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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Invité Guest

J'ai un peu de mal de comprendre ta phrase : est-ce que tu trouves que UAH n'est pas digne de confiance du fait de la manière même dont cette série est élaborée (depuis les observations satellites en passant par le calibrage et les recalculs), ou du fait qu'elle varie trop par rapport aux relevés terrestre au point qu'on arrive pas à reproduire son signal aussi facilement que ceux des bases terrestres ?

(Peut-être que ma question est bête et qu'il n'y a que moi qui n'a pas compris le sens) default_fear.gif

Non, non c'est bien au niveau du calibrage et recalcul default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il faut gérer le decay orbit, les diurnals drifts,... Sans compte qu'on ne mesure la température que très indirectement (en tout cas beaucoup plus indirectement qu'avec un thermomètre). Pour les températures de surface, ce sont des problématiques différentes, mais on est d'accord que c'est tout autant le bordel (chaleur urbaine, déplacement des stations,...). Par contre, j'ai le sentiment qu'on maitrise mieux le process pour la surface.

De plus, les mesures satellites sont par trop dans la fourchette basse pour que cela ne pose pas question. Notament la basse tropo devrait se réchauffer un poil plus que la surface, or ce n'est pas le cas d'après l'UAH et le RSS. Alors, cela peut paraître complétement anti scientifique de dire que les modèles sont juste, il faut changer le thermomètre, mais ce n'est peut être pas si faux.

De plus, les ballons sondes montrent bien un réchauffement un poil plus rapide :

201001-201012.gif

Il est évident que l'UAH et le RSS sont malgré tout proche des autres mesures (encore heureux !), mais je ne suis pas franchement convaincu que ce soit ces deux compères qui est raison contre tout le monde.

Après il et certain que les relevés d'UAH sont globalement bien plus volatiles que ceux des bases terrestres plus traditionnelles, mais au final ils ne varient pas tant que cela de la base RSS (bon en même temps s'ils variaient du tout au tout l'un et l'autre alors que ce sont les mêmes satellites qui fournissent les observations de départ, je m’inquiéterais aussi). Et surtout, ils ne varient pas de manière "anormale" par rapport aux relevés terrestres, qu'ils ont même tendance à confirmer - même si pendant quelques années beaucoup de sceptiques se sont rués dessus pour montrer à quel point les relevés terrestres c'était de la d***e. Les relevés satellites étant bien plus sensibles à l'ENSO, il n'y avait cependant rien d'étonnant quand on prend comme départ le Niño de 1998 et comme fin la Niña de 2008 de trouver une tendance beaucoup plus intéressante à leur goût que les relevés terrestres. On fait beaucoup moins l'apologie des relevés satellites sur les sites sceptiques depuis le pic lié au Niño de 2010, mais bon ça c'est un autre sujet.

Oui, la basse tropo est glabalement plus variable que la surface. De plus, cela peut sembler paradoxale, mais cela signifie aussi des records moins fréquent. Je ne sais pas si en statistiques cela existe une "variabilité relative" (sinon, je l'invente et je met un copyright dessus tiens default_thumbup.gif ), mais lorsque la variabilité rapport au trend augmente, la fréquence des extrèmes diminue (il y a d'autres effets kiss cool d'ailleurs avec une variabilité relative qui augmente, comme l'effet "refroidissement en cours" qui arrange certain).

Ce qui faudra voir, c'est la tronche des températures pour 2013. Déjà que pour Avril/Mai, avec une activité solaire toujours modéré et une Nina à peine terminer, cela joue déjà à titiller les sommets, cela promet d'envoyer du lourd si on arrive à basculer en Nino (enfin, un truc un plus sérieux que le machin truc de 2010 default_laugh.png )

Si on envoye péter 2010 en 2013, cela aidera peut être à se calmer sur le pseudo refroidissement climatique.

Alors après, peut-être aussi que c'est ma reconstruction qui est totalement foireuse, je n'en sais rien, et en tout état de cause je ne vois pas où est-ce que me plante lamentablement alors même que les résultats que j'obtiens sont parfaitement cohérents sur l'ensemble du reste de la période.

Ouaip default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'essayerais aussi de reprendre en profondeur ce que j'ai fais parce que j'ai du mal à coller en prévisions à la réalité. Trop de ddl ? L'UAH qui n'est pas assez fin pour un montage aussi complexe ? Si j'ai le temps j'essayerais de reprendre le truc.

P.S. : Pour ceux qui connaissent, on notera que Watts a benné le "Scafetta's widget" default_thumbup.gif Probalement le meilleur signe que la fin du monde sera pour fin 2012 en mode brassier géant causé par un excès de GES default_laugh.png

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

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Non, non c'est bien au niveau du calibrage et recalcul default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il faut gérer le decay orbit, les diurnals drifts,... Sans compte qu'on ne mesure la température que très indirectement (en tout cas beaucoup plus indirectement qu'avec un thermomètre). Pour les températures de surface, ce sont des problématiques différentes, mais on est d'accord que c'est tout autant le bordel (chaleur urbaine, déplacement des stations,...). Par contre, j'ai le sentiment qu'on maitrise mieux le process pour la surface. [...]

LA, je reconnais modestement qu'en ce qui concerne le calibrage et recalcul des bases UAH et RSS, cela vole un peu trop haut pour moi default_blushing.gif

De plus, les ballons sondes montrent bien un réchauffement un poil plus rapide. Il est évident que l'UAH et le RSS sont malgré tout proche des autres mesures (encore heureux !), mais je ne suis pas franchement convaincu que ce soit ces deux compères qui est raison contre tout le monde.

L'écart ne me semble quand même pas énorme non plus : en regardant la période 1980-2011, les relevés radiosondages affichent un trend de +0.15° /décennie (équivalent à quelque chose près aux valeurs GISS et NOAA), pour +0.14° chez UAH et RSS, soit un écart qui me parait quand même bien faible au regard des indices de confiance de ces différentes séries. D'autant que la période restant courte vis à vis des variations très rapides de ces relevés en fonction de l'ENSO, il suffit de se taper un bon Niño en fin d'année et l'année prochaine à la même date on aura potentiellement +0.16° sur les bases satellites. Mais bon, j'ai conscience de la fragilité de mon raisonnement.

Oui, la basse tropo est glabalement plus variable que la surface. De plus, cela peut sembler paradoxale, mais cela signifie aussi des records moins fréquent. Je ne sais pas si en statistiques cela existe une "variabilité relative" (sinon, je l'invente et je met un copyright dessus tiens default_thumbup.gif ), mais lorsque la variabilité rapport au trend augmente, la fréquence des extrèmes diminue.

Bon, la on sort un peu du sujet climatologique pour rentrer dans la sphère mathématique pure, mais je ne suis pas convaincu de ton raisonnement : le nombre de records ne me semble pas fonction, à première vue, de la variabilité de la courbe. Si je prends à titre d'exemple les relevés de Tm journalière depuis 1950 au Mont Aigoual et à Sète, j'obtiens un écart type quasiment trois fois plus important à l'Aigoual qu'à Sète - ce qui montre que la série de l'Aigoual est beaucoup plus variable. Cela n'empêche pas que pour chaque série, il existe 732 records quotidiens, 24 records mensuels et 2 records annuels, et cela ne signifie pas que j'ai moins de chance de battre un record demain à l'Aigoual qu'à Sète.

Ce qui faudra voir, c'est la tronche des températures pour 2013. Déjà que pour Avril/Mai, avec une activité solaire toujours modéré et une Nina à peine terminer, cela joue déjà à titiller les sommets, cela promet d'envoyer du lourd si on arrive à basculer en Nino (enfin, un truc un plus sérieux que le machin truc de 2010 default_laugh.png ) Si on envoye péter 2010 en 2013, cela aidera peut être à se calmer sur le pseudo refroidissement climatique.

On part quand même d'assez bas sur le premier trimestre 2012 (même si c'est moins bas que ce que l'on aurait pu attendre), même si c'est vrai qu'avril semble parti une nouvelle fois dans la chauffe. D'ailleurs, UAH n'a toujours pas publié ses résultats, qui ne doivent visiblement pas plaire - à moins que exactement comme en 2010 on ait subitement une mise à jour qui rabaisse les valeurs trouvées, remarque vu la surchauffe apparente de la base cela ne serait pas forcément un mal.

En tout état de cause, si on a droit à un Niño ne serait-ce que modéré cette année, j'estime à plus de deux chances sur trois le risque que 2013 devienne l'année la plus chaude depuis le début des relevés.

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Invité Guest

L'écart ne me semble quand même pas énorme non plus : en regardant la période 1980-2011, les relevés radiosondages affichent un trend de +0.15° /décennie (équivalent à quelque chose près aux valeurs GISS et NOAA), pour +0.14° chez UAH et RSS, soit un écart qui me parait quand même bien faible au regard des indices de confiance de ces différentes séries. D'autant que la période restant courte vis à vis des variations très rapides de ces relevés en fonction de l'ENSO, il suffit de se taper un bon Niño en fin d'année et l'année prochaine à la même date on aura potentiellement +0.16° sur les bases satellites. Mais bon, j'ai conscience de la fragilité de mon raisonnement.

Non, c'est sûr que la différence n'est pas énorme, on est dans l'intervalle de confiance. Cependant, l'UAH et RSS apparaissent plutôt comme à la limite basse. Cela plus le fait qu'on patauge encore pas mal dans l'ajustement des données, et je suis donc assez critique vis-à-vis des données satellites. Je reconnait que ces données ont tout autant leur utilité, et même si j'ai "de moins en moins confiance" -c'était peut être un peu fort-, je ne dédaigne pas non plus ces séries. Mais je préfère rester critique en m'appuyant sur l'ensemble des données.

Bon, la on sort un peu du sujet climatologique pour rentrer dans la sphère mathématique pure, mais je ne suis pas convaincu de ton raisonnement : le nombre de records ne me semble pas fonction, à première vue, de la variabilité de la courbe. Si je prends à titre d'exemple les relevés de Tm journalière depuis 1950 au Mont Aigoual et à Sète, j'obtiens un écart type quasiment trois fois plus important à l'Aigoual qu'à Sète - ce qui montre que la série de l'Aigoual est beaucoup plus variable. Cela n'empêche pas que pour chaque série, il existe 732 records quotidiens, 24 records mensuels et 2 records annuels, et cela ne signifie pas que j'ai moins de chance de battre un record demain à l'Aigoual qu'à Sète.

Rahh, des maths ...

homerduff.jpg

default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ouaip, heuresement qu'il y aura 732 records quotidiens, ... Rien que la première mesure sera un record pas définition default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais avec le temps, la fréquence des records diminue avec la hausse de la variabilité relative malgré tout.

En fouillant, j'ai retrouvé un papier qui parlait de variabilité relative (je me disais bien aussi que je n'aurais jamais pu avoir eu une idée aussi géniale default_laugh.png ) :

http://www.pik-potsdam.de/~stefan/Publications/Nature/rahmstorf_coumou_2011.pdf

Cela peut se démontrer sans trop de problèmes (dans le papier, erf est la fonction d'erreur pour ceux qui veulent se tenter l'aventure. Faut tripatouiller un peu quand même mais cela se fait).

Simplement, pour ceux qui sont fâchés avec les math's :

trend.jpg

Ce sont trois tendances de réchauffement, mais l'une (la bleue) n'a aucune variabilité, l'autre une faible variabilité (la rouge), et la dernière (la jaune), une forte variabilité.

D'un point de vue chiffre, la tendance est de 0.015°C par an pour les trois courbes. Le bruit de la rouge a un écart type de 0.075°C, celle de la jaune de 0.5°C. On voit que c'est la jaune qui a la plus forte variabilité rapport à la tendance. Si on compte les records chauds (pour le froid, vu que cela se réchauffe le résultat ne pourrait être visible) :

recorddq.jpg

On voit bien que sur un réchauffement sans variabilité, chaque année serait un record... Alors que plus la variabilité augmente, plus la fréquence des records baisse.

Si on fait les comptes, pour la tendance linéaire sans varia' on a 100 records (chaque année est un record), alors que pour le rouge on en compte 27 et pour le jaune 8. Pour le jaune notament, on note une période de 30 ans, entre 54 et 83, sans record... L'UAH en est encore loin default_laugh.png

Bon après, sans dire que j'ai arrangé le truc, il est clair que cela n'est qu'un jet de dès pour ainsi dire. C'est un exemple qui "tombe bien" mais est très représentatif du phénomène. Le mieux restant de le vérifier par l'équation de Rahmstorf et Coumou.

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Invité Guest

Tiens au fait, à ce sujet :

New Research Brings Satellite Measurements and Global Climate Models Closer

ScienceDaily (May 7, 2012) — One popular climate record that shows a slower atmospheric warming trend than other studies contains a data calibration problem, and when the problem is corrected the results fall in line with other records and climate models, according to a new University of Washington study.

The finding is important because it helps confirm that models that simulate global warming agree with observations, said Stephen Po-Chedley, a UW graduate student in atmospheric sciences who wrote the paper with Qiang Fu, a UW professor of atmospheric sciences.

They identified a problem with the satellite temperature record put together by the University of Alabama in Huntsville. Researchers there were the first to release such a record, in 1989, and it has often been cited by climate change skeptics to cast doubt on models that show the impact of greenhouse gases on global warming.

In their paper, appearing this month in the American Meteorological Society's Journal of Atmospheric and Oceanic Technology, Po-Chedley and Fu examined the record from the researchers in Alabama along with satellite temperature records that were subsequently developed by the National Oceanic and Atmospheric Administration and Remote Sensing Systems.

Scientists like Po-Chedley and Fu have been studying the three records because each comes to a different conclusion.

"There's been a debate for many, many years about the different results but we didn't know which had a problem," Fu said. "This discovery reduces uncertainty, which is very important."

When they applied their correction to the Alabama-Huntsville climate record for a UW-derived tropospheric temperature measurement, it effectively eliminated differences with the other studies.

Scientists already had noticed that there were issues with the way the Alabama researchers handled data from NOAA-9, one satellite that collected temperature data for a short time in the mid-1980s. But Po-Chedley and Fu are the first to offer a calculation related to the NOAA-9 data for adjusting the Alabama findings, said Kevin Trenberth, a distinguished senior scientist at the National Center for Atmospheric Research.

"It should therefore make for a better record, as long as UAH accepts it," he said.

To come up with the correction, Po-Chedley and Fu closely examined the way the three teams interpreted readings from NOAA-9 and compared it to data collected from weather balloons about the temperature of the troposphere.

They found that the Alabama research incorrectly factors in the changing temperature of the NOAA-9 satellite itself and devised a method to estimate the impact on the Alabama trend.

Like how a baker might use an oven thermometer to gauge the true temperature of an oven and then adjust the oven dial accordingly, the researchers must adjust the temperature data collected by the satellites.

That's because the calibration of the instruments used to measure Earth's temperature is different after the satellites are launched, and because the satellite readings are calibrated by the temperature of the satellite itself. The groups have each separately made their adjustments in part by comparing the satellite's data to that of other satellites in service at the same time.

Once Po-Chedley and Fu apply the correction, the Alabama-Huntsville record shows 0.21 F warming per decade in the tropics since 1979, instead of its previous finding of 0.13 F warming. Surface measurements show the temperature of Earth in the tropics has increased by about 0.21 F per decade.

The Remote Sensing Systems and NOAA reports continue to reflect warming of the troposphere that's close to the surface measurements, with warming of 0.26 F per decade and 0.33 F respectively.

The discrepancy among the records stems from challenges climate researchers face when using weather satellites to measure the temperature of the atmosphere. The records are a composite of over a dozen satellites launched since late 1978 that use microwaves to determine atmospheric temperature.

However, stitching together data collected by those satellites to discover how the climate has changed over time is a complicated matter. Other factors scientists must take into account include the satellite's drift over time and differences in the instruments used to measure atmospheric temperature on board each satellite.

The temperature reports look largely at the troposphere, which stretches from the surface of Earth to around 10 miles above it, where most weather occurs. Climate models show that this region of the atmosphere will warm considerably due to greenhouse gas emissions. In fact, scientists expect that in some areas, such as over the tropics, the troposphere will warm faster than the surface of Earth.

The paper does not resolve all the discrepancies among the records, and researchers will continue to look at ways to reconcile those conflicts.

"It will be interesting to see how these differences are resolved in the coming years," Po-Chedley said.

The research was supported by the National Science Foundation and NOAA.

http://www.sciencedaily.com/releases/2012/05/120507151209.htm

Si cela se trouve, l'UAH va encore se prendre un coup à la hausse default_thumbup.gif La difficulté supplémentaire avec les mesures par satellites, est que l'étude de l'ensemble des facteurs correctifs à apporter n'a pas encore été faite. Pour les températures de surface, ce n'est pas forcément plus simple mais on connait déjà l'ensemble des problématiques à envisager quand on se lance dans l'aventure. Après chacun y apporte la solution qu'il veut, mais globalement il y a moins de zones d'ombre. L'ajustement de l'HadCRUT 3 vers l'HadCRUT 4, c'était un problème de méthodo plus que de "oups, on a encore trouvé un cadavre dans le placard". Pour les températures satellites, on n'a par contre sans doute pas encore fini de découvrir de nouveaux problèmes...

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  • 2 weeks later...

Sur les 3 derniers mois, nette domination des anomalies chaudes à l'échelle globale.

On note en particulier les zones polaires qui dépassent parfois les +6°C

Et le centre des USA qui connaît un printemps "estival" avec une large zone de +4°C

La zone de Bering anormalement fraîche compense un peu l'anomalie américaine, car les 2 sont liés à une PNA+

Après des mois de février et mars assez normaux, la surface terrestre a eu le 3e ou 5e mois d'avril plus chaud depuis le début des mesures

Et avec un régime La Niña qui suppose une faible libération de chaleur par l'océan.

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Sur les 3 derniers mois, nette domination des anomalies chaudes à l'échelle globale.

Avec un trimestre Fev-Mar-Avr qui se classe "seulement" en 14è position des plus chauds depuis les années 1980 pour la NOAA, en 15è position pour RSS, en 9è position pour UAH et en 8è position pour GISS, j'ai quand même du mal à y voir une "nette" domination des anomalies chaudes à l'échelle globale.

Cela n'enlève rien à la valeur particulièrement élevée d'avril, qui reste remarquable à la sortie d'un double épisode conséquent de Niña, mais il n'empêche que le début de l'année 2012 a jusqu'à présent plus été marqué par une relative fraîcheur globale que par une domination des anomalies chaudes.

A voir si le retour des anomalies chaudes entamé en avril était juste isolé ou va se confirmer, pour le moment les indicateurs temporaires semblent aller vers un mois de mai particulièrement chaud aussi mais cela restera à confirmer.

Dans tous les cas le retour possible d'un épisode de Niño en seconde partie d'année pourrait donner un coup de "boost" aux anomalies de 2012. En partant des prévisions de l'ENSO de la dernière sortie de CFS2, donc sous réserve que ces dernières se réalisent, je pense même que 2012 pourrait finir entre la 3ème et 5ème place des années plus chaudes selon les bases.

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Je précise déjà que "3 derniers mois = 90 derniers jours", car je me suis basé sur cette carte

http://www.esrl.noaa...mer_90b.rnl.gif

Si le vrai trimestre F-M-A est dans le top 10 sur 30 ans, c'est le 3e tercile, donc le tiers "nettement chaud". Si ça tombe dans le 2e tercile, j'avouerai que c'est "à peine chaud" default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Compte tenu de l'incertitude de mesure, j'ajouterais qu'il est "more likely" que le trimestre soit dans le top 10. Il est "very likely" que le trimestre soit dans le top 20. Il est même "extremely likely" que le trimestre soit dans le top 30 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je précise déjà que "3 derniers mois = 90 derniers jours"

D'accord, on s'était mal compris default_wink.png

C'est vrai que si l'on considère uniquement les 90 derniers jours, cela "sort" mathématiquement début février qui avait été frais, pour prendre en considération à la place ce début mai remarquablement chaud.

Visuellement, c'est quand même impressionnant :

post-2200-0-43959300-1337521909_thumb.png

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Sacré redressement.

Additif : en reprenant mes simulations des anomalies globales, j'ai fait une petite prévision de l'évolution des anomalies globales d'ici la fin de l'année :

post-2200-0-05132700-1337524594_thumb.png

Cette simulation est basée sur les données suivantes : prévisions de l'ENSO issues de CFS2 (voir ici), activité solaire restant moyenne (~70 en SSN sur l'année), AMO restant positive mais faible, pas d'éruption volcanique majeure.

On voit selon cette simulation que l'anomalie du second semestre de 2012 pourrait être proche des records, maintenant c'est à prendre avec beaucoup de recul. D'autant que comme on le voit, les observations des derniers mois ont plongé largement plus que ce qui était envisagé par la simulation, ce qui montre à quel point il vaut mieux rester prudent avec ce genre de choses.

Même si un redressement net est en cours avec le coup de chauffe entamé en avril, et que les rattrapages entre réalité et observations peuvent être très rapides (exemple lors du décrochage de 2001, en trois mois le rattrapage était fait), je pense que la simulation doit surévaluer un peu - sinon, on est vraiment mal partis pour la suite.

Fev.png.16ac0bdd303a2e00e4e34240ac08bebb

Mai.png.142c2c5d0ebbb6dc34830f6970391cec

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Une chose qui est sûr c'est que soit fin 2012 ou en 2013 l'El Nino devrait revenir se qui devrait faire que 2013 pourrait être plus chaude que 2012. Et donc l'evolution des anomalies annuelles des températures de 2011 à 2013 a de forte chance de ressembler à celle entre 2008 et 2010.

Williams

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Le message très pédagogique de Paix plus haut , qui traite des records de T en fonction de la variabilité pour une même tendance, (que Williams devrait relire jusqu'à ce qu'il comprenne enfin ses marches) qui concerne de fait aussi, les marches/paliers/stagnations des anomalies de Tm annuelles sans que ça change la tendance de fond d'un "pouième", m'a donné l'idée de revenir en détail sur ces histoires inutiles de paliers/ marches/records, car cette méthode, même si elle est assez bien exécutée, détectera un changement réel bien après les autres méthodes disponibles.

Enfin, on va voir quand même, comment raisonner avec ces paliers et ces records pour détecter un changement significatif. On va donc devoir déterminer la gamme des durées normales d'un palier pour la tendance donnée, pour la proba du record précédent donné, pour la variabilité donnée.

Donc a vu déjà avec les 2 graphes de Paix ,

trend.jpg

recorddq.jpg

que plus la variabilité habituelle est importante pour une même tendance de fond et plus la durée pour améliorer le record annuel est VARIABLE, et donc plus la marche d'escalier (qui représente la stagnation du record annuel et donc aussi celle des anomalies annuelles quand elles restent souvent proches sans l'améliorer), peut être de durée IMPORTANTE (sans ordre particulier de la taille des paliers, l'exemple de Paix (ou la réalité) n'est qu'un échantillon de paliers, chaque échantillon pour une même tendance et la même variabilité, renverra autant de paliers de durées différentes et dans des ordres différents) sans que ça change la tendance de fond . Là on en est certain à 100%, vu qu'on a généré la tendance de fond. Même le palier jaune le plus long de 30 ans, n'indique pas un changement quelconque de la tendance, on en est certain.

En 2011 j'avais communiqué ce graphe,

trendtest-Moy%205%20s%E9ries-1998-30%202034.png

avec les Intervalles de Prédiction (IP à ne pas confondre avec l'Intervalle de Confiance (IC) de la tendance, qui est l'incertitude de la pente de la tendance) qui montrent la limite de la distribution de 95% des valeurs qu'on est sensé normalement observer autour de la tendance centrale. Donc quand la tendance donnée se poursuit assez, on devrait relever 95% des anomalies entre ces rails et 2.5% de part et d'autre (Donc on voit déjà que la valeur de 98 a moins de 2.5% de de proba d'être à ce niveau, pour l'époque).

Graphiquement vite fait en traçant un trait à partir de la valeur de 98, on voyait qu'on devrait améliorer le record au plus tard en 2033, sans qu'il n'y ait rien à dire (pour ceux qui ne calculent pas les IP et qui oublient de s'intéresser aux nb de valeurs présentes ou pas hors IP), mais là je n'avais indiqué que la borne maxi de la gamme des durées probables du palier concerné, je vais ajouter d'autres détails en plus de la borne mini.

J'ai d'abord mis à jour le graphe de 2011 avec la moyenne de 2012 provisoire, la moyenne de 4 séries au lieu de 5 séries (tant que Hadley4 ne sera pas à jour) :

trendtest-Moy%204%20s%E9ries-1998-30.png

J'ai copié les valeurs du graphe précédent dans Excel pour zoomer sur les derniers paliers qui serviront d'exemple (90, 95 98 ) pour décortiquer la mécanique du raisonnement sur ce graphe pour notre tendance linéaire à la hausse de 0.15°/déc/30 ans (fin 98):

grapheiplimitesrec.png

Pour ceux qui préfèrent raisonner directement avec les chiffres, c'est dans le tableau ici :

ipmarchesrecords.png

En 90 le nouveau record annuel est passé -0.02°, proche de la tendance centrale et donc loin de l'IP sup à 0.16° qui est supérieur. Donc ça signifie qu'on pourrait normalement améliorer ce record assez rapidement et que le début de la borne de mini du palier normal très probable ( à 95%) débute à 1 an. Le plus normal si la tendance centrale n'a pas bougé, c'est qu'il soit amélioré en 96.

Le palier normal auquel on s'attend avec le record de 90 pour une tendance de 0.15°/C déc avec cette variabilité est de [1 an , 21 ans] durée optimale 5 ans, moment le plus conforme pour la tendance donnée.

Le record a été battu 1 an avant ce moment optimal, même si ça n'avait pas été le cas, il n'y avait rien à dire 16 ans plus tard si on oublie de s'intéresser aux autres nouvelles valeurs par rapport aux IP.

En 95, le record annuel passe donc à 0.03°, là aussi inférieur à l'IP sup, la gamme des durées probables sans que ça indique un changement, est un peu plus courte, ce qui est normal, la valeur record est encore plus proche de la ligne centrale, la proba est meilleure, [1 an , 20 ans], durée du palier la plus conforme à la tendance pour l'améliorer, 4 ans.

En 98, le record qui nous intéresse le plus, vu qu'il n'a pas été battu pour l'ensemble des séries, 0.32°, > à l'IP sup (0.28°), donc là il ne serait pas normal pour la tendance donnée, que le record soit battu avant 3 ans (borne de l'IP sup 0.33° > aux 0.32° de 98), on retrouve notre limite graphique de 2033 (IP inf = 0.31°)

les durées normales du palier pour ce record de 98 hors IP, est de donc de [3 ans, 35 ans], durée la plus conforme avec cette tendance , 20 ans soit en 2018 , 2024 pour le batte de plus de 0.1° !

Et oui par rapport au record de 95 ,la différence de proba relativement aux IP, génère à elle seule un palier potentiel d'environ16 ans en plus (c'est à ce moment là que la valeur de 98 se retrouvera à la même distance de la ligne centrale que celle de 95 et que le record devient assez comparable en proba. Le point 0 comparable à 95, de la valeur de 98 n'est pas encore atteint avant 2014 ! Donc logiquement on retrouve nos 4 ans d'écarts pour battre le record. Si le record est battu en 2017, il sera battu exactement "aussi rapidement" que celui de 95 mais là à proba comparables. Ca n'a aucun sens de dire qu'un palier n'est pas normal et trop long sans tenir compte des différences de proba des 2 records, surtout pour faire ressortir un changement de tendance !

Et oui un record bien plus puissant que les autres, ça ne s'améliore pas obligatoirement et facilement du jour au lendemain, même s'il est possible de le battre en 3 ans (que 2.5% de chances), on a bien plus de proba de le battre au bout 20 ans avec notre tendance qui ne change pas, qui ne stagne pas ou autre.

En 2010 même valeur que 98, la gamme normale du palier prévisible est logiquement plus courte pour cette époque [1 an ; 23 ans], mais un peu plus longue que la gamme pour les records de 90 et 95, vu que la valeur n'a pas encore pleinement la même proba, la valeur de 98 était vraiment forte pour l'époque.

Déjà que ce n'est vraiment pas judicieux de choisir comme référence un record quelconque pour détecter un changement, mais prendre en prime ce record hors catégorie de 98, qui n'a pas une probabilité comparable au record précédent, c'est pire.

Si certains ne comprennent toujours pas pourquoi il est normal que le record ne soit pas battu depuis 98 aussi rapidement que d'autres et donc pourquoi on avait bien plus de chances d'observer cette stagnation des anomalies annuelles sans aucun changement de tendance, c'est à désespérer !

L'inutilité du suivi du record et d'un palier quelconque saute aux yeux ici avec le record de 1944, qui n'a pas empêcher d'observer une stagnation probable qui débutait dès 1946 non pas à l'aide du record récent ou du palier atrophié comparé à l'actuel, mais grâce à assez de valeurs sous l'IP en 1948 ; un changement pour une stabilité qui sera confirmé ensuite pas analyse des IC des tendances fin 1950.

Copie de morceaux de certaines réponses en 2011 :

Je me suis mis dans la position d'un observateur dans les années 40/50 selon les cas, sans tenir compte des données suivantes, par rapport à 1945 (fin du coup de chauffe précédent quand on n'a pas toutes les données suivantes)

Mettons l'observateur à la même distance temporelle de 1945, que de 1998, soit pour l'équivalent d'avril 2011, avril 1958 (13 valeurs vertes) :

trendtest-GISTEMP-1945-20_13.png

A comparer avec la période actuelle :

trendtest-GISTEMP-1998-20.png

Donc on voit bien que malgré le record battu en 1944 et la limite lointaine hors graphe, avant de considérer qu'il est anormalement stagnant, dès 1948 on pouvait estimer qu'il pouvait se passer un changement de tendance avec les valeurs sous l'IP en peu de temps..

Pour résumer, l'équivalent de 1948 avec 2 valeurs sous l'IP, où on s'aperçoit d'un changement significatif possible après 1945, de nos jours par rapport à 1998, c'est 2001 (dans notre cas actuel aucun point vert sous l' IP)

En 1950 on est capable de détecter un changement significatif de tendance sur 20 ans, avec le test de significativité et de comparaison des IC des tendances (voir plus bas), l'équivalent de 1950 par rapport à 1998 , c'est 2003, pas de tendance "nulle" significativement différente.

Maintenant pour chercher les changements significatifs, même si on a la flemme ou si on ne sait pas calculer les IC des tendances avec les anomalies mensuelles, on a un outil qui effectue le travail et qui sort les IC avec l'auto-corrélation compensée : http://www.skeptical...e.com/trend.php

Tout le monde peut donc tester et comparer les IC et vérifier si une tendance "nulle" (positive ou négative, mais non significativement +-) est significativement différente d'une tendance significativement à la hausse.

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  • 4 weeks later...

Le redressement des anomalies globales dans la foulée du retour des conditions ENSO neutres se poursuit, puisque selon la NOAA nous venons d'observer le second mois de mai le plus chaud depuis le début des relevés avec +0.66° (record de +0.71° en 2010), tandis que chez GISS mai 2012 avec +0.65° est le mois de mai le plus chaud observé à ce jour a égalité avec mai 2010. Enregistrer en sortie de Niña des valeurs records qui n'avaient été observées à ce jour qu'en sortie d'épisodes Niño, est tout de même particulièrement inquiétant pour la suite.

Niveau mesures par satellites, redressement confirmé également bien que naturellement moindre que sur les bases terrestres vu qu'elles sont plus réactives à l'ENSO qui a nettement tiré vers le bas ces derniers mois. Enfin, je dis moindre mais juste pour la blague, selon UAH le duo avril/mai 2012 est le second le plus chaud depuis le début des mesures, il n'y a que 1998 qui fait mieux. Je ne sais pas si dit comme cela on peut vraiment se rendre compte de la performance, mais c'est comme si 2012 avait fini second à l'épreuve du 100 mètres haie avec un sac de briques sur le dos, battu uniquement par un tube de méthamphétamines.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Comme l'autre sujet est fermé j'écris ici:

Une étude nous promet une reforestation des savanes (herbeuses) africaines à cause de l'augmentation du co2:

http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=EN_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=34780

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Bon, à l'instar du pari que Paix avait tenu sur le minimum annuel de la banquise 2012, je vais y aller moi aussi de mon coup de poker. Considérant les dernières prévisions de l'ENSO que vient de nous publier la NOAA :

post-2200-0-58066800-1341257646_thumb.gif

Je tiens le pari que si on venait à enregistrer cet automne un Niño de cette ampleur ou même un peu moindre que ce qui est entrevu ici et aucun évènement extérieur particulier (éruption volcanique notamment), les températures moyennes globales atteindront sur le semestre Août 2012 - Janvier 2013 le seuil de +0.72° sur la base NOAA, ce qui constituerait de facto le semestre le plus chaud depuis le début des relevés sur cette base et nous ouvrirait un boulevard pour un record annuel en 2013.

Et si je me plante, je m'engage à faire parvenir une bouteille de bon Armagnac à celui ou celle qui aura fait ici même la meilleure estimation de l'anomalie NOAA sur ce semestre (n'hésitez pas à vous lancer !).

nino34Sea.gif.e2b869e6af224f88ffa492e5e6

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Bonjour !

En ce début juillet , les données concernant les anomalies globales des températures de surfaces du moi de Juin ,

seraient-elle disponible ? Apparement , ce moi de Juin semble à nouveau avoir été bien chaud à l' echelle mondiale .

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UAH (données satellites) donne une anomalie de +0.37° pour le mois de juin, ce qui quand même assez élevé pour cette base compte tenu que l'on n'est pas encore en période Niño.

Je n'ai pas été voir du côté de RSS (satellites), mais pour les bases terrestres NOAA et GISS le bilan du mois écoulé sort en général vers le 15 du mois suivant (donc en l’occurrence, les bilans de juin seront disponibles vers le 15 juillet), et je pense qu'ils seront moins chauds que ce que ne l'avait été mai.

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  • 2 weeks later...

Bilan complémentaire de juin 2012 :

NOAA : +0.64°, troisième mois de juin le plus chaud de la base, et mois de juin le plus chaud en sortie d'un hiver Niña

GISS : +0.56°, quatrième mois de juin le plus chaud de la base, et mois de juin le plus chaud en sortie d'un hiver Niña

UAH : +0.37°, troisième mois de juin le plus chaud de la base, et mois de juin le plus chaud en sortie d'un hiver Niña

RSS : +0.34°, quatrième mois de juin le plus chaud de la base, et mois de juin le plus chaud en sortie d'un hiver Niña

Il est cependant à noter que c'est essentiellement l'hémisphère nord qui tire le bilan vers le haut, puisque sur les relevés terrestres (NOAA, GISS) l'hémisphère nord vient de connaître son mois de juin le plus chaud depuis le début des relevés.

Le coup de chaud qui a débuté en avril après un début d'année particulièrement frais s'est confirmé et semble perdurer encore à l'heure actuelle ; l'épisode de Niño naissant pourrait encore amplifier les choses sur le second semestre. En attendant, le trimestre Avril - Mai - Juin 2012 aura été chaud au niveau global, alors même qu'il fait suite à un épisode hivernal de Niña, ce qui a normalement tendance à tempérer les anomalies globales. Un petit graphique valant mieux qu'un long discours :

post-2200-0-16271700-1342464383_thumb.png

(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

On voit bien que les années de sortie d'épisode Niña correspondent habituellement à un pic bas relatif ... sauf cette année. Erreur de parcours, ou indication de ce que l'on risque de prendre au prochain épisode de Niño ?

Trimestre.png.59c786560a07bb165070187a85

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Merci des infos.

Autre statistique, le géopotentiel montre toujours une domination de hauts géopotentiels. Evidemment, pour le réaliser, il fallait quitter la France et la GB, qui est la seule région à profiter d'une anomalie dépressionnaire notable.

http://www.esrl.noaa.gov/psd/map/images/rnl/500z_90a.rnl.html

Le tout forcément corrélé aux températures de surface anormalement chaudes en Amérique du Nord et en Russie

http://www.esrl.noaa.gov/psd/map/images/rnl/sfctmpmer_90a.rnl.gif

La conséquence est sans appel : le flux d'ouest est anormalement faible aux latitude subtropicales.

http://www.esrl.noaa.gov/psd/map/images/rnl/250uwnd_90a.rnl.gif

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Berkeley a sorti un document intéressant sur l'évolution de la T des terres de la planète depuis 1753 : http://berkeleyearth...aper-july-8.pdf

J'avais oublié un morceau de commentaire de Zeke Hausfather et de Steven Mosher pour vous motiver à lire le document :

The results paper contains a few paragraphs discussing this early record in relation to the volcano record. We suspect this will occasion some heated discussion. Finally, the presence of a longer record allows us to make a preliminary and heavily caveated estimation of climate sensitivity. What is notable in that exercise is that changes in solar output had no discernible effect on the regression. In short, radiative forcing from GHGs and volcanic aerosols explains a great deal of the land record with a residual that follows a natural cycle: AMO.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

L'équipe de Best à Berkeley a sorti un outil sympa pour extraire des tendances locales en rapport avec le papier de mon précédent message :

http://berkeleyearth....gov/city-list/

Exemple pour le SE :

http://berkeleyearth...ns/44.20N-4.47E

http://berkeleyearth...ns/42.59N-6.55E

Par Pays : http://berkeleyearth...v/country-list/

Régional :

http://berkeleyearth...ons/global-land

Remarquez l'évolution des tendances dans les terres...

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Merci pour ce site, ça confirme qu'en France, la décennie 2000 a été une rupture pour de nombreuses choses, par rapport à la tendance affirmée 1980-1990.

Il serait vraiment intéressant de comprendre pourquoi le régime atlantique a changé dans les années 2000, quel est le poids du réchauffement express arctique.

On ne peut pas simplement voir une oscillation naturelle quand on sait le processus irréversible en cours aux hautes latitudes...

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  • 2 weeks later...

L'équipe de Best à Berkeley a sorti un outil sympa pour extraire des tendances locales en rapport avec le papier de mon précédent message :

http://berkeleyearth....gov/city-list/

Exemple pour le SE :

http://berkeleyearth...ns/44.20N-4.47E

http://berkeleyearth...ns/42.59N-6.55E

Par Pays : http://berkeleyearth...v/country-list/

Régional :

http://berkeleyearth...ons/global-land

Remarquez l'évolution des tendances dans les terres...

Salut et merci infniment pour ce site

On remarque que les pays équatoriaux et tropicaux sont ceux qui ont vu la temp augmenter le moins alors que les régions situés au domaine tempéré et subtropical ont vu la plus grande augmentation (l'ile de Svalbard pres du pole est le seul "pays" a +4 d'anomalie)

Comment pourrait on expliquer ce fait

Je vois aussi que la Tunisie (la ou j'habite) est le seul pays non-européen au monde (hormis Mongolie et Canada) a avoire une anomalie positive a +3

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