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Poésie et météo


Cirus
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Voilà, voilà, j'ouvre un ptit sujet ^^

Si vous voulez vous défouler, vous pouvez poster vos propres poèmes (qui garde quand même un cadre météorologique).

Ou alors vous pouvez poster des poèmes de d'autres auteurs (qui garde toujours un cadre dans la météo, hein ^^).

Ou alors, on peut faire un truc genre cadavre exquis pour que ça soit plus marrant (mais tout en restant dans la rime ou en respectant d'autres contraintes, je ne sais pas moi) default_thumbup.gif

Me concernant, je vais poster une de mes créations, eh ouais ^^

c'est un poème construit sur la base d'un tercet, de cinq distiques et d'un tercet final. Au début, je voulais faire un tercet, un dizain, un tercet, mais j'ai préféré spatialiser le texte pour une meilleure lecture. Sinon, les rimes sont suivies et il n'y a pas de longueur fixe dans les vers (vers libres). La sonorité dominante dans ce petit machin est la voyelle nasale mélancolique /an/. Voilà, voilà default_shifty.gif C'est un poème allégorique qui passe par l'évocation d'un paysage somptueux.

Of course, je ne vais pas vous révéler mes raisons d'avoir écrit ce poème (dans le fond, je pense que vous allez facilement deviner default_thumbup.gif). Je l'ai écrit il y a une semaine.

_________________________________________

Je suis une épave échouée sur un atoll

J'ai perdu mon capitaine et mon équipage

Comme à la façon de tourner une page

Autrefois j'étais un bateau à la conquête de nouveaux océans

Mais le destin en à décider autrement

Tous les jours au rythme des vagues je me balance

Dans un profond silence celui de la mer sans violence

Quotidiennement j'observe cette immensité bleue aux couleurs pétillantes

Minutieusement la nuit je regarde ce ciel obscur clairsemé d'étoiles époustouflantes

Parfois quelques nuages aux bords crénelés légèrement

S'élancent dans le ciel paisiblement

Sous le soleil j'embrasse la plage sablonneuse éblouissante

Et je fixe les quelques espèces végétales environnantes

Quel regret de ne pas avoir achevé l'exploration de cette belle étendue d'eau profonde

J'attendrai jour et nuit ton appel pour rejoindre ton monde

Tes yeux pour moi sont de vastes océans à explorer

_______________________________________________

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Très, très bonne idée ce topic, je trouve default_flowers.gif Surtout pour les littéraires passionnés de météo default_shifty.gifdefault_zorro.gif

Je n'ai pas encore lu entièrement ton poème, pas le courage là je vais me coucher. Mais je le ferai avec plaisir default_flowers.gif . Par contre, en vitesse, je poste un court poème de Verlaine que j'adore ! Poème sur le thème de la mélancolie automnale.

Chanson d'automne

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur Monotone.

Tout suffocant

Et blême, quand

Sonne l'heure,

Je me souviens

Des jours anciens

Et je pleure;

Et je m'en vais

Au vent mauvais

Qui m'emporte

Deçà, delà,

Pareil à la

Feuille morte.

[Paul Verlaine]

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Posté(e)
Huttenheim (67 - Alsace)

Bonne idée ce topic, j'en avais fait un pour les cours cette année default_thumbup1.gif

Je le posterai dès que l'accès au site du lycée sera possible, puisqu'il est dans les messages envoyés (en espérant que rien n'a été effacé pendant les vacances...)

Il portait sur le nuage default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Très, très bonne idée ce topic, je trouve default_flowers.gif Surtout pour les littéraires passionnés de météo default_shifty.gifdefault_zorro.gif

Je n'ai pas encore lu entièrement ton poème, pas le courage là je vais me coucher. Mais je le ferai avec plaisir default_flowers.gif . Par contre, en vitesse, je poste un court poème de Verlaine que j'adore ! Poème sur le thème de la mélancolie automnale.

Chanson d'automne

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur Monotone.

Tout suffocant

Et blême, quand

Sonne l'heure,

Je me souviens

Des jours anciens

Et je pleure;

Et je m'en vais

Au vent mauvais

Qui m'emporte

Deçà, delà,

Pareil à la

Feuille morte.

[Paul Verlaine]

Super le poème default_flowers.gif

Vu que nous sommes au premier jour de l'automne météorologique, et pour rester dans l'ambiance de l'Automne avec Paul Verlaine, je propose un poème mélancolique d'Appolinaire:

Les colchiques

Le pré est vénéneux mais joli en automne

Les vaches y paissant

Lentement s'empoisonnent

Le colchique couleur de cerne et de lilas

Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la

Violatres comme leur cerne et comme cet automne

Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

Les enfants de l'école viennent avec fracas

Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica

Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères

Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières

Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

Le gardien du troupeau chante tout doucement

Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent

Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) Pour Appolinaire, la saison mélancolique et sentimentale est l'automne.

Dans ce poème, à travers un réseau d'image dense et de cercles vicieux, il évoque implicitement sa liaison douloureuse avec Annie Playden car elle l'ignorait et le fuyait sans arrêt...

Du coup, Annie Playden est présentée à travers une fleur empoisonnée, une colchique.

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Posté(e)
Huttenheim (67 - Alsace)

En attendant ma contribution, voici un topic trouvé sur ce forum même, dans le même genre.

De belles choses à découvrir!

/topic/25948-poesie-et-climat/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/25948-poesie-et-climat/

J'espère que les littéraires se feront nombreux sur ce topic! default_clover.gif

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Tiens, bonne idée ce topic. J'avais déjà écrit deux trois délires sur la météo. Je vais allez époussetez le disque dur tiens. En attendant, une dédicace à tous ceux qui ont été sur le point de prendre un aller simple pour Marrakech à cause de cet été catacombique et désolant default_whistling.gif

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,

Et que de l’horizon embrassant tout le cercle

Il nous fait un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,

Où l’Espérance, comme une chauve-souris,

S’en va battant les murs de son aile timide,

Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D’une vaste prison imite les barreaux,

Et qu’un peuple muet d’horribles araignées

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout-à-coup sautent avec furie

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

Ainsi que des esprits errants et sans patrie

Qui se mettent à geindre opiniâtrément.

— Et d’anciens corbillards, sans tambours ni musique,

Défilent lentement dans mon âme ; et, l’Espoir

Pleurant comme un vaincu, l’Angoisse despotique

Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

C. Baudelaire

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Ce poème (Spleen) de Baudelaire a été repris par le groupe de black metal français Peste Noire mais je doute que vous aimerez en raison de la voix (surtout pour les non initiés default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">). Cela dit la musique est très belle et l'ambiance extrêmement mélancolique...

Voici une de mes créations, écrite avant l'épisode neigeux du 1er décembre 2010. Je pensais vivre ma 14ème année consécutive sans neige à l'époque default_innocent.gif

Fascination et Perte

Avec ta parfaite robe blanche

Enveloppant délicatement chacune de mes branches

Tu me berças dans ma plus tendre enfance

M'accordant une envoûtante petite danse

Ton coeur fragile m'était tellement précieux...

Trop tôt disparue

Tu n'es jamais revenue

Ton absence me rend si malheureux...

Tant de beauté, de douceur et de froideur

Ont-elles à ce point mal vieilli

Pour qu'il soit aujourd'hui l'heure

De te dépeindre enlaidie ?

Sois sans la moindre crainte

Car j'ai perdu mes feuilles moi aussi

Dans l'ignorance et la complainte

Bien trop vite je me raidis

Oh mon fascinant soleil d'antan

Il y a si longtemps que je t'attends

Oh que tu me manques ma chère Amour

Je voudrais te revoir pour toujours,

Définitivement me lier à toi

Pour que ton seul protecteur ne soit que moi

Que dans tes mystérieux yeux je ne me noie

Mais... Mes tristes oiseaux ne te retrouvent pas...

Où donc caches-tu désormais ta légèreté

Qui tombe je ne sais où en flocons mouillés ?

Qui donc t'a tant maltraitée

Ma petite Blanche adorée ?

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Posté(e)
Alès - St Hilaire de Brethmas (30)

Voici une de mes créations, écrite avant l'épisode neigeux du 1er décembre 2010. Je pensais vivre ma 14ème année consécutive sans neige à l'époque default_innocent.gif

Fascination et Perte

C'est mignon ^^

Not true evil default_thumbup.gif

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Très, très bonne idée ce topic, je trouve default_flowers.gif Surtout pour les littéraires passionnés de météo default_shifty.gifdefault_zorro.gif

Je n'ai pas encore lu entièrement ton poème, pas le courage là je vais me coucher. Mais je le ferai avec plaisir default_flowers.gif . Par contre, en vitesse, je poste un court poème de Verlaine que j'adore ! Poème sur le thème de la mélancolie automnale.

Chanson d'automne

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur Monotone.

Tout suffocant

Et blême, quand

Sonne l'heure,

Je me souviens

Des jours anciens

Et je pleure;

Et je m'en vais

Au vent mauvais

Qui m'emporte

Deçà, delà,

Pareil à la

Feuille morte.

[Paul Verlaine]

Un poème qui fait encore des émules et bien connu part les résistants de 39-45 default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> qui fut le signal du débarquement en Normandie ! merci Verlaine default_flowers.gifphil
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Très beau en effet pscnf. default_flowers.gif J'aime bien ces poètes maudits, ces parnassiens décadents comme Charles Baudelaire ou Paul Verlaine entre autres.

J'avais dit que je repasserais, me voici donc. Un poème, dont je suis totalement insatisfait, mais bon. On peut se demander ce qu'il vient f***** ici, mais je le voulais dans un symbolisme de notre volonté de dominer la Nature même si il y a de la casse. La licorne n'est pas juste le gentil cheval blanc à corne de Narval à qui on vient donner une pomme et flatté l'encolure. Comme dirait Voltaire :

Cette licorne que vous l'avez vu monter est la monture ordinaire des Gangarides ; c'est le plus bel animal, le plus fier, le plus terrible et le plus doux qui orne la terre

Et c'est ce symbolisme de la licorne que j'avais en tête pour représenter la Nature au sens général (celle qui nous offre Katrina et le tsunami de Mars 2011, mais aussi celle qui offre ces couleurs d'Automne, ces purs sang arabes,...) ; même si honnêtement j'ai écris le truc en ayant en tête l'image de Voldemort se ressourçant au cou d'une licorne (d'où le sang argent et 2, 3 détails). Ce sont des alexandrins et s'il vous plaît éviter de massacrer en lissant. Ce n'est déjà pas une franche réussite, alors si vous massacrez la lecture, il ne va plus rien rester... Licorne, merveille de ta Chair vermeille,

Vie de ton Sang cristal. L'immortel s'éveille

sur le tapis de velours des mousses vertes et fraîches.

Ton onde pure aux lèvres rudes et rêches.

Le chêne centenaire s'incline et révère

De la Forêt l'être virginal, l'altière

Reine. Feuilles et branches loin du vieux loyal

Au vent s'envolent. Triste atours hivernal.

De la clairière, l'orée ; refuge sylvestre mais vain.

Pour la biche et son faon, les faunes et les sylvains.

Ô Reine, à tes côtés, peines tristesses et peurs.

Ce sang argent sur ta poitrine, ce grand malheur.

Ô Reine, pourquoi ce repos inerte, éternel ?

Pour nous abreuver, nous les damnés, les immortels.

Et un truc d'un genre totalement différent, mais là je le poste juste pour rester vaguement dans le sujet et justifier mon délire d'au dessus. Ce n'est pas du tout mon style, et je trouve que c'est un franc échec pour le coup...

L'Ouragan...

L'Ouragan, ce rêve.....

Indicible force de la Nature, l'Ouragan était. Colosse des tourbillons, Puissance des nuées, Exaltation des cieux, Prince des orages, Il avait pour l'éternité conquis ces titres glorieux.

Pour Maître et Seigneur, la violence de l'Ouragan avait la quiétude.

Au sein de la puissance régnait l'Œil.

Scrutant sévèrement l'Ouragan, omniscient et omniprésent, il était, centre qui soumettait la multitude. Souveraine sérénité de la tempête, à qui l'Ouragan de son assise à son faîte était assujetti ; l'exigu espace était, pour sa calme tranquillité et sa clarté rayonnante au cœur de la tourmente, admiré. Accompagné de blanc moutons, l'azur du Ciel, bafoué, humilié, descendait rejoindre son frère de l'Océan et trouver ici son havre de paix ; sans onde, sans eau, sans vent, sans froid.

Pour vassal, l'Œil avait le déchainement de la violence.

Le mur de l'Œil était un anneau unique, un anneau bouillonnant de convection, un anneau d'orages tropicaux. De son ombre puissante, de son sombre éclat, il régnait sur l'Océan ; par lui l'Œil était Maître et Seigneur et l'Œil à chaque instant s'assurer de sa possession. Le sang de l'anneau était son air chaud et humide, qui sans répit se portait à son zénith, se déchargeant en torrents de pluies. À son sommet, l'air divergeait et se répandait en une scintillante nappe blanche de cirrus, la couronne des sages ceinte au front de l'Ouragan.

Pour sa subsistance, l'anneau, ogre affamé et jamais rassasié, aspirait Jour et Nuit avec une force incommensurable les énormes quantités d'air chaud et humide qui voguait paisiblement au dessus des eaux ; et s'alliait à Éole et Poséidon pour son festin royal. Le Souverain des vents, libérait dans sa soumission à l'anneau, dirigeait par son pouvoir, en une spirale infernale, l'air océanique vers l'anneau. Le père par son fils invoqué, défigurait l'étendue de l'Océan ; investissait de sa divine force chaque vague ; soulevait à la dextre de l'Ouragan un mortel dôme d'eau, l'onde de tempête.

Pour féaulx, le mur de l'Œil avait les bandes de pluies.

Dans le déchaînement ultime d'Èole, de l'air appelé au festin de l'anneau s'échappait en d'imposant orages rejoignant la canopée du mur de l'Œil et dessinaient en bandes de pluies la spirale de l'Ouragan. Éloignées, déconsidérées, ces filles terribles déployaient tous leurs talents pour être détestées. Par leurs allégeances à l'anneau, leurs autorités s'étendaient à Éole et elles ne refusaient jamais de le libérer en tornades et tempétueux vents.

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Posté(e)
Huttenheim (67 - Alsace)

Voilà comme je l'avais dis, j'ai retrouvé un poème en prose fait l'année dernière en classe de PL.

J'avais obtenu un 18/20 default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci de me donner votre avis! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Kieny, « Le nuage », Interprétation

(2010)

Vu du ciel, il a l’air sympathique. Une matière inconnue, à l’apparence plutôt douce. Parfois bossu, de formes diverses, les plus jeunes prendront cela pour un toboggan gigantesque, une aire de jeu plutôt agréable.

D’humeur variée, la joie de vivre chez lui, n’existe que rarement. D’un seul coup, la mauvaise humeur peut l’envahir. Il occupe alors un espace de plus en plus vaste, change de couleur et devient menaçant. Ce nuage, patron de son entreprise, oblige ses salariés parfois agacés, à ce rallier à ça cause. Tout seul, il n’arrive à rien. La masse nuageuse devient alors plus compacte et noire. De temps en temps, quelques larmes peuvent couler, celles-ci claquent sur la terre, et sont souvent appréhendées des humains.

Le lendemain, coup de théâtre, les salariés démissionnent. Le patron se retrouve seul dans le ciel, ne sachant plus quoi faire, ni ou aller. Il est abandonné, un peu comme les plus pauvres sur terre, qui marchent dans les rues en plein hiver dans le froid glacé. Désespéré, il part loin, très loin, et le soleil peut désormais régner.

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Voilà comme je l'avais dis, j'ai retrouvé un poème en prose fait l'année dernière en classe de PL.

C'est quoi la classe PL ?

Sinon, personnellement je n'adhère pas trop au style, mais c'est bien écrit et il y a un travail intéressant et certain.

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Posté(e)
Huttenheim (67 - Alsace)

C'est quoi la classe PL ?

Sinon, personnellement je n'adhère pas trop au style, mais c'est bien écrit et il y a un travail intéressant et certain.

En première Littéraire! default_flowers.gif

Ok, c'est clair que tous n'aimeront pas, mais merci pour ton commentaire default_thumbup1.gif

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Ah d'accord default_whistling.gif

J'ai ressorti aussi un truc que j'avais écrit à la volée pour Irene quand je la voyait échouer à s'intensifier pour la nième fois (ce sont des 10 pieds, pas des alexandrins default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'y tiens parce que c'est déjà assez moche comme cela, pas la peine d'en rajouter default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

Ah Irene, Irene, Irene, Irene,

Que ne puis-je profiter de ta splendeur

sans goûter l'amertume de tes noirceurs....

Tremble l'Union de ta glorieuse infamie,

Et sous ton ombre tropicale blêmi.

Et toi, toi Irene, fière et puéril,

Tu vas et tu viens, belle et fébrile

À ton front la blanche couronne de cirrus,

Et cet espoir, ce vœux, que tu recrusse !

Mais non, non. Tu es la Reine qui règne.

Fier et altière, tu joue avec mes nerfs.

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Voici une de mes créations, écrite avant l'épisode neigeux du 1er décembre 2010. Je pensais vivre ma 14ème année consécutive sans neige à l'époque default_innocent.gif

Fascination et Perte

...

Tiens je n'avais pas fait attention default_blushing.gif J'ai regardé la vidéo mais je n'avais pas vu votre écrit. Il est sympa, c'est vrai que cela a un petit côté mignon. default_flowers.gif
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Tiens, on va dire aussi que cela rentre aussi dans ce topic (je me vois mal poster dans le sujet "Musique" même si techniquement ce serait plus adapté...). J'avais déjà essayé d'écrire un requiem pour banquise, mais j'étais moyennement convaincu du résultat default_sick.gif . J'ai repris le truc en profondeur et cela donne ceci :

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/wav/requiempourunebanquise.html

Me connaissant, je le modifierais encore d'autres fois, mais tant que je suis vaguement convaincu du résultat, je poste default_chris.gif

Sur ce, je vais aller m'écouter la messe royale de Dumont, cela me changera default_laugh.png

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  • 4 weeks later...

Tiens, tant que je suis parti en mode déprime après la longue tartine inutile de l'autre sujet. La ponctuation est à ch***, mais je vais pulvériser l'ordinateur si je continue à me relire :

Liberté,

Au gré

Des mots,

Des idéaux,

Tes ailes

M'emmènent

Au loin.

Au pays

Maudit,

Au pays

Sans répit,

De l'Être

De lHère

qui erre.

Terres

Imaginaires,

Terres

Sans repos

Des sanglots,

Où le rêve

Est éveil

Plume faible,

Plume frêle

Vacillant

Sous le torrent

Puissant

Des émotions

De la passion

de Mort

Plumes

De l'aile,

Ailes

De la plume ;

Plumes

et ailes

du Poëte.

De l'Orient

À l'Occident,

Au vent

Vole

Et s'envole,

Au vent

De la liberté.

Élu

Des muses

Jouet

De la liberté,

Le poëte

Quête

La paix.

Éternité

De paix

Tant désiré

Éternité

D'errance

Si pesante

Le poëte

Quête

La paix.

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