Mise en place d'un Centre d'alerte aux tsunamis en France

[Invité Guest]

Le Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA), en partenariat avec le Service Océanographique et Hydrographique de la Marine (SHOM) et le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), a été chargé par le ministère de l'Ecologie, de l'Energie du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) et le ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des collectivités territoriales (MIOMCT) de créer et d'exploiter à l'horizon 2012, un centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT) en France.

Les actions de mise en place du système sont conduites au travers du projet de centre régional d'alerte aux tsunamis en Atlantique nord-est et méditerranée occidentale : projet CRATANEM (sept. 2009 – déc. 2013).

Le projet comporte un volet marégraphique avec l'installation de 5 nouveaux marégraphes permanents en Méditerranée et la mise en place de la capacité de transmission des données en temps réel du réseau d'observation du niveau de la mer (RONIM) en métropole.

A lire ici :

Lien CEA

Et ici :

pdf

Enfin video ici :

http-~~-//www.dailymotion.com/video/xfi5tt_le-cea-cree-un-centre-d-alerte-aux-tsunamis_tech

A+!

[stephdu74]

Est-ce qu'il y en a déjà eu en France?

Avec la tempête Xynthia,ça peut être considéré comme un tsunami ce qui a suivi?

[TreizeVents]

Est-ce qu'il y en a déjà eu en France?

Avec la tempête Xynthia,ça peut être considéré comme un tsunami ce qui a suivi?

C'est surtout que depuis le tsunami de 2006 et encore plus celui de cette année, ce risque qui avait été relativement peu étudié est davantage pris en considération, notamment du côté de la Méditerranée où il était très sous-évalué. Le scénario le plus craint, c'est celui d'un fort séisme au large des côtes du Maghreb (cf celui de mai 2003), qui pourrait avoir le potentiel d'envoyer un tsunami sur toutes les côtes de Méditerranée Occidentale.

En Atlantique, le risque est bien moindre, même si le thème d'un effondrement du volcan de la Palma dans les Canaries revient de temps en temps dans les médias.

[Invité Guest]

C'est surtout que depuis le tsunami de 2006 et encore plus celui de cette année, ce risque qui avait été relativement peu étudié est davantage pris en considération, notamment du côté de la Méditerranée où il était très sous-évalué. Le scénario le plus craint, c'est celui d'un fort séisme au large des côtes du Maghreb (cf celui de mai 2003), qui pourrait avoir le potentiel d'envoyer un tsunami sur toutes les côtes de Méditerranée Occidentale.

En Atlantique, le risque est bien moindre, même si le thème d'un effondrement du volcan de la Palma dans les Canaries revient de temps en temps dans les médias.

N'oublie pas le tsunami dévastateur de Lisbonne lors du grand séisme ayant frappé le Portugal en 1755.

Outre les Canaries, l'Atlantique n'est vraiment pas à rayer des risques, il y a aussi les phénomènes de glissements de terrain sous-marin et générés par les éruptions qui peuvent générer les tsunamis.

Toute la zone sismique et volcanique des Antilles peut en générer un.

Mais pour la méditerranée, ce dispositif ne risque pas de servir à grand chose, la mer est tellement petite que le tsunami serait déjà arrivé avant que les procédures d'alertes n'aient pu être mises en oeuvre.

[TreizeVents]

Pour la Méditerranée, il est en effet évident que les délais de réaction sont extrêmement faibles, cela étant le système a surtout été pensé pour répondre à des potentiels de tsunami modérés, le risque de tsunami géant étant tout de même assez faible.

Il est évident que face à la menace d'une vague de 15 mètres arrivant en une heure, il n'y aura rien que l'on puisse vraiment faire pour évacuer entièrement Nice ou Toulon. Mais face à une vague de par exemple 3 ou 4 mètres en plein mois de juillet, évacuer simplement les plages est quelque chose d'envisageable et qui pourrait être suffisant pour limiter fortement le risque de pertes humaines.

[Invité Guest]

Pour la Méditerranée, il est en effet évident que les délais de réaction sont extrêmement faibles, cela étant le système a surtout été pensé pour répondre à des potentiels de tsunami modérés, le risque de tsunami géant étant tout de même assez faible.

Il est évident que face à la menace d'une vague de 15 mètres arrivant en une heure, il n'y aura rien que l'on puisse vraiment faire pour évacuer entièrement Nice ou Toulon. Mais face à une vague de par exemple 3 ou 4 mètres en plein mois de juillet, évacuer simplement les plages est quelque chose d'envisageable et qui pourrait être suffisant pour limiter fortement le risque de pertes humaines.

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