Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Suivi météo de la catastrophe nucléaire au Japon


Paul1305
 Partager

Messages recommandés

Salut,

Les simulations de dispersion du nuage radioactif que j'ai pu voir ici ou là me semblaient vraiment aller "vite en besogne" pour faire progresser les particules radioactives, qui, me semble il, ne peuvent aller plus vite que la masse d'air qui les transporte (une particule n'est pas une onde !).

Mais, n'étant pas spécialiste de la question je mettais cela sur le compte de ma méconnaissance des mécanismes de transport... Reste que c'est étrange ce déplacement si rapide...

Et, un p'tit tour sur le Blog de Gerard Staron avec un article sur ce sujet que je ne peux m'empêcher de trouver pertinent, lisez plutôt :

Vous avez dû entendre que le nuage radioactif de la centrale de Fukushima devait arriver sur la France dès cette semaine et même demain mardi !

Avez-vous été surpris ?

La distance la plus faible entre la centrale au Japon et notre pays est d’environ 11000 km en ligne directe par les pôles

Même dans ce cas c’est impossible puisque ceci signifierait une vitesse moyenne des vents de 66 km/h en continue sur la totalité du trajet, soit une véritable petite tempête puisque ceci correspond à des rafales de l’ordre de 80 à 100 Km /h. Déjà au départ le vent au sol n’a jamais excédé en vitesse moyenne sur 10 minutes de l’ordre de 40 à 50 km/h et il a vite chu à 20 km/h environ. Ne pas oublier que le flux doit circuler dans les basses couches pour nous atteindre. de façon dangereuse. S’il montait à l’altitude du jet Stream nous serions débarrassés des impacts inquiétants mais effectivement la vitesse du jet est plus rapide avec une trajectoire plus tendue et c'est très haut !

Cette route directe la plus rapide ne correspond pas à celle suivie par les premières radiations jusqu’au 18 mars qui étaient poussées sur le Pacifique par un vent de nord-ouest. Selon cette trajectoire, la distance passe à 13000 ou 14000 kilomètres en ligne directe. Il faut en effet que le nuage traverse l’océan Pacifique, puis le continent Nord-Américain, puis l’Océan Atlantique. Ne croyez vous pas que si les USA ou le Canada avait été effectivement atteints ceci se saurait déjà, pas avant le 23 ou 24 mars selon les modèles des météorologistes allemands

Il convient de prendre en compte la déviation des flux à la surface de la terre. Le nuage serpente au gré des tourbillons des anticyclones et dépressions ce qui augmente d’autant la distance parcourue avant d’arriver chez nous. Alors que l’Ukraine n’est pas si éloignée, le nuage de Tchernobyl n’était arrivé que dans les premiers jours de mai alors que l’explosion avait eu lieu le 26 avril. Le cheminement avait été complexe avec un premier passage par la Scandinavie, puis une descente sur l’Europe centrale.

Dans le cas de la centrale japonaise, la distance est 5 à 6 fois plus grande en ligne droite. Le flux est parti sur le Pacifique puis il a été dévié ensuite vers les Philippines. Une autre branche est ensuite partie vers le nord-est et le détroit de Béring ! Le nuage avance en crabe en prenant son temps ne le pressons pas !.

Les cendres du Volcan du Mont Saint Hélens pourtant émises à des niveaux d’altitude plus élevées où les vents sont plus virulents avaient mis très longtemps pour faire un tour de la planète !

Décidément ce sont les informations les plus énormes qui passent le mieux ! tellemant haut au dessus de nos têtes!

Ces radiations arriveront probablement , mais quand ?

Les médias français ont donc mis en place une TGV « tempête à grand volume » directe pour nous amener au plus vite des radiations dont certains ont, peut être, besoin avant dimanche prochain !

Gérard Staron

Le blog : Gerard Staron
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 729
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Effectivement, au départ la fumée radioactive emprunte les basses couches. Pour le Japon, cela reste grossièrement du basse couche --> basse/moyenne couche. Ensuite c'est probable que tout ou une partie s'élève en altitude et donc se déplace à la vitesse du jet-stream. C'est bien ce que disent les simulations (simulations qui sont pas la panacée non plus, voir post de gombervaux plus loin).

Par contre quand on dit que le nuage radioactif arrive sur la France, c'est le cas, mais ça ne dit pas à quelle altitude, puisque les simulations sont majoritairement incapable de prévoir le comportement des molécules radioactives par rapport aux précipitations et pour la plupart non paramétré pour donner les vents agéostrophiques. On a des simulations horizontales avec comme seul paramètre vertical le cisaillement de vitesse.

Donc effectivement "à priori" le nuage radioactif sur la France est en altitude, mais on ne peut pourtant non plus pas écarter le risque qu'une partie arrive de la haute altitude vers le sol (dans des proportions dillués de toute façon), puisqu'on a pas à disposition ce paramètre, même si "à priori" ce risque est faible. Puisqu'on ne peut pas parler de ce qu'on ne sait pas (prévision de la radioactivité au sol), alors on parle de ce qu'on sait (nuage radioactif sur la France quelque-part entre 0 et 15km d'altitude).

Par exemple temps anticyclonique sur la France, donc pas de précipitation, ça c'est bon. Par contre qui dit temps anticyclonique, dit vent descendant. Donc pas très bon. Bref : y'a qu'à suivre les balises de niveaux de radioactivité. Et elle disent quoi ? Qu'il n'y a rien au sol.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce Gerard Staron doit aimer la mauvaise volonté pour accuser une modélisation de donner des résulats aberrants.

Dans le milieu atmosphérique, un modèle sait 100 ou 1000 fois mieux qu'un être humain comment se déplacent les masses d'air sur plusieurs jours en fonction des équilibres de base.

Mais dans tous les cas, même si le nuage radioactif est prévu par le modèle, ça reste une infime quantité de particules.

On a sans doute tort d'avoir diffusé à volonté les simulations MOCAGE en présentant une échelle logarithmique. C'est jaune sur la France, mais ce serait blanc ce serait pareil.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'est une simulation MOCAGE ? Dans ce cas il doit exister aussi une simulation graphique vertical.

Le résultat obtenu est alors le tracé d'une succession de position au cours du temps que l'on représente :

d'une part sur une carte (cf. animation 1) pour connaître la position géographique du trajet parcouru par la particule et d'autre part sous la forme d'une coupe verticale (cf. animation 2) le long de ce trajet pour connaître les effets des ascendances et des subsidences rencontrées par cette particule.

Concernant les limitations du modèle :

Limitations

L'utilisation de ce seul outil pour évaluer les conséquences d'un rejet de polluant s'avère délicat voir dangereux dans certains cas :

si le rejet est continu dans le temps et s'étend sur une certaine épaisseur, comme dans l'exemple présenté, il faut calculer de nombreuses trajectoires pour bien cerner l'impact et l'extension de la pollution. On obtiendrait de nombreuses cartes à consulter ce qui nuirait à l 'efficacité.

si la hauteur du rejet est mal estimée, les cartes produites peuvent alors conduire à prendre de mauvaises décisions. Dans l'exemple présenté de Buncefield, L'explosion suivi d'un incendie a rejeté très haut les formes gazeuses, bien au dessus de l'inversion située vers 1000 m. C'est pour ces raisons que l'on a choisi 1000 m comme base du rejet et 3000 m le sommet. Dans ce cas les trajectoires sur les trois niveaux sont pertinentes.

Le calcul des trajectoires est très sensible au point du rejet. Dans le cas de champ de vent diffluent, deux trajectoires calculées sur des points de départ distants de quelques kilomètres peuvent avoir des trajets complètement différents.

S'il existe un fort cisaillement vertical du vent, les trajectoires issues de la même position géographique mais à des altitudes différentes pourront avoir des trajets opposés.

Si au cours de son cheminement la particule pénètre sous le relief modèle, elle sera soumise à des vents et vitesses verticales qui pourraient être faibles et le résultat présentera une certaine stationnarité sous le relief. Donc prudence sur l'interprétation des trajectoires près des grands massifs montagneux.

Cette technique ne permet pas de connaître l'évolution de la concentration de polluant dans l'air ni des dépôts au sol.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce ne sont pas des limitations là, c'est un article à charge.

On sait qu'il est délicat, voire impossible, de calculer 1 trajectoire exacte d'une particule sur une durée de plusieurs jours.

MAIS les modèles calculent les évolutions de concentration, ce qui suppose de calculer l'effet moyen des trajectoires. L'incertitude sur 1 trajectoire ne va pas changer fondamentalement le calcul de concentration.

Et sur le texte de Mr Staron, on dit même qu'il est impossible que des particules soient déjà là. Alors que le calcul de transport par le vent est quelque chose d'hyper simple pour un modèle, comparé à d'autres processus météo.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ce ne sont pas des limitations là, c'est un article à charge.

Tu es dur. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ils devraient rajouter : "ce modèle ne doit pas servir à protéger les biens ou les personnes" default_nuke.gif

Plus d'infos ici : http://www.meteorologie.eu.org/CMC/web_CMC_extranet_fixe/fr_doc_mocage.html

Sinon effectivement Staron semble avoir oublié quelques bases élémentaires en météo.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour le lien, tout s'éclaire. Les limitations évoquées sont celles d'un modèle de trajectoires, qui ne permet pas de savoir les concentrations. Forcément. D'où l'intérêt des modèles calculant les concentrations, type MOCAGE.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Saint-Herblain (44)

A noter peut-être un conséquence du tremblement de terre au Japon, c'est que ça a bien trembler en Birmanie, 6.8.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut !

Au risque de paraitre stupide et cynique :

Ce nuage radioactif n'est il pas l'occasion d'améliorer les modeles en permettant l'intercomparaison ?

Je m'explique, comme un scanner corporel avec un produit de contraste faiblement radioactif, ne pourrions nous pas scanner les particules radioactives de l'atmosphère (tels le produit de contraste), et ainsi valider ou infirmer les sorties modeles.

Les seuils de détection sont probablement un pb, mais c'est pas mal de pouvoir confronter les modeles au réel. Et si vraiment rien n'est détectable nulle par (bruit de fond superieur au signal), faut peut etre enlever "radioactif" comme qualificatif de "nuage". Dans tous les cas, ce serait riche d'enseignements.

Sinon, je reviens sur Gerard Staron, soit il a tort, et de même que pour le nuage radioactif les fumées du Mont St Helens se sont tres vites reparties dans l'atmosphère, de l'ordre de 15 jours pour l'hemisphère, soit le panache de ce volcan a effectivement mis du temps à se rependre, et je ne vois pas pourquoi la physique de l'atmosphère aurait changée depuis, d'autant que dans le genre panache géant injectant à "toute altitude", c'était à une autre échelle.

Alors, quid de la dispersion du panache du Mont St Helens à l'époque, rapide ou lent ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)

A noter peut-être un conséquence du tremblement de terre au Japon, c'est que ça a bien trembler en Birmanie, 6.8.

Oui je viens de poster un article dans le topic de suivi associé. En fait il y a eu 3 séismes et on recense quelques dégâts et malheureusement une victime.

/topic/55965-tremblement-de-terre/page__pid__1534036__st__60#entry1534036'>http://forums.infoclimat.fr/topic/55965-tremblement-de-terre/page__pid__1534036__st__60#entry1534036

Sinon aujourd'hui les balises de l'IRSN n'ont pas détecté de radioactivité anormal.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,

Certes, l'IRSN n'a rien détecté, mais la CRIIRAD, dans son communiqué de presse du jour, évoque les limites de leur détection.

Les balises de contrôle du rayonnement gamma ambiant

Plusieurs intervenants et/ou journalistes se référaient explicitement aux 170 balises du réseau de l’IRSN qui

n’auraient pas enregistré d’augmentation, prouvant ainsi l’absence de risque. Il s’agit en fait du réseau dit

Téléray qui mesure le débit de dose gamma ambiant. Ces résultats sont exprimés en microSievert par heure,

notés μSv/h (ou en millième de μSv/h : nSv/h). Dans le cas des rejets de la centrale de Fukushima, ces

stations de mesure n’ont pratiquement aucun intérêt, si ce n’est évidemment de pouvoir affirmer qu’il ne se

passe rien de grave. Elles ne doivent pas être utilisées pour conclure à l’absence de tout risque sanitaire.

(cf. critiques de la CRIIRAD sur la publication de résultats en débit de dose d’intérêt limité

alors que les mesures de l’activité de l’air existent mais sont confisquées par les Etats).

· Les balises de contrôle de la radioactivité de l’air

Il s’agit d’instruments de mesure équipés de pompes qui aspirent l’air extérieur et le dirigent au travers de

dispositifs de filtration en face desquels sont positionnés des détecteurs de radioactivité (plusieurs types

existent : détecteurs de rayonnement alpha, bêta, détecteurs calés sur les raies d’émission de l’iode 131,

etc.). Ces détecteurs mesurent en temps réel et en continu les rayonnements émis par les particules qui se

déposent sur les filtres (plus le débit des pompes est élevé meilleure est la précision de l’analyse). Les balises

sont équipées de toute une électronique de comptage et de transmission à distance des données qui leur

permet également d’appeler des téléphones d’astreinte en cas de dépassement des seuils d’alerte.

L’IRSN dispose de balises un peu équivalentes à celle de la CRIIRAD : il ne s’agit pas des 170 sondes du réseau

Téléray mais des 13 balises du réseau SARA – surveillance automatisée de la radioactivité des aérosols.

Comme leur nom l’indique, ces balises ne disposent pas de filtres spécifiques permettant de piéger l’iode

radioactif et de renseigner sur son activité. Les détecteurs donnent des résultats en activité bêta et en

activité alpha.

Les mesures effectuées en temps réel par les systèmes de détection des balises TELERAY et SARA ne

peuvent alerter que sur des niveaux de contamination relativement élevés de l’air : de l’ordre du Bq/m3

pour les balises de la CRIIRAD. Elles sont destinées à donner immédiatement l’alerte pour des niveaux de

contamination demandant une intervention rapide.

Si ces dispositifs ne détectent rien, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risque mais seulement qu’il n’y a

pas de risque élevé. Des niveaux inférieurs peuvent tout à fait nécessiter la mise en oeuvre de mesures de

protection, en particulier si la contamination dure dans le temps

C'est intéressant et on peut le lire ICI.

Mais il faudra dès samedi et durant plusieurs jours surveiller les taux d'accumulation des particules radioactives au sol, en raison de la pluie qui va tomber. Les lessivages atmosphériques vont en effet précipiter ces particules au sol. Alors, en France, les risques de contamination dûs à l'exposition externe ou à l'inhalation d'air resteront faibles, d'après les données dont dispose la CRIIRAD à ce jour (partielles, forcément, car le réseau mondial OTICE ne livre ses données en France qu'au CEA...Qui refuse de les divulguer !) , MAIS les risques dûs à la consommation de l'eau, ou de légumes, et ensuite les produits laitiers pourraient apparaître :

L’augmentation de la radioactivité de l’air se poursuivra donc sur, au minimum, une quinzaine de jours. Les

niveaux devraient fluctuer en fonction des variations des rejets (rejets intenses lors des incendies, par

exemple, ou lors des dégazages destinés à abaisser la pression dans les enceintes de confinement).

Sur la base des éléments qu’elle a collectés et analysés, la CRIIRAD considère que les niveaux d’exposition externe

seront négligeables. Si les analyses à venir confirment des activités inférieures, ou légèrement supérieures,

aux seuils de détection, les risques associés à l’inhalation de l’air resteront très faibles.

Reste la question des dépôts de radioactivité sur les sols : dépôts secs du fait de la gravitation et dépôts

dits humides, plus importants, liés à la pluie qui lessive l’air et précipite au sol les produits radioactifs. Sur

quelques jours les dépôts seront probablement très faibles mais il faudra suivre l’accumulation progressive

des retombées radioactives et contrôler en priorité les zones les plus affectées par les précipitations.

Là, le boulot des météos va se révéler important !

Va-t-il se heurter comme en 96, au lobby agroalimentaire, dont on sait que l'importance politique a été à l'origine des mensonges proférés ? Ou, si nécessaire, sera-t-il décidé des mesures courageuses de restriction éventuelle de consommation, avec éventuellement soutien financier aux filières en difficultés (dur, quand on prétend que les caisses sont vides...)?...

L'avenir proche nous le dira.

Bonne nuit quand même default_flowers.gif

NB : dans le registre "joyeux", un ami géologue me confirmait ce soir que l'énergie déployée était si intense le 11/03 que Tokyo effectivement, à court ou moyen terme, n'était pas à l'abri, non pas d'une réplique, mais bien d'un nouveau "décrochage", avec très fort séisme à la clef, puisque cette ville est très exactement "au-dessus" de 3 plaques continentales (désolé pour l'approximation lexicale, je ne suis pas docteur es géologie...)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ca fait 7 jours qu'en Amérique du Nord on a des passages de particules de Fukushima, avec des taux localement pas négligeables en surface (supérieurs à 1 Bq/m3) d'après les modèles.

Comment en France on peut se préoccuper de quelques particules en surveillant nos compteurs Geiger. S'il y avait un risque, les USA l'auraient fait savoir.

Animation des concentrations en surface (simulées) depuis le début des fuites, modèle EURAD

http://db.eurad.uni-koeln.de/prognose/data/alert/cs_hem_1h_movtotal_1.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Situation toujours aussi précaire au Japon, l' ASN japonaise envisagerait même d'augmenter le niveau (actuellement 5/7) de la catastrophe de Fukushima.

Pour le début du weekend une dépression accompagnée d'une perturbation active traverse le Japon, la situation météo doit devenir plus favorable ensuite pour l'évacuation des nuages radioactifs vers le Pacifique avec l'orientation des vents au nord-ouest puis ouest.

Avec l’inquiétude irrationnelle des français, le business reprend ses droits, on veut son compteur Geiger!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les valeurs radioactives en Suisse sont absolument normales selon la CENAL.

Aucune augmentation de la radioactivité, même infime !

Source : CENAL, mesure de la radioactivité

Vous m'excuserez, mais à l'exception du Japon ou la situation est réellement grave et préoccupante, Je crois qu'ailleurs on en fais vraiment une psychose pour rien et les médias prennent vraiment les gens pour des c***

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

Les valeurs radioactives en Suisse sont absolument normales selon la CENAL.

Aucune augmentation de la radioactivité, même infime !

Source : CENAL, mesure de la radioactivité

Vous m'excuserez, mais à l'exception du Japon ou la situation est réellement grave et préoccupante, Je crois qu'ailleurs on en fais vraiment une psychose pour rien et les médias prennent vraiment les gens pour des c***

Oui et non. Pas une seule fois j'ai entendu dire aux infos que ce nuages était dangereux. Bien au contraire il ne font que dire le contraire, tellement souvent que ca en devient ch****.

Sinon c'est vrai qu'ils en parlent. Peut être que ca alimente la psychose. Mais ce qui est sur c'est que si ils n'en parleraient pas, on crierait au complot.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Alors, précisément.

Sans être expert, en aucune manière, je fais confiance aux analyses des laboratoires indépendants, que j'essaie de coupler avec les données officielles.

La situation aux Etats-Unis a de quoi être inquiétante, à mon avis. C'est sans compter le noyau bien plus condensé en particules radioactives qui pourrait envahir le sud des Etats-Unis et le nord du Mexique ce week-end.

Je pense que se joue là un véritable jeu de pressions, qui représente en fait un défi propre à jauger le niveau réel de nos démocraties.

En effet, des spécialistes indépendants disposent maintenant de moyens de mesure et d'un degré d'expertise qui n'existaient pas en 86. Or, certains parmi ceux-ci s'élèvent contre l'opacité de l'information des réseaux de relevés à l'échelle mondiale, en particulier celles de l'OTICE/CTBO : la gravité réelle de la contamination pourrait être minimisée, pour le moment du Pacifique aux Etats-Unis.

C'est exactement ce que déplore la CRIIRAD dans son dernier communiqué, publié à l'instant, et dont voici le titre :

COLERE ET INDIGNATION

VOLET N°2

1: Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en

Islande, en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les

dissimulations du Département de L’Energie des Etats-Unis

2.Elle réitère son appel à se mobiliser afin sur tous les résultats d’analyse du

réseau du CTBTO soient rendus publics. Les Etats qui s’y opposent doivent

être identifiés. C’est par exemple le cas de la France. Chaque citoyen doit

connaitre l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables

sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.

Voici le communiqué en PDF, dans son intégralité.

Je pense qu'une forum à visée scientifique, comme celui-ci, a besoin d'embrasser tous les points de vue sur la question, et donc de prendre en compte les analyses des laboratoires officiels et indépendants. Il faut croiser les sources d'information, tout comme il faut croiser les projections des différents modèles dans une prévision, afin d'espérer approcher une appréhension qui soit la plus fine de la réalité.

Et voici un article daté de quelques jours qui relate bien ce qui soucie les experts de la CRIIRAD.

A partir de là, au Japon, bien sûr, la situation est très inquiétante, pour tout l'archipel. Pour le Pacifique nord, elle l'est aussi : et pour le Pacifique sud, quid de la circulation océanique qui pourrait y diffuser une éventuelle contamination, venue du nord et occasionnée essentiellement par les rejets et dépôts en surface, dû au vent et à la gravité (je crois...), et par les précipitations ?

Pour le continent américain, je pense que la durée et les précipitations pourraient avoir un impact sanitaire dont on ne mesure encore pas l'ampleur.

Pour nous, en Europe de l'ouest, les précipitations vont arriver. Ce week-end, la contamination des sols n'est peut-être pas encore à craindre, mais quand la circulation atmosphérique aura éventuellement rétabli un flux d'ouest plus conséquent, il est possible que des condensations, apparemment plus importantes dans les systèmes dépressionnaires, nous parviennent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour le continent américain, je pense que la durée et les précipitations pourraient avoir un impact sanitaire dont on ne mesure encore pas l'ampleur.

Effectivement Loon, et le "S'il y avait un risque possible, les USA l'auraient fait savoir." que j'ai pu lire un peu plus haut dans la discussion m'est apparu un peu, comment dirais-je, "péremptoire"

Hum, volà c'est le mot default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Abbeville centre (Somme)

Le risque à ce jour est moins dans le nuage formé il y a quelques jours que la continuité de celui-ci. Il faut bien comprendre que jamais ce nuage n'a cessé d'être alimenté et que le réacteur 3 crache même de plus en plus de cochonneries dans l'atmosphère sans qu'aucune reprise de contrôle à moyen terme ne soit envisagée! le nuage est donc inquiétant dans le sens où il ne va cesser de se concentrer!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui enfin si la situation pour le japon est vraiment terrifiante et d'ailleurs de plus en plus inquiétante (étant donné qu'on en sait un peu plus aujourd'hui sur l'état déplorable des réacteurs avec de nouvelles fuites possible sur le réacteur 3), j'ai personnellement un peu de mal avec l'hystérie collective sur des taux de radioactivité infinitésimale à 10 000 km de là. Il semble qu'il y ait surtout une grande méconnaissance de la radioactivité en générale puisque même sans Tchernobyl, on a connu et même provoqué sciemment des taux bien supérieur (radon naturel et essais de bombe nucléaire en tête de liste), et personne ne s'en ai inquiété autant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Oui enfin si la situation pour le japon est vraiment terrifiante et d'ailleurs de plus en plus inquiétante (étant donné qu'on en sait un peu plus aujourd'hui sur l'état déplorable des réacteurs avec de nouvelles fuites possible sur le réacteur 3), j'ai personnellement un peu de mal avec l'hystérie collective sur des taux de radioactivité infinitésimale à 10 000 km de là. Il semble qu'il y ait surtout une grande méconnaissance de la radioactivité en générale puisque même sans Tchernobyl, on a connu et même provoqué sciemment des taux bien supérieur (radon naturel et essais de bombe nucléaire en tête de liste), et personne ne s'en ai inquiété autant.

+1Un gros débat en somme mais cela n'empêche que ça craint... et la lecture de ce topic n'incite pas à l'optimisme.

Homme sorcier = homme puni.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Un lien très intéressant sur ce qu'il se passe, ou pas car au final on ne sait plus, à cette centrale du Japon :

http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/21/fukushima-suite-15-le-coeur-du-reacteur-n-3-est-il-a-l-air.html

Il s'agit du Blog de Dominique Leglu, rédactrice en chef de la revue "Scences et avenir" et Maitre de recherches en Physique Nucléaire default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et puis, ce lien est celui d'un ingénieur du nucléaire à la retraite, qui traite pas mal des sujets qui nous préoccupent ces derniers temps :

http://olivier-4.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/12/fukushima-dai-ichi-japon-dernieres-nouvelles.html

En tout cas, il y a pas mal de lectures intéressantes sur ce sujet à lire sur le net en ce moment default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Effectivement Loon, et le "S'il y avait un risque possible, les USA l'auraient fait savoir." que j'ai pu lire un peu plus haut dans la discussion m'est apparu un peu, comment dirais-je, "péremptoire"

Hum, volà c'est le mot default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est pas péremptoire, ça me semble tellement logique. Maintenant libre à chacun de ne pas saisir cette logique et de développer une autre argumentation plus convaincante.

Sinon la situation au Japon n'est pas très rassurante pour la région de la centrale. Les informations semblent filtrer lentement, mais on peut comprendre que les autorités calculent leur communication, à défaut d'être exagérement optimiste, car le Japon c'est à peu près 3 fois plus de monde (au km²) que la France, sur un territoire très isolé. On ne provoque pas des déplacements massifs comme çà, sur la base de "peut-être". Eux ils sont vraiment en gestion de crise. Chez nous, il n'y a pas de crise, juste des contrôles de routine.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...