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limite Nord-Sud en France / limites climatiques


coulraoul

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Nord-Est (on reprend la même limite de Reims à Orléans, puis on se dirige vers Nevers en suivant la Loire, et ensuite à l'est vers Lons-le-Saunier) : climat semi-continental, assez peu arrosé, très froid l'hiver, chaud l'été.

- Centre-Est (Lons-le-Saunier/Nevers/Chaîne des Puys/Mende/Montélimar/Briançon) : climat à la croisée de diverses influences (océaniques parfois, continentales d'autres fois, méditerranéennes également). Probablement le climat proposant le plus d'extrêmes en matière de climatologie : grands froids, neige abondantes, orages violents, forte chaleur.

- Sud-est/Méditerranée (ce qu'il reste : c'est-à-dire au sud d'une ligne Briançon/Mende et à l'est d'une ligne Mende/Carcasonne) : climat de type méditerranéen, très agréable, avec tout de même de fortes chaleurs l'été, et d'intenses précipitations au printemps et/ou à l'automne.

pour le nord-est assez peu arrosé c'est une erreur, ca dépend de quelle région on parle car il y'a une limite très nette ou l'on trouve la pluie à partir d'une ligne nord/sud qui va de ambérieu à vittel et qui remonte jusqu'au nord est de la moselle. La ligne épinal ambérieu recoit les précipitations les plus fréquentes en plaine du territoire et les plus durable aussi avec le pays basque, il serait d'ailleur intéressant d'avoir la moyenne du nombre d'heure de précipitations car il est certain qu'il pleut beaucoup plus et plus longtemps que dans le nord pas de calais ou la bretagne.

Sinon habitant à orléans depuis peu, meme si je n'ai pas asez de recul, je peux dire que la limite de la Loire est de la foutaise pur. la seule chose qui change c'est qu'au sud de la loire c'est la sologne, donc temperatures plus froides les nuits, humidité plus importante, et qu'au nord c'est la région la moins belle de france de france, la beauce, venté, peu boisée, plate, sèche et malgré tout fraiche les nuits. Les orages sont plus fréquents sur la sologne, et la neige plus durable, les précipitations plus abondantes en allant vers chateauroux/bourges (premieres collinesrelief du massif central pas loin)

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Oui bon ça c'est le bon côté franchouillard, pour les gens d'ici le nord c'est Bordeaux, et mes amis de Bordeaux considèrent que la limite c'est La Rochelle    Pour les méditerranéens au sens

Et Bordeaux est sensiblement plus ensoleillé que Biarritz et on ne peut pas franchement dire que les basques soient des nordistes     Quand j'habitais en RP le Nord commençait à Beauvais, le

Je pense que c'était davantage un clin d'oeil afin de relativiser justement. Toujours pour le sud-est de la France, si on se base sur la limite des 80j/an de RR>1.0 mm (norme 81/2010), voilà c

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Comme c'est dit par ailleurs, il doit y avoir une limite du même genre du coté de Carcassonne mais là je connais moins bien.

Oui, il y a le Lauragais qui est une limite assez franche entre l'Aude méditérannéenne et le midi toulousain un peu plus océanique. Quoique la limite de la végétation méditerranéenne "pure" se trouve plutôt entre Carcassonne et Narbonne, vers Lézignan Corbières ; même si certaines vallées font un peu "mentir" ce partage plus oriental que le Lauragais (la vallée de l'Aude par exemple, en allant vers Limoux, présente visuellement une végétation plus méditerranéenne que ce que l'on trouve du côté de Carcassonne ou de Castelnaudary).

Par contre, il y a un endroit qui marque une rupture beaucoup plus nette entre le Sud-ouest "océanique" et le climat méditerranéen : c'est Labastide Rouairoux, à la limite du Tarn et de l'Hérault au nord de la Montagne Noire. A cet endroit, on passe véritablement, en une poignée de kilomètres, de la végétation méditerranéenne "pure" (garrigues, genêts, chênes verts, vignes, cerisiers...) à une végétation plus océanique (sapins, forêts de feuillus, champs de maïs et autres céréales). D'ailleurs, ce village est souvent surnommé par les habitants de la région "les toilettes du seigneur", du fait qu'il y pleuvrait très souvent (zone de convergence ?).

Sinon, on n'en n'a pas (il me semble) parlé, mais la trouée de Belfort doit aussi marquer une limite climatique assez nette entre la plaine d'Alsace et la Franche Comté.

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Oui, il y a le Lauragais qui est une limite assez franche entre l'Aude méditérannéenne et le midi toulousain un peu plus océanique. Quoique la limite de la végétation méditerranéenne "pure" se trouve plutôt entre Carcassonne et Narbonne, vers Lézignan Corbières ; même si certaines vallées font un peu "mentir" ce partage plus oriental que le Lauragais (la vallée de l'Aude par exemple, en allant vers Limoux, présente visuellement une végétation plus méditerranéenne que ce que l'on trouve du côté de Carcassonne ou de Castelnaudary).

Par contre, il y a un endroit qui marque une rupture beaucoup plus nette entre le Sud-ouest "océanique" et le climat méditerranéen : c'est Labastide Rouairoux, à la limite du Tarn et de l'Hérault au nord de la Montagne Noire. A cet endroit, on passe véritablement, en une poignée de kilomètres, de la végétation méditerranéenne "pure" (garrigues, genêts, chênes verts, vignes, cerisiers...) à une végétation plus océanique (sapins, forêts de feuillus, champs de maïs et autres céréales). D'ailleurs, ce village est souvent surnommé par les habitants de la région "les toilettes du seigneur", du fait qu'il y pleuvrait très souvent (zone de convergence ?).

Sinon, on n'en n'a pas (il me semble) parlé, mais la trouée de Belfort doit aussi marquer une limite climatique assez nette entre la plaine d'Alsace et la Franche Comté.

Je confirme pour avoir passé quelques temps du côté de Lacaune, la Salvetat sur Agout, Sauyère, les paysages font clairement état d'un climat de montagne frais et humide on est bel et bien sur le versant Atlantique du Massif Central. C'est d'ailleurs assez paradoxal qd on sait qu'administrativement ce secteur se situe dans le département de l'Hérault. Le bâti est d'ailleurs assez explicite puisque les façades ouest et nord des maisons sont parfois recouvertes de tuiles. L'année de ma visite (début juillet 2001) avait été particulièrement humide et frais avec de la bonne pluies océaniques un ciel bien encombré et des températures plafonnant à 15°C plusieurs jours de suite.

Le contraste était assez saisissant avec la vallée de l'Olargues quelques km plus au sud mais déjà dans le domaine méditerranéen jouissant d'un temps ensoleillé et une végétation typique des contrées méditerranéennes. C'est sans doute une des limites climatique les plus franches que j'ai pu observer dans notre hexagone.

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Koumac (Nouvelle-Calédonie) / Valence (26) / Le Lavandou (83)

C'est marrant, ça va bientôt faire 6 ans que je suis inscrit sur ce forum et ce type de sujet revient souvent... et déchaine en général les passions.

Etant originaire de Valence, je pense être très bien placé pour pouvoir parler de la limite -ou plutôt de l'évolution- climatique que l'on observe en vallée du Rhône. La plupart des gens s'accordent pour dire que la limite du climat méditerranéen se situe (à peu près) au niveau de Montélimar. Je suis d'accord avec cela, c'est d'ailleurs la limite de la culture de l'olivier.

En revanche l'argument du changement de végétation observé dans la forêt de chêne vert de Mondragon (sortie "Montélimar Sud"), souvent mis en avant par les automobilistes roulant sur l'autoroute A7, n'est absolument pas valable. Le changement de végétation est en réalité imputable au hasard du trajet de l'autoroute! En effet, et qu'on se le dise, les forêts de chênes verts remontent de manière continue jusqu'à Tournon-sur-Rhône, soit 20 km au nord de Valence! Si bien que si le tracé de l'autoroute avait été dessiné 10 km à l'ouest, le long des coteaux ardéchois, les gens auraient naturellement placé la limite du monde méditerranéen à Tournon. Et oui!

De la même manière, il existe de nombreux bois constitués de pins d'alep et de chêne vert dans le Valentinois, sans que l'autoroute les traverse pour autant default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

En conclusion, il n'existe donc pas de limite franche entre le monde méditerranéen et le monde semi-continental. Ou alors, si vous préférez, chaque crête de colline en vallée du Rhône peut constituer une limite entre ces deux mondes. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Malgré tout, et pour faire simple, je pense que l'on peut raisonnablement placer deux zones de transition majeures en vallée du Rhône. La première, située vers Tournon/Tain-l-hermitage, constitue la transition entre le climat Lyonnais et un climat mi-méditerranéen/mi-semicontinental: le climat Valentinois. Ce dernier évolue ensuite progressivement vers un climat purement méditerranéen qui commence vers Montélimar dans la vallée, modulo une certaine lattitude lorsque l'on se déplace dans l'intérieur de la Drôme ou de l'Ardéche.

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Je confirme pour avoir passé quelques temps du côté de Lacaune, la Salvetat sur Agout, Sauyère, les paysages font clairement état d'un climat de montagne frais et humide

C'est vrai que les limites de ce côté sont plus nettes, mais c'est aussi exacerbé par l'altitude, puisque la Salvetat par exemple se trouve dans les 700m d'altitude, contre 200/300 mètres pour la vallée d'Olargues en contrebas. Alors que du côté de Labastide-Rouairoux, l'altitude joue beaucoup moins puisque la commune se situe aux environs de 400 mètres, soit guère plus que les 350 mètres de St Pons de Thomières ou même de Corniou, distant d'une poignée de kilomètre, et pourtant déjà pleinement méditerranéen que ce soit niveau végétation comme architecture.
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C'est vrai que les limites de ce côté sont plus nettes, mais c'est aussi exacerbé par l'altitude, puisque la Salvetat par exemple se trouve dans les 700m d'altitude, contre 200/300 mètres pour la vallée d'Olargues en contrebas. Alors que du côté de Labastide-Rouairoux, l'altitude joue beaucoup moins puisque la commune se situe aux environs de 400 mètres, soit guère plus que les 350 mètres de St Pons de Thomières ou même de Corniou, distant d'une poignée de kilomètre, et pourtant déjà pleinement méditerranéen que ce soit niveau végétation comme architecture.

Oui l'altitude joue également un rôle dans la "netteté" de cette limite, mais il y a peu d'endroit où l'on perçoit une telle différence sur à peine 400 à 500m de dénivelé.

Une photo de la Salvetat situé à 700m d'altitude. On pourrait croire à un village du Morvan

ph34lasalvetat.jpg

Mons à une altitude de 200m donc 500m plus bas et seulement situé à 20km à vol d'oiseau

mons.jpg

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Posté(e)
Koumac (Nouvelle-Calédonie) / Valence (26) / Le Lavandou (83)

J'ajouterai que la transition est en revanche beaucoup plus franche dans le seuil de Naurouze. Lorsque que l'on roule de Narbonne vers Toulouse, le chêne vert, l'olivier, et le pin d'Alep disparaissent tout trois en quelques kilomètres au niveau de Carcassonne. La même transition est observée sur les coteaux des Corbières et sur le versant sud de la Montagne Noire. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

climat purement méditerranéen qui commence vers Montélimar

le sud est (Qui commence vers Montélimar)

il y a une limite climatique nette quand je passe par la vallée du Rhône: c'est aux environs de Montélimar,

la limite du sud-est/Méditerranée que j'ai énoncé plus haut (ligne Mende/Montélimar/Briançon)

la limite du Sud/climat méditerranéen se situe vers Montélimar

Pour le quart Sud-Est de la France, le long de la vallée du Rhône plus précisément, Montélimar revient régulièrement pour marquer la limite Nord du climat méditerranéen ou du Sud. Le problème est que, autant on peut définir de manière assez objective le climat méditerranéen, autant la définition du Sud entraine toutes les subjectivités possibles.De part et d'autre du sillon rhôdanien, côté Massif-Central à l'Ouest, côté Alpes à l'Est, la limite du climat méditerranéen semble par contre un peu plus floue, le relief jouant à plein.

Concernant la limite Nord/Sud de la Loire, les habitants du département de la Loire en souriront. En effet, dans ce département à plusieurs centaines de kilomètres au Sud-Est de cette fameuse limite, le fleuve Loire ne fait pas office de changement de climat. Certes, le secteur de la plaine du Forez, où coule le fleuve, est régulièrement foehné en raison du relief plus à l'Ouest. Mais il n'y a pas de changement radical de climat entre l'Ouest du fleuve (Montbrison, Boën) et l'Est (Feurs, Montrond-les-Bains).

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Bonjour à tous!

Je me suis toujours interrogé sur le rôle que pouvait jouer la Loire sur le climat?

On parle souvent d'une limite Nord-Sud passant plus ou moins par la Loire, est-ce que le fleuve en lui-même joue un rôle, qu'est ce qui explique cette même limite (grossomodo Nantes-Lyon même si il y'a pleins d'irrégularités près des reliefs et en bord de mer) se retrouve souvent?

Quelles sont les villes qui marquent le passage entre le "Nord" et le "Sud" ? Ca arrive souvent que les prévisions météo schématisent le temps par moche au nord de la loire, beau au sud...

Après je me doute qu'il y'a pleins d'irrégularités, et qu'on ne peut pas schématiser de la sorte une limite Nord-Sud, mais je m'interroge de manière générale sur des "limites" climatiques très franches qui existent en France, et qui occasionnent un changement de climat sur une très courte distance (comme dans la vallée du Rhone par exemple) et qu'elle est l'origine de ces limites (le relief souvent?), qu'elles sont-elles, ou sont-elles?

enfin, voilà, pleins d'interrogations de manière générale, peut-être parce-que j'habite une parti du temps au Nord de Lyon et ca m'enerve de constater souvent qu'il fait moche chez moi mais beau 5km plus loin!

j'espère que j'ai été clair, et que ce sujet en intéressera d'autres.

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Pendant 30 ans, j'ai souvent passé la Loire, et observé cette pseudo frontière météorologique.

Quelques remarques toutefois:

J'ai concaténé des cartes relatives aux séismes en France. Les zones les plus actives étant connues (Alpes, Pyrénées, Alsace pour faire simple) une ligne moins active mais significative épouse très grossièrement le cours de la Loire.

Il est probable que la Loire comme d'autres fleuves se soit créée en profitant de lignes de fractures

Qui dit failles ou volcanisme, dit émanations - plus ou moins importantes et variables en fonction de leur activité - de radon notamment. Sans oublier des différences de potentiel.

Cela doit peu influer, sauf sur des phénomènes limites - formation de brume - trajet de la foudre

2°) une masse d'eau a en elle-même un effet sur ces mêmes phénomènes, en mouvement a fortiori.

Entendons-nous bien: un fleuve n'a probablement pas d'effet direct sur la météo (les phénomènes ayant leur source à des milliers de km) sauf un bassin fluvial tel que celui de l'Amazone: mais a probablement un effet sur des niveau de transition (condensation...)

Si quelqu'un a le temps de chercher les cartes d'impacts de foudre et les relevés météo de stations situées au nord et au sud de la Loire, à partir de cela on pourrait discuter valablement.

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Et dans les Pyrénées, il y'a une limite (un col de montagne? ) connue ou on passe "brutalement" à une influence méditerranéenne?

Le col du Puymorens, entre ariège et Cerdagne (région très ensoleillée). Combien de fois j'ai monté ce col sous le brouillard et/ou la pluie pour le redescendre sous un soleil éclatant.
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Effectuant régulièrement le trajet entre la région parisienne et le Sud-Ouest je peux affirmer:

1) C'est vrai qu'au niveau de Tours, lorsque le ciel est bien bouché sur le bassin parisien, le temps semble s'éclaicir à l'approche de Tours en passant la Loire

2) Au niveau du seuil du Poitou au Sud de Poitiers entre Poitiers et Angoulême (au niveau de Ruffec à 35/45 km au Sud de Poitiers et 50/60 km au Nord d'Angoulême sur la N10 ) le temps souvent s'éclaircit beaucoup plus nettement lorsque l'on aborde le bassin Aquitain.

C'est très net en hiver.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Marrant ce sujet, et je me félicite de voir que cette fois-ci, on évite les affirmations régionalistes et subjectives en se contentant simplement de raconter son "ressenti" suite à plusieurs passages par un endroit dont on identifie à la longue qu'il représente une réelle zone de transition climatique.

Alors en ce que mi concerne, pour avoir bien des fois traversé le pays du Nord au Sud sur un axe Amiens/Paris/Orléans/Clermont-Ferrand/Montpellier, et pour avoir longtemps habité Orléans, je n'ai jamais trop ressenti la célèbre limite Nord/Sud de la Loire. Peut-être parce qu'Orléans se trouve à la pointe Nord de la Loire? En tout cas la différence entre la Beauce et la Sologne me semble assez insignifiante, et elle est en tout cas beaucoup plus nette lorsque l'on descend la Loire vers Tours voir Angers et sa célèbre "douceur angevine" océanique.

Sur cet axe Orléans/Clermont-Ferrand/Montpellier, il est bien difficile de fixer la limite N/S du fait du Massif Central. Peut-être au passage de Montluçon?

En revanche, et en prenant soin de raisonner autant que faire se peut à altitude comparable, la zone de transition vers le climat méditerranéen je l'identifie au col d'Engayresque dans l'Aveyon, entre Séverac-le-Château et Millau. C'est en basculant à ce col (et alors qu'on aperçoit au loin la vallée du Tarn et le viaduc) que j'ai le plus souvent l'impression de toucher au but et de retrouver la "bulle méditerranéenne" qui me manque tant en Picardie...

Ceci étant dit, la "vraie" zone de changement climatique, presque brutale, en une dizaine de km, elle se fait dans la descente du Pas de l'Escalette, surtout en situation de Tramontane. Parfois ça se résume même aux 2 ou 300 m de longueur du tunnel de L'Escalette au bord Sud du Causse du Larzac, où en hiver on peut passer du cocktail brouillard/neige au plein soleil (même si en général ça se traduit par un refroidissement éolien assez désagréable!). Mais il s'agit là biensur d'un effet direct du relief, le Caylar se situant à 750 m et Lodève à moins de 200 m.

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En revanche, et en prenant soin de raisonner autant que faire se peut à altitude comparable, la zone de transition vers le climat méditerranéen je l'identifie au col d'Engayresque dans l'Aveyon, entre Séverac-le-Château et Millau. C'est en basculant à ce col (et alors qu'on aperçoit au loin la vallée du Tarn et le viaduc) que j'ai le plus souvent l'impression de toucher au but et de retrouver la "bulle méditerranéenne" qui me manque tant en Picardie...

Ceci étant dit, la "vraie" zone de changement climatique, presque brutale, en une dizaine de km, elle se fait dans la descente du Pas de l'Escalette, surtout en situation de Tramontane. Parfois ça se résume même aux 2 ou 300 m de longueur du tunnel de L'Escalette au bord Sud du Causse du Larzac, où en hiver on peut passer du cocktail brouillard/neige au plein soleil (même si en général ça se traduit par un refroidissement éolien assez désagréable!). Mais il s'agit là biensur d'un effet direct du relief, le Caylar se situant à 750 m et Lodève à moins de 200 m.

Tout à fait d'accord avec toi. dans ce secteur du sud-aveyron, le climat méditerranéen d'altitude on va dire, commence entre Engayresque et Millau,et la descente du pas de l'escalette vers Lodève en raison de l'altitude plus nettement. Cependant dans certains secteur autour de Rodez, on trouve du chêne vert, du buis, du genévrier, les cigales... en gros à l'ouest de Rodez, le ségala ( océanique ) et le paysage change à l'est de cette ville.
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Aubigny-sur-Nere (18)

La loire connait également une autre "délimitation" climatique entre le Cher et la Nièvre, là où le fleuve prend sa bascule Sud/Nord. En effet, beaucoup d'habitants du coin parle d'un climat beaucoup plus continental vers l'est du fleuve, côté Nièvre, Bourgogne, et un climat plus océanique côté ouest, Cher et région centre. Il est vrai que parfois en période hivernale, la neige par retour d'est entre autres se cale vers l'Yonne et la Nièvre sans aller plus vers l'ouest. C'est également vrai pour les températures plus froides.

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  • 9 years later...
Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

pour chez moi, il y a une limite climatique bien nette qui délimite le "monde du nord" du "monde du sud" :

c'est le col de l'Escrinet, à 800m d'altitude, sur la crête qui sépare l'Ardèche verte de l'Ardèche méridionale.

d'ailleurs ici on parle souvent d'Ardèche au beurre et d'Ardèche à l'huile (d'olive) 😁

la météo est très souvent différente entre le bas du col coté nord et coté sud. parfois 2 ou 3°C d'écart à altitude égal.

c'est la limite de la bulle de soleil lorsque le temps est perturbé partout en France sauf autour de la grande bleue et c'est la limite de la grisaille et des fortes pluies

lorsque le mauvais temps remonte de méditerranée. végétation bien contrastée donc, avec chênes pubescents au nord contre chênes verts et pins maritimes au sud.

seuls les châtaigniers sont présents des 2 cotés, Ardèche oblige !

il y a bien un ilot de chênes verts et de relative douceur plus au nord, en aval de la vallée de l'Erieux (Saint Laurent du pape) mais c'est très localisé et due à un effet d'adret marqué.

sinon, il y a une limite encore plus franche est/ouest lorsqu'on descend du plateau ardéchois mais là c'est vraiment du à l'altitude.

en 40min en voiture, on passe de la station de sport d'hiver et des forêts de mélèze au forêts de chênes-verts et aux oliveraies !

toujours environs 10°C d'écart entre le plateau et Aubenas, jusqu'à 12°C parfois (on passe de 1300 à 250m d'altitude...)

en tous cas il est clair qu'une frontière naturelle traverse l'Ardèche, ça saute aux yeux, que ce soit le long de la D104 ou le long de la RN102.

changement que je trouve bien plus flagrant et plus brutal que le long de l'A7.  

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Posté(e)
Grenoble secteur de la gare

Pour la partie à l'est du Rhône que je connais bien il y a une limite assez évidente qui correspond à un changement brutal de végétation, à la limite des stratus hivernaux. Le relief Alpin fait que la transition est très franche :

 

Col de Rousset - Col de Lus - Col du Festre - Col Bayard

 

A l'ouest l'absence de relief rend la limite plus floue dans la vallée du Rhône, la zone de transition va en gros de Donzère (végétation méditerranéenne) à Valence. Côté ardéchois c'est le Coiron qui prend le relais comme limite.

A l'Est l'effet d’abri du relief crée un climat propre aux vallées internes, plus sec et ensoleillé. Ce n'est plus une histoire de transition Nord-sud puisqu'on le trouve de l'Ubaye à l'Engadine en passant par le Valais, la Haute-Maurienne et le Briançonnais.

 

On peut aller plus loin que cette vision un peu simpliste en détaillant selon les paramètres :

 

  • A Grenoble l'ensoleillement, les coups de foehn fréquents et le débordement d'épisodes méditéranéen créent déjà à certains endroits bien-exposés un micro-climat plus doux où poussent des plantes méditerranéennes (érable de Montpellier, pistachier de térébinthe,...). Certains lieux dits sur les flancs sud de la chartreuse (souvent au dessus du gel de fond de vallée) portent des nom évocateurs : "Narbonne", 'le petit Nice".
  • Le Triève est un plateau d'altitude moyenne bénéficiant déjà de l'ombre pluviométrique du Vercors, situé juste au nord de la ligne des cols cités plus hauts il est au premier rang pour les épisodes de foehn. Bien qu'à 700m d'altitude il pleut 200mm de moins à Mens qu'à Grenoble. A l'étage montagnard les pins remplacent les hêtres sauf en versant nord.
  • Lus la croix haute bien qu'au sud de la ligne des cols est entouré de sommets élevés contre lesquels viennent buter toutes les perturbations, donnant un cumul annule de 1200mm digne des Alpes du Nord. Le vent du Nord y est souvent très désagréable et il faut généralement attendre d'avoir passé Saint julien pour voir le ciel se dégager complétement (d'ailleurs l'administration ne s'y trompe pas on entre en PACA juste après Lus).
  • Le Champsaur possède une végétation verdoyante, propice à élevage laitier (de bovins). L'hiver la vallée est souvent dans le stratus comme les Alpes du nord. Mais déjà les perturbation d'ouest pénètrent affaiblie et le vent du nord est foehné par les Ecrins. D'un versant à l'autre on passe du sapin à la lavande.
  • La végétation proprement méditéranéenne (pin maritime, romarin, chêne vert) ne commence qu'en aval de la clue de Sisteron.
Modifié par Obiou
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Le 21/08/2010 à 16:00, Manou Québec a dit :

Quand j'abitais dans le sud, le nord commençait à Valence pour nous autres mdr default_thumbup.gif (quoique niveau ensoleillement ca doit bien baisser à partir de Valence

LYON = 2000 H d’ensoleillement 
VALENCE = 2200 H 

MONTELIMAR = 2400 H

NYONS = 2700 H 

Sans doute le département de plaine le plus contrasté sur les températures. vent et ensoleillement 

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Il y a 4 heures, Pascaloux a dit :

LYON = 2000 H d’ensoleillement 
VALENCE = 2200 H 

MONTELIMAR = 2400 H

NYONS = 2700 H 

Sans doute le département de plaine le plus contrasté sur les températures. vent et ensoleillement 

Nyons 2700 h ???? J'ai habité pas très loin je ne pense pas qu'il y ai autant de différence entre Montélimar et Nyons.

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Grenoble (limite Eybens)

Sorti de la zone méditerranéenne,  d'une manière générale, la  distinction "nord-sud" a beaucoup moins d'impact que ce  que l'on pense , en matière d'insolation (et aussi de températures)

Bien des stations du Centre-est, par exemple, ont une insolation annuelle moyenne supérieure à celles de bien des stations du Sud-Ouest, pourtant situées à une latitude bien inférieure...  Sur l'année,  Lyon est par exemple plus ensoleillée que Biarritz. Ses températures moyennes sont plus basses, notamment en hiver, mais ce n'est pas la latitude qui est en cause sur ce plan , c'est l'éloignement de l'océan...

Ce qui est déterminant, dans la moitié sud de la France,  c'est surtout l'éloignement de la Méditerranée.

Ce qui est une limite nord-sud dans le Centre-Est devient  donc dans le Sud-Ouest une limite est-ouest, encore plus marquée et rapide : pour illustrer, certaines années, Carcassonne est même moins ensoleillée que Grenoble !

 

Le 05/01/2020 à 11:44, Obiou a dit :

A l'Est l'effet d’abri du relief crée un climat propre aux vallées internes, plus sec et ensoleillé. Ce n'est plus une histoire de transition Nord-sud puisqu'on le trouve de l'Ubaye à l'Engadine en passant par le Valais, la Haute-Maurienne et le Briançonnais.

Tout à fait.

L'ensoleillement du Valais est remarquable pour sa latitude,  et la Haute-Maurienne est une région particulièrement  sèche.

Quant à la cuvette grenobloise, effectivement, outre des îlots de végétation sub-méditerranéenne naturelle,  le climat permet, selon la position d'abri et l'exposition,  d'y faire pousser en pleine terre des lauriers-roses, des oliviers parvenant à fructifier, voire des mimosas (photos à disposition pour les sceptiques...😉)

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Grenoble secteur de la gare

Si on prend comme limite une température moyenne en Juillet égale à 20°C la France est à peu près coupée en deux par une ligne qui passe 50km au sud de la Loire.
Si on veut à tout prix séparer une France du Nord et une France du Sud ce serait ça me semble pas mal.nordsud.thumb.jpg.b6cfce8300c0ccd09790bd5d5f62ea62.jpg

 

Sinon je suis d'accord la vrai barrière climatique, qui se voit et se ressent presque tous les jours c'est celle entre l'arc méditérannéen et le reste.

 

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Grenoble (limite Eybens)
Il y a 2 heures, Obiou a dit :

Si on prend comme limite une température moyenne en Juillet égale à 20°C la France est à peu près coupée en deux par une ligne qui passe 50km au sud de la Loire.
Si on veut à tout prix séparer une France du Nord et une France du Sud ce serait ça me semble pas mal.

C'est un  assez bon critère,  à condition bien sûr de faire abstraction de l'altitude.

Je pense notamment à des zones du sud du Massif Central (Aveyron, Lozère), qui ne sont pas forcément en rouge sur la carte, mais qui, en terme d'insolation et de régime de précipitations, appartiennent clairement à "la France du Sud"

 

Citation

 

Sinon je suis d'accord la vrai barrière climatique, qui se voit et se ressent presque tous les jours c'est celle entre l'arc méditérannéen et le reste.

 

C'est évident.  Sauf en été , où un bon tiers  sud (voire une petite moitié sud) parvient à réaliser des insolations et températures qui n'ont souvent pas grand-chose à envier à celles du pourtour méditerranéen.  C'est d'ailleurs de plus en plus vrai avec le RC...

Modifié par Dionysos
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St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, 8 km au sud de Bagnols/Cèze
il y a 16 minutes, Dionysos a dit :

  C'est d'ailleurs de plus en plus vrai avec le RC...

 

Parce que le RC ne touche pas le pourtour méditerranéen ? :D 

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Il y a 3 heures, Obiou a dit :

Si on prend comme limite une température moyenne en Juillet égale à 20°C la France est à peu près coupée en deux par une ligne qui passe 50km au sud de la Loire.
Si on veut à tout prix séparer une France du Nord et une France du Sud ce serait ça me semble pas mal.

 

 

 

Avec les futures moyennes (1991 -2020), pas sûr qu'il reste beaucoup de stations sous les 20°C.😁

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