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Températures des océans et courants océaniques


Invité Guest

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Ce sujet est destiné à recueillir les discussions relatives aux températures des océans et aux courants océaniques. Merci d'éviter les messages ne rentrant pas dans le cadre de ce thème.

Bons échanges à tous.

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Je profite de la réouverture de ce sujet pour y mettre un post déjà mis sur un autre topic d'IC mais qui me paraît à priori mieux placé ici :

J'ai vu qu'il y avait eu récemment la réactivation de la plongée massive d'eaux froides dans la circulation de l'océan nord atlantique (NAO) (voir article anglais repris dans un autre topic du forum sur l'embâcle des glaces arctiques : /index.php?s=&showtopic=34440&view=findpost&p=903877'>lien vers article sur forum IC).

En quoi cet élément va-t-il influencer notre climat saisonnier en europe occidentale par rapport aux années précédentes ou la pompe océanique était moins actif ? Cela peut-il déjà avoir un effet sur les blocages qu'on vit en ce moment?

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Attention tu confonds NAO et DNA, la NAO c'est la différence de pression entre Lisbonne et Reykjavik, c'est une oscillation atmosphérique (North Atlantic Oscillation) fortement liée à l'AO (Arctic Oscillation).

La DNA est par contre la branche nord de la circulation thermohaline.

D'après l'article, les balises ARGO auraient enregistré le plongeon d'eau froide du côté de la mer d'Irminger.

En quoi cet élément va-t-il influencer notre climat saisonnier en europe occidentale par rapport aux années précédentes ou la pompe océanique était moins actif ? Cela peut-il déjà avoir un effet sur les blocages qu'on vit en ce moment?

Même si je ne pense pas que ce soit lié avec le sujet de l'article, on devrait passer d'ici quelques années en phase d'AMO négative, l'AMO est une oscillation multi-décennal de la température de l'Atlantique Nord.
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Posté(e)
Pays Viganais (NO Gard) et Carladez (N Aveyron limite Cantal)

Bonjour,

Je voudrais faire partager aux lecteurs de ce forum un lien que j'ai trouvé très intéressant et didactique : http://www.manicore.com/documentation/serre/courants.html

La démarche se veut être une démarche de vulgarisation non passionnée, loin de toute polémique mais analysant juste des hypothèses que sont les impacts possibles du réchauffement climatique sur les courants.

D'autre part, personne n'a encore mentionné une récente dépêche de l'AFP (parue la semaine dernière dans la rubrique Sciences) que je vous remet ci-dessous :

Le mélange des masses d'eau dans l'Atlantique Nord a repris "de façon inattendue"

«Un phénomène essentiel dans l'équilibre du climat planétaire, le mélange en profondeur des masses d'eau dans l'Atlantique Nord, a repris "de façon inattendue" au cours de l'hiver 2007-2008, a constaté une équipe scientifique qui publie ses travaux en ligne dans la revue Géoscience.

Ce phénomène, la "convection profonde", qui contribue à la redistribution de la chaleur entre les régions polaires et équatoriales, a été observé jusqu'à 1800 m dans la mer du Labrador et 1000 m dans celle d'Irminger, des "niveaux jamais atteints depuis 1994", a précisé jeudi dans un communiqué l'Ifremer, dont la chercheuse Virginie Thierry a participé à l'étude internationale.

La convection profonde est un mélange en profondeur des masses d'eau, avec la formation d'une colonne d'eau très homogène verticalement sur plusieurs centaines de mètres.

"Cette reprise est inattendue car depuis plusieurs années le mélange atteignait des profondeurs nettement moins importantes", comprises entre 2001 et 2007 entre 700 et 1100 m, "ce qui pouvait être considéré comme un signe du réchauffement climatique", a souligné l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

A la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque les hivers étaient marqués par des températures très basses et des vents très forts, "le mélange hivernal atteignait en mer du Labrador des profondeurs supérieures à 2000 m", selon l'Institut.

Les échanges de chaleur entre l'océan, l'atmosphère, les vents d'Ouest et le courant Nord-Atlantique, extension septentrionale du Gulf Stream, contrôlent le climat européen. Par ailleurs, le courant Nord-Atlantique est un des principaux éléments du tapis roulant océanique qui redistribue la chaleur entre les zones polaires et équatoriales.

Enfin, a noté l'Ifremer, "le processus de convection profonde contribue au stockage en profondeur et pour des centaines d'années du CO2 atmosphérique".

L'étude a été menée en particulier grâce au programme Argo, doté de plus de 3.000 flotteurs autonomes répartis dans tous les océans du monde, qui mesurent en continu la température et la salinité, de la surface à 2.000 mètres de profondeur.

La reprise du phénomène, selon les chercheurs, pourrait avoir été provoquée par des températures atmosphériques "anormalement froides dans l'Atlantique Nord au cours de l'hiver 2007-2008" et "la présence d'une couche d'eau froide et peu salée en surface dans la mer du Labrador", qui y a favorisé la formation de glace au cours de cet hiver-là.

Mais, souligne l'Ifremer, "il est plus que probable qu'à long terme la convection profonde diminuera si le réchauffement climatique continue avec la même tendance que celle observée actuellement".

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Bonjour,

Le monde a également publié un article sur ce sujet : lien

Les soubresauts inattendus de la circulation océanique

L'océan est facétieux. Après une quasi-décennie d'affaiblissement, le phénomène de "convection profonde" dans l'Atlantique nord, un élément essentiel du grand puzzle de la circulation océanique, est revenu à la vie. Au cours de l'hiver 2007-2008, une équipe d'océanographes menée par Kjetil Vage (Woods Hole Oceanographic Institution, Massachusetts) a en effet constaté une reprise du mélange des masses d'eaux profondes dans les mers du Labrador et d'Irminger (respectivement situées au nord-est du Canada et au sud-ouest de l'Islande) - un mécanisme important dans la régulation du climat.

Leurs travaux, publiés dans la revue Nature Geoscience, constituent une surprise. "Rien ne nous a permis d'anticiper la reprise soudaine de ce processus, explique Virginie Thierry, chercheuse à l'Institut français pour l'étude et l'exploitation de la mer (Ifremer) et coauteur de cette étude. Au début des années 1990, les couches de mélange homogènes pouvaient atteindre 2 000 m, puis après l'hiver 1995-1996, la profondeur du mélange est remontée à 1 000 m environ." Sans crier gare, l'hiver dernier a vu le phénomène de convection profonde revenir peu ou prou à son niveau du début des années 1990.

Pour comprendre l'importance du mécanisme, il faut suivre une portion de ce que les océanographes appellent le "tapis roulant", cette grande circulation d'eau dans les océans de la planète, qui boucle un tour en un peu moins de mille ans. Le voyage commence dans le golfe du Mexique, dont les eaux chaudes sont d'abord poussées par le vent et la rotation terrestre vers le nord-est : c'est le Gulf Stream. Celui-ci se divise en plusieurs courants, dont la dérive nord-Atlantique, qui monte vers l'Europe du Nord. En se refroidissant, les eaux de surface de ce courant contribuent à tempérer les côtes européennes, mais deviennent plus denses - plus lourdes en somme - et "plongent" en mers du Labrador et d'Irminger : c'est le phénomène de convection profonde.

Pourquoi cette section du tapis roulant est-elle grippée depuis 1995 ? Pourquoi s'est-elle brusquement décoincée l'hiver 2007-2008 ? Sous l'effet du changement climatique, la fonte des glaciers continentaux provoque un afflux d'eau douce dans l'Atlantique nord, expliquent la majorité des climatologues. Or ces eaux douces, peu denses, ont tendance à stagner en surface et ne "plongent" pas aisément. Le phénomène de convection profonde est alors entravé. Dans ce cas, pourquoi, alors que les glaciers n'ont jamais autant précipité d'eau douce dans les mers, le processus a-t-il repris brusquement en 2008 ?

Les chercheurs invoquent un mécanisme de rétroactions complexes. La fonte record de la calotte du Groenland, à l'été 2007, ayant été suivie par un hiver rigoureux, les grandes quantités d'eau douce déversées en surface de la mer du Labrador ont permis la formation inattendue de glace de mer... Cette formation, peu commune dans cette zone, d'une fine couche de banquise aurait, selon les auteurs, favorisé la formation des eaux profondes. Et donc, le retour de la convection.

En outre, le faible recul dont disposent les chercheurs laisse ouverte la possibilité que ces variations puissent être liées à des cycles naturels de longue période. Car les chercheurs ont fondé leurs travaux sur le réseau Argo, un maillage serré de près de 3 000 bouées qui mesurent les propriétés physico-chimiques de l'eau sur une colonne d'eau pouvant mesurer jusqu'à 2 000 m. Mais ce dispositif international est encore récent. Son déploiement n'a commencé qu'en 2000 et s'est achevé fin 2007. Et les navires océanographiques qui, auparavant, remplissaient cet office étaient bien incapables de fournir une quantité de données comparables à celles produites par le réseau Argo... "Nous attendons la fin de l'hiver en cours pour voir si le phénomène se reproduit", conclut Mme Thierry.

Stéphane Foucart

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Bonjour,

Le monde a également publié un article sur ce sujet : lien

Décidément, cet article fait grand bruit ! On en a parlé plusieurs fois depuis quelques jours (/index.php?s=&showtopic=40172&view=findpost&p=908715'>ICI /index.php?s=&showtopic=34440&view=findpost&p=903877'>ou ICI) sans compter qu'il est mentionné juste au dessus par noctiluque, snowman49 et misteph62... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">A croire que personne lit les posts des autres forumers.
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Décidément, cet article fait grand bruit ! On en a parlé plusieurs fois depuis quelques jours (/index.php?s=&showtopic=40172&view=findpost&p=908715'>ICI /index.php?s=&showtopic=34440&view=findpost&p=903877'>ou ICI) sans compter qu'il est mentionné juste au dessus par noctiluque, snowman49 et misteph62... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

A croire que personne lit les posts des autres forumers.

Bien sur que si que j'ai lu tous les posts précédents !

Effectivement, on a parlé de ce sujet, mais personne n'a cité l'article du monde. Il m'a semblé intéressant de le mettre en ligne, il a l'avantage de vulgariser le sujet et est beaucoup plus accessible pour les non anglophones.

Deplus, le monde est une source beaucoup plus sérieuse que les dépèches AFP.

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Décidément, cet article fait grand bruit ! On en a parlé plusieurs fois depuis quelques jours (/index.php?s=&showtopic=40172&view=findpost&p=908715'>ICI /index.php?s=&showtopic=34440&view=findpost&p=903877'>ou ICI) sans compter qu'il est mentionné juste au dessus par noctiluque, snowman49 et misteph62... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

A croire que personne lit les posts des autres forumers.

Bonjour,

Je profite de ce post pour répondre dans le bon fil ("températures et courants océaniques") à ton message Just1 en réponse à celui de Damien:

/index.php?showtopic=40172&st=15'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...40172&st=15

"Citation (Damien49 @ 11/01/2009 - 13:04)

Tout comme en Sibérie, la calotte glaciaire du Groenland se réduit inexorablement. Alors qu’une année moyenne comprend de 10 à 15 jours de températures positives, donc de fonte, cette période s’est élevée à 35 jours en 2008.

Réponse Just1

Il semblerait que ce phénomène météorologique a favorisé le renforcement de la convection subpolaire de l'Atlantique Nord durant l'hiver 2007/2008, qui permet dans l'absolu de capter d'avantage de CO2 atmosphérique (SOURCE). Comme quoi la nature est surprenante avec la découverte d'une rétroaction négative"

Il faut moduler je pense cette "rétroaction négative."

Tout d'abord, le processus qui a permis de renforcer la plongée et la convection profonde, c'est d'abord un hiver froid près du Groënland. C'est cela et l'apport d'eau douce (dû à la fonte des glaciers) qui a permis la constitution d'une banquise accrue dans la zone, puis à permis de refoidir une grande masse d'eau de surface qui a pu plonger et alimenter la convection.

En soit, isolément, la fonte des glacier ne suffit pas comme on l'a vu d'autres années, il faut cet hiver froid près du Groënland. Pas du tout évident que cela se reproduise souvent, difficile de faire des pronostiques (ce qui est mentionné dans l'article d'ailleurs)

Ensuite, ce dynamisme accru de la convection va certes augmenter le piégeage du CO2 dans les couches moyennes de l'Atlantiques, mais c'est aussi un moteur du conveyor belt qui est relancé, qui va redynamiser la dérive Atlantique nord qu'on dit faiblissante. Apport d'eau douce (dans le sens de la T, pas de la salinité) accru dans les hautes lattitudes

Là, c'est une rétroaction positive. Difficile de décider comme ça laquelle primera des 2.

De toute façon, à suivre dans les années à venir.

Bonne journée

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Bonjour,

Là, c'est une rétroaction positive. Difficile de décider comme ça laquelle primera des 2.

De toute façon, à suivre dans les années à venir.

Bonne journée

Ce que tu dis là est très juste et nous ramène au pb de la quantification.

Dans le système climatique, les rétroactions sont très nombreuses , certaines sont puissantes , d'autres non.

Il ne suffit pas d'identifier les rétroactions, il faut les hiérarchiser et, en définitive, il faut les quantifier...ce qui veut bien dire qu'il n'y a pas de prévision possible sans modélisation numérique.

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

ce qui veut bien dire qu'il n'y a pas de prévision possible sans modélisation numérique.

En effet mais ne pas prendre ces modèles numériques comme argent comptant... Ce qui n'est pas le cas actuellement, malheureusement. Modèles et théories adoptés, proxies utilisés avec leur contribution respective sans tenir compte des facteurs et rétroactions qu'on oublie en cours de route etc... ça fait beaucoup d'approximations pour entreprendre des prévisions d'anomalies comme le font nos décideurs. C'est l'éternelle débat du RCA.[...]

Bon pour revenir au sujet du TOPIC :

ENSO négatif :

ts.gif

SST avec signes de la Nina et d'un début de PDO froide

anomnight.1.12.2009.gif

Évolution PDO

mean:12.png

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  • 1 month later...

En effet un autre article du monde viens corroborer tout cela.

voici le lien

Alors soubresaut? reprise? cycle naturel? nous avons quand même peu de recul pour affirmer réellement quelque chose?

L'url n'est plus valide.Je propose cette publication du CNRS sur le fait que les océans sont moins efficaces dans l'absorption du CO2 http://www.insu.cnrs.fr/a2897,ocean-moins-...aines-oiso.html.

Du coup, moins de puits de carbone serait mis en évidence et donc qu'une forte concentration du CO2 resterait dans l'atmosphère, ce qui pourrait emballer le réchauffement climatique (plus qu'on ne le pensait).

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  • 2 weeks later...

L'url n'est plus valide.

Je propose cette publication du CNRS sur le fait que les océans sont moins efficaces dans l'absorption du CO2 http://www.insu.cnrs.fr/a2897,ocean-moins-...aines-oiso.html.

Du coup, moins de puits de carbone serait mis en évidence et donc qu'une forte concentration du CO2 resterait dans l'atmosphère, ce qui pourrait emballer le réchauffement climatique (plus qu'on ne le pensait).

Tout à fait, c'est aussi sorti à l'AFP le 13 fév. (repris par ATMO), ce qui ajoute au sérieux de cette info.

http://www.google.com/hostednews/afp/artic...YnpPIM4Gfyn3Mag

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les oceans pacifiques et atlantique nord connaissent depuis plus de 6 mois maintenant de fortes anomalies froides. l'une est due au pdo qui est devenu négatif au debut de l'année 2008, mais l'autre de l'atlantique j'ignore encore pour quelles raisons... (amo -??) cela fait plus de six mois que les anomalies stt sont froides au large du nord ouest de lafrique en passant par le large de la france jusqu'à la scandinavie :

http://www.osdpd.noaa.gov/PSB/EPS/SST/data...ht.3.2.2009.gif

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  • 4 weeks later...

Bonjour,

Voici un article paru dans le monde et dont je ne sais trop quoi penser : Lien

Le réchauffement de l'Atlantique lié à la poussière du Sahara et aux volcans

L'accélération du réchauffement de l'océan Atlantique ces trente dernières années s'explique en grande partie par une diminution des tempêtes de sable au Sahara et une moindre activité volcanique dans les tropiques, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.

Les chercheurs ont combiné des données de satellites sur la poussière et d'autres particules en suspension dans l'atmosphère qui font écran solaire, avec des modèles climatiques pour évaluer les effets sur la température à la surface de l'océan Atlantique.

Ils ont pu calculer le réchauffement de l'Atlantique durant les 26 dernières années et l'impact sur les températures selon les changements dans les tempêtes de sable en Afrique et les activités volcaniques surtout avec les éruptions du volcan El Chichón au Mexique en 1982 et du Mont Pinatubo au Philippines en 1991.

"Une grande partie de la montée des température depuis 26 ans à la surface de l'océan Atlantique dans les tropiques - -un quart de degré Celsius en moyenne par décennie-- ne peut s'expliquer que par (une diminution) des tempêtes de sable et de l'activité volcanique", indique Amato Evan, un climatologue de l'Université du Wisconsin (nord), principal auteur de cette étude parue dans l'édition en ligne du journal Science daté du 26 mars.

"La combinaison de ces deux facteurs explique environ 70% de cette hausse de la température et un quart est liée aux tempêtes de sable et poussière" en Afrique, précise-t-il.

Une hausse modeste peut avoir un impact important sur la fréquence et l'intensité des cyclones qui se forment davantage dans des eaux plus chaudes, explique ce chercheur.

C'est ainsi que la différence de température à la surface de l'Atlantique entre 1994, une année avec très peu d'activité cyclonique, et 2005, qui a battu un record en nombre de tempêtes tropicales et d'ouragans, n'a été que d'un demi degré Celsius, note-t-il.

Les résultats de cette recherche laissent penser que seulement 30% des hausses de la température de l'eau de l'Atlantique sont dues à d'autres facteurs tel que le réchauffement climatique, conclut ce climatologue.

Sans minimiser l'importance du réchauffement du climat, ce chercheur note que cet ajustement permet de comprendre pourquoi l'Atlantique se réchauffe plus vite que le Pacifique.

"Ceci permet de rétablir une cohérence car nous savons que le réchauffement du climat ne peut pas à lui seul entraîner une montée aussi rapide des températures à la surface des océans", relève Amato Evan.

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Bonjour,

Voici un article paru dans le monde et dont je ne sais trop quoi penser : Lien

Le réchauffement de l'Atlantique lié à la poussière du Sahara et aux volcans

....

"Ceci permet de rétablir une cohérence car nous savons que le réchauffement du climat ne peut pas à lui seul entraîner une montée aussi rapide des températures à la surface des océans", relève Amato Evan.

voici l'abstract de l'étude:

"The Role of Aerosols in the Evolution of Tropical North Atlantic Ocean Temperature Anomalies

Amato T. Evan 1*, Daniel J. Vimont 2, Andrew K. Heidinger 3, James P. Kossin 4, Ralf Bennartz 2

1 Cooperative Institute for Meteorological Satellite Studies, University of Wisconsin, Madison, WI 53706, USA.; Department of Atmospheric and Oceanic Sciences, University of Wisconsin, Madison, WI 53706, USA.

2 Department of Atmospheric and Oceanic Sciences, University of Wisconsin, Madison, WI 53706, USA.

3 National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)/National Environmental Satellite, Data, and Information Service (NESDIS)/Center for Satellite Applications and Research (STAR), 1225 West Dayton Street, Madison, WI 53706, USA.

4 NOAA/NESDIS/National Climatic Data Center, Madison, WI 53706, USA.

* To whom correspondence should be addressed.

Amato T. Evan , E-mail: atevan@wisc.edu

Observations and models demonstrate that northern tropical Atlantic surface temperatures are sensitive to regional changes in stratospheric volcanic and tropospheric mineral aerosols. However, it is unknown if the temporal variability of these aerosols is a key factor in the evolution of ocean temperature anomalies. Here, we elucidate this question by using 26 years of satellite data to drive a simple physical model for estimating the temperature response of the ocean mixed layer to changes in aerosol loadings. Our results suggest that 69% of the recent upward trend, and 67% of the detrended and 5-year low pass filtered variance, in northern tropical Atlantic Ocean temperatures is the mixed layer’s response to regional variability in aerosols."

Il faut préciser qu'il s'agit de l'Atlantique tropical nord, pas de l'Atlantique dans son entier, donc une région tout de même limitée.

Lorsque l'on regarde les chiffres NOAA, les océans de l'HN se sont réchauffés de 0.19°C/décennie de 1980 à 2005 (je ne sais si c'est exactement la période de l'article mais on doit pas en être loin) et les océans de l'HS ne se sont réchauffés que de 0.08°C/décennie soit 2.38 fois moins vite.

D'autres facteurs peuvent expliquer une telle différence, comme un mélange des eaux peut-être différent.

Néanmoins, les résultats de cette étude peuvent expliquer une partie du phénomène.

Ce serait intéressant de voir comment se déclinent les SST par rapport au volcanisme, car les 2 volcans importants de la période sont El Chichon et Pinatubo qui sont dans la première moitié de cette période.

Pour les poussières du Sahara ce serait intéressant de savoir pourquoi il y en a eu de moins en moins dans cette région de l'océan atlantique tropical.

Par exemple y aurait-il eu un changement de circulation atmosphérique ou autre?

D'autre part, il est inutile, je pense, de rappeler l'importance de cette région dans le développement des ouragans.

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Il y a une chose qui m'etonne suivant quand ils disent "L'accélération du réchauffement de l'océan Atlantique ces trente dernières années s'explique en grande partie par une diminution des tempêtes de sable au Sahara et une moindre activité volcanique dans les tropiques, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis".

Car ces 2 voir 3 dernieres decennies et surtout dans les années 90 nous avons eu un NAO+. Et avec un NAO+ nous avons plus et non moins de sable du Saraha volant au dessus de l'Atlantique Nord comme l'Anticyclone des Açores est plus important donc l'Alizé est plus forte comme le montre ce schema :

nao_new_04.gif

Williams

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Invité Guest

Repris de cet article :

"C'est ainsi que la différence de température à la surface de l'Atlantique entre 1994, une année avec très peu d'activité cyclonique, et 2005, qui a battu un record en nombre de tempêtes tropicales et d'ouragans, n'a été que d'un demi degré Celsius, note-t-il."

Si je me trompe j'attend volontier l'explication, mais cette déclaration est totalement contradictoire avec l'ACE sur le graphique ci-dessous, où l'activité de 1994 était supérieure à celle de 2005 sur l'atlantique nord, avec un record datant de 1992.

cyclones2007.jpg

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Si je me trompe j'attend volontier l'explication, mais cette déclaration est totalement contradictoire avec l'ACE sur le graphique ci-dessous, où l'activité de 1994 était supérieure à celle de 2005 sur l'atlantique nord, avec un record datant de 1992.

Le graphique que tu donnes est valable pour tout l'hémisphère nord, alors que l'article ne traite que de l'Atlantique nord. L'année 1994 a été très peu active en terme de cyclones en Atlantique, mais très active dans le Pacifique. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Invité Guest

Le graphique que tu donnes est valable pour tout l'hémisphère nord, alors que l'article ne traite que de l'Atlantique nord. L'année 1994 a été très peu active en terme de cyclones en Atlantique, mais très active dans le Pacifique. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

OK, autant pour moi, erreur de ma part.

Je rectifie donc en mettant un autre graphique ci-dessous où on voit la répartition entre océans (bleu clair pour atlantique nord) :

maue2.jpg

Cela dit, ça serait intéressant de coller ce graphique avec la STT de l'atlantique nord sur la même période (si ça n'a pas déjà été fait ailleurs sur le forum), mais je ne trouve pas de lien. Un volontaire?

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OK, autant pour moi, erreur de ma part.

Je rectifie donc en mettant un autre graphique ci-dessous où on voit la répartition entre océans (bleu clair pour atlantique nord) :

maue2.jpg

Cela dit, ça serait intéressant de coller ce graphique avec la STT de l'atlantique nord sur la même période (si ça n'a pas déjà été fait ailleurs sur le forum), mais je ne trouve pas de lien. Un volontaire?

Il est vrais que ceci serait interessant mais où trouver les données des anomalies de la SST de l'Atlantique nord pour comparer l'evolution du nombre de cyclones dans l'Atlantique Nord et l'evolution de la la SST que de l'Atlantique nord ??

Williams

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  • 3 months later...
Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

http://fr.news.yahoo.com/3/20090709/twl-sc...no-1be00ca.html

El Nino est de retour dans le Pacifique

Jeudi 9 juillet, 20h40

AP

Le phénomène climatique El Nino, réchauffement périodique des eaux du Pacifique susceptible d'affecter les conditions météorologiques dans le monde, est de retour, ont annoncé jeudi des scientifiques américains.

La température de l'océan en surface a augmenté de 1 degré Celsius au-dessus de la normale dans une zone de l'est du Pacifique équatorial en juin, selon les prévisionnistes de l'Administration nationale américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA). Les températures dans d'autres régions tropicales de l'océan Pacifique sont également au-dessus de leur niveau normal, montrent des relevés effectués jusqu'à 200 mètres de profondeur, précise le Centre de prévision du climat de la NOAA.

Selon les prévisionnistes, le phénomène devrait continuer à se renforcer au cours des prochains mois et durer jusqu'à l'hiver 2009-2010.

En général, El Nino est associé à des précipitations accrues dans l'est et le centre-est du Pacifique et un temps plus sec en Australie, Indonésie et aux Philippines. Il peut également conduire à une météo plus humide que la normale dans certaines régions des Etats-Unis et la partie centrale du Chili. Et, durant les années marquées par El Nino, il y a souvent plus de cyclones dans l'est du Pacifique et moins d'ouragans dans l'Atlantique.

La NOAA précise que tous les effets du phénomène climatique ne sont pas négatifs. Il peut ainsi limiter la formation des ouragans dans l'Atlantique et apporter une humidité bienvenue dans l'aride sud-ouest des Etats-Unis.

Selon une récente étude des chercheurs de l'université Georgia Tech, il pourrait en fait y avoir deux formes d'El Nino, selon que le réchauffement des eaux est plus fort dans l'est ou le centre du Pacifique.

Le réchauffement actuel semble plus fort dans l'est du Pacifique, la forme la plus fréquente d'El Nino. Selon l'étude de Georgia Tech, c'est ce type d'El Nino qui jouerait un effet limitant sur la formation des ouragans dans l'Atlantique et les Caraïbes. AP

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http://fr.news.yahoo.com/3/20090709/twl-sc...no-1be00ca.html

El Nino est de retour dans le Pacifique

Jeudi 9 juillet, 20h40

AP

Le phénomène climatique El Nino, réchauffement périodique des eaux du Pacifique susceptible d'affecter les conditions météorologiques dans le monde, est de retour, ont annoncé jeudi des scientifiques américains.

La température de l'océan en surface a augmenté de 1 degré Celsius au-dessus de la normale dans une zone de l'est du Pacifique équatorial en juin, selon les prévisionnistes de l'Administration nationale américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA). Les températures dans d'autres régions tropicales de l'océan Pacifique sont également au-dessus de leur niveau normal, montrent des relevés effectués jusqu'à 200 mètres de profondeur, précise le Centre de prévision du climat de la NOAA.

Selon les prévisionnistes, le phénomène devrait continuer à se renforcer au cours des prochains mois et durer jusqu'à l'hiver 2009-2010.

En général, El Nino est associé à des précipitations accrues dans l'est et le centre-est du Pacifique et un temps plus sec en Australie, Indonésie et aux Philippines. Il peut également conduire à une météo plus humide que la normale dans certaines régions des Etats-Unis et la partie centrale du Chili. Et, durant les années marquées par El Nino, il y a souvent plus de cyclones dans l'est du Pacifique et moins d'ouragans dans l'Atlantique.

La NOAA précise que tous les effets du phénomène climatique ne sont pas négatifs. Il peut ainsi limiter la formation des ouragans dans l'Atlantique et apporter une humidité bienvenue dans l'aride sud-ouest des Etats-Unis.

Selon une récente étude des chercheurs de l'université Georgia Tech, il pourrait en fait y avoir deux formes d'El Nino, selon que le réchauffement des eaux est plus fort dans l'est ou le centre du Pacifique.

Le réchauffement actuel semble plus fort dans l'est du Pacifique, la forme la plus fréquente d'El Nino. Selon l'étude de Georgia Tech, c'est ce type d'El Nino qui jouerait un effet limitant sur la formation des ouragans dans l'Atlantique et les Caraïbes. AP

Merci pour ces infos Sebaas default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Vous le rêvez votre el Nino, je regarde la température de la surface des océans et l'eau et globalement plus froide dans beaucoup de partie du monde!

Il y'a de plus, un très grosse tâche bleue qui grossit sur l'atlantique et qui s'agrandit avec une teinte violacée même depuis quelques jours et ailleurs dans l'hémisphère nord la tendance est même à la baisse... Pouvez vous m'expliquer ça? On en parle pas bizarrement, par contre les petite tâches chaudes à droite à gauche vous en parlez...

Sur la pacifique le réchauffement constaté est vraiment trop faible pour conclure à un phénomène el nino. Ou alors certains prennent un loupe sur la carte et zoom sur une zone plus chaude que la normale...

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  • 5 months later...

Les températures de surface océaniques se sont très nettement redressées depuis le "trou" de 2007/2008, avec un pic cet été dans les données NOAA de même ampleur que celui de 1998 ou que ceux des années 2004/2005. Assez étonnant dans la mesure où nous sommes restés jusqu'à cette période dans un contexte de Niño de faible amplitude.

Anomalies globales de SST de la NOAA de Janvier 1950 à Octobre 2009 :

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Par contre, avec le net renforcement de l'épisode Niño qui a débuté fin octobre et s'est poursuivi en novembre, il n'est pas désuet d'envisager que l'anomalie de ce mois de novembre pourrait être à nouveau très élevée pour la NOAA. Avec une valeur ONI de +1.2° sur la période Septembre - Novembre, nous vivons un épisode Niño finalement assez significatif, puisque c'est le plus important depuis celui de 2002/2003.

En marge de la vague de froid qui se profile les prochains jours à l'échelle européenne, l'hiver pourrait être assez chaud au niveau global.

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