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Niveau des océans depuis 8000 ans


david3
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Un rapport du conseil scientifique allemand WBGU :

Publié: jeudi 1 juin 2006

Un rapport du gouvernement allemand présente des conclusions alarmantes sur le réchauffement climatique [FR]

Résumé:

Un organisme scientifique du gouvernement allemand a présenté le 31 mai 2006 les conclusions alarmantes d'un rapport spécial consacré à l'impact du réchauffement climatique sur les océans dans le monde.

En Bref:

Le conseil scientifique allemand sur le changement mondial (WBGU) a présenté les résultats de son étude spéciale intitulée "L'avenir des océans - trop chaud, trop élevé, trop acide" (Die Zukunft der Meere: zu warm, zu hoch, zu sauer) au gouvernement et aux décideurs allemands le 31 mai 2006.

Le rapport montre l'impact catastrophique du changement climatique sur les océans dans le monde et les conséquences pour l'humanité...

Le WBGU fait très probablement du bon travail, mais que dire de ce qui nous en est relaté.Je pêche aujourd'hui dans une dépêche AFP venue de Nairobi :

« "Les eaux à la surface des océans se réchauffent, le niveau des mers augmente encore plus rapidement, les océans deviennent de plus en plus acides et les écosystèmes marins sont menacés", selon le dernier rapport du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique (WBGU) présenté à la 12e conférence internationale sur le climat à Nairobi.

"Les activités humaines provoquent des changements au sein des océans qui sont sans précédent, comparés aux derniers millions d'années" et "risquent d'avoir des conséquences graves pour l'humanité", relève le rapport intitulé "L'avenir des océans: ça se réchauffe, ça s'élève et ça tourne à l'aigre".»

Soit, mais que dire de la suite ?

«"En 2004, on a observé le premier ouragan dans l'Atlantique sud (Katrina)... »

À trop en faire...

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Voici l'info (à mon sens tout à fait fidèle au message du WBGU) :

De l'urgence à protéger les océans

"L'avenir des océans : ça se réchauffe, ça s'élève et ça tourne à l'aigre". C’est le titre du dernier rapport du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique (WBGU), présenté hier à la 12ème conférence internationale sur le climat, à Nairobi. Un rapport pour le moins alarmant, et selon lequel "les eaux à la surface des océans se réchauffent, le niveau des mers s'élève encore plus rapidement, les océans deviennent de plus en plus acides". Ces changements au sein des océans, provoqués par les activités humaines, notamment industrielles, sont "sans précédent comparés aux derniers millions d'années", souligne le rapport. Et de prévenir que si rien n’est fait pour inverser la tendance, les conséquences seront "majeures sur les écosystèmes marins et sur l'industrie de la pêche". En outre, il prédit que "la plupart des récifs de corail pourraient être détruits d'ici 30 ou 50 ans" parce qu'ils ne supporteront pas des températures plus élevées. Un rapport qui préconise donc de prendre des mesures de protection drastiques pour les dégâts et éviter ce qui pourrait devenir un désastre.

Quelle réponse apporter au réchauffement climatique à l'échelle internationale ? C’est donc ce sur quoi planchent quelque 6.000 délégués de 189 pays et représentants d’organisations de défense de l'environnement, réunis depuis lundi et jusqu’au 17 novembre à Nairobi, dans le cadre de cette conférence organisée sous l'égide des Nations Unies. Durant cette session, les regards se tourneront également vers les Etats-Unis, qui ont refusé de signer le protocole de Kyoto, sur la réduction des gaz à effet de serre. La victoire des Démocrates aux élections parlementaires américaines changera-t-elle la politique de Washington en matière de protection de l’environnement ? C'est évidemment la question que tout le monde se pose. Mais les espoirs restent minces si l’on en croit une déclaration du chef de la délégation américaine à la conférence : "Je n'ai certainement pas d'indication qu'il y a un changement de notre position, ou qu'elle puisse changer pendant cette présidence", qui se termine en janvier 2009, a ainsi déclaré Harlan Watson."

Ecouter : Selon un rapport allemand inquiétant présenté à la conférence sur le climat de Nairobi, les océans, menacés par le réchauffement, sont à protéger d'urgence. Hier soir, une conférence à Toulouse," planète en danger", réunissait scientifiques, chefs d'entreprise et collectivités locales pour parler développement durable. A Toulouse, Stéphane Iglésis (10/11/06) "

http://www.radiofrance.fr/reportage/laune/?rid=300000332

NB :

- Tu peux préciser ta source Marot (lien) ? Merci default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

- The Global Change Meta Portal of the German Advisory Council on Global Change (WBGU) :

http://www.wbgu.de/wbgu_publications_annual.html

- Communiqué de presse du WBGU : http://www.wbgu.de/wbgu_sn2006_presse_engl.html

- Rapport complet : The Future Oceans: Warming Up, Rising High, Turning Sour

http://www.wbgu.de/wbgu_sn2006_en.pdf (3,41 Mo)

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  • 5 months later...

Le WBGU fait très probablement du bon travail, mais que dire de ce qui nous en est relaté.

Je pêche aujourd'hui dans une dépêche AFP venue de Nairobi :

« "Les eaux à la surface des océans se réchauffent, le niveau des mers augmente encore plus rapidement, les océans deviennent de plus en plus acides et les écosystèmes marins sont menacés", selon le dernier rapport du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique (WBGU) présenté à la 12e conférence internationale sur le climat à Nairobi.

"Les activités humaines provoquent des changements au sein des océans qui sont sans précédent, comparés aux derniers millions d'années" et "risquent d'avoir des conséquences graves pour l'humanité", relève le rapport intitulé "L'avenir des océans: ça se réchauffe, ça s'élève et ça tourne à l'aigre".»

Soit, mais que dire de la suite ?

«"En 2004, on a observé le premier ouragan dans l'Atlantique sud (Katrina)... »

À trop en faire...

Hello,

J'ai beaucoup de retard dans ma lecture des anciens posts après pas mal de temps d'absence (et toujours pas des masses de temps pour poster ici).

Je viens après la bataille, mais cette histoire d'ouragan en Atlantique sud en 2004 est bien connue, et son nom, choisi par les Brésiliens, est Catarina. Il était donc simplement mal orthographié dans le papier plus haut.

http://science.nasa.gov/headlines/y2004/02apr_hurricane.htm

(sa puissance a été réévaluée, c'était un catégorie 2)

A+

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Hello, J'ai beaucoup de retard dans ma lecture des anciens posts après pas mal de temps d'absence (et toujours pas des masses de temps pour poster ici).

Je viens après la bataille, mais cette histoire d'ouragan en Atlantique sud en 2004 est bien connue, et son nom, choisi par les Brésiliens, est Catarina. Il était donc simplement mal orthographié dans le papier plus haut. http://science.nasa.gov/headlines/y2004/02apr_hurricane.htm

(sa puissance a été réévaluée, c'était un catégorie 2) A+

Merci pour la correction Tomar.D'ailleurs, Catarina en portugais du Brésil, cela ne donne pas Katrina en anglais ?

"Le cyclone Catarina est le premier ouragan jamais observé dans l'Atlantique sud. Il a touché les côtes du Brésil le 26 mars 2004. Son point de contact fut Torres, dans la province de Rio Grande do Sul."

Photo de l'ouragan : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_Catarina

LE MONDE - 05.09.06

" (...) L’intensité de l’activité cyclonique n’est pas le seul indicateur d’un changement en cours. Les climatologues s’intéressent à des phénomènes rares - voire inédits - qui semblent se produire de plus en plus fréquemment. En témoigne l’ouragan Catarina qui, en mars 2004, s’est formé au large du Brésil, alors que l’Atlantique sud ne constitue pas un bassin propice à la cyclogenèse. Deux mois plus tôt, une tempête tropicale s’était également formée dans la même zone, accentuant encore le caractère exceptionnel de la saison 2004. Le seul précédent est, de mémoire de météorologue, la formation d’une tempête tropicale au large des côtes angolaises, en 1991. De même, Vince, l’un des derniers ouragans de la saison 2005, a frôlé, mi-octobre, les côtes portugaises. Le fait est inédit.

Plus étonnant encore, plusieurs phénomènes dépressionnaires présentant des similitudes avec les cyclones tropicaux ont été enregistrés, entre 1995 et 1999, en Méditerranée."

http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=1115

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Ca tu peux attendre longtemps pour que ca arrive, si tu me ressors les 3 ans de mesure de GRACE je ressors illico les 3 ans de mesures du nouveau système de bouées qui fait ressortir un refroidissement conséquent de l'océan supèrieur.

La science avance, et il s'avère qu'il y avait des problèmes avec ces bouées :

Refroidissement des océans. Non.

http://www.realclimate.org/index.php/archi...an-cooling-not/

"...in the latest analysis, the cooling [refroissement] has disappeared..."

Commentaire #9, réponse de gavin Schmidt :

"There is good evidence that the oceans warming on the long term. Look at the Ingleby and Palmer presentation linked to above - it doesn't matter if don't use the XBTs or the ARGO data. I would say that it's 'very likely' (on the IPCC scale) the oceans are warming."

- gavin

Présentation Powerpoint (Ingleby et Palmer) :

http://www.iges.org/c20c/workshops/200703/ppt/Ingleby.ppt

Correction to “Recent Cooling [refroidissement] of the Upper Ocean”Josh K. Willis1, John M. Lyman2,3, Gregory C. Johnson2 and John Gilson4

Submitted 9 April 2007 to Geophysical Research Letters

Abstract. The recent cooling signal in the upper ocean reported by Lyman et al.

[2006] is shown to be an artifact that was caused by a large cold bias discovered in a

small fraction of Argo floats as well as a smaller but more prevalent warm bias in

eXpendable BathyThermograph (XBT) data. These biases are both substantially larger

than sampling errors estimated in Lyman et al. [2006].

http://oceans.pmel.noaa.gov/Pdf/heat_2006.pdf

Bilan : l'océan supérieur se réchauffe.

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  • 1 month later...

Une parution qui intéressera tous ceux qui se préoccupent du risque lié à l'évolution du niveau des océans :

Le numéro 52 (mai-juin 2007) de la revue Effervesciences publie un dossier intitulé "Quand l'eau montera" qui fait le tour des prévisions relatives à la montée des eaux, à ses conséquences et aux moyens d'en réduire (légérement) les conséquences. Les forums d'Infoclimat y sont plusieurs fois cités.

Alain

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  • 5 months later...

Je remonte ce topic inactif depuis quelques mois car je viens de lire que le programme Argo est opérationnel pour une étude plus complète des océans que les mesures satellitaires

PARIS (AFP) - Les océans, acteurs essentiels de l'évolution du climat, sont désormais étroitement surveillés grâce au 3.000 bouées du réseau Argo et aux satellites, afin d'améliorer les prévisions météorologiques ou suivre la hausse du niveau des mers liée au réchauffement global.

"Pour la première fois, nous disposons d'un réseau d'observation continue, globale et en temps réel", des océans et mers grâce aux 3.000 flotteurs du projet Argo dont l'installation s'est terminée la semaine dernière, s'est félicité dans un entretien avec l'AFP Pierre-Yves Le Traon, responsable du programme observatoire de l'océan à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

La mise en place des bouées dans tous les océans, y compris dans les zones non accessibles aux navires en hiver, complète le système de surveillance déjà assuré par des satellites tels que Jason, des agences spatiales française (Centre national d'études spatiales - Cnes) et américaine (Nasa).

Les mesures fournies par le programme international Argo sur la température et la salinité des océans, de la surface jusqu'à 2.000 m de profondeur, permettront de suivre, comprendre et prévoir le rôle de ces masses d'eau sur les systèmes météorologiques de la planète.

L'océan, rappelle Pierre-Yves Le Traon, "stocke la chaleur, la transporte et la restitue à l'atmosphère". Occupant 70% de la planète, il est donc un élément clé du climat et le suivi de son évolution permettra d'améliorer les prévisions saisonnières, l'étude des ouragans...

D'ores et déjà, il a permis "d'affiner considérablement les estimations du stockage de chaleur par les océans", un paramètre déterminant pour "estimer l'ampleur du réchauffement climatique et mieux comprendre les mécanismes de la hausse du niveau moyen des mers" par dilatation, précise de son côté l'Ifremer dans un communiqué.

Ce système de surveillance, auquel participent plus de 30 pays dont la France, fournit en temps réel chaque année plus de 100.000 profils de température et de salinité, soit vingt fois plus que le nombre collecté à partir des navires de recherche.

Un des éléments du système global d'observation des océans placé sous la coordination de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO (COI) et de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), il transmet ses données à deux centres mondiaux, dont Coriolis, abrité par l'Ifremer à Brest.

Jusqu'à présent, les seules informations globales sur les océans étaient fournies par les satellites franco-américains comme Topex-Poséidon, lancé en 1992, et son successeur Jason 1 (2001).

Elles permettaient déjà la mise au point de bulletins météorologiques ou de cartes d'aide à la navigation, mais les mesures satellitaires ne portent que sur la surface des eaux.

Les flotteurs d'Argo, délivrés par un navire, sont en revanche programmés à l'avance pour enchaîner des cycles de 10 jours à la surface et en profondeur, pendant plusieurs années.

Chaque cycle comprend une descente jusqu'à 1.000 m, puis une dérive au gré des courants avec une plongée jusqu'à 2.000 m, et enfin une remontée vers la surface où, une fois émergé, le flotteur transmet ses données avant de replonger.

Le programme Argo, a souligné Pierre-Yves Le Traon, est "remarquable" en ce qu'il représente un système "à très grande échelle" et sur une longue durée car les bouées seront régulièrement remplacées. Or, en ce qui concerne le changement climatique, seules les observations globales et sur le long terme peuvent fournir des enseignements fiables sur les tendances réelles.

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Compte-tenu que l'augmentation de la température ne sera pas inférieure à 2°C (probabilté très élevée), il est tout à fait fondé de prévoir une élévation supérieure à 50 cm. Cela devient avec réalisme catastrophique (Imaginons 50cm de plus en Pleine Mer de Vives-Eaux...) compte tenu du fait que la plus grande partie de la population mondiale vit en zone litttorale.

7311.gif

GIEC 2001 (nouvelles projections à venir en janvier 2007)

Restons quand même un peu modérés, dire que 50 cm de plus sur le niveau de la mer serait "catastrophique" (dans l'hypothèse où les alarmistes auraient raison) est disons...plus qu'exagéré.

On a atteint plusieurs dizaines de m de variation à chaque cycle glaciaire / interglaciaire...et pour l'humanité, je ne crois pas savoir que la majorité vit entre 0 et 50 cm au dessus du niveau de la mer (même pour les villes littorales).

L'humanité peut parfaitement s'adapter rapidement et sans trop d'efforts à ce type de variations (et même bien plus), hors cas locaux très ponctuels style maldives.

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Restons quand même un peu modérés, dire que 50 cm de plus sur le niveau de la mer serait "catastrophique" (dans l'hypothèse où les alarmistes auraient raison) est disons...plus qu'exagéré.

On a atteint plusieurs dizaines de m de variation à chaque cycle glaciaire / interglaciaire...et pour l'humanité, je ne crois pas savoir que la majorité vit entre 0 et 50 cm au dessus du niveau de la mer (même pour les villes littorales).

L'humanité peut parfaitement s'adapter rapidement et sans trop d'efforts à ce type de variations (et même bien plus), hors cas locaux très ponctuels style maldives.

Il existe, me semble t'il, des simulations indiquant les surfaces continentales occupées par les océans en cas de montée du niveau de la mer et en fonction de ce même niveau.

Prière donc de s'y rapporter afin de juger de l'impact tant sur le plan humain que sur le plan économique.

Le fait, louable, de rester modéré, ne dispense pas d'un minimum d'objectivité.

EDIT: voici une de ces simulations (déclinée en effectif de pop.) extraite de l'AR4 GRII chap 6 de l'IPCC et qui concerne le nb de personnes touchées par les inondations en zone côtière en fonction de l'élévation du niveau de la mer.

On remarquera que, sans adaptation, le nb de personnes touchées décuple lorsqu'on dépasse 50 cm d'élévation.

Bien entendu on peut s'adapter, mais en y consacrant des ressources économiques.

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