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Réchauffement climatique


Nicolas 17/69
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Une synthèse apparemment sérieuse tout en restant abordable pour un non-scientifique. Qu'en pensez-vous ? Peuvent-ils faire de tels rapprochements ? Est-ce possible de disposer de données historiques aussi rigoureusement récoltées et en tirer de telles conclusions ?

Climat. Selon la Nasa, la hausse des températures est liée à l'intensification de l'effet de serre.

2005, année la plus chaude en cent ans

George Bush doit l'avoir mauvaise. Encore une fois, ses scientifiques, qu'il paye avec l'argent des contribuables, le contredisent. Hier, l'équipe de James Hansen, au Goddard Institute for Space Studies de la Nasa, a rendu son verdict annuel sur l'évolution du climat terrestre (1). «2005 partage avec 1998 le titre d'année la plus chaude depuis plus d'un siècle.» Depuis 1900, la hausse générale des températures affiche maintenant 0,8 °C, mais surtout 0,6 °C depuis 1975.

Effet de serre. Le record de 2005 sera considéré par les climatologues comme particulièrement significatif d'une tendance à long terme, qu'ils attribuent à l'intensification de l'effet de serre, liée aux émissions massives de gaz carbonique et de méthane par les activités humaines.

Tout d'abord, en raison d'un effet de série. Avec 1998, les années les plus chaudes depuis 1900 se trouvent en 2002, 2003, 2004 et 2005. Ensuite, parce qu'en 1998, un très fort El Niño avait réchauffé les eaux de surface du Pacifique Est, refoulant en profondeur les eaux froides. Rien de tel en 2005. En outre, l'activité magnétique du soleil, au maximum de son cycle de onze ans en 2000, est maintenant sur une pente descendante. Attribuer une part importante de l'évolution actuelle du climat à l'action de l'astre devient de plus en plus compliqué.

La répartition régionale des températures moyennes de 2005 montre que le réchauffement de l'Arctique, au-delà de 75° de latitude Nord, joue un rôle décisif dans le record, en particulier en Sibérie, en Alaska et sur le Nord Canada. A la différence de 1998, où le Pacifique tropical jouait le premier rôle en raison du fort El Niño.

Une confirmation du statut d'année «normale» de 2005. Et un signe pour les climatologues : dans le processus de réchauffement, les hautes latitudes de l'hémisphère Nord tiennent un rôle déterminant. Elles doivent connaître le réchauffement le plus marqué, les changements géographiques les plus intenses, mais en retour, elles amplifient le processus. Leur sol, moins longtemps enneigé et où la végétation se développe, capte beaucoup mieux l'énergie solaire. Pire, en dégelant le sol, il est possible qu'un dégagement de méthane vienne donner un coup de pouce supplémentaire à l'effet de serre.

Fiabilité. Le verdict de James Hansen sera difficilement contestable. Il s'appuie sur une base de données historiques rigoureusement évaluée. Et sur un large ensemble de mesures (stations météo, navires, satellites) bien réparties sur les continents et les mers du globe pour les années postérieures à 1982. Répétés chaque année avec la même méthode, soumis à la critique des équipes concurrentes, intégrant le calcul des barres d'erreurs possibles, ses travaux offrent un très haut degré de fiabilité... confirmé par leur très grande proximité avec les analyses diffusées par l'Organisation météorologique mondiale.

Dans son communiqué, l'équipe de James Hansen enfonce le clou politique : «Le réchauffement rapide observé montre l'urgence des discussions sur la manière de ralentir les émissions de gaz à effet de serre.»

(1) Toutes les données sur : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/2005/

***************

Le lien est ici : http://www.liberation.fr/page.php?Article=354158

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Une synthèse apparemment sérieuse tout en restant abordable pour un non-scientifique. Qu'en pensez-vous ? Peuvent-ils faire de tels rapprochements ? Est-ce possible de disposer de données historiques aussi rigoureusement récoltées et en tirer de telles conclusions ?

Climat. Selon la Nasa, la hausse des températures est liée à l'intensification de l'effet de serre.

2005, année la plus chaude en cent ans

George Bush doit l'avoir mauvaise. Encore une fois, ses scientifiques, qu'il paye avec l'argent des contribuables, le contredisent. Hier, l'équipe de James Hansen, au Goddard Institute for Space Studies de la Nasa, a rendu son verdict annuel sur l'évolution du climat terrestre (1). «2005 partage avec 1998 le titre d'année la plus chaude depuis plus d'un siècle.» Depuis 1900, la hausse générale des températures affiche maintenant 0,8 °C, mais surtout 0,6 °C depuis 1975.

Effet de serre. Le record de 2005 sera considéré par les climatologues comme particulièrement significatif d'une tendance à long terme, qu'ils attribuent à l'intensification de l'effet de serre, liée aux émissions massives de gaz carbonique et de méthane par les activités humaines.

Tout d'abord, en raison d'un effet de série. Avec 1998, les années les plus chaudes depuis 1900 se trouvent en 2002, 2003, 2004 et 2005. Ensuite, parce qu'en 1998, un très fort El Niño avait réchauffé les eaux de surface du Pacifique Est, refoulant en profondeur les eaux froides. Rien de tel en 2005. En outre, l'activité magnétique du soleil, au maximum de son cycle de onze ans en 2000, est maintenant sur une pente descendante. Attribuer une part importante de l'évolution actuelle du climat à l'action de l'astre devient de plus en plus compliqué.

La répartition régionale des températures moyennes de 2005 montre que le réchauffement de l'Arctique, au-delà de 75° de latitude Nord, joue un rôle décisif dans le record, en particulier en Sibérie, en Alaska et sur le Nord Canada. A la différence de 1998, où le Pacifique tropical jouait le premier rôle en raison du fort El Niño.

Une confirmation du statut d'année «normale» de 2005. Et un signe pour les climatologues : dans le processus de réchauffement, les hautes latitudes de l'hémisphère Nord tiennent un rôle déterminant. Elles doivent connaître le réchauffement le plus marqué, les changements géographiques les plus intenses, mais en retour, elles amplifient le processus. Leur sol, moins longtemps enneigé et où la végétation se développe, capte beaucoup mieux l'énergie solaire. Pire, en dégelant le sol, il est possible qu'un dégagement de méthane vienne donner un coup de pouce supplémentaire à l'effet de serre.

Fiabilité. Le verdict de James Hansen sera difficilement contestable. Il s'appuie sur une base de données historiques rigoureusement évaluée. Et sur un large ensemble de mesures (stations météo, navires, satellites) bien réparties sur les continents et les mers du globe pour les années postérieures à 1982. Répétés chaque année avec la même méthode, soumis à la critique des équipes concurrentes, intégrant le calcul des barres d'erreurs possibles, ses travaux offrent un très haut degré de fiabilité... confirmé par leur très grande proximité avec les analyses diffusées par l'Organisation météorologique mondiale.

Hansen est plutot un glaciologue qu'un climatologue classique, mais son travail et celui de son équipe est remarquable, comme toujours. Je cite d'ailleurs abondamment ses travaux dans mon ouvrage.Son descriptif de la situation confirme en tout cas actuellement point par point une bonne partie de l'analyse et des prévisions climatiques que je développe depuis plus d'un an. Je ne peux donc qu'approuver totalement son diagnostic et les conclusions qu'il en tire me paraissent absolument justifiées.
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Son descriptif de la situation confirme en tout cas actuellement point par point une bonne partie de l'analyse et des prévisions climatiques que je développe depuis plus d'un an.

OK merci de votre réponse. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'avoue ne pas trop suivre les longs développements sur le sujet sur ce forum, car je me retrouve vite perdu dans les méandres des controverses hypertechniques.

Mais ici, l'article a vraiment le mérite d'être à la fois très clair et sérieux et j'invite les non-spécialistes à le lire, en n'oubliant pas le lien donné en fin d'article (pas celui de l'article lui-même sur Libé, mais le lien sur les données-sources http://data.giss.nasa.gov/gistemp/2005/ )

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Ceci confirme une fois de plus ce que tous les climatologues sérieux affirment depuis pas mal de temps , mais il y aura encore quelques contestataires et provocateurs qui refusent de voir la réalité et n'apportent pas le moindre commencement de preuve de leurs thèses négationnistes !

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Ceci confirme une fois de plus ce que tous les climatologues sérieux affirment depuis pas mal de temps , mais il y aura encore quelques contestataires et provocateurs qui refusent de voir la réalité et n'apportent pas le moindre commencement de preuve de leurs thèses négationnistes !

Je signale la parution d'un intéressant dossier composé d'une série d'articles (près de 30 pages) sur le climat dans le numéro de février du mensuel Science & Vie.Ces articles reprennent pratiquement l'essentiel de ce que j'ai écrit dans "Terre, fin de partie ?" mais ne donnent aucune référence bibliographique, ce qui est assez surprenant. Seuls sont cités le GIEC (collectivement), Olivier Boucher (du Centre Hadley), Hervé Le Treut, Michel Déqué (Météo-France), Philippe Ciais & Laurent Bopp (LSCE), Jean-Marc Jancovici (ingénieur consultant) et Stephen Pacala & Robert Socolow (Princeton).

Pas une seule référence explicite aux travaux de James Hansen, de Dan Doritie, ni aux miens. Pas de mention non plus de grands noms de la climatologie comme David Archer.

Malgré ses lacunes, le dossier est néammoins plutôt bien fait et, à la première lecture, je n'y ai pas relevé d'erreur majeure, sinon par omission. Les participants aux forums constateront simplement que j'ai fait oeuvre de précurseur par rapport à tout ce qui est traité dans le dossier: permafrost, clathrates, banquise, tempétes, affaiblissement des puits de carbone, incertitudes relatives à la nébulosité, incertitudes relatives à certains chiffres, rétroactions avec l'environnement, année 2005 battant tous les records, effet de seuil (le terme n'est pas utilisé ici, mais c'est bien la réalité qui est décrite).

Manquent tout de même les interrogations concernant les courants océaniques, les aérosols, les éléments astronomiques, l'albedo, les GES autres que le CO2 et le CH4, les leçons à tirer des grands événements du passé de la Terre, etc,etc... Mon ouvrage est tout de même bien plus complet et constitue plus que jamais la référence incontournable dans ce domaine.

Le Titre général du dossier est : "CLIMAT, l'équilibre est rompu. Sous-titres : 2005, année de tous les records; la menace d'emballement est réelle; 15 pistes pour éviter le pire.

Alain

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Justement Alain, j'ai lu l'article de S&V hier soir (je l'ai dévoré pour ainsi dire) et la rubrique "15 pistes pour sortir du piège climatique" m'a un peu interloqué. Les solutions proposées sous la forme de "coins" reposent sur l'hypothèse d'une "constance" annuelle des émissions de GES jusqu'en 2055.

Or, ces émissions vont continuer augmenter, et je trouve S&V résolument optimiste sur ce plan-là. A supposer que ces solutions soient prises (ce qui malheureusement risque de ne pas être le cas) le taux de GES dans l'atmosphère continuera à augmenter, bien que plus faiblement, à moins de faire un effort surhumain pour réduire encore plus les émissions.

Parce qu'à force de répéter "Il n'est pas encore trop tard", le temps passe sans que rien de significatif ne soit fait.

Ah oui une dernière question: que veut dire Robert Socolow dans son interview page 68 quand il dit: "les Européens ne doivent pas perdre leur sang-froid et laisser le carbone tomber à un prix insignifiant" ? Je dois avouer que j'ai du mal à admettre ça. Doit-on agir ou attendre ?

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Justement Alain, j'ai lu l'article de S&V hier soir (je l'ai dévoré pour ainsi dire) et la rubrique "15 pistes pour sortir du piège climatique" m'a un peu interloqué. Les solutions proposées sous la forme de "coins" reposent sur l'hypothèse d'une "constance" annuelle des émissions de GES jusqu'en 2055.

Or, ces émissions vont continuer augmenter, et je trouve S&V résolument optimiste sur ce plan-là. A supposer que ces solutions soient prises (ce qui malheureusement risque de ne pas être le cas) le taux de GES dans l'atmosphère continuera à augmenter, bien que plus faiblement, à moins de faire un effort surhumain pour réduire encore plus les émissions.

Parce qu'à force de répéter "Il n'est pas encore trop tard", le temps passe sans que rien de significatif ne soit fait.

Ah oui une dernière question: que veut dire Robert Socolow dans son interview page 68 quand il dit: "les Européens ne doivent pas perdre leur sang-froid et laisser le carbone tomber à un prix insignifiant" ? Je dois avouer que j'ai du mal à admettre ça. Doit-on agir ou attendre ?

En ce qui concerne la "théorie des coins" (qui n'a en fait rigoureusement rien d'une théorie et tout d'un montage bricolé), elle est due à Socolow et à son compére Pacala. Il s'agit d'une construction intellectuelle attribuant un certains référentiel d'efficacité à chacune d'un panel de 15 solutions partielles, avec pour hypothèse que l'application de 7 d'entre elles pourraient stabiliser les émissions de CO2Oui, mais, pourquoi s'en tenir à 7 ? Une simple stabilisation est en soi catastrophique : le niveau actuel a déjà été suffisant pour atteindre un seuil climatique en 2005 et l'accumulation au rythme actuel verrait la situation se dégrader de plus en plus, maintenant qu'un certain nombre de rétroactions positives sont bien enclenchées. Et puis il n'y a pas que les émissions de carbone (CH4 et CO2 surtout) : quid de l'évolution de l'albedo, liée au recul des glaciers et de la banquise, à la nébulosité et aux aérosols ?

L'allusion au prix du carbone fait réference au "marché des emissions de carbone des GES", instaurant le droit de polluer en payant des compensations aux activités qui font un effort pour réduire leurs émissions. Si le côut de la tonne de carbone inclu dans les GES est suffisant, il devient économiquement intéressant pour tous les secteurs de faire l'effort de réduire leurs émissions. Alors que si ce coût devenait insignifiant, aucun effort ne serait encouragé. Le problème est que le mécanisme a été instauré par le protocole de Kyoto que n'ont pas ratifié les Etats-Unis. Leurs industriels ne sont donc menacés d'aucune sanction financière si ils continuent à polluer sans retenue, contrairement aux Européens qui ont décidé de jouer le jeu. Et Socolow nous adjure de ne pas nous décourager, espérant sans doute que les USA se ralieront un jour à ce mécanisme. Un mécanisme plutôt bizarre, moralement assez choquant, mais non dénué d'efficacité à condition d'être universellement appliqué et accompagné d'objectifs plus ambitieux et de contraintes plus sérieuses que ceux et celles du protocole de Kyoto.

Alain

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Et puis il n'y a pas que les émissions de carbone (CH4 et CO2 surtout) : quid de l'évolution de l'albedo, liée au recul des glaciers et de la banquise, à la nébulosité et aux aérosols ?

Tout à fait d'accord et c'est pourquoi je trouve ce dossier de S&V un peu incomplet (et pourtant je suis loin d'être un expert). La première et la deuxième partie sont plutôt bien faites même si bien sûr un développement aurait été nécessaire (mais cela aurait demandé beaucoup plus de pages).

Par contre je trouve la 3e partie partiale et très incomplète, et tu viens d'ailleurs de le souligner. L'accent est trop mis sur les émissions de carbone et les autres facteurs sont passés sous silence. De plus la parole est un peu trop donnée à Socolow et Cie qui se contredisent un peu trop à mon goût (d'un côté agir, de l'autre attendre patiemment que les américains bougent le petit doigt). Sur un sujet aussi sensible que le réchauffement climatique, j'attendais de la part de S&V un peu plus d'ouverture d'esprit.

D'ailleurs Alain je suis très étonné que tu n'aies pas été cité alors que bon nombre d'informations dans le dossier sont extraites de tes recherches...

Enfin bref je suis un peu déçu par la 3e partie qui selon moi aurait pu englober d'autres points de vue concernant les solutions possibles pour "échapper au piège climatique".

Ah pour la petite anecdote, l'article à la fin du magazine sur Michael Chrichton m'a fait sourire. Qu'il retourne à ses romans au lieu de se prendre pour le scientifique qu'il ne sera jamais!

En revanche ce qui me fait moins rire, c'est que beaucoup de personnes lui accordent du crédit...

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Les participants mathématiciens (et les autres, car les articles en question sont du niveau de la simple vulgarisation), seront intéressés de savoir que le numéro 108 de la revue mathématique "Tangente" vient de sortir un dossier intitulé "Maths et écologie" comportant les quatre articles suivants : La modélisation du climat; Pourquoi la mer monte; Le comptage des animaux sauvages; Les extinctions.de masse.

On trouve également dans la même revue un dossier plus costaud sur les fonctions polynomiales, fort utiles par exemple quand il s'agit d'interpoler des données pour obtenir une courbe représentative d'un phénoméne dont on ne dispose que de valeurs discrétes, au sens mathématique du terme (interpolation de Lagrange).

Alain

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a t on le droit de douter des previsions du giec sur l effet de serre?

douter es ce un echec de l a raison?

le doute est une des bases de l'esprit scientifique.Lorsque l'on a quelques petites bases on se doit d'aller un peu plus loin que la simple acceptation des choses.

Ce n'est évidemment pas facile.

De plus personne ne peut prétendre connaître l'ensemble des sciences et personne n'est capable de démontrer l'ensemble des théories scientifiques dans tous les domaines des sciences.

Alors faut-il pour autant, parce que l'on n'en est pas capable d'en démonter les rouages, douter de la mécanique quantique, de la théorie de la Relativité, de la biologie cellulaire, des mathématiques,....

A chacun de répondre.

Mon attitude personnelle est plutôt d'accepter les théories faisant consensus auprès de la communauté scientifique la plus large, et d'essayer, suivant mes moyens et mon temps, d'en comprendre certaines petites bases et conclusions.

Ce travail est nettement plus valorisant et formateur qu'un déni systématique et puéril.

Enfin chacun voit.

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a t on le droit de douter des previsions du giec sur l effet de serre?

Quand on te lit en général, on n'a pas l'impression que tu as des doutes, mais des certitudes. Si tu affirmes que tu as des doutes, je trouve qu'il y a un franc progrès. default_devil.gif . peut etre qu'avec le temps , tu iras meme jusqu'à croire que tous les scientifiques ne trafiquent pas les chiffres et ne mentent pas pour avoir des subventions.

Manquent tout de même les interrogations concernant les courants océaniques, les aérosols, les éléments astronomiques, l'albedo, les GES autres que le CO2 et le CH4, les leçons à tirer des grands événements du passé de la Terre, etc,etc... Mon ouvrage est tout de même bien plus complet et constitue plus que jamais la référence incontournable dans ce domaine.

Devant tant de modéstie on ne peut que s'incliner.....
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  • 2 weeks later...

Réchauffement de la planète : la Russie et le Canada en rêvent

Une nouvelle étude britannique montre que le réchauffement de la planète n’a jamais été aussi fort et aussi durable. Les chercheurs ont réussi à remonter 1 200 ans en arrière. Leurs conclusions vont relancer le débat sur la responsabilité de l’homme dans ces changements climatiques. Pourtant, ils n’ont pas que des mauvais côtés notamment pour une partie de l’hémisphère Nord.

brise_glace.jpg

Pour le moment il faut utiliser, une bonne partie de l'année, des brise-glaces pour créer des passages dans l'océan Arctique. (Photo : AFP)

Les deux scientifiques de l’université d’East Anglia, en Grande-Bretagne, ont rassemblé leurs données sur le climat à travers les siècles selon plusieurs méthodes. Ils ont d’abord utilisé la climatologie d’aujourd’hui : elle permet, en effectuant des carottages dans des couches de glace ne dégelant jamais, de donner un âge aux bulles d’air emprisonnées dans cette glace. Leur composition permet également de connaître leur teneur en gaz carbonique. Il est, on le sait, le premier responsable du réchauffement de la planète. Depuis la fin du dix-neuvième siècle, la présence de gaz carbonique a tellement augmenté dans l’atmosphère que le phénomène inquiète les chercheurs. Ils ont d’ailleurs détecté le début des changements climatiques actuels en étudiant la composition de ces bulles d’air emprisonnées dans les glaces polaires.

Les deux britanniques ont également utilisé une méthode avec laquelle on évalue l’âge des arbres. Il faut examiner leurs anneaux de croissance, visibles à l’intérieur du tronc. Si ces anneaux donnent l’âge d’un arbre, l’espace, la distance entre deux anneaux indique également dans quelles conditions un arbre a poussé. Si l’espace entre deux cercles est important, l’année a été chaude. Des températures élevées avaient contribué à le faire pousser plus. Comme certains arbres vivent pendant plusieurs siècles, les climatologues ont des données dans la durée.

Malgré l’alerte donnée par les chercheurs au cours des dernières décennies, le réchauffement de la planète fait débat. Certains scientifiques sont sceptiques. Ils estiment que le réchauffement actuel entre dans les variations habituelles du climat. Des études sur de longues périodes ont montré qu’un cycle chaud peut succéder à un cycle froid, chacun durant plusieurs milliers d’années.

Des indices scientifiques et des témoignages

Pour contourner cette question de la variation naturelle du climat, les deux climatologues britanniques ont donc comparé la période de réchauffement actuelle à d’autres plus anciennes. Les données de la dernière enquête remontent jusqu’à l’an 800. Les deux spécialistes se sont appuyés sur des témoignages retrouvés dans des journaux écrits par des particuliers, racontant des épisodes climatiques inhabituels comme le gel d’un canal en Belgique et aux Pays-Bas. Avec ces indices, une période de réchauffement a donc été confirmée au Moyen-âge, dans l’hémisphère nord, entre 890 et 1170. Pour cette période, d’autres scientifiques ont déjà parlé « d’un optimum climatique médiéval », qui a duré jusqu’au début du XIVe siècle. Les chercheurs britanniques, avec leur méthode de travail, viennent également de confirmer une longue période de refroidissement entre 1580 et 1850, période que d’autres scientifiques ont baptisé « la petite ère glaciaire ».

Toutes ces informations, trouvées avec des moyens de recherche différents, ont été comparées aux températures systématiquement relevées depuis 1856. Les chercheurs en concluent que la période de réchauffement actuelle est la plus forte depuis le IXe siècle, et la plus longue également.

Un bon côté du réchauffement

Les scientifiques présentent toujours les changements climatiques comme un phénomène dangereux. Il est vrai que la saison 2005 des cyclones a été particulièrement marquée et dévastatrice. Et en Europe, les hivers et les étés semblent désormais plus contrastés. L’homme va chercher à se protéger de ces modifications climatiques. Cependant le réchauffement, au niveau des pôles, pourrait avoir des effets positifs.

Depuis une dizaine d’années, les glaces de l’océan Arctique reculent, aussi bien à l’extrémité nord du Canada, constituée d’îles, qu’en Sibérie, partie nord de la Russie. En ce qui concerne les territoires canadiens les plus près du pôle Nord, les scientifiques estiment que la banquise permanente qui les entoure va disparaître d’ici une vingtaine d’années. Les climatologues pensent même que si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, en 2050, l’océan Arctique pourrait être, en été, libre de glace.

Si le Canada y voit des avantages, la Russie en profitera aussi. Une route nouvelle pourrait s’ouvrir dans l’océan Arctique où, pour le moment, pendant une bonne partie de l’année, il faut utiliser des brise-glaces pour créer des passages qui se referment presque aussitôt. Si cette nouvelle route maritime devenait praticable, les distances entre l’Europe et l’Asie seraient considérablement réduites. Le coût du trafic diminuerait d’autant. En prenant la direction de l’Asie par le passage du Nord-Ouest, la distance entre Londres et Tokyo est de 15 700 kilomètres au lieu de 23 300 par le canal de Panama, ou 21 200 par le canal de Suez.

La Russie, qui accueille un G8 consacré à l’énergie, a montré, cet hiver, combien elle peut jouer un rôle crucial dans l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Une nouvelle route maritime, praticable toute l’année, le long des côtes nord du pays, lui donnera un pouvoir stratégique. Pour le moment, les pays ayant une souveraineté territoriale dans les parages du pôle Nord, constatent le recul inexorable de la banquise et rêvent de l’émergence d’un nouvel eldorado.

Source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41818.asp

Florent.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est du réchauffé à la sauce Bushienne cette analyse sur les bons cotés du RC, cela balaie d'un revers de main les cris d'alarme de la plupart des scientifiques sérieux sur les dangers du rechauffement.

Par ailleurs le discours est à courte vue, un eldorado l'Arctique? le dernier peut être, quand on l'aura bien pillé comme on a pillé les ressources fossiles d'autres continents on fera quoi? la Lune ou Mars peut être? foutaises! c'est hors de notre portée pour en ramener de l'energie ou des minerais autrement qu'experimentalement.

C'est notre mode de developpement qui est en cause, qui est invivable à terme, qui est incompatible avec toutes les données physiques et naturelles, rien n'est inepuisable et même le soi disant génie humain a des limites.

Cela fait bientot 150 ans que l'on vit comme des parasites sur le dos d'un animal lui sucant son sang, ou comme des bacteries dans un bain de culture, il y a un moment ou il n'y a plus de nutriments et alors les bacteries meurent et disparaissent.

Est ce cela que nous voulons pour l'humanité avec une soi disant croissance infinie? elle ne le sera pas, c'est un leurre et un dogme d'économistes coupés des realités physiques.

Il n'y aura pas de developpement durable, même cela c'est une escroquerie, cet article est encore une fois un tissu de contreverités qui elude la question du futur, et ceci je me devais de le denoncer.

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C'est notre mode de developpement qui est en cause, qui est invivable à terme, qui est incompatible avec toutes les données physiques et naturelles, rien n'est inepuisable et même le soi disant génie humain a des limites.

Cela fait bientot 150 ans que l'on vit comme des parasites sur le dos d'un animal lui sucant son sang, ou comme des bacteries dans un bain de culture, il y a un moment ou il n'y a plus de nutriments et alors les bacteries meurent et disparaissent.

Bien vu Torrent ! default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">Florent.
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C'est du réchauffé à la sauce Bushienne cette analyse sur les bons cotés du RC, cela balaie d'un revers de main les cris d'alarme de la plupart des scientifiques sérieux sur les dangers du rechauffement.

Par ailleurs le discours est à courte vue, un eldorado l'Arctique? le dernier peut être, quand on l'aura bien pillé comme on a pillé les ressources fossiles d'autres continents on fera quoi? la Lune ou Mars peut être? foutaises! c'est hors de notre portée pour en ramener de l'energie ou des minerais autrement qu'experimentalement.

C'est notre mode de developpement qui est en cause, qui est invivable à terme, qui est incompatible avec toutes les données physiques et naturelles, rien n'est inepuisable et même le soi disant génie humain a des limites.

Cela fait bientot 150 ans que l'on vit comme des parasites sur le dos d'un animal lui sucant son sang, ou comme des bacteries dans un bain de culture, il y a un moment ou il n'y a plus de nutriments et alors les bacteries meurent et disparaissent.

Est ce cela que nous voulons pour l'humanité avec une soi disant croissance infinie? elle ne le sera pas, c'est un leurre et un dogme d'économistes coupés des realités physiques.

Il n'y aura pas de developpement durable, même cela c'est une escroquerie, cet article est encore une fois un tissu de contreverités qui elude la question du futur, et ceci je me devais de le denoncer.

Entièrement d'accord avec toi Torrent. Je pense exactement la même chose au sujet de cet article.
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Ca c'est sur comme tu le dis Florent.

On essaille de nous aveugler dans certain domaine avec ce rechauffement de la Terre quand on lit "Un bon côté du réchauffement" ou "Réchauffement de la planète : la Russie et le Canada en rêvent" !

Williams

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Ca c'est sur comme tu le dis Florent.

On essaille de nous aveugler dans certain domaine avec ce rechauffement de la Terre quand on lit "Un bon côté du réchauffement" ou "Réchauffement de la planète : la Russie et le Canada en rêvent" !

Williams

A votre service ! default_flowers.gif Si je trouve d'autres perles dans le genre, je les montrerai... Réchauffement positif si il se jouait sur plusieurs siècles. Un changement aussi rapide que celui qui est calculé ne peut pas être positif pour à la vie sur la planète qui ne pourra pas toujours s'adapter...Florent.
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A votre service ! default_flowers.gif Si je trouve d'autres perles dans le genre, je les montrerai... Réchauffement positif si il se jouait sur plusieurs siècles. Un changement aussi rapide que celui qui est calculé ne peut pas être positif pour à la vie sur la planète qui ne pourra pas toujours s'adapter...

Florent.

C'est sur comme il est difficile pour une tres grande parties des etres vivants de s'abituer a un changement rapide, aussi bien un refroidissement qu'un rechauffement. Plus le changement climatique est rapide plus sera aura des effets negatif sur Terre. default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Williams

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C'est du réchauffé à la sauce Bushienne cette analyse sur les bons cotés du RC, cela balaie d'un revers de main les cris d'alarme de la plupart des scientifiques sérieux sur les dangers du rechauffement.

Par ailleurs le discours est à courte vue, un eldorado l'Arctique? le dernier peut être, quand on l'aura bien pillé comme on a pillé les ressources fossiles d'autres continents on fera quoi? la Lune ou Mars peut être? foutaises! c'est hors de notre portée pour en ramener de l'energie ou des minerais autrement qu'experimentalement.

C'est notre mode de developpement qui est en cause, qui est invivable à terme, qui est incompatible avec toutes les données physiques et naturelles, rien n'est inepuisable et même le soi disant génie humain a des limites.

Cela fait bientot 150 ans que l'on vit comme des parasites sur le dos d'un animal lui sucant son sang, ou comme des bacteries dans un bain de culture, il y a un moment ou il n'y a plus de nutriments et alors les bacteries meurent et disparaissent.

Est ce cela que nous voulons pour l'humanité avec une soi disant croissance infinie? elle ne le sera pas, c'est un leurre et un dogme d'économistes coupés des realités physiques.

Il n'y aura pas de developpement durable, même cela c'est une escroquerie, cet article est encore une fois un tissu de contreverités qui elude la question du futur, et ceci je me devais de le denoncer.

Un bon coup de g****e, Torrent ! Et je partage totalement le point de vue que tu viens d'exprimer.

Par ailleurs, as-tu remarqué comme les prévisions d'une bonne partie des climatologues et des glaciologues commencent à converger vers les miennes en ce qui concerne l'avenir de la banquise arctique ?

En 2001, il n'était pas question de disparition estivale avant le 22ème siècle (3ème rapport du GIEC):

En 2004, certains on commencé à envisager le phénoméne vers 2090 (c'était juste après que j'ai fait une première estimation en avançant 2021).

Puis, alors que j'avais revu mes calculs en avançant l'échéance 2017 à 2 ans près, plusieurs équipes ont envisagé l'échéance 2070 au cours de l'année 2005;

Enfin, en ce début 2006, on parle de 2050 pour la disparition estivale compléte et même des années vingt pour une compléte libération estivale des mers au nord du Canada et de l'Alaska.

Une petite estimation (on ne peut guére aller plus loin tant que les nouveaux Cryosat n'auront pas été lançés): En moins d'un demi siècle, environ 60% du VOLUME estival de la banquise a déja disparu. Pour obtenir cette estimation, il suffit de tenir compte simultanément de la réduction de superficie et de la perte d'épaisseur moyenne.

Comme il existe des risques sérieux que le mécanisme s'accélére (modèle du "glaçon dans le verre d'eau") et s'auto-amplifie, notament avec la réduction de l'albédo, je maintiens toujours mon estimation très rapprochée d'une quasi-disparition estivale de la banquise vers 2017.

Par contre, avec l'évolution des glaciers groenlandais (qui tendent à accélerer leur "écoulement"), on risque d'observer pas mal d'icebergs pendant encore de nombreuses années. Ca sera très bien pour la navigation des pétroliers...

Alain

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Chronique du jour : Changement climatique ou non ?

Par Jean-Pierre Martin, PlanetAstronomy.com, le 17/02/2006 à 08h15

On dit qu'il n'y a plus de saison : est ce vrai ? Des scientifiques du Earth Institute (Institut de la Terre) de la célèbre Columbia University de New York viennent de publier un article alarmant sur l'évolution de notre climat. Ils ont conclu d'après des mesures satellites et des données acquises par des bouées océaniques, grâce à différents modèles mathématiques, que notre planète, absorbe plus d'énergie qu'elle n'en ré-émet dans l'espace. La Terre est donc déséquilibrée thermiquement parlant.

Ce déséquilibre a été mesuré précisément dans les océans pendant les dernières décades.

chronique2_01.jpg

A gauche l'énergie solaire réfléchie par la Terre, à droite l'énergie thermique émise le même jour (1er Janvier 2002 zone Pacifique). Les zones les plus claires représentent des nuages épais qui réfléchissent la lumière solaire et qui empêchent aussi la chaleur de la Terre de s'échapper.

L'étude montre que ce déséquilibre est important par rapport à l'historique de la Terre. Il est de 0,85W/m2 (+/- 0,15) et va causer un réchauffement additionnel de 0,6°C à la fin du siècle (rappel : la constance solaire est de l'ordre de 1300W/m2, c'est donc un écart relativement faible par rapport à cette valeur, mais avec des conséquences non négligeables).

Ce déséquilibre thermique est la conséquence de la pollution et des gaz à effet de serre : CO2; CH4; O3 ; poussières de carbone. Ces polluants empêchent la chaleur de s'échapper dans l'espace et augmentent l'effet de serre.

C'est James Hansen le responsable de cette étude appartenant au GISS qui confirme ce réchauffement (le Goddard Institute for Space Studies situé dans l'Université Columbia de New York est spécialisé dans l'étude de la Terre et de ses variations climatiques).

Les océans font un effet de temporisation (une grande inertie thermique disent les scientifiques) et retardent les phénomènes de changement de température (on sait qu'en automne, l'océan est plus chaud qu'au printemps, l'eau a stocké la chaleur) ce qui l'incite à prévoir un 0,6°C supplémentaire dans un futur proche.

chronique2_02.jpg

Les neiges du Kilimandjaro entre 1993 et 2000

Des eaux plus chaudes cela veut dire un phénomène de fonte des glaces plus important, donc une augmentation du niveau des mers. Celui ci a d'ailleurs augmenté de 3,2 cm dans les dix dernières années, alors qu'il n'avait augmenté que de la moitié pendant tout le XXème siècle. Il faut absolument suivre en permanence l'évolution du niveau des mers afin de s'assurer qu'il n'échappe pas à tout contrôle.

Il conclut son rapport en demandant la poursuite d'études sur la mesure de l'altimétrie et de la température des océans afin de confirmer que ce déséquilibre n'est pas une fluctuation mais bien le facteur déterminant du climat de notre planète.

Le niveau des mers monte à une allure de plus en plus catastrophique pour les populations des zones côtières. On peut avant toute discussion s'en rendre compte avec cette animation vidéo que vous pouvez soit visionner soit télécharger. Mais attention elle fait 19MB.

Les données proviennent du satellite franco-américain TOPEX Poséidon qui a pour but justement de procéder à des observations altimétriques des océans et de fournir des détails précieux sur l’état dynamique de l’océan, inaccessibles par les moyens terrestres.

Ces analyses de la topographie des mers, de la hauteur des vagues et des vents permettent de modéliser les phénomènes océaniques et ont d’ores et déjà débouché sur des découvertes scientifiques majeures.

chronique2_03.jpg

Voici un graphique qui représente les variations du niveau moyen des océans au cours des 15 dernières années. L'échelle verticale est en mm.

La variation moyenne au cours du XXème siècle a été de l'ordre de 2mm/an, dont un quart dû seulement à la dilatation des océans (oui, quand la température augmente, l'eau se dilate et automatiquement le niveau monte).

Le facteur le plus important concernant l'augmentation du niveau des mers est la fonte des glaciers et banquise. La cause de ces augmentations du niveau des océans est bien entendu le réchauffement climatique qui semble inéluctable. Ses effets vont à terme produire des conséquences économiques de première grandeur, mais peut on inverser le phénomène ou du moins le ralentir alors que nos amis américains ne sont même pas prêts à le reconnaître, je ne parle même pas du protocole de Kyoto, qui même s'il était adopté me semble déjà dépassé.

chronique2_04.jpg

Mais alors, la vague de froid intense de la côte Est des USA (voir photo du satellite aqua de la nuit du 11 Février 2006) qui sévit en ce moment, fait elle partie du réchauffement en cours, ou alors nous manque t il des paramètres?

Alors que faire ?

A-t-on le droit de priver les pays en voie de développement du progrès technique auquel ils aspirent pour sauver la planète ? Doit on retourner à l'ère de la bougie ?

Moi qui vient du monde de la physique nucléaire, je pense que l'énergie nucléaire est une des plus sûres même si le problème des déchets doit être pensé autrement (je crois que c'était feu le célèbre écrivain Isaac Asimov qui avait proposé de les envoyer aux points de Lagrange du système Terre Lune, c'était au moins une idée!), alors…

Il faudrait réduire le méthane et le CO2 : industries et transports, mais comment faire sans régresser techniquement ?

Source : http://www.futura-sciences.com/news-chroni...ue-non_8257.php

Florent.

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La fin de la neige naturelle ?

Marie Allard

La Presse

Turin

Le réchauffement de la planète - ne serait-ce que d'un à quatre degrés - aurait des conséquences désastreuses sur les Alpes. Au-dessus de 2500 mètres d'altitude, seule la fonte des neiges serait plus hâtive et plus rapide au printemps.

Mais sous ce seuil - c'est le cas des sites olympiques - il faudrait pratiquement dire adieu aux sports d'hiver. Vers 1500 mètres (par exemple à Bardonecchia et Pragelato), la durée de l'enneigement serait réduite d'un mois, selon Météo France.

Partout dans les Alpes du nord, l'épaisseur de la neige passerait d'un mètre à 60 centimètres. La bonne nouvelle est que, pour l'instant, les années maigres alternent avec celles où il tombe beaucoup de neige.

«On ne peut mettre en évidence ni cycle, ni périodicité, ni même une diminution franche de l'enneigement», précise le site Internet de Météo France.

À Turin, une équipe de 60 personnes surveille la météo 24 heures par jour, à l'aide d'un profileur de vent et d'une soixantaine de petites stations réparties sur le territoire des JO. Selon leur dernier avis, le risque d'avalanche est en ce moment marqué (échelon trois sur cinq) dans toute la vallée olympique.

Quant à la cérémonie de clôture, elle devrait se dérouler sous un ciel clément. La possibilité qu'il y ait des précipitations à Turin, dimanche, n'est que de 17%, dont un petit 1% de probabilité de neige - et 16% de pluie.

Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060222...2/5606/CPTORINO

Florent.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je trouve qu'il y a des affirmations un peu hatives dans ce qui est ci dessus, je veux bien que les stations vers 1500 m soient menacées et que la neige fonde plus vite au printemps en dessus de 2500m.

Mais ou est on allé chercher que la couche de neige passerait de 1m à 60 cm? quelles sont les données qui indiqueraient une baisse de 40% des précipitations hivernales?

En cas de rechauffement climatique le cycle de l'eau est censé s'accelerer, sauf à prévoir une desertification remontant vers les latitudes temperées donc au 45e parrallèle.

La situation de secheresse actuelle est liée à des facteurs de flux meridiens et a une rarefaction du flux zonal, mais il n'est pas prouvé climatiquement parlant que le rechauffement climatique va perpetuer cette situation.

Par ailleurs on l'a vu recemment, les precipitations peuvent être intenses en flux meridien si une goutte froide se detache, provoquant un enneigement massif, le flux zonal intermédiaire a aussi bien rechargé la couche de neige dans les Alpes.

Une partie de ces affirmations sont donc hâtives à mon sens, qu'on prevoit la disparition de la neige dans les stations de moyenne altitude est une chose, qu'on prévoit des remontées plus hautes de l'isotherme 0° est aussi une chose, par contre prévoir la disparition ou la rarefaction de neiges hivernales au dessus de 2500m est à mon sens hasardeux et prématuré, sauf à faire du sensationnalisme pour les médias, et ceci est une autre affaire.

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Posté(e)
Saint Hilaire (195m), 20km au Sud de Toulouse (Haute Garonne)

Bien d'accord avec toi Torrent. Encore des inepties auxquelles je n'adhère pas pour ma part.

Et je ne fais pas de la méthode coué ...

Piloutop

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