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Assèchement de l'air


Messages recommandés

Ma question ne porte pas directement sur la météo mais je pense que vos réponses permettront à certains (dont moi) de mieux comprendre le comportement de l'eau dans l'atmosphère.

J'entends régulièrement dire que les radiateurs électriques assèchent l'air d'une pièce, et c'est vrai que si on dort dans une pièce surchauffée électriquement on se réveille le matin à moitié déshydraté.

Mais pourquoi?????

Car pour moi l'eau est présente dans l'air sous forme de vapeur, et chauffer de la vapeur d'eau donne de la vapeur d'eau plus chaude, donc si on chauffe une pièce avec un radiateur électrique le nombre de molécules d'eau restera le même.

Si la quantité de vapeur d'eau reste la même alors pourquoi cette sensation???

Par contre si on raisonne avec le taux d'humidité qui donne une image de la vapeur d'eau présente par rapport à la vapeur d'eau maxi pouvant être contenue (je dis peut être une co***rie en simplifiant) en sachant que plus l'air est chaud plus il peut contenir de vapeur d'eau avant saturation alors ça nous donne par exemple (les chiffres sont imaginaires):

avant chauffage : 18°C et 35% d'humidité

après chauffage : 23°C et 25% d'humidité

=> bien que le nbre de molécules d'eau soit constant, le taux d'humidité baisse et donc sensation d'assèchement...non?

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Bien raisonné. A vrai dire je ne m'étais jamais posé la question et c'est intéressant.

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Bien raisonné. A vrai dire je ne m'étais jamais posé la question et c'est intéressant.

Je ne sais pas si ces liens peuvent vous aider.......je les trouve assez explicites.

Dès que l'air devient trop sec chez moi < 40% je souffre tres vite des yeux....ce qui entraine une grande discussion familiale

parce que personne ne me comprend.....!

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7c/Hygrom%C3%A9trie_et_temp%C3%A9rature.jpg

http://perso.numericable.fr/assoamsa/documents/ressources_pedago/hygrometrie.pdf

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C'est une question à laquelle j'aimerais aussi avoir une réponse.

Si on considère qu'on est dans une pièce fermée, alors, quelle que soit la température, la quantité de vapeur d'eau est la même. le taux d'humidité absolu est constant, c'est le taux d'humidité relatif qui change, sachant que plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau et donc plus le taux d'humidité relatif baisse (voir diagramme psychrométrique).

La perte d'eau du corps se fait par la respiration, la perspiration et la sudation (plus urine et matière fécale).

Ce que je sais plus ou moins et qui demande à être vérifié ou complété est :

  • La perte d'eau par respiration est liée au rapport de pression partielle entre le sang et le fond des alvéoles pulmonaires. je ne sais pas trop comment cela évolue avec la température.
  • La perte d'eau par perspiration est due au fait que le corps cherche à maintenir la peau humide, elle est liée au rapport de pression partielle de l'eau sous la peau et à l'extérieur. Quand le taux d'humidité relatif diminue, c'est aussi la pression partielle de vapeur qui diminue. En conséquence, le corps va délivrer plus d'eau pour maintenir la peau humide.
  • La perte d'eau par sudation est liée à l'excès de température au niveau du corps. Ce dernier réagit en générant de la sueur dont l'évaporation va puiser de la chaleur au corps et donc le refroidir. De même l'évaporation est d'autant plus importante que la température est élevée.

Maintenant, le problème du radiateur "électrique" est que d'une manière générale on l'utilise à des endroits plus localisés et à une température de fonctionnement supérieure que dans le cas d'un chauffage central ; autrement, je ne vois pas ! (je ne parle pas des chauffages radiants).Cordialement.

Pierre

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A mon avis il faut raisonner en point de rosée.

En principe le point de rosée dans un logement est toujours supérieur au point de rosée extérieur.

On peut avoir par exemple -5°C de Td dehors et quelque chose comme +9 dans un logement s'il n'est pas trop aéré.

Le problème avec le chauffage électrique c'est qu'il est, il me semble, souvent associé à une VMC (simple ou double flux). Cette aération qui peut être importante exporte l'air humide ( à +9 de Td par exemple) vers l'extérieur et importe de l'air sec (à -5 de td) dans le logement. On peut dans cet exemple se retrouver avec un Td de 2°C dans l'habitation au lieu de +9.

20 °C de température dans une pièce et 9°C de td donnent environ 50% d'humidité.

20 °C de température dans une pièce et 2°C de td donnent environ 30% d'humidité.

396px-Dewpoint-RH.svg.png

Le premier handicap est donc lié à l'aération.

Le deuxième à mon avis est lié au type de chauffage électrique surtout s'il s'agit de convecteurs (production d'air chaud).

Si l'air chaud qui sort du convecteur est à 40°C l'humidité de l'air va tourner autour des 10% en sortie.

Lorsque l'on coupe ou l'on réduit le chauffage dans la journée il faut rattraper tout ça dans la soirée. Il s'en suit une grosse production d'air chaud et souvent un fort gradient vertical de température dans les pièces. On peut avoir temporairement du 28 °C au plafond, du 24°C à hauteur d'homme et du 18°C au sol.

24 °C c'est du 22% d'humidité (avec toujours 2 de Td).

Ca s'arrange rapidement dans un logement bien isolé.

L'idéal en fait c'est le panneau radiant:

Il produit peu d'air chaud (dommage pour le voisin du dessus qui n'en profite plus default_laugh.png )

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J'ai une forte VMC chez moi car je suis dans un appartement assez enfermé et en effet je remarque que l'humidité relative baisse surtout quand il fait froid dehors, avec des basses Td. En été, l'air intérieur est moins humide quand il pleut (donc assez frais). Au contraire, quand dehors il fait chaud et que la Td monte, je me retrouve avec une hausse d'HR à l'intérieur, ce qui est très agréable niveau humidex default_pinch.gif

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Posté(e)
Tourrette-Levens (06) 420m

quand une masse d'air est plus chaude elle est également plus volumineuse donc il faut plus d'eau pour saturer un air chaud qu'un air froid

pour exemple en échelle arbitraire on a:

un volume d'air froid saturé on va dire qu'il y a 100 molécules d'eau et que l'humidité relative (HR) est donc de 100%

le même air chauffé est plus volumineux et prend plus de place et le nombre de molécules d'eau ne change pas et reste a 100 mais l'HR baisse (on va dire 80%) et pour compenser ce manque d'eau l'air va directement "faire le plein" dans ton corps et tu te réveilles déshydraté alors qu'a la base le nombre de molécules d'eau présente n'a pas changé

après (toujours arbitrairement) il y aura 110 molécules d'eau dans ta masse d'air chaud dont 10 venant de ton corps et si tu fais revenir la température a son point initial (froid) ton air sera sursaturé et l'humidité en trop se condensera soit sous forme de brouillard soit sous forme de rosée et l'air reviendra en saturation stable a 100% avec les 100 molécules d'eau de départ

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Ma question ne porte pas directement sur la météo mais je pense que vos réponses permettront à certains (dont moi) de mieux comprendre le comportement de l'eau dans l'atmosphère.

J'entends régulièrement dire que les radiateurs électriques assèchent l'air d'une pièce, et c'est vrai que si on dort dans une pièce surchauffée électriquement on se réveille le matin à moitié déshydraté.

Mais pourquoi?????

Car pour moi l'eau est présente dans l'air sous forme de vapeur, et chauffer de la vapeur d'eau donne de la vapeur d'eau plus chaude, donc si on chauffe une pièce avec un radiateur électrique le nombre de molécules d'eau restera le même.

Si la quantité de vapeur d'eau reste la même alors pourquoi cette sensation???

Par contre si on raisonne avec le taux d'humidité qui donne une image de la vapeur d'eau présente par rapport à la vapeur d'eau maxi pouvant être contenue (je dis peut être une co***rie en simplifiant) en sachant que plus l'air est chaud plus il peut contenir de vapeur d'eau avant saturation alors ça nous donne par exemple (les chiffres sont imaginaires):

avant chauffage : 18°C et 35% d'humidité

après chauffage : 23°C et 25% d'humidité

=> bien que le nbre de molécules d'eau soit constant, le taux d'humidité baisse et donc sensation d'assèchement...non?

La sensation d'assèchement est liée à l'humidité relative. Plus l'HR est faible, plus l'air est "en manque" d'eau et plus il va assécher les zones humides.

En hiver, et surtout par grands froids, l'humidté absolue de l'air extérieure est très faible, lorsque cet air entre dans l'appartement chauffé, il va évidemment lui aussi se réchauffer, donc son humidité relative va fortement diminuer.

Ordre de grandeur : air saturé d'eau à -5° (donc HR = 100%) possède 3 g d'eau au mètre cube. Lorsque cet air est dans l'appartemenent à 20°, il possède toujours 3 g d'eau par m3 mais son humidité relative sera de 18%, il possédera donc un pouvoir asséchant assez fort.

Maintenant, pourquoi les convecteurs électriques ont un pouvoir asséchant plus important que les radiateurs thermiques dans lesquels circule de l'eau ? Je crois que c'était là votre question. Personnellement je n'ai pas remarqu"é ce phénomène, mais je ne chauffe pas la barraque avec des convecteurs électriques... Ceci dit, ce n'est pas la première fois que j'en entends parler de cette affaire là et voici quelle peut être son explication :

Un CV électrique possède une zone chaude de très faible aire (avec un "e" !), de plus cette zone chauffante est protégée dans un coffre (évidemment pour ne pas qu'on aille y mettre les doigts !), en contrepartie, la température de son élément chauffant est extrèmement élevée (de l'ordre de 800 à 1000° ?). Bref, un convecteur électrique est fait pour chauffer l'air. C'est l'aire chaude qui réchauffe l'air hi hi c'est amusant !

De part la différence de densité entre de l'air brûlant et de l'air tiède, il se créé un mouvement ascendant puis turbulent de l'air chaud : le CV aspire de l'air froid par le dessous et recrache avec vigueur de l'air très chaud (100-150°° en sortie ?). Au bout d'un certain temps, comme disait Fernand, l'air de la pièce est à bonne température et les thermomètres placés un peu de partout dans la pièce indiquent tous 20°.

Le radiateur à eau chaude ne fonctionne pas de la même façon : la surface chaude est de très grande dimension, en contrepartie elle n'est pas très chaude (chez moi, la flotte qui sort de la cheminée à bois est très rarement à 60°, en général elle est entre 40 et 50°). au bout d'un certain temps, la température est agréable. Le radiateur échange sa chaleur essentiellement par rayonnement, et plus sa surface est grande, moins il est nécessaire d'avoir de l'eau chaude (les parquets chauffants en sont une parfaite illustration). Le radiateur va donc chauffer les murs, les meubles et surtout la peau du bonhomme qui évolue à proximité. La sensation de chaleur sera bien présente, mais l'air ne sera qu'à 16° alors qu'il serait à 22° avec un chauffage à convecteur pour la même sensation. Le convecteur ne chauffe que très peu les murs car il rayonne très peu (aire chaude très faible et protégée par une carlingue).

En résumé : pour être confortable, l'habitant aux convecteurs électriques va chauffer son air à 22° (et ses murs seront à 12°) tandis que celui muni de radiateurs à basse température va chauffer son air à 18° (et ses murs seront à 16°). On comprend alors que le pouvoir asséchant des CV est supérieur à celui des radiateurs : parce que les premiers chauffent "uniquement" l'air et pour que la sensation soit agréable avec des murs "froids", il faut fortement chauffer l'air...

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Je dirais que le convecteur electrique ou cheminée ou toute source de chaleur avec flammme ou resistance electrique en contact avec l'air ambiant de la piece ,consomme les molecules d'eau contenu dans l'air donc meme si tu arrete ton convecteur l'air ne se rehumidifira pas de lui meme.Ici je chauffe exclusivement avec cheminée bois et l'air ambiante ne dépasse pas les 30% d'humidité,on a pas de probleme d'humidité default_thumbup.gif

Ce matin tempé 16°c 34% d'humidité alors que le veille 27°c et 26% d'humidité ,donc j'avais raison l'air sec ne réhumidifie pas quand la tempé baisse.Info on habite dans un chalet bois en madrier donc les murs sont sec et à tempé ambiante.

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

bonjour,

Quelques postulats de départ :

(hypothèses sur lesquelles on doit être d’accord)

- Quelque soit le système de chauffage, on raisonne toujours pour un air à 20°C (par exemple) à l’intérieur.

- On raisonne en régime établi : conditions extérieures et intérieures stabilisées.

- On exclu les systèmes de chauffage où il y a combustion à l’intérieur de l’habitation et qui peuvent donc fournir (ou absorber ?) de la vapeur d’eau par le carburant consommé.

- On ne peut certainement pas considérer que l’intérieur est un milieu clos, sinon on ne pourrait plus respirer. (Ou tout au moins l’inconfort serait très grand en limitant la circulation de l’air)

Donc, si l’on constate que l’humidité relative intérieure varie en fonction des conditions climatiques extérieures, cela ne peut provenir que de la variation de l’humidité absolue (la température intérieure est constante)

Comme il n’y a rien à l’intérieur qui produit ou absorbe de l’eau, cette variation ne peut provenir que de l’extérieur.

Et c’est bien ce que l’on constate : plus l’air est sec à l’extérieur, plus il est sec à l’intérieur

(en absolu et en relatif). Et inversement.

Le type de chauffage ne peut rien y changer.

Toutes les considérations sur la température de l’élément chauffant ne jouent que localement près de celui-ci, mais, si l’air de la pièce est à 20°C, son humidité (absolue et relatIve) ne dépendra que de l’humidité de l’air extérieure.

Par exemple, par temps anticyclonique stable et très froid, c’est la masse d’air extérieur qui est très sèche (en absolu et en relatif), et c’est uniquement pour cela que le corps humain ressent de la sécheresse, ce n’est pas à cause du type de chauffage.

L’air est aussi sec à l’intérieur avec des convecteurs (haute température), qu’avec un chauffage par le sol (basse température) (1)

Les différentes impressions ressentie en fonction du type de chauffage proviennent uniquement du rayonnement différent produit par ces chauffages et donc absorbé directement par le corps, et si la température de l’air est fixée, ils ne changeront pas l’humidité de l’air.

D’ailleurs c’est la même chose en extérieur (donc sans chauffage artificiel) : pour une même température et humidité de l’air, l’impression n’est pas du tout la même s’il y a du soleil (absorption de son rayonnement par le corps) que s’il n’y en a pas.

Les différentes impressions peuvent également provenir des variations de température :

un radiateur à bain d’huile varie beaucoup moins qu’un convecteur(2), mais pour une même température de l’air, ils ne changent rien à l’humidité.

Donc pour ne pas avoir un air trop sec en intérieur quand l’air est trop sec à l’extérieur, la solution n’est pas de changer de type de chauffage, mais simplement d’y apporter de la vapeur d’eau.

Pour cela, le plus simple est d’évaporer de l’eau liquide en utilisant l’énergie du chauffage.

Pour une même quantité d’eau liquide, la quantité d’eau évaporée dans la pièce ne dépend pas du type de chauffage car elle ne dépend pas de la température du radiateur mais de la température de la pièce.

Si l’on met l’eau sur le radiateur, c’est seulement la vitesse d’évaporation qui va jouer, mais cela est sans influence en conditions stabilisées.

Pour avoir un air moins sec on peut aussi diminuer la température, mais on sort du premier postulat.

Autre remarque :

En général une VMC renouvelle beaucoup trop l’air (3), il est donc intéressant de limiter ce renouvellement quand l’air extérieur est trop humide, c’est ce que font certaines bouches d’aération automatiques.

(1)un des inconvénients du chauffage par le sol n’est pas de sécher l’air plus ou moins qu’un autre, mais de limiter la circulation d’air par convection (l’air s’établit en couches stables)

(2) L’effet est d’autant plus grand que la pièce est petite, d’où l’intérêt dans ce cas, d’un chauffage avec grande inertie, ou d’un convecteur à thermostat électronique)

(3) On ne parle ici que de chauffage et d’humidité, il peut être intéressant de renouveler l’air pour des considérations de poussières ou autres sources de pollution intérieure

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bonjour,

Quelques postulats de départ :

(hypothèses sur lesquelles on doit être d’accord)

- Quelque soit le système de chauffage, on raisonne toujours pour un air à 20°C (par exemple) à l’intérieur.

- On raisonne en régime établi : conditions extérieures et intérieures stabilisées.

- On exclu les systèmes de chauffage où il y a combustion à l’intérieur de l’habitation et qui peuvent donc fournir (ou absorber ?) de la vapeur d’eau par le carburant consommé.

- On ne peut certainement pas considérer que l’intérieur est un milieu clos, sinon on ne pourrait plus respirer. (Ou tout au moins l’inconfort serait très grand en limitant la circulation de l’air)

Donc, si l’on constate que l’humidité relative intérieure varie en fonction des conditions climatiques extérieures, cela ne peut provenir que de la variation de l’humidité absolue (la température intérieure est constante)

Comme il n’y a rien à l’intérieur qui produit ou absorbe de l’eau, cette variation ne peut provenir que de l’extérieur.

Et c’est bien ce que l’on constate : plus l’air est sec à l’extérieur, plus il est sec à l’intérieur

(en absolu et en relatif). Et inversement.

Le type de chauffage ne peut rien y changer.

Toutes les considérations sur la température de l’élément chauffant ne jouent que localement près de celui-ci, mais, si l’air de la pièce est à 20°C, son humidité (absolue et relatIve) ne dépendra que de l’humidité de l’air extérieure.

Par exemple, par temps anticyclonique stable et très froid, c’est la masse d’air extérieur qui est très sèche (en absolu et en relatif), et c’est uniquement pour cela que le corps humain ressent de la sécheresse, ce n’est pas à cause du type de chauffage.

L’air est aussi sec à l’intérieur avec des convecteurs (haute température), qu’avec un chauffage par le sol (basse température) (1)

Les différentes impressions ressentie en fonction du type de chauffage proviennent uniquement du rayonnement différent produit par ces chauffages et donc absorbé directement par le corps, et si la température de l’air est fixée, ils ne changeront pas l’humidité de l’air.

D’ailleurs c’est la même chose en extérieur (donc sans chauffage artificiel) : pour une même température et humidité de l’air, l’impression n’est pas du tout la même s’il y a du soleil (absorption de son rayonnement par le corps) que s’il n’y en a pas.

Les différentes impressions peuvent également provenir des variations de température :

un radiateur à bain d’huile varie beaucoup moins qu’un convecteur(2), mais pour une même température de l’air, ils ne changent rien à l’humidité.

Donc pour ne pas avoir un air trop sec en intérieur quand l’air est trop sec à l’extérieur, la solution n’est pas de changer de type de chauffage, mais simplement d’y apporter de la vapeur d’eau.

Pour cela, le plus simple est d’évaporer de l’eau liquide en utilisant l’énergie du chauffage.

Pour une même quantité d’eau liquide, la quantité d’eau évaporée dans la pièce ne dépend pas du type de chauffage car elle ne dépend pas de la température du radiateur mais de la température de la pièce.

Si l’on met l’eau sur le radiateur, c’est seulement la vitesse d’évaporation qui va jouer, mais cela est sans influence en conditions stabilisées.

Pour avoir un air moins sec on peut aussi diminuer la température, mais on sort du premier postulat.

Autre remarque :

En général une VMC renouvelle beaucoup trop l’air (3), il est donc intéressant de limiter ce renouvellement quand l’air extérieur est trop humide, c’est ce que font certaines bouches d’aération automatiques.

(1)un des inconvénients du chauffage par le sol n’est pas de sécher l’air plus ou moins qu’un autre, mais de limiter la circulation d’air par convection (l’air s’établit en couches stables)

(2) L’effet est d’autant plus grand que la pièce est petite, d’où l’intérêt dans ce cas, d’un chauffage avec grande inertie, ou d’un convecteur à thermostat électronique)

(3) On ne parle ici que de chauffage et d’humidité, il peut être intéressant de renouveler l’air pour des considérations de poussières ou autres sources de pollution intérieure

J'adhère complètement au postulat que tu decris.....et tout particulierment point (3) de ta conclusion.

Pour info: j'ai investi dans des humidificateurs .....sans lesquels je ne peux pas respirer normalement,et avec en plus un assechement des yeux entrainant des allergies dès que l'HR a l'interieur descend en dessous de 40%.

J'ai une autre question.....un peu en rapport avec le sujet: Le renouvellement de l'air dès que l'on allume la cheminée.

quelqu'un connait -il la formule pour calculer l'apport d'air necessaire au bon fonctionnement de la cheminée en termes d'aérolique pour ne pas mettre la maison en depression...... et ne pas faire baisser Humidité Relative.???

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Le type de chauffage ne peut rien y changer.

Si et c'est bien pour ça que les gens se plaignent de gorge sèche lorsqu'ils chauffent avec des convecteurs électriques.

Schématisons :

Deux logements semblables dans le même quartier, mêmes conditions extérieures, pas de sources d'humidité intérieure ou alors les mêmes dans les deux logements.

Logement 1 chauffe par radiation donc les murs (et encore plus les radiateurs) sont "chauds" et l'air est "froid" (c'est schématique je sais).

Logement 2 chauffe par convection donc les murs sont "froids" et l'air est "chaud".

Dans les deux cas, l'impression de confort est similaire mais dans le cas n° 2, la température de l'air est plus élevée que dans le cas 1 donc, pour une même humidité absolue, l'humidité relative sera plus faible dans le logement 2 que dans le logement 1. L'air du logement 2 possèdera donc un pouvoir asséchant supérieur à celui de logement 1.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

monsieur gagnard a raison, j'ai un chauffage au bois avec prise d'air exterieur, et bien meme actu exterieur + 3,9° 82% d'humidité et à l'intérieur + 23,8° 30 % d'humidité , et je ne met pas la vmc cela ne sert rien vu que la cheminée renouvelle bien assez l'air et puis energie electrique et chaleur perdu en plus, l'air extérieur n'y change rien , c'est seulement la cheminée qui detruit l'humidité de l'air. J'essaye de trouver un systeme apportant de l'humidité à l'air ambiance sans consommer de l'energie electrique pour insert .

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Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Si et c'est bien pour ça que les gens se plaignent de gorge sèche lorsqu'ils chauffent avec des convecteurs électriques.

Schématisons :

Deux logements semblables dans le même quartier, mêmes conditions extérieures, pas de sources d'humidité intérieure ou alors les mêmes dans les deux logements.

Logement 1 chauffe par radiation donc les murs (et encore plus les radiateurs) sont "chauds" et l'air est "froid" (c'est schématique je sais).

Logement 2 chauffe par convection donc les murs sont "froids" et l'air est "chaud".

Dans les deux cas, l'impression de confort est similaire mais dans le cas n° 2, la température de l'air est plus élevée que dans le cas 1 donc, pour une même humidité absolue, l'humidité relative sera plus faible dans le logement 2 que dans le logement 1. L'air du logement 2 possèdera donc un pouvoir asséchant supérieur à celui de logement 1.

C’est bien pour cela que j’avais écrit :

hypothèses sur lesquelles on doit être d’accord :

- Quelque soit le système de chauffage, on raisonne toujours pour un air à 20°C (par exemple) à l’intérieur.

Je suis bien d’accord : si la température change l’humidité relative change.

Après ce sont des considérations personnelles :

Si tu peux te contenter d’un air à 17° parce que ton corps peut se chauffer par rayonnement, l’air sera moins asséché.

Je te ferai également remarquer que même si tu chauffes par rayonnement, la température de l’air va tendre vers la température de la source (les mur dans ton exemple)

C’est pour cela également que j’avais écrit :

- On raisonne en régime établi : conditions extérieures et intérieures stabilisées.

Le problème des mûrs chaud et des mûrs froids se pose essentiellement en phase transitoire,

Peux tu lire cette petite expérience :

http://pagesperso-orange.fr/michel.mo/consommation_chauffage.htm

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Pour ajouter de l'humidité à un appartement (ce problème n'est pas le sujet initial du post), il n'est bien entendu pas nécessaire d'employer des moyens coûteux. Quelques solutions simples :

Maintenir un linge humide à proximité des sources de chaleur si on veut une rapide évaporation, un peu plus loin si on en veut une moins rapide.

Laisser une bassine d'eau découverte.

Placer bcp de linges sur un étendage sèche-linge.

Faire cuire les nouilles sans couvercle (là c'est du rapide !).

Ordre de grandeur : on arrive à évaporer sans problème 3 litres d'eau par 24 heures et par appartement de 100 m². Une serviette de toilette d'un demi m² peut contenir 1 litre d'eau, cela revient donc à faire sécher, en 24h, 3 serviettes de bains dans un appartement assez vaste et cloisonné (100 m²).

L'appartement fait environ 250 m3 soit environ 200 kg d'air (densité moyenne de 1.2 kg/m3), on injecte donc juste à l'aide de ces 3 malheureuses serviettes, en faisant l'hypothèse qu'il n'y a pas de renouvellement d'air, 15 grammes d'eau par kg d'air.

A 20 degrés, l'air peut contenir un maximum de 14.5 grammes d'eau par kg d'air (sec ou humide c'est à quelques dixièmes de grammes près la même chose).

Donc l'ordre de grandeur dit que pour un appartement moyen, avec 3 serviettes de bain, on peut maintenir saturé d'humidité (HR = 100%) l'air ambiant.

Certes :

On a dit qu'il n'y avait pas renouvellement d'air mais en contrepartie, on n'a pas parlé non plus des autres sources d'humidité : la salle de bains quand on vient de prendre une douche (100 m² = environ 3 personnes = environ 3 douches par 24h), la gamelle de nouilles, le linge "habituel" qui sèche... de plus on a raisonné avec un air rigoureusement sec avant d'étendre les serviettes et au final on est arrivé à une HR bien trop élevée (100 %)...

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Pour mm91 :

quand vous dites : "hypothèses sur lesquelles on doit être d’accord :

- Quelque soit le système de chauffage, on raisonne toujours pour un air à 20°C (par exemple) à l’intérieur."

On n'est justement pas d'accord là dessus, sinon le problème de gorge sèche avec des convecteurs n'existerait pas puisque l'HR de l'air est juste défini par l'humidité absolue (que l'on suppose la même dans les deux apparts) et sa température.

Ce que je dis c'est qu'avec de grandes étendues de source tièdes (radiateurs, planchers chauffants, panneaux radiants), notre peau se réchauffe par rayonnement au "contact" de ces sources, elle n'a donc pas besoin d'air très chaud à son vrai contact. Exemple : panneau radiant à 25°, air à 18°, murs entre 16 et 18° : sensation de bien être pour une personne.

Si chauffage par convecteur alors très peu de rayonnement, mais chauffage de l'air intense : air 22°, murs 14 ou 16°: sensation de bien être pour la même personne que la précédente, habillée de la même manière.

Donc pour résumer, les CV assèchent plus l'air que les radiateurs car, pour une même sensation de bien être, les CV chauffent davantage l'air que les radiateurs ; or le pouvoir d'assèchement de l'air (au repos !) est uniquement lié à son humidité absolue (la même pour les deux appartements) et à sa température.

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Après ce sont des considérations personnelles :

Si tu peux te contenter dun air à 17° parce que ton corps peut se chauffer par rayonnement, lair sera moins asséché.

C'est exactement ça !
Je te ferai également remarquer que même si tu chauffes par rayonnement, la température de lair va tendre vers la température de la source (les mur dans ton exemple)

Bien sûr que non. Vous confondez "température uniforme" et "régime établi". L'air et les murs seront toujours plus froids que la source de chaleur (carlingue du radiateur) tant que cette carlingue sera plus chaude que l'univers extérieur."Régime établi" ou "stationnaire" veut dire que les paramètres d'étude (ici les différentes températures) n'évoluent pas en fonction du temps, ça ne veut nullement dire que ces paramètres n'évoluent pas en fonction de l'espace.

Un exemple que vous devez bien connaître : quand en mécanique des écoulements on parle d'écoulement stationnaire (on dit aussi permanent), ça veut dire qu'à tout point fixé de l'écoulement, le vecteur vitesse n'est pas fonction du temps (la traduction dans les équations est une dérivée partielle vis-à-vis du temps nulle). Dans cet écoulement stationnaire, si vous changez de point (c'est-à-dire de lieu géographique), vous pourrez très bien changer de vecteur vitesse.

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st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Pour ajouter de l'humidité à un appartement (ce problème n'est pas le sujet initial du post), il n'est bien entendu pas nécessaire d'employer des moyens coûteux. Quelques solutions simples :

Maintenir un linge humide à proximité des sources de chaleur si on veut une rapide évaporation, un peu plus loin si on en veut une moins rapide.

Laisser une bassine d'eau découverte.

Placer bcp de linges sur un étendage sèche-linge.

Faire cuire les nouilles sans couvercle (là c'est du rapide !).

Ordre de grandeur : on arrive à évaporer sans problème 3 litres d'eau par 24 heures et par appartement de 100 m². Une serviette de toilette d'un demi m² peut contenir 1 litre d'eau, cela revient donc à faire sécher, en 24h, 3 serviettes de bains dans un appartement assez vaste et cloisonné (100 m²).

L'appartement fait environ 250 m3 soit environ 200 kg d'air (densité moyenne de 1.2 kg/m3), on injecte donc juste à l'aide de ces 3 malheureuses serviettes, en faisant l'hypothèse qu'il n'y a pas de renouvellement d'air, 15 grammes d'eau par kg d'air.

A 20 degrés, l'air peut contenir un maximum de 14.5 grammes d'eau par kg d'air (sec ou humide c'est à quelques dixièmes de grammes près la même chose).

Donc l'ordre de grandeur dit que pour un appartement moyen, avec 3 serviettes de bain, on peut maintenir saturé d'humidité (HR = 100%) l'air ambiant.

Certes :

On a dit qu'il n'y avait pas renouvellement d'air mais en contrepartie, on n'a pas parlé non plus des autres sources d'humidité : la salle de bains quand on vient de prendre une douche (100 m² = environ 3 personnes = environ 3 douches par 24h), la gamelle de nouilles, le linge "habituel" qui sèche... de plus on a raisonné avec un air rigoureusement sec avant d'étendre les serviettes et au final on est arrivé à une HR bien trop élevée (100 %)...

Eh bien , nous faisons tout cela pour apporter de l'humidité ,eh bien que dalle au mieux ça augmente de 3%. Actu 28,4° et 22%
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Eh bien , nous faisons tout cela pour apporter de l'humidité ,eh bien que dalle au mieux ça augmente de 3%. Actu 28,4° et 22%

28.4 °C ????? Si c'est vraiment le cas, pas étonnant que l'humidité relative soit difficile à maintenir... Sans apporter aucune humidité additionnelle, tu aurais env. 34% d'humidité relative en baissant la température à 21 °C.
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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

28.4 °C ????? Si c'est vraiment le cas, pas étonnant que l'humidité relative soit difficile à maintenir... Sans apporter aucune humidité additionnelle, tu aurais env. 34% d'humidité relative en baissant la température à 21 °C.

ah oui, ça c'est de la température ! default_rolleyes.gif

L'hygromètre fonctionne bien ?

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

28.4 °C ????? Si c'est vraiment le cas, pas étonnant que l'humidité relative soit difficile à maintenir... Sans apporter aucune humidité additionnelle, tu aurais env. 34% d'humidité relative en baissant la température à 21 °C.

Actu 24,1° 29 % , meme avec 34% d'humidité l'air est trop sec , les yeux qui piquent . Pkoi maintenir à 21° quand on peut avoir 26° ,et puis le chauffage avec un insert on a pas de bouton pour regler la tempé et le soir il y a toujours plus pour avoir pas trop froid le matin car le feu est plus calme la nuit. ça m'agace ce manque d'humidité car je vais devoir investir dans un humidificateur grand modele pour 70 m2.
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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

ah oui, ça c'est de la température ! rolleyes.gif

L'hygromètre fonctionne bien ?

C'est l'hygrometre de la console de la vp2 et je l'ai verifié avec un autre hygrometre à aiguille. Les valeurs doivent etre bonne car on resent bien la secheresse de l'air.
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