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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Le GIEC a communiqué sur un rapport récent spécial océan+cryosphère

https://www.ipcc.ch/2019/09/25/srocc-press-release/

 

Il ne serait pas illogique de penser que ce rapport annonce un peu la tonalité de ce qui se dira en 2021.

Le but du GIEC est de structurer un discours en montrant une progression, pas de jongler entre alarmisme et optimisme (alors que les chercheurs indépendants ont parfaitement le droit de publier avec une tonalité oscillante).

Modifié par Cotissois 31
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

Pour en revenir aux nouveaux modèles CMIP6, lorsqu'on regarde l'évolution de la température qu'ils simulent, on peut constater qu'ils sont plutôt sous les CMIP5 pour la partie historique et pour la partie prévisionnelle avant 2060 (environ) et au dessus à partir de 2060.

Si je voulais, avec mon modèle ultra simple, simuler ce comportement, il faudrait que j'utilise une sensibilité croissante avec la température (ou le forçage).

Voir ci dessous : la courbe noire historique (CMIP6) est sous la grise (CMIP5), alors qu'on est au dessus à partir de 2060 (rouge au dessus d'orange)

 

 

sans-titre.jpg

 

 

Modifié par meteor
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Je m'étonne que personne n'ai encore posté cet article dont le genre, il faut l'avouer, se banalise de façon tragique ces dernières années.

 

http://www.meteofrance.fr/actualites/76453921-monde-septembre-2019-le-plus-chaud-jamais-enregistre

Modifié par A.M.
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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances
Le 21/10/2019 à 10:36, A.M. a dit :

Je m'étonne que personne n'ai encore posté cet article dont le genre, il faut l'avouer, se banalise de façon tragique ces dernières années.

 

http://www.meteofrance.fr/actualites/76453921-monde-septembre-2019-le-plus-chaud-jamais-enregistre

😕 eh oui.

Mais c'est étrange qu'ils ne mentionnent pas le plus gros écart à la normale, situé sur la partie ouest de l'Antarctique. 

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À la réanalyse NCEP, octobre 2019 va vraisemblablement se classer au second rang des plus chauds, battu uniquement par octobre 2015 qui était en plein super Nino. Mais tellement banal et sans surprise...

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Il y a 3 heures, slo a dit :

L'article en français de Roy Spencer sur l'anomalie climatique de septembre 2019

 

Quelle valeur depuis ce site climatosceptique  climatoréaliste qui trouve toutes les explications aux surchauffes d'où qu'elles sont, et d'où qu'elles viennent, mais surtout pas du CO2...

Ce monsieur Roy Spencer n'en n'est pas à son coup d'essai, vous avez sur le site en question tous les articles pour se rassurer que tout va très bien, et que le RC est seulement une vue de l'esprit....

 

J'attend avec impatience l'explication sur les températures d'octobre.

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il y a 7 minutes, th38 a dit :

 

Quelle valeur depuis ce site climatosceptique  climatoréaliste qui trouve toutes les explications aux surchauffes d'où qu'elles sont, et d'où qu'elles viennent, mais surtout pas du CO2...

Ce monsieur Roy Spencer n'en n'est pas à son coup d'essai, vous avez sur le site en question tous les articles pour se rassurer que tout va très bien, et que le RC est seulement une vue de l'esprit....

 

J'attend avec impatience l'explication sur les températures d'octobre.

 

Complètement d'accord sur l'orientation du site et de Roy Spencer.

Mais sur cet article, je le trouve très factuel. Donc intéressant.

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Il y a 4 heures, slo a dit :

L'article en français de Roy Spencer sur l'anomalie climatique de septembre 2019

 

Alors je viens probablement d’atterrir, mais ceci me fait quelque peu bondir :

 

Citation

En résumé, les trois couches de base sur lesquelles nous calculons les températures moyennes à partir des satellites sont, par ordre d’altitude croissant, la troposphère moyenne (MT), la tropopause (TP) et la basse stratosphère (LS). À partir de ces trois températures nous calculons celle de la basse troposphère (LT) en utilisant la combinaison linéaire suivante : LT = 1,548MT – 0,538TP + 0,01LS.

 

La troposphère moyenne (MT) des relevés satellites correspond principalement à la couche entre 3 et 7 km d'altitude, et la tropopause (TP) à la couche entre 9 et 12 km.

 

En considérant négligeable la partie basse stratosphère (LS), cela signifie que quand ces sites climatoréalistes (qui sont comme on s'en doute, bien plus rigoureux que la NOAA, Météo France ou Copernicus) nous parlent de l'anomalie globale en se référant à UAH, en fait c'est juste un coefficient de ce qu'il se passe à 5 km d'altitude moins un coefficient de ce qu'il se passe à 10 km d'altitude. Bon, je grossis un peu volontairement le trait, mais dans le principe c'est ça.

 

Vachement pratique pour montrer que les relevés de température au sol sont truandés et que le réchauffement est exagéré.

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Oui, on sait bien que Spencer est plutôt dans le bas de la fourchette en terme "d'admission du RCA",  mais pour le reste je ne vois pas où tu veux en venir, le record mesuré au sol n'est pas contesté il me semble, il s'agit de mettre en avant un paramètre pour expliquer un record que le combo enso, anomalies d'eau libres etc, peut avoir du mal à expliquer à lui seul je suppose?

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il y a 29 minutes, sebb a dit :

 mais pour le reste je ne vois pas où tu veux en venir,

 

Ma remarque était plus générale. Effectivement sur l'article en question il n'est question à aucun moment de comparaison et/ou de contestation de la valeur au sol, seulement une analyse (dont on peut reconnaître qu'elle est plutôt bien argumentée) de la valeur de septembre. Néanmoins et de manière plus large, les données UAH servent très régulièrement à ce genre de contestations ; voir pas plus tard qu'en juillet dernier.

 

 

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voilà voilà je replace au bon endroit:

Anomalie de température globale de ce mois d'octobre 2019 à 0.68°C, selon NCEP, par rapport à 1981-2010.

En 2ème place derrière 2015 (0.77°C).

Pour les 10 premiers mois de l'année l'anomalie est de 0.55°C soit en 2ème position si l'année s'arrêtait là derrière 2016 (0.66°C).

Notons que sans les régions polaires on serait, pour octobre, à 0.47°C.

 

oct-19.jpg

Modifié par meteor
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Il convient peut-être de rappeler que, tant NCEP que Copernicus, donnent des résultats issus de réanalyses.

A ce titre, jusqu'à l'AR5 en tout cas, ils ne sont pas pris en compte en tant que bases de données au même titre que les bases de données classiques.

Ainsi on peut lire au chapitre 2 de l'AR5:

"Studies based on reanalyses are used cautiously in AR5 and known inadequacies are pointed out and referenced"

Jusqu'à nouvel ordre donc, les bases de données traditionnelles, telles NASA-GISS, HadCRUT, GHCN, et éventuellement Berkeley, sont seules habilitées par les organismes officiels.

On se rappellera de plus que les réanalyses nous donnent la T2m sur terre et sur océans, alors que les bases citées ci dessus, donnent une anomalie moyenne globale qui tient compte des T2m pour les terres mais aussi des SST qui sont un peu différentes des T2m calculées par les réanalyses sur les océans.

Tout ceci pour dire que Copernicus va un peu trop loin en affirmant que tel ou tel mois est le plus chaud jamais mesuré.

C'est plutôt tel ou tel mois est le plus chaud jamais recalculé par ERA-interim...

 

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Merci pour ces docs et ces commentaires intéressants !

A lors que nous sommes en condition neutres, il y a quand même une surchauffe en cette fin d'année, c'est évident

A se demander si l'on est pas entrain de sortir de la tendance de fond...

Sur Climate.gov

Comme je l’ai mentionné plus haut, le scénario le plus probable est le maintien de conditions neutres tout au long de l’hiver, reposant principalement sur les prévisions de  modèles informatiques dynamiques et statistiques . De nombreux modèles prédisent une poursuite du réchauffement climatique au cours du mois prochain environ, à mesure que la vague de descente de Kelvin se propage vers l'est et vers la surface. Après cela, la plupart des modèles montrent une diminution des anomalies de Niño3.4, mais persistent sur le côté chaud de zéro tout au long de l'hiver. C'est l'une des raisons pour lesquelles les  probabilités pour El Niño sont plus élevées que pour La Niña , bien qu'elles soient nettement inférieures à celles de neutre.

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Le 05/11/2019 à 21:37, meteor a dit :

Il convient peut-être de rappeler que, tant NCEP que Copernicus, donnent des résultats issus de réanalyses.

A ce titre, jusqu'à l'AR5 en tout cas, ils ne sont pas pris en compte en tant que bases de données au même titre que les bases de données classiques.

Ainsi on peut lire au chapitre 2 de l'AR5:

"Studies based on reanalyses are used cautiously in AR5 and known inadequacies are pointed out and referenced"

Jusqu'à nouvel ordre donc, les bases de données traditionnelles, telles NASA-GISS, HadCRUT, GHCN, et éventuellement Berkeley, sont seules habilitées par les organismes officiels.

On se rappellera de plus que les réanalyses nous donnent la T2m sur terre et sur océans, alors que les bases citées ci dessus, donnent une anomalie moyenne globale qui tient compte des T2m pour les terres mais aussi des SST qui sont un peu différentes des T2m calculées par les réanalyses sur les océans.

Tout ceci pour dire que Copernicus va un peu trop loin en affirmant que tel ou tel mois est le plus chaud jamais mesuré.

C'est plutôt tel ou tel mois est le plus chaud jamais recalculé par ERA-interim...

 

Exact, en lien , je lisais hier un article sur Tamino qui ne fait qu'étayer le propos, il s'agit ici d'analyser l'accélération entrevue par cette réanalyse:

https://tamino.wordpress.com/2019/11/08/global-temperature-update-6/

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Bon, je ne sais pas trop si c'est bien ici qu'il faut en discuter mais la question de la sensibilité plus forte des modèles de CMIP6 vaut la peine qu'on cherche à y voir un peu plus clair.

 

L'article e de Real Climate n'entre pas dans le détail mais les deux références qu'il donne  permettent de commencer à comprendre de quoi il retourne .. sans aller bien sûr jusqu'à tirer une conclusion définitive.

 Je reprends mon post de futura pour le modèle anglais  UKESM1)

Mais il y a du boulot, par exemple pour le le modèle anglais (UKESM1), la figure jointe montre les évolutions de la température simulée(en bleu) et observée (en noir). Dire que c'est pas très bon est une litote.
La deuxieme figure pointe vers une des explications possibles: il s'agit des épaisseurs optiques d'aérosols simulées et observées (réseau AERONET), ça a l'air d'aller bien pour les faibles valeurs mais c'est très nettement surévalué pour les fortes valeurs, d'où la conclusion des auteurs sur ce point
 

The stronger-than-observed cooling is restricted to the northern hemisphere which, together with its temporal evolution, points to either aerosol or land use forcing as the prime driver. Further investigation into this discrepancy will be the subject of future work. In the southern hemisphere the model ensemble overlaps with the observational uncertainty for the entire duration of the experiment, with the exception of the dip following the Mt. Pinatubo eruption in 1991 noted above.

Miniatures attachées Miniatures attachées

 

Pour le modèle du NCAR (le Community mode CESM2), on pointe encore vers les aérosols et la microphysique des nuages  (principalement stratiformes si je comprends bien) 

2019-11-09 17_19_33-UKESM1_ temp.png

2019-11-09 17_18_16-UKESM1_ aerosols.png

2019-11-11 18_43_01- High Climate Sensitivity in the Community Earth System Model version 2.png

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Pour l'hémisphère sud, quand on y regarde de plus près, c'est difficile car c'est pas mal emmêlé, la pente de l'anomalie de température est bien supérieure pour la simulation que pour les observations de 1980 à 2014.

Sans les valeurs c'est très pifométré, mais je trouve une pente pas loin du double pour la simulation vs observations.

A vérifier bien sûr.

 

 

 

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Il y a 16 heures, sirius a dit :

Il s'agit de l'hémisphère nord pas de l'hémisphère sud mais je suis plutôt daccord 

 

Je parlais bien de l'hémisphère sud.

La pente observée est de toute façon plus faible, 0.10°C/décennie environ.

Une pente de 0.2°C/décennie, soit le double, çà se voit à peine sur un tel graphe.

Ceci dit c'est un peu au pif (en tendant une droite manuellement) car je n'ai pas les valeurs pour faire çà proprement.

 

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Le 11/11/2019 à 19:04, sirius a dit :

 

Pour le modèle du NCAR (le Community mode CESM2), on pointe encore vers les aérosols et la microphysique des nuages  (principalement stratiformes si je comprends bien) 

 

 

Il semble en effet, d'après cet article, que les modèles qui intègrent une modification de l'effet des aérosols, notamment l'effet indirect (principalement le 2ème), aient vu leur sensibilité climatique augmenter fortement (mais ce ne serait pas exclusif).

Ceci peut interpeler, notamment au regard des graphes ci dessus qui, alors que, dans l'hémisphère nord notamment, les aérosols anthropiques varient fortement, la simulation est très différente des observations.

Comme si ce nouveau traitement des aérosols surestimait leur influence.

A suivre bien sûr.

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