Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Les variations de l'activité solaire


charles.muller
 Partager

Messages recommandés

Je viens de voir que j'avais fais erreur et confondu rayonnement cosmique et rayonnement solaire. Et je l'ai corrigé, donc c'est plutot :

- plus l'activité solaire est faible -> plus de rayonnement cosmique vient dans l'atmosphere -> plus de nuages bas se créés -> albédos plus important -> léger refroidissement

- plus l'activité solaire est forte -> moins de rayonnement cosmique vient dans l'atmosphere -> moins de nuages bas se créés -> albédos moins important -> léger rechauffement

Savez-vous ce que sont exactement les nuages hauts ?

Les nuages haut sont ce que atteignent la tropopause soit les cirrus, Les noctiluques, Les nuages nacrés, Cirro-cumulus, Cirro-stratus. Et je pense que tu le savais.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 1,7k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

il me semble que l'on n'a pas assez commenté le diagramme que Meteor cite venant de Williams au sujet de l'activité solaire ( au début de ctte 3ème page du sujet).

on s'aperçoit que l'activité solaire ( si la traduction nombre de taches solaires équivaut bien à regain d'activité thermique solaire) n'a pas baissé fortement sur une durée d'une trentaine d'années pour retomber très brutalement et semblant reprendre sont train-train undecennal. c'est curieux car une fois de plus cela pourrait accréditer la thèse d'une constante solaire bien variable default_w00t.gif . Aussi curieusement c'est bien à partir des environs de 1990/91 que l'on constate une stagnation voire une légère diminution des températures, avec le retour à des cycles solaires plus marqués.

faudrait peut-être rapprocher ce diagramme de l'indice MEI d'El Nino/La Nina !

--

lc30

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans une recherche que j'avais citée plus haut et qui est consultable intégralement (ref. en dessous), les auteurs avaient fait un calcul de corrélation du taux de nuage bas (LCA) non pas avec les tâches solaires, mais avec l'indice d'ionisation de la troposphère induit par rayonnement (CRII), qui a été calculé depuis 1951. Ils avaient choisi la couche 0-3 km de l'atmosphére.

Je pense que cette ionisation atmosphérique dépend en partie seulement de l'activité solaire qui la module selon les cycles de 11 ans (graphique de Meteor), mais aussi d'autres facteurs : les variations du rayonnement cosmique lui-même (en intensité et en nature de particules) + celles du géomagnétisme (puisque le champ magnétique terrestre dévie les trajectoires des particules et qu'il n'est pas constant, plutôt en déclin global depuis 150 ans ce qui devrait augmenter la quantité de rayonnement entrant).

Concernant la question du rayonnement cosmique ionisant atteignant la surface (Meteor), j'avais lu quelque part qu'il représente environ 10% du rayonnement entrant total, le reste étant intercepté par les différentes couches de l'atmosphère (mais ces réactions crééent elles-mêmes un léger rayonnement secondaire).

Les auteurs de l'étude ont aussi analysé la variabilité de la corrélation selon la latitude (pôles exclus). Leur conclusion est que la corrélation LCA/CRII s'accroît à mesure que l'on se dirige vers les pôles (0,61 aux tropiques, 0,90 en latitudes moyennes).

Ref.

http://arxiv.org/abs/physics/0407066

Latitudinal dependence of low cloud amount on cosmic ray induced ionization

Authors: I.G. Usoskin, N.Marsh, G.A. Kovaltsov, K.Mursula, O.G. Gladysheva

GRL in press

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je viens de voir que j'avais fais erreur et confondu rayonnement cosmique et rayonnement solaire. Et je l'ai corrigé, donc c'est plutot :

- plus l'activité solaire est faible -> plus de rayonnement cosmique vient dans l'atmosphere -> plus de nuages bas se créés -> albédos plus important -> léger refroidissement

- plus l'activité solaire est forte -> moins de rayonnement cosmique vient dans l'atmosphere -> moins de nuages bas se créés -> albédos moins important -> léger rechauffement

Les nuages haut sont ce que atteignent la tropopause soit les cirrus, Les noctiluques, Les nuages nacrés, Cirro-cumulus, Cirro-stratus. Et je pense que tu le savais.

Williams

Je posais la question car je n'étais pas sûre à 100 % et surtout pour faire la vérification : c'était le cas aujourd'hui sur Bordeaux et nous étions bien dans le cas d'une activité solaire basse (aucune tache solaire). J'ai traduit le lien que tu nous a donné et Meteor dit que le raisonnement est faux en se fiant à son graphique sur le cycle de 11 ans. Je ne sais pas d'où proviennent ces graphiques mais je me demande si la légende ne comporterait pas une confusion et s'il ne s'agirait pas plutôt des taches solaires. D'ailleurs si vous vérifiez vous pouvez constater que la courbe suit celle du graphique comparatif entre rayons cosmiques et taches solaires. A partir de 1992 c'est bien la courbe des taches solaires qui grimpe et celle des rayons cosmiques qui fléchit..... Je suis sceptique !
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je posais la question car je n'étais pas sûre à 100 % et surtout pour faire la vérification : c'était le cas aujourd'hui sur Bordeaux et nous étions bien dans le cas d'une activité solaire basse (aucune tache solaire). J'ai traduit le lien que tu nous a donné et Meteor dit que le raisonnement est faux en se fiant à son graphique sur le cycle de 11 ans. Je ne sais pas d'où proviennent ces graphiques mais je me demande si la légende ne comporterait pas une confusion et s'il ne s'agirait pas plutôt des taches solaires. D'ailleurs si vous vérifiez vous pouvez constater que la courbe suit celle du graphique comparatif entre rayons cosmiques et taches solaires. A partir de 1992 c'est bien la courbe des taches solaires qui grimpe et celle des rayons cosmiques qui fléchit..... Je suis sceptique !

Si tu veus parler du graphique ci-dessous c'est impossible comme le maximum de la courbe est en 1987 soit lors du minimum solaire. Donc aucunes de ces courbes sont celle de l'activité solaire mais du rayonnement cosmique comme c'est au minimum de l'activite solaire soit en 1987 qu'il rentre le plus de rayon cosmique dans l'amosphere soit le maximum comme sur la courbe en 1987. Car au minimum solaire le vent solaire est tres faible et protege moin les planetes.

Je pense que t'as du mal comprendre ou traduire. Car la ligne noir est la quantite de tout les nuages, la ligne bleu est la quantite des nuages de bas altitude sur les régions SFC obtenu avec le dataset D2 en infrarouge et la ligne noire représente le Flux du Rayon Cosmique pour comparaison.

Donc pas de courbes du cycle solaire soit du nombre de Wolf ou rayonnement solaire... qui montrerait l'activite solaire.

Paper1_fig1.gif

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si tu veus parler du graphique ci-dessous c'est impossible comme le maximum de la courbe est en 1987 soit lors du minimum solaire. Donc aucunes de ces courbes sont celle de l'activité solaire mais du rayonnement cosmique comme c'est au minimum de l'activite solaire soit en 1987 qu'il rentre le plus de rayon cosmique dans l'amosphere soit le maximum comme sur la courbe en 1987. Car au minimum solaire le vent solaire est tres faible et protege moin les planetes.

Je pense que t'as du mal comprendre ou traduire. Car la ligne noir est la quantite de tout les nuages, la ligne bleu est la quantite des nuages de bas altitude sur les régions SFC obtenu avec le dataset D2 en infrarouge et la ligne noire représente le Flux du Rayon Cosmique pour comparaison.

Donc pas de courbes du cycle solaire soit du nombre de Wolf ou rayonnement solaire... qui montrerait l'activite solaire.

Paper1_fig1.gif

Williams

Non je veux parler du graphique qui est en haut de la page 3 et que je rapporte ci-dessous. Si Meteor pouvait nous dire où il a trouvé ces graphiques cela nous aiderait...Sur le premier shéma la ligne épaisse ascdendante est celle des taches solaires et la descendante en pointillé est celle des rayons cosmiques. Sous les 3 shéma qui suivent la courbe ascendante est (à tort) attribuée aux rayons cosmiques alors que sur le premier shéma elle représente à l'inverse celle des taches solaires...

C'est pourtant l'inverse quand voit ce que j'ai precisé juste au-dessus et suivant ces 2 graphiques qui reprends ce qui a ete dit par Meteor et Charler-Murler :

rayon-cosmique-sun.gif

représentation du nombre mensuel de tache solaire (ligne solide)

et l'intensité du rayonnement cosmique (ligne en pointillée).

neutron-nuage.gif

evolution de la couverture nuageuse de basse altitude (en dessous de 3 kms)

de 1983 à 1994 (lignes minces) suivant le flux des rayons cosmiques

(lignes épaisses), qui varient a l'inverse du cycle solaire de 11 ans

comme le montre le schema du dessus.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non je veux parler du graphique qui est en haut de la page 3 et que je rapporte ci-dessous. Si Meteor pouvait nous dire où il a trouvé ces graphiques cela nous aiderait peut-être...Sur le premier shéma la ligne épaisse ascdendante est celle des taches solaires et la descendante en pointillé est celle des rayons cosmiques. Sous les 3 shéma qui suivent la courbe ascendante est (à tort) attribuée aux rayons cosmiques alors que sur le premier shéma elle représente à l'inverse celle des taches solaires...

Ce n'est pas moi qui ai cité les graphiques dont tu parles.Les seuls que j'ai cités sont ceux de l'ISCCP et celui du "Climax Neutron Monitor".

Les deux derniers graphiques sont ceux que j'ai réalisés à partir des données de ces deux organismes.

La confusion provient probablement du fait qu'on reprend, dans les différentes réponses, les graphiques cités par les autres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a en effet un problème. Tu as aussi fourni un graphique identique mais la légende est différente. Pouvez-vous nous dire toi et Williams où vous avez trouvé ces shémas. Voici le tien sur lequel la légende est inversée. Ici les pointillés sont les taches, ce qui correspond au cycle, alors que sur le graphique de Williams c'est l'inverse. Pourtant la source est identique mais le graphique de Williams s'arrête à 2000 alors que le tient continue au-delà de 2005. Quoiqu'il en soit la courbe ascendante sur la période des 3 shémas de la variation de la couche nuageuse que nous donne Williams la courbe ascendante est bien celle des taches solaires. Etes-vous d'accord ? Pourtant c'est ton graphique qui semble être juste.

volutionduflux195020059an.jpg

Si ton shéma est celui qui doit être retenu, les 3 courbes sur la variation nuageuse fournies par Williams sont aussi bonnes. Ce qui fait que le raisonnement est bon :

courbe de rayons cosmique ascendante = courbe de nuages haut descendante = courbe de taches solaires descendante (et réciproquement nous ne savons pas si cela est vrai).

La courbe des nuages est calculée pour les neutrons il faudrait savoir ce qu'elle donne par rapport à la courbe des taches solaires pour comparer avec celle des nuages bas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non je veux parler du graphique qui est en haut de la page 3 et que je rapporte ci-dessous. Si Meteor pouvait nous dire où il a trouvé ces graphiques cela nous aiderait...Sur le premier shéma la ligne épaisse ascdendante est celle des taches solaires et la descendante en pointillé est celle des rayons cosmiques. Sous les 3 shéma qui suivent la courbe ascendante est (à tort) attribuée aux rayons cosmiques alors que sur le premier shéma elle représente à l'inverse celle des taches solaires...

Ces 2 graphiques viennent de mon site a la page http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil1.htm et dans le forum je m'etais trompé pour la legende car c'est plutot, Ce schéma représente le nombre mensuel de tache solaire (ligne en pointillée) et l'intensité du rayonnement cosmique (ligne solide). Notez l'anti-corrélation entre l'intensité du rayonnement cosmique et l'activité solaire.

J'ai corrige la legende sur le forum.

Donc ces 2 graphiques (celui de de Meteor et le miens) sont exactement les memes et ils disent la meme chose que le graphique que j'ai repris a mon dernier message.

Donc tout correspond entre cycle solaire, rayon cosmique et nuages de bas altitudes dans ces graphiques.

Il est vrais qu'il serait bien que tu nous où t'as trouvé le graphique Meteor pour avoir plus d'infos.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Euh... je suis un peu perdu dans tous ces graphiques.

a- Sauf erreur, tout le monde est à peu près d'accord sur la corrélation négative entre intensité de l'irradiance solaire et l'intensité du rayonnement cosmique entrant (plus de rayonnement solaire > moins de rayonnement cosmique et inversement).

b- Où en est-on sur la corrélation rayonnement cosmique / nébulosité basse ? Il y a un message de Williams qui montre plutôt une corrélation positive (en haut de page, les séries de courbes noires qui commencent par les données University of Chicago Climax) et un autre de Meteor qui ne la retrouve pas du tout (courbes faites à partir des données ISCCP / Climax sur 1983-2004). Plus les travaux de Ususkin 2004 (courbes reproduites en bas de la première page de ce post), qui la retrouve mais sur une base un peu différente (indice d'ionisation en basse couche).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Euh... je suis un peu perdu dans tous ces graphiques.

a- Sauf erreur, tout le monde est à peu près d'accord sur la corrélation négative entre intensité de l'irradiance solaire et l'intensité du rayonnement cosmique entrant (plus de rayonnement solaire > moins de rayonnement cosmique et inversement).

b- Où en est-on sur la corrélation rayonnement cosmique / nébulosité basse ? Il y a un message de Williams qui montre plutôt une corrélation positive (en haut de page, les séries de courbes noires qui commencent par les données University of Chicago Climax) et un autre de Meteor qui ne la retrouve pas du tout (courbes faites à partir des données ISCCP / Climax sur 1983-2004). Plus les travaux de Ususkin 2004 (courbes reproduites en bas de la première page de ce post), qui la retrouve mais sur une base un peu différente (indice d'ionisation en basse couche).

Tu as raison Charles Muller sur les nuages de basse couche l'étude est plus complexe qu'il y paraît.

Si Williams a les courbes sur la variation des nuages d'après la courbe des taches solaires nous pourrions comparer avec celles des rayons cosmiques.

Maintenant est-il possible de mettre en parallèle les courbes de neutrons et celles qui indiquent la ionisation sans craindre l'erreur d'interprétation ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Concernant l'ionisation de l'atmosphère dans les différentes couches, on trouve le calcul d'Usoskin dans son article de 2004 ici (en pdf) :

http://cc.oulu.fi/~usoskin/personal/JASTP_published.pdf

En substance, les étapes importantes sont les suivantes :

- calcul du flux entrant au sommet de l'atmosphère, selon sa double modulation par les variations d'irradiance solaire et de géomagnétisme ;

- calcul du rayonnement secondaire dans l'atmosphère (cascade électromagnétique et nucléaire) ;

- validation de ces calculs par les mesures (quand elles existent).

Par rapport à ce qui a été dit jusqu'à présent, le point important est le second. Le rayon cosmique primaire, composé pour l'essentiel de protons et particules alphas (2 protons et 2 neutrons), connaît une série importante de transformations lorsqu'il traverse l'atmosphère terrestre pour atteindre (parfois) la surface. D'une part, il y a dissipation progressive de l'énergie. D'autre part, le rayon cosmique secondaire (visible sous forme de gerbes de réactions particulaires à l'azote et à l'oxygène) est surtout composé d'électrons, de muons, de hadons et de gammas. Ce sont les réactions à ces rayons secondaires qui provoquent des variations d'ionisation dans les basses souches (puis de nébulosité).

Il faut ajouter à cela que le rayonnement cosmique n'est pas identique partout sur terre, avec des effets de variations selon les latitudes (intensité moindre à l'équateur 40°S-40°N du fait du géomagnétisme) et les pressions atmosphériques (intensité inversement proportionnelle à la pression).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Williams

concernant ta dernière courbe j'ai essayé, à partir des données ISCCP sur les nuages de basse couche, de trouver une correspondance entre anomalie de la couverture nuageuse et activité solaire pour la période 07/83- 12/2004

Ce n'est pas évident, pour moi.

llactsol1xm.jpg

Lorsque je vous disais qu'une classification des taches solaires a été faite par Jacques Duchâtel pour expliquer les variations nuageuses vous avez répondu que les graphiques ne montraient pas d'accroissement pluivieux orageux pendant les périodes d'activité solaire. Pourtant ce graphique montre qu'il existe une relation entre anomalies nuageuses et activité solaire. Si cela vous intéresse je copie pour vous sa classification des taches solaires (correspondant à 50 années d'observation) :

Classification sur les effets radiatifs produits par

les groupes de taches solaires (GTS)

selon Jacques DUCHATEL

(ARFA 2bis avenue Azam 33600 Pessac)

Objet : Cette distinction repose sur plus de 50 ans d’observations quotidiennes du soleil effectuées à Pessac selon la règle d’Albert Nodon. Elle traduit, à l’échelle de la région Aquitaine sur la façade Atlantique, les relations qui existent entre la configuration des groupes de taches observés sur le disque solaire et leur impact sur la météo locale. Les règles de la météo s’appliquent ensuite.

Qualification : 5 résultantes radiatives ont ainsi été nommées :

« P » pour passage au méridien central des GTS de type G

« A » pour apparition au bord « Est » du disque solaire des GTS de type E, F, G

« R » pour recrudescence de GTS B1, B2

« r » pour revival pour tout GTS réapparaissant quelle que soit sa position

U » pour unidentified (non identifée) pour les GTS de type B1, B2, C1, C2, D1, D2.

Radiation « P » (émission constante ) :

Apparition d’une tache seule reliquat de GTS en voie d’extinction sur le bord est du disque. Avec la rotation solaire, cette tache ou ce « résidu » progresse vers l’ouest du disque passant à un moment donné sur le méridien central. S’il ou elle persiste jusque là, l’effet produit sur le plan météorologique local se produit au lendemain du jour de passage. Il se traduit par une hausse de la température en même temps qu’une baisse de la pression. Il va s’ensuivre la formation d’orage en saison estivale.

Radiation « A » (émission constante ) :

Apparition d’une tache seule reliquat de groupe en voie d’extinction sur le bord est du disque. Si cette apparition s’effectue en cours de nuit, typiquement entre minuit et l’aube, l’effet produit sur le plan météorologique local se produit le jour même avec une augmentation de l’humidité relative (formation de brouillards au matin suivis d’une hausse de la température maximale et d’une baisse de pression puis d’une hausse de la température minimale la nuit suivante. En été, cela donne la formation précoce de cumulus qui prennent rapidement de l’extension verticale pouvant aller jusqu’à l’orage avant le milieu de journée (type de temps à marais barométrique dépressionnaire). L’effet disparaît le lendemain dans un tel cas. En hiver, l’impact a plutôt lieu le lendemain avec des rentrées maritimes et quelques pluies ou crachins (pas de neige à cause d’un certain redoux), état météorologique que l’on peut aussi retrouver en été.

Variante « Af »: cas où la tache disparue a laissé une facule. L’effet de cette facule est opérant comme la tache disparue mais cette effet est moindre en été et en hiver. Largeur typique efficace maximum de 15 à 20° en longitude.

Radiation « R » (émission variable, explosive lors du passage au méridien central) :

Formation d’un groupe de taches à une longitude de 15 à 20° à l’est du méridien central et ce, quelle que soit la latitude. L’impact météorologique local se produit le lendemain du passage du GTS au méridien central avec, en été, une augmentation de la température et une baisse de la pression et en hiver, un temps devenant doux ou perturbé. Si la tache ou le GTS s’affaiblissent ou disparaissent, « R » est diminuée on la note « r » pour désigner un revival. En hiver, les situations deviennent faiblement perturbées, typiquement des courants d’ouest à caractère « cyclonique ».

Dans tous les cas, si plusieurs formation de GTS coexistent et/ s’amplifient , leurs effets s’ajoutent avec une influence nettement plus marquée du point de vue météorologique

Radiation « U » (émission constante plus ou moins durable ) :

Si un GTS se forme dans la zone hachurée, l’impact météorologique local se détecte par une hausse de la pression.

Ainsi, un anticyclone a tendance à se renforcer et une dépression à s’éloigner.

Plus la distance du GTS au méridien M est courte, plus cet impact est faible, du fait du parcours diminuant dans la zone hachurée. L’effet météorologique disparaît au-delà du passage sur M à la suite duquel on peut assister à une dégradation du temps de toute nature en toute saison avec des formations nuageuses à n’importe quel niveau.

L’influence des radiations ainsi décrites est en moyenne de :

3,0 jours pour « U »

2,0 jours pour « P »

1,0 jour pour « A »

0,5 jour pour « R ».

On a rappelé la classification des GT en fonction de leur durée, depuis l’origine jusqu’à

l’extinction par phases caractéristiques. Ces 10 types sont une suite irréversible, il peut

s’observer des superpositions : les « r », revivals.

461960_0a2532b3b7_l.jpg

461954_903ca6fdb6_l.jpg

Cette distinction sur les effets des taches solaires en fonction de leur position, durée et apparition confirme la complexité du phénomène des nuages bas traduit sur la courbe des anomalies. Les taches solaires ne sont pas la seule cause des anomalies, les trous coronaux responsables des vents solaires sont aussi perturbateurs. Les membres de l'ARFA pensent que les nombres de Wolf ont une incidence minime sur les variations du climat.

Jean-Martin Meunieur dit que le soleil envoie de l'électricité soit positive soit négative. La décharge galactique modifiée perturbe l'atmosphère terrestre sur notre planète elle-même soumise à ces variations. Pour ce qui est des données et des calculs vous pouvez toujours vous adresser à jean-martin.meunier@wanadoo.fr si cela vous intéresse. Le violent orage de grêle d'aujourd'hui en Auvergne et le typhon Chanchu en Chine pourraient être dûs à la baisse constante des protons du soleil depuis hier le 15 qui ont entraîné le quasi record de température à Bordeaux (plus de 33°). La pluie venue le 18 arrive alors que les protons repassés sur la barre de 1 ont atteint le chiffre de 10/cm3 après avoir frôlé celui de 0 du 15 au 16. Dans ce cas de figure, qui peut servir d'exemple, les protons sont les seuls responsables de la variation climatique puisque les températures ont chuté (22° le 18 à Bordeaux) alors que les protons remontent à 10 et qu'aucune tache ni vent coronal ne perturbent l'activité solaire visiblement nulle (ce qui a expliqué l'apparition des nuages hauts conformément aux courbes fournies).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Concernant l'ionisation de l'atmosphère dans les différentes couches, on trouve le calcul d'Usoskin dans son article de 2004 ici (en pdf) :

http://cc.oulu.fi/~usoskin/personal/JASTP_published.pdf

Comme l'a déjà suggéré Williams, si nous pouvions obtenir la traduction de cet article nous serions certains de comprendre à l'identique.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Le soleil en est aujourd hui au cinquantieme jour sans taches de suite ce qui en fait la quatrième période la plus longue depuis 1849 : ce minimum solaire n'en fini pas et il aurait du reprendre en 2007. aucune tache solaire n'est prevue dans les trois prochains jours, flux solaire bas, vent solaire tres failbe...

Spotlessoverview.png

Pour suivre quotidiennement notre astre :

http://www.solarcycle24.com/

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le soleil en est aujourd hui au cinquantieme jour sans taches de suite ce qui en fait la quatrième période la plus longue depuis 1849 : ce minimum solaire n'en fini pas et il aurait du reprendre en 2007. aucune tache solaire n'est prevue dans les trois prochains jours, flux solaire bas, vent solaire tres failbe...

Spotlessoverview.png

Pour suivre quotidiennement notre astre :

http://www.solarcycle24.com/

En plus l'été 2008 on a eu pire car le Soleil a eu une durée sans tache solaire très longue (du 21/07/08 au 22/09/08) soit 65 jours sans tache solaire ce qui n'a pas été vu depuis les 2 records de 1901 et de 1913 ces 159 dernières années.

Puis comme vous pouvez voir dans cette partie de mon site http://la.climatologie.free.fr/rechauffement/rechauffement8.htm#4 où je mets les records de ce minimum de l'activité solaire, voila que 2008 est la 4ème années avec l'activité solaire la plus faible. Et voila que le % de l'activité solaire en 2009 serait encore plus faible pour l'instant. Donc si cela continue ainsi alors 2009 pourait etre dans les 10 années avec l'activité solaire la plus faible.

Tout ceci et les 7 records mesurés par la NASA surtout en 2008 montre bien que l'activité solaire (attention je ne parle pas specialement du minimum actuelle mais des cycles de 11 ans) diminue depuis X cycles solaires et qu'on va vers un minimum dalton. Et celui-ci devrait commencer soit a ce cycle N°24 ou au cycle N°25 qui serra tres tres faible. Car le cycle N°24 qui aura son maximum vers fin 2012/2013 devrait avoir un maximum de 90 Wolf a 15 wolf pres et le cycle N°25 sera plus faible suivant la loi de G.O. et donc disons vers 60 +ou-15 Wolf.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

salut, je voudrai signaler que j'ai observer aujourd'hui (hier il y avait quelques pics déjà) que le soleil faisait retour a une vitesse normale et que son terrain magnétic était actif : http://www.spaceweatherlive.com/

Néanmoins il n'y a toujours pas de taches ..

J'ai pu observer cet article Solar surprise sur ce site : http://www.spaceweather.com/ disant que Larry alvarez a observer un peu d'activité que l'on peut voire sur l'image correspondant à l'article.

Alors je ne sais pas si ces éléments montre que le soleil reprend un peu d'activité ou si c'est des choses normales qui arrivent meme pendant une periode de minimum important.

Quelqu'un pourrait m'éclairer à ce sujet ?

Merci de vos réponses smile.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Le Puy En Velay (alt. 700m)

Boujour à tous,

Selon des cheurcheurs du National Solar Observatory la torpeur actelle du soleil serait liée à un courant de matière situé à plusieurs milliers de Kms sous sa surface. Ce courant se déplaçant des pôles vers l'équateur se serait ralenti. Cela expliquerait l'état actuel du soleil. Toujours selon ces mêmes chercheurs, le flux de matière serait sur sur le point de reprendre sa vitesse de croisière.

Sinon je vous propose également se site utile pour le suivi du soleil:

http://www.nso.edu/

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

Boujour à tous,

Selon des cheurcheurs du National Solar Observatory la torpeur actelle du soleil serait liée à un courant de matière situé à plusieurs milliers de Kms sous sa surface. Ce courant se déplaçant des pôles vers l'équateur se serait ralenti. Cela expliquerait l'état actuel du soleil. Toujours selon ces mêmes chercheurs, le flux de matière serait sur sur le point de reprendre sa vitesse de croisière.

Sinon je vous propose également se site utile pour le suivi du soleil:

http://www.nso.edu/

et pense tu à une reprise des taches solaires très prochainement ?!
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

salut, je voudrai signaler que j'ai observer aujourd'hui (hier il y avait quelques pics déjà) que le soleil faisait retour a une vitesse normale et que son terrain magnétic était actif : http://www.spaceweatherlive.com/

Néanmoins il n'y a toujours pas de taches ..

J'ai pu observer cet article Solar surprise sur ce site : http://www.spaceweather.com/ disant que Larry alvarez a observer un peu d'activité que l'on peut voire sur l'image correspondant à l'article.

Alors je ne sais pas si ces éléments montre que le soleil reprend un peu d'activité ou si c'est des choses normales qui arrivent meme pendant une periode de minimum important.

Quelqu'un pourrait m'éclairer à ce sujet ?

Merci de vos réponses smile.gif

Ce qu'on voit sur la video... ne montre pas que l'activité reprend. Car comme tu peus le voir la resolution est tres importante et ce sont des mini-protuberances qu'on voit qui on une taille loins des 50 000 km qui est la moyenne de la taille protubérance logiquement. Raison pour laquelle qu'il n'y a de pas de taches solaires sur la photosphère. Une protubérance solaire est une éjection de matière qui a lieu sur la chromosphère du soleil (1ère couche du Soleil) et s'étend dans la couronne. Puis les taches solaires sont juste au dessous, dans la photosphère qui est la zone qu'on voit a l'oeil nu justement.

et pense tu à une reprise des taches solaires très prochainement ?!

Oui cela va reprendre car on n'est pas pendant un minimum de Maunder dont là cela serait different. La seul chose est qu'il faut attendre un peut car je pense qu'en 2010 ca devrait etre plus actif et monté plus rapidement. Car l'evolution de la phase ascendente de l'activité solaire est plus rapide que celle de la phase descende. Et 2008/2009 vont certainement etre les années du minimum de ce cycle N°24.

default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

En plus l'été 2008 on a eu pire car le Soleil a eu une durée sans tache solaire très longue (du 21/07/08 au 22/09/08) soit 65 jours sans tache solaire ce qui n'a pas été vu depuis les 2 records de 1901 et de 1913 ces 159 dernières années.

non, il y a une erreur William. Le record est de 52 jours sans taches solaires en 2008, du 21/07/2008 au 11/09/2008.

Une nouvelle tache ( 1001) avait été détecté le 12 septembre. Je pense que printemps pourra le confirmer...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui tout à fait, 52 jours durant m'été 2008 mais une mini tache solaire avait été observée par un organisme belge le 20 aout 2008 et ils l'avaient compté comme une tache solaire à l'epoque d'ou cette durée de 31 jours sur le tableau. Mais entre temps cette tache n'a plus été comptabilsée part la nasa semble t'il d'ou les 52 jours jusqu'a ce fameux 12 septembre. Demain ce score sera égalisé, et pares demain battu puisque aucune tache n'est prévu jusqu'au 2 septembre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui tout à fait, 52 jours durant m'été 2008 mais une mini tache solaire avait été observée par un organisme belge le 20 aout 2008 et ils l'avaient compté comme une tache solaire à l'epoque d'ou cette durée de 31 jours sur le tableau. Mais entre temps cette tache n'a plus été comptabilsée part la nasa semble t'il d'ou les 52 jours jusqu'a ce fameux 12 septembre. Demain ce score sera égalisé, et pares demain battu puisque aucune tache n'est prévu jusqu'au 2 septembre...

Ok, j'étais un peu surpris et ne comprenais pas pourquoi sur le tableau ci-dessus ils ne mettaient pas cette valeur justement qui a été rectifier alors.

Mais 52 jours a la suite sans tache solaire c'est bp et surtout quand on voit que cela a lieu 2 fois en 1 ans de juillet 2008 a aout 2009 (365 jours) ! C'est meme pour cela qu'on peut dire que lors de ce long minimum du cycle N°24, le minimum absolue est entre juillet 2008 et aout 2009.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...