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_sb

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Orage supercellulaire

Orage supercellulaire (14/24)

  1. Le sujet n'est pas nouveau et je te remercie de le remettre un peu en lumière. Il y a plusieurs raisons à ce que tu décris. - Comme l'indique @jp59, le lien entre Prévisions et Histoire d'Infoclimat est ténu. C'est sans doute la raison principale. Il y a toujours eu de la prévision sur IC, et même avant, sur OrageNet (IC est issu de sa fermeture et de sa scission). D'une part, l'observation dont l'installation et la maintenance de stations, est une activité concrète, palpable, immédiate dont l'investissement que chacun y met (temps, argent, etc) est rapidement visualisable. La climatologie s'appuie pour une large part sur l'observation. D'autre part, la prévision demande des ressources plus importantes (compréhension des phénomènes atmosphériques complexes, voire ceux de la glace, du sol et des océans selon ce que l'on cherche) qui demandent des disponibilités fortes (temporelles, mentales, etc) alors que le retour sur investissement est nettement plus lent et aléatoire. À cela s'ajoute le fait qu'à cette lointaine époque (!), les simulations accessibles étaient très peu nombreuses comparées à celles d'aujourd'hui, pouvant frustrer certain-e-s (mais obligeant aussi le passionné à analyser et réfléchir davantage). - De ce lien, la Prévision est restée le parent pauvre si je puis dire : interface désuète, contributeurs peu valorisés et aussi activité particulièrement chronophage. Mettre en avant la prévision, même automatique, sur IC revient à se plonger dans le code et, avant, à concevoir comment (interface, ergonomie, outils, etc etc). Pas simple du tout et les messages de @Fred59_ le rappellent depuis des années. Une station peut rester active longtemps même si personne ne s'en occupe, ou presque. Si la personne arrête de mettre à jour ses prévisions, ça s'arrête immédiatement. - Les données et simulations à caractère prévisionnel s’apparente de plus en plus à de la consommation de masse. Ainsi, sans comprendre la météorologie et /ou les sciences de l'atmosphère en général, il devient possible, voire facile, de réaliser une prévision et de la mettre en ligne, dont les nombreux sites et applications douteux que tu évoques. Que ce soit automatique ou avec un humain. L'objectif serait d'apporter de la plus-value, comme le fait IC pour l'obs et la climato par exemple. Sinon, à quoi bon réinventer la roue ? Cette consommation brouille forcément et fortement le message mais ça permet aussi aux personnes désireuses d'apprendre et aux autres de s'essayer à la prévision sous forme de hobby ou autre. Loin de moi l'idée du « yaka fokon ». Le chantier est colossal et commencerait déjà par un point de l'existant. La plus-value serait justement une expertise humaine, principalement amatrice, puisque cela reste le cœur d'IC (mais les pros et les scientifiques seraient les bienvenus !). Plutôt que de se contenter de l'automatique qu'on retrouve 1000x ailleurs. À titre d'exemple, lorsque je suis entré dans l'équipe de prévisions d'IC (oui il y en a une) nous étions 4 ou 5 contributeurs réguliers sur le plan national (+ des contributeurs régionaux/départementaux https://www.infoclimat.fr/previsions-regionales-meteo.html et hors Conseil d'Administration). Je suis seul depuis bien un an, avec l'aide parfois de @Matt392 que je remercie. Je ne blâme personne, bien au contraire, car je suis le premier à n'émettre un bulletin qu'épisodiquement. Ce n'est pas l'envie qui manque mais le cumul de contraintes personnelles, liées à IC, liées au site, etc font que ce n'est pas évident. Même chose pour mes anciens collègues. La prévision ne peut pas être supportée par le CA, c'est à la communauté de s'en emparer. Je communique sûrement mal à ce sujet vu le squelettique nombre de retours. Nombreuses sont les personnes que j'ai invité qui se détournent car IC correspond mal à ce qu'elles attendent. @bernardt60 a réalisé un BQS hier, finalement, le CA fait un peu vivre cette partie mais c'est maigre. Le CA reste, les contributeurs viennent et s'en vont, au gré des aléas de la vie. Ça ne simplifie pas les choses ! Bref, les bonnes volontés sont les bienvenues, rien que pour défricher l'existant ! PS : ce message n'est pas exhaustif. Il est écrit dans une approche particulièrement bienveillante.
  2. La prévision se basant sur l'observation, que dit l'observation ? La dépression Celina est sur l'Allemagne : elle a entraîné des pluies généralement faibles et quelques orages, l'ensemble stagnant entre mer du Nord, Allemagne et sud de la Scandinavie. Une autre dépression est nettement visible entre le sud du Groenland et l'Irlande. Expulsée par le passage d'une onde de Rossby, elle provoquera le temps agité ce week-end sur une grande partie du pays. On retrouve clairement ces deux éléments synoptiques sur l'observation des vents en surface. La rotation des vents autour de Celina sur le continent européen et la rotation sur l'Islande, le Groenland ou encore les Açores, ce dernier marquant le flanc oriental de l'anticyclone des Açores. Sur le continent nord-américain, une autre onde évolue, le thalweg associé sur le Québec devrait aussi, en sortie du continent, se détacher et prendre la direction du golfe de Gascogne. => Le temps agité, pluvio-venteux, parfois orageux, se poursuivrait au moins une moitié du topic suivant, peut-être plus. Au sud-est immédiat du Groenland, l'intrusion stratosphérique, froide et sèche, est très nette (couleurs rougeoyantes). La coupe prévisionnelle révèle une tropopause entre 600 et 700 hPa, très basse, lignes violettes, sur une masse d'air troposphérique très froide et très sèche (noires). Ce que confirme plus tôt ce jour, l'analyse d'IFS avec la hauteur du géopotentiel à PVU = 2 (conventionnellement la tropopause est fixée à cette valeur, parfois à 1.5, c'est-à-dire à partir du moment où la vorticité [tourbillon] potentielle (PV) croît rapidement, caractéristique de la stratosphère) : Au niveau troposphérique, l'advection négative de température se fait en aval du système (coupe), celle positive se fait en amont, visible aussi sur la carte 2D (advection sur l'épaisseur 1000-500 hPa), soutenant une trajectoire NW->SE (rouge->bleu), vers le golfe de Gascogne. La frontogénèse du front froid est bien structurée sur sa partie sud. L'advection humide, relativement forte initialement, devrait se ralentir. Le système devrait nous impacter sans profonde alimentation subtropicale. Cela n'empêchera pas les précipitations mais devrait limiter les intensités dans un premier temps. Le second système, actuellement sur le Québec, pourrait être porteur davantage d'humidité subtropicale. C'est à discuter aussi sur le topic suivant.
  3. Reçu à l'instant de la ML open-data (rectangle vert) d'ECMWF et partenaires : le délai est certes court !
  4. Plus tardivement mais un peu de grésil sous une forte et très brève averse peu avant 18h30. Le massif de la Sainte Baume a été englouti en quelques minutes depuis la plaine aubagnaise alors que je rentrais. Le Cb (ou CuC) à crever rapidement ensuite. 1,2 mm pour la station d'Aubagne-MF 0,4 mm à Nans-statIC 0,2 mm à Plan d'Aups-statIC
  5. CFSv2 est à consulter sur une approche subsaisonnière à saisonnière, c'est-à-dire sur sa simulation à minima mensuelle. N'oubliez pas que, de façon similaire à GloSEA 6 le modèle saisonnier du Met'Off, ses calculs sont refaits toutes les décades, par tiers de son ensemble (ce n'est pas tous les membres de l'ensemble qui sont recalculés mais un tiers à chaque fois). Il convient de le consulter dans sa continuité. Voir ici les cartes pour ceux que ça peut intéresser (E1, E2, E3 sont les 3 initialisations mensuelles aux 3 décades des derniers 30 jours, E1 est la plus ancienne) : https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/CFSv2/CFSv2_body.html L'existence de la version « daily » doit correspondre à un besoin que j'ignore. En ce qui nous concerne, c'est plus de l'amusement ou une thérapie (revivre des sensations d'antan devant des cartes à la naphtaline !) 😛
  6. Pour le Roussillon et l'W-LR en général, malheureusement, c'était les régions les moins bien positionnées dès le départ et elles le restent ce soir. La configuration GASC est une config où un thalweg descend sur le golfe de Gascogne tandis qu'une dorsale s'élève sur le Groenland. En d'autres termes, le vent se charge progressivement en humidité atlantique, se réchauffe pour « emmagasiner » davantage d'humidité puis remonte entre Algérie et Baléares vers la vallée du Rhône et le golfe de Gênes en se chargeant encore d'humidité. La configuration géographique permet généralement de creuser initialement sur Lion, à l'avant du thalweg et en aval des Pyrénées, apportant des pluies sur les Cévennes. Puis, avec l'avancée du thalweg, cette fois prévue pour le moment assez lente vers l'est, la courbure devient cyclonique sur PACA arrosant la région à son tour. Puis vient le tour de la Corse. C'est le schéma classique. Ici, il y a encore de nombreuses inconnues, en particulier l'amplitude (la capacité à descendre vers le sud) et la longueur d'onde (plus ou moins « évasé ») du thalweg. Ils détermineront le creusement de surface ainsi que le contenu en eau disponible et l'étendue de la courbure cyclonique en altitude -> intensité et étendue/localisation des pluies. Pour le Roussillon, il faudrait un isolement du fond du thalweg sur le centre ou le sud de la péninsule ibérique avec un creusement de surface vers les Baléares ou un peu plus au sud. Ce n'est pas simulé de façon convaincante pour l'instant et le contexte ne s'y prête pas forcément. Il pleuvra très probablement sur ces régions mais moins qu'ailleurs. Je peux me tromper bien évidemment.
  7. L'écoulement s'est orienté au NE comme cela avait été prévu. Un anticyclone centré sur l'Irlande étend une dorsale jusqu'au Spitzberg. Un froid chaud s'étire sur son flanc occidental tandis que sur le flanc oriental s'écoule une masse d'air froid accompagnée d'un temps de traîne. Les cumulus et les averses gagnent vers le sud, l'avancée de la limite s'observe très bien depuis l'espace. Des averses devrait ainsi perdurer, principalement sur la façade continentale du pays. Elles pourront prendre un caractère orageux sur l'extrême sud-est (est de PACA et Corse) demain et mardi. Une onde de Rossby expulsera lors de son passage un fragment de vortex polaire sur l'Atlantique en direction de l'Europe. Sa trajectoire n'est pas clairement établie parmi les simulations disponibles. Un temps potentiellement agité est envisageable (pluies fortes et vents forts) en seconde partie de semaine bien que de nombreuses incertitudes demeurent. Nous pourrions en effet retrouver un écoulement opposé à celui actuelle, advectant (forte ?) douceur et humidité, générant une possible salve orageuse. La dernière prévision du DWD, ci-dessous, est déjà teintée d'incertitudes pour jeudi.
  8. Pour signaler entre lundi et mardi les possibilités orageuses sur E-PACA et Corse, surtout sur et à proximité immédiate des reliefs. Une dépression de surface viendrait se caler aux parages de la Corse, advectant un peu d'humidité alors que les T500 oscilleraient autour des -30°C. Le cocktail aurait pu être explosif dans quelques semaines. À noter toutefois que la haute altitude est au mieux « neutre », au pire défavorable à une convection profonde. La CAPE reste faible et ce serait surtout deux forçages qui finalement appuieraient - ou non - sur le bouton : le relief et de petites convergences humides en basses couches. Il faudra être bien placé ! En revanche, le nord de l'Italie semble beaucoup mieux loti !..
  9. _sb

    Cartes insolites #2

    Un revival 40 après, je ne dirais pas non !
  10. La configuration de type GASC (Groenland Anticyclone Sole Cyclone) semble se mettre en place progressivement en fin de semaine. Elle est l'une des plus favorables aux forts épisodes méditerranéens. L'échéance est trop lointaine pour cibler quoi que ce soit car les conditions de surface, reliées finement à ces conditions finales d'altitude, sont tout aussi importantes. Quoi qu'il en soit, un beau potentiel se présente. C'est intéressant sur le plan de la prévision et ça l'est aussi sur le plan des observations : peu avant l'été, c'est toujours bon prendre et le potentiel orageux augmente avec l'avancée dans la saison. Tel quel, l'ouest du Languedoc reçoit malheureusement la probabilité la plus faible. Cela évoluera dans un sens ou dans un autre et si l'ensemble européen, à gauche, est très optimiste, l'ensemble américain, à droite, l'est moins, la prudence est de mise. En revanche, les deux ensembles sont en phase sur une advection humide sur le nord-ouest de la Méditerranée : les écarts-types sont très faibles eu égards des échéances. C'est un point très positif. À suivre dans l'attente de l'arrêt du Mistral et de la Tramontane, cette séquence est assez longue.
  11. Le Met'Off propose une session teams le 16 mai prochain de 16h à 18h pour les utilisateurs de leurs données. Elle est ouverte à tous, gratuitement, après inscription. Il n'y a pas d'enregistrement prévu. Les thèmes mis en avant cette fois : leurs données ouvertes, l'intelligence artificielle et leur catalogue de produits. https://events.teams.microsoft.com/event/6603c4e3-57ea-4b77-bda3-2fd4c993dcb6@17f18161-20d7-4746-87fd-50fe3e3b6619
  12. [HS] Le contraste méditerranéen, souvent méconnu, avec une probable Tnn de l'hiver :
  13. Vers l'est et la presqu'île de Saint-Mandrier et le cap Cépet, fermant la rade de Toulon, depuis la plage de Mar-Vivo, à La Seyne-sur-mer (83) en début d'après-midi. Quelques bancs de posidonie encore échoués sur le rivage, eau clair et calme (plus agitée de l'autre côté, à Saint Elme) mais bien fraîche ! Jusqu'à 88 km/h en fin de journée au cap Cépet, de secteur W à WNW. À Aubagne-MF, 4.2/20.4°C pour les extrema, jusqu'à 16% d'HR et des rafales de NW jusqu'à 55 km/h.
  14. Le modèle canadien saisonnier CanSIPS passera de 20 à 40 membres en juin prochain (source ML)
  15. L'observation est claire avec une advection froide d'origine nord-islandaise (anomalie négative de tropopause) en direction de la mer du Nord (front à l'ouest de la Norvège) tandis qu'un air froid antérieur s'évacue sur l'Europe orientale en un vaste thalweg jusqu'en mer Tyrrhénienne (orages gréligènes hier sur les Alpes-Maritime). Sur le Moyen-Orient et le sud-ouest de l'Asie, un fort apport d'air chaud et sec amène des températures près du sol supérieures à 30°C / 35°C jusqu'au nord de la Caspienne. Sur l'Atlantique, un anticyclone alimenté en amont en air humide par un thalweg plaque de nombreux nuages en basses couches. En sortie du continent nord-américain, de l'air froid est présent mais ne devrait pas nous concerner plus tard. PS : « air chaud & peu humide », c'est mal dit, disons moins humide que l'air à l'ouest et au nord en raison entre autres d'une anomalie négative de tropopause et de l'air sec stratosphérique qui l'accompagne en haute altitude. L'écoulement ce matin de NW va se redresser progressivement pour s'orienter N puis NE. L'air froid envahira l'ensemble du pays du nord vers le sud, Méditerranée comprise, durant le week-end. Les T850 seront négatives, pouvant descendre jusqu'à -10°C sur certaines régions. Près du sol, des petites gelées sont probables, surtout si les nuages bas sont absents. En effet, si l'air en altitude est globalement sec, en basses couches l'humidité résiduelle associée à l'humidité advectée lors des phases NW et N de l'écoulement pourront favoriser des nuages bas et quelques bruines, limitant à la fois la froidure nocturne et accentuant la fraîcheur diurne. Ce temps froid continuerait en début de semaine avant un redoux progressif par la façade atlantique.
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