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th38

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Cumulus congestus

Cumulus congestus (9/24)

  1. C'est clair que le seuil de Poitou est certainement la bascule la plus visible. Mais c'est ici comme beaucoup de limites que l'on cherche à définir : il y a toujours en fait une zone de transition plus ou moins large : au Nord de la Loire, c'est du "pur" Nord Ouest, c'est sûr ; et au Sud de Périgueux, c'est du "pur" Sud Ouest, c'est sûr aussi. Il faudrait prendre chacun des paramètres -température, précipitations et leur répartition dans l'année, ensoleillement, voire le vent- et on verrait bien probablement les paramètres bouger au fur et à mesure que l'on descend vers le Sud. Ca me fait penser à la limite du climat méditerranéen en remontant le Rhône, même si, là bas, les limites sont plus visibles.
  2. Je ne comprends pas trop ta remarque : Et il manque 2022 dans le top 5 des plus chaud, et 2023 dans le top 12 des plus chaud...
  3. Merci Dionysos Mais marre de ces stat qui vont toujours dans le même sens. On a atteint semble t-il un point de non retour, et maintenant on ne va plus qu'observer les records de chaud qui vont fleurir un peu partout et qui vont appuyer toujours un peu plus fort. En France, 1988 avait été un palier (automne 87 pour être précis) ; on peut affirmer que 2015 (automne 2014 pour être précis) en est un autre : nous avons, depuis, 10 ans de stat qui définissent un nouveau climat dans toutes les régions et pour toutes les saisons : -Disparition du gros froid en hiver -Etés dorénavant caniculaires, avec des mois de juin plus chaud que juillet avant 1990, et septembre qui est devenu un mois pleinement estival et qui rattrape les mois d'août d'avant 1990 -Printemps hyper précoces, et automnes qui n'en finissent plus. En clair, on nous a supprimé deux mois d'hiver : la période 15 décembre-15 février n'est plus. Nous avons 3 mois d'un type début décembre/fin février avec quelques coups de froid, et de la douceur. Par contre deux mois ont été ajouté à l'été sur la jonction juillet/août, avec des températures autrefois inconnues, avec des moyennes 2 à 3°C plus élevées que ce que 'on avait auparavant en juillet/août. Mais tout cela est transitoire : On appréhende le pallier suivant.
  4. Pour répondre encore à la question des étés, et pour voir au point où nous en sommes : La moyenne des 8 derniers étés (si on peut dire que c'est une moyenne....et en espérant qu'elle ne soit pas dépassée...) est en dessous de 1.6°C de l'été 2003, et 1.9°C au dessus de la moyenne des étés du XXème siècle. Cela veut dire qu'aujourd'hui, nous avons plus de chances de vivre un été 2003, que de vivre un été standard du XXème... Incroyable...et malheureusement, ça ne va pas s'arrêter là...
  5. L'été 2014 est 1.6°C plus frais que la moyenne des étés depuis 2015. Dépasser une variation de 1.6°C pour une saison, ça se produit environ une année sur 15 en dessus et une sur 15 en dessous En gros, une chance sur 15 d'avoir un été comme 2014, ce qui est à peu près égale à la chance d'avoir un été 2003 puisque celui-ci dépasse d'autant la moyenne de nos 8 derniers étés.
  6. th38

    Glaciers alpins

    Que sait-on de l'accumulation de neige dans les bassins d'alimentation des glaciers ? Ils doivent être corrects, voire bons vu les précipitations abondantes que nous avons eu ? Si c'était le cas, ça serait un bon élan en vu de l'été qui, malheureusement, risque d'être encore bien difficile pour nos glaciers...
  7. Hier sur France Info, Jean Jouzel prévoit une trajectoire autour de 3°C pour 2100. C'est assez inévitable, quand on voit ce graphique que je remets : on voit bien qu'une stabilisation sur 1.5°C ou même 2°C est complètement irréaliste, et va être à ranger comme doc dans les archives. Certes on ne fait pas rien à l'échelle mondiale, et les 4.5°C du scénario le plus pessimiste du GIEC seront probablement évités. Mais ce qui est fait n'est tout simplement pas à échelle pour éviter un avenir problématique. Bien possible que dans le prochain rapport, maintenant que le 1er quart de siècle est écrit, les scénarios du GIEC soient très resserrés pour l'horizon 2100.
  8. Un article de MF sur les précipitations records cette année dans une moitié de la France sur octobre/10 mars. Dommage que sur leur graphique ils n'aient pas mis une courbe de tendance, car ces précipitations en période froide semble être tendanciellement à la hausse. https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat-des-precipitations-remarquables-depuis-octobre-2023 Ca s'inscrit dans les prévisions du GIEC qui prévoient plus de pluies en hiver et plus de sècheresse en été. Ce que l'on vit ces dernières années semble bien être la traduction de cette tendance qui ne peut que s'intensifier...
  9. J'ai perdu la France de mon enfance, des années 60 et 70...
  10. Merci Ricos ! Bon en même temps côté précipitations, on a eu une fin d'hiver humide : chez moi, février (légèrement) excédentaire, et déjà 64 mm pour mars, soit plus que la normale en 10 jours.
  11. Voici aussi les perspectives de Guilhaume Sechet, avec la possibilité accrue selon lui de vivre une ou plusieurs canicules. https://www.meteo-lyon.net/actualites/la-france-peut-elle-echapper-a-une-canicule-cet-ete Bon, ça ne rajoute pas grand chose au débat, car l'analyse est surtout statistique, et s'attarde peu sur les mécanismes qui peuvent engendrer cette année un risque marqué de canicule. Une remarque perso : dans toutes les sources consultables, on reste sur le trio Juin/juillet/août pour envisager l'été. Il serait temps d'ajouter septembre (même si je conçois que des saisons de 3 mois, c'est pratique pour les stat). L'ITN de juin sur la période 61/90 était de 17.5°C ; celui de septembre sur 91/20 est de 17.8°C, avec des précipitations et un ensoleillement qui identifient tendanciellement ce mois à un mois pleinement estival. Et ce ne sont pas les stat des 10 dernières années (2014/2023) qui vont démentir cet état de fait. D'ailleurs, septembre 2023 a passé à un cheveu d'une période caniculaire qui pouvait être enregistrée comme une vague de chaleur...
  12. Les nappes et l'état de stress hydrique de la végétation sont deux choses différentes. -Les nappes servent à l'agriculture, à l'approvisionnement en eau potable de la population, aux besoins de l'industrie... bref, à tous ceux qui prélèvent. -La végétation ne puise pas dans les nappes. Ce sont les précipitations de mai et juin qui vont conditionner la possibilité du couvert végétal de pouvoir transpirer l'été (dans ce cas les tx sont écrêtées) ou d'entrer dans un stress hydrique sur juillet/août, et dans ce cas les tx risquent dépasser une fois encore les records.
  13. Dimanche, la perturbation qui concernera un grand quart sud-est du Pays, donnera de la neige à basse altitude, jusque vers 400 m environ. Cette neige parfois lourde, pourra rendre les conditions de circulations difficiles sur certains axes routiers et provoquer quelques dégâts sur la végétation ou certaines infrastructures sensibles (câbles). Au dessus de 1000m la neige est plus légère et la formation de congère demandera une vigilance supplémentaire. C'est le bulletin de 22h06 de MF La limite PLN remonte, remonte....
  14. Très intéressant cette discussion. Personnellement, je suis très pessimiste. La marche est trop haute, beaucoup trop haute pour nos sociétés. Des efforts il y en a quelques uns, et ils vont s'intensifier pas de doute, au fur et à mesure que l'on va vivre les problèmes engendrés par le RC. Mais on évitera pas la catastrophe, tout simplement parce qu'elle est sournoise. C'est le test de la grenouille qui jetée dans un eau à 50°C en sort aussitôt, et celle à qui on monte la température très lentement, s'acclimate avant de rendre l'âme. Au niveau mondial, 1.5°C ou 2°C ça, c'est enterré. C'est plus la peine de discuter. Aucun pays du monde ne s'est mis d'ailleurs sur cette trajectoire, et chaque année cela devient plus imparable. Tenir 3°C serait une victoire pour nos sociétés, mais là, la France sera bien au delà de 4°C, probablement aux alentours de 5°C. 5°C, c'est le mois de mars tout l'hiver : en plaine 1 année sur 2 sans aucun jour de gel. 5°C, c'est, en été, bien au delà de 2003 qui deviendrait un été plutôt frais ou "pourri" (!). Que restera t-il alors de nos écosystèmes ? Quel équilibre la nature va t-elle retrouver ? Comment les humains vont-ils tenir dans un environnement caniculaire 4 mois dans l'année ? Après 2050, c'est bien ce à quoi il faudra s'apprêter à vivre...
  15. Certes, mais la réalité est là...Malheureusement.
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