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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 27/12/2019 à 09:40, th38 a dit :

L'ensoleillement "semble" partir sérieusement à la hausse, surtout, et de façon unanime, depuis l'an 2000,. Mais cette progression est loin de suivre celle des températures :  à températures égales, le climat de Lyon n'est donc pas celui de Montélimar avant RC . Je n'ai d'ailleurs pas mis le nombre de jour de pluies, car les variations ne sont même pas significatives...

Oui, il y a une progression de l'ensoleillement, c'est visible (même si on n'a pas pu prouver scientifiquement le lien qu'elle pouvait avoir avec le réchauffement climatique...)

Elle est valable non seulement pour Lyon, mais pour l'ensemble du Centre-Est.

D'ailleurs,  les fameuses "normales"  vont sensiblement évoluer à la fin de l'année (en passant de 1981-2010 à 1991-2020)

Mais effectivement cette progression de l'ensoleillement est bien moins marquée que celle  des températures.

Le climat de Lyon , et du Centre-Est en général,  n'est pas celui de Montélimar car notamment le régime des précipitations reste différent (et l'insolation, même si elle progresse,  reste de toute façon  inférieure à celle de Montélimar il y a 30 ans...)

 

Modifié par Dionysos
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Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

Et le graphique qui illustre bien ça, en estimant le climat "instantané" par la tendance long terme lissée des observations. Le tout calé sur une référence "2024" :     Dans cette

Images postées

Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)

On peut se demander ce que deviendra le climat du Centre-Est avec un augmentation encore plus forte des températures...

Ce ne sera jamais un climat méditerranéen, mais pas non plus un climat "à la Biarritz", car le régime des précipitations n'est pas non plus le même.

Peut-être un climat du style du centre de l'Espagne ? (genre Madrid ? )

Modifié par Dionysos
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Je pense que l'ensoleillement est très sensible à l'été et les étés depuis 2000 ont une signature complexe. Du réchauffement climatique mais aussi une signature de NAO- d'explication obscure. Si on suit l'hypothèse "variabilité" pour cette NAO-, alors je ne vois pas ce qu'on peut tirer de l'ensoleillement depuis 2000. Seule la Méditerranée a des chances d'avoir un signal plus clair.

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L 'été est effectivement le plus sensible à la variation post 2000

Mais pas seulement ; les printemps sont beaucoup moins capricieux, avec des périodes beaucoup plus stables que par le passé, ça c'est complètement évident ; un printemps 2013 n'était pas exceptionnel dans les années 70 ou 80 ; là, il fait figure d'OVNI sur la décennie 2010 !

Quant à l'hiver (ici c'est à vérifier) les nuages bas semblent quand même moins prégnants (le soleil n'est pas plus haut en décembre qu'il y a 50 ans (!) mais avec 2 degrés de plus, la condensation à peut être un peu plus de mal à s'opérer....)

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il y a 3 minutes, th38 a dit :

les nuages bas semblent quand même moins prégnants

Meme constat en Val de Saône les brouillards et nuages bas sont nettement moins nombreux et durables ce qui améliore les durées d’ensoleillements et depuis les 5 dernières années le nombre de jours de gel sous abri est en chute libre (60 jours à 30 jours ) 

 

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit :

Je pense que l'ensoleillement est très sensible à l'été et les étés depuis 2000 ont une signature complexe. Du réchauffement climatique mais aussi une signature de NAO- d'explication obscure. Si on suit l'hypothèse "variabilité" pour cette NAO-, alors je ne vois pas ce qu'on peut tirer de l'ensoleillement depuis 2000. Seule la Méditerranée a des chances d'avoir un signal plus clair.

Il est clair que l'ensoleillement annuel dépend en grande partie de l'ensoleillement de la période allant de mai à septembre, tout simplement parce que les jours sont plus longs.

Depuis 2000,  les étés du Centre-Est sont dans l'ensemble plus régulièrement très bien ensoleillés que par le passé (c'est un constat visible et mesuré par les stations,  je n'ai pas d'explication scientifique). Il peut y avoir ceci dit encore des "anomalies" (cf le très sombre juillet 2014) , mais elles sont de plus en plus rares.

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
il y a 50 minutes, Pascaloux a dit :

Meme constat en Val de Saône les brouillards et nuages bas sont nettement moins nombreux et durables ce qui améliore les durées d’ensoleillements et depuis les 5 dernières années le nombre de jours de gel sous abri est en chute libre (60 jours à 30 jours ) 

 

 

Le nombre de jours de gel sous abri devrait augmenter si les nuits radiatives sont plus nombreuses à cause de la raréfaction des brouillards, non?

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)

Nous approchons de la mi-janvier et on dénombre pour l'instant 1 seul jour de neige sur Grenoble...(quelques centimètres tôt le matin, qui avaient déjà fondu à la mi-journée...)

Il y a 30 ou 40 ans, une telle situation aurait semblé exceptionnelle.  De nos jours, cela semble presque normal...

Dans les Alpes du Nord, la raréfaction de la neige à basse altitude est vraiment spectaculaire depuis 30 ans.

Quand au gel, il se réduit également sensiblement (même si cela est évidemment moins visible à l’œil nu...)

C'est simple : il y a 40 ans les hivers bien enneigés étaient la norme et les hivers sans neige (ou quasiment)  l'exception

De nos jours, c'est l'inverse...

 

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
il y a 36 minutes, alsavosges a dit :

Le nombre de jours de gel sous abri devrait augmenter si les nuits radiatives sont plus nombreuses à cause de la raréfaction des brouillards, non?

Ce n'est pas nécessairement incompatible.

Car les phénomènes basse-couche peuvent être fréquents au lever du jour, limitant la chute des températures.

Mais se dissiper ensuite rapidement dans la matinée , permettant un ensoleillement très correct pour la saison.

C'est une situation assez classique en hiver dans la cuvette grenobloise (en période anticyclonique).

Sur l'ensoleillement, ce n'est pas tant le nombre de jours de brouillard qui est déterminant, mais surtout la rapidité avec laquelle ces brouillards se dissipent... (quand ils se dissipent...)

Modifié par Dionysos
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Concernant les hivers de ces dernières années, je pense que l'on paye de la variabilité naturelle.

 

Les hivers des années 2000 ont été "froid", en tous cas avec une moyenne qui n'avait pas bougé par rapport à la décennie précédente (ce qui faisant dire que les hivers se réchauffaient beaucoup moins vite que les étés).

On a donc affaire, au cours de cette décennie qui s'achève,  à une sorte de récupération, mais qui pour le coup,...est assez violente...

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Je suis tout à fait d'accord avec vos dernière interventions, à savoir un relatif "assèchement" des masses d'air, toutes saisons confondues, qui conduirait à une réduction des jours de brouillards persistants. Mais plutôt que de se baser sur des ressentis, je voudrais vérifier avec des chiffres. Existe-il des relevés consultables quelque part? De même pour le nombre de jours d'orages, est-il possible de comparer des cartes avec les moyennes 1991-2000 et 2010-2019? 

Modifié par A.M.
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Concernant l'ensoleillement pour la Lorraine, on a depuis 10 ans une évolution assez contrastée.

 

Ici pour Nancy

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Les hivers sont en moyenne bien plus sombres depuis 2010 que lors des années 1990 et 2000.

Contrairement au CE les phénomènes de basse couche sous forme de nuage bas ont été très nombreux durant la dernière décennie en hiver avec notamment l'enchaînement de mois de décembre et janvier épouvantablement sombres en début de décénnie. A l'inverse des temps ensoleillés et froids sont de moins en moins fréquents ce qui pèse sur le bilan.

 

Les automnes et les printemps sont de plus en plus ensoleillés, en lien avec les périodes de temps stables et secs dont la fréquence semble augmenter sur la dernière décennie.

 

C'est le printemps qui progresse le plus, l'automne vient en seconde position.

A propos du printemps si on enlevait l'exceptionnel printemps "pourri" de 2013 cette saison serait celle ayant le plus progressé en terme d'ensoleillement avec presque 75h de plus qu'entre 1990 et 2009! Cette évolution spectaculaire de l'ensoleillement en cette saison est à mettre en parallèle avec l'évolution des températures. Pour Nancy la température s'est en moyenne le plus réchauffée entre la fin d'hiver et le début d'été notamment de Avril à Juillet.

 

L'été progresse également mais proportionnellement moins que les saisons intermédiaires.

 

Pour résumé on a des hivers qui se sont assombris mais largement compensés par une période chaude élargie de plus en plus ensoleillée.

 

 

 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 13/01/2020 à 13:00, thib91 a dit :

Concernant l'ensoleillement pour la Lorraine, on a depuis 10 ans une évolution assez contrastée.

 

Ici pour Nancy

image.png.55e27ff34c822c7596a5b5cd378f2ac3.png

 

Les hivers sont en moyenne bien plus sombres depuis 2010 que lors des années 1990 et 2000.

Contrairement au CE les phénomènes de basse couche sous forme de nuage bas ont été très nombreux durant la dernière décennie en hiver avec notamment l'enchaînement de mois de décembre et janvier épouvantablement sombres en début de décénnie. A l'inverse des temps ensoleillés et froids sont de moins en moins fréquents ce qui pèse sur le bilan.

 

Pour le Centre-Est, on peut prendre Lyon et Grenoble :

(pour 1991-2020, il y a une petite projection, puisque l'année 2020 n'est pas terminée..)

 

image.png.1734bcc3f2276e6b939100ed190513c0.png

 

On voit que, pour les 2 stations, l'insolation est quasi stationnaire en hiver et printemps, entre 1981-2010 et 1991-2020.

Les 2 stations sont en augmentation sensible en été (on a déjà beaucoup parlé des étés de plus en plus ensoleillés dans le Centre-Est...)

Les 2 stations progressent également en automne, mais cette augmentation est plus marquée à Grenoble qu'à Lyon

Ceci est probablement dû au fait que les "grisailles" automnales, bien qu'en diminution, restent un peu plus fréquentes et tenaces à Lyon qu'à Grenoble...

 

 

Modifié par Dionysos
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Il y a 6 heures, Dionysos a dit :

 

Pour le Centre-Est, on peut prendre Lyon et Grenoble :

(pour 1991-2020, il y a une petite projection, puisque l'année 2020 n'est pas terminée..)

 

image.png.1734bcc3f2276e6b939100ed190513c0.png

 

On voit que, pour les 2 stations, l'insolation est quasi stationnaire en hiver et printemps, entre 1981-2010 et 1991-2020.

Les 2 stations sont en augmentation sensible en été (on a déjà beaucoup parlé des étés de plus en plus ensoleillés dans le Centre-Est...)

Les 2 stations progressent également en automne, mais cette augmentation est plus marquée à Grenoble qu'à Lyon

Ceci est probablement dû au fait que les "grisailles" automnales, bien qu'en diminution, restent un peu plus fréquentes et tenaces à Lyon qu'à Grenoble...

 

 

 

Merci Dionysos !

Ca c'est typique de la remontée des influences méditerranéennes en vallée du Rhône et sur le Dauphiné.

 

Entre le début novembre et le 15 juin, l'influence méditerranéenne se cantonne vers le sud, et les nuages bas descendent bien en dessous de Valence, en général vers Montélimar.

Qu'ils dégagent davantage Montélimar, c'est possible, mais cela n'a aucune influence plus au Nord, vers Lyon et St Geoirs.

 

Par contre du 15 juin à début novembre, l'influence méditerranéenne passe entre Valence et Lyon , en tous cas ces dernières décennies.

Le paramètre le plus explicite est celui des précipitations : jusqu'en 1980, août était à Lyon le mois le plus arrosé avec près de 100 mm ; aujourd'hui sur les 30 dernières années, Lyon en août c'est 65 mm ; même chose pour la première partie d'automne où les gros épisodes remontent plus facilement du sud en octobre, où le mois a pris 20 mm depuis 1980 à Lyon.

Il est donc probable que l'été et l'automne continuent à recevoir davantage de soleil dans les décennies qui viennent...

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  • 3 weeks later...
Posté(e)
Fontenoy sur moselle (54)
Il y a 6 heures, RidersOnTheStorm a dit :

Eh bien, voilà encore un mois qui commence très bien: :sick:

 

image.thumb.png.b6a0ba6cf531d6a99fe99348c982127c.png

 

Statistique très intéressante.

On s'aperçoit que dans les 8 derniers mois, on se paye le luxe d'avoir 3 journées dans le top 5 des jours les plus anormalement chaud.

Et sur 3 mois différents en plus.

Il y a eu 26000 jours depuis 1947, et 240 depuis Juin dernier.

Soit moins de 1% des jours pris en compte pour cette statistique.

Beh avec 1% des jours on a 60% du top 5.

C'est quand même parlant non?

 

 

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il y a 51 minutes, vulkan a dit :

 

 

Beh avec 1% des jours on a 60% du top 5.

 

 

 

Tu veux pas plutôt dire "on a 60% de ces jours dans le top 5" ?

Sinon ça parait énorme ! Ça voudrait dire si je me trompe pas que pour chaque jour de l'année, dans le top 5 de chaleur de ces jours depuis 1947, plus de la moitié sont en 2019/2020... En fait même si chaque jour de l'année était dans le top 5, on serait limité à 20%

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il y a 15 minutes, valentin26 a dit :

Tu veux pas plutôt dire "on a 60% de ces jours dans le top 5" ?

Sinon ça parait énorme ! Ça voudrait dire si je me trompe pas que pour chaque jour de l'année, dans le top 5 de chaleur de ces jours depuis 1947, plus de la moitié sont en 2019/2020... En fait même si chaque jour de l'année était dans le top 5, on serait limité à 20%

 

Il veut simplement dire que parmi les 5 jours les plus anormalement chauds depuis 1947, 3 (c'est-à-dire 3/5 = 60%) ont été enregistrés au cours des 240 derniers jours (les 3 février 2020, 27 juin 2019 et 25 juillet 2019 comme indiqué dans le tableau).

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il y a 47 minutes, Bunk a dit :

 

Il veut simplement dire que parmi les 5 jours les plus anormalement chauds depuis 1947, 3 (c'est-à-dire 3/5 = 60%) ont été enregistrés au cours des 240 derniers jours (les 3 février 2020, 27 juin 2019 et 25 juillet 2019 comme indiqué dans le tableau).

Ah oui d'accord

C'est impressionant !

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Il y a 10 heures, RidersOnTheStorm a dit :

Eh bien, voilà encore un mois qui commence très bien: :sick:

 

 

C'est très intéressant, et ça ne m'étonne pas, pour avoir un peu manipulé ces chiffres.

Pour pinailler sur la méthodologie, j'aurais bien vu une normalisation des anomalies avant de les comparer à travers plusieurs saisons. Mais en France où la variabilité des températures est assez stable au cours de l'année, ça ne changerait pas le classement de beaucoup.

 

En fait c'est l'ensemble des 7 derniers qui a été bien chaud quasiment sans interruption. Ce serait intéressant d'avoir la valeur de cet indicateur thermique en moyenne glissante annuelle, je pense qu'à l'heure actuelle nous approchons des records, et ce alors même que le printemps 2019 a été thermiquement très raisonnable. Ce qui me fait dire que l'éventualité d'un large record en année glissante est tout à fait à notre portée d'ici quelques mois.

Modifié par Arkus
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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
il y a une heure, Arkus a dit :

j'aurais bien vu une normalisation des anomalies avant de les comparer à travers plusieurs saisons

 

Si je comprends bien, tu évoques une pondération en fonction de la variabilité saisonnière des températures.

 

S'agit-il d'un calcul compliqué, ou bien des barèmes existent-ils ?

 

Ca donnerait quoi les valeurs pondérées sur les 7 dates mentionnées ?

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Il y a 21 heures, RidersOnTheStorm a dit :

 

Si je comprends bien, tu évoques une pondération en fonction de la variabilité saisonnière des températures.

 

S'agit-il d'un calcul compliqué, ou bien des barèmes existent-ils ?

 

Ca donnerait quoi les valeurs pondérées sur les 7 dates mentionnées ?

 

Ce n'est pas un calcul compliqué, mais je ne crois pas qu'il existe de méthode "officielle".

L'idée est de calculer en plus de la moyenne, l'écart-type des températures, et ensuite de diviser les anomalies par l'écart-type.

 

Je n'ai pas les valeurs de l'indicateur thermique national donc je ne peux pas répondre à ta question, mais pour illustrer, en prenant l'exemple de Bourges :

 

Les anomalies quotidiennes sur l'année passée. L'écart-type est en pointillé foncé, on voit que c'est assez stable sur l'année, mais un peu plus faible en septembre et plus fort en hiver.

 

image.thumb.png.038e4f098560e7763959269eaeb8a5fa.png

 

Une fois que l'on divise par l'écart-type :

 

image.thumb.png.a93cd7f6ab264138636c4603ed7a281f.png

 

Ça change peu, mais on voit que le pic de février est maintenant passé légèrement en dessous du pic d'octobre.

 

Ce genre d'opération est surtout utile quand on regarde des climats à hiver froid où la variabilité est bien plus forte en hiver qu'en été. C'est utile aussi quand on compare des stations différentes, certaines ou la température varie beaucoup et d'autre où elle varie peu.

Modifié par Arkus
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 12/01/2020 à 17:42, Cotissois 31 a dit :

Je pense que l'ensoleillement est très sensible à l'été et les étés depuis 2000 ont une signature complexe. Du réchauffement climatique mais aussi une signature de NAO- d'explication obscure. Si on suit l'hypothèse "variabilité" pour cette NAO-, alors je ne vois pas ce qu'on peut tirer de l'ensoleillement depuis 2000. Seule la Méditerranée a des chances d'avoir un signal plus clair.

Le département de l'Isère, et plus globalement le Centre-Est, connaissent depuis le 1er décembre une période hivernale incroyablement ensoleillée. (pour la saison et la région)

La station de Grenoble Saint-Geoirs a enregistré 250h d'insolation du 1er décembre au 7 février inclus (excédent de 35% sur une période de 69 jours...)

Je ne me risquerais pas à dire que c'est totalement inédit mais il ne doit pas y avoir beaucoup de précédent sur une telle durée ...(on a déjà vu 1 mois hivernal très ensoleillé, mais généralement le suivant ou le précédent est très sombre...)

Certes , le pyranomètre donne des valeurs un peu plus élevées que l'héliographe, mais j'ai toujours habité la région et je vois bien que cet hiver est anormalement  lumineux sur la durée...

 

Sans oublier que ceci fait suite à une année 2019 déjà globalement très bien ensoleillée pour la région (2339h...), et une série d'années du même acabit rapprochées (2011, 2015, 2017)

Je ne sais pas ce qu'il se passe, c'est peut-être un hasard sans lien avec le RC, mais il est clair que c'est augmentation d'insolation est "visible", elle ne vient pas que du pyranomètre...

 

 

Modifié par Dionysos
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Voilà, il n'est pas impossible (pas acquis non plus) que nous vivions l'hiver le plus doux de l'histoire des relevés.

 

Après un mois de décembre à +2.4°C, nous avons en un mois de janvier à +2.2°C, et une première décade de février à +4.2°C

Ca nous fait pour cet hiver, à ce jour du +2.6°C, a égalité avec l'hiver 2015/2016 qui détenait le record.

Au vu de ce que l'on peut prévoir pour la quinzaine restante, la deuxième place est complètement acquise, et la première bien possible.

 

L'hiver 89/90 avec +2.0°C est loin, malgré une synoptique très semblable à celle de cette année, mais l'élévation générale des température appuie de plus en plus fort.

De même, l'hiver 1974/1975 qui à l'époque était présenté comme le plus doux depuis 1880 au moins, a été dépassé 7 fois depuis 2000...

Voilà où nous en sommes....

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