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Tendance printemps 2014


serge26
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Messages recommandés

Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Alors que nous arrivons au milieu de l'hiver, il est temps de débuter ce topic meme si cette saison intermediaire ne passionne pas les foules

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Pour le moment, les éléments en notre possession sont maigres, mais on peut toujours essayer d'en tirer quelques chose même si cela reste à prendre avec beaucoup de recul...

En début de printemps (mars essentiellement), en général un indice QBO positif coïncide plutôt bien avec des bas géopotentiels toujours très présents entre Groenland et Islande, et un anticyclone atlantique assez en forme mais ne s'élevant généralement pas véritablement en latitude, d'où des conditions plutôt zonales entre les deux et par projection vers l'Europe occidentale. On ne peut pas prévoir à l'avance quel sera la valeur de la QBO au printemps, mais après avoir affiché la valeur la plus élevée pour un mois de décembre depuis une quarantaine d'années, même si cet indice sera sur la pente déclinante les mois prochains il y a peu de chances qu'il ne repasse en négatif avant la fin du printemps voire le début de l'été. Une activité solaire plutôt solide se corrélant généralement bien également avec des conditions zonales d'ouest à sud ouest sur l'Europe (dépressions entre Islande et nord de la Norvège, anticyclone sur l'Europe de l'est), cela renforce le constat d'un flux plutôt océanique qui pourrait être dominant sur cette période. Pas le meilleur moyen de finir ce qui a été jusqu'à présent un non-hiver, dans la mesure où cela possiblement dans la droite suite d'un mois de février ayant peu de chances de montrer des perspectives très hivernales (cf prévision dans le topic dédié).

L'ENSO restant plutôt neutre à tendance faiblement négative mais avec des variations parfois rapides, je ne pense pas pouvoir en tirer quelque chose d'intéressant. Déjà qu'en temps normal cet indice n'a de toute façon pas réellement de corrélation démontrée en Europe au printemps, on va dire que cela ne change pas grand chose.

Pour la suite du printemps, je n'ai pas encore étudié la question.

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Je ne veux pas alimenter un hors-sujet donc je vais le citer ici, c'est un message de Virgile :

C'est déjà arrivé plus d'une fois et je le répéte. Statistiquement, un hiver doux entraine un printemps froid.
Je ne sais pas si tu passeras ici, mais je suis très étonné de ton affirmation.

J'ai regardé vite fait sur les 35 dernières années, et cela va être vraiment très court :

- hivers doux suivis d'un printemps chaud : 2008, 2007, 2002, 2001, 2000, 1999, 1998, 1994, 1993, 1990, 1989, 1988, 1981

- hivers doux suivis d'un printemps banal : 2004, 1995, 1982

- hivers doux suivis d'un printemps froid : euh... ah si 1980. Ouf on n'est pas fanny.

Sur tous les cas cités, qui représentent un total de 153 décades, on trouve 102 avec anomalie positive pour 51 avec anomalie négative.

Et ce n'est même pas une histoire du type "la théorie ne marche que pour le début du printemps", car sur les mois de mars concernés on retrouve 36 décades excédentaires pour 15 décades déficitaires.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne prétends pas que ça y est, si on arrive pas à se sortir une vague de froid en février qui renverserait l'hiver on peut déjà dire que le printemps va être doux aussi, je suis intimement convaincu que les choses sont bien plus complexes. Mais Virgile si tu passes par la, franchement, je ne vois pas comment tu arrives à affirmer que les hivers doux donneraient statistiquement des printemps froids.

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Posté(e)
Bastia - Montesoro [Alt.: 56m]

Est-ce que quand vous parlez du "printemps" vous prenez en compte le mois de Mars dans sa totalité ?

Oui le printemps météorologique s'étend du 1er Mars au 31 Mai flowers.gif
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Euh, le printemps, il a commencé dès le 20 décembre 2013 ...

ok, je sors ... smile.png.

Mais au moins, en sortant, tu ne risques pas de prendre froid 191769.gif

Pour quand même faire avancer le débat (ou si peu), je dirais que la démonstration de TreizeVents est assez éloquente. Après, comme dans la langue française la météo a cette petite particularité de cheminer parfois en exceptions qui confirment la règle.

Côté pros, on a F. Decker qui voit une montée en puissance de chaleurs précoces (voire d'une certaine sécheresse) et G. Séchet qui table au contraire sur une résorption progressive de l'anomalie douce qui prévaut actuellement.

Côté modèles, on va éviter d'évoquer CFS (histoire de conserver une ambiance apaisée). Le MetOffice projette une probabilité relativement importante pour un excédent de valeurs de géopotentiel sur l'Europe (conditions anticyclonique récurrentes ?) et l'IRI est encore une fois orienté vers un excédent thermique (conditions anticyclonique récurrentes ?).

Le mois de mars risque, comme bien souvent, de s'avérer un mois totalement imprévisible. Quant à avril et mai, l'approche statistique et l'approche dynamique tendent à converger vers l'établissement d'une dominante sèche et (relativement au moins) chaude.

En espérant que ce topic ne soit pas, comme pratiquement tous les ans, totalement escamoté pour cause d'hivernophilie trop envahissante...

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  • 2 weeks later...

Je ne veux pas alimenter un hors-sujet donc je vais le citer ici, c'est un message de Virgile :

Je ne sais pas si tu passeras ici, mais je suis très étonné de ton affirmation.

J'ai regardé vite fait sur les 35 dernières années, et cela va être vraiment très court :

- hivers doux suivis d'un printemps chaud : 2008, 2007, 2002, 2001, 2000, 1999, 1998, 1994, 1993, 1990, 1989, 1988, 1981

- hivers doux suivis d'un printemps banal : 2004, 1995, 1982

- hivers doux suivis d'un printemps froid : euh... ah si 1980. Ouf on n'est pas fanny.

Sur tous les cas cités, qui représentent un total de 153 décades, on trouve 102 avec anomalie positive pour 51 avec anomalie négative.

Et ce n'est même pas une histoire du type "la théorie ne marche que pour le début du printemps", car sur les mois de mars concernés on retrouve 36 décades excédentaires pour 15 décades déficitaires.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne prétends pas que ça y est, si on arrive pas à se sortir une vague de froid en février qui renverserait l'hiver on peut déjà dire que le printemps va être doux aussi, je suis intimement convaincu que les choses sont bien plus complexes. Mais Virgile si tu passes par la, franchement, je ne vois pas comment tu arrives à affirmer que les hivers doux donneraient statistiquement des printemps froids.

Je viens de lire ton message et on s'est mal compris ou alors je me suis mal exprimé. Lors des hivers doux, il arrive souvent qu'on connaisse des vagues ou coups de froids tardifs. Évidemment, ca ne dure pas 3 mois et il suffit qu'un mois soit excédentaire pour que la moyenne ne soit pas représentative de cela.

L'hiver 88-89, l'hiver 89-90, ou l'hiver 1974-75 sont des bons exemples avec pas ou très peu de coulées froides sur notre pays entre décembre et février. Elles arrivent en mars et en avril et la plaine connait la neige au printemps alors qu'elle ne l'a pas vu en hiver.

Il est très rare de ne voir aucune coulée froide en hiver et printemps réunis.

.Côté pros, on a F. Decker qui voit une montée en puissance de chaleurs précoces (voire d'une certaine sécheresse) e

Avec la situation actuelle de nos nappes phréatiques et de nos rivières, il pourrait s’arrêter de pleuvoir pendant 2 mois qu'on ne parlerait pas de sécheresse.
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L'hiver 88-89, l'hiver 89-90, ou l'hiver 1974-75 sont des bons exemples avec pas ou très peu de coulées froides sur notre pays entre décembre et février. Elles arrivent en mars et en avril et la plaine connait la neige au printemps alors qu'elle ne l'a pas vu en hiver.

Il est très rare de ne voir aucune coulée froide en hiver et printemps réunis.

J'avais supposé au départ que le fond de ton propos était celui-ci, mais comme j'étais pas sûr et que cela ne marche pas non plus, j'étais pas parti sur cet aspect pour ne pas dériver. Mais puisqu'on y est : je me suis donc "amusé" à aller chercher le nombre de jours "frais" (anomalie journalière nationale d'au moins -2°) et froids (-4°) des mois de mars et d'avril ayant suivi l'un des hivers doux de la liste ci-dessus.

Le résultat est également sans ambiguïté :

Sur l'ensemble des mois de mars, on observe en moyenne 7,7 jours frais et 2,8 jours froids. Si on ne regarde que les mois de mars qui suivent un hiver doux, on tombe en moyenne à 5,2 jours frais et 1,2 jours froids.

Sur l'ensemble des mois d'avril, on observe en moyenne 6,3 jours frais et 1,6 jours froids. Pour les seuls mois d'avril qui suivent un hiver doux, on tombe à 4,7 jours frais et 0,8 jours froids.

Le résultat est quand même assez net. Cela n'empêche que certaines années font bien entendu exception à la règle, mais la majorité penche quand même assez nettement sur la douceur.

Par exemple pour les deux premiers que tu cites : mars / avril 1989 avaient connu respectivement 10 jours frais et 1 jour froid (en dessous donc de la moyenne 14,0 et 4,4), et pour mars / avril 1990 c'est encore plus net avec 12 jours frais et aucun froid.

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J'avais supposé au départ que le fond de ton propos était celui-ci, mais comme j'étais pas sûr et que cela ne marche pas non plus, j'étais pas parti sur cet aspect pour ne pas dériver. Mais puisqu'on y est : je me suis donc "amusé" à aller chercher le nombre de jours "frais" (anomalie journalière nationale d'au moins -2°) et froids (-4°) des mois de mars et d'avril ayant suivi l'un des hivers doux de la liste ci-dessus.

Le résultat est également sans ambiguïté :

Sur l'ensemble des mois de mars, on observe en moyenne 7,7 jours frais et 2,8 jours froids. Si on ne regarde que les mois de mars qui suivent un hiver doux, on tombe en moyenne à 5,2 jours frais et 1,2 jours froids.

Sur l'ensemble des mois d'avril, on observe en moyenne 6,3 jours frais et 1,6 jours froids. Pour les seuls mois d'avril qui suivent un hiver doux, on tombe à 4,7 jours frais et 0,8 jours froids.

Le résultat est quand même assez net. Cela n'empêche que certaines années font bien entendu exception à la règle, mais la majorité penche quand même assez nettement sur la douceur.

Par exemple pour les deux premiers que tu cites : mars / avril 1989 avaient connu respectivement 10 jours frais et 1 jour froid (en dessous donc de la moyenne 14,0 et 4,4), et pour mars / avril 1990 c'est encore plus net avec 12 jours frais et aucun froid.

SI on suit tes conclusions, cela signifierait que l'on a statistiquement plus de chance d'avoir un duo Mars/Avril plus doux que la normale.
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SI on suit tes conclusions, cela signifierait que l'on a statistiquement plus de chance d'avoir un duo Mars/Avril plus doux que la normale.

Oui ou non.

Il y a une nuance entre l'observation statistique, et la prévision en elle même : le fait de remarquer que généralement les hivers doux ont été suivis de débuts de printemps eux-mêmes doux n'apporte aucune certitude sur une quelconque causalité. Elle peut exister, comme elle peut ne pas exister...

Si je lance 100 fois un dé, et que le hasard fait que je constate que les "3" ont été suivis de bien davantage de "2" que de "5", je ne peux pas pour autant conclure que la prochaine fois que je ferais "3", j'aurais plus de chances de faire un "2" qu'un "5" juste après. J'aurais toujours une chance sur six de faire soit l'un, soit l'autre.

Ce que je démontre juste, c'est que l'affirmation de Virgile sur les hivers doux suivis de débuts de printemps qui connaîtraient davantage de descentes froides tardives que la moyenne, ne s'est guère vérifiée en moyenne ces dernières années (plus souvent "non", mais des fois "oui").

Rajout : d'autant que le résultat peut être biaisé par le fait que la grande majorité des grands hivers doux datent des 40 dernières années, ce qui correspond en partie à une séquence absolument exceptionnelle de printemps doux. L'extraterrestre printemps de l'an dernier (résultat pour lequel il aura juste fallu qu'on aille se chercher la plus grosse anomalie dépressionnaire de l'hémisphère voire de la planète, quand même) était le premier véritablement frais depuis presque 30 ans, vu qu'il fallait remonter à 1984 pour trouver le dernier printemps frais.

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Il ne faut pas pour autant occulter de brèves séquences froides dans ces printemps doux. Mars et avril sont des mois propices aux flux méridiens ramenant les premières incursions chaudes, mais aussi des descentes froides car le stock de froid n'est pas encore épuisé.

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Oui ou non.

Il y a une nuance entre l'observation statistique, et la prévision en elle même : le fait de remarquer que généralement les hivers doux ont été suivis de débuts de printemps eux-mêmes doux n'apporte aucune certitude sur une quelconque causalité. Elle peut exister, comme elle peut ne pas exister...

Si je lance 100 fois un dé, et que le hasard fait que je constate que les "3" ont été suivis de bien davantage de "2" que de "5", je ne peux pas pour autant conclure que la prochaine fois que je ferais "3", j'aurais plus de chances de faire un "2" qu'un "5" juste après. J'aurais toujours une chance sur six de faire soit l'un, soit l'autre.

Ce que je démontre juste, c'est que l'affirmation de Virgile sur les hivers doux suivis de débuts de printemps qui connaîtraient davantage de descentes froides tardives que la moyenne, ne s'est guère vérifiée en moyenne ces dernières années (plus souvent "non", mais des fois "oui").

Rajout : d'autant que le résultat peut être biaisé par le fait que la grande majorité des grands hivers doux datent des 40 dernières années, ce qui correspond en partie à une séquence absolument exceptionnelle de printemps doux. L'extraterrestre printemps de l'an dernier (résultat pour lequel il aura juste fallu qu'on aille se chercher la plus grosse anomalie dépressionnaire de l'hémisphère voire de la planète, quand même) était le premier véritablement frais depuis presque 30 ans, vu qu'il fallait remonter à 1984 pour trouver le dernier printemps frais.

Tout à fait Treizevents,

Par exemple l'hiver 2012 et 2013 ont été assez sembles à quelque chose près puisque qu'ils ont commencé doux pour finir froid mais après cela le printemps 2012 et 2013 ont été tout les deux à l'opposé aussi bien en température qu'en précipitation malgré que les hivers 2012 et 2013 se sont ressemblés.

Donc pour le printemps ont ne peut pas se baser sur l'hiver.

Williams

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Il ne faut pas pour autant occulter de brèves séquences froides dans ces printemps doux. Mars et avril sont des mois propices aux flux méridiens ramenant les premières incursions chaudes, mais aussi des descentes froides car le stock de froid n'est pas encore épuisé.

Personne n'occulte quoi que ce soit happy.png

C'est pas parce que j'écris "globalement, les hivers doux des dernières années ont été suivis de peu de descentes froides au printemps" qu'il faut lire "cet hiver étant doux, on aura peu de descentes froides au printemps".

Pour le reste, dire qu'au début du printemps on peut avoir les premières séquences chaudes tout comme des descentes froides tardives, c'est un peu enfoncer des portes déjà ouvertes non ? default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Invité Sky Blue

Pour ma part, j'espère une compensation au Printemps, à savoir autant de hautes pressions que l'on a eu de basses pressions, et pour la flotte inversement proportionnel à notre hiver et à notre automne, autant dire sècheresse annoncée.

Zut, c'est pas le topic des souhaits ici.pinch.gif

Et surtout pas un bis répétita de 2013, mais plutôt prendre exemple sur celui de 2011 qui reste une belle référence.

Tout un programme.

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Personne n'occulte quoi que ce soit happy.png

C'est pas parce que j'écris "globalement, les hivers doux des dernières années ont été suivis de peu de descentes froides au printemps" qu'il faut lire "cet hiver étant doux, on aura peu de descentes froides au printemps".

Pour le reste, dire qu'au début du printemps on peut avoir les premières séquences chaudes tout comme des descentes froides tardives, c'est un peu enfoncer des portes déjà ouvertes non ? wink.png

Pardonnes-moi 13V, je partageais totalement ton post. Je voulais juste préciser pour certains que dans une moyenne on peut avoir des anomalies froides ou chaudes.

En effet, j’enfonce des portes ouvertes pour ne rien dire.

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A la lecture des prévis saisonnières météo-france pour Février-Mars-Avril:

"Sur le bassin Atlantique Nord, plusieurs modèles prévoient un renforcement simultané de l'anticyclone des Açores et de la dépression Islandaise. Cette configuration est favorable à des conditions plus sèches que la normale sur le sud-ouest de l'Europe. En température, un scénario plus chaud que la normale sur la majeure partie de l'Europe est cohérent avec ces prévisions."

J'ai comme l'impression que le zonal continuerait un bon moment, par contre reste à savoir où se situerait la zone de conflit...Ce serait pas impossible que l'on se prenne quelques salves pluvieuses bien épaisses.

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Signe que l'automne est encore là, les hivernophiles attendent l'hiver en vain et seulement après passeront à la prévi sur le printemps...

Enfin les gars de l'hiver, à force d'attendre une gelée, on va se retrouver mi-mai un jour...

A priori le champ des possibles pour ce printemps serait:

-Un froid tardif et amoindri, une situation hivernale qui aurait fait le bonheur des hivernophiles qui seraient dégoûtés de voir la situ arriver si tard...frustration totale.

-Poursuite d'un temps humide mais plus doux...

-Enfin un répit...retour de condidtions anticycloniques

-Coup de chaud précoce, on range le printemps incertain, on attaque fort, et on oublie "l'hivtomne" ou "l'autver" cette saison ni automne ni hiver.

Allez, à +!

Alex.

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Signe que l'automne est encore là, les hivernophiles attendent l'hiver en vain et seulement après passeront à la prévi sur le printemps...

Enfin les gars de l'hiver, à force d'attendre une gelée, on va se retrouver mi-mai un jour...

A priori le champ des possibles pour ce printemps serait:

-Un froid tardif et amoindri, une situation hivernale qui aurait fait le bonheur des hivernophiles qui seraient dégoûtés de voir la situ arriver si tard...frustration totale.

-Poursuite d'un temps humide mais plus doux...

-Enfin un répit...retour de condidtions anticycloniques

-Coup de chaud précoce, on range le printemps incertain, on attaque fort, et on oublie "l'hivtomne" ou "l'autver" cette saison ni automne ni hiver.

Allez, à +!

Alex.

Présenter les champs du possible, c'est bien mais insuffisant. On sait qu'il peut faire chaud/froid et humide/sec au printemps. La question est savoir ce qu'il en sera en 2014. Il faut donc s'aventurer à faire des pronostics, en se basant notamment sur le signal répétitif détecté par MF (conditions plus sèches) mais qui tarde à venir.

Mars : moins perturbé et très doux par moments (flux de SW anticyclonique)

Avril : récurrence orageuse (plongées de talwegs sur le proche Atlantique)

Mai : chaud et sec (conditions anticycloniques)

En espérant m'approcher du scénario final pour au moins un des trois mois de la saison (ne pas avoir tout faux quoi blush.png)

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Allez, en réponse à plusieurs choses qui se sont dites dans le topic de prévisions de l'hiver (et qui n'y avaient par ailleurs pas forcément leur place), je vais essayer de faire une petite démonstration appliquée de manière concrète aux prévisions que l'on peut tenter de faire de notre printemps 2014.

Reprenons, comme point de départ, certains passages du post de Vincounet (note : ce n'est en rien une attaque personnelle, cela me permet juste de lancer la discussion wink.png )

Suite aux hivers qui ont vu la domination anticyclonique (2006/2007 par exemple), les prédictions parlaient d'une récurrence des temps anticycloniques, et d'une sécheresse qui s'aggraverait dans le temps.... Suite à l'été 2003, les prédictions parlaient de foisonnement de ce type d'été, et c'était limite si 2003 ne deviendrait pas banal par la suite... Evidemment, les prédictions qui annonçaient la fin des hivers en France étaient légions... Un blizzard en Mars en Normandie ? non mais tu rêves vieux. Aujourd'hui c'est l'ère du RC... Je m'en rappelle tellement bien de tous ces messages. [...] Vous ne faites plus que raisonner en terme de RC, y a plus que ça qui compte. Comme si tous les événements météo y étaient forcément liés, [...]. Un peu de recul que diable!

Des prévisions linéaires à la "je te prends le phénomène météo extrême que nous venons de vivre et je t'annonce qu'on en verra plein d'autres à l'avenir et cela deviendra la norme", il y en a toujours eu et il y en aura (malheureusement) toujours, surtout chez pas mal de médias adeptes du buzz. C'est dommage. Pour autant, doit-on se baser uniquement sur certains propos dont tout le monde est d'accord pour dire qu'ils sont manifestement "sortis des rails", pour remettre en cause les prévisions saisonnières qui tiennent compte des changements climatiques, peu importe que cela soit de manière mesurée ? Allons ! A ce que je sache, personne ne rejette ou ne critique toutes les prévisions que l'on s'efforce de faire des coups de vents à venir les prochains jours, au prétexte que certains médias en manquent de sensation en profitent à chaque fois pour faire /topic/80064-medias-exageration-desinformations-sur-la-meteo/page-18'>des buzz totalement ridicules.

Oui, des prévisions "alarmistes" il y en a eu ces dernières années, dans tous les sens d'ailleurs. Une canicule ? Ca sera la norme dans 10 ans. Une sécheresse ? Ca sera la norme dans 10 ans. Une inondation ? Cela tombe bien, parce que ça aussi il va falloir s'y habituer c'est que le début (et ce n'est pas grave si c'est en contradiction avec le coup de la sécheresse annoncé juste avant). Mais je peux aussi te sortir des archives du forum des vieilles conversations de 2007 où l'on parlait d'un refroidissement imminent, d'ici 2010/2012, ou de la fin des hivers doux en Europe. Ce n'est heureusement pas une raison pour répondre à ceux qui évoquent de manière mesurée et argumentée aujourd'hui de tels sujets un truc du style "nan mais de toute façon on a déjà eu droit à vos pseudo-prévisions, on a vu ce que cela donnait et on a bien rigolé, alors votre message vous pouvez le laisser dans son placard". On ne doit pas juger, dans un sens comme dans l'autre, une vision des choses à la manière dont certains ont pu avoir des interprétations extrêmes.

Là où cela va nous emmener à notre printemps, c'est dans le pourquoi on ne peut pas ne pas tenir du réchauffement lorsque l'on élabore une prévision, mais pourquoi cela ne fait pas tout non plus.

Je vais m'autociter, voici ce que j'avais écrit dans le topic de prévisions du printemps dernier (il y a presque un an jour pour jour d'ailleurs) :

En même temps, prévoir un printemps plus doux que la normale, est-ce que c'est réellement prendre un gros risque alors que c'est la saison qui s'est le plus réchauffée ces dernières années à l'échelle de notre pays ?

Avec le recul, convenons-en, cela peut bien faire sourire. Cela aurait entièrement sa place dans le best-of 2013 des epic fail du forum.

Néanmoins, cette phrase n'allait pas plus loin que ce qu'elle voulait exprimer, à savoir que la probabilité d'avoir un printemps doux était supérieure à celle d'avoir un printemps frais. On a eu un printemps frais, cela signifie t-il pour autant que l'affirmation était fausse ? Fondamentalement, non.

Lorsque vous lancez un dé, chaque tirage a cinq chances sur six de ne pas sortir. Pourtant, il y en a bien un qui va sortir, bien que sa probabilité personnelle est faible. J'ai lancé mon dé, j'ai fait 3. Ce n'est pas parce que j'ai fait ce "3", que l'affirmation de départ qu'il y avait 83% de chances de faire autre chose qu'un 3 était fausse, non ?

Or, faire une prévision saisonnière aujourd'hui, particulièrement du printemps à l'automne (moins en hiver), c'est comme jouer avec un dé pipé. Un dé où il y a un petit "+1" au chiffre indiqué sur chaque face. Un dé où quand vous tirez un 3 comme tout à l'heure, en fait cela vous fait un 4.

Tenir compte du réchauffement dans une prévision saisonnière, cela signifie seulement (mais cela peut paraître déjà beaucoup) tenir compte que la probabilité d'avoir une saison chaude est plus importante qu'une période froide, et que celle de battre des records de chaleur est plus importante que celle de battre des records de froid. Ni plus, ni moins. Après, cela n'empêchera pas certains sous le coup de la colère, du désaccord, ou de quelque émotion humaine que ce soit, de lire en diagonale que "on n'aura que des excédents et on ne battra plus jamais de records de froid" pour mieux répondre ensuite "et t'as vu on a eu des records de froid ce que tu racontais c'était bien que de la d***e". Leur propos ne démontre pas grand chose mis à part la pauvreté de leur argumentation, puisqu'ils en viennent à être obligés de déformer les propos de départ pour trouver quelque chose à dire.

Le printemps que nous avons eu en 2013, il n'y a aucun doute, il a été très frais et même froid :

post-2200-0-57387500-1391887157_thumb.png

Très frais c'est indéniable par rapport aux années passées, mais on se rend compte à quel point il aurait été perçu comme presque banal, peut-être un chouilla frais mais sans plus, il y a quelques décennies de cela. Pourtant, ce qui peut choquer, c'est que pour arriver à ce résultat, il aura fallu rien de moins que l'on aille se chercher la plus forte anomalie de bas géopotentiels de tout l'hémisphère :

post-2200-0-43401700-1391888073_thumb.png

Or, on sait que les géopotentiels sont assez directement corrélés aux températures, déjà au sol mais encore plus à 850 hPa, cf ce graphique que j'avais déjà posté en mai de l'année dernière :

post-2200-0-31212600-1391888172_thumb.png

Les années rouge sont toutes celles situées après 2000, les années bleues celles qui sont antérieures. On voit clairement qu'à synoptique équivalente (géopotentiels), la température des dernières années est bien plus élevée. Pour 2013, on a même les géopotentiels les plus bas pour un printemps, tout ça pour seulement la 11ème température la plus basse à 850 hPa.

La, vous avez sous les yeux la démonstration concrète de l'affirmation de départ : la probabilité d'avoir de la douceur est plus importante que celle d'avoir de la fraîcheur. Cela provient du fait qu'à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces ; autrement dit le dé il est pipé. Encore une fois cela ne veut pas dire de manière absolue qu'on n'aura plus de fraîcheur. Le printemps 2013, il est l'exemple même du fait qu'on peut encore tirer un 1 au dé de la synoptique (là on a même tiré un zéro d'ailleurs !), tout comme il est l'exemple du fait que quand on tire un 1, on a un 2. Synoptiquement parlant on aurait dû avoir l'un des printemps les plus froids si ce n'est le plus froid, à la sortie on est dans le "top dix" de pas grand chose.

Pour les records, il en va de même. On a battu plus de records de fraîcheur que de douceur durant le printemps 2013, néanmoins cela ne contredit en rien le fait que les probabilités étaient du côté des records de douceur. Pour donner une idée, j'ai regardé rapidement sur toutes les stations que je suis en continu, j'ai trouvé 1023 records de douceur au printemps depuis 2005, contre 171 records de fraîcheur. La encore, vous en avez la démonstration : les conditions font que nous avons plus de chances de battre des records de douceur et cela se vérifie, mais cela n'empêche en rien de continuer à battre mais dans des proportions bien moindres des records de fraîcheur.

Et ça, c'est typiquement le genre de chose qu'un prévisionniste saisonnier ne peut ignorer. On se doit d'en tenir compte, parce que c'est une réalité même si elle ne plait pas forcément. Et cela n'est pas incompatible, contrairement au propos de Vincounet, avec une prise de recul : même en tenant compte du réchauffement, on sait que l'élément fondamental reste la synoptique. Réchauffement climatique ou pas, il ne fera jamais doux avec un flux de nord perturbé au mois de mai. Si je pense (ou un autre prévisionniste) qu'il y aura plutôt des flux de nord en mai, je pronostiquerais une dominance fraîche ; cela n'entre pas en contradiction avec le fait de prendre en compte l'influence du réchauffement.

Et juste pour ouvrir davantage le sujet, puisque nous sommes dans la prévision saisonnière : depuis 2005, si un prévisionniste saisonnier s'était borné à dire sans aucun recul "avec le réchauffement il va faire de plus en plus doux donc je ne vais annoncer que des décades excédentaires à chaque printemps", son taux de réussite serait pas loin de 80%, soit très très loin devant les résultats des meilleurs modèles et prévisionnistes saisonniers qui ont des taux de réussite autour de 50/60%. Je ne cautionne pas une telle pratique, mais avouez quand même que ce résultat laisse songeur.

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Sur les hauteurs d'Issy Les Moulineaux (92), proche Meudon

Des prévisions linéaires à la "je te prends le phénomène météo extrême que nous venons de vivre et je t'annonce qu'on en verra plein d'autres à l'avenir et cela deviendra la norme", il y en a toujours eu et il y en aura (malheureusement) toujours, surtout chez pas mal de médias adeptes du buzz. C'est dommage. Pour autant, doit-on se baser uniquement sur certains propos dont tout le monde est d'accord pour dire qu'ils sont manifestement "sortis des rails", pour remettre en cause les prévisions saisonnières qui tiennent compte des changements climatiques, peu importe que cela soit de manière mesurée ? Allons ! A ce que je sache, personne ne rejette ou ne critique toutes les prévisions que l'on s'efforce de faire des coups de vents à venir les prochains jours, au prétexte que certains médias en manquent de sensation en profitent à chaque fois pour faire /topic/80064-medias-exageration-desinformations-sur-la-meteo/page-18'>des buzz totalement ridicules.

Oui, m'enfin, c'est pas réellement comme ça que j'ai exprimé les choses 13Vents...191769.gif ... A te lire, j'ai limite l'impression que tu me prends pour un bleu lol... Mais ça doit être du "bleu qui devient moins bleu" en vérité!^^ ... dédicace! wink.png

Non, sans animosité, et je te répondrais juste la dessus, tu "joues" trop à mon sens sur la bêtise des médias... Tous les passionnées savent à priori que la météo et les médias, ça fait deux ... Les médias s'inspirent aussi des infos un peu partout sur les réseaux sociaux (qui se médiatisent aussi), et notamment IC étant donné sa notoriété ... C'est tout un ensemble qui s'auto-entretient finalement, entre Buzz, Infos inédites et spectaculaires... bien moins sur Infoclimat, c'est vrai ... =)

Initialement, J'ai aucunement parlé de l'aspect médiatique. Et puisque tu m'as cité, je me cite aussi : "après 10 ans de lecture sur ce forum..."... Oui, dix ans qui m'ont permis de constater que même les plus aguerris dans le domaine, et pas seulement un mec qui débarque sur le forum et qui poste à l'arrache sans réfléchir, tombaient parfois dans les raccourcis et conclusions rapides face pourtant à quelque chose de complexe qu'on appelle les modèles, l'appréhension des connaissances climatiques... et ce même sur une période de dix ans... (ce qui m'a permis d'ailleurs de faire un constat entre discours et réalité : il y a parfois un net décalage...)

Il a suffit de deux mois de zonal de malade (et c'est pas fini) pour que certains tirent déjà des conclusions sur l'avenir de nos prochains hivers... Rien de grave rassure toi...Mais entre toi et moi, ça choquera beaucoup moins de monde que quelqu’un qui tente de nuancer sur fond d'esprit contradictoire... La preuve en est finalement!

Bref, tout ça pour dire que...je me posais juste la question sur un éventuel manque de recul sur les propos tenus autour du RC... et s'il n'existait pas un engouement exagéré autour de ça, propice à nuire à la qualité des débats sur l'étude de la climatologie. Rien de plus. wink.png ...

Réchauffement climatique ou pas, il ne fera jamais doux avec un flux de nord perturbé au mois de mai. Si je pense (ou un autre prévisionniste) qu'il y aura plutôt des flux de nord en mai, je pronostiquerais une dominance fraîche ; cela n'entre pas en contradiction avec le fait de prendre en compte l'influence du réchauffement.

Bien sûr que non.. mais PK une telle précision? personne ne remets ici en question les influences du réchauffement. Il fait plus chaud, la banquise fond.... Mais entre la situation climatologique actuelle et son évolution future, il y a un pas que je ne franchirai pas.. wink.png Et cela ne m'empêche pas de "prendre en compte l'influence du réchauffement". Les deux ne sont absolument pas indissociables.

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"à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces"

J'ai beau réfléchir sur ce point, je n'arrive pas à le comprendre. Ce n'est pas la première fois que je lis ça d'ailleurs.

Donc je finis par en conclure que c'est peut être un raccourci, qui ne tombe pas sous le sens. Et qui mériterait d'être vérifié?

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