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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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il y a 33 minutes, Sebaas a dit :

@Barth61: ferme rappel de la Charte du forum.

 

 

Plusieurs de tes messages ont été modérés, et la prochaine fois tu gagnes une preview.

 

Oui un petit message qui s'est emportée :D Mais je reste sage, promis :) (et c'est sur le ton humoristique, je pensais que ça ne ferait pas de mal pour une fois). 

Modifié par Barth61
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Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

Et le graphique qui illustre bien ça, en estimant le climat "instantané" par la tendance long terme lissée des observations. Le tout calé sur une référence "2024" :     Dans cette

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Perso je sur d accord avec l analyse de @TreizeVents et @tao

Un arctique qui connaît l amplification des dernières décennies apporte du froid moins froid sur l Europe par synoptique comparable, donc moins de risque neigeux en plaine et une LPN qui remonte, 

Ca me paraît logique 

Si le froid qui arrive est moins froid, et c est la tendance claire, bin il fait moins froid 

Après j ai pas votre niveau d analyse des synop 

OK c est vrai que des rétroactions complexes sont à l œuvre et il faut les prendre ne compte, mais on ne peut pas évoquer sans arrêt des éléments potentiels méconnus, qui vont faire que ça va finir par bien tourner, ces éléments ok il y en a mais ils peuvent jouer dans les deux sens d ailleurs 

 

Faut faire avec la compréhension que l on a et les mécanismes que l on comprend, sans être fermé aux avancées si elles sont fondées, mais supposer des hypothèses éventuelles non observées, en fait ça aide pas à avancer

Il faut bien reconnaître que les VDF font vraiment pales figures à côté de ce qui a été vu avant, et comme disait @taoon peut pas dire que sur des périodes d observations si longues les Tn sont moins basses par hasard, parce que la sinop ne s y prête pas alors que les années passent, même mathématiquement c est pas logique

https://www.google.com/amp/s/global-climat.com/2017/03/06/fonte-de-larctique-les-vagues-de-froid-auraient-un-impact-moindre/amp/

 

Pour les grands lecteurs 

https://www.nature.com/articles/ncomms14603

 

C est en 2016 mais ça aurait pu être écrit en conclusion de notre hiver 

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
il y a 9 minutes, Matpo a dit :

Si le froid qui arrive est moins froid, et c est la tendance claire, bin il fait moins froid 

 

c'est ce que je me disais en lisant tout ça, mais sans oser le dire...

merci :D 

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Tu sais @Barth61, j'avais un prof de math au lycée qui nous disait que quand on faisait trois fois d'affilée "1" au dé c'est qu'on était malchanceux, et que quand on faisait 14 fois "1" sur 15 lancés de dé c'est qu'on avait la matière a démontrer avec un haut niveau de confiance qu'il était pipé.

 

Et cette démonstration que le dé est pipté, pour nos hivers, elle a été faite par plusieurs chercheurs qui ont démontré par le calcul que les synoptiques n'avaient pas suffisamment évolué dans leur forme et leur répartition pour expliquer à elles seules la trop nette réduction des extrema froids en Europe. Le nombre d'extrêmes froids relevés sur les trois dernières décennies est beaucoup trop bas par rapport au nombre de synoptiques favorables que nous avons eu durant cette période, et le delta est beaucoup trop flagrant pour ne pouvoir être expliqué par le hasard. Et ce n'est pas propre qu'à la saison froide, c'est aussi propre à la saison chaude. Et ce n'est pas propre qu'à l'Europe, c'est partout pareil.

 

Et quand je parle de démonstration par le calcul, il ne s'agit pas que d'une ou deux études d'il y a dix ans qui auraient comparé de manière simple la NAO/AO avec les températures relevées, mais de dizaines et de dizaines d'études qui continuent d'ailleurs de s'empiler depuis des années. Tiens en exemple récent (janvier 2021), dans A methodology for attributing the role of climate change in extreme events: a global spectrally nudged storyline : des chercheurs démontrent à partir d'une méthodologie le rôle du réchauffement climatique dans les canicules en Europe en 2003 (rôle faible) et en Russie en 2010 (rôle majeur). Pour l'hiver, on a Cold waves are getting milder in the northern midlatitudes de 2019 qui démontre que dans les latitudes moyennes de l'hémisphère nord les records de froid se réduisent trois à cinq fois plus vite que la tendance de fond et que cette réduction massive est très vraisemblablement due au RC. Et à côté des ces études "fleuve" très pointues et globales, on a aussi des dizaines d'études plus régionales et ou focalisées sur des évènements particuliers. Par exemple en septembre 2020 a été publiée An attempt to explain recent changes in European snowfall extremes qui démontre la causalité du contexte de réchauffement climatique dans la très nette diminution des chutes de neige en Europe occidentale et du nord. Un peu plus tôt (mai 2019), dans Circulation analogues and uncertainty in the time-evolution of extreme event probabilities: evidence from the 1947 Central European heatwave, des chercheurs ont démontré qu'alors même que l'évolution de la fréquence d’occurrence de situations analogues à celle qui a causé la canicule de 1947 est restée négligeable, la probabilité d'observer des températures similaires à cet épisode a sensiblement augmenté ces dernières années.

 

Tu peux ne pas te sentir convaincu par toutes ces démonstrations accumulées, et considérer qu'elles ne sont pas assez solides et convaincantes à tes yeux, mais il te faudra aller beaucoup plus loin que de la simple rhétorique et du "hit and go" comme dans tes posts précédents si tu veux espérer les contredire.

 

Maintenant, si tu veux, on peut quand même se lancer dans des discussions d’apothicaire, pour aller trouver le détail qui explique que chaque situation récente a "foiré". Fun fact, on en trouvera toujours un. Et même plusieurs. Des tas. Pour en revenir à l'allégorie du dé, tu peux démontrer qu'au premier lancé la trajectoire tombante du dé a été perturbée par l'onde de pression causée par l'éternuement d'un gus à côté, et que sans elle il aurait basculé sur un 5. Qu'au second lancé, celui qui jeté le dé avait un bouton de moustique sur le côté de son majeur et que cela a accroché une face du dé au moment où il a l'a lâché mais que sans cette rotation on aurait fini sur un 4. Et on enchaîne sur le fait qu'au troisième lancé, il y avait une imperfection sur la table, vestige d'un raté de couteau, qui a dévié la trajectoire du dé et que sans cette déviation minime il aurait fini sur un 5. Et ainsi de suite. Maintenant, est-ce que le résultat convaincra qu'en fait on n'a juste pas eu de chance ? Je laisse les autres lecteurs décider.

Modifié par TreizeVents
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il y a 42 minutes, TreizeVents a dit :

Maintenant, est-ce que le résultat convaincra qu'en fait on n'a juste pas eu de chance ? Je laisse les autres lecteurs décider.

Je trouve qu'on a plutôt du bol de voir la forme surenchérir le fond dans nos contrées en terme de vdf, juste un avis.

 

'Une vague de froid "sans précédent" balaye les Etats-Unis en ce début de semaine [...]

"Des centaines de records de froid ont été enregistrés et vont être dépassés pendant cette vague de froid polaire", a ajouté le NWS.'

AFP

gfsna-1-6zlc6_mini.png

 

 

Modifié par sebb
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Quand on parle de démonstrations ou de calculs, s'agit-il de calculs statistiques ou déterministes?

D'une manière plus générale, qu'est-ce qui peut expliquer que, si les situations synoptiques sont identiques on n'a pas le même résultat sur une région donnée, mises à part bien sûr les différences sur le plan radiatif et d'humidité des sols ou de l'atmosphère, par exemple?

Ou alors les situations synoptiques ne sont jamais vraiment identiques ou même analogues, cela dépendant de l'échelle considérée?

D'autre part je crois bien me souvenir qu'en fait le RC est susceptible de modifier ces mêmes situations synoptiques, qu'elles soient atmosphériques (modifications dans la zone tropicales) et, par extension, océaniques (modification du transfert méridien).

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, meteor a dit :

D'autre part je crois bien me souvenir qu'en fait le RC est susceptible de modifier ces mêmes situations synoptiques, qu'elles soient atmosphériques (modifications dans la zone tropicales) et, par extension, océaniques (modification du transfert méridien).

Tout a fait oui, l'étude que je cité en parlait, par exemple ici

"Des études précédentes ont suggéré que la fonte arctique favorisera la phase négative de l’Oscillation de l’Atlantique Nord, avec des vents d’est renforcés qui apportent de l’air froid de la Scandinavie et de Russie vers le Royaume-Uni et le nord de la France. De tels vents d’est risqueraient en théorie de conduire à des hivers plus froids, comme celui observé au Royaume-Uni en 2009/2010."

mais nuance ensuite cet effet du RC , ça ne compense pas l augmentation de fond des T des masses d air 'froides' venant de l est :

 

"En dépit d’une intensification de la phase négative de la NAO, caractérisée par un renforcement des vents d’est, la perte de glace de mer ne mène pas au refroidissement hivernal en Europe du Nord.

En fait, le refroidissement qui aurait normalement dû découler d’une NAO modifiée ne se produirait pas, compensé, voire dépassé par un effet thermodynamique dû à l’advection de masses d’air plus chaudes.

Même si la perte de glace favorise une NAO négative, apportant plus de jours de vents d’est froids, elle tend aussi à rendre ces vents plus chauds qu’auparavant. Ces effets contradictoires du réchauffement climatique s’annulent mutuellement."

Je trouve que c est assez clair en ce qui concerne le régime NAO qui nous influence pas mal

Modifié par Matpo
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Il y a 2 heures, TreizeVents a dit :

Tu sais @Barth61, j'avais un prof de math au lycée qui nous disait que quand on faisait trois fois d'affilée "1" au dé c'est qu'on était malchanceux, et que quand on faisait 14 fois "1" sur 15 lancés de dé c'est qu'on avait la matière a démontrer avec un haut niveau de confiance qu'il était pipé.

 

Et cette démonstration que le dé est pipté, pour nos hivers, elle a été faite par plusieurs chercheurs qui ont démontré par le calcul que les synoptiques n'avaient pas suffisamment évolué dans leur forme et leur répartition pour expliquer à elles seules la trop nette réduction des extrema froids en Europe. Le nombre d'extrêmes froids relevés sur les trois dernières décennies est beaucoup trop bas par rapport au nombre de synoptiques favorables que nous avons eu durant cette période, et le delta est beaucoup trop flagrant pour ne pouvoir être expliqué par le hasard. Et ce n'est pas propre qu'à la saison froide, c'est aussi propre à la saison chaude. Et ce n'est pas propre qu'à l'Europe, c'est partout pareil.

 

Et quand je parle de démonstration par le calcul, il ne s'agit pas que d'une ou deux études d'il y a dix ans qui auraient comparé de manière simple la NAO/AO avec les températures relevées, mais de dizaines et de dizaines d'études qui continuent d'ailleurs de s'empiler depuis des années. Tiens en exemple récent (janvier 2021), dans A methodology for attributing the role of climate change in extreme events: a global spectrally nudged storyline : des chercheurs démontrent à partir d'une méthodologie le rôle du réchauffement climatique dans les canicules en Europe en 2003 (rôle faible) et en Russie en 2010 (rôle majeur). Pour l'hiver, on a Cold waves are getting milder in the northern midlatitudes de 2019 qui démontre que dans les latitudes moyennes de l'hémisphère nord les records de froid se réduisent trois à cinq fois plus vite que la tendance de fond et que cette réduction massive est très vraisemblablement due au RC. Et à côté des ces études "fleuve" très pointues et globales, on a aussi des dizaines d'études plus régionales et ou focalisées sur des évènements particuliers. Par exemple en septembre 2020 a été publiée An attempt to explain recent changes in European snowfall extremes qui démontre la causalité du contexte de réchauffement climatique dans la très nette diminution des chutes de neige en Europe occidentale et du nord. Un peu plus tôt (mai 2019), dans Circulation analogues and uncertainty in the time-evolution of extreme event probabilities: evidence from the 1947 Central European heatwave, des chercheurs ont démontré qu'alors même que l'évolution de la fréquence d’occurrence de situations analogues à celle qui a causé la canicule de 1947 est restée négligeable, la probabilité d'observer des températures similaires à cet épisode a sensiblement augmenté ces dernières années.

 

Tu peux ne pas te sentir convaincu par toutes ces démonstrations accumulées, et considérer qu'elles ne sont pas assez solides et convaincantes à tes yeux, mais il te faudra aller beaucoup plus loin que de la simple rhétorique et du "hit and go" comme dans tes posts précédents si tu veux espérer les contredire.

 

Maintenant, si tu veux, on peut quand même se lancer dans des discussions d’apothicaire, pour aller trouver le détail qui explique que chaque situation récente a "foiré". Fun fact, on en trouvera toujours un. Et même plusieurs. Des tas. Pour en revenir à l'allégorie du dé, tu peux démontrer qu'au premier lancé la trajectoire tombante du dé a été perturbée par l'onde de pression causée par l'éternuement d'un gus à côté, et que sans elle il aurait basculé sur un 5. Qu'au second lancé, celui qui jeté le dé avait un bouton de moustique sur le côté de son majeur et que cela a accroché une face du dé au moment où il a l'a lâché mais que sans cette rotation on aurait fini sur un 4. Et on enchaîne sur le fait qu'au troisième lancé, il y avait une imperfection sur la table, vestige d'un raté de couteau, qui a dévié la trajectoire du dé et que sans cette déviation minime il aurait fini sur un 5. Et ainsi de suite. Maintenant, est-ce que le résultat convaincra qu'en fait on n'a juste pas eu de chance ? Je laisse les autres lecteurs décider.

 

Je ne dis pas le contraire ;) J'ai juste mis en évidence une petite pièce du puzzle qui fait qu'on a ces problèmes d'alimentation froide et au contraire, trop d'alimentation chaude pour résumer grossièrement. Ces études que tu montres, ça ajoute une petit pièce, ou des faits en plus de l'évolution récente du climat. Bien. Est-ce que j'ai dit le contraire ? Il ne me semble pas, puisque les faits sont là : le climat se réchauffe. Du coup on en revient au même point : on peut toujours avoir des VDF majeures, mais qui seront peut être plus courtes et/ou moins froides, mais ça tout le monde le savait dans ce climat à cet instant T. Après est-ce que cela empêchera une mécanique bien huilé de revenir ? Peut être, ou pas. Je n'aime pas les conclusions hâtives, parce que je suis sûr que des études sur des flux d'ouest plus actif à un autre moment T de notre climat, ça a dû tomber comme des feuilles d'automnes à un moment données....

Modifié par Barth61
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Le 19/01/2021 à 19:52, ChristianP a dit :

j'ai simplement retiré le RC de fond

Bonjour @ChristianP, je me demandais si il était possible de reproduire ton graphe au niveau mensuel, et ainsi pouvoir replacer dans une normalité "sans RC" ce coeur de l'hiver métérologique 2021. J'imagine qu'une production mensuelle régulière si elle était possible, serait très parlante pour identifier peut-être plus facilement un mois "froid" d'un mois "chaud".

Modifié par Discolulu
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)
Le 16/02/2021 à 15:57, Discolulu a dit :

Bonjour @ChristianP, je me demandais si il était possible de reproduire ton graphe au niveau mensuel, et ainsi pouvoir replacer dans une normalité "sans RC" ce coeur de l'hiver métérologique 2021. J'imagine qu'une production mensuelle régulière si elle était possible, serait très parlante pour identifier peut-être plus facilement un mois "froid" d'un mois "chaud".

Salut,
Je n'ai pas les données homogénéisées du panel MF depuis 1900. C'est utile pas uniquement pour 2021, mais surtout pour la prévis saisonnière, afin d'étudier les paramètres les plus pertinents pour la météo saisonnière, sans déductions et calculs de fait biaisés par le fond qui masque trop le signal de la météo saisonnière (un prévis saisonnier "à la maison" est sensé d'abord déterminer et quantifier l'influence des paramètres sur le bruit/la météo d'abord seule, avant de réintégrer le fond et de sortir son anomalie finale, météo+fond.). Il me faudrait donc les données du panel MF homogénéisé au pas mensuel depuis 1900.

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Euuh , ouais, alors il me semble que j'ai des points météo France... il me faut regarder ça et vérifier  si je peux " télécharger " ce genre de données .. .. si tu penses que c'est ok, je te le propose bien volontier.. 

Il y a 1 heure, ChristianP a dit :

Il me faudrait donc les données du panel MF

 

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)
Il y a 14 heures, Discolulu a dit :

Euuh , ouais, alors il me semble que j'ai des points météo France... il me faut regarder ça et vérifier  si je peux " télécharger " ce genre de données .. .. si tu penses que c'est ok, je te le propose bien volontier.. 

 

Oui mais je n'ai jamais vu ce panel à la vente en ligne.


Sinon en attendant, selon le temps dispo, je vais sortir les données des hivers du panel à partir du graphe sur cette page, complété par les données des derniers bulletins MF:
https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/saisons/hiver

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Posté(e)
Bourgoin-Jallieu (38)
Le 15/02/2021 à 19:02, bernardt60 a dit :

Et quand vous allez voir l'indicateur thermique en fin de mois  , vous allez voir ce qui va en rester de cette "vague de froid"  :$

 

 

 

On est déjà à +1,4° au 19 février. Plus que probable que l'anomalie dépasse les +2° voire se rapproche des 2,5/3° d'ici la fin du mois. 

 

Ca nous fera une anomalie hivernale probablement autour des +1,2/+1,3°, soit à un niveau proche/identique à l'hiver 2018-2019. 

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
Il y a 11 heures, Charly-C a dit :

 

On est déjà à +1,4° au 19 février. Plus que probable que l'anomalie dépasse les +2° voire se rapproche des 2,5/3° d'ici la fin du mois. 

 

Ca nous fera une anomalie hivernale probablement autour des +1,2/+1,3°, soit à un niveau proche/identique à l'hiver 2018-2019. 

 

Oui, parce que cet épisode froid n'a pas concerné le sud de la France...

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Posté(e)
Naillat, 360m, 23
Il y a 22 heures, alsavosges a dit :

 

Oui, parce que cet épisode froid n'a pas concerné le sud de la France...

Bonjour,

 

surtout parce qu'il est encadré par deux périodes très douces bien intenses en terme d'anomalies:

 

2092854004_fevrier2021.png.fe396c350113b60f4eaf0d5837ece81e.png

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, Charly-C a dit :

+6,9° d'anomalie ce samedi. C'est le plus fort excédent depuis le 16 février 2020. 

C est marrant on en parle moins dans les médias que l anomalie de-4°c du 11 janvier et que celle de-4,6°c du 12 février.. 

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
il y a 43 minutes, Matpo a dit :

C est marrant on en parle moins dans les médias que l anomalie de-4°c du 11 janvier et que celle de-4,6°c du 12 février.. 

C'est « normal » : les medias veulent que les excédents thermiques deviennent la norme. Ils veulent que le climat de la France se « méridionalise ». 

Ils se réjouissent du RC. J'en suis persuadé.

Cela coïncide d'ailleurs avec beaucoup d'autres sujets dont je ne parlerai pas ici.

Modifié par dann17
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Il y a 6 heures, dann17 a dit :

C'est « normal » : les medias veulent que les excédents thermiques deviennent la norme. Ils veulent que le climat de la France se « méridionalise ». 

Ils se réjouissent du RC. J'en suis persuadé.

Cela coïncide d'ailleurs avec beaucoup d'autres sujets dont je ne parlerai pas ici.

 

Bon, il ne faut pas faire glisser le sujet dans un topic qui n'est pas fait pour ce débat

Mais je ne vois pas de quoi les médias se réjouissent, sinon que ça fait vendre du papier...

 

On serait en août, je pense que ce serait le contraire : +7°C d'anomalie, ça serait une belle canicule, et "on" parlerai que de ça, alors qu'un déficit de 4°C nous ferai un temps de fin mai pas forcément désagréable...sauf si humide...

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  • 1 month later...
Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Record d ITN ppur un 30 mars sur les Tx aujourd'hui

Sur les Tm le 30 mars 2021 est deuxième, 

14,86°c au lieu de 15,28°c en 2017

Pour les Tx, aujourd'hui l ITN

23,72°c devant 2017 à 23,21°c, vient ensuite 1967 avec 21,67°c

 

Corrigez moi si je me trompe mais il semble que c est le record absolu pour un mois de mars pour l ITN sur les Tx

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Voici quelques données et infos qui vont probablement traumatiser les amateurs de longs hivers froids en France. Elles montrent à quel point il est devenu de plus en plus improbable/impossible d'observer les anomalies négatives les plus puissantes d'avant 1970 à l'échelle de ces 3 mois d'hiver (C'est différent de celles sur un jour/une semaine ou pour une courte et forte vague de froid, car les possibilités sont plus grandes à cause de la plus forte variabilité sur de plus courtes échelles, plus inconnues (et pas obligatoirement toutes générées par la météo du passé) à cause du manque d'échantillons sur le passé, alors qu'on a une assez bonne idée du niveau de 1963 par rapport aux hivers lointains les plus froids sur des centaines d'années, avec par exemple les livres d'E. Leroy Ladurie)


La variabilité des hivers sur la France est bien plus grande que celle au niveau annuel. Il est donc bien plus compliqué qu'au niveau annuel, d'estimer le RC de fond afin de le retirer pour extraire le bruit météo, celui qui fait nos hivers autour du fond qui se réchauffe. On le remarque avec pas mal de signaux de fond possibles dans ce graphe (On pourrait en rajouter bien d'autres, mais bon on va garder à l'esprit la réalité et les possibilités physiques et tenir compte des signaux significatifs visibles et modélisés à d'autres échelles spatiales et/ou temporelles moins bruitées) :

anotmhivers2021frloess61ictrd.thumb.png.be1fb9b9099acbbb4db5f7684e4e8718.png
http://meteo.besse83.free.fr/imfix/anotmhivers2021frloess61ictrd.png


Comme on peut le percevoir graphiquement sans les calculs de significativité que j'ai réalisés, il n'y a aucune différence significative entre tous les signaux de fond estimés. On le voit avec les loess auto qui sont plus lisses que le loess/61 ans, durée maxi utilisable pour obtenir de la qualité, car on ne dispose que de 122 ans. C'est insuffisant de fait, car il est anormal que ce loess maxi, soit plus bruité que les loess auto, sensés trouver une variabilité interne qui ait du sens dans le RC de fond  (Ca signifie clairement qu'il faudrait plus de données pour appliquer le bon lissage plus puissant).
J'ai regardé en repassant une 2 ème fois un loess/61 ans sur les résidus, mais il enlève trop de météo et avec le RC de fond, ils sont vraiment trop indéterminés par endroits.


On cherche à estimer le bruit météo seul et donc quel est le niveau de RC sur le fond pour obtenir une estimation de la distribution de la météo pour un climat stabilisé au niveau de RC de l'instant t de la saison concernée, donc centré sur 2021 ( climat/30 ans de 2007-2036) pour l'hiver passé pour l'hiver terminé, car celui de la future nouvelle référence 1991-2020 (ou au mieux /1992-2021 pour l'hiver), est déjà la référence du climat passé, car ce sont ceux de 2005 (2006). Les données brutes des normales, contaminées par la tendance au RC, ne permettent pas de déterminer assez bien le niveau probable des anomalies sans le RC donné qui a progressé depuis et qui aussi est sous-jacent après 2021 dans la moyenne/30 ans correspondante. L'année prochaine, en fait la nouvelle normale MF/OMM centrée/2005 (1991-2020), sera déjà dépassée de 17 ans (avec la tendance de l'ordre de 0.03°/hiver,  le RC supplémentaire est invisible dans les relevés mais pourtant déjà présent, oublié de fait quand on analyse le niveau brut des anomalies face à divers paramètres saisonniers)


A noter qu'à cause de la variabilité des hivers sur la France, Il n'y a même pas encore de significativité mathématique du changement visuel de tendance entre le plat jusqu'autour de 1960 et la plus forte pente depuis, mais comme on sait que physiquement c'est bien le cas, on va s'en affranchir même si mathématiquement, on ne pourra même pas choisir 1963 comme point de rupture, où la significativité est la plus proche, car il n'est pas physique. Il y a un saut de tendance qui n'existera jamais dans la vraie T. Aucune continuité dans le signal, à l'inverse du monde physique, comme par exemple entre les pentes 1900-1955 et 1955-2021 reliées naturellement sans marche brutale (il n'y pas non plus de différence significative de tendance).


Pour choisir l'estimation probablement la plus proche de la valeur du climat centré/2021, j'ai regardé de près les pentes les plus significatives du RC et celles depuis le début plus fort autour des années 60.
La tendance au RC est de l'ordre de 0.3°/déc depuis vers le milieu des années 50 et surtout dans les années 60 (ça varie de 0.36°/déc +- 0.185° sur 1963-2021, à 0.252°/déc +-0.184° sur 1966-2021). La pente du loess/61 ans est de 0.278°/déc, il est sensé estimer la moyenne/30 ans centrée/2021, inconnue sans relevés de 2022 à 2036. Comme on l'a vu, c'est trop bruité, son bout qui est sensé estimé le centre de la moyenne/30 ans est donc peu fiable. Comme il me faut une référence de climat stabilisé pour déterminer le bruit météo qui existera toujours autour d'un fond, je dois retirer le signal du RC des anomalies jusqu'en 2021, mais aussi déduire ce que serait la moyenne des anomalies inconnues de 2022-2035 avec et sans RC. On doit aussi laver du RC, les anomalies futures présentes dans la valeur centrée/2021, pour obtenir une estimation plus cohérente du niveau zéro pour estimer le bruit météo.


J'ai estimé que c'est le loess auto critère AICC qui est probablement le plus proche des possibilités potentielles avec la tendance de fond de nos jours et l'évolution de la moyenne/30 ans et surtout avec les tendances effectives (donc hors celles du  modèle linéaire et son incertitude supplémentaire) qui est de 0.13°/déc +-0.06°. Le bout indique 1.35°, alors que la dernière moyenne/30 ans de centre 2006 est à 1.10°. De plus avec le loess on estime une référence/30 ans plus propre et plus représentative d'un climat sur le fond, car la vraie moy/30 ans des hivers, est trop bruitée sur la France. On le remarque facilement, avec bien trop d'agitations de la courbe/30 ans en peu de temps. C'est obligatoirement de la météo, pas le climat qui lui ne prend pas 0.3° en 5 ans  pour en perdre à la suite près de 0.4° en 4 ans (autour de 1924 sans un forçage supérieur pour le fond, pas aussi puissant que de nos jours). Elle est de moins en moins  agitée avec le RC (et probablement avec la  meilleure précision des mesures/estimation de la T sur la France) qui noie de plus en plus la fraction de météo encore visible/30 ans malgré le signal de fond plus puissant au fil des ans.


La météo (le bruit/la variabilité météo) estimée sans le RC estimé sur le fond par retrait du loess AIC et recalage au centre de la tendance résiduelle, nulle (enfin bon elle modifie les anomalies que de 0.043°) :

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En réalité les IC à 95% des valeurs varient d'environ +-0.5° au centre à +-0.8° aux bouts, donc ce sera sous-entendu par la suite que je raisonne en valeur centrale (en 2036 on pourra vérifier la réalité, où se situe le point 2021 de la pente du loess  et la moyenne plus bruitée/30 ans centrée/2021, connue qu'en 2036.)
A noter que j'avais fait une erreur au plan annuel dans ce même type de graphe, en laissant indiqué dans le titre, la période de référence (1900-1929), alors qu'il n'y en a plus, c'est le bruit qui est "isolé" du fond retiré (jamais totalement, c'est impossible à quantifier exactement), car c'est le type d'écart qu'on est sensé observer n'importe quand  autour d'un signal de fond. Il suffit ensuite de réintégrer le RC en bloc et non en tendance pour obtenir l'estimation de la météo à un niveau de RC supérieur. Donc sans tendance sur le fond, il n'y a aucune différence de normale, c'est toujours la même, ces anomalies représentent seulement le niveau de bruit météo (on a strictement les mêmes résultats en calculant ces anomalies "sans RC", les loess et autres à partir des anomalies 1981-2010 ou autres, dans la période de 122 ans). On doit en passer par là pour raisonner comme si on disposait d'un climat stabilisé au niveau de l'instant t, sinon les estimations statistiques classiques sont biaisées par les tendances, et donc les proba aussi et les valeurs auxquelles on peut rêver, ou redouter, sont illusoires.
C'est normal qu'il reste du bruit dans le loess résiduel. C'est probablement surtout de la météo  avec du signal résiduel climatique impossible à déterminer (il est probable que le RC retiré soit sous-estimé avant 1965 car la pente du loess auto légèrement positive, semble trop faiblement positive, par rapport aux modèles physiques), faute de recul suffisant pour mieux cerner la variabilité et le fond.


Le qqplot des anomalies traditionnelles où on voit les anomalies détectées hors normes de 1942 et 63, et les anomalies chaudes qui paraissent plus alignées avec la le biais à cause du RC:

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Celui avec celles sans RC, de la météo:

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/qqplotmtonorchivfr2021.png


La dernière série sans RC est bien plus considérée comme normale/gaussienne car il n'y  a plus de tendance significative.


J'ai aussi regardé les résidus, il n'y a pas d'autocorrélation significative, donc on peut appliquer les estimations stats classiques sans biais mathématiques.


Maintenant qu'on dispose de notre bruit météo sans RC de fond, on peut comparer les distributions en injectant certains niveaux de RC fixe/stable, donc sans  tendance afin de raisonner sur les anomalies valides pour un instant t ( comme si  le climat se maintenait des centaines d'années au niveau donné). Donc la dernière courbe la plus chaude avec tendance, concerne la période 2022_2141. Je reprends le bruit météo passé des 122 ans de données dans chaque cas, donc pas de simulation aléatoire.

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A partir du bas, 1900_1929 : Anomalies traditionnelles du panel MF/1900-1929


MTO sans RC : C'est la distribution estimée de la météo sans RC, correspondant au graphe plus haut de la météo sans RC, avec le loess AICC retiré. C'est avec elles que les prévis saisonniers sont sensés rechercher les corrélations avec leurs paramètres préférés pour éviter les biais à cause de la tendance au RC.


MTO+RC2021 : C'est celle qui nous concerne à l'instant t pour l'hiver. C'est la courbe précédente à laquelle on rajoute en bloc le réchauffement centré/2021 (sans injecter de tendance, l'hiver s'est réchauffé de 1.35° valeur centrée/2021). Ce bruit n'est pas différent, c'est le niveau de bruit installé à un niveau supérieur par le climat de fond réchauffé. C'est elle la "vraie/la moins pire" normale météo (estimée) de référence pour les hivers.
On remarquera que de nombreuses valeurs froides avec RC2021 se retrouvent maintenant dans le chaud de la courbe sans RC. Il faut bien voir qu'à l'instant t, avec le RC2021, si on se base sur la courbe de densité de proba cumulées des anomalies observées,

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/densit%e9cumhivfr2021.png
avec le RC on est sensé récolter 86.5% des hivers avec une anomalie météo >= 0 (le 0 de la courbe précédente du passé sans RC ajouté en bloc); on ne peut espérer revoir que 13.5% des hivers négatifs du passé, et donc pas les plus froids, quasi impossibles sans volcans ou autre catastrophe. Un hiver < -1.05° d'anomalie du passé, sera considéré maintenant comme exceptionnel (on est sensé observer moins de 2.5% d'hivers sous ce seuil sans tendance, mais ça se dégradera au fil des hivers dans la réalité, car la tendance continue à agir) contre -2.4° sans RC pour ce même seuil.


MTO+RC2036, la même chose avec un RC à un niveau stabilisé (moy/30 ans plus chaude de +0.65°, de plus que le climat stable centré/ 2021) centré/2036 (2022-2051), déduit de la tendance de fond actuelle.


RC+MTO+0.03°/hiver, c'est cette forme, qu'on est sensé observer plus ou moins au final dans la réalité, comme avec pour la première courbe 1900-1929 des anomalies réelles avec une tendance. Le mélange d'une tendance de fond au RC avec la MTO de la 2ème courbe (MTO sans RC),  on ajoute son réchauffement en bloc déjà acquis en 2021 avant de continuer à injecter la tendance 0.03°/ hiver/122 ans. Logique que la distribution soit plus étalée encore que la première, car il n'y a pas de plateau comme de 1900 à 1963 environ. A cause de la tendance, il faut s'attendre à observer les plus froides/très bleues ces prochaines années (alors qu'elles ne vous paraitrons pourtant pas très froides par rapport au passé plus lointain), plutôt que plus tard. Chaque hiver qui passe nous éloigne de 0.03° des possibilités d'observer le plus bleu de la courbe de cette distribution la plus chaude. Dans environ 100 ans sans aucune accélération du RC, une anomalie de 0 du passé, sera considérée comme l'hiver exceptionnel de 1963, un exploit équivalent, mais bon vu qu'une accélération est bien possible...


Je reviens sur le bruit trop important dans une période de 30 ans,  on peut le voir dans ces courbes de données brutes de distributions de 30 ans de données indépendantes et qu'il est de plus en plus masqué/écrasé au fil du RC relativement récent en hiver, mais la météo existe pourtant, sauf qu'on ne peut pas assez bien la visualiser depuis que la tendance est montée en puissance.

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La période 2022-2051 est la distribution des 30 ans au début de la série de 122 ans virtuels (contenant strictement la même météo que celle du passé) de la courbe (RC+MTO+0.03°/hiver) la plus chaude du graphe précédent des distributions/122 ans.


En utilisant les références à différents niveaux indépendants pour les 122 ans passés, elles ont logiquement la même forme, car elles contiennent toutes strictement le même bruit météo et le même signal de fond.  La différence, c'est le niveau de réchauffement selon l'évolution des normales :

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/densit%e9hiversnormales.png


On peut voir les seuils de proba cumulées par hiver :
Celles biaisées par le RC:

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/probachiv2021frbiais.png
(Attention en cumulé, ça ne se lit pas comme la proba de l'anomalie d'un hiver donné, ça indique quelle proba a un hiver de se retrouver au dessus (chaud) ou  en dessous (froid) de la valeur du seuil de fait indiqué par l'hiver concerné. Exemple hiver 2021 : 11.8%, c'est la proba (biaisée dans ce cas) qu'a un hiver de se retrouver plus chaud que l'hiver 2021. Dans le froid c'est l'inverse, ce sera la proba qu'a un hiver de se retrouver plus froid que le niveau donné par l'hiver concerné.)


Celles des anomalies sans RC:

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/probachiv2021frnorc.png
Logique que le seuil pour 2020 soit plus restreint (seulement moins de 4.3% des hivers sont sensés être météorologiquement plus chauds sans RC, le seuil indiqué par l'hiver 2021 est très banal météorologiquement)


Maintenant ça va faire très mal avec le RC, en se plaçant au niveau du RC2021, quand on regarde la météo du passé :

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2020 ne donne plus un seuil d'hivers plus chauds peu fréquents (avec le RC,  seuil des 26.9% des hivers plus chauds que 2020 contre 4.3% sans RC), et 2021 se retrouve dans le froid, assez courant, on peut observer un seuil de 23.9% d'hivers plus froids.


Ca correspond logiquement au regard qu'on porte en se situant à partir du niveau de la courbe de densité de proba cette fois non cumulées, rouge, avec le RC2021 (c'est le niveau actuel de la météo des hivers, plus élevé avec le RC centré/2021) :

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La courbe rouge correspond à ces anomalies météo réchauffées du graphe suivant, vues du passé/sans RC (celles de la courbe bleue, on retrouve les 86.5% d'anomalies positives et le peu d'anomalies négatives)

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Voici cette fois les proba non cumulées, donc on a la proba pour l'anomalie donnée (et non plus les proba d'observer des hivers inférieurs ou supérieurs à un seuil).
Celles brutes biaisées par la tendance du RC dans ces données originales:

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(Au final, on va constater le biais considérable sur la pseudo rareté potentielle de la météo de 2020 et la pseudo douceur de la météo de l'hiver 2021)


Proba des anomalies météo sans RC :

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/ProbanchivfrnoRC2021.png
2020 est déjà moins rare (4.4 fois plus probable) et 2021 se retrouve proche de basculer côté froid, ceci dans RC, ça promet.


La météo avec le RC2021 :

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/Probancanohivfrrc2021.png
Ca change tout par rapport aux données brutes, avec le niveau de RC2021 injecté. 2020 devient relativement banal, très loin des 1.7%, et l'hiver 2021 a basculé dans le froid, mais banal, on le vérifiera plus loin avec les Z scores (le nombre d'écart-type). Donc ne vous étonnez plus de voir vos anomalies brutes trop décalées de l'AO donné et autres paramètres, car les anomalies brutes correspondent trop peu au climat de l'instant t et ces anomalies contaminées biaisent les corrélations.


On peut en déduire combien de fois les valeurs les plus froides sont devenues moins fréquentes/plus improbables (pour des valeurs comme 1963, 42 et autres extrêmes, une analyse sera tentée plus tard sur les queues de ces distributions qui répondent à des lois différentes, mais bon là avec une moyenne sur 3 mois, ce n'est peut-être pas aussi décalé de la loi normale, que pour une valeur journalière, donc ça donne quand même un certain ordre de grandeur.)

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Les Z scores (les nombres d'écart-type).
Biaisés en données brutes :

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Ceux de la météo sans RC :

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http://meteo.besse83.free.fr/imfix/zscorehivers2021frsansrc.png


Avec le RC, le passé prend un coup de froid dont certains sont très improbables de nos jours

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Notre hiver 2021 se retrouve à -0.71ET alors qu'en données brutes, il atteignait 1.19ET ( il était déjà tombé à 0.39ET météorologiquement sans RC).


Pour résumer et rendre utilisables les données pour la réalité avec tendance selon la référence en cours, en tenant compte de tout ce qui est exposé plus haut, voici un tableau pour classer les hivers :

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A noter pour les anomalies de l'hiver 2022, certaines valeurs auront déjà un peu changé avec les arrondis à cause de la tendance de 0.03° qui se poursuit chaque hiver et donc la référence/les anomalies auxquelles s'attendre tendront au fil des ans, à atteindre la distribution du RC centré/2021 de la dernière colonne si la tendance ne change pas.


Ce type d'analyse ne peut-être réalisée au pas mensuel sur la France, car là sur 3 mois, c'est déjà mathématiquement trop limite à cause de la trop forte variabilité à cette échelle pour le nombre d'échantillons donné.

 

Modifié par ChristianP
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