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Analyse prévisionnelle d'AOÛT 2005


florent76
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de plus il ne vas pas faire chaud en deuxieme décade.les previsions sont donc bonnes pour l instant,et arretez de vous focaliser sur paris

a oui et surtout lorsqu on a 22 degrés par un temps hyper ensoleillé au mois d aout c est pas "normal" meme si c est dans le normales qui ne veulent rien dire.en effet,la moyenne des jours ensoleillé et + élevé que ca en moyenne en premiere décade d aout!

Pfff. Arrête avec tes certitudes, c'est vraiment agaçant. Qu'est ce que t'en sais qu'il ne fera pas chaud en fin de mois, tu as pris la succession de mme soleil ou quoi.C'est pas normal qu'il ne fasse que 22 degrés avec un temps ensoleillé en aout, c'est du grand n'importe quoi. Primo exepté le nord est depuis quelques jours, on est proches des normales saisonnières mais ça a l'air de te plaire de nous faire croire que la france est rentré dans une phase de glaciation.

Enfin avec ces flux de nord à répétition et cette masse d'air frais aussi bien au sol qu'à 850 hpa, c'est normal que la canicule ne s'installe pas sur la France.

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la moyenne des tn depuis le 01/08/05 -2°c , mais celle des tx est positive +1,2°c , encore une journée avec une tx sup à +25°c :+26,6°c un 32% , un vent modèré de ne , d'ailleurs de nombreux incendies ont éclatés dans le département 56 , (le plus étendu 120ha à brocéliande),l'insolation entre le 01/08 et le 09/08 est de 88 heures (très correct).Et chez vous celà donne quoi?

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Concrètement le scénario fin que tu nous présentes n'est-il pas celui amenant à une anomalie de 0.6°C, et que de peur face aux critiques tu n'oses changer ta valeur finale mensuelle ?

En effet, 2.2°C d'anomalie négative c'est avec "un été en déroute après le 20 août", et là c'est 2.2°C d'anomalie négative avec "la chaleur qui finit par l'emporter après le 20 août".

On semble y voir une incohérence. La tendance lourde de cette année 2005 à avoir des seconde partie de mois plus chaudes a certainement dû influencer cette analyse fine. Donc tu n'oses peut-être pas le dire de peur de voir meteor, virgile, tomar, moi et d'autres te tomber dessus, mais concrètement au fonds de toi tu as tablé finalement sur une anomalie légerement négative pour ce mois ?

Je ne modifie jamais la prévision brute et chiffrée qui est calculé depuis bientôt 9 mois (principe de base), mais je peux en effet à l'échelle fine reconsidérer les choses lorsque je m'attelle à la prévision fine, beaucoup moins fiable de toute manière et compliquée à réaliser. Lorsque j'ai réalisé le panorama d'ensemble de l'année, j'ai dû passé 5 minutes sur chaque mois. Lorsque que j'y reviens mois après mois, je passe plus d'un quart d'heure sur chaque décade d'un mois mettant ainsi parfois au jour des éléments que je n'avais parfois pas vu dans ma première analyse.Pour le mois d'août, on a une anomalie de -2,2°C : je ne vous cacherais pas que je pense que c'est peu, mais tenant à être cohérent méthodologiquement parlant de 2003 à 2006, j'employe strictement le même mode de calcul sur toute la période et j'ai donc affiché le chiffre comme à l'habitude. La nature a peut-être des raisons que l'on ignore. Cela donne donc une fourchette allant de -3°C à -1,4°C d'anomalie pour avoir une bonne prévision. Quand j'ai réalisé ma prévision à échelle fine, j'ai en effet émis mon diagramme en tablant plutôt sur une anomalie à -1,4°C d'où l'incohérence que tu as pu relever...

Florent.

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...à condition que la 2è quinzaine ne soit pas trop chaude.

default_online2long.gifInterdiction absolue default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> d'atteindre les 30° dans la moitié nord. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il faut que les journées chaudes le soient le + modérément possible et que de temps en temps le flux bascule au nord ou NO.... default_wub.pngdefault_whistling.gifdefault_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 3 weeks later...

Nous sommes ne fin du mois d'aout, il n'y a pas encore d''analyse prévisionnelle pour septembre, que se passe t'il?

Je termine la rédaction... j'ai du retard, et je savais que je serai très pris. C'est pour cela que j'ai indiqué la tendance chaude pour le début septembre dès la mi-août dans les forums, pour que l'on ne vienne pas dire que je ne l'avais pas prévu avant. Mise en ligne d'ici ce soir si tout va bien !

Florent.

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Je suis très surpris par la réussite des prévisions de Florent : un été démarrant fort en juin (très chaud), beaucoup plus mitigé en juillet avant de décliner en août (frais effectivement).

Tout bon au niveau des températures ! default_rolleyes.gif

et même le début septembre !

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Je suis très surpris par la réussite des prévisions de Florent : un été démarrant fort en juin (très chaud), beaucoup plus mitigé en juillet avant de décliner en août (frais effectivement).

Tout bon au niveau des températures ! 

et même le début septembre !

Manque juste de la précision : je ne tiendrai pas, encore une fois de plus les 0,8°C d'écart maximum imposés par l'exercice. A Strasbourg, c'est vraiment pas loin, mais à Paris, il y aura une marge. Malgré cela, les courbes thermiques sont en effet bien corrélées et les tendances de détail assez bonnes également. Le plus gros est là et c'est le principal... Il va falloir que je travaille encore à la fiabilité en intégrant surement d'autres paramètres. Vérification complète dans une semaine.Florent.
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  • 2 weeks later...

Florent, as-tu eu le temps de compléter le graphique représentant les évolutions (théoriques et réelles) des anomalies de température pour le mois d'aoüt ?

C'est en cours... Comme le mois dernier et celui d'avant, ce devrait être prêt pour le 6, c'est-à-dire demain !Florent.
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Pas de soucis : simplement un manque de temps pour faire les traitements statistiques nécessaires ces derniers jours. Merci pour l'intérêt que vous témoignez à ces travaux mis à jour dans moins de 10 minutes...

Florent.

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Vérification des analyses prévisionnelles mensuelles

Mise à jour au 1er septembre 2005.

Voici le bilan de mon modèle d'analyse prévisionnelle au 1er septembre et dont on va pouvoir considérer le fonctionnement sur les deux dernières années.

Au niveau mensuel, les résultats sont optimaux, le niveau journalier moins bien corrélé permettant de voir les grandes inflexions des températures durant cette période. Vous trouverez deux graphes ci-dessous qui permettent de vérifier et valider ma méthode d'analyse.

Cette méthode d'analyse est inédite et originale. Elle est basé sur l'étude des cycles solaires d'une durée moyenne de 11 ans. Une périodicité de cinq cycles solaires moyens, soit environ 55 ans a été mise en évidence pour la répétitivité de certains évenements climatiques qui nous ont touché depuis 2003.

Ainsi, le premier graphique va comparer les écarts à la normale 1971-2000 des température prévue aux écarts de température à la normale réellement mesurées à la station de Paris le-Bourget depuis janvier 2003. Le second graphique compare cette fois en valeurs absolues, l'erreur prévisionnelle (l'écart entre les courbes du premier graphique) à nos écarts de température à la normale mesurées à Paris.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/verifprev0509.jpg

Quels sont les enseignements à tirer de ces analyses ?

D'un seul coup d'oeil, on constate par les deux graphiques que les prévisions sont très bonnes de mars à octobre 2003 inclus, sur décembre 2003, janvier et avril 2004, de juin à novembre 2004 inclus et en février, mars et juin 2005.

Elles sont plus moyennes sur les autres mois. Elles ne sont véritablement mauvaises que pour 10 mois : l'erreur prévisionnelle surpasse alors l'écart à la normale climatique 1971-2000.

Les mois avec un échec sont janvier et février 2003 au démarrage du cycle climatique, puis les mois de novembre 2003, février, mars, mai, septembre, décembre 2004 et janvier, avril, mai, juillet et août 2005. On a des échecs, mais ils ne dépassent les 2° que par cinq fois (cf. losanges rouges sur la courbe verte du second graphique).

Nous obtenons donc sur 2 ans (2003 & 2004) et avec une marge d’erreur de 0,8°C : 16 mois de bonnes prévisions soit 70% de réussite. Sur les 32 mois de l'étude : 19 mois de bonnes prévisions soit 59% de réussite. Sur les 6 et 12 derniers mois, les erreurs ont eu tendance à être plus nombreuses ce qui établit la réussite à 33 et 50% respectivement. L’utilisation de la normale climatologique comme base prévisionnelle permettrait dans les mêmes conditions d’obtenir 35% de réussite au mieux.

Année 2003 :

Ce modèle prévoit très précisément les températures de l'année 2003 à partir de données du passé thermiques et solaires. C'est pour cette raison que je pense que tout le déroulement climatique de 2003 n'était absolument pas dû au hasard. Le premier graphe atteste clairement l'existence de cycles climatiques par nature prévisibles avec des conditions météorologiques forcée par les rythmes d'activités solaires. Ces calculs n'ont pas été mis au point à temps, mais on peut clairement voir rétrospectivement que la canicule d'août 2003 était inévitable et très précisément prévisible à quelques dixièmes de degré près

par un modèle excellent d'août à octobre 2003 ! Et au moins à partir de juin 2003 qui est très bien vu aussi par le modèle, tout comme le relatif répit de juillet. Même le mois d'octobre plus froid et qui a beaucoup surpris après tant de chaleur est bien vu.

Année 2004 :

Comme je l'avais dit à l'époque, suivant une année comme 2003 dans un cycle climatique de ce type, l'année suivante se montre beaucoup plus modérée. En effet, depuis novembre 2003 seul un mois présente un écart mesuré de plus de 2° et qui était d'ailleurs vu comme le plus chaud à partir de là : septembre 2004. Les écarts à la moyenne plus faible en 2004 n'ont pas facilité la prévision, surtout au printemps 2004. Avec ce nouveau mode de calcul très bon pour 2003, dès le mois de juin 2004, le modèle est de nouveau performant. Il m'aurait permis de voir beaucoup mieux que j'ai pu le faire à l'époque l'été 2004 si j'avais eu ces éléments en ma possession comme vous pouvez le voir. L'automne particulièrement doux est bien vu aussi. Derniers gros artéfacts en date : décembre 2004, erreur qui serait dû à la persistance d'inversions en basse couche car l'air était effectivement bien doux quelques centaines de mètres au dessus du sol.

Année 2005 :

Janvier 2005 marquant le début de l'intensification du système d'ondulations générant des flux de nord qui a commencé à apparaître en 2004 : les flux de nord ont mis un peu plus de temps que prévu à s'installer au départ et ont d'abord touché l'Europe centrale. Mais le mois de février a ensuite été très bien vu aussi bien au niveau mensuel qu'à échelle fine. Le mois de mars a été beaucoup plus contrasté que prévu. La grande tendance allant du froid au chaud était prévue, mais avec une moindre intensité des phénomènes dans les deux extrêmes si bien qu'au niveau mensuel, on s'y retrouve avec presque pas d'erreur. Avril 2005 attendu très chaud n’a absolument pas répondu à nos attentes. Il a été moyennement supérieur aux normes saisonnières, et surtout il n'a pas présenté de températures exceptionnellement chaudes, si ce n'est le dernier jour du mois ! Mai 2005 fut mieux vu, mais présente une faible erreur suite à deux journées de canicules précoces pour la saison en fin de mois. Juin 2005 a poursuivi la tendance à la hausse des températures, amenant des périodes d'orages de plus en plus violents du fait des contrastes thermiques toujours présents, ce qui fut bien analysé. Juillet 2005 a bien amorcé une diminution de l’anomalie positive de température et périodes orageuses et la situation synoptique ont été bien analysé. Par contre ce mois reste assez chaud et au bilan, la prévision est mauvaise.

La vérification du mois : Août 2005

Très mauvaise prévision au mois d’août avec une erreur de -2,0°C. L’écart relevé aux normales 1971-2000 est finalement de -0,2°C là où nous avions prévus -2,2°C.

Néanmoins, nous avons la consolation d’avoir été les seuls à analyser ce mois d’août 2005 comme déficitaire en température : il l’est faiblement à Paris avec -0,2°C, mais bien plus dans le Nord-Est de la France où l’anomalie de température a parfois atteint -1°C. De plus, si les chiffres prévus ne sont pas atteints, la tendance des températures à la baisse en écarts à la normale a bien eu lieu pour le second mois consécutif.

Notre méthode de calcul a prévu une anomalie beaucoup trop importante. Pourtant, il convient à nouveau de relativiser ce très mauvais bilan. Dans le détail, tout n'a pas été faux et même loin de là, comme nous allons le voir en revenant en détail sur ce mois. Le mois d’août fut d’autant plus frais et moins ensoleillé que l’on se dirige vers l’Allemagne. A notre décharge une nouvelle fois, la prévision en périodes très contrastées thermiquement avec flux méridiens s'avère peut-être plus difficile que d'autres : avec les décalages des centres d'actions, on a vite fait d'avoir un coup de chaleur au lieu d'un coup de fraîcheur et inversement. Ainsi, Paris s’est situé plus en bordure de la zone anormalement rafraîchie centrée sur l’Allemagne qu’au cœur de celle-ci.

Avec cette fraîcheur, on a observé un nombre très faible d’orages, contrairement à ce qui a été dit dans notre tendance : grossière erreur d’analyse qui a fait l’amalgame entre fortes pluies et orages. Les conflits de masse d’air avec de l’air caniculaire à l’avant ont été presque inexistants, ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas plu violemment parfois à cause de la migration de gouttes froides.

Même si le résultat chiffré n'est pas là, la situation synoptique du mois a été fort bien vue : nous avons bien eu une alternance de bouffées chaudes et anticyclonique sur l’ouest (ce qui explique la sécheresse sur cette zone) et de descentes froides sur l’est entraînant au moment du passage des talwegs avec injections de gouttes froides des orages parfois redoutables.

Le calendrier du mois est également très bon, si on excepte de tous petits décalages : tout est là.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/saisonverif0508.jpg

La première décade fut bien analysé : la fraicheur a régné pas très forte, mais constante et tout particulièrement les 8 et 9 août où la température minimale n’atteint pas 10°C à Paris le Bourget. Les températures remontent le 10 août, ce qui se solde par une ligne orageuse traversant le sud de la France d’Ouest en Est générant une activité électrique importante (Météorage a enregistré 28135 impacts de foudre sur la France). Ce ne sont pas les orages annoncé vers le Rhin : ils viendront lors de la seconde vague orageuse annoncée, deux semaines plus tard.

Après ces orages, les conditions sont bien automnales pour le 15 août : on relève 19,4°C seulement à Paris Le Bourget et dans la nuit, 40 centimètres de neige sont tombés sur les sommets alpins suisses. La neige est descendue jusqu’à 1800m dans la nuit. En huit jours c’est la 2ème fois que la neige tombe à de si basses altitudes ce qui est exceptionnel pour la saison.

Comme prévu, retour de la chaleur pour le 18 août : on relève ce jour là 30,6°C, premier jour de forte chaleur du mois. Et la situation dégénère en effet à la poussée chaude suivante déclenchant l’injection d’une goutte froide qui va faire beaucoup de dégâts. Des pluies diluviennes vont faire gonfler les cours d’eau dont le Rhin dans le centre de l’Europe, en Suisse, Allemagne et Autriche notamment. Six personnes trouvent la mort et des centaines d’autres sont évacuées de leurs habitations en Suisse ainsi que dans les régions frontalières d’Allemagne et d’Autriche. La Savoie et l’Isère seront concernées en France.

Après ces terribles pluies sur la façade est de la France, les températures vont bien remonter à la fin du mois. Même un peu plus rapidement et fort que prévu : on relève ainsi 32,9°C le 31 août, température maximale absolue de ce mois et la plus chaude observée depuis le 28 juin. Cela augurait bien une période de chaleur début septembre comme nous le verrons le mois prochain.

Florent.

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En tout cas Florent pour l'instant, tes prévisions sont très bonnes pour la première décade de Septembre. Globalement, sur Paris , le temps a été estival dans son ensemble avec des températures excédentaires en moyenne. Il faudrait que je regarde en détail les relevés mais il me semble que ce sont les minima qui sont largement excédentaires plus que les maxima en fait. Je n'ai toujours pas sorti la petite laine. Les normales sur Paris-Montsouris pour le mois de Septembre étant 12,6

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