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Koh Lanta Infoclimat - Ced30 gagnant !


greg13
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St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, 8 km au sud de Bagnols/Cèze

Bonjour,

 

Si l'on me demande de narrer un événement météorologique marquant, moi, gardois depuis plus de 30 ans, je vais immédiatement penser à trois événements qui se détachent nettement des autres : la canicule de 2003 (avec en parallèle ma découverte d'Infoclimat pour suivre cet été torride dans notre département, où les Txm d'août ont dépassé les 35°C sur les stations de l'arrière-pays), les deux épisodes neigeux de 2010 (plus de 50 cm cumulés en plaine en janvier et en mars, alors que depuis le sol n'a été tout au plus que saupoudré) et enfin, celui que je vais développer : les inondations de septembre 2002.

 

Je ne vais pas rentrer dans une longue tirade technique (les explications des épisodes cévenols et méditerranéens ont été maintes fois abordés sur le forum), je vais plutôt m'attacher à vous livrer mon ressenti personnel, à une époque pourtant pas si lointaine où la météo était peu développée sur Internet et où Infoclimat n'était pas ce qu'il est devenu aujourd'hui.

 

L’événement pluvieux des 8 et 9 septembre 2002 ainsi que les crues qu’il a provoquées resteront dans les annales. Les côtes de la crue de 1958, jusqu’alors considérée comme la crue de référence, ont été largement dépassées sur le Vidourle, la Cèze et le Gardon.

En 2002, la vigilance météo de Météo France était toute nouvelle (créée un an plus tôt) et pas encore suffisamment connue. Le seuil « rouge », n'avait pas encore été appliqué pour les fortes pluies et inondations.

 

 

 

En ce dimanche 8 septembre, donc, je m'apprêtais à passer l'après-midi à Verfeuil, à une vingtaine de kilomètres de chez moi, pour fêter l'anniversaire de mon cousin. Le temps s'était déjà dégradé et les bulletins météo télévisés annonçaient de forts orages sur les Cévennes et le Gard. Effectivement, il pleuvait en début d'après-midi sur la Vallée du Rhône et notamment chez moi sur Tresques. Rien d'exceptionnel non plus. On prenait donc la route, moi au volant de ma petite Clio, mes parents et mon frère en passager, direction Verfeuil un peu plus à l'ouest. Après quelques kilomètres, le temps se faisait plus clément avec des pluies plus faibles. Temps sec sur Verfeuil en début d'après-midi (voir ci-dessous les cumuls horaires sur la station de Montclus, à 10 km de là), l'anniversaire s'est déroulé à l'intérieur, car la couleur du ciel n'incitait pas à s'aventurer dehors, où le vent soufflait fort également. En fin d'après-midi, la pluie se met à tomber, par saccade, de grosses gouttes, une pluie drue qui ruisselle rapidement. L'orage est là, il est temps de partir.

MONTCLUS.png

 

BAGNOLS.png

 

 

Le ciel est sombre, on se croirait en toute fin de journée alors qu'il n'est pas 17h00.

 

Sur la route du retour, la pluie est intense mais on peut circuler normalement sur les premiers kilomètres, en faisant attention aux grosses flaques ou aux fossés déjà bien remplis sur les points en contrebas.

 

La situation se complique nettement à seulement 7 km de Tresques, en arrivant dans le village de Cavillargues. Le petit ruisseau qui traverse le village et qui n'était qu'un filet d'eau à la mi-journée, est désormais transformé en torrent de boue et inonde une partie du village, coupant au passage la route principale. Là, on se dit, que l'orage arrivé en fin d'après-midi sur Verfeuil avait du stationner un bon moment sur Cavillargues. Je décide alors de prendre une autre route, plus longue, en passant par le village perché de Sabran. La pluie est toujours intense mais le route est dégagée et je peux rejoindre l'axe principal Alès/Bagnols (peu après mon passage, un arbre s'est effondré et a coupé la route de Sabran). Je rejoins Bagnols au ralenti et je prends la route de Tresques pour les six derniers kilomètres. Les fossés débordent et la route est recouverte d'eau, mais on peut encore circuler. Problème à 1 km de chez moi : les chemins qui descendent de la colline et perpendiculaires à la route, déversent un flot d'eau boueuse et sableuse. Le niveau d'eau sur la route principale devient trop important pour s'aventurer. J'attends un peu, des riverains sont présents sur le bords de la route ainsi que des gendarmes. Arrive un 4x4 qui arrive à traverser les 150 m noyés. Pas très rassuré (je n'avais le permis que depuis un an), je m'élance à mon tour et franchis la zone critique. Le dernier kilomètre est compliqué, avec les fossés qui se déversent sur la route, mais on arrive à rejoindre le domicile. Il est plus de 18h. Le pluviomètre verse déjà.

La soirée est passée à l'abri, il pleut toujours autant, l'électricité est encore là, mais on sent bien que la nuit va être longue.

Finalement, sur mon secteur, les cumuls de la nuit restent modérés. Au lever du jour, en ce lundi matin, je vide mon pluviomètre, mon frère part au collège et je profite de mes derniers jours de vacances, la rentrée à la fac étant programmée une semaine plus tard.

 

La suite ? Des trombes d'eau toute la matinée, la pelouse complètement inondée, le fossé qui passe devant la maison, transformé en torrent, certaines maisons qui s'inondent. Sur Bagnols, c'est pire. Mon frère est récupéré par une voisine et ramené sur Tresques, le collège renvoyant les élèves chez eux. La Cèze est en crue.

J'enseigne aujourd'hui sur Bagnols. Mes collègues qui étaient déjà présentes à l'époque à l'école se souviendront toujours de cette journée du 9 septembre. La Cèze a atteint une côte inédite, atteignant la cour de l'école (le rond-point de l'Europe situé à 300m était sous près de deux mètres d'eau, l'école un peu surélevée a vu son rez-de-chaussée sous 40 cm d'eau. Des hélicoptères de secours se sont posés dans la cour de l'école. Deux élèves dont les parents habitaient de l'autre côté de la Cèze, n'ont pu les récupérer. Une collègue qui était bloquée sur l'école, a passé la nuit avec eux dans la salle de gym au deuxième étage.

Dès la matinée, plus d'électricité, impossible de suivre les événements. Aucun réseau téléphonique pendant plusieurs jours. Heureusement, l'amélioration se dessine à la mi-journée et le soleil revient l'après-midi.

 

L'heure de constater les dégâts et de prêter main-forte à mes grands-parents, sur Chusclan, où la Cèze à atteint le premier étage de leur maison, avec 80 cm d'eau dans le séjour et un garage totalement sous les eaux.

 

Quelques photographies de cet épisode sur Bagnols.

 

Mon école:

 

ECOLE.jpg

 

Le pont de la Cèze, l'eau arrive au niveau du pont (ceux qui connaissent l'endroit ne doivent pas en revenir)

PONT CEZE.jpg

 

L'entrée de la ville (au niveau du Mc Do)

INOND.png

 

Laudun-L'Ardoise, avec au fond la centrale de Marcoule, point de jonction de la Cèze et du Rhône.

Ardoise 1.jpg

 

Concernant les cumuls, si on a localement dépassé les 500 mm sur les deux jours sur le piémont cévenol (plus de 600 mm autour d'Anduze), la zone où les cumuls ont dépassé les 300mm a été incroyablement vaste. Chez mes parents, à Tresques, le cumul n'a pu être qu'estimé, le pluviomètre ayant plusieurs fois débordé (heureusement, MF disposait alors d'une station sur le village, à environ 1 km, où le cumul était supérieur à 350 mm). D'autres stations ont été soumises à rude épreuve sous les orages, voire totalement noyées, comme celle située sur l'aérodrome de Pujaut, où les champs sont restés sous les eaux pendant plusieurs jours. De nombreuses victimes, comme ce corps découvert dans les vignes entre Chusclan et Codolet, lorsque la Cèze a amorcé sa décrue.

 

Cet épisode restera à jamais marqué dans les mémoires.

 

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Bonjour,   Si l'on me demande de narrer un événement météorologique marquant, moi, gardois depuis plus de 30 ans, je vais immédiatement penser à trois événements qui se détachent nettement d

Une journée estivale mais rien ne présageait ce qui allait arriver.   Août 1958 ... Je n'étais pas encore née, je vous l'accorde, néanmoins mes parents étaient bien là et vivait à Strasbourg

Bon, à mon tour   Mon souvenir à moi, sera l'épisode neigeux du 7 Mars 2010 en Vallée du Rhône. Un épisode marquant et qui fait suite à un hiver très neigeux en Vallée du Rhône (Janvier

Images postées

Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bonjour à tous ! :)

 

Je me réveille un peu tard mais j'avais un emploi du temps bien chargé ces derniers jours ! :$

 

Contrairement aux autres participants je ne vais pas revenir sur un événement météorologique réputé, mais plutôt sur un épisode très classique...Sauf qu'il s'agit là d'un moment très important pour moi, un souvenir d'enfance, qui restera toujours un des plus marquants dans ma mémoire de passionnée des éléments...Peut-être fera-t-il écho à vos propres souvenirs d'enfance ? ... ^_^

 

............................................

............................................

 

...Le jour où, face aux orages, je suis passée de la peur :ph34r: à la fascination :x

 

C'était durant l'été 1997, un été assez dantesque du point de vue kéraunique pour ceux qui s'en souviennent !

J'étais âgée de 8 ans et demi et je passais mes premières vacances dans les Pyrénées-Orientales, en Cerdagne plus précisément, où mes grands-parents venaient d'emménager pour couler une retraite paisible sous le soleil catalan et le bon air montagnard.

Je ne suis pas très certaine de la date car c'est très loin pour moi, mais c'était un weekend du milieu de l'été, et après consultation des archives, ça devait être le weekend du 6-7 août.

 

Elle n'est pas belle cette carte ? :D

 

archives-1997-8-10-0-0.png

 

Je venais de passer deux semaines en compagnie de mes grands-parents, de ma mère et de mes deux grandes sœurs. Ma mère s'était absentée durant le weekend pour aller chercher mon père en région parisienne pour notre dernière semaine de vacances, car le malheureux avait la jambe dans le plâtre et n'aurait pu porter seul ses bagages dans le train ! :/

 

Mes sœurs dormaient toutes les deux dans la même chambre et j'avais hérité de la petite chambre avec le petit lit pliant moyennement confortable (ceux qui sont derniers de leur fratrie comprendront ça, on récupère les restes une fois que les aîné(e)s se sont servi(e)s ! xD)

 

Cette nuit du samedi 6 au dimanche 7 août, 3 orages puissants s'étaient succédé !

Comme beaucoup d'enfants j'avais peur de l'orage nocturne. Lorsque chez moi j'étais réveillée par le tonnerre au beau milieu de la nuit, j'avais pour habitude de me tourner vers le mur et de m'emmitoufler sous la couette afin de ne pas voir ma chambre s'éclairer (les vieux volets laissant largement passer la lumière) et je me bouchais les oreilles le temps que l'orage passe, que le tonnerre se fasse plus discret.

Sauf que dans cette petite chambre étroite dont j'avais hérité, je me suis retrouvée confrontée à ne pouvoir me tourner dans aucun sens : d'un côté le volet roulant qui laissait passer la forte lumière des éclairs très proches, et de l'autre une armoire avec une glace qui reflétait cette même lumière ! Le bruit du tonnerre et même les claquements étaient de plus en plus assourdissants, la chambre ressemblait à une véritable boîte de nuit...Et moi, je ne savais plus comment me mettre, parce que j'étais emmitouflée sous la couette et que j'étais saisie par la peur, je suais comme pas possible, je trouvais le temps affreusement long. L'orage s'éloignant, je songeais enfin à pouvoir me rendormir...

Quand quelques heures plus tard je me faisais à nouveau réveiller avec la même force ! La même peur, la même panique de ne savoir quoi faire...Mais j'avais beau être "innocente" avec mes peurs d'enfants, j'étais aussi une "tête brûlée", la peur et le danger avaient déjà tendance à me stimuler à cet âge ! Je me retrouvais partagée entre l'envie que cela se finisse au plus vite, de me terrer sous la couette, etc. et l'envie de "voir ça de plus près"...

Après moult efforts pour sortir du lit, j'ouvris légèrement le volet roulant, j'hésitai à retourner sous la couette, puis je me lançai finalement dans le grand bain, à m'aveugler par les éclairs juste au-dessus de la maison, à voir les arbres agités sous l'effet du vent, la pluie tombant quasiment à l'horizontal. Le peu de temps se déroulant entre un grand éclairage du ciel et le claquement qui suivait me rendait très nerveuse, crispée, mon cœur battait à 1000 à l'heure durant tout ça, j'avais du mal à respirer comme si j'avais couru et couru !

Prise de frissons je re-sautais dans le lit et ce second orage s'éloigna...Je me rendormais assez difficilement, nous étions au beau milieu de la nuit, sans doute vers 4 ou 5 heures...

Un troisième et dernier orage passa en fin de nuit et me réveilla. Il était un peu plus de 7h et je sortis de la chambre pour guetter le moment où ma grand-mère se lèverai et j'irai la rejoindre pour le petit déjeuner. Elle fut surprise de me voir déjà levée, mais j'hésitai à lui confier que j'avais passée une nuit très agitée, presque éprouvante, car étant enfant j'avais énormément de fierté et reconnaître mes faiblesses était très compliqué ! Je lui dis juste que le dernier orage m'avait sorti du lit et qu'il m'était difficile de me rendormir une fois le jour levé ! Dans tous mes mensonges j'insérais toujours une part de vérité :P

En ce début de matinée, alors que dehors "on avait volé les montagnes", comme disait ma grand-mère quand les sommets étaient pris dans les nuages à l'arrière des orages, j'étais habitée d'un sentiment étrange...J'avais eu trop peur durant cette nuit, mais j'étais fascinée...Et je fus déjà convaincue à ce moment là que je ne pourrais jamais rester insensible quand un orage me rendrait visite, quelque soit le contexte !

 

La passion grandissait toujours plus au fil des années et de nombreux autres épisodes orageux sont restés gravés dans ma mémoire...Quand enfin il y a 5 ans je débutais les traques sur le terrain, afin d'être toujours au plus proche des éléments !

Si je me suis raisonnée sur beaucoup de choses au fil des années en vieillissant, la passion de voir les éléments se déchaîner m'a toujours fait dépasser certaines de mes limites ! Si certains phénomènes météo me plaisent et que j'en profite lorsqu'ils surviennent, rien n'égale mon attirance pour les orages, qui constituent une adrénaline indispensable chaque année, qui interviennent maintes fois dans mes rêves durant la saison plutôt "creuse" de l'hiver et qui me font parfois perdre la raison, malgré mes nombreux apprentissages qui me font moins aller "droit dans le mur" qu'il y a quelques années !

 

L’image contient peut-être : nuage, montagne, ciel, plein air et nature

 

L’image contient peut-être : ciel, plein air et nature

 

A toute chers ICéens ! :D

Modifié par acrid33
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jauge

 

Descriptif : L'équipe des 3 aventuriers jaune ont déjà livré leurs souvenirs, avec en prime, le palier des 30 j'aime qui vient d'être franchi.

Un collier d'immunité sera offert à l'aventurier des jaunes qui aura obtenu le plus haut nombre de j'aime.

Prochaine étape pour l'équipe des Cayas : se hisser à 50 points et faire vaciller l'équipe rouge hors de l'île !

Quant aux rouges, 3 aventuriers ne se sont pas encore livrés. Mais rien n'est joué ! Il reste 7 jours, au plus ils attendent, au plus l'écart sera difficile à compenser.

Il reste jusqu'au jeudi 25 mai 20h, pour que l'ensemble des aventuriers publient leurs souvenirs au coin du feu, et que les internautes "aiment" les posts :) 

Modifié par greg13
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Posté(e)
Toulouse -ville rose- 31

Aussi loin que je remonte dans ma mémoire, un seul me tient à cœur.

 

Il remonte au mercredi 17 mai 2017, eh oui ça date !

Une superbe journée tropicale qui s'annonce malgré une Tn fraîche de 14.2°c. Petit à petit l'agitation des molécules augmentent, devenant de plus en plus excités à l'approche du repas de 12h, normal me diriez-vous ! Il fait alors 26.4°c et un humidex supérieur à 30. Bien sûr, après ce repas plutôt copieux, elles avaient dû mal à garder toute cette agitation, et puis c'est l'heure de la sieste à l'ombre d'un palmier comme il se doit en tant que sudistes. C'est alors que le chant des hirondelles s'établit, entraînant à nouveau ces chères molécules ! Le mercure en profita pour monter jusqu'à la barre des 29°c avec un humidex de 34°c. C'est la fête, une énergie débordante à en faire déstabiliser l'atmosphère !

 

Prises d'euphorie, voila qu'elles se mettent à monter et à descendre, à vouloir jouer les montagnes russes, prendre de la hauteur pour montrer que ce sont elles qui rythment notre vie. La fête dégénère et voila maintenant dans un autre univers, plus fou, plus incertain, emporté par divers courants. Elles montent inexorablement jusqu'à leur épuisement total vers 10km d'altitude et ne bougent presque plus.

 

La fête était arrosé comme il se doit et voila qu'il se met à pleuvoir pendant de longues minutes, des claquements retentissent, des flashs parsèment le ciel. 

 

De plus en plus de molécules se mettent à dormir, épuisées par ce rythme soutenu, leurs têtes tournent de plus en plus. Le vent se mit alors à souffler de plus en plus et la température baissa régulièrement mais surement.

 

Le lendemain le réveil est difficile, les particules versent toutes leurs larmes, la fête étant finie. Au fil de la journée il fait de plus en plus frais, on passe sous la barre des 10°c. Tout le monde est triste et n'attendent qu'une chose, que la fête recommence !

Modifié par Aigoual 62
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Posté(e)
Toulouse Saint-Cyprien/ Marseille 8ème,altitude 9m

Bonjour, cette histoire remonte au 17 juin 2014, ce jour là, une goutte froide se glissait sur les alpes en direction de la Corse, une journée orageuse s'annonce ! En effet, dès midi, de majestueux cumuls congestus se forment sur la sainte-baume et la température augmente....

Puis je me souviens d'une magnifique barrière orageuse stagnant entre Trets et Cassis, elle était d'un blanc éclatant face au soleil de cette Li juin, elle stagnait, elle stagnait encore et toujours malgré mon impatience...stagnait..... Finalement, les orages des terres semblaient s'affaiblire... Mais soudain (vers17h30) un couloir de nuage fonce vers le sud de Marseille, nous pouvions la voir se développer à vue d'œil. :x Soudain, à 18 heures, alors que le ciel est encore mitigé, des grêlons d'evirons 1cm de diamètre (c'est pas énorme mais ce n'est pas l'intérêt de cet article...) tombèrent. Un puis deux puis mille... Tout était blanc, au bout de 20 minute après un fort déluge (très gros ruissèlements) l'orage semblait s'affaiblira et le ciel s'éclaircire... Je rentrait donc chez moi quand (une fois chez moi) PAF énorme explosion, éclair et tonnerre assourdissants se fonts entendre en même temps. Je regardais ensuite à travers la fenêtre puis, tout en voyant la pluie reprendre et de la fumée( car la température d'un éclair monte à parfois 30000°C soit 3 fois la température à la surface du soleil en quelques centièmes de seconde du coup, PAF explosion) puis je réalisa, la maison venait de se faire foudroyer et les voisins nous ont même expliqués qu'ils ont vu des boules de foudre. 

 

Voilà, je vous est compté mon histoire, je vous laisse contempler les archives de cette journée à la station Marseille corniche:

 

http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/17/juin/2014/marseille-corniche/000C4.html

 

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conn

Il se passe toujours quelque chose dans l'île ! Ils étaient encore 7 dans l'aventure !

Grande première, l'équipe jaune (13008 Acrid33, Manu59 et Aigoual62) avec seulement 9 points lors de la dernière épreuve perd un coéquipier : manu59 qui n'a pas participé à l'épreuve, voit son flambeau s'éteindre.

A l'inverse, l'équipe rouge (Ced30, Neige84, LeBossue) après 2 défaites consécutives, remporte haut la main cette nouvelle manche ! Mais ce n'est pas tout, en bonus, grâce à leurs 36 points récoltés, une récompense supplémentaire leur ait attribué (palier de 30 points franchi) : un d'entre eux met la main sur le collier d'immunité, il s'agit du bossue d'Alsace (qui a récolté 12 j'aime, l'équivalent de 12 points à lui seul sur cette manche) ! Grâce à ce collier, il est assuré d'aller en finale, quelle que soit l'issue de la prochaine épreuve !

Ils sont désormais 6 ! 

 

121925pays.png

 

458496treasure.png

 

J'ai caché un trésor dans un des 324 pays du Monde !

Voici les indices pour trouver le pays mystère : 77 - 13.04 - MSSNS - Cinq officiels - 4000 KM (Un indice en rapport avec le climat se cache dans cette liste)

 

pirates-jack-sparrow-700x525.jpg

 

L'aventurier qui débusquera le pays mystère (ou sera le plus proche) fera basculer toute son équipe en finale ! L'équipe adverse sera dès lors éliminée. 

Vous pouvez proposer jusqu'à 3 pays chacun, à la vue de tous, sans passer par les MP pour plus de piment. Sans modification de message. Vous pouvez publier 1 pays un jour, un autre plus tard etc... ou les 3 d'un coup !

Dès qu'un pays est cité, il est "bloqué" !

 

Les non-aventuriers peuvent jouer et faire basculer la demi finale !

 

Tous les internautes peuvent m'envoyer en message privé un PAYS. Et laisser un message ici même pour valider : "Je m'allie aux... Jaunes" ou "Je m'allie aux... Rouges" sans divulguer à la vue de tous leur pays choisi. Bien entendu, au plus les équipes auront d'alliés, au plus elles auront de possibilités de passer en finale !

 

Vous l'aurez compris, c'est à base d'alliances, de rebondissements et de déduction que la finale s'ouvrira le jeudi 15 juin prochain. Quelle équipe mettra la main sur le trésor et fera basculer l'histoire du Koh Lanta saison 1 d'Infoclimat ? Est-ce qu'un internaute extérieur viendra jouer les troubles fêtes, et rentrera dans l'histoire du jeu ? Bonne chance à tous !

 

 

Modifié par greg13
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il y a 2 minutes, Swiftie62 a dit :

Pour la calcul de la distance, se fera-t-il de capitale à capitale ou entre les deux points les plus proches ?

Entre les 2 points les plus proches ;) 

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St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, 8 km au sud de Bagnols/Cèze

Première tentative: le Tchad.

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St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, 8 km au sud de Bagnols/Cèze

Deuxième tentative: Malaisie

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St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, 8 km au sud de Bagnols/Cèze

Dernière tentative: Equateur.

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