Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Le Met Office suggère un retour des hivers rigoureux


Julien764
 Partager

Messages recommandés

Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Mais on est totalement d'accord là-dessus. D'ailleurs cela fait parti de la méthodologie même inhérente à la science des climatologues comme des autres. La science nait de cette confrontation par ce doute méthodologique entre des hommes de science (c'est le fameux doute cartésien de Descartes). Sauf que quand c'est toi qui l'écrit, cela sous-entend donc que tu te prends pour un scientifique spécialiste du climat, un pair. Ce que tu n'es pas.

Je suis content que l'on soit sur la même longueur, d'ondes la dessus, cependant je ne pensais pas que je passais pour un spécialiste du climat, je suis loin d'en avoir les capacités, par contre il est vrai que avec tout ce que l'on peut trouver depuis quelques années, nous avons le droit d'avoir des doutes quant a l'avenir du climat.

C'est tout ça qui me passionne, je ferais attention a l'avenir d'être plus humble et ferais preuve de retenu dans mes propos pour ne pas passé pour "Monsieur je sais tout" ce que je ne suis pas.

Julien, quand tu vas chez ton médecin et qu'il diagnostique une appendicite tu lui réponds : "Comment pouvez-vous en être sûr, le corps humain est un organisme complexe, c'est peut-être seulement un état cyclique qui va se réguler de lui-même, attendons de voir" ?

Quand j'ai les symptômes de l'appendicite, je vais directement passé une échographie ^^, j'ai dalleurs passé une très mauvaise période fin Mars avec une infection très pesante.

Mais quel rapport avec la machine climatique dont nous ne connaissons que très peu le fonctionnement ? La comparaison est mal choisit la.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 257
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'était prévisible ^^

Je suis content que l'on soit sur la même longueur, d'ondes la dessus,

Nous ne le sommes pas, car tu n'as pas compris ce que j'essayais de t'expliquer sur la notion de doute. Doute cartésien (ce dont je parle) et doute sceptique (ce dont tu causes) sont deux notions non pas différentes, mais opposés. Mais bon c'est pas grave...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pont de dore (63) 330 m

Bonsoir

La déconcentration du vortex polaire depuis quelques semaines nous donne un temps plus frais sur une partie de hémisphére nord et plus précisement l'europe de l'ouest et sa reconcentration modélisé pour les semaines à venir nous prèsage l'arrivée de l'été pour le nord de la France. Cette déstabilisation peut-elle entrainer ces vagues de froid comme le dit darwenn à l'échelle de l'europe en perriode hivernal et des été par moment trés frais depuis 3 ans.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sans aucun doute, la déconcentration du vortex polaire facilite des vagues de froid... (cf les discussions à chaque hiver)

Le rapport avec les étés pourris, ce n'est pas le sujet. Mais si un jour "vous" voulez aborder le sujet des étés, je serai motivé à analyser les choses avec vous biggrin.png

ps: pour PaRaDox, il plaît mieux mon avatar comme çà, comme si j'étais un fan de canicules et de sécheresse... J'aime l'animation avant tout, et c'est encore mieux s'il y a du soleil et un peu de douceur dans cette animation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...

Réchauffement de l'Arctique, hausse de la couverture neigeuse, et refroidissement des latitudes moyennes de l'hémisphère nord en période hivernale

Cet article est réalisé essentiellement à partir d'une traduction des travaux de Judah Cohen, Jason Furtado, Mathew Barlow, Vladimir Alexeev et Jessica Cherry, dont vous pouvez consulter les originaux en cliquant sur ce lien. Ce n'est pas une traduction "mot par mot", ce qui aurait été rébarbatif tant pour moi que pour vous ; voyez-le plutôt comme un effort de vulgarisation à destination de ceux qui n'ont pas forcément l'occasion de lire et de comprendre des articles scientifiques pointus écrits dans la langue de Shakespeare. Pour les lecteurs davantage habitués à ce genre de lecture, n'hésitez pas à consulter directement la source originale plutôt que mon résumé.

Le consensus actuel issu des modèles climatiques envisage un réchauffement des moyennes et hautes latitudes de l’hémisphère nord (HN) durant l’hiver boréal. Cependant, les tendances récentes des températures de surface observées en hiver dans l’HN divergent de ces prévisions : sur les deux dernières décades, un refroidissement important a ainsi été observé sur de vastes régions s'étendant de l’est de l’Amérique du Nord à toute la moitié nord de l’Eurasie. Nous pensons que cette tendance imprévue n’est probablement pas due à la seule variabilité naturelle.

En effet, l'étude des indices suggèrent que le réchauffement de l’été et de l’automne coïncident avec un accroissement de l’humidité dans les hautes latitudes, et une augmentation de la couverture neigeuse en Eurasie, induisant une dynamique de refroidissement à grande échelle en période hivernale. Comprendre cette réponse pourtant pas intuitive au réchauffement du système climatique pourrait permettre d’améliorer les prévisions climatiques à l’échelle saisonnière et sur des échelles de temps plus longues.

I - Introduction

Les températures globales de surface se sont réchauffées sur l’essentiel du globe sur l’ensemble de la période de mesure instrumentale ; le réchauffement le plus important et le plus significatif a eu lieu sur les quarante dernières années, avec un réchauffement des températures en Arctique quasiment deux fois plus rapide que le reste de la planète. Les modèles climatiques couplés attribuent l’essentiel de ce réchauffement à l’augmentation des gaz à effet de serre, et projettent que le réchauffement le plus important devrait se produire sur les régions non tropicales de l’hémisphère nord durant l’hiver boréal. Cependant, si la planète n’a cessé de se réchauffer, les hivers de l’hémisphère nord sont récemment devenus plus sévères dans les régions les plus industrialisées. Vagues de froid records et tempêtes de neige aux Etats-Unis, en Europe et en Asie de l’est ont beaucoup attiré l’attention des gens durant les derniers hivers, dans un contexte plus large où les occurrences de phénomènes extrêmes froids ont augmenté depuis environ deux décennies. Que les derniers hivers froids soient la conséquence de la variabilité naturelle ou une réponse aux forçages résultants du changement climatique reste une question ouverte.

post-2200-0-60886800-1350849033_thumb.png

Dans cet article, nous allons défendre l’hypothèse que la tendance au refroidissement des hivers sur les régions non tropicales de l’hémisphère nord ne peut être expliquée entièrement par la variabilité naturelle du système climatique. Il a déjà été démontré qu’une couverture neigeuse supérieure à la normale en Eurasie en automne conduit au renforcement des régimes AO- et par suite à des températures plus froides que la normale à l’est des Etats-Unis et dans le nord de l’Eurasie en hiver. En conséquence, nous suggérons qu’une partie significative de la tendance des températures hivernales est pilotée par des interactions dynamiques entre la couverture neigeuse en octobre en Eurasie, qui s’est accrue ces dernières décades, et la circulation atmosphérique générale de l’hémisphère à la fin de l’automne et en hiver.

II – Observations et modélisations

Les données de températures de surface étudiées proviennent de trois sources : le set de données du Climate Research Unit land air temperatures version 3 (CRUTEM3), le Modern-Era Retrospective Analysis for Research and Applications (MERRA), et le National Center for Environmental Protection (NCEP) / National Center for Atmospheric Research (NCAR). Pour MERRA et NCEP/NCAR, seulement les données d’observations des continents ont été utilisées. Pour ces trois sets de données, nous avons utilisé la même période soit 1988-2010. Les anomalies mensuelles pour MERRA et les réanalyses du NCEP/NCAR sont obtenues en soustrayant les moyennes mensuelles des données brutes.

Les données d’humidité de la basse troposphère en Arctique sont obtenues en retraitant les valeurs d’humidité de 700 à 1000 hPa de la base MERRA sur les régions polaires (situées à partir de 60° Nord). La base de données globale des archives de radiosondages a également été utilisée pour calculer l’eau précipitable contenue dans l’atmosphère, en reprenant les données journalières pour les mois d’Octobre pour toutes les stations où au moins 80% des données étaient disponibles.

Les données d’enneigement et d’englacement proviennent de deux sources : le Hadley Centre Sea Ice and Sea Surface Temperature, et les mesures satellites d’enneigement.

Les résultats obtenus par les modèles couplés sont issus des archives du Coupled Model Intercomparison Project Phase 5 (CMIP5). Nous avons utilisé les sorties disponibles de dix modèles différents en ce qui concerne l’évolution envisagée des températures de surface et de la couverture neigeuse en octobre en Eurasie.

post-2200-0-97159200-1350849009_thumb.png

post-2200-0-73316400-1350849001_thumb.png

III – Résultats et discussion

L’analyse des tendances annuelles des températures de surface sur les deux dernières décades indique une poursuite du réchauffement déjà mentionné. Pourtant comme on peut le constater sur les graphiques ci-dessus, durant cette période pendant laquelle les températures annuelles ont augmenté, celles de la période hivernale n’indiquent aucune tendance. L’absence d’une tendance au réchauffement en hiver est particulièrement surprenante au regard des théories traditionnelles liées au réchauffement climatique, et ce résultat diverge des tendances attendues par les modèles climatiques.

post-2200-0-46387200-1350849021_thumb.png

Lorsque l’on rentre dans les détails, on constate même que certaines régions ont fait l'objet d'une tendance au refroidissement des températures de surface en hiver. Comme on peut le constater sur les cartes ci-dessus, les régions enregistrant les plus fortes tendances au refroidissement se situent à l’est des Etats-Unis, dans le sud du Canada et sur l’essentiel du nord de l’Eurasie.

Notre argument sur comment une tendance au réchauffement globale peut conduire à des hivers plus froids dans les régions non tropicales de l’hémisphère nord est explicitée dans la figure 2. Les températures de surface en été (Juin, Juillet, Août) dans les régions Arctique indiquent un très fort réchauffement, qui se poursuit en automne. Ce fort réchauffement des hautes latitudes en été en automne exacerbe la fonte de la banquise, comme on peut le constater au regard de la tendance au la couverte de glace en septembre, considérant que cette interaction n’est toutefois pas à sens unique puisque l’absence de glace contribue en retour au réchauffement de l’Arctique.

La combinaison du flux de chaleur latente accru au dessus des eaux désormais libres de l’océan Arctique et des effets de la relation de Clausius – Clapeyron génère un accroissement de l’humidité dans la basse troposphère dans les régions arctiques. C’est ce qui est observé dans les données de la base MERRA que lors des radiosondages. Des études récentes ont par ailleurs démontré le lien entre le recul de la banquise et l’augmentation des nuages susceptibles de donner des précipitations en Sibérie, tandis que des études réalisées à partir de modélisations de Ghatak et d’Orsolini ont illustré que le recul de la banquise pouvait conduire à un accroissement des chutes de neige en Sibérie. Dans quelles quantités l’accroissement de l’humidité serait dû au seul réchauffement par rapport à celui qui découle de l’augmentation latente du flux de chaleur découlant d’un océan toujours plus libre de glace nécessite une enquête plus approfondie.

post-2200-0-92414600-1350848990_thumb.png

Une augmentation de l’humidité potentielle résulte possiblement d’une meilleure efficience des précipitations en Sibérie, où les températures sont encore assez froides pour donner de la neige, ce qui serait consistant avec les études de Ghatak et d’Orsolini. En tout état de cause, les observations indiquent que l’enneigement moyen sur le continent Eurasien a augmenté en octobre, contrairement à la tendance négative qui était attendue par les modèles climatiques.

L’augmentation de la couverture neigeuse en automne a une implication importante sur la dynamique du climat hivernal dans la mesure où il peut forcer sur les phases de l’AO, indice de référence de la variabilité climatique hivernale de l’hémisphère nord. Ce mécanisme a déjà été démontré : l’augmentation de la couverture neigeuse génère un important refroidissement des basses couches et renforce les anticyclones sibériens. Cela conduit par conséquence à un renforcement des échanges méridiens tandis que le vortex polaire et les vents d’ouest sont considérablement affaiblis. Il en résulte des situations d’AO négative dans la basse troposphère, et une augmentation des descentes froides en direction des latitudes moyennes. D’une manière générale, l’augmentation de la couverture neigeuse en automne en Eurasie depuis un peu plus de vingt ans est concomitante avec un affaiblissement général du vortex polaire et une tendance négative de l’AO. Cette tendance négative de l’AO favorise les températures anormalement froides sur l’est des Etats-Unis et le nord de l’Eurasie, et une augmentation du nombre de tempêtes aux latitudes moyennes.

En conclusion, le refroidissement de certaines régions de l’hémisphère nord en hiver est directement lié à la tendance décroissante de l’AO, qui est elle-même induite en partie par une augmentation de la couverture neigeuse en Eurasie en automne, cette augmentation étant une conséquence du réchauffement général des hautes latitudes. Cette observation invalide les dernières études qui prévoyaient jusqu’à aujourd’hui que le réchauffement global serait associé à une tendance positive de l’AO.

Bien que l’AO est le principal indice de suivi de la variabilité climatique des hautes latitudes, d’autres indices climatiques et forçages naturels sont d’importants acteurs de la circulation atmosphérique extratropicale. Pour essayer d’estimer l’impact des autres indicateurs que l’AO sur les tendances récentes des températures hivernales, nous avons également étudié l’influence potentielle que pouvaient avoir l’ENSO, la PDO, l’AMO, ainsi que l’activité solaire.

post-2200-0-45741500-1350848970_thumb.png

Seule l’AO permet d’expliquer une grande partie du refroidissement hivernal observé aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord ; les impacts directs des autres indicateurs est négligeable.

Finalement, ce qui pourrait être un test rigoureux de l’hypothèse développée ici serait de réaliser des prévisions à partir des indicateurs observés. Les données de la couverture neigeuse de l’Eurasie en octobre ont ainsi pu être exploitées pour produire des prévisions des températures de surface de l’hiver, et ces prévisions ont généré des résultats bien meilleurs que celles qui ne prenaient pas en compte cet indicateur. Cela a bien fonctionné pour l’hiver 2009/2010, mais les résultats ont été encore meilleurs pour l’hiver 2010/2011 :

post-2200-0-53933000-1350849655_thumb.png

La corrélation entre les températures prévues et celles réellement observées est de 0.84. Pour démontrer la valeur importante de la couverture neigeuse comme élément de prédiction, voici une carte présentant la corrélation de cet indice avec les températures hivernales de l’hiver à suivre uniquement en prenant la valeur mensuelle de l’enneigement du mois d’octobre précédent en Eurasie :

post-2200-0-54062800-1350849666_thumb.png

Il sera intéressant de suivre les résultats mensuels de l'enneigement de ce mois d'octobre en Eurasie, et l'éventuelle prévision qui pourra être réalisée par ces chercheurs. Même si pour la France cette prévision sera peut-être moins précise que d'autres régions (on voit que nous sommes en dehors des zones où la corrélation obtient les meilleurs résultats), cela nous donnera déjà des indications importantes sur le schéma global envisagé les prochains mois.

Etude6.png.df3e630c683f886943814e7c75a03

Etude5.png.8b01883ad4abc18d334af01da907d

Etude4.png.3cea8356abb9d28894c0814247b47

Etude3.png.c6d53921f3942945af268f40b7657

Etude2.png.31245c67358f34bed79194845d754

Etude1.png.2ba0f17372f567a10f7cb9de13eb3

Etude7.png.4132e54581515e9e083d5aca66433

Etude8.png.58eca55c82d2d9c3ba1c28e1791a4

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour cette analyse. On constate que les grands perdants, c'est nous ! pinch.gif

Sinon, une remarque : sur l'avant-dernier graphique, il est indiqué que l'hiver 2010/11, dans le sud du Québec, aurait été légèrement plus froid que la normale, ce qui est tout à fait faux (ça se saurait !).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sinon, une remarque : sur l'avant-dernier graphique, il est indiqué que l'hiver 2010/11, dans le sud du Québec, aurait été légèrement plus froid que la normale, ce qui est tout à fait faux (ça se saurait !).

Je crois que leur période de référence pour le calcul des anomalies est 1988-2011 ; c'est vrai que c'est comme on dit pas très orthodoxe vu que par convention on devrait plutôt utiliser 1981-2010 ou tout autre période sur 30 ans de ce type, mais bon cela ne change pas grand chose dans le fond. D'après ce que je vois sur les résultats communiqués par la NOAA, le sud du Québec a eu une anomalie positive mais faible quand on compare à 1971-2000 ; se pourrait t-il que cela se transforme en anomalie négative en comparant par rapport à la moyenne 1988-2011 ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour ce post une nouvelle fois très instructif 13Vents. Finalement les hivernophiles français, après avoir longtemps craché sur le RC, peuvent maintenant se réjouir de celui-ci puisqu'il semblerait que ce soit lui qui soit responsable des derniers froids en Europe. Qui l'aurait cru ? laugh.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je crois que leur période de référence pour le calcul des anomalies est 1988-2011 ; c'est vrai que c'est comme on dit pas très orthodoxe vu que par convention on devrait plutôt utiliser 1981-2010 ou tout autre période sur 30 ans de ce type, mais bon cela ne change pas grand chose dans le fond. D'après ce que je vois sur les résultats communiqués par la NOAA, le sud du Québec a eu une anomalie positive mais faible quand on compare à 1971-2000 ; se pourrait t-il que cela se transforme en anomalie négative en comparant par rapport à la moyenne 1988-2011 ?

Hum, faible anomalie positive ? C'est tout de même de l'ordre de +2 °C. Et même en prenant les dernières années en compte, cela reste au-dessus de la normale...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

En effet TreizeVents c'est un article très sympa, l'AO est un très bon indicateur du temps et ça se vérifie bien en France, pour les indices principaux en plus de l'AMO, du PDO, de l'ENSO, je rajouterai la QBO qui joue un rôle important en fonction de l'ENSO.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

intéressant Treizevents, cette thèse développe de façon précise et scientifique ma visions des choses default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour ce travail !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Cela conduit par conséquence à un renforcement des échanges méridiens tandis que le vortex polaire et les vents d’ouest sont considérablement affaiblis. Il en résulte des situations d’AO négative dans la basse troposphère, et une augmentation des descentes froides en direction des latitudes moyennes. D’une manière générale, l’augmentation de la couverture neigeuse en automne en Eurasie depuis un peu plus de vingt ans est concomitante avec un affaiblissement général du vortex polaire et une tendance négative de l’AO. Cette tendance négative de l’AO favorise les températures anormalement froides sur l’est des Etats-Unis et le nord de l’Eurasie, et une augmentation du nombre de tempêtes aux latitudes moyennes."

Dans cet extrait de l'étude, les deux phrases soulignées me semblent contradictoire. Comment peut-on, au moins pour l'Europe de l'Ouest, avoir un courant d'ouest affaibli et une augmetantion du nombre de tempêtes ?

Il me semble que c'est plutôt lorsque le flux d'ouest est prédominant que le plus grand nombre de tempête se produit en Europe occidentale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je suis surpris car après traitement de données du cumul de neige suivant la surface (kg/m2) en Eurasie (lati. 48-78 et longi. 2-173°) en octobre voilà que celui-ci à chuté depuis 1999 en passant d'environ 643 KG/M2 à 247 KG/M2.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans cet extrait de l'étude, les deux phrases soulignées me semblent contradictoire. Comment peut-on, au moins pour l'Europe de l'Ouest, avoir un courant d'ouest affaibli et une augmetantion du nombre de tempêtes ?

Je m'étais fait la réflexion lors de l'élaboration de mon résumé, et je pense que j'ai fait une mauvaise interprétation de la phrase initiale de l'étude de Cohen :

The negative AO trend favours anomalously cold temperatures over the eastern United States and northern Eurasia and increased storminess in the middle latitudes (Thompson and Wallace 1998, 2001).

Je pense qu'ici, "storminess" devait davantage faire référence aux tempêtes de neige qu'aux tempêtes de vent. "Storm" se traduit bien par tempête, mais n'a pas la même définition en anglais qu'en français : outre Atlantique c'est un terme générique pour désigner du gros temps (orage, blizzard, grand vent) alors qu'en France une tempête désigne uniquement un coup de vent. Enfin, je suppose que l'erreur vient de là, maintenant s'il y a un parfait anglophile pour confirmer ou infirmer ... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je suis surpris car après traitement de données du cumul de neige suivant la surface (kg/m2) en Eurasie (lati. 48-78 et longi. 2-173°) en octobre voilà que celui-ci à chuté depuis 1999 en passant d'environ 643 KG/M2 à 247 KG/M2.

Le problème Williams c'est que ce qui compte vraiment ce n'est pas la quantité de neige, mais la surface couverte. 3 millions de km² recouverts par 3 cm de neige, cela va compter davantage qu'un seul million de km² qui serait couvert par 40 cm de poudreuse.

J'avais déjà réalisé en septembre dernier quelques graphiques de comparaison sur la question : /topic/79986-tendance-hiver-20122013/page__st__100#entry1912209'>voir ici (post #108)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Cela conduit par conséquence à un renforcement des échanges méridiens tandis que le vortex polaire et les vents d’ouest sont considérablement affaiblis. Il en résulte des situations d’AO négative dans la basse troposphère, et une augmentation des descentes froides en direction des latitudes moyennes. D’une manière générale, l’augmentation de la couverture neigeuse en automne en Eurasie depuis un peu plus de vingt ans est concomitante avec un affaiblissement général du vortex polaire et une tendance négative de l’AO. Cette tendance négative de l’AO favorise les températures anormalement froides sur l’est des Etats-Unis et le nord de l’Eurasie, et une augmentation du nombre de tempêtes aux latitudes moyennes."

Dans cet extrait de l'étude, les deux phrases soulignées me semblent contradictoire. Comment peut-on, au moins pour l'Europe de l'Ouest, avoir un courant d'ouest affaibli et une augmetantion du nombre de tempêtes ?

Il me semble que c'est plutôt lorsque le flux d'ouest est prédominant que le plus grand nombre de tempête se produit en Europe occidentale.

pas du tout...

les reprises temporaires du flux d'ouest ce font avec un flux très méridiens, et les tempêtes sont alors plus au sud...c'est exactement ce qu'il c'est passé depuis 13 ans!

Thomas

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pas d'accord avec toi Thomas. A l'échelle de l'europe de l'ouest il me semble que les années les plus 'tempêtueuses' sont bien celles en NOA+ c'est à dire avec un bon flux d'ouest bien rectiligne. Je ne comprends pas ta phrase 'flux d'ouest se font avec un flux très méridiens', c'est assez contradictoire.

Ce que tu veux peut-être traduire c'est le fait que le 'rail des dépressions' s'est retrouvé souvent plus au sud dans la dernière décade. Pourquoi pas mais, encore une fois à l'echelle de l'Europe de l'ouest, je ne suis pas du tout sur que dans cette dernière décade que tu cites le nombre de tempêtes soit en hausse significative par rapport aux années 90 (ce serait à vérifier bien sur).

Ce que je soulignais c'est la contradiction entre un plus grand nombre de tempêtes sur l'Ouest de l'Europe et une baisse des flux d'ouest plus 'rectiligne' (du genre config de 1999 et surtout du début des années 90).

Au final il me semble que les conclusions de l'étude portent bien plus sur l'amérique du nord et l'eurasie que sur l'europe de l'ouest. Il suffit de voir les coeff de corrélations faméliques, et probablement peu significatifs, sur l'europe de l'ouest pour s'en rendre compte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le problème Williams c'est que ce qui compte vraiment ce n'est pas la quantité de neige, mais la surface couverte. 3 millions de km² recouverts par 3 cm de neige, cela va compter davantage qu'un seul million de km² qui serait couvert par 40 cm de poudreuse.

J'avais déjà réalisé en septembre dernier quelques graphiques de comparaison sur la question : /topic/79986-tendance-hiver-20122013/page__st__100#entry1912209'>voir ici (post #108)

Oui je sais, mais en données journalières

je n'ai trouvé que la quantité de neige suivant la surface et non la surface de la couverture neigeuse comme tu as utilisé mais pour la moyenne mensuelle en octobre

.

Judah Cohen1 qui est la source des infos que tu nous avais dit dans ce site http://web.mit.edu/jlcohen/www/papers/CohenandJones_GRL11.pdf dit : « Une

importante question

à laquelle

nous

n

'

avons pas répondue

c’

est

pourquoi

le

SAI (l

'évolution

de la couverture neigeuse) d’octobre

est en

plus forte

corrélation

avec

l’AO d’hiver

que

l

'

indice

du

SCE

(

l

'

étendu de la couverture

neigeuse)

d

'

octobre » traduction de «

An important question that we have not answered is why the October SAI is more highly correlated with the DJF AO than the October SCE index. ». Donc c’est plus l’évolution de l’enneigement dans les 31 jours des mois d’octobre qu’il faudrait regarder que l’évolution de l’enneigement des mois d’octobre d’années en années.

Donc connais-tu un site où on pourrait avoir des données numériques de la surface de l’enneigement en Eurasie ??

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Oui je sais, mais en données journalières

je n'ai trouvé que la quantité de neige suivant la surface et non la surface de la couverture neigeuse comme tu as utilisé mais pour la moyenne mensuelle en octobre

.

Judah Cohen1 qui est la source des infos que tu nous avais dit dans ce site http://web.mit.edu/j...Jones_GRL11.pdf dit : « Une

importante question

à laquelle

nous

n

'

avons pas répondue

c’

est

pourquoi

le

SAI (l

'évolution

de la couverture neigeuse) d’octobre

est en

plus forte

corrélation

avec

l’AO d’hiver

que

l

'

indice

du

SCE

(

l

'

étendu de la couverture

neigeuse)

d

'

octobre » traduction de «

An important question that we have not answered is why the October SAI is more highly correlated with the DJF AO than the October SCE index. ». Donc c’est plus l’évolution de l’enneigement dans les 31 jours des mois d’octobre qu’il faudrait regarder que l’évolution de l’enneigement des mois d’octobre d’années en années.

Donc connais-tu un site où on pourrait avoir des données numériques de la surface de l’enneigement en Eurasie ??

Williams

Salut William,

peut être que les liens contenus dans ce message du topic Prévision saisonnière t'aideront un peu :

/topic/79986-tendance-hiver-20122013/page__st__420#entry1925898'>Couverture neige H.N.

default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 4 months later...
Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

Bonjour,

Est ce qu'un pro de levolution du climat aurait un avi sur les descentes d'air polaire à nos l'attitudes?

Depuis quelques années on note des conflits de masse d'air plus souvent au nord de la France avec de l'air doux qui est souvent présent dans le sud et davantage de décrochement d'air arctique qui touche le nord du pays.

Les flux méridiens sont assez courant même si tout va bien au niveau de l'Atlantique...

Je note quand même un cycle où la dominante atlantique est moins influent que dans les années 90...

Est ce passager ou l'amorce d'une tendance durable?

Patric

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Est ce qu'un pro de levolution du climat aurait un avi sur les descentes d'air polaire à nos l'attitudes?

Depuis quelques années on note des conflits de masse d'air plus souvent au nord de la France avec de l'air doux qui est souvent présent dans le sud et davantage de décrochement d'air arctique qui touche le nord du pays.

Les flux méridiens sont assez courant même si tout va bien au niveau de l'Atlantique...

Je note quand même un cycle où la dominante atlantique est moins influent que dans les années 90...

Est ce passager ou l'amorce d'une tendance durable?

Patric

je pense que l'affaiblissement général du vortex polaire en est la cause. attaqué par les poussées anticycloniques à racines subtropicales, le vortex a tendance soit à éclater, soit se faire dégager de puissantes gouttes froides vers les latitudes tempérées. du coup on a ce flux méridien qui s'impose assez souvent, et on passe assez facilement d'un extrême à l'autre (chaud et froid, sec et humide).
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...