phil Posté(e) 30 mai 2010 selestat Partager Posté(e) 30 mai 2010 Passant mon week-end a raon etape j ai profité pour faire un tour au lac de la maix Le lac de la Maix est situé dans le massif du Donon dans les Vosges. Il s'agit l'un des derniers lacs naturels de formation glaciaire du massif vosgien. Sur ses rives se dresse une chapelle bâtie sur les ruines d'un ermitage construit en 1070[1]. Un sarcophage de pierre côtoie la chapelle. Sans oubliée ca légende : Un jour de pèlerinage, un musicien inconnu serait venu pour faire danser les villageois au son de son violon. Ceux-ci dansèrent si bien qu'ils n'ont pas entendu la cloche les invitant à l'office. Nul doute que cet étranger était le diable en personne. Le châtiment divin ne se fit pas attendre, la terre s'ouvrit sous les danseurs qui se noyèrent aussitôt dans le lac qui venait d'apparaître. Les villageois furent condamnés à y danser jusqu'au Jugement dernier.... Départ de la source direction la rivière de la plaine Bonne soirée Philip Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
taf95 Posté(e) 2 juin 2010 Neubois (Bas-Rhin) Partager Posté(e) 2 juin 2010 Fascinante, cette forêt vosgienne qui s'étend par endroits sur des kilomètres et des kilomètres sans interruption, sans un village, sans même de route parfois. Je me permets d'ajouter une photo qui entre tout à fait dans le thème. Prise hier sur les hauteurs proches de la Rothlach. On s'élève au-dessus des cimes des arbres et on contemple à perte de vue le contraste entre les hêtres tendres et les sapins et épicéas de la forêt du Hohwald et autres. Bonjour.Image surprenante. Tout d'abord, à la vue de ces étendues boisées, onduleuses et apparemment sans signe net de civilisation, mais aussi de toutes ces couleurs, j'ai cru que cette image montrait les immenses espaces des Adirondacks, sur un autre continent. Et puis je me suis rendu à la réalité en lisant. En tout cas l'image rend bien cette sensation d'immensité que l'on ressent parfois dans les Vosges, même si l'on n'est jamais bien loin de la civilisation, du fait des nombreux villages et du réseau dense de voies de communication de ce massif encore densément peuplé. Félicitations pour cette image très évocatrice. Marc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
taf95 Posté(e) 3 juin 2010 Neubois (Bas-Rhin) Partager Posté(e) 3 juin 2010 Bonjour. Ce jeudi 6 mai je fais deux très courtes balades dans le massif du Taennchel, au-dessus du village de Ribeauvillé. Le matin je vais jusqu'au château Girsberg et ses rochers, par la montée de Lutzelbach, puis descente par le château Saint Ulrich. L'après-midi, jusqu'au Dusenbach, aller-retour par le sentier Maria Raydt. En Alsace, en ce début mai, on est en plein coup de froid. Il ne cesse de pleuvoir de la journée sur Ribeauvillé, comme sur Strasbourg, d'où l'interrogation lancée par 'Arkus' (Who will stop the rain?). Mais avec des intensités très variées, allant d'une simple bruine, ne nécessitant pas l'ouverture du parapluie, à des gouttes bien plus conséquentes, la rendant inévitable, même si elle est embarrassante. Grâce à l'heureuse absence de vent, je ne suis pas fouetté par la pluie, ce qui m'évite d'être trempé. La balade du matin, de 9h30 (HL) jusqu'à midi me conduit donc jusqu'au Girsberg et son paysage de rochers abrupts. Durant cette balade, le plafond nuageux est très bas dans le Taennchel, cependant le village n'est pas noyé dans les nuages. Mais puisque je prends de l'altitude en passant par le val de Lutzelbach, je finis par toucher la base de la couche de nuages qui enveloppe le Taennchel ainsi que les autres massifs des alentours. Sur le sentier de la montée la forêt est trempée, mais les gouttes qui tombent sans arrêt ne disent pas si elles sont bien de la pluie ou si elles ne résultent que de l'égouttage des branches et des feuilles des arbres noyées dans le brouillard. A moins que ce ne soit un mélange de pluie et d'égoutture. En tout cas à un certain niveau d'altitude, on pénètre dans la chappe de nuages et l'ambiance gagne en magie. Bientôt les rochers aux environs du Girsberg sont atteints. La brume enveloppe d'un voile léger roches et végétation. C'est un paysage fantomatique qui s'offre au passant. Je crois être près d'un brumisateur, comme ceux qu'on rencontre sur les aires d'autoroutes en été. Il tombe en effet une espèce de bruine très légère, qui me donne l'impression d'être en Bretagne, mais peut-être est-ce simplement le brouillard qui passe entre les arbres. En tout cas ça mouille un peu. Là-dessus s'ajoute évidemment l'égouttage bruyant des arbres qui produit une sorte de clapotis. Mais brouillard, bruine et égouttement ne sont pas assez forts pour que j'ouvre le parapluie géant que j'ai emporté. A cet endroit je m'adonne à la photo. Les teintes sont saturées aux premiers plans grâce à cette lumière atténuée venue des nuages qui éclaire les lieux par le haut, mais de façon diffuse contrairement au soleil dont l'éclairage est unidirectionnel, comme chacun sait. D'en haut, la lumière, faible, vient de toutes les directions et ainsi pénètre profondément au sein des frondaisons jusqu'au sol. Avec cette lumière non orientée il n'y a pas d'ombres et les contrastes sont faibles. En plus la brume estompe les plans plus éloignés, les noyant dans des teintes grises qui atténuent les couleurs. Plus loin, au-delà de ces plans, les objets deviennent indiscernables à cause du manque de transparence de l'air. Ils sont noyés dans le gris uniforme. En descendant, je sors de la couche des nuages un peu après avoir passé les alentours du château Saint Ulrich. La balade de l'après-midi, c'est entre 14h30 et 17h. Le sentier Maria Raydt me conduit au Dusenbach. Il pleut sans arrêt durant cette balade. Ce n'est pas de la bruine, les gouttes sont plus grosses. Aussi à certains moments il faut ouvrir le parapluie. Ce n'est pas que ça mouille énormément, mais c'est quand même mieux pour les prises de vue. Par contre durant cette balade, il n'y a pas de brume autour de moi, en effet je suis plus bas que le matin mais aussi le plafond nuageux a dû s'élever un peu depuis lors. La beauté du sentier est surprenante pour moi qui le découvre ce jour-même, même si je fréquente Ribeauvillé depuis près de trente ans. Le versant du Taennchel qu'il parcourt est très raide et il y a beaucoup de rochers et d'éboulis, ainsi que des falaises et des ravins. En plus à ce niveau du massif la forêt me paraît étonnamment naturelle. C'est superbe. A 18h30 il fait 8°C à Strasbourg-Meinau, où il pleut...encore. Images: © Jean-Marc Chipoulet (2010). APN: Olympus mju 1030 SW. Marc. Bonjour.Vous êtes invités à aller sur le topic "Suivi du temps dans le Nord-Est - Mai 2010" pour prendre connaissance d'un message: 'taf95' 31 mai 2010 - 23:46 (voir aussi copie ci-dessus). Ce message concerne les balades que j'ai faites le jeudi 6 mai 2010 en forêt du massif du Taennchel près de Ribeauvillé. C'était durant le coup de froid qu'a connu la France début mai. Aussi il faisait plutôt frais. Je n'ai pas cessé d'être arrosé: tantôt bruine, tantôt grosses gouttes de pluie. Et surtout à certains moments je me suis même trouvé enveloppé dans le brouillard, ayant dépassé le plafond des nuages. Une bonne quinzaine d'images montrent des paysages de rêve. On voit du côté du Girsberg, noyés dans la brume, des rochers anonymes avec leurs arbres tordus, du côté de Dusenbach des falaises et des éboulis colonisés par la forêt ruisselante de pluie. C'est la magie du Taennchel inférieur. Cette partie du massif, où règne le granite, est très accidentée et la forêt y est encore bien naturelle. Bonne lecture. Edit: dernière révision des liens 05/10/2010. Marc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
taf95 Posté(e) 3 juin 2010 Neubois (Bas-Rhin) Partager Posté(e) 3 juin 2010 Bonjour. Il me semble intéressant pour vous de signaler ici les références du message d'introduction au sujet "L'ancien volcan du Nideck (Vosges) sous la neige, 10 février 2010", commencé par moi le 14/02/2010: Un petit retour en arrière. Le 10 février dernier je me trouvais en milieu de journée dans la vallée du Nideck... Vous y verrez, si ce n'est déjà fait, une présentation, par le texte et l'image (plusieurs photos), de la balade que j'ai faite ce jour-là dans la forêt, en vérité très naturelle, que recèle la vallée du Nideck et ses alentours immédiats.Bonne lecture donc. Marc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 3 juin 2010 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 3 juin 2010 Bonjour. Il me semble intéressant pour vous de signaler ici les références du message d'introduction au sujet "L'ancien volcan du Nideck (Vosges) sous la neige, 10 février 2010", commencé par moi le 14/02/2010: Vous y verrez, si ce n'est déjà fait, une présentation, par le texte et l'image (plusieurs photos), de la balade que j'ai faite ce jour-là dans la forêt, en vérité très naturelle, que recèle la vallée du Nideck et ses alentours immédiats. Bonne lecture donc. Marc. Je vais mettre le lien direct /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> /index.php?showtopic=54455'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=54455 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 3 juin 2010 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 3 juin 2010 Superbes images taf95, celles avec les brumes feraient presque penser à un décor de forêt tropicale! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
taf95 Posté(e) 3 juin 2010 Neubois (Bas-Rhin) Partager Posté(e) 3 juin 2010 Superbes images 'taf95', celles avec les brumes feraient presque penser à un décor de forêt tropicale! Bonjour.En effet voici le pouvoir suggestif des images. Je viens d'ailleurs d'en parler (voir un peu au-dessus) à propos d'une photo de Louis Hecker montrant le massif du Champ du Feu. Certes les images du Taennchel dans la brume évoquent un décor de forêt tropicale. Mais, attention, pas n'importe lequel! En tout cas pas celui de la forêt tropicale qu'on trouve à basse altitude, avec sa chaleur humide, souvent difficile à supporter tant on sue, et ses immenses arbres à contreforts, ses palmiers et ses lianes, un monde toujours un peu inquiétant où se cache invariablement quelque serpent redoutable...eh oui, quand même, même si certains affirment le contraire. Mais plutôt celui de la variante qu'on rencontre plus en altitude, avec ses arbres tordus et chargés d'épiphytes. C'est-à-dire qu'il faut grimper bien au-dessus pour l'atteindre, cette variante. On arrive alors dans la forêt tropicale d'altitude: la forêt tropicale de nuages, celle des brumes, plus connue sous le nom de "cloud forest". C'est le monde vraiment extraordinaire que j'ai eu la chance de rencontrer sous les tropiques, à chaque fois que j'ai pris un peu de hauteur pour trouver un peu de fraîcheur, mais avant tout pour changer d'ambiance et toucher de près cette magie. C'est radicalement différent en effet, puisque l'altitude fait repasser dans un climat frais, ressemblant un peu, niveau température, à celui de nos contrées, situées à des latitudes beaucoup plus élevées. Mais quelle atmosphère! Marc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 4 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 4 juin 2010 Dans ces étroits ravins des Hautes Vosges règne un microclimat particulier. Dans la grande futaie il fait toujours frais et l'humidité y est constante. C'est le paradis des mousses, lichens et fougères, parmi les plus rares. De multiples cavités hébergent quantité de créatures réelles ou imaginaires, hôtes habituels de ces milieux hostiles. C'est un pays de légende. Qui donc nous observe d'un regard figé? Ce n'est que de la glace qui résiste, début juin à 700 m d'altitude. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 5 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 5 juin 2010 Aujourd'hui, partons à la découverte du Rothenbach. Sur le versant ouest, la hêtraie-sapinière qui couvre les pentes laisse la place à la hêtraie d'altitude. Hormis quelques épicéas, le hêtre règne en maitre. Les précipitations sont abondantes (2200 mm annuel) et les températures qui baissent rapidement avec l'altitude sélectionnent la végétation. Vers 1200 m, les arbres ne font plus que quelques mètres puis, plus haut, par l'action du climat et aussi de l'homme, les lambeaux de forêt cèdent la place aux Hautes-Chaumes. La moyenne annuelle de température n'est plus que de 5°. Il peut y neiger plus de la moitié de l'année. Ces landes pseudo-alpines hébergent des petites merveilles: Arnica, Gentiane, Épervière orangée et quelques petites orchidées ou fougères. Ici la pensée des Vosges Viola lutéa. La crête franchie vers 1300m, ce sont les couloirs d'avalanche du versant EST. Les fortes précipitations neigeuses et les vents puissants alimentent les corniches, les névés, donc provoquent des avalanches. Les sorbiers et alisiers sont quasiment les seuls arbres à résister à ces conditions extrêmes. Une riche flore sub-alpine colonise les clairières. On y trouve le Lys martagon, les Aconits, laitue des Alpes... L'hiver, par bonnes conditions de neige, c'est le terrain de prédilection des free-riders. L'été, c'est le territoire des chamois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 7 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 7 juin 2010 Ce matin j'étais dans le massif de l'Ormont. Cette montagne de grès rose domine, de ses 901 m, la ville de Saint Dié dans la vallée de la Meurthe. On accède à la crête par des petits sentiers pavés. Des roches émergent de la forêt, semblables à des ruines de châteaux. Certaines sont creusées de niches ou de surplombs sous lesquels les randonneurs peuvent s'abriter du vent ou de la pluie. La Roche des abris. Nos ancêtres ont parcouru la montagne, gravant sur ces roches, parfois un message, leur nom, un motif... pour les générations suivantes. Ce sont des dizaines de roches qui jalonnent notre itinéraire. Certaines on été utilisées comme observatoire durant les conflits du XXe siècle. Le Val de St Dié des Vosges vu de la Roche d'Ormont. Et puis deux photos retrouvées dans l'ordi: Depuis la Roche des Fées en mars 2006 dans l'Ormont. et les Roches des Abris durant l'hiver 1999. Ça donne une idée du climat et de l'enneigement à 850 m d'altitude. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edd Posté(e) 7 juin 2010 Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois) Partager Posté(e) 7 juin 2010 beau témoignages d'une région riche en histoire et en biodiversité! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> pensée des vosges.. je découvre! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 8 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 8 juin 2010 beau témoignages d'une région riche en histoire et en biodiversité! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> pensée des vosges.. je découvre! Viola lutéa (jaune) qui a parfois toutes les variantes de bleu ou de jaune.Sur la photo de la petite Roche d'Ormont, j'ai entouré un détail. Si vous agrandissez l'image, vous verrez apparaitre une magnifique gravure en relief. Encore une des nombreuses surprises de cette montagne magique? C'est un cor de chasse, emblème d'un régiment de chasseurs alpins qui a tenu cette position en 14/18. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 12 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 12 juin 2010 Aujourd'hui, je vous emmène voir certaines forêts d'altitude qui se sont installées sur des tourbières. D'anciens glaciers ont façonné le relief vosgien, surcreusant au passage de cols de diffluence, des cuvettes. Ces anciens lacs se sont lentement remplis de tourbe, conservant par endroit des zones humides Des trous d'eau apparaissent encore en sous-bois au milieu des tapis de sphaignes. Depuis des millénaires, la forêt tente de coloniser ces milieux particulièrement froids, acides et asphyxiés. Vues les conditions extrêmes, peu d'arbres arrivent à y végéter. Sur ces petites tourbière bombées vivent des créatures végétales, parfois carnivores, reliques des froidures préhistoriques, qui portent les jolis noms de Camarine, Andromède, Canneberge, Brimbelles, Airelles, Droséra... et que les botanistes "insultent" en les traitant d'empétrum, oxycocos, vaccinium et autres méchants noms en latin. Canneberge. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 12 juin 2010 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 12 juin 2010 Excellent appoint Catlino... Merci !Ce sont des milieux tellement fragiles, mystérieux, voire angoissants -l'idée de flotter sur un radeau végétal ne m'enchante guère - qu'il convient d'insister sur leur importance au niveau d'une biodiversité habituée à des conditions extrêmes d'humidité, d'acidité et de froid. Faudrait que je vous propose quelque chose sur les tourbières collinaires propres aux piémonts gréseux du Massif. D'ici peu je l'espère /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 14 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 14 juin 2010 Je vous propose une petite balade aux limites climatiques de la forêt des Vosges. A l'horizon, les premiers reliefs à l'ouest du massif semblent onduler avant de s'élever jusqu'aux plus hauts sommets. La forêt laisse la place à ces landes d'altitudes que l'on appelle "les Hautes Chaumes". Vers 1220 m, une tourbière s'est installée dans une cuvette glaciaire. Les cumuls annuels dépassent largement 2000 mm, le bonheur pour cette flore nordique. Tanet Entre couloirs d'avalanches, petit lac tourbière et pierriers arides, des lambeaux de forêt s'accrochent, à l'abri d'un verrou glaciaire. Forlet (Reif) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 15 juin 2010 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 15 juin 2010 C'est la réserve intégrale du Tanet ?! Un bien joli secteur en tout cas /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 16 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 16 juin 2010 C'est la réserve intégrale du Tanet ?! Un bien joli secteur en tout cas /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui, Tanet, Gazon du Faing pour les deux premières. C'est une vaste étendue de tourbières d'altitude, versant OUEST, dans lesquelles on trouve des plantes qui poussent généralement dans les régions septentrionales. La troisième c'est versant EST: la petite tourbière derrière la ferme du Forlet (étang des truites, Soultzeren). Un petit lac de surcreusement glaciaire rempli de tourbe. On voit la trace des avalanches de cet hiver qui ont arraché des arbres, et trainé des branches sur les prairies. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 16 juin 2010 Partager Posté(e) 16 juin 2010 La dernière photo est vraiment sympa et explicite, merci catlino. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 16 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 16 juin 2010 La dernière photo est vraiment sympa et explicite, merci catlino. Voici une petite rareté qui pousse sur certaines tourbières des Vosges: la Camarine Empetrum nigrum, une éricacée arcto-alpine, qui rampe sur le tapis végétal. On est à l'orée de la forêt, dans un milieu ouvert.Ici elle est en compagnie de l'Airelle, de l'Andromède, pas loin pousse l'Airelle des marais et la Myrtille commune ainsi que quantité de végétaux adaptés à ces conditions climatiques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 16 juin 2010 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 16 juin 2010 Belle trouvaille Catlino, j'en avais jamais vu ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 20 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 20 juin 2010 Dans les hautes vallées, la forêt laisse parfois la place à la prairie naturelle. C'est un milieu très riche qui permet de conserver une grande variété d'espèces végétales et animales. Un insecte: la TRICHIE à BANDES dont les larves vivent dans les souches pourrissantes des vieux feuillus: Une très belle orchidée des orées de forêts ou clairières: la PLATANTHERE. Quittons ces espaces lumineux pour nous enfoncer dans la futaie. On peut deviner qu'à l'heure de la pause, le bûcheron descend de sa puissante abatteuse. En quelques coups de tronçonneuse il fait jaillir du tronc un visage, sans doute l'image d'un des génies, qui dans l'imaginaire des gens de la montagne, peuplent la forêt. Bôbla, Elfe des bois, le protecteur des bûcherons. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
phil Posté(e) 20 juin 2010 selestat Partager Posté(e) 20 juin 2010 RAON L'ETAPE "Sapin qui pisse" est l'une des curiosités de Raon-l'Etape à découvrir. Le Sapin qui pisse victime de la tempête de 1999 a du être déplacé L'étang " Site de la Criquette à Raon L'Etape " Belles régénérations de la foret en 10 ans après avoir été détruit en partie par la tempête de 1999. Bonne soirée Philip Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catherine Posté(e) 20 juin 2010 Sautin (BE) Partager Posté(e) 20 juin 2010 De toute beauté ! Un vrai paradis vos forêts ,merci pour vos clichés ,@ Catlino salue Bôbla de ma part la prochaine fois si tu veux bien /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> , marrant le sapin qui pisse ! je repasserai ici pour me ressourcer en tout cas /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
catlino Posté(e) 26 juin 2010 Ban de Laveline alt 420 m Auteur Partager Posté(e) 26 juin 2010 Les ravins des hautes vallées glaciaires sont couverts d'une forêt encore sauvage que les bûcherons n'ont pu exploiter. Les pierriers et falaises rendent l'accès très difficile. Depuis le retrait des glaciers, la végétation a progressivement colonisé ces versants. Les arbres s'y ressèment, y poussent, meurent sur place dans un cycle naturel que rien, hormis les phénomènes climatiques, ne vient perturber. Les vieux arbres morts n'en finissent pas de dessécher. Ils hébergent quantité d'êtres vivant, un véritable HLM. Les pics viennent y manger des larves. Les chouettes de Tegmall, les chevéchettes, les sittelles et autres oiseaux nichent dans les cavités. Le géant est à terre. Le climat rude et l'acidité des précipitations et du sol granitique ralentissent la décomposition du bois mort. Les champignons, les insectes remplissent leur rôle de recyclage des matières organiques. Comme un geste... Retour à l'humus... de jeunes arbres poussent déjà sur ce terreau fertile. Le cycle est bouclé... juin 2010 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 29 juin 2010 Toulouse Partager Posté(e) 29 juin 2010 Toujours aussi intéressant à lire catlino, toi qui en sait long sur le massif ! Par contre je n'arrive pas à voir les photos du 20 juin ... Pour alimenter le sujet, quelques ambiances de ce week-end de la forêt d'altitude au dessus d'Aubure. J'ai toujours apprécié ces sous-bois aérés et tapissés d'herbe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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