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Climats du monde


dann17

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 01/11/2018 à 11:24, Yves38 a dit :

L'effet d'abri de la chaîne des Puys, immédiatement à l'ouest de la cité auvergnate, semble expliquer cette indigence hivernale, plus que la continentalité.

Bonjour Yves, 

Je ne pense pas qu'on puisse dissocier l'effet d'abri de la continentalité.

En effet, tout abri induit par un relief accroît naturellement la continentalité, tout en réduisant bien évidemment les influences maritimes ou océaniques : on peut citer un des exemples les plus marquants, comme par exemple les régions situées à l'est immédiat des « Rocheuses », donc pas loin de l'océan. C'est exactement le même effet qu'à Clermont-Fd, mais en évidemment plus marqué.

 

 

Le 01/11/2018 à 11:24, Yves38 a dit :

c'est l'effet d'abri du Massif Central vis à vis des pluies méditerranéennes automnales venant du sud alors que ces dernières remontent sans peine la vallée du Rhône et font de l'automne la saison la plus arrosée à Lyon.

Là encore, je ne crois pas que les remontées méditerranéennes soient si marquées que ça à Lyon durant les mois d'automne. 

Il n'y a qu'à voir le profil pluviométrique de Carcassonne (une ville très nettement plus influencée par les flux d'origine méditerranéenne que Lyon !) : là-bas, les pluies automnales ne dépassent pas les 40 à 60 mm par mois.

Il est donc évident que la part des précipitations remontant de Méditerranée à Lyon en automne est très minoritaire dans le cumul total.

D'ailleurs, quasiment toutes les régions françaises ont le plus gros cumul pluvio en automne.

 

Donc cet effet d'abri à Clermont concerne presque uniquement les pluies venant de l'océan.

À Lyon, l'effet d'abri est moins fort, et les flux perturbés de l'ouest ont tout le loisir en automne de se déverser sur le centre-est de la France. L'hiver, la continentalité (accrue entre autres par l'effet d'abri plus marqué à Clermont) réduit assez nettement ces incursions océaniques.

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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)
il y a 5 minutes, dann17 a dit :

 

Là encore, je ne crois pas que les remontées méditerranéennes soient si marquées que ça à Lyon durant les mois d'automne. 

 

Si. Pas le temps de développer, mais rien que durant le mois d'octobre écoulé un seul épisode méditerranéen a donné les 2/3 du cumul mensuel. Les exemples de ce types se sont répétés ces dernières années (novembre 2015, octobre 2014), et c'est bien connu lorsque ces épisodes surviennent en hiver on décroche les plus gros potentiels neigeux pour la région.

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Posté(e)
Royat - Altitude 460m

Bonjour,

 

Les remontées de sud sont en effet très peu efficaces sur Clermont, contrairement à nos voisins de St-Etienne (exemple de l'épisode neigeux de la fin du mois dernier avec  à 15 à 30 cm de neige à St-Etienne et rien à Clermont). Il est bien rare que des précipitations méditerranéennes donnent des cumuls importants à Clermont.

En hiver, les pluies ne cumulent donc pas par le sud, ni par l'ouest (foehn) ; les retours d'est sont efficaces jusqu'à St Etienne mais très peu à Clermont, et les flux de nord en France n'apportent en général pas grand chose. Tout cela conduit à cette fameuse sécheresse hivernale, sur une aire géographique toutefois limitée, car dès qu'on monte dans les reliefs alentours, l'hiver (et toute l'année de façon générale)  est copieusement arrosé (plus de 2000 mm annuels dans le massif du Sancy distant de 40 kms). Autre caractéristique de cette -relative- sécheresse hivernale : sa régularité. Le mois de février le plus pluvieux de l'histoire (en 95 ans de relevés) n'a donnée que 69 mm.

 

En ce qui concerne la neige, bilan contrasté : il n'est pas rare de voir des flocons, mais ils sont souvent en très faible quantité et donnent souvent pas ou très peu de couche de neige au sol - assez décevant pour les amateurs.

 

La tendance au foehn permet aussi quelques belles températures même en hiver, mais à l'inverse, lors de flux de nord, les nuages se bloquent sur le relief et les petites précipitations orographiques peuvent réserver des journées de grande fraîcheur en toutes saisons. Ainsi, il peut faire 22 de Tx en janvier, mais aussi 13°c de Tx en plein juillet...

 

La station météo de référence est située à l'aéroport d'Aulnat, qui est un point bas dans l'agglomération. Cette position explique les Tn particulièrement basses, mais ne reflètent pas réellement les Tn relevées dans le reste de l'agglomération, qui ne bénéficie pas de l'effet d'accumulation d'air froid. Les amandiers sauvages très nombreux sur les premières hauteurs de la ville sont là pour en attester.

 

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Le 31/10/2018 à 10:24, mottoth a dit :

Bien qu'à mi-distance entre Limoges et Lyon, ce climat tient bien plus de celui du Lyonnais, avec un ICA de 1.02 (Lyon Bron: 0.99, Limoges: 0.82) qui classe ce climat dans la catégorie des climats semi-continentaux d'abri. Et le régime pluvio, qui montre un net minimum hivernal, vient confirmer cette classification: en cette saison le relief bloque la plupart des pluies, qu'elles soient d'origine océanique ou même méditerranéenne.

 

C'est vrai que les précipitations admettent un déficit remarquable durant la période hivernale: c'est le cas assez souvent mais particulièrement marqué pour Clermont-Ferrand.. On dirait que ça s'apparente vraiment aux régions du Midwest qui connaissent des hivers très secs souvent,( je fais référence notamment aux zones éloignées des grands lacs) entrecoupées de périodes de blizzard.  Après là où le relief joue un rôle essentiel, c'est surtout en ce qui concerne la provenance des pluies de secteur Sud car quand on a un flux zonal assez puissant ça finit tôt ou tard par prendre, mais nettement moins que les autres stations on est d'accord. 

 

 

Le 31/10/2018 à 10:24, mottoth a dit :

 

 

Et à l'inverse on retrouve en été un maximum fait de pluies convectives développées sur le relief voisin, même si aucune saison n'est franchement arrosée.

 

Hum attention, il y a de très fortes disparités en été à cause de l'effet de Foehn qui dissipe les orages souvent: tantôt ce dernier peut les renforcer. Même si Clermont-Ferrand se classe parmi les villes les plus orageuses de France, ce n'est pas non plus le terrain de chasse prisé à cause de cet effet de Foehn. Les orages peuvent d'ailleurs s'avérer très violents là-bas. 

 

 

Le 31/10/2018 à 10:24, mottoth a dit :

 

J'ai choisi l'hiver 2014-2015, moyen en tout, pour illustrer l'hiver: aucun coup de froid marquant durant cet hiver, mais tout de même une tnn de -9°c fin décembre, proche de la valeur médiane annuelle (-10°c): les coups de froids peuvent être sévères dans cette enclave semi-continentale, mais ils sont souvent moins durables que dans les régions de l'Est de la France.

 

Même si les températures sont plutôt douces en hiver, il y a souvent une cuvette froide très présente là-bas. Cette cuvette froide peut-être davantage accentuée en période de coup de froid et de vague de froid bien évidemment. Parfois en cas de canicule, c'est à l'inverse encore plus problématique , avec un certain îlot de chaleur particulièrement présent: c'est surtout le cas pour Lyon et ses alentours.

Il n'est pas anodin d'observer les températures les plus froides du côté de Clermont-Ferrand: c'est encore plus vrai du côté de Aurillac, notamment en période de vague de froid et les températures peuvent persister plus longtemps du côté de Clermont qui est dans un cuvette: l'air froid ayant dû mal à s'évacuer tout de suite...  Après l'Est de la  France, c'est très vaste et il peut y avoir une très forte variation sur les coups de froids entre Dijon et Belfort. Les vagues de froids sont vraisemblablement d'un point de vue moyenné plus durable et intense à Clermont qu'à Dijon, mais moins durable qu'à Belfort pour une intensité pouvant être similaire. 

 

Le 31/10/2018 à 10:24, mottoth a dit :

 

L'été lui aussi peut être assez contrasté: les coups de chaleurs peuvent être aussi forts que dans les plaines du sud-ouest ou dans le Lyonnais, avec une txx annuelle médiane proche de 37°c. Mais on trouve aussi quelques nuits bien fraiches, ainsi durant cet été 2001 très moyen on a approché 6°c à deux reprises, ce qui n'est pas si fréquent ailleurs dans les plaines d'une grande moitié sud de la France.

 

Je viens de me renseigner pour le record de chaleur, je trouve 40.6°C , on est d'accord? J'avais entendu des sources qui parlaient d'un certain 42°C.

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Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
Il y a 8 heures, Meteorologist Office a dit :

Je viens de me renseigner pour le record de chaleur, je trouve 40.6°C , on est d'accord? J'avais entendu des sources qui parlaient d'un certain 42°C.

 

Non, 40.7°C le 31 juillet 1983

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende
Le 07/11/2018 à 18:39, Bart63 a dit :

Bonjour,

 

Les remontées de sud sont en effet très peu efficaces sur Clermont, contrairement à nos voisins de St-Etienne (exemple de l'épisode neigeux de la fin du mois dernier avec  à 15 à 30 cm de neige à St-Etienne et rien à Clermont). Il est bien rare que des précipitations méditerranéennes donnent des cumuls importants à Clermont.

 

Je nuancerai quand même un peu, les précipitations d'origine méditerranéennes à Clermont peuvent donner de très belles choses et niveau neige il me semble même que ce sont les flux de Sud qui donnent souvent les plus gros cumuls. C'est le souvenir que j'ai de mes 10 années clermontoises (peut-être pas suffisant pour en tirer des conclusion en terme de climato).

 

Prenons par exemple l'épisode de neige du 28 janvier 2006 (que j'ai manqué d'ailleurs, c'était un week-end et j'étais en Lozère ce jour là) ou alors les bonnes pluies (orageuses même) méditerranéennes de début décembre 2003.

 

Mais tu connais mieux la climato locale que moi donc ça doit être une fausse impression.

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Posté(e)
Royat - Altitude 460m
Il y a 3 heures, Vincent_L a dit :

 

Je nuancerai quand même un peu, les précipitations d'origine méditerranéennes à Clermont peuvent donner de très belles choses et niveau neige il me semble même que ce sont les flux de Sud qui donnent souvent les plus gros cumuls. C'est le souvenir que j'ai de mes 10 années clermontoises (peut-être pas suffisant pour en tirer des conclusion en terme de climato).

 

Prenons par exemple l'épisode de neige du 28 janvier 2006 (que j'ai manqué d'ailleurs, c'était un week-end et j'étais en Lozère ce jour là) ou alors les bonnes pluies (orageuses même) méditerranéennes de début décembre 2003.

 

Mais tu connais mieux la climato locale que moi donc ça doit être une fausse impression.

 En effet, décembre 2003 est une notable exception (60 mm en 3 jours au début de mois).

Je me rappelle bien sûr de ce fameux samedi 28 janvier 2006, je n'ai par contre pas souvenir du flux.

 

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende
il y a une heure, Bart63 a dit :

 En effet, décembre 2003 est une notable exception (60 mm en 3 jours au début de mois).

Je me rappelle bien sûr de ce fameux samedi 28 janvier 2006, je n'ai par contre pas souvenir du flux.

 

 

C'était un épisode cévenol extensif avec les fameux 100 cm de neige autour de Rodez. En Lozère il était tombé environ 25 cm à Mende (plus de 80 cm sur le Mont Lozère) avant que la douceur et la pluie ne lessivent tout avec de bonnes crues à la clé le dimanche.

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Posté(e)
Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

#529. Dijon.

 

L'agglomération de Dijon compte environ 241 000h. Lyon est à 175kms, Clermont 220kms, Paris 260kms, Strasbourg 240kms.

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Dijon est dans la partie nord de la plaine se Saône, et l'on trouve à l'ouest des coteaux dont la partie sud est réputée pour ses vignobles: c'est la région des grands Bourgognes.

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La station étudiée est sur l'aéroport, à 7kms du centre ville et également 7kms des premiers coteaux. Elle est donc dans la plaine, et l'on verra l'importance que cela a en hiver.

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2n1Qlb1.jpg

 

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Lien de la fiche de MF.

 

On est à la limite entre le climat plutôt océanique et le semi-continental, nul doute que le massif du Morvan est nettement plus océanique. Le régime pluvio, globalement bien uniforme, montre bien ce tiraillement entre ces deux influences. La particularité du Dijonnais est la fréquence du brouillard et de la grisaille de basse couche en hiver, l'un des type de temps les plus emblématique de cette saison c'est le brouillard givrant qui se prolonge sur plusieurs jours, sans dégel ni soleil. Ainsi la fréquence de brouillard est de 13% en décembre, assez nettement supérieure aux valeurs trouvées dans d'autres villes françaises pourtant bien concernées par le phénomène (10% à Limoges en janvier, 8.5% à Lyon St Exupéry en décembre, 7% à Strasbourg en décembre et janvier).

 

Dijon est l'une des rare synoptiques principale de la métropole à avoir approché les -20°c depuis le début du siècle, avec -18.7°c le 20/12/2009. A ma connaissance seule Mulhouse/Bâle a fait mieux en plaine depuis 2000, avec -20.2°c le 4/02/2012. (EDIT: également -19.9 °C le 7/2/12 à Romorantin, -19.7 °C le 4/2/12 à Reims et -20.2°c le 30/12/2005 à Grenoble/ St Geoirs).

 

Dans le prolongement de la vallée du Rhône, le val et la plaine de Saône connaissent une majorité de vent méridiens, canalisés par le reliefs à l'ouest ou à l'est (le Jura).

pRuL6Eg.png

 

 

Kqda8oA.png

 

 

Voici un hiver moyen, 2003-2004, sans grand froid ni douceur trop prolongée. Et quelques journées de brouillard givrant en décembre et janvier.

gVLXbHG.png

 

BONUS: décembre 2007, avec une phase très anticyclonique durant la deuxième moitié du mois et du froid d'inversion piégé dans la plaine de Saône: dès que le vent s'est calmé (le 19/12), l'inévitable brouillard givrant a squatté les lieux de façon quasi-continue pendant une bonne semaine.

bwaxTJq.png

 

 

Voici un printemps normal, quoique marqué par un bel ensoleillement en avril:

QeT5HaE.png

 

 

Voici encore l'été 2001, déjà présenté pour d'autres fiches françaises: il est là aussi très moyen, à part quelques orages vraiment violents (rafales de 111 km/h le 6/07, de 91km/h le 2/08).

KitFudN.png

 

 

Et enfin un mois d'automne bien moyen, donc plutôt maussade, avec déjà une forte hygrométrie moyenne (82%). Le brouillard est déjà fréquent le matin, annonciateur des grises journées d'hiver.

3QdB4G7.png

 

 

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !

 

Modifié par mottoth
Réactualisation -> avril 2023
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Posté(e)
Megève (1106 m)/Saint-Gervais (808 m) en semaine - Samoëns (716 m) les WE
il y a 16 minutes, mottoth a dit :

#529. Dijon.

 

Dijon est l'une des rare synoptiques principale de la métropole à avoir approché les -20°c depuis le début du siècle, avec -18.7°c le 20/12/2009. A ma connaissance seule Mulhouse/Bâle a fait mieux en plaine depuis 2000, avec -20.2°c le 4/02/2012.

 

Salut, 

 

Je ne sais pas si tu les comptes en station synoptique principale, mais on a :

 

-19.9 °C le 7/2/12 à Romorantin

-19.7 °C le 4/2/12 à Reims

 

C'est tout peut-être.

 

Merci pour cette nouvelle série !

 

A+

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Merci @mottoth ! (et d'avoir inclus la fiche clim ;))

 

Pas le plus connu (loin de là) Dijon et Climato me font penser au Centre de Recherches de Climatologie de l'Université de Bourgogne.

Assez régulièrement des thématiques régionales !

http://climatologie.u-bourgogne.fr/production-scientifique/memoires.html

http://climatologie.u-bourgogne.fr/production-scientifique/theses.html

....

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Posté(e)
Décines (69), Aeroport St Exupery (69)
Il y a 1 heure, nicolass a dit :

Je ne sais pas si tu les comptes en station synoptique principale, mais on a :

 

-19.9 °C le 7/2/12 à Romorantin

-19.7 °C le 4/2/12 à Reims

 

 

Pour Reims c'est ma mémoire qui a flanché, pour Romorantin je ne savais pas !

J'ai oublié aussi le -20.2°c de Grenoble / St Geoirs (loin de Grenoble ville en fait), le 30/12/2005.

Modifié par mottoth
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Posté(e)
Meylan, banlieue est de grenoble.

Je ne peux qu'apporter mon approbation pour le brouillard.

J'ai le souvenir de certaines années avec 1 semaine de brouillard givrant.

Heureusement la limite supérieure souvent vers 500m permet de passer au dessus en montant sur les hauteurs, tel le mont afrique qui du haut de ses quasiment 600m nous permettait régulièrement de monter au dessus du brouillard.

Et plus loin vers le val de Saône, du coté d'auxonne ou de seurre, il y aurait encore plus d’occurrences de brouillard, que l'on peut retrouver au petit matin en plein mois d'aout.

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Posté(e)
New York (Harlem) - occasionnellement Paris & Besançon
il y a 50 minutes, nanotech a dit :

Et plus loin vers le val de Saône, du coté d'auxonne ou de seurre, il y aurait encore plus d’occurrences de brouillard, que l'on peut retrouver au petit matin en plein mois d'aout.

 

Le cœur des brouillards du Val de Saône semble en effet se trouver quelque part entre Dole et Dijon, Auxonne est un bon candidat...

 

En périodes anticycloniques hivernales, on peut avoir l'après-midi de beaux contrastes le Dijon et Besançon, cette dernière se trouvant bien souvent juste au-dessus des brouillards (pourtant, Dijon s'en sort avec un ensoleillement annuel moyen à peine supérieur).

Les mois de décembre 2015 et 2016 sont d'excellents exemples : dans les deux cas, la Txm de Besançon a été supérieure de plus de 2 °C à celle de Dijon. Le 14 décembre 2016, Tx de 13,8 °C pour la capitale comtoise contre 1,2 °C pour la ville de la moutarde.

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Il y a 17 heures, mottoth a dit :

 

Pour Reims c'est ma mémoire qui a flanché, pour Romorantin je ne savais pas !

J'ai oublié aussi le -20.2°c de Grenoble / St Geoirs (loin de Grenoble ville en fait), le 30/12/2005.

 

On peut également y ajouter les -20,6° de Brétigny (91), dans le sud de la région parisienne et enregistrés le 8 janvier 2010, le lendemain d'une chute de neige froide (13cm au sol).

 

La station de Brétigny-sur-Orge était dans le réseau des stations synoptiques principales jusqu'en 2005 et faisait référence de station principale pour le département de l'Essonne (classe 1 pour la température).

 

Sinon pour le réseau secondaire, on a eu quelques températures en dessous de -20° en plaine depuis le début du 21ème siècle, mais essentiellement dans les stations froides de  Haute-Marne et de Lorraine.

 

Lors d'un furtif mais violent coup de froid les 19 et 20 décembre 2009 (températures maximales de -10° le 19/12  à Strasbourg et Nancy).

-23,1° à Semoutier-Montsaon (52),

-22,9° à Juzennencourt (52),

-22,6° à Auberive (52),

-22,1° à Bourdons (52),

-22° à Villiers-le-Sec (52) et St-Ouen-les-Parey (88),

-21,8° à Rioz (70),

-21,5° à Joncherey (90),

-21° à Abbainville (55),

-20,4° à Erneville (55),

 

Également lors de la VDF de décembre 2001, en particulier dans la nuit du 23 au 24:

-22,1° à Roville-aux-Chêne (88),

-22° à Val-de-Meuse (52) et Mouterhouse (57),

-21,3° à Auberive (52),

 

J'ajoute également le 1er mars 2005 avec des températures <-20° ou très proches exceptionnellement tardives. Ces valeurs constituent souvent des records mensuels même sur des stations ouvertes avant les années 80.

-20,8° à Auberives (52),

-20,3° à Roville-aux-Chêne (88),

-19,5 à Mouterhouse (57),

-19,2° à Bourdons (52),

-19° à Erneville (55)...

 

 

 

 

 

 

Modifié par thib91
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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

#530. Nantes.

 

Nantes est la 6e agglomération de France par son peuplement, avec environ 623 000h.

Brest est à 255kms, Limoges 255kms, Bordeaux 265kms, Paris 345 kms.

YZocZqN.jpg

 

Au plus proche l'océan est à 30kms.

YppQQ8T.jpg

 

La station étudiée est sur l'aéroport, à 8kms du centre ville et à la limite de la zone urbanisée.

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Vue vers le NNE. Très bon dégagement autour de la station.

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C5XO9pD.png

 

Fiche 1981-2010 de Méteofrance.

 

Avec ce retour vers l'Atlantique on retrouve bien sur un climat franchement océanique (océanique modéré d'après l'ICA), avec un régime de précipitation assez marqué: les mois d'été ne sont pas très arrosés, par contre de octobre à janvier cela ne manque pas d'eau. La neige et le froid sont rares en hiver, ici la txn médiane annuelle n'est même pas négative avec 0.6°c (alors qu'elle l'est à Bordeaux avec -0.5°c !).

 

Les influences continentales - chaudes en été et froides en hivers - semblent canalisées pas le val de Loire entre Nantes et Angers. En hiver le courant perturbé varie du sud à l'ouest (avec une bascule des vents typique au passage d'un front), tandis qu'en été on retrouve souvent un courant thermique océanique - comme à Bordeaux.

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Voici encore l'hiver 2003-2004, qui fut remarquablement moyen un peu partout en France. On y trouve donc à peu près tous les types de temps de l'hiver Nantais: de nets redoux - parfois océanique et humides, parfois plus beaux et sec -, et du froid de faible intensité avec des gelées rarement marquées et de rares flocons de neige. Quelques coups de vents approchent le seuil de la tempête, mais Nantes ne semble pas être particulièrement exposée au vent pour un climat aussi océanique.

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Voici un exemple de printemps à la fois normal et très moyen sur les t° et l'ensoleillement, et pourtant franchement pluvieux.

7EwkPaw.png

 

 

Il ne faut pas remonter très loin pour trouver une paire juillet/aout bien normale: 2017 est un bon exemple, qui manque juste un peu de soleil durant la 2e quinzaine de juillet.

La chaleur est occasionnellement vraiment forte, car comme à Bordeaux on est ici souvent dans la trajectoire des advections chaudes en provenance de l'Espagne: lorsque la chaleur s'installe sur la France Nantes peut faire partie des villes les plus chaudes en début d'épisode, mais celle ci s'attarde généralement moins longtemps que dans l'intérieur du pays.

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Enfin un petit mois d'octobre au bilan normal mais au déroulé plutôt contrasté:

adTPfAv.png

 

 

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Comme d'hab je laisse les locaux de l'étape compléter cette présentation, je suis volontairement un peu laconique sur ces fiches Françaises pour vous laisser la place.

 

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Merci pour cette super fiche @mottoth, ça tombe bien j'habite à  Dijon. 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

#529. Dijon.

 

L'aire urbaine de Dijon compte environ 385 000h.  Lyon est à 175kms, Clermont 220kms, Paris 260kms, Strasbourg 240kms.

 

Tout d'abord, concernant les chiffres, en me renseignant je trouve également 380 000 hbts pour l'agglo de Dijon ce qui me paraît très excessif pour une population totale de moins de 550 000 hbts pour la Côte d'Or: alors que le sud de la Côte d'Or, du côté de Beaune, est également assez peuplé. 

 

Tu as parles bien des distances entre Dijon et les autres villes que tu as énumérées? Car si c'est le cas, j'ai des distances beaucoup plus importantes. 

 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

La station étudiée est sur l'aéroport, à 7kms du centre ville et également 7kms des premiers coteaux. Elle est donc dans la plaine, et l'on verra l'importance que cela a en hiver.*

 

La station météo se situe en effet à l'aéroport de Dijon-Longvic. Et on peut y observer des différences significatives lors des pluies orageuses en été où sur la partie centrale dijonnaise où peut avoir des estimations proches de 30-40 mm ( ponctuellement) et plus à l'Est à une dizaine de km, moins de 5 mm. Et ça arrive plusieurs fois par an. Tantôt c'est le schéma inverse mais il se produit plutôt de ce sens là. 

 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

On est à la limite entre le climat plutôt océanique et le semi-continental, nul doute que le massif du Morvan est nettement plus océanique.          

 

Dijon, à proprement dit, c'est plutôt climat semi continental avec un écart thermique suffisamment important entre la saison chaude et la saison froide justifiant une telle appelation. Bine évidemment, le terme est relatif et il y a de grosses nuances: plus on va vers l'Ouest, notamment vers le Morvan, plus on retrouve un climat Océanique plus ou moins dégradé. Mais la différence de températures hivernales entre l'Est et l'Ouest de la Bourgogne et assez importante et atteint 2. à 3°C ponctuellement ce qui est remarquable.  Et on en vient au point suivant, le fait aussi que Dijon a des températures hivernales assez basses ( en moyenne), c'est beaucoup dû aux fameux stratus qui peuvent stagner sur la ville pendant plusieurs journées voire semaines d'affilées. 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

    Le régime pluvio, globalement bien uniforme, montre bien ce tiraillement entre ces deux influences. La particularité du Dijonnais est la fréquence du brouillard et de la grisaille de basse couche en hiver, l'un des type de temps les plus emblématique de cette saison c'est le brouillard givrant qui se prolonge sur plusieurs jours, sans dégel ni soleil. Ainsi la fréquence de brouillard est de 13% en décembre, assez nettement supérieure aux valeurs trouvées dans d'autres villes françaises pourtant bien concernées par le phénomène (10% à Limoges en janvier, 8.5% à Lyon St Exupéry en décembre, 7% à Strasbourg en décembre et janvier).

 

 

Il y a en moyenne 69 jours de brouillard par an à Dijon, ce qui est considérable. En fait, il y a pas mal de villes où on peut dépasser ce nombre comme par exemple Limoges mais les brouillards sont particulièrement persistants à Dijon où ils peuvent persister comme évoqué ci-dessus pendant des jours voire des semaines sans se dissiper lors d’anticyclones hivernaux digne de ce nom.  Le mois qui compte le plus de stratus et les plus persistants, c'est bien le mois de décembre, ensuite à partir du mois de janvier ça commence à décroître. Peut être aussi parce que statistiquement les patators ont généralement plus souvent lieu au mois de décembre qu'au mois de janvier. 

 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

Dijon est l'une des rare synoptiques principale de la métropole à avoir approché les -20°c depuis le début du siècle, avec -18.7°c le 20/12/2009. A ma connaissance seule Mulhouse/Bâle a fait mieux en plaine depuis 2000, avec -20.2°c le 4/02/2012. (EDIT: également -19.9 °C le 7/2/12 à Romorantin, -19.7 °C le 4/2/12 à Reims et -20.2°c le 30/12/2005 à Grenoble/ St Geoirs).            

 

 

Et le record de froid frôle les -22°C et date de Janvier 1985 me semble-t-il.  Dijon se situe dans le bon axe pour les vagues de froid mais elle est loin de faire parti des stations les plus vulnérables en ce qui concerne les tn particulièrement basses: en revanche ça l'est souvent pour les tx.  En parlant d'hiver, il y a souvent une différence remarquable de chutes de neiges entre Belfort et Dijon pourtant distantes de seulement 200 km si j'ose dire mais plus à l'Est, la présence de relief a tendance à davantage favoriser le blocage du froid ou encore à faire stagner plus longtemps les chutes de neiges. L'hiver 2005-2006, a connu une belle période une neige. Mars 2007 a connu une journée remarquable où plus de 20 cm sont tombées durant cette journée avec beaucoup de vent : d'ailleurs après un hiver 2006-2007 très doux. Plus récemment, l'hiver 2009-2010 a connu deux grosses vagues d'enneigements importantes : Décembre 2009, plus de 25 cm au sol, Janvier 2010 localement 20 cm. Novembre et notamment décembre 2010 ont également été très neigeux, avec une vingtaine de cm au sol durant une partie de la seconde quinzaine de décembre.  Tout le monde se souvient y compris partout en France de ces dates. L'hiver 2012-2013 n'a pas été si marquée que ça, avec une froid modérément intense et généralement 5 à 8 cm de neige qui se sont tassés assez rapidement. Le 1er Mars 2018, les 10 cm ont été frôlés ce qui faisait la couche de neige observée la  plus importante depuis au moins l'hiver 2012-2013  à Dijon.  La vague de froid de février 2012 a été la vague de froid la plus durable en terme d'intensité depuis plusieurs décennies notamment pour la ville de Dijon. 

 

Le 11/11/2018 à 18:07, mottoth a dit :

Voici encore l'été 2001, déjà présenté pour d'autres fiches françaises: il est là aussi très moyen, à part quelques orages vraiment violents (rafales de 111 km/h le 6/07, de 91km/h le 2/08).

07280_JUL-AUG01.png

 

Au sujet des orages violents petite anecdote: c'est bel et bien en 2001 qu'on a perdu notre parassole sur la    Terrasse qui fût     emporté, fracassé  par une brusque rafale. Plus récemment le 13 Août 2015 détient une des journée détenant un orage historiquement violent sur la ville avec une rafale avoisinant les 130 km/h qui provoqua ponctuellement des dégâts locaux importants. C'est d'ailleurs la rafale observée la plus importante sous la ville, bien évidemment plus que les 120 km/h observés sous Lothar. La nuit de 24 au 25 juin 2016 entre également dans les annales des nuits plus foudroyées à Dijon rivalisant probablement avec l'été    assez  chaud et très orageux de 2005. Sinon c'est une ville qui est très sujette aux fortes chaleurs, se situant dans l'axe principale même si les Tx sont souvent plus basses que celles indiquées sur les cartes: les Tx les plus fortes lors de périodes de fortes chaleurs, on les observe souvent sur l'Ouest et le Sud Ouest de la Bourgogne ( pour la région en question bien évidemment). 

 

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Le 12/11/2018 à 00:20, Barry a dit :

 

Le cœur des brouillards du Val de Saône semble en effet se trouver quelque part entre Dole et Dijon, Auxonne est un bon candidat...

 

En périodes anticycloniques hivernales, on peut avoir l'après-midi de beaux contrastes le Dijon et Besançon, cette dernière se trouvant bien souvent juste au-dessus des brouillards (pourtant, Dijon s'en sort avec un ensoleillement annuel moyen à peine supérieur).

Les mois de décembre 2015 et 2016 sont d'excellents exemples : dans les deux cas, la Txm de Besançon a été supérieure de plus de 2 °C à celle de Dijon. Le 14 décembre 2016, Tx de 13,8 °C pour la capitale comtoise contre 1,2 °C pour la ville de la moutarde.

Oui c'est exactement ça. Le coeur des brouillards persistants se situent à mon humble avis du côté de Chalon sur Saône. Après du côté de Besançon, occasionnellement ( pas tout le temps bien évidemment), il y a des effets de Foehn ce qui permet de relativiser un peu. Ce qui est remarquable aussi, c'est que Besançon est dans le top des villes les plus pluvieuses de France. 

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Arc-sous-Cicon (25), 850m (790-1140m)
Le 12/11/2018 à 00:20, Barry a dit :

 

Le cœur des brouillards du Val de Saône semble en effet se trouver quelque part entre Dole et Dijon, Auxonne est un bon candidat...

 

En périodes anticycloniques hivernales, on peut avoir l'après-midi de beaux contrastes le Dijon et Besançon, cette dernière se trouvant bien souvent juste au-dessus des brouillards (pourtant, Dijon s'en sort avec un ensoleillement annuel moyen à peine supérieur).

Les mois de décembre 2015 et 2016 sont d'excellents exemples : dans les deux cas, la Txm de Besançon a été supérieure de plus de 2 °C à celle de Dijon. Le 14 décembre 2016, Tx de 13,8 °C pour la capitale comtoise contre 1,2 °C pour la ville de la moutarde.

Pour avoir vécu 15 ans à Chalon sur Saône, je pense que le cœur du val de Saône est la. J’ai le souvenir de mois quasiment entier plongés dans un épais brouillard givrant donnant parfois de là neige industrielle alors que les coteaux alentours (a peine 300/400m) étaient au soleil avec plus de 10 degrés en journée. Le brouillard résiste toujours plus à Chalon que partout ailleurs.  Autre particularité encore plus marquée à Chalon qu’à Dijon, c’est l’assechement  du au Morvan qui pompe une bonne partie des précipitations venant de l’ouest. Les fronts venant du nord ouest y sont d’ailleurs faméliques, il ne faut pas compter sur des chutes de neige conséquentes dans ce flux. Combien de fois j’ai pu voir 10 cm à Macon et Dijon et rien à Chalon? (Record en 15 ans: 15cm environ en mars 2006 lors de l’episode exceptionnel qui avait concerné le quart nord-est, c’est bien moins que toutes les grandes villes aux alentours).

Bref je pourrai parler longtemps du traumatisme météorologique que j’ai vécu là bas.😁

La seule chose sympa à mon sens dans le secteur c’est la fréquence des orages en été venant du MC, c’est assez fréquent.

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Montpont-en-Bresse (71) - alt. 192 m

Très bon résumé du climat dijonnais, j'ai beaucoup apprécié l'exemple du mois de décembre 2007 pour détailler ces épisodes de brouillard givrant qui peuvent en effet se produire en hiver (j'ai remarqué que c'est le plus souvent en décembre qu'ils se produisent, mais il peut aussi y en avoir en janvier). Parfois, il y a des différences entre la ville même et la plaine, avec la ville qui parvient à sortir du brouillard alors que la plaine reste désespérément dedans ; par exemple, le 7 décembre 2016, où la ville a vu le soleil s'imposer à la mi-journée alors que la plaine n'en est pas sortie et a connu une journée sans dégel.

 

Pour rajouter à ce que mes collègues disent plus haut j’inclurais également la plaine de Bresse (entre la Saône et le Jura) dans le cœur de la zone aux brouillards persistants en hiver... récemment j'ai été particulièrement marqué par l'interminable mois de décembre 2016 :ph34r: Mais en fonction de la situation, ils peuvent s'étendre du plateau de Langres jusqu'au nord-Isère. Ils peuvent avoir lieu de fin octobre à mi-février, quand le soleil est au plus bas.

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Il y a 14 heures, Guillaume71 a dit :

Combien de fois j’ai pu voir 10 cm à Macon et Dijon et rien à Chalon? (Record en 15 ans: 15cm environ en mars 2006 lors de l’episode exceptionnel qui avait concerné le quart nord-est, c’est bien moins que toutes les grandes villes aux alentours).

 

Il faut se l'avouer ce n'est pas souvent qu'il y a 10 cm de neige à Dijon. Au minimum tous les 3 à 4 ans en moyenne.  Pour ce qui est des chutes de neige remarquables sur le quart Nord Est, c'était en Mars 2007 et non pas en Mars 2006 à moins qu'il n'y en ait eu de manière remarquable également en Mars 2006.🤔

 

Citation

La seule chose sympa à mon sens dans le secteur c’est la fréquence des orages en été venant du MC, c’est assez fréquent.

 

Oui c'est exactement ce que je voulais dire. Pour la fréquence des orages violents,  la Saône et Loire est très bien placée notamment Chalon.  Et là pour le coup il y a une différence énorme avec Dijon. Pour avoir vécu à Beaune au sud de la Côte d'Or, il y a déjà une différence assez nette avec Dijon sur la fréquence des orages mais également en ce qui concerne la fréquence des orages violents.  Les axes orageux classique du SO au Nord Est  conservent leur caractéristiques assez linéaire jusque dans le 71 puis ensuite :

 

1) soit ça passe par le Sud du 21 en passant par Dole et le Jura

 

ou

 

2) soit ça passe au centre du 21 où Dijon a davantage de probabilité d'être impacté.

 

Dans tous les cas le 71 est touché, Chalon également notamment dans la première configuration qui se produit plus fréquemment que la seconde.

Modifié par Meteorologist Office
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Posté(e)
Arc-sous-Cicon (25), 850m (790-1140m)
il y a 31 minutes, Meteorologist Office a dit :

 

Il faut se l'avouer ce n'est pas souvent qu'il y a 10 cm de neige à Dijon. Au minimum tous les 3 à 4 ans en moyenne.  Pour ce qui est des chutes de neige remarquables sur le quart Nord Est, c'était en Mars 2007 et non pas en Mars 2006 à moins qu'il n'y en ait eu de manière remarquable également en Mars 2006.🤔

 

 

Néanmoins les records de neige à Dijon ou même Lyon n'ont rien à voir avec Chalon, on est nettement en dessous.

 

C'était mars 2006 sans aucun doute (jusqu'à 60cm en plaine), il n'y a pas eu épisode neigeux remarquable en plaine en mars 2007.

Exemple avec Mulhouse https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07299/mars/2006/bale-mulhouse.html

Longevic ne retient que 17 cm mais dans mon souvenir il y avait bien plus de neige sur Dijon ce jour, près de 30 cm (en fait sur les plateaux à l'ouest, en ville c'était à priori plutôt une petite 20aine effectivement): https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07280/mars/2006/dijon-longvic.html

 

Et en image en haute Saône

 

Modifié par Guillaume71
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il y a 40 minutes, Guillaume71 a dit :

Néanmoins les records de neige à Dijon ou même Lyon n'ont rien à voir avec Chalon, on est nettement en dessous.

 

Ça me surprend que vous êtes plus bas que Lyon.

 

Le record de neige à Dijon tombée en une journée est de 40 cm en 1960: la ville a été paralysée pendant au moins deux semaines. 

 

 

 

il y a 40 minutes, Guillaume71 a dit :

 

C'était mars 2006 sans aucun doute (jusqu'à 60cm en plaine), il n'y a pas eu épisode neigeux remarquable en plaine en mars 2007.

 

J'ai mémoire de l'hiver 2005.2006 très froid et neigeux. Où à mon avis on a atteint les 30 cm de neige au sol, pas tombés d'un seul coup mais sur plusieurs épisodes et comme il faisait froid, la neige a persisté. Mais on a eu vraisemblablement au moins deux journées avec respectivement entre 20 et 25 cm de neige tombés d'un seul et une quinzaine de cm de neige tombés d'un seul coup. 

 

 

 

il y a 40 minutes, Guillaume71 a dit :

Exemple avec Mulhouse https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07299/mars/2006/bale-mulhouse.html

Longevic ne retient que 17 cm mais dans mon souvenir il y avait bien plus de neige sur Dijon ce jour, près de 30 cm (en fait sur les plateaux à l'ouest, en ville c'était à priori plutôt une petite 20aine

 

En Mars 2007, il y a bien eu une vingtaine de cm à Dijon en une seule  journée, c'etait une des villes les plus touchés avec des congères atteignant localement 1 m provoqués par le vent. J'ai bien eu confirmation de  cette date par le service Météo France régionale. 

 

Et pour le coup en Mars 2007, les zones plus à l'est de Dijon ont été beaucoup moins touchés. 

 

Par contre en Mars 2006, peut être qu'il y a un antécédent similaire mais pas à ma connaissance en tout cas même si l'hiver dans sa globalité avait été très froid et  très neigeux: assurément pire que 2009-2010 pour la ville de Dijon en tout cas.

 

Mais je me renseignerai pour la période ( Mars 2007 ou Mars 2006) car ça paraît étonnant qu'il y ait une telle coïncidence à mon avis. 

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