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Contrer artificiellement le réchauffement climatique


Sebaas
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Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Sur proposition de ol_bugs, et après accord de l'équipe de modération, j'ouvre ce sujet.

Article de référence: http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/03/les-procedes-antirechauffement-passes-au-crible_1235308_3244.html#xtor=AL-32280184

Refroidir à dessein la planète : rarement "remède" aura autant ressemblé au mal. La géoingénierie climatique est pourtant, plus que jamais, à l'ordre du jour. Depuis environ trois ans, les technologies présumées capables de contrecarrer les effets du changement climatique à venir suscitent une abondante littérature scientifique. En s'appuyant sur ces travaux, la Royal Society - l'académie des sciences britannique - vient de dresser un état des lieux de cette discipline ancienne, récemment remise en selle par la crainte d'un emballement du réchauffement.Son rapport, publié mardi 1er septembre, se garde bien de tout enthousiasme. Il se limite, à partir des données disponibles, à évaluer la faisabilité, les bénéfices potentiels et les coûts de ces différentes technologies. Ainsi que les risques - parfois considérables - présentés par certaines d'entre elles.

"A défaut de réduire grandement nos émissions de dioxyde de carbone (CO2), nous allons vers un futur climatique très inconfortable, et la géoingénierie sera la seule option pour limiter l'augmentation des températures", a déclaré l'océanographe John Shepherd (université de Southampton, Royaume-Uni), président du comité d'experts mandatés par la Royal Society. "Nos travaux montrent que certaines techniques de géoingénierie pourraient avoir des effets imprévus et nuisibles pour certaines populations et certains écosystèmes", a-t-il ajouté. Ces effets collatéraux, "pourraient être le prix à payer" en cas d'échec des tentatives de limitation des émissions humaines de gaz à effet de serre.

Le groupe d'experts de la Royal Society a audité une large gamme de techniques distinctes, classées en deux catégories. La première regroupe les dispositifs qui visent à réduire ou à limiter la concentration atmosphérique de CO2 : capture du carbone à la source et stockage géologique, enfouissement de biomasse, reboisement massif, augmentation de la production biologique (et donc de la capture de carbone par photosynthèse) du phytoplancton par "fertilisation" des mers, capture par procédé chimique du CO2 déjà présent dans l'atmosphère, etc.

La seconde catégorie rassemble les méthodes qui reposent sur l'occultation d'une part du rayonnement solaire : diffusion de composés ou de particules soufrés dans la haute atmosphère, envoi d'immenses miroirs spatiaux entre la Terre et le Soleil, modification de l'albédo (indice de réflexivité) des vastes étendues désertiques ou encore des agglomérations urbaines (en adoptant des couleurs claires pour les toits et la voirie, par exemple) afin que ces zones réfléchissent davantage de rayonnement solaire...

OBSTACLES DIPLOMATIQUES

Selon l'analyse de la Royal Society, les deux méthodes techniquement réalisables comportant le plus de risques sont, dans l'état actuel des connaissances, la fertilisation des océans (par des particules de fer) et la dispersion en haute altitude de composés soufrés chargés de réfléchir une part du rayonnement solaire. Quant aux méthodes présentant le moins de risques (reboisement, augmentation de l'albédo des zones urbaines, etc.), elles sont aussi les moins efficaces.

Globalement, dans le cas des techniques de capture et de séquestration de carbone, note le rapport, "il y a inévitablement un délai de plusieurs décennies avant qu'elles n'aient un effet discernable sur le climat". Les seules techniques capables de fournir un effet tangible très rapidement après leur déploiement sont celles visant à occulter une part du rayonnement solaire.

Pour preuve, l'éruption du Pinatubo, en juin 1991 : l'explosion volcanique avait projeté de grandes quantités de particules aérosols dans la stratosphère. L'année suivante, la température moyenne de la basse atmosphère terrestre avait chuté d'environ 0,5 °C. Bien que risquée, cette technique présente, selon la Royal Society, le meilleur rapport entre magnitude des effets et coût de revient.

"Le rapport pose surtout des faits incontestables, qui sont que les seuls moyens aujourd'hui disponibles pour lutter contre le réchauffement sont la limitation des émissions et la préparation aux changements qui sont d'ores et déjà inéluctables, estime le climatologue Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL). Pour autant, le terme de géoingénierie est employé dans une acception très vaste. Il recouvre, dans ce rapport, des technologies éprouvées réunissant un assez large consensus - comme la capture et la séquestration géologique de carbone - et des procédés beaucoup plus incertains et hasardeux, comme la diffusion d'aérosols dans la stratosphère."

Preuve de la vivacité des débats suscités par la géoingénierie, la chimiste de l'atmosphère Susan Solomon, ancienne coprésidente du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), signait le 6 août, dans la revue Science, un article soulignant le lien étroit entre le régime pluviométrique de nombreuses régions et l'insolation. L'éruption du Pinatubo, rappelait en substance la chercheuse, ne s'est pas seulement soldée par une chute des températures : elle a été suivie d'une baisse globale des précipitations, plus marquée dans certaines régions. D'autres effets indésirables existent.

Les obstacles ne sont pas seulement de nature scientifique ou technique, ils sont aussi d'ordre diplomatique. Comment organiser des négociations multilatérales visant à déployer une géoingénierie touchant l'ensemble du système climatique et affectant chaque région de manière spécifique ? Qui aura la main sur le thermostat et décidera de ce qui doit être la "température moyenne terrestre idéale" ? Il n'est pas certain que ces questions trouvent jamais de réponse, mais la Royal Society engage, malgré tout, à se les poser sérieusement.

Stéphane Foucart

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Ces projets sont vertigineusement débiles. Ce qui est grave, c'est que de l'argent et du temps leur sont affectés... Il y a sûrement plus urgent ! Exemple d'article scientifique récent: Trouvé c

Je ne sais meme pas comment on eut avoir l'idee d'en arriver la. Ca ne causera que d'autres problemes au long terme qu'il fudra resoudre.

Pour moi, en arriver la serait le signe d'un cuisant echec de l'humanite.

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Je ne sais meme pas comment on eut avoir l'idee d'en arriver la. Ca ne causera que d'autres problemes au long terme qu'il fudra resoudre.

Pour moi, en arriver la serait le signe d'un cuisant echec de l'humanite.

Certes, mais content de voir que des gens cherchent des solutions radicales... Parce que les changements sociaux et économiques concernant l'utilisation d'énergies fossiles notamment, même rapidement effectués, seraient déjà trop tardifs si les prévisions les plus pessimistes devaient se réaliser...
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Une bien belle lecture !

si je peu me permettre un avis je pense que l'on n'a pas retenu les leçons sur nos erreurs.thumbdown.gif

depuis que l'homme est homme on a voulu domestiquer la nature( c'est une des grandes forces des hommesthumbup.gif mais aussi une faiblesseblushing.gif ), je pense que c'est une grosse erreur, nos ne sommes rien à l'echelle de la planete .

peut etre faut il certainement controler nos emissions polluantes mais de là à vouloir changer le climat de maniere artificielle chez chaudscared.gif on n'a pas la moindre idée des réactions de dame nature .l'homme est ce qu'il est aujourd'hui parcque justement depuis la nuit des temps il a su s'adapter à son environement flowers.gif .

il est un fait que notre climat change vers du chaud encore que on lis et entends depuis quelques mois de nombreux avis qui disent le contraire ( phenome de cycle ) je ne m'etale pas là dessus car je n'ai aucune connaissance scientifique.

mais avons nous vraimment assez de recule sur les rouages complexe du climat whistling.gif ?

n'y a t'il pas en plus des enjeux economiques qui nous depassent ph34r.gif ?

toutes les initiatives sont bonnes à entendres, certes mais le preventif reste encore le meilleur remede contre le curatif je pense.rolleyes.gif

bonne journée

Nicolas

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Avant de se lancer dans des grands investissements, peut être que nous devrions attendre de mieux connaître notre atmosphère default_shifty.gif .

Il existe encore beaucoup d'inconnues avant que de comprendre parfaitement les liens de causalité (et non de corrélation) qui régissent notre climat...alors de là à faire des tours de passe passe d'apprentis sorcier...no comment default_scared.gif

"La seconde catégorie rassemble les méthodes qui reposent sur l'occultation d'une part du rayonnement solaire "

Vous trouverez ci dessous un lien du site internet de l'académie des Sciences qui nous permet de faire un point sur notre connaissance actuelle de l'influence de l'astre solaire sur notre planète et sur les nombreuses inconnues qui en découlent...l'intervention est costaud, mais sérieuse et surtout sans partie pris default_thumbup.gif :

http://www.canalacademie.com/Le-role-du-soleil-dans-le.html

à méditer patiemment avant de faire joujou default_w00t.gifdefault_nuke.gif !

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Voila une idée originalethumbup.gif

des chercheurs mettent au point des arbres clover.gif artificiel capablent de piéger le co2.

voir l'article paru dans le figaro dans le lien si dessous

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/08/27/01023-20090827ARTFIG00506-des-arbres-artificiels-contre-le-rechauffement-climatique-.php

nb la petite video qui va avec je la trouve moyenne en terme de qualitée cela s'adresse plus au grand publique ( credule ) que à des gens qui on un minimum de connaissance sur les causes et effets du RC crying.gif mais cela n'engage que moi innocent.gif .

voila

bonne journée

Nicolas

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Voila une idée originalethumbup.gif

des chercheurs mettent au point des arbres clover.gif artificiel capablent de piéger le co2.

voir l'article paru dans le figaro dans le lien si dessous

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/08/27/01023-20090827ARTFIG00506-des-arbres-artificiels-contre-le-rechauffement-climatique-.php

nb la petite video qui va avec je la trouve moyenne en terme de qualitée cela s'adresse plus au grand publique ( credule ) que à des gens qui on un minimum de connaissance sur les causes et effets du RC crying.gif mais cela n'engage que moi innocent.gif .

voila

bonne journée

Nicolas

et dire qu'il y a des vrais arbres pour faire la même chose!mais où vont-il chercher tout ça? mdr
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Je pense qu'il faudrait un petit peu arrêter de jouer à l'apprenti sorcier...

Occulter la lumière du soleil par du soufre, à mon avis ne ferait que contribuer à détruire certaines formes de vie qui sont faites pour telle intensité et pas une autre... Il n'y a qu'à voir le désastre qu'engendre un volcan lorsqu'il rejette ses fumées jusque dans la haute atmosphère (le Pinatubo je crois).

Ensemencer les océans en fer... ben voyons et ça aura quoi comme effet pervers?

Chaque fois qu'on déplace une espèce, on fait encore plus de mal.

La seule "solution" à envisager serait de "re"planter en masse, mais pas en quinconce, pas avec n'importe quelles plantes n'importe où, pas des cultures qui auraient besoin d'engrais ou d'irrigation...

Je ne pense pas que cela soit une bonne idée de contrer le réchauffement artificiellement. Le climat a toujours été variable, c'est normal qu'il évolue (je ne dis pas que nous n'avons pas d'impact je dis simplement que nous ne pouvons pas concevoir le climat de la planète comme une chose rigide). La seule solution qu'on a pour éviter que le système ne déraille trop, à mon avis, est de tout faire pour avoir le moins d'impact possible sur l'environnement en général (il ne s'agit pas uniquement de CO2, mais aussi de cycle de l'eau, de l'azote, de fumées de déboisement...)

Je pense également que tenter des choses de ce style ne fera que poser des problèmes supplémentaires.

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Ces projets sont vertigineusement débiles. Ce qui est grave, c'est que de l'argent et du temps leur sont affectés... Il y a sûrement plus urgent !

Exemple d'article scientifique récent:

Gabriele C. Hegerl & Susan Solomon, Science, Vol. 325 (2009), Risks of climate engineering

Originally published in Science Express on 6 August 2009. Science (21 August 2009) Vol. 325, No. 5943, pp. 955-956; DOI: 10.1126/science.1178530

Perspectives

Climate Change: Risks of Climate Engineering

Gabriele C. Hegerl1 and Susan Solomon2

As the risks of climate change and the difficulty of effectively reducing greenhouse gas emissions become increasingly obvious, potential geoengineering solutions are widely discussed. For example, in a recent report, Blackstock et al. explore the feasibility, potential impact, and dangers of shortwave climate engineering, which aims to reduce the incoming solar radiation and thereby reduce climate warming (1). Proposed geoengineering solutions tend to be controversial among climate scientists and attract considerable media attention (2, 3). However, by focusing on limiting warming, the debate creates a false sense of certainty and downplays the impacts of geoengineering solutions.

1 Grant Institute, Kings Buildings, West Mains Road, Edinburgh EH9 3JW, U.K.

2 National Oceanic and Atmospheric Administration, Earth System Research Laboratory, 325 Broadway R/CSD, Boulder, CO 80305–3337, U.S.A.

e-mail: gabi.hegerl@ed.ac.uk; susan.solomon@noaa.gov

Trouvé ce soir sur le site de Tenney, LA Référence pour les news sur le réchauffement ; sur le même sujet, voir http://climatechangepsychology.blogspot.com/search/label/Geoengineering

Pour reprendre un commentaire récent sur le blog de Tamino : ces délires de géoingéniérie, "c'est même pas faux" (W.Pauli)

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

J'avais déjà eu l'occasion de discuter sur l'utilité ou non de la Géoingénierie ici : http://forums.futura-sciences.com/geologie-catastrophes-naturelles/98012-geoingenierie-contrer-changement-climatique.html

notamment par le biais d'une discussion autour du Projet Roudaire-Lesseps dans le Sahara. Je me suis rendu compte d'ailleurs que ceux qui élaborait ce type de projet pour la plupart, n'avaient généralement pas des bases en climato, en météo ou en physique nécessaire pour comprendre toute l'implication de leur propre projet. Je remet ici une partie de mon message :

Ce qui me gène surtout dans tous ces projets parfois mercantiles (bill gates par ex) de vouloir changer le cycle naturel du climat , donc la géoingénierie, c'est que bien souvent ils se lancent dans des projets un peu la tête en avant dans le guidon sans regarder le paysage autour. Si ça marche tant mieux, si ça marche pas tanpis. Sauf qu'en matière d'environnement (science météo par ex), le truc qui marche pas mais qu'à un sérieux effet quand même sur le climat (à la base c'est prévu pour même si ça fait pas ce qu'on veut), et bien il laisse une trace. Et plus le projet est grand et plus il laisse de traces, et plus il nous concerne tous. Pour le CO2 on pourra toujours dire qu'au départ on savait pas, mais là c'est délibéré et j'ai vraiment pas envie qu'en plus cela soit fait pas des irresponsables qui comprennent rien à comment marche l'atmosphère dans les moindres moindres détails, si vous voyez ce que je veux dire --> Bref je résume souvent ce sentiment par "jouer à l'apprenti sorcier" = pas bien. C'est par contre ton projet spécialement dans le Sahara, c'est juste que j'ai l'impression que c'est dans l'air du temps tout ça. J'espère que ça va passer...

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Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)

J'avais déjà eu l'occasion de discuter sur l'utilité ou non de la Géoingénierie ici : http://forums.futura-sciences.com/geologie-catastrophes-naturelles/98012-geoingenierie-contrer-changement-climatique.html

notamment par le biais d'une discussion autour du Projet Roudaire-Lesseps dans le Sahara. Je me suis rendu compte d'ailleurs que ceux qui élaborait ce type de projet pour la plupart, n'avaient généralement pas des bases en climato, en météo ou en physique nécessaire pour comprendre toute l'implication de leur propre projet. Je remet ici une partie de mon message :

Je ne sais pas si cela a était dit sur ce topic mais il n'y a pas longtemps dans le journal du 20h de France2 ils ont parlé de plusieurs projets pour contrer le RC :

1er projet qui consisterai a envoyer des milliers de miroirs dans l'espace très fin capable de renvoyer les rayons du soleil ... Probléme cela couterait 1500 milliard d'euros et ce sera très dure d'envoyer autant de miroir.

Le second projet consiterai à envoyer des ballons remplie de souffre dans l'atmosphère et ainsi faire comme les volcans .. Mais nous ne savons pas quels en seraient les conséquences sur l'atmosphère ni sur le ciimat.

Le troisiéme projet veut attirer et faire proliférer du plancton dans la mer pour ainsi absorber + de CO2 ..

Et le dernier projet consiterai à répandre un produit spécial pour creer des nuages capables d'absorber du CO2 ..

Tout ses projets sont évidements un peu loufoque et j'espère que l'homme n'ira pas jusque là .. Car le remède pourrait être pire que le mal...

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Le climat a toujours retrouvé un équilibre, sans intervention humaine et avec des événements ayant un impact climatiques considérables (trapps, cataclysmes volcaniques et météoriques,...). Et ça continuera ainsi, qu'on le veuillle ou non.

Le propre d'un chercheur est de chercher, mais quand il prend le mauvais chemin, il n'y a rien à trouver au bout...

Les arbres absorbeurs de CO2 existent déjà, les énergies alternatives aussi, la consommation raisonnée c'est juste une question de volonté à initier... Et j'en passe et j'arrête là pour ne pas répéter des choses déjà dites précédemment.

Au delà des aspects financiers, ca confère aussi à la mégalomanie, l'homme pensant pouvoir maîtriser le climat... L'éternel combat de l'homme contre la nature. Absurde et perdu d'avance.thumbdown.gif

Et quand je vois que lors de la 3ème conférence sur le climat le GIEC a reconnu avoir fait des erreurs sur ses prévisions sur les 1 à 2 décennies à venir (+celle passée), soit de 2000 à 2020/2030, admettant un refroidissement et non une augmentation de température, que penser d'investir dans des solutions aussi lourdes à un problème encore mal cerné ? Autant mettre tous les efforts dans l'amélioration des connaissances actuelles (recherches sur l'importance du rôle de la vapeur d'eau, sur la circulation des courants océaniques, sur le NH4, sur le rôle des nuages dans le RC,...).

Désolé, il n'y a rien de scientifique dans ce post, mais là, en lisant ce genre d'article, je suis dépité...

A+

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Bonjour,

Je suis d'accord avec la plupart d'entre vous, tenter de refroidir le climat serait jouer à l'apprenti sorcier.

Cependant, on ne peut écarter que le climat puisse s'emballer et devenir incontrolable en raison de nos émission de CO2.

Dans ce cas, il serait bon d'avoir réfléchit à ce que l'on peut faire pour éviter un désastre total. Je pense donc que ces recherches doivent être menées pour se préparer au cas où... Mais à n'appliquer qu'en dernier ressort.

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  • 2 weeks later...

Ce n'est pas nouveau, ça fait 10 ans que l'on en parle, voire plus.

Il y a déjà un topic que j'avais initialisé à l'époque sur le même sujet : /index.php?showtopic=11267'>Topic : Refroidir la Terre

Je pense que ça commence à évoluer au niveau des esprits, tout dépend de la vitesse du réchauffement climatique dans les prochaines années.

Si dans les années 50 (2050), on est contraint de limiter de façon active le réchauffement la Terre, pour des problèmes sanitaires, sociaux, ... ou même de survie de l'espèce ou des espèces, il faut commencer à étudier sérieusement les différentes possibilités qui s'offrent à nous. ET comme cela les décisions seront prises en connaissance de cause au niveau scientifique, en limitant les risques.

Il faut toujours soupeser les risques et les avantages, mais pour cela, il faut avoir toutes les infos et données à disposition.

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Posté(e)
Tourrette-Levens (06) 420m

La seconde catégorie rassemble les méthodes qui reposent sur l'occultation d'une part du rayonnement solaire : diffusion de composés ou de particules soufrés dans la haute atmosphère,

envoi d'immenses miroirs spatiaux entre la Terre et le Soleil,

modification de l'albédo (indice de réflexivité) des vastes étendues désertiques ou encore des agglomérations urbaines

(en adoptant des couleurs claires pour les toits et la voirie, par exemple) afin que ces zones réfléchissent davantage de rayonnement solaire...

default_pinch.gif

lutter contre la pollution et ses conséquences en polluant... cette couche est une des rares encore pure (ou presque) maintenant ils vont la saccager, bieeeennn on aurait pas trouvé mieux en effet default_wacko.png

c'est bien gentil les miroirs spatiaux mais pour les fabriquer? aller chercher tout le métal et la silice pour ensuite les fabriquer: renvoi de CO2 et puis si ce n'était que ça... il faut l'envoyer dans l'espace après, si l'on regarde ce qu'il faut pour mettre 1kg sur orbite je n'ose même pas imaginer des milliers de tonnes de verre et autres ferailles default_sick.gif

changer l'albedo des villes? encore besoin de synthétique (et donc de pollution par fabrication) pour des surfaces minimes par rapport a l'ensemble de la planète, pourquoi ne pas tout simplement planter des variétés de plantes réfléchissantes (qui existent déja et ont un rendement comparable aux autres) la surface gagnée serait beaucoup plus forte et en plus les plantes fixeraient le CO2 mais non il faut urbaniser toujours plus

sur ce monde il n'y a que les enjeux du fric qui comptent, a chacun des projets de reboisement "mais si ça ne marche pas on perdra des pépetes" on le vois a chaque projet par contre sauver telle ou telle entreprise de charbon ça ça y va default_alien.gif

puis bon on dit toujours "les gens ceci les gens cela" mais quand on regarde ceux qui disent ça (désolé pour la politique mais ça en fait partie) on se rapellera encore le bon vieux sarko qui allait a l'élysée en vélo mais avec une grosse voiture derrière pour porter ses chaussures! magnifique!

ça recommence a m'énerver default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bonjour

la seul chose contre laquelle nous pouvons vraimment lutter c'est contre nos emissions de gaz à effet de serrenuke.gif .et c'est tout pour le reste la planete retrouvera je pense un certain equilibre pour elleclover.gif ! mais pas forcement pour nousthumbdown.gif .

depuis la nuit des temps il y a eu des variations de t°thumbdown.gifthumbup1.gif sur la planete à chaque fois la vie c'est adapterflowers.gif ou à disparueblushing.gif ( pour certaines espece animale ou vegetale ) il ne faut pas oublier que nous ne sommes rien à l'echelle de la planete et encore moins à l 'echelle du temps quelques millions d'années pour nous contre quelques milliards pour nos amis les betes.

bref pour finir arretons de souiller notre belle planete tirons les leçons sur nos actes passés anticipont si cela et possible notre climat future et preparont nous à changer de mode de vie .clover.gif

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mais non il faut urbaniser toujours plus

Fatalement, si la population augmente, l'urbanisation aussi. A moins de faire des tours de 20 étages mais on en est un peu plus à les détruire qu'à les construire... On ne perçoit pas l'augmentation de la surface du tissu urbain de la même manière au vingtième étage d'une tour dans une cité qu'ailleurs.

Quand je vois des pays comme Haïti, je serais bien content qu'il y ait plus d'urbanisation par endroits. La cabane vs le cyclone, c'est moyen. C'est vrai qu'on ne perçoit pas un cyclone de la même manière en Haïti qu'en Floride. Cherchez l'erreur...

Je crois qu'il faut pas tout mélanger. L'urbanisation est une nécessité sociale, démographique, sanitaire et même économique. A nous de trouver un moyen de réduire les conséquences de cette urbanisation sur les milieux. En tout cas, ce n'est sûrement pas en la limitant qu'on résoudra le problème. Je m'explique : si on lutte contre le RC, c'est pas pour pouvoir se dire qu'on n'a pas abimé la terre, c'est pour éviter les conséquences néfastes sociales, sanitaires et économiques (surtout) de celui ci.

C'est pour ça que c'est aussi compliqué. On ne peut pas faire du zéro énergie fossile en quelques décennies, il faut arrêter de rêver : ça n'arrivera pas. Un pays comme le notre pourra réduire ses émissions de CO2, c'est sûr. Mais on ne pèse que très peu à l'échelle mondiale. Par ailleurs, au lieu de s'émouvoir sur les catastrophes diverses (sanitaires, alimentaires, climatiques) dans les pays pauvres (il faut appeler un chat un chat), il faudrait peut être aussi prendre conscience que sans consommation de pétrole, ces pays se mettraient à crever la faim du jour au lendemain. Ajoutez à cela le lobby pétrolier et les milliards qu'il injecte dans les marchés financiers (qui nous nourrissent, et oui, moi non plus ça ne me plait pas mais c'est la vérité) et vous avez un problème bien plus complexe qu'il n'y paraissait.

Si le climat est un système complexe, l'économie mondiale dont dépend la vie de milliards d'êtres humains et le développement des territoires l'est peut être encore plus. Voilà sûrement pourquoi on ne peut pas tout changer du jour au lendemain.

Voilà pourquoi je pense que c'est une bonne chose de chercher des solutions parallèles, même si elles sont maladroites pour le moment. Face à des systèmes aussi complexes, il faut de la modération quand on dit qu'on veut tout changer comme quand on cherche à contrer le RC.

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Fatalement, si la population augmente, l'urbanisation aussi. A moins de faire des tours de 20 étages mais on en est un peu plus à les détruire qu'à les construire... On ne perçoit pas l'augmentation de la surface du tissu urbain de la même manière au vingtième étage d'une tour dans une cité qu'ailleurs.

Quand je vois des pays comme Haïti, je serais bien content qu'il y ait plus d'urbanisation par endroits. La cabane vs le cyclone, c'est moyen. C'est vrai qu'on ne perçoit pas un cyclone de la même manière en Haïti qu'en Floride. Cherchez l'erreur...

Je crois qu'il faut pas tout mélanger. L'urbanisation est une nécessité sociale, démographique, sanitaire et même économique. A nous de trouver un moyen de réduire les conséquences de cette urbanisation sur les milieux. En tout cas, ce n'est sûrement pas en la limitant qu'on résoudra le problème. Je m'explique : si on lutte contre le RC, c'est pas pour pouvoir se dire qu'on n'a pas abimé la terre, c'est pour éviter les conséquences néfastes sociales, sanitaires et économiques (surtout) de celui ci.

C'est pour ça que c'est aussi compliqué. On ne peut pas faire du zéro énergie fossile en quelques décennies, il faut arrêter de rêver : ça n'arrivera pas. Un pays comme le notre pourra réduire ses émissions de CO2, c'est sûr. Mais on ne pèse que très peu à l'échelle mondiale. Par ailleurs, au lieu de s'émouvoir sur les catastrophes diverses (sanitaires, alimentaires, climatiques) dans les pays pauvres (il faut appeler un chat un chat), il faudrait peut être aussi prendre conscience que sans consommation de pétrole, ces pays se mettraient à crever la faim du jour au lendemain. Ajoutez à cela le lobby pétrolier et les milliards qu'il injecte dans les marchés financiers (qui nous nourrissent, et oui, moi non plus ça ne me plait pas mais c'est la vérité) et vous avez un problème bien plus complexe qu'il n'y paraissait.

Si le climat est un système complexe, l'économie mondiale dont dépend la vie de milliards d'êtres humains et le développement des territoires l'est peut être encore plus. Voilà sûrement pourquoi on ne peut pas tout changer du jour au lendemain.

Voilà pourquoi je pense que c'est une bonne chose de chercher des solutions parallèles, même si elles sont maladroites pour le moment. Face à des systèmes aussi complexes, il faut de la modération quand on dit qu'on veut tout changer comme quand on cherche à contrer le RC.

c'est tellement vrai thumbup.gif
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c'est tellement vrai thumbup.gif

et ça n'annonce que la partie visible de l'iceberg que nous allons devoir résoudre.nous ne sommes même pas capable de résoudre efficacement le RC (que nous avons d'ailleurs un mal fou à cerner dans ses moindres détails, tant la complexité est énorme).

je ne nous voit pas proposer une solution globale simple et facilement applicable sur des problèmes quasi-insolvables.

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et ça n'annonce que la partie visible de l'iceberg que nous allons devoir résoudre.

nous ne sommes même pas capable de résoudre efficacement le RC (que nous avons d'ailleurs un mal fou à cerner dans ses moindres détails, tant la complexité est énorme).

je ne nous voit pas proposer une solution globale simple et facilement applicable sur des problèmes quasi-insolvables.

J'aurais dit insolubles... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je pense qu'on finira par y arriver avec une combinaison de réduction des émissions et d'autres mesures. De toute façon il va arriver un moment où il faudra faire autre chose que de rechercher pour poser le problème et plutôt rechercher pour trouver des solutions.

Le danger c'est une rétroaction négative qui stabiliserait la température deux ou trois décennies et qui cacherait une explosion des températures ultérieure... A ce moment là on aurait un bonne grosse démobilisation. Déjà que c'est plutôt timide pour le moment... Quoi qu'il en soit, il faudra bien mettre en avant le fait que quoi qu'il arrive, on devient trop nombreux pour rester sur du non renouvelable.

Enfin, c'est pas gagné quoi.

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J'aurais dit insolubles... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

il me reste un zeste d'optimisme default_laugh.png.
Le danger c'est une rétroaction négative qui stabiliserait la température deux ou trois décennies et qui cacherait une explosion des températures ultérieure... A ce moment là on aurait un bonne grosse démobilisation

c'est ce que je crains, mais c'est apparemment aussi vers quoi nous nous dirigeons, avec tout au moins une décennie relativement stable, voir légèrement décroissante, le cycle solaire étant actuellement bas.j'entends déjà au loin le bruit des bûchers se préparant à bruler les rapports du GIEC, alors que le pire est à venir...

car personne ne voudras admettre qu'un réchauffement peut avoir des phases négative.

on devient trop nombreux pour rester sur du non renouvelable

pas forcement, mais il va falloir apprendre les notions de partage et de restriction, c'est ce qui risque d'être le plus difficile.l'homme s'ayant toujours adapté aux conditions du moment, je reste assez optimiste de ce coté (surement de trop, car ça se fera certainement dans des bains de sang).
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Invité Guest

pas forcement, mais il va falloir apprendre les notions de partage et de restriction, c'est ce qui risque d'être le plus difficile.

l'homme s'ayant toujours adapté aux conditions du moment, je reste assez optimiste de ce coté (surement de trop, car ça se fera certainement dans des bains de sang).

Attends, le pétrole, le charbon et le gaz, il n'y en aura pas éternellement, qu'on s'adapte ou pas c'est un fait géologique et sans parler de réchauffement, rien que pour ça on devrait diminuer notre conso...

Tu me diras, il y a quarante ans pile poil, il nous restait quarante ans de pétrole... default_bored.gif

Enfin, il n'y en aura pas toujours de toute façon!

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Attends, le pétrole, le charbon et le gaz, il n'y en aura pas éternellement, qu'on s'adapte ou pas c'est un fait géologique et sans parler de réchauffement, rien que pour ça on devrait diminuer notre conso...

Tu me diras, il y a quarante ans pile poil, il nous restait quarante ans de pétrole... default_bored.gif

Enfin, il n'y en aura pas toujours de toute façon!

tu as dut mal interpréter mes paroles.le peak oil est la seconde baffle que l'on va se prendre, ou que l'on est déjà en train de se prendre, et celle la, pas moyen de l'éviter.

d'après les prévision de l'ASPO, on est soit en plein dedans, soit ça se produit au mieux dans 5/10 ans max (variable en fonction de l'économie mondiale, et donc de la demande).

vu la hausse du baril l'année dernière, j'ai tendance à penser que l'on est dans le pic, ou que nous l'avons dépassé et sommes rentré dans la déplétion default_scared.gif

ps: nous sommes hors sujet.

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tu as dut mal interpréter mes paroles.

le peak oil est la seconde baffle que l'on va se prendre, ou que l'on est déjà en train de se prendre, et celle la, pas moyen de l'éviter.

d'après les prévision de l'ASPO, on est soit en plein dedans, soit ça se produit au mieux dans 5/10 ans max (variable en fonction de l'économie mondiale, et donc de la demande).

vu la hausse du baril l'année dernière, j'ai tendance à penser que l'on est dans le pic, ou que nous l'avons dépassé et sommes rentré dans la déplétion default_scared.gif

ps: nous sommes hors sujet.

Ok pour le début et ok pour le HS... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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