de l'orographie : cette ville bénéficie de l'effet orographique lors des intrusions des perturbations d'origine atlantique (qui se propagent assez loin vers l'est, le long de la frange sud-ouest de l'anticyclone de Sibérie) ou celles d'origine méditerranéenne, et qui, dans les deux cas, peuvent souvent se réactiver légèrement en passant au-dessus de la Mer Noire et de la Caspienne. Donc effectivement, le régime maritime perturbé se rend assez fréquemment jusque Samarcande en hiver (de même qu'en automne et au printemps), et il est donc aidé par le soulèvement du relief au fur et à mesure qu'on se rend plus à l'est ou au sud-est. D'ailleurs, Samarcande est déjà située à près de 700 m d'altitude.

D'ailleurs, même à Tashkent, pourtant plus au nord-est, donc un peu plus facilement soumise à l'influence de l'anticyclone de Sibérie, et pourtant plus basse en altitude (470 m), l'ICA n'atteint « que » 1,24, donc à peine plus que Samarcande. Mais là encore, l'orographie est bien présente ici.

 

Alors que, bien plus à l'ouest, et même bien plus au sud-ouest, mais donc plus bas en altitude et dans une région très plate, l'ICA est plus élevé : par exemple, à Ashgabat, l'indice de continentalité absolue atteint 1,37, et ce malgré la plus grande proximité de la Caspienne (mais sans doute une légère situation d'abri en hiver).

 

Il sera intéressant de dresser une carte de l'ICA pour l'Asie !  (mais fastidieux !!)

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 1 heure, MathieuBreizh a dit :

Coucou tout le monde. Moi, j'ai trouvé les données suivantes:

http://www.servimg.com/view/13255602/334

Merci Mathieu.

J'ai surtout regardé les valeurs européennes, et il me semble qu'il y ait une erreur flagrante pour Barcelone : tu trouves 0,61 (ce qui serait très faible pour une station méditerranéenne non insulaire), alors que, pour ma part, je trouve 0,77...

Ta valeur de Paris me semble un peu élevée (0,95 contre 0,89 pour moi).

Sinon, pour le reste, tout est nickel !

 

Ah, petite remarque : la ville russe de Tyumen (que je ne connaissais pas ! donc merci de me l'avoir fait découvrir) ne se trouve pas en Europe, mais bien du côté asiatique (Sibérie occidentale), car située à l'est de l'Oural.

 

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Il y a 2 heures, dann17 a dit :

Merci Mathieu.

J'ai surtout regardé les valeurs européennes, et il me semble qu'il y ait une erreur flagrante pour Barcelone : tu trouves 0,61 (ce qui serait très faible pour une station méditerranéenne non insulaire), alors que, pour ma part, je trouve 0,77...

Ta valeur de Paris me semble un peu élevée (0,95 contre 0,89 pour moi).

Sinon, pour le reste, tout est nickel !

 

Ah, petite remarque : la ville russe de Tyumen (que je ne connaissais pas ! donc merci de me l'avoir fait découvrir) ne se trouve pas en Europe, mais bien du côté asiatique (Sibérie occidentale), car située à l'est de l'Oural.

 

 

Quelle station prends tu pour paris ? Si c'est montsouris ce n'est pas une station reflétant le climat de la région au vu de l'effet urbain. Tm de 12.8 contre 10.8 pour les stations rurales et la différence en tn en majorité donc diminution de l'amplitude

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Posté(e)
Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Salut Dann,

 

Penses-tu t'en tenir à cette version de l'ICA, que je puisse l’intégrer dans mes fiches clim ?

Voici les résultats pour mes dernières fiches mises à jour:

Moscou: 1.28, identique à la valeur que tu as trouvé donc à priori j'ai vraiment implémenté correctement ta formule.

Bayanbulak: 2.16

Ile de Pâques: 0.29

St Denis de la Réunion: 0.45

 

Lima: 0.72, je m'attendais à moins... Pour quelle plage de latitude l'ICA n'a-t-il plus aucun sens ? Et le manque de RR mesurables, en donnant de forts ratios pour seulement  quelques dixièmes de mm par mois (genre 0.3/0.1= 3 !), peut-t-il faire dériver l'indice de façon excessive ? D'ailleurs, quel modificateur appliquer en cas de division par zéro (si dans I3 Pmars=0 ou dans I4 Pjan-mars=0) ?

 

Je pense également intégrer ton indice de tropicalité IT dans mes fiches. Est-t-il "mûr" lui aussi ? Peut-tu me donner la formule ?

Modifié par mottoth
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