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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Williams tu peux enlever 2009/2010, 2010/2011, 2011/2012 et 2012/2013 car je parle de la décennie.

Dans ce cadre là je trouve +0.30°c d'anomalie, de plus si tu as mis 89/90 dans les années 90 et non 99/2000 tu changes également pas mal de chose. Je ne sais pas quelles années tu as utilisé.

Moi je pars du principe que si les 2 mois d'hiver donc la majorité de l'hiver (janvier, février) se situe dans une décennie, il faut le compter dans cette décennie. Donc pour moi 2009/2010 a plus sa place dans la décennie 2010 que dans la décennie 2000 puisque les 2/3 de cette hiver se sont déroulé dans les années 2010.

Après si tu veux le compter comme membre des années 2000 il faudra compter 99/2000 dans les années 90 également.

Ok pour les 3 derniers hivers dont je ne savais pas trop si tu les avais compter ou pas. Si non pour les hivers des années 90 j'ai commencé par l'hivers 89/90 qui est le premier hiver des années 90 avec 2 mois sur les 3 mois d'hivers qui sont en 1990 (janvier et février) et j'ai terminé par 98/99. Cest ainsi qu'on fait logiquement. Puis je me suis basé sur 25 stations et la période de 1981-2010.

Voici l'anomalie de ces 10 hivers qui me donne une moyenne d'une anomalie des températures 0.41°C :

90 : +2,02

91 : -1,56

92 : -0,89

93 : +0,35

94 : +1,24

95 : +1,88

96 : -0,36

97 : -0,22

98 : +1,19

99 : +0,46

-------------

= 0,413°C

Puis voici pour l'autre décennie qui est un peu plus fraiche de 0,1°C même sans les 3 derniers hivers :

00 : +0,78

01 : +1,71

02 : +0,64

03 : +0,00

04 : +0,48

05 : -0,70

06 : -1,44

07 : +1,99

08 : +1,00

09 : -1,32

-------------

= 0,314°C

Williams

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Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

Voilà, il n'est pas impossible (pas acquis non plus) que nous vivions l'hiver le plus doux de l'histoire des relevés.   Après un mois de décembre à +2.4°C, nous avons en un mois de janvier à

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Il fait trop beau cet été plus au Nord d'ici, les cueilleurs de cerises et même de myrtilles avec Sydrox, sont de sortie.

Ca été répété x fois dans les forums pendant des années, mais certains habitués refusent toujours d'apprendre...

Avec une moyenne sur 10 ans dans une station donnée, un petit pays, ce n'est pas très courant de trouver un sens climatique dans une différence de moyenne sans une variation vraiment importante, justement parce que plus l'échelle spatiale est petite, plus elle est dans l'intérieur des terres ( pas trop humides comme par ex dans la forêt vierge), plus elle est située vers les hautes latitudes et plus la variabilité habituelle est importante et donc plus cette durée est inutile pour détecter une variation qui ait un sens autre que météo.

Une moyenne sur 10 ans au pas annuel au niveau global, ce n'est déjà pas une référence toujours utile pour voir l'évolution. Elle peut être plus faible que la précédente sans que l'évolution du climat change, alors sur d'autres échelles plus fines (dans l'espace et/ou le temps), sur une station où avec 30 ans ce n'est pas toujours suffisant, c'est le plus souvent du bruit météo.

J'ai calculé l'incertitude des moyennes des 2 séries de Williams. Il n'y a aucune différence significative.

Regardez où se situent les 2 moyennes de Williams, l'intervalle de confiance à 95% de la 2ème période est pratiquement le même que celui de la première décennie. Le premier IC englobe même totalement le second, c'est vraiment la même moyenne, les différences visibles que sur les valeurs "centrales" très incertaines pour ces échelles, sont classiques avec la météo :

La première décennie :

> wilcox.test(dec1,conf.int=TRUE)$conf.int

[1] -0.55 1.24

La 2 ème :

> wilcox.test(dec2,conf.int=TRUE)$conf.int

[1] -0.48 1.235

(Williams avait parfaitement le droit de comparer une moyenne des 13 dernières anomalies avec celle des 10 précédentes, s'il vérifie la significativité des différences avec le test qui le permet, même si l'échelle est toujours trop fine et qu'à vue d'oeil, vu les IC sur 10 ans, les 0.37° de différence ne seront pas significatifs. S'il l'avait fait, il n'aurait d'ailleurs pas parlé de ces différences, vu qu'il aurait constaté qu'elles sont insignifiantes et aurait augmenté la durée de ces moyennes pour que ce soit efficace)

Avec Sydrox on s'éloigne encore plus des possibilités d'observer l'évolution du climat que dans le cas de Williams, car il sort un zoom encore plus puissant au lieu de prendre plus de recul, vu qu'il affiche des graphes annuels d'anomalies journalières sur Nantes pour chercher à distinguer l' évolution du climat (même si c'était sur 5 jours glissants en série quotidienne de référence. De plus ce sont des données journalières qui ne sont pas correctes comme les Tmm, Txm, Tnm homogénéisées)

Avec un microscope on est certain de ne pas la trouver. Si ça continue, on va nous sortir des graphes d'anomalies sur des nano-secondes pour afficher un signal climatique, on est certain de le brouiller !

Donc il faut se procurer environ 60 ans de Tmm homogénéisées correctement pour commencer à chercher quelque chose avec une station (il faut 2 échantillons de climat, donc 2 moyennes sur 30 ans à comparer) , du moins si le changement est assez franc pour la variabilité donnée, sinon on ne verra toujours rien.

+0.6° en annuel au niveau global ça représente un RC important de plusieurs sigma, les valeurs ne se comparent pas sans les rapporter à l'écart-type et à celui des autres échelles spatiales et temporelles.Une variation s'analyse en fonction de la variabilité de l'échelle spatio-temporelle.

Personne ne va nous dire, qu'une variation de +1° au pas annuel en moyenne de toutes les mers de toute la planète, ça a le même sens que +1° en instantané sur le sol en plein soleil sur la fourmilière près du pied de mon pluvio où j'ai relevé plus de 85° au thermo IR cet été et où l'hiver les températures sont fortement négatives.

Pourtant certains dès qu'ils parlent climat, ne sont plus conscients que c'est exactement le même genre de manipulation fausse que l'on voit trop dans les forums, quand certains, même des pro, compare du 0.6° au niveau global sans le rapporter l'écart-type, avec la valeur d'une station, d'un pays ou autres, d'un thermo, sans aussi la rapporter à l'écart-type de l'échelle concernée.

Regardez systématiquement les nb de sigma sur les mêmes périodes et sur les mêmes durées pour les anomalies à comparer, ça permet de voir si le changement est réellement important ou non pour l'échelle spatiale concernée pour exactement la même échelle temporelle. Une variation de 1° à Ouessant n'a pas le même sens qu'un +1° à Strasbourg !

La T de l'eau en surface, varie moins que celle de l'air près de la surface de la terre, c'est physique. C'est pareil sur terre, pour des raisons physiques, il existe des coins qui naturellement vont voir la T de l'air varier moins que dans d'autres, pour un même RC global, mais on verra aussi des secteurs où la variabilité sera aussi modifiée, réduite ou amplifiée pour des causes physiques, mais en moyenne globale, donc avec les valeurs de très nombreux capteurs, on le verra peu en valeur absolue, vu que de fait c'est hyper lissé par la moyenne de milliers d'échantillons ou certaines valeurs se compensent. Il faut donc regarder le nb d'ET, quelque soit l'échelle choisie en plus de la valeur absolue moyennée, sans aucun sens toute seule.

C'est fou ça, en prévis saisonnière où il faut s'intéresser surtout au bruit météo saisonnier, vu que c'est lui qu'on cherche à prévoir, bons nombres d'amateurs et de pseudo-pro médiatiques, se noient dans le signal climatique en oubliant de le retirer pour mettre en évidence la météo saisonnière afin de prévoir dans un premier temps l'anomalie météo non contaminée par le RC, et là où il faut s'intéresser au signal climatique, ils se noient dans le bruit météo en oubliant de l'estimer et d'en tenir compte pour faire ressortir l'évolution du climat !

C'est dommage que certains passionnés qui ont suivi de près ces forums depuis des années, ne fassent vraiment pas plus d'efforts pour éviter de reproduire indéfiniment ce genre d'erreurs, classiques dans la population qui se fout complètement de ces sujets. On peut se demander à quoi leur sert leur passion, par rapport à la population peu intéressée. Ca ne vous intéresse vraiment pas de progresser un petit peu dans ce qui vous passionne ?

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Vertou ((Gwerzhav) ) 9 km au Sud-Est de Nantes (44)

SydroX44, même si je n'ai pas inclus Nantes dans mon travail de climatologie, pour me faciliter un peu la tâche en limitant à 4 le nombre de stations de relevé Météo, j'ai tout de même réalisé un petit sujet sur la région située à 50 km à l'Est de Nantes, et couvrant tout de même environ 25 000 Km2 environ.

Je ne sais pas si tu as eu connaissance de ce sujet, mais concernant les évolutions climatiques situées en page 2, je ne pense pas que l'on puisse dire que le réchauffement climatique n'est pas visible sur notre région.

130612104433224591.jpg

/topic/78866-situation-meteorologique-du-centre-ouest-sur-la-periode-2002-2011/page-2'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78866-situation-meteorologique-du-centre-ouest-sur-la-periode-2002-2011/page-2

Je ne vais pas ré-éditer ce sujet ici, mais ce graphique, parmi d'autres, me semble assez parlant:

120724100559952335.jpg

Pour avoir étudié l'ensemble des semestres, et des saisons de la période climatique (1981-2010), je peux dire que même au sein de cette dernière période, qu'il y a de nombreux indices qui entrevoient la poursuite de ce réchauffement climatique dans notre région. Je t'invite également à lire les sujets traitant la période (1980-2013), notamment celui concernant les hivers, une saison que tu mets en avant, dont voici un extrait:

"Enfin, j'ai pu noter une évolution intéressante observée parmi les 10 hivers les plus froids sur la période (1980-2013):

Au sein de chaque décennie, on semble observer une diminution de la survenue de ces hivers particulièrement froids: ermm.gif

4 hivers pour la décennie 1980.

3 hivers pour la décennie 1990.

2 hivers pour la décennie 2000.

1 hiver pour la décennie 2010.(avec seulement 4 années)"

Ou encore:

"Enfin, malgré la présence récurrente au cours des 9 dernières années d'hivers ( Avec 7 hivers sur 9) dont les températures sont inférieures, ou proche des normales (de l'ordre de +0.2°), on peut néanmoins constater que les moyennes des températures décennales restent supérieures à celles observées sur la période (1980-1994)."

Au niveau des précipitations, sur les 30 dernières années d'évolution climatique d'une partie du Centre-Ouest, on peut observer une augmentation quasi-constante des cumuls des précipitations annuelles. Mais avec le renforcement du cycle hydrologique qui accentue à la fois les épisodes pluvieux, mais aussi les épisodes de sécheresses, il faut s'attendre à une accentuation probable des contrastes hydrologiques.

Un peu à l'image de ce qui s'est passé dans la région au cours de l'année 2012!

Merci, c'est très intéressant et déjà radicalement différent du constat de nantes ou de la Bretagne, comme quoi.. , mais je n'étais pas au courant de cette étude très intéressante tous de même, ça donne une grosse idées, je vais suivre cela de prêt pour voir les changements justement.

Le problème est qu'une année peut être équivalente à une autre thermiquement à l'échelle mondiale mais la répartition de ces anomalies peuvent être bien différente, c'est très logique.

De plus globalement à l'échelle nationale, les hivers des années 2000 sont quasiment aussi chaud que ceux des années 90.

Oui la répartition peut être différente, mais ce sont tous de même souvent les mêmes qui reviennent. Vivement 2020 pour intégrer nos nouveaux hivers depuis 2010 alors whistling.gif

Mais c'est depuis les années 90 que le réchauffement à réellement commencer, et se suit en tous les cas, si ceux des années 2000 sont aussi chaud que ceux des années 90, bah personnellement, avec ce que l'on a pu connaître rien qu'en 96/97 c'est pas si dramatique, car combien de personnes voudraient revoir ces hivers...

Il fait trop beau cet été plus au Nord d'ici, les cueilleurs de cerises et même de myrtilles avec Sydrox, sont de sortie.

Ca été répété x fois dans les forums pendant des années, mais certains habitués refusent toujours d'apprendre...

Avec une moyenne sur 10 ans dans une station donnée, un petit pays, ce n'est pas très courant de trouver un sens climatique dans une différence de moyenne sans une variation vraiment importante, justement parce que plus l'échelle spatiale est petite, plus elle est dans l'intérieur des terres ( pas trop humides comme par ex dans la forêt vierge), plus elle est située vers les hautes latitudes et plus la variabilité habituelle est importante et donc plus cette durée est inutile pour détecter une variation qui ait un sens autre que météo.

Une moyenne sur 10 ans au pas annuel au niveau global, ce n'est déjà pas une référence toujours utile pour voir l'évolution. Elle peut être plus faible que la précédente sans que l'évolution du climat change, alors sur d'autres échelles plus fines (dans l'espace et/ou le temps), sur une station où avec 30 ans ce n'est pas toujours suffisant, c'est le plus souvent du bruit météo.

J'ai calculé l'incertitude des moyennes des 2 séries de Williams. Il n'y a aucune différence significative.

Regardez où se situent les 2 moyennes de Williams, l'intervalle de confiance à 95% de la 2ème période est pratiquement le même que celui de la première décennie. Le premier IC englobe même totalement le second, c'est vraiment la même moyenne, les différences visibles que sur les valeurs "centrales" très incertaines pour ces échelles, sont classiques avec la météo :

La première décennie :

> wilcox.test(dec1,conf.int=TRUE)$conf.int

[1] -0.55 1.24

La 2 ème :

> wilcox.test(dec2,conf.int=TRUE)$conf.int

[1] -0.48 1.235

(Williams avait parfaitement le droit de comparer une moyenne des 13 dernières anomalies avec celle des 10 précédentes, s'il vérifie la significativité des différences avec le test qui le permet, même si l'échelle est toujours trop fine et qu'à vue d'oeil, vu les IC sur 10 ans, les 0.37° de différence ne seront pas significatifs. S'il l'avait fait, il n'aurait d'ailleurs pas parlé de ces différences, vu qu'il aurait constaté qu'elles sont insignifiantes et aurait augmenté la durée de ces moyennes pour que ce soit efficace)

Avec Sydrox on s'éloigne encore plus des possibilités d'observer l'évolution du climat que dans le cas de Williams, car il sort un zoom encore plus puissant au lieu de prendre plus de recul, vu qu'il affiche des graphes annuels d'anomalies journalières sur Nantes pour chercher à distinguer l' évolution du climat (même si c'était sur 5 jours glissants en série quotidienne de référence. De plus ce sont des données journalières qui ne sont pas correctes comme les Tmm, Txm, Tnm homogénéisées)

Avec un microscope on est certain de ne pas la trouver. Si ça continue, on va nous sortir des graphes d'anomalies sur des nano-secondes pour afficher un signal climatique, on est certain de le brouiller !

Donc il faut se procurer environ 60 ans de Tmm homogénéisées correctement pour commencer à chercher quelque chose avec une station (il faut 2 échantillons de climat, donc 2 moyennes sur 30 ans à comparer) , du moins si le changement est assez franc pour la variabilité donnée, sinon on ne verra toujours rien.

+0.6° en annuel au niveau global ça représente un RC important de plusieurs sigma, les valeurs ne se comparent pas sans les rapporter à l'écart-type et à celui des autres échelles spatiales et temporelles.Une variation s'analyse en fonction de la variabilité de l'échelle spatio-temporelle.

Personne ne va nous dire, qu'une variation de +1° au pas annuel en moyenne de toutes les mers de toute la planète, ça a le même sens que +1° en instantané sur le sol en plein soleil sur la fourmilière près du pied de mon pluvio où j'ai relevé plus de 85° au thermo IR cet été et où l'hiver les températures sont fortement négatives.

Pourtant certains dès qu'ils parlent climat, ne sont plus conscients que c'est exactement le même genre de manipulation fausse que l'on voit trop dans les forums, quand certains, même des pro, compare du 0.6° au niveau global sans le rapporter l'écart-type, avec la valeur d'une station, d'un pays ou autres, d'un thermo, sans aussi la rapporter à l'écart-type de l'échelle concernée.

Regardez systématiquement les nb de sigma sur les mêmes périodes et sur les mêmes durées pour les anomalies à comparer, ça permet de voir si le changement est réellement important ou non pour l'échelle spatiale concernée pour exactement la même échelle temporelle. Une variation de 1° à Ouessant n'a pas le même sens qu'un +1° à Strasbourg !

La T de l'eau en surface, varie moins que celle de l'air près de la surface de la terre, c'est physique. C'est pareil sur terre, pour des raisons physiques, il existe des coins qui naturellement vont voir la T de l'air varier moins que dans d'autres, pour un même RC global, mais on verra aussi des secteurs où la variabilité sera aussi modifiée, réduite ou amplifiée pour des causes physiques, mais en moyenne globale, donc avec les valeurs de très nombreux capteurs, on le verra peu en valeur absolue, vu que de fait c'est hyper lissé par la moyenne de milliers d'échantillons ou certaines valeurs se compensent. Il faut donc regarder le nb d'ET, quelque soit l'échelle choisie en plus de la valeur absolue moyennée, sans aucun sens toute seule.

C'est fou ça, en prévis saisonnière où il faut s'intéresser surtout au bruit météo saisonnier, vu que c'est lui qu'on cherche à prévoir, bons nombres d'amateurs et de pseudo-pro médiatiques, se noient dans le signal climatique en oubliant de le retirer pour mettre en évidence la météo saisonnière afin de prévoir dans un premier temps l'anomalie météo non contaminée par le RC, et là où il faut s'intéresser au signal climatique, ils se noient dans le bruit météo en oubliant de l'estimer et d'en tenir compte pour faire ressortir l'évolution du climat !

C'est dommage que certains passionnés qui ont suivi de près ces forums depuis des années, ne fassent vraiment pas plus d'efforts pour éviter de reproduire indéfiniment ce genre d'erreurs, classiques dans la population qui se fout complètement de ces sujets. On peut se demander à quoi leur sert leur passion, par rapport à la population peu intéressée. Ca ne vous intéresse vraiment pas de progresser un petit peu dans ce qui vous passionne ?

Jamais vu la moindre parole que tu viens de dire dans ce forum, qui remontais de toute façon à plusieurs années !! Le sujet du réchauffement est malheureusement peu suivie, alors que c'est très intéressant de faire nos propres observations à l'échelle européenne, car en dessous je suis d'accord, que ce n'est pas très révélateur avec les disparités climatiques etc.. je m'en suis déjà rendu compte quand j'ai fait une petite recherche dessus.

Ce que tu dis est très intéressant, manque plus qu'a le mettre en pratique dans 60ans, car malheureusement, il faut une longue durée pour l'appliquer, pour que cela donne quelque chose, mais c'est une méthode très rigoureuse, que je ne peux qu'approuver.

J'ai au moins relancé un peu le sujet... car les événements de ces dernières années peuvent semer des troubles ou des doutes...Car on voit tous de même de vraies changements.

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Oui la répartition peut être différente, mais ce sont tous de même souvent les mêmes qui reviennent. Vivement 2020 pour intégrer nos nouveaux hivers depuis 2010 alors whistling.gif

Mais c'est depuis les années 90 que le réchauffement à réellement commencer, et se suit en tous les cas, si ceux des années 2000 sont aussi chaud que ceux des années 90, bah personnellement, avec ce que l'on a pu connaître rien qu'en 96/97 c'est pas si dramatique, car combien de personnes voudraient revoir ces hivers...

Oui enfin ça fait depuis 1980 que le réchauffement s'est accélérée mais ça fait bien plus longtemps qu'il a commencé.

De plus si on intègre les hivers 2010, la norme serait probablement même rehaussé car on enlèverait les hiver 85,86 et 87.

Et on ajouterait pour le moment la fin de l'hiver 2011 qui fût doux, l'hiver 2011/2012 et 2012/2013 qui sont loin d'être froid globalement.

On a déjà intégré les hiver bien froid des années 2000 avec 2005/2006 avec -1.6°c d'anomalie et 2008/2009 et 2009/2010 avec -1.2°c d'anomalie.

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De plus si on intègre les hivers 2010, la norme serait probablement même rehaussé car on enlèverait les hiver 85,86 et 87.

Complètement d'accord avec toi.

Sur la moyenne 81/10, la décennie 81/90 est à -0.3°C, 91/00 à +0.2°C et la 01/10 à +0.1°C.

Donc pour ne pas voir la moyenne hivernale monter avec le passage aux normes 91/2020, il va falloir de gros hivers dans les 7 hivers qui restent...

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Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Merci, c'est très intéressant et déjà radicalement différent du constat de nantes ou de la Bretagne, comme quoi..

Oui la répartition peut être différente, mais ce sont tous de même souvent les mêmes qui reviennent. Vivement 2020 pour intégrer nos nouveaux hivers depuis 2010 alors whistling.gif

Mais c'est depuis les années 90 que le réchauffement à réellement commencer, et se suit en tous les cas, si ceux des années 2000 sont aussi chaud que ceux des années 90, bah personnellement, avec ce que l'on a pu connaître rien qu'en 96/97 c'est pas si dramatique, car combien de personnes voudraient revoir ces hivers...

J'ai au moins relancé un peu le sujet... car les événements de ces dernières années peuvent semer des troubles ou des doutes...Car on voit tous de même de vraies changements.

Merci SydroX44 et ChristianP pour m'avoir un peu relancé sur le sujet de l'homogénéisation des relevés des stations de Météo-France! wink.png

Après quelques petites recherches, je pense avoir trouvé quelques données intéressantes pour Nantes, issues de données homogénéisées et appliquées à des méthodes statistiques rigoureuses:

130811040749861053.jpg

A la vue de ces données, je comprends le ressenti d'un réchauffement récent aux alentours de la région nantaise! rolleyes.gif

130811041030749456.jpg

Graphiques issues de ce superbe document:http://hal.inria.fr/docs/00/58/99/31/PDF/Article_cahiers_nantais.pdf

SydroX44, je ne pense pas que l'évolution des températures moyennes homogénéisées à Nantes soit si "radicalement différente" de ma région étudiée, même si l'influence océanique est un peu plus marquée vers ta localité. J'ai observé, la fluctuation des températures sur la période (1980-2012), la fameuse rupture de tendance dans la seconde moitié de la décennie 1980, et enfin la tendance observée au cours de ces 30 dernières années, on a quand même quelques similitudes dans nos données, et heureusement...rolleyes.gif

J'avais bien noté ce réchauffement important entre la décennie 1980 et la décennie 1990 sur ma région, et qui apparaît sur les températures annuelles, hivernales, printanières et estivales, MAIS pas sur celles automnales (que je n'ai pas encore posté).

Enfin, entre les périodes climatiques (1951-1980) et (1980-2010), j'avais relevé une augmentation de la température moyenne de 0.77°, soit une augmentation de 0.26° par décade au cours de ces 30 dernières années d'évolution climatique, mais avec des données brutes.

Dans mes recherches, j'ai pu trouver également un document où se trouvait des températures moyennes sur la station de Poitiers-Biard, une des mes 4 stations de référence, et annoncé comme homogénéisées:

http://www.poitou-charentes.chambagri.fr/fileadmin/publication/CRA/15_Innovation/Chgt_climatique_pub/ORACLE_Temp_moy_an.pdf

130811043659483013.jpg

"L’évolution des températures moyennes annuelles décrite par la série homogénéisée de Poitiers sur la 2nde partie du XXème siècle est cohérente avec celle des autres séries homogénéisées reconstituées par Météo-France en Poitou-Charentes. Les tendances linéaires calculées sur la période 1950-2000, commune à ces séries, mettent en évidence un réchauffement moyen d’environ 0.25°C/décennie sur cette période (ex : 0.24°C par décennie pour Poitiers et 0.28°C par décennie pour La Rochelle)."Je suis un peu rassuré par le fait de savoir que je n'ai pas trop travaillé pour rien quand même. wink.png

Car en effet, la série homogénéisée de Poitiers semble assez proche de la série brute avec laquelle j'ai travaillé, c'est toujours ça de sauvé...chris.gif .

De plus SydroX44, d'accord avec Th38 et phoenix, dans l'état actuel des données climatologiques des hivers dans notre région sur la période (1991-2013), il est peu probable que la température moyenne hivernale climatique de la période (1991-2020) soit égale ou inférieure à la normale actuelle! Mais à suivre... wink.png

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Sydrox ça ne concerne pas que ce forum national, mais tous les forums, c'est très fréquent dans les stats globales et dans une moindre mesure en forum climato et autres... Je radote énormément sur le sujet des tendances trop courtes et/ou de moyennes calculées sur des trop courtes durées pour parler changements concernant le climat.

Les 60 ans sont disponibles à Nantes et dans de nombreuses stations.(La mise à jour de l'homogénéisation est effectuée tous les 10 ans chez MF, de plus cette fois-ci on récolte bien plus que les seules 70 séries homogénéisées à l'origine en 2000).

En attendant avec la correction annuelle donnée dans un document en lien d'Aldébaran, permet de reconstituer la série homogénéisée à Nantes à partir des données brutes, et même en première approximation pas trop mauvaise, de la prolonger après 2000, si aucun déplacement est indiqué dans la climathèque et si les locaux n'ont pas vu un changement d'environnement autour de l'abri depuis 2000, de la prolonger après 2000 (+-0.01° d'écart annuel avec la série brute, pour la fin de la série homogénéisée, ce n'est pas ça qui va modifier l'analyse)

J'ai au moins relancé un peu le sujet... car les événements de ces dernières années peuvent semer des troubles ou des doutes...Car on voit tous de même de vraies changements.

Voilà bien ton problème principal et de ceux qui qui ne comprennent pas qu'observer des changements de directions à longueur de virages habituels sur la route qui mène à ton travail habituel, ne change pas la direction globale et l'endroit où tu arrives habituellement, ni même la vitesse globale habituelle sur tout le trajet, alors que tu as pourtant bien des ralentissements et accélérations habituelles dans ces virages.

Il n'y a pas eu de vrais changements jusqu'à preuves scientifiques du contraire. Pour éviter ce type d'erreur, il suffit de ne pas se concentrer inutilement sur les aléas de la météo, comme tu ne concentres pas sur les variations de vitesses et de directions habituelles sur une route sinueuse qui mène à ton travail (c'est la mauvaise technique classique de faire zoomer les gens sur des détails habituels pour que tu n'observes plus l'ensemble, chère aux négativistes). A moins que maintenant tu considères les virages habituels rencontrés, comme de vrais changements de direction globale, qui te feront donc rater ton lieu de travail habituel !

C'est incroyable que dès qu'on rentre dans l'échelle climatique, ces notions si simples sont difficiles à enregistrer une fois pour toutes.

Les vrais changements, ceux significatifs se démontrent avec la physique et/ou les méthodes stats, ils ne se décrètent pas en regardant une différence de vitesse et de direction sur une trop petite partie du temps et/ou de l'espace.

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Une interview de Hans Von Storch en anglais ici : http://www.spiegel.de/international/world/interview-hans-von-storch-on-problems-with-climate-change-models-a-906721.html

SPIEGEL: Est-ce que les modèles climatiques sur ordinateur avec lesquels les physiciens simulent le climat du futur ont déjà observé une pause aussi longue dans la variation de température que celle que nous observons actuellement ?

Storch: Oui, mais c'est extrêmement rare. Dans mon institut nous avons recherché quelle est la fréquence de l'occurence d'une telle stagnation de 15 années dans les simulations numériques. La réponse a été que la proportion est inférieure à 2% dans toutes les simulations que nous avons effectuées. En d'autres termes, plus de 98% des prévisions montrent que des émissions de CO2 aussi élevées que celles que nous avons connues durant les années récentes conduisent à une élévation de température plus élevée.

Traduction en français. Voilà ce que nous dit ce monsieur. Les modèles climatiques du GIEC, n'ont pas prévu une telle stabilisation. Les chances de cette stabilisation sont de l'ordre de 2%. Or, un peu plus loin dans l'interview, il nous dit, que si d'ici 5 ans, la température global n'augmente pas, il y aura de sérieuse question à se poser, puisque aucun de modèles n'a vu une stabilisation aussi longue.

Mais globalement, je suis assez d'accord avec lui. Il y a bien eu un réchauffement climatique, sans doute avec une influence humaine ( mais restant faible ? ) Et que les scénarios extrêmes du GIEC, sont a mettre à la poubelle peut être ?

Il note aussi que la troposphère ne s'est pas aussi réchauffé tel que les modèles l'ont vus. Bref, il met en avant des incohérences, et si celle-ci persiste d'ici 5 ans, alors il y aura du travail. ( Je n'affirme rien dans mes propos ).

Lennart Bengtsson, personnage important au sein du GIEC, a écrit :

"

"Durant les deux dernières décennies, le changement climatique a évolué jusqu'à devenir une question majeure à l'échelle de la planète avec une implication primordiale des médias, de la communauté des politiques aux différents niveaux, du public au sens large et, ce n'est pas la moindre des choses, d'Internet. Les points de vue sont très variés mais l'opinion dominante est que le changement climatique est une réalité et constitue un challenge pour la communauté mondiale du moins dans une perspective à long terme. Ceci est également l'opinion partagée par une majorité de leaders scientifiques du domaine. Simultanément on assiste à une tendance croissante vers la polarisation des opinions sur le changement climatique avec, d'une part, une préférence pour les conséquences extrêmes et dramatiques telles que celle appelée "le point de basculement" et d'autre part à une tendance allant jusqu'à remettre en question des aspects fondamentaux de la physique du changement climatique.

Cependant, du fait du fort intérêt manifesté par le public, nous sommes actuellement confrontés à un dilemme parce que le public et la communauté des politiciens se sont beaucoup trop impliqués dans le débat sur le changement climatique influençant ainsi la science véritable et ceci n'est pas nécessairement une évolution positive parce qu'elle implique une sélection arbitraire des priorités et des questions à traiter préférentiellement. .

Un processus naturel pilote le climat et pratiquement toutes les catégories des événements climatiques extrêmes ont fait partie du climat passé et sont, en pratique, sans aucune relation avec le réchauffement modeste que nous avons connu jusqu'à présent. L'effet des gaz à effet de serre est un processus lent mais sans fin dont il faudra s'occuper mais il nécessitera plus de temps et une meilleure compréhension des processus clefs. Certains événements sont considérés comme très dramatiques tels que la réduction de la glace d'été dans l'Arctique mais d'autres, encore plus frappants, tels que la surprenante absence de réchauffement de la troposphère tropicale, sont rarement discutés.

La température du globe n'a pas augmenté de manière constante mais plutôt à des intervalles de temps irréguliers. Typiquement on a observé une tendance au réchauffement de 1910 à 1940, une tendance à un léger refroidissement de 1945 à 1970 suivi par une tendance rapide au réchauffement jusqu'à la fin du XXè siècle et, enfin, aucune tendance au réchauffement perceptible durant les 15 dernières années. En particulier, l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979[1], est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. De telles observations, aussi problématiques pour la science soient-elles, n'ont pratiquement jamais retenu l'attention des médias tandis que, bien au contraire, le public a été saturé de rapports excessifs au sujet d'un réchauffement rapide et menaçant qui serait en train de devenir incontrôlable à moins que des mesures radicales soient prises pour y mettre un terme. Même s'il n'y a aucun signal global évident, on avance des arguments adhoc à partir d'une liste sans fin d'événements météorologiques extrêmes. Le fait que des événements météorologiques extrêmes aient été observés pour le présent comme pour un climat normal, est passé sous silence. Le réchauffement climatique a été confisqué des mains des météorologistes et de celles des climatologues traditionnels et il est, à présent, dans les mains des professionnels des médias et dans celles de membres bien connus (politiciens ou autres) du public au sens large qui ont trouvé dans l'exagération actuelle du climat, un moyen commode pour conserver ou acquérir une place en vue sous les feux de la rampe des médias.

Dans l'ambiance très émotionnelle du débat climatique actuel, il est presque impossible d'avoir un débat intelligent et équilibré sur les différents points de vue. Si vous n'adhérez pas aux catastrophes climatiques telles que celles évoquées récemment par la Banque Mondiale, on vous met dans la boite des négationnistes et on vous accuse de défendre les intérêts de l'industrie pétrolière ou bien on vous accuse d'être un homme d'un âge avancé et donc incapable de comprendre les préoccupations des jeunes générations. Quelques uns de nos collègues font l'objet de pressions émanant de leur puissant groupe de travail ou encore de celles d'un responsable politiquement correct. L'intérêt authentique et réel pour le climat et la science du climat est en train de s'estomper et l'attention est réduite au concept du climat typique du public au sens large et, je dirais plutôt, du concept prédominant ou politiquement correct du climat.

Quoiqu'il en soit, les données de l'observation sont claires et le réchauffement climatique progresse beaucoup plus lentement qu'on ne l'avait généralement prévu.

Au lieu d'être reconnaissants pour ce résultat réconfortant, les réactions vont plutôt dans le sens opposé. Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle, l'annonce d'un réchauffement moins dramatique n'est pas bien reçue parce que tous les membres politiquement corrects du public préféreraient cacher ce fait en suivant la maxime populaire selon laquelle la fin justifie les moyens. Du point de vue du mouvement vert tous les efforts politiques, même les plus extrêmes, doivent être accomplis parce qu'ils souhaitent abandonner les énergies fossiles tout autant que l'énergie nucléaire et ceci à un moment où la population mondiale est en augmentation et où le manque d'une énergie convenable constitue un obstacle majeur pour améliorer le niveau de vie..

Nous ne savons pas encore comment résoudre au mieux les problèmes d'énergie sur la Terre mais beaucoup de choses peuvent se produire dans les 100 prochaines années. Une sensibilité climatique réduite qui est conforme aux observations, combinée avec une transition du charbon vers le gaz naturel, fournira au monde un délai d'une cinquantaine d'années environ mais pas beaucoup plus. Ceci rendra possible d'éviter des investissements très coûteux et inutiles, financés avec l'aide de l'état et mis en place par les fantasmes des politiciens et par l'espoir de gagner de l'argent rapidement et, au contraire, ceci nous permettra de mobiliser les moyens disponibles dans des programmes bien réfléchis de recherche à long terme sur l'énergie. "

Je crois que ces différentes paroles sont relativement bien posés.

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Ca y est, une rechute (ou une offensive, au choix)...

"Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle"+"Lennart Bengtsson, personnage important au sein du GIEC" = incompatibilité.

Quelqu'un d'important il est respecté. Ce n'est pas avec çà que ce monsieur (personnellement inconnu) sera respecté.

Et tu as vraiment besoin d'aller feuilleter le spiegel ou d'aller sur des sites à la noix pour qu'on te redirige là-dessus ?

Je suppose que Médiapart doit voir des complots partout sur le climat, en cherchant bien, tout autant courageux soit le travail de Médiapart, ils sont aussi paranoïaques.

Reste sur IC (qui a un discours plus scientifique sur le sujet que tous ces journaux d'investigation qui prennent un mail caché pour une tentative de dissimulation de secrets terribles), lis des journaux neutres, vraiment ça sera plus profitable à tous.

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Ca y est, une rechute (ou une offensive, au choix)...

"Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle"+"Lennart Bengtsson, personnage important au sein du GIEC" = incompatibilité.

Quelqu'un d'important il est respecté. Ce n'est pas avec çà que ce monsieur (personnellement inconnu) sera respecté.

Et tu as vraiment besoin d'aller feuilleter le spiegel ou d'aller sur des sites à la noix pour qu'on te redirige là-dessus ?

Je suppose que Médiapart doit voir des complots partout sur le climat, en cherchant bien, tout autant courageux soit le travail de Médiapart, ils sont aussi paranoïaques.

Reste sur IC (qui a un discours plus scientifique sur le sujet que tous ces journaux d'investigation qui prennent un mail caché pour une tentative de dissimulation de secrets terribles), lis des journaux neutres, vraiment ça sera plus profitable à tous.

(Lennart Bengtsson) a joué un rôle moteur, aux côtés de Bert Bollin (premier président du GIEC, également suédois), lors de la création du GIEC et pour la rédaction des différents rapports qui ont suivi.

Important ?! C'est relatif. On peut être important, mais pas respecté. Le respect, n'est pas l'importance d'une personne.

En quoi cette revue, qui émet quelque doute, d'après une interview est mal ?! Je ne comprend pas.

Ils sont de l'avis du GIEC, mais émet des doutes, n'ont ils pas le droit ? Et ce n'est pas justifié ?

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Dans l'ambiance très émotionnelle du débat climatique actuel, il est presque impossible d'avoir un débat intelligent et équilibré sur les différents points de vue. Si vous n'adhérez pas aux catastrophes climatiques telles que celles évoquées récemment par la Banque Mondiale, on vous met dans la boite des négationnistes et on vous accuse de défendre les intérêts de l'industrie pétrolière ou bien on vous accuse d'être un homme d'un âge avancé et donc incapable de comprendre les préoccupations des jeunes générations. Quelques uns de nos collègues font l'objet de pressions émanant de leur puissant groupe de travail ou encore de celles d'un responsable politiquement correct. L'intérêt authentique et réel pour le climat et la science du climat est en train de s'estomper et l'attention est réduite au concept du climat typique du public au sens large et, je dirais plutôt, du concept prédominant ou politiquement correct du climat.

Quoiqu'il en soit, les données de l'observation sont claires et le réchauffement climatique progresse beaucoup plus lentement qu'on ne l'avait généralement prévu.

Au lieu d'être reconnaissants pour ce résultat réconfortant, les réactions vont plutôt dans le sens opposé. Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle, l'annonce d'un réchauffement moins dramatique n'est pas bien reçue parce que tous les membres politiquement corrects du public préféreraient cacher ce fait en suivant la maxime populaire selon laquelle la fin justifie les moyens. Du point de vue du mouvement vert tous les efforts politiques, même les plus extrêmes, doivent être accomplis parce qu'ils souhaitent abandonner les énergies fossiles tout autant que l'énergie nucléaire et ceci à un moment où la population mondiale est en augmentation et où le manque d'une énergie convenable constitue un obstacle majeur pour améliorer le niveau de vie..

Nous ne savons pas encore comment résoudre au mieux les problèmes d'énergie sur la Terre mais beaucoup de choses peuvent se produire dans les 100 prochaines années. Une sensibilité climatique réduite qui est conforme aux observations, combinée avec une transition du charbon vers le gaz naturel, fournira au monde un délai d'une cinquantaine d'années environ mais pas beaucoup plus. Ceci rendra possible d'éviter des investissements très coûteux et inutiles, financés avec l'aide de l'état et mis en place par les fantasmes des politiciens et par l'espoir de gagner de l'argent rapidement et, au contraire, ceci nous permettra de mobiliser les moyens disponibles dans des programmes bien réfléchis de recherche à long terme sur l'énergie. "

Je crois que ces différentes paroles sont relativement bien posés.

Ben voyons ! je ne retiens que cette partie qui permet de comprendre les enjeux.

Toi au moins on sait clairement dans quel camp tu es, pas la peine d'insister et de relancer à nouveau la polémique, sur IC il y a longtemps qu'on a compris ton message et tes posts militants !

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Ben voyons ! je ne retiens que cette partie qui permet de comprendre les enjeux.

Toi au moins on sait clairement dans quel camp tu es, pas la peine d'insister et de relancer à nouveau la polémique, sur IC il y a longtemps qu'on a compris ton message !

Je n'ai pas parlé de camp. Je met juste que certains scientifiques qui sont de l'avis du GIEC, émettent des doutes.

Militant ... On a plus le droit d'émettre des doutes ?

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Je n'ai pas parlé de camp. Je met juste que certains scientifiques qui sont de l'avis du GIEC, émettent des doutes.

Militant ... On a plus le droit d'émettre des doutes ?

Puisque tu aimes bien la lecture, lis aussi Stéphane Foucart !
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Visiblement cela dépend lesquels !

Les 2 noms ne sont pas des journalistes, mais des scientifiques, et disent leurs inquiétudes. Je t'ai envoyé un message en MP.

J'arrête là, j'ai pas envie que tout cela dégénère !

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Je n'ai pas parlé de camp. Je met juste que certains scientifiques qui sont de l'avis du GIEC, émettent des doutes.

Militant ... On a plus le droit d'émettre des doutes ?

ils sont de l'avis du GIEC ou ils émettent des doutes? parce que les deux propositions sont contradictoires: on ne peut pas être de l'avis de quelq'un et avoir des doutes quant à ce qu'il dit...
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Ouai moi je prend pas ça au sérieux.

En 2007, le GIEC nous a pondu divers scénario avec globalement un réchauffement prévu compris entre +1.4°c et +6.4°c d'ici 2100.

Bon on sait que le climat s'est réchauffer de 0.8°c sur le 20ème siècle.

Bref si l'un de leur membre raconte que le RC progresse moins vite que ce qu'ils avaient initialement prévu:

Primo, c'est de la précipitation et secondo, c'est un manque de confiance dans les données qu'ils ont eux même pondu 6 ans après.

Oublions pas qu'il en reste 87 avant d'arriver à 2100.

Je met pas le GIEC dans le sac mais bon quand on est membre d'un projet pareille, on connait son domaine et on prend du recul.

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ils sont de l'avis du GIEC ou ils émettent des doutes? parce que les deux propositions sont contradictoires: on ne peut pas être de l'avis de quelq'un et avoir des doutes quant à ce qu'il dit...

As tu lus ? Ils sont de l'avis du GIEC, mais commencent à douter, que certaines observations ne collent peut être pas aux modèles.

Ils prennent un peu de recul. Mais cela n'empêche pas d'être d'un avis " plutôt d'accord " envers le GIEC.

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On n'est pas là pour justifier pourquoi 99 fois sur 100 ce genre d'interviews n'a pas beaucoup de valeur scientifique, et pourquoi certains cèdent inéluctablement à la tentation du climato-sceptique.

Mais bon, si quelqu'un se dévoue pour faire le travail...

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As tu lus ? Ils sont de l'avis du GIEC, mais commencent à douter, que certaines observations ne collent peut être pas aux modèles.

Ils prennent un peu de recul. Mais cela n'empêche pas d'être d'un avis " plutôt d'accord " envers le GIEC.

non, je ne comprends toujours pas comment on peut être "d'accord", ou même "plutôt d'accord", et douter en même temps. c'est incompatible. quand on maîtrise un temps soit peu le français, en tout cas...
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Barth qui s'est trompé de forum (c'était la partie nationale), est un habitué pourtant bien informé sur les sujets précis de l'interview. Il a eu en main toutes les explications sur les notions scolaires et scientifiques nécessaires pour comprendre l'article. Comme il n'a jamais posé de questions sur ces notions et qu'il a eu le temps, c'est qu'il es a comprises et il est donc sensé être capable de ne pas gober certaines erreurs qu'il contient et surtout de ne pas les propager ici. Il y a déjà assez de poubelles sur le Net pour ça.

En prime Barth ose traduire malhonnêtement le texte, où en aucun cas ce simple pourcentage de 2% de paliers > 15 ans, récolté dans les modèles, n'est une proba pour notre palier. Il n'a pas le sens d'une probabilité pour notre cas précis (sauf pour lui et ses gourous qu'il défend avec vigueur, les "Cabrol", Williams and Co de service, qui confondent presque systématiquement de simples pourcentages avec des proba)

Donc arrête de faire semblant avec tes fausses questions sur ces sujets, étant donné que tu as obtenu x fois des réponses précises.

Tu ne viens pas ici pour comprendre, apprendre, ou dissiper des doutes bien légitimes ou pour nous informer sur les progrès de cette science. Tu es là pour nous imposer encore une fois ta propagande politico-médiatique, pour essayer de discréditer et de faire passer la science du domaine pour plus incertaine qu'elle ne l'est.

J'avais diffusé le lien vers un document récent sur l'état du climat en 2012, revu par des centaines de scientifiques de dizaines de pays et tu l'ignores pour t'accrocher aux bla-bla des médias.

Tu dis, non merci, pas de journalistes, mais là c'est du journalisme, pas de la science ! C'est un journaliste qui rapporte des propos et non le scientifique. Le journaliste tronque ce qu'il veut où il le veut, au point qu'il est très courant que les scientifiques se plaignent du changement de sens à cause de coupes ou des transformations de quelques mots (ce qui n'est pas obligatoirement le cas dans l'article).

Par exemple, les paliers ont été traités en long et en large ici, y compris le fait exact de l'interview et vraiment pas récent et nouveau (Il y a longtemps que les paliers sont dans les choux dans les modèles par rapport à la réalité et bien avant celui de 15 ans ! ), comme Barth voudrait le faire croire, et comme je l'ai signalé plusieurs fois, le palier actuel aurait dû se terminer d'après les modèles, mais pas d'après les stats des vraies obs de la réalité, tout en expliquant pourquoi ce point n'a pas encore d'importance pour la validité des modèles climatiques.

J'y reviendrai pour de nouveaux lecteurs, vu que pour le négativisme forcené de Barth, c'est par définition réglé : les notions scolaires de bases sont invalidées de fait et rejetées systématiquement par lui, ainsi que les plus récentes synthèses des scientifiques, vu qu'il n'en tient absolument jamais compte et reviendra sans cesse sur ces mêmes points à l'aide d'aucun travail perso, juste avec de la non-science.

Les modèles climatiques sont conçus pour prévoir l'évolution du climat et donc de grandes moyennes (/ 30 ans et plus). Ils ne sont pas faits pour prévoir le bruit interne précisément et ce type de palier relativement long, mais trop court (car internes), pour être bien cerné par les modèles climatiques (sinon on serait déjà au top en prévis décennales internes, alors que les scientifiques expérimentent et tâtonnent encore à cette échelle).

De plus les modèles ne sont pas lancés assez souvent pour générer assez d'échantillons représentants notre tendance fin 98 et donc pour estimer les proba d'observer un palier de x années d'après notre véritable tendance initiale de 0.15°/déc/30 ans fin 98 (et pas pour une autre tendance bien différente comme les nombreuses autres très fortes dans les modèles), avec un record exceptionnel hors intervalle de prédiction (IP) en 98 (et pas pour une autre valeur plus probable, nombreuses aussi dans les modèles), valeur de 98 qui avait la plus forte proba d'être observée qu'en 2017 pour la tendance donnée/ 30 ans fin 98; c'est pour dire l'avance dont bénéficiait cette valeur par rapport à son époque et à la tendance !

Il faut bien garder à l'esprit que l'évolution réelle de la T et donc du vrai bruit et du vrai signal, qu'on observe dans notre monde réel, ne se trouve pas dans les modèles climatiques qui eux donnent des approximations par rapport à la réalité (même s'ils étaient assez bons sur le fond) et surtout d'autant plus que la période est courte par rapport à l'échelle temporelle minimale, cible des modèles.

Même si on ne sait pas toujours départager assez précisément le bruit et le signal dans nos obs de T, on peut appliquer des méthodes stats qui nous donneront une bien meilleure estimation de la proba d'un tel palier, que les modèles , afin d'obtenir une réponse à la question précise pour notre cas :

Quelle est la proba d'observer un palier d'une telle durée avec cette tendance initiale de 0.15°/déc/30 ans fin 98 avec une valeur annuelle à la même faible proba que celle observée en 98 ?

Vu que ça été rabâché et traité x fois dans ces forums, je rappelle donc que l'année la probable et la plus normale qui soit pour sortir du palier avec 98 et la tendance /30 afin 98, ce n'est pas avant 2018 (Et oui ! 2017 est bien la valeur centrale de la tendance initiale).

Ca signifie que nous ne sommes même pas en retard pour cette tendance au RC de 0.15°/déc/30 ans fin 98, le réchauffement n'a pas changé, mais par contre la T des 12.5 dernières années est en retard par rapport à la prévis centrale de l'AR4 de 0.2°/déc/30 ans (donc pour une hausse de +0.6° pour la moyenne/30 ans) entre le 1 janvier 2001 et fin 2030 (voir les précisions quelques paragraphes plus bas).

Tamino beaucoup plus performant sur ces sujets, vu que c'est sont boulot, avec une autre méthode au pas mensuel et sans tenir compte de la valeur remarquable de 98, en calculant l'erreur standard de la tendance, associée à la compensation de l'auto-corrélation du bruit, avait déterminé pour GISS et une tendance plus forte de 0.17°/déc depuis 75 (donc ça réduit automatiquement les proba pour une même grande longueur de palier) qu'au bout de 15 ans, on a 50 % de proba d'en sortir (la tendance devient significative) et 50% de continuer le palier (oui 50% de proba , autant que la tendance reste non significative comme l'actuelle après 15 ans, c'est à dire que le palier continue malgré la présence toujours bien réelle des 0.17°/déc sur le fond !).

D'après ses calculs, c'est au bout d'un palier de 24 ans qu'on tombe à 5% de proba pour une tendance de 0.17°/déc et que c'est considéré comme significatif d'un changement, donc pour 2% de proba (et non pour 2% des observations de paliers toutes tendances confondues dans les modèles !), la durée du palier est encore plus longue que 24 ans !

http://tamino.wordpress.com/2012/07/06/how-long/

J'ai mis à jour les calculs avec sa méthode, à juin 2013 pour sa série et d'autres, sans ses larges arrondis :

http://meteo.besse83.free.fr/imfix/gissprobapaliers.png

Pour les 2% de proba dans notre monde réel, ça correspond à un palier de 26 ans pour GISS, qui est la série la moins bruitée. J'ai comparé avec les autres séries, c'est avec cette GISS qu'on détectera le plus rapidement un palier anormal.

Pour RSS de 1979 à juin 2013, logiquement comme la tendance est plus faible et la série plus bruitée, avec plus d'auto-corrélation du bruit qui en rajoute une couche, le palier qui a 5% de proba dépasse les 30 ans, donc pas la peine de parler des 2% de proba hors graphique, Le palier qui est à 50% de proba est déjà de 23 ans !

http://meteo.besse83.free.fr/imfix/rssprobapaliers.png

Les négativistes sont tellement occupés par leurs cueillettes permanentes de cerises, qu'ils ne se rendent pas compte qu'en utilisant une série avec une faible tendance et un gros bruit, ils peuvent encore moins annoncer objectivement un changement rapidement à cause d'un palier long, car ils sont bien plus fréquents dans ces cas (et oui par définition, plus on est proche de 0 avec une tendance positive significative et plus on a du mal à distinguer qu'elle est repassée à 0, d'autant plus avec la variabilité plus importante dans cette série).

Pour NCEP le palier qui a 50% de proba est de 19 ans et celui à 5% est de 30 ans, tendance assez proche de GISS mais plus bruitée et avec plus d'auto-corrélation.

http://meteo.besse83.free.fr/imfix/NCEPprobapaliers.png

Pourquoi tant de différences entre l'estimation des proba à l'aide des stats et le simple pourcentage de 2% des modèles ?

Il faut bien voir que les 2% des paliers > 15 ans des modèles, c'est le pourcentage d'obs de la longueur de ces paliers pour toutes les tendances confondues dans les modèles, donc y compris avec toutes les plus nombreuses tendances bien plus fortes/ 30 ans (surtout plus tard avec le gros du RC) que la notre fin 98 ou que celle de Tamino. Donc de fait ça réduit nettement en général la durée des paliers dans les modèles malgré la présence de certaines tendances moins fortes, mais qui sont moins fréquentes et plus faiblement inférieures, ce qui nous donne mécaniquement un pourcentage faible de 2 % en général, qui n'a absolument rien à voir avec la proba concernant notre réalité, ni même avec celle qu'on pourrait obtenir à l'aide des modèles d'ailleurs pour notre cas précis.

S'il avait fallu évaluer la proba d'un tel palier parfaitement conforme à notre réalité, même avec ces modèles non conçus pour, il aurait fallu les lancer un grand nombre de fois, donc pendant un temps considérable (au regard des temps de calculs), pour récolter au moins 100 échantillons de tendances à 0.15°/déc/30 ans (et non pas n'importe laquelle !) associés à 100 valeurs à la même proba très faible de 98 en 98, au début du palier (et non pas n'importe laquelle), puis regarder les pourcentages et les longueurs des paliers pour ces données précises, afin d'obtenir une idée de la proba vue par les modèles (et donc pas encore la véritable proba pour notre réalité, vu qu'un modèle est rarement assez parfait pour coller au monde réel pour ce genre de détail, d'autant plus pour un modèle non fabriqué pour prévoir sur ces échelles ), mais le chiffre aurait été tout autre que ces 2%, qui n'est qu'un pourcentage de compta.

La meilleure méthode personnelle de vérification simpliste et purement arithmétique des modèles climatiques, d'autant plus pour ceux qui ont besoin de vérifier les capacités de nos scientifiques du climat à émettre un diagnostique malgré les incertitudes et donc pour tous ceux qui ne sont pas modélisateurs et physiciens du climat (ce sont les seuls qui sont à même d'évaluer correctement avec la physique et au plus tôt les modèles), c'est de vérifier si le changement de climat (donc le changement de la moyenne/30 ans prévue et non la T annuelle bruitée qui ne représente pas le climat !) prévu par l'AR4, s'est réalisé ou non assez correctement.

Pour l'AR4, la moy / 30 ans est sensée prendre entre janvier 2001 et fin 2030, 0.6° de plus (0.2° de moyenne/déc et non pas exactement 0.2°/déc pour chaque période intermédiaire de 10 ans, qui est la spécialité des cueilleurs de cerises pour masquer le signal de fond !) +- les incertitudes habituelles, les intervalles de confiance (IC) de ces valeurs.

A la louche avec les IC, une évolution de la moyenne/ 30 ans qui serait entre 0.5° et 0.7° du 01/2001 à 12/2030, serait une prévis considérée comme absolument parfaite d'un point de vue bêtement chiffré (même si physiquement il y avait des gros problèmes, donc ce serait peut-être juste par hasard, d'où la nécessité d'attendre la synthèse des spécialistes après un éventuel bon chiffre sur nos papiers de collégiens.)

Donc il suffit de regarder de combien s'est réchauffé le climat depuis 2001 et chacun peut constater ce qu'il manque comme RC d'ici fin 2030 pour arriver autour des 0.5° à 0.7° prévus.

J'ai regardé pour la moyenne des 6 séries à jour fin juin 2013. Elle s'est réchauffée de 0.199° en 12.5 ans, donc nous sommes en retard. A ce rythme fin 2030, on obtiendrait un réchauffement du climat, de la moyenne/30 ans, de 0.479° (pour 0.5° bas de fourchette).

Pour obtenir un réchauffement du climat de 0.5°/30 ans, afin d'entrer dans la fourchette parfaite des prévis, on devrait sortir des anomalies à 0.406 de moyenne/ la normale calculée fin mai 2013 , donc proche de 0 fin juin dont le RC est pris en compte (0.0013° dans les 0.199°), pendant ces 17.5 prochaines années.

D'après ces calculs ( 12.5/30 * 0.153) + (17.5/30 * X) = 0.5 - 0.199

X = ( (0.5-0.199) -(12.5/30 * 0.153))/ (17.5/30) = 0.406°

(0.153 c'est l'anomalie moyenne sur la période de 12.5 ans, 0.199° c'est le réchauffement de la moy/30 ans déjà observé depuis le début de la prévis, 0.5° c'est la limite de la fourchette de la hausse de la moy/30 ans, X c'est la valeur de la moyenne des anomalies /17.5 ans à venir)

Pour 0.6° pile de RC en 30 ans (de la T/30 ans et non de la T annuelle), il faudrait des anomalies de 0.578 de moyenne/17.5 ans pour atteindre les 0.6°.

La réussite parfaite de la prévis de l'AR4 est donc très loin d'être assurée sans un bon changement de la tendance du bruit actuel, du moins pour les forçages et la sensibilité + réactivité indiqués pour le moment, vu que l'on continue à injecter tout ce qu'il faut pour que ça ne change pas le fond. Pour le fond, on verra le verdict des spécialistes dans l'AR5, s'ils ont revu la sensibilité+réactivité à la baisse et donc les prévis à la baisse.

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Pour info, Lennart Bengtsson a dirigé le CEPMMT dans les années 80

Il a ensuite été un élément moteur sinon le principal dans la mise en place de CLIVAR , c'est à dire l'étude de la variabilité aux échelles décennales.

Il n'a pas nécessairement raison mais il est clair qu'une sensibilité climatique faible arrangerait bien les affaires de tout le monde. Encore faudrait il utiliser intelligemment le répit que cela apporterait .

Quant à l'hystérie du débat sur le climat, ce n'est pas un scoop

A lire aussi le papier de Pierre Morel dans la Meteorologie: lui, dit qq chose d'assez différent . La variabilité météorologique est telle qu'elle rendra peut être impossible de réduire la marge d'incertitude de la prévision climatique.

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