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Les Forums d'Infoclimat

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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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Invité Guest

Un petit mot en vitesse. Le NSIDC a confirmé que l'extension en Septembre est la deuxième plus faible en ~ 40 ans d'enregistrement :

20111004figure3.png

La tendance linéaire est de -12% par décennie, soit 84 700 km² par an. On notera que l'an prochain, cette tendance nous aménera à ~ 5.1 millions de km² d'extension.

L'embâcle se maintient à un rythme moyen, pas plus rapide ni plus lente que la normale. On reste toujours dans l'ombre de 2008 (pour mémoire, deuxième plus extension depuis 40 ans et probablement même depuis quelques siècles, excusez du peu), sans qu'on puisse dire qu'on fait mieux que cette année :

amsreseaiceextentl.png

20111004figure2.png

Et il n'y a rien qui indique que l'embâcle va brusquement s'accéler.

D'autre part, le NSIDC confirme que les rétroactions positives ont permis de plomber cette année.

Morale de l'histoire, il ne fault marchander la peau de l'ours devant que la beste soit morte. default_whistling.gif

Bref,

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

Perso je crois qu'il n'y a aura rien de remarquable d'ici janvier. Comme d'habitude, on mesurera l'extent maximal début mars, et on mesurera surtout l'ampleur de la chaleur qui a dominé l'hiver, pour avoir une idée de la fragilité latente.

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Posté(e)
Nord du Gard - Saint-Ambroix - Alt: 151 m

........, et on mesurera surtout l'ampleur de la chaleur qui a dominé l'hiver,...........

Tu comptes peut être aller te baigner en Artique cet hiver....Ca sera sans moi lol

PS: pour paix, de 1979 à 2011 ca fait pas 40 ans de mesures ...

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Invité Guest

32 ans... J'ai l'arrondi un peu lourd default_laugh.png

Tant que je suis là, ce n'est pas parce que c'est froid pour vous que c'est froid pour l'Arctique default_whistling.gif Mais je vous accorde que je n'irais pas me baigner cet Hiver dans l'Océan Arctique default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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20111004figure2.png

Et il n'y a rien qui indique que l'embâcle va brusquement s'accéler.

a noter que vu que les extents se resserrent tout vers novembre comme ils se resserrent tous vers le mois de mai, plus l'extent est bas en septembre, plus la reprise de l'embâcle est en moyenne rapide (ça contredit par ailleurs un effet fort de rétroaction par la surface libre qui absorberait plus de chaleur, à mon avis on est dominé dans le bilan par les échanges thermiques avec l'océan). Il est possible qu'une fonte plus importante ayant capté plus de chaleur, le réservoir de froid sous la banquise soit plus important et facilite l'embâcle. Si on juge de l'extent par un classement relatif, il faut aussi juger de l'embâcle avec le même oeil, et de ce point de vue là, 2008 est un des plus rapides, peut être depuis 40 ans .. et peut être depuis des siècles, voire des millénaires default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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ah bon où ça ?

de toutes façons , le comportement au jour le jour, c'est juste de la météo, pas du climat ...

pourtant tu nous dit le contraire quand l'englacement repart vite. la preuve depuis 2 semaines...quoi qu'il en soit, l'englacement reste faible, tant en area qu'en extent, et subit effectivement un net ralentissement, voire une stagnation. c'est certes de la variabilité météo, mais cette variabilité météo dans une telle période de déficit, ça n'est pas fait pour aider.
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Invité Guest

a noter que vu que les extents se resserrent tout vers novembre comme ils se resserrent tous vers le mois de mai, plus l'extent est bas en septembre, plus la reprise de l'embâcle est en moyenne rapide (ça contredit par ailleurs un effet fort de rétroaction par la surface libre qui absorberait plus de chaleur, à mon avis on est dominé dans le bilan par les échanges thermiques avec l'océan). Il est possible qu'une fonte plus importante ayant capté plus de chaleur, le réservoir de froid sous la banquise soit plus important et facilite l'embâcle. Si on juge de l'extent par un classement relatif, il faut aussi juger de l'embâcle avec le même oeil, et de ce point de vue là, 2008 est un des plus rapides, peut être depuis 40 ans .. et peut être depuis des siècles, voire des millénaires default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il y a desfois je me demande si on me lit....

J'avais déjà montré que l'autocorrélation sugérrait un retard à l'embâcle, et donc une hystéresis. Plus une intuition au vu du graphe qu'une preuve, mais bon quand même. Et l'embâcle de cette année est normale, et je ne lâcherais pas le morceau.

De plus, je ne sais plus qui avait montré que la superficie de la banquise diminuait plus vite en été qu'en Hiver pour des simples considérations géographiques, ce qui accélère le cycle saisonnier. Cette hypothèse que je trouve intéressante peut expliquer le resserment des courbes pour un simple problème d'espace. Quelques en soit les raisons, l'accélération du cycle saisonnier et la reprise d'embâcle sont dans tous les cas deux choses distinctes, l'un pouvant brouiller la visibilité sur l'autre. Le simple fait de constater un possible retard à l'embâcle sur les dernières années devrait inciter à plus de circonspection. De plus, la vitesse de l'embâcle est une chose, le bilan énergétique local une autre. La physique de l'Arctique se fait plus avec la superficie qu'avec sa dérivée temporelle. De plus, l'hypothèse qu'une fonte rapide absorbe plus de Joules et donc refroidit l'Océan localement est une hypothèse totalement gratuite qui se heurte à la réalité que je n'ai eu de cesse de présenter ici, qui est que l'Océan Arctique de 2011, si il n'a pas pété les scores de 2007, était encore bien plus chaud que la normale.

climindex19216861126277.png

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Je suis d'accord avec paix. Mathématiquement, on voit ça. Et il ne faut pas le nier. Sauf que " tendance " faite par une série statistique, peut changer à long terme et à très long terme.Puisque quand on fait une série statistique ou des mathématiques un peu plus poussés, c'est vrai que l'on trouve un résultat comme Paix. Mais ces statistiques ne seront jamais finis.

Ce que je veux dire, je crois au statistique finie, mais pas à une statistique qui ne finie jamais. Et c'est bien le cas de notre climat. Si on prend telle année, alors on verra que ce différent si on prend encore une autre année. Pour moi, cela n'a aucun sens. Mais sur le court-terme oui.

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De plus, l'hypothèse qu'une fonte rapide absorbe plus de Joules et donc refroidit l'Océan localement est une hypothèse totalement gratuite qui se heurte à la réalité que je n'ai eu de cesse de présenter ici, qui est que l'Océan Arctique de 2011, si il n'a pas pété les scores de 2007, était encore bien plus chaud que la normale.

climindex19216861126277.png

ça ne me parait pas contradictoire , c'est compatible avec le principe de modération, qui dit qu'un système tend à modérer les causes qui le font varier, sans l'inverser. La fonte peut être due à un transport de chaleur globalement plus élevé vers les hautes latitudes (dû au RC, ou non, mais je remarque qu'il s'est accéléré au moment où le RC global stagnait), et la banquise réagit en fondant plus, ce qui provoque (thermodynamiquement, ce n'est n'est pas "gratuit"), une absorption supplémentaire de joules et donc modère le réchauffement même si on le constate.je persiste à penser qu'on n'a pas de cause claire associée à la fonte plus importante depuis 2007. C'est supérieur à ce que les modèles prévoyaient, peut être, mais ça ne prouve en rien que c'est une sensibilité climatique supérieure qui en est la cause, d' autre causes (telles que des oscillations océaniques, l'accélération du gulf stream, ou que sais je encore ) pourrait a priori être aussi envisageables.
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

(dû au RC, ou non, mais je remarque qu'il s'est accéléré au moment où le RC global stagnait)

C'est fou que tu continues à te fixer sur le bruit de la stagnation globale de la T au pas annuel qui n'est pas le RC, en oubliant volontairement (vu mon radotage sur le sujet, tu es au courant ) que le climat (l'état moyen de la T) a continué à se réchauffer sur cette période.

Tu fais comme si l'évolution de l'état moyen de la T n'avait aucune importance sur l'évolution de la glace et que seul le bruit annuel de la T compte dans une valeur (Donc j'en déduis que tu nous dis de rester bien la tête dans le guidon, de regarder que le bruit, alors que le climat global a continué a se réchauffer depuis 98, depuis 2001 et depuis 2007...)

Mais bon, l'évolution au niveau global, ce n'est pas le problème principal dans cette histoire, vu que je t'ai montré dans un des messages précédents, que pour la zone 64N - 90N, la T même au pas annuel n'a vraiment pas stagné. Au contraire, la hausse de T est phénoménale (+1.2°/déc sur 99 à 2010 ! pendant la période de stagnation de T annuelles globales) et comme par hasard tu nous parles uniquement des T annuelles globales, comme si la T à tel endroit de l'hémisphère Sud ou ailleurs, avait autant d'importance que l'évolution de la T annuelle et du climat de la zone concernée par la glace Arctique.

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Invité Guest

ça ne me parait pas contradictoire , c'est compatible avec le principe de modération, qui dit qu'un système tend à modérer les causes qui le font varier, sans l'inverser.

Allez dire cela à un gars qui fait une crise de panique....

La fonte peut être due à un transport de chaleur globalement plus élevé vers les hautes latitudes (dû au RC, ou non, mais je remarque qu'il s'est accéléré au moment où le RC global stagnait), et la banquise réagit en fondant plus, ce qui provoque (thermodynamiquement, ce n'est n'est pas "gratuit"), une absorption supplémentaire de joules et donc modère le réchauffement même si on le constate.

Si c'est gratuit, que vous le vouliez ou non. Prenons le polynia géant de Nouvelle Sibérie. Il a chauffé tout seul comme un grand, sans transport de chaleur, par le simple fait qu'avoir un déficit de ~ 300 000 km² combiné à un 1020/1030 hPa, et un au soleil au zénith, cela permet l'accumulation de chaleur. 2011 n'a pas connu des conditions aussi exceptionelles qu'en 2007, et pourtant le résultat est tout aussi exceptionel.

je persiste à penser qu'on n'a pas de cause claire associée à la fonte plus importante depuis 2007. C'est supérieur à ce que les modèles prévoyaient, peut être, mais ça ne prouve en rien que c'est une sensibilité climatique supérieure qui en est la cause, d' autre causes (telles que des oscillations océaniques, l'accélération du gulf stream, ou que sais je encore ) pourrait a priori être aussi envisageables.

Un peu plus, et on pourrait évoquer l'esprit de Lapalisse... Evidemment, 2007, c'est une tendance plus une variabilité annuelle. Ce n'est pas parce qu'on a eu de lourds dégagements en 2007 qu'on peut conclure quelque chose en toute généralité pour le climat. La varia de 2007, c'était simplement la circu atmosphérique et océanique, qui ont provoquer une invasion d'air et d'eau chaude, en poussant au sens propre la banquise contre Greenland et Servernaya Zemlya. D'ailleurs, en 2010, 2008 et 2011, les conditions ont été moins excptionnelles, donnant une banquise de Septembre plus "circulaire" rapport à 2007 qui était en "boomerang".
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C'est fou que tu continues à te fixer sur le bruit de la stagnation globale de la T au pas annuel qui n'est pas le RC, en oubliant volontairement (vu mon radotage sur le sujet, tu es au courant ) que le climat (l'état moyen de la T) a continué à se réchauffer sur cette période.

euh, je ne sais pas trop de quoi tu parles, comment tu mesures l'état moyen de la T au juste et qu'est ce qui a continué à se réchauffer ?
Mais bon, l'évolution au niveau global, ce n'est pas le problème principal dans cette histoire, vu que je t'ai montré dans un des messages précédents, que pour la zone 64N - 90N, la T même au pas annuel n'a vraiment pas stagné. Au contraire, la hausse de T est phénoménale (+1.2°/déc sur 99 à 2010 ! pendant la période de stagnation de T annuelles globales)

c'est exactement mon argument : l'augmentation récente arctique n'est pas corrélée de manière évidente avec la température globale, donc je ne vois pas pourquoi on pense que ça ne peut qu'etre du au RC global, alors que ce ne pourrait etre qu'un phénomene local et donc temporaire. 4 ans de recul c'est quand meme bien trop court pour extrapoler !
. Prenons le polynia géant de Nouvelle Sibérie. Il a chauffé tout seul comme un grand, sans transport de chaleur, par le simple fait qu'avoir un déficit de ~ 300 000 km² combiné à un 1020/1030 hPa, et un au soleil au zénith, cela permet l'accumulation de chaleur.

l'Arctique est toujours alimenté par un flux de chaleur des basses latitudes, sinon, il serait bien plus froid ! la circulation océanique ne s'est pas encore arretée que je sache. Et les hautes pressions atmosphériques sont aussi dues à des transferts d'énergie des basses latitudes. Je suis désolé, mais la seule façon qu'on ait de prouver qu'on a bien compris l'origine d'un phénomène, c'est de le prédire à l'avance. C'est très loin d'etre le cas pour la fonte de la banquise, personne ne sait vraiment expliquer pourquoi ça fond plus depuis 2007 et personne ne s'engage à des prédictions sur le long terme. Tous les commentaires sont des supputations faites a posteriori.
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Invité Guest

euh, je ne sais pas trop de quoi tu parles, comment tu mesures l'état moyen de la T au juste et qu'est ce qui a continué à se réchauffer ?

c'est exactement mon argument : l'augmentation récente arctique n'est pas corrélée de manière évidente avec la température globale, donc je ne vois pas pourquoi on pense que ça ne peut qu'etre du au RC global, alors que ce ne pourrait etre qu'un phénomene local et donc temporaire. 4 ans de recul c'est quand meme bien trop court pour extrapoler !

4 ans de décorrélation toute relative, c'est bien trop court pour extrapoler...

l'Arctique est toujours alimenté par un flux de chaleur des basses latitudes, sinon, il serait bien plus froid ! la circulation océanique ne s'est pas encore arretée que je sache. Et les hautes pressions atmosphériques sont aussi dues à des transferts d'énergie des basses latitudes.

Oui, mais l'intensité de cette circulation fluctue, et je maintiens que le polynia de Nouvelle Sibérie a chauffer en grande partie seule.

Je suis désolé, mais la seule façon qu'on ait de prouver qu'on a bien compris l'origine d'un phénomène, c'est de le prédire à l'avance. C'est très loin d'etre le cas pour la fonte de la banquise, personne ne sait vraiment expliquer pourquoi ça fond plus depuis 2007 et personne ne s'engage à des prédictions sur le long terme. Tous les commentaires sont des supputations faites a posteriori.

C'est la blague du mois ?

http://www.skepticalscience.com/lessons-from-past-climate-predictions-arctic-sea-ice-extent.html

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Posté(e)
La Tronche (260 m)

Sur un des derniers articles de Meteo France : La fonte des glaces arctiques bat un nouveau record , il est dit

"La fonte de la glace de mer pendant l'été ..... prouve l'importance de l'impact des activités humaines sur le climat au cours des dernières décennies, selon les chercheurs"

Si le lien entre le réchauffement et la diminution des glaces en Arctique peut être assez facile à comprendre (encore que), je trouve beaucoup moins évident le lien avec les activités humaines hormis le fait que l'on peut lier ce réchauffement avec les activités humaines. En fait, je ne vois pas où est la preuve, si le réchauffelment était naturel ne serait-il pas possible également que les glaces arctiques dinminuent ?

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Invité Guest

Sur un des derniers articles de Meteo France : La fonte des glaces arctiques bat un nouveau record , il est dit

"La fonte de la glace de mer pendant l'été ..... prouve l'importance de l'impact des activités humaines sur le climat au cours des dernières décennies, selon les chercheurs"

Si le lien entre le réchauffement et la diminution des glaces en Arctique peut être assez facile à comprendre (encore que), je trouve beaucoup moins évident le lien avec les activités humaines hormis le fait que l'on peut lier ce réchauffement avec les activités humaines. En fait, je ne vois pas où est la preuve, si le réchauffelment était naturel ne serait-il pas possible également que les glaces arctiques dinminuent ?

La banquise est vraiment le concept tendance sur ce forum...

"Si le lien entre le réchauffement et la diminution des glaces en Arctique peut être assez facile à comprendre (encore que), "

Faites passer un sèche cheveu sur un glaçon, et allez voir si il ne fond pas ....

"En fait, je ne vois pas où est la preuve, si le réchauffelment était naturel ne serait-il pas possible également que les glaces arctiques dinminuent ?"

Bien sûr, mais de un le réchauffement n'est pas naturel (même si l'Homme est un être de la Nature, et... Naturel au sens complémentaire de anthropique), et on a des preuves (par les observations et modèles). Et ensuite, voir la banquise dégager à un rythme accéléré (-85 000 km²/an en linéaire pour Septembre), cela n'a rien de naturel dans l'état du climat tel qu'on le connait.

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Posté(e)
La Tronche (260 m)

La banquise est vraiment le concept tendance sur ce forum...

"Si le lien entre le réchauffement et la diminution des glaces en Arctique peut être assez facile à comprendre (encore que), "

Faites passer un sèche cheveu sur un glaçon, et allez voir si il ne fond pas ....

Oui, c'est évident mais ce que je veux dire c'est qu'il peut y avoir d'autres causes, c'est tout. Mais de toutes façons ce n'est pas le sujet de ma question.
"En fait, je ne vois pas où est la preuve, si le réchauffelment était naturel ne serait-il pas possible également que les glaces arctiques dinminuent ?"

Bien sûr, mais de un le réchauffement n'est pas naturel (même si l'Homme est un être de la Nature, et... Naturel au sens complémentaire de anthropique), et on a des preuves (par les observations et modèles). Et ensuite, voir la banquise dégager à un rythme accéléré (-85 000 km²/an en linéaire pour Septembre), cela n'a rien de naturel dans l'état du climat tel qu'on le connait.

Je ne conteste pas le fait qu'il y ait réchauffement ni le fait que les activités humaines en soient la cause, je n'ai pas les connaissances pour le faire.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi on parle de preuve, c'est sans doute vrai mais pourquoi ?

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Je pense qu'il faut oublier le mot "preuve" en sciences naturelles.

Tout est histoire d'indices qui s'accumulent (Histoire connue, simulations numériques, concepts théoriques, etc.).

Au bout d'un moment ça doit suffire à admettre la réalité. Mais il y a différents publics : ceux qui sont convaincus avec peu, d'autres qui ont besoin de beaucoup, d'autres qui ne seront jamais convaincus.

On parle facilement de "preuve" en sciences parce que le premier public est la communauté scientifique, qui sera facilement convaincue par 2 ou 3 arguments importants.

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Invité Guest

Tout à fait d'accord avec Cotissois31. J'ai pensé à compléter ma réponse avec cette élément, mais cela m’ait partiellement sorti de l'esprit. Il n'y a pas de preuve absolu, et ce sont l'accumulation d'observations et de modélisations convergentes qui font la preuve. C'est pour cela que je parlais de l'ensemble cohérent des modèles et observations, bien que cela ne constitue pas une preuve au sens absolu du terme.

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Invité Guest

Edit : Je crois que la modération vient de passer faire du ménage ... Ce message était en contuinité avec le post du 6 Octobre, donc une réponse à Starman :

euh, je ne sais pas trop de quoi tu parles, comment tu mesures l'état moyen de la T au juste et qu'est ce qui a continué à se réchauffer ?

c'est exactement mon argument : l'augmentation récente arctique n'est pas corrélée de manière évidente avec la température globale, donc je ne vois pas pourquoi on pense que ça ne peut qu'etre du au RC global, alors que ce ne pourrait etre qu'un phénomene local et donc temporaire. 4 ans de recul c'est quand meme bien trop court pour extrapoler !

l'Arctique est toujours alimenté par un flux de chaleur des basses latitudes, sinon, il serait bien plus froid ! la circulation océanique ne s'est pas encore arretée que je sache. Et les hautes pressions atmosphériques sont aussi dues à des transferts d'énergie des basses latitudes.

Je suis désolé, mais la seule façon qu'on ait de prouver qu'on a bien compris l'origine d'un phénomène, c'est de le prédire à l'avance. C'est très loin d'etre le cas pour la fonte de la banquise, personne ne sait vraiment expliquer pourquoi ça fond plus depuis 2007 et personne ne s'engage à des prédictions sur le long terme. Tous les commentaires sont des supputations faites a posteriori.

Le message donc :

Allez, rien que pour vos beaux yeux je viens de faire fumer Google... (ne me dites pas que vous êtes comme le Jean-Marie avec un œil de verre, je serais déçu default_laugh.png )

Je suis désolé, mais la seule façon qu'on ait de prouver qu'on a bien compris l'origine d'un phénomène, c'est de le prédire à l'avance. C'est très loin d'etre le cas pour la fonte de la banquise, personne ne sait vraiment expliquer pourquoi ça fond plus depuis 2007 et personne ne s'engage à des prédictions sur le long terme. Tous les commentaires sont des supputations faites a posteriori.

Si la remarque était plus spécifiquement à propos d'une courbe de ce type :

sansreg.png

(Tiré de Holland et al., 2006 donc sans 2007. Je vous laisse imaginé avec 2007... )

C'est sûr que ce genre de graphique est facilement utilisé par les alarmistes. Cela parle aux tripes directement : c'est pire que prévu, il faut se terrer etc... Mais ne soyez pas dupes, ce genre de message à la Paris Match, "le poids des mots, le choc des fautes", ce n'est pas une technique spécifique aux alarmistes, loin de là.

Cela prouve aussi notre incurie. Certes.

Ou si la remarque était à propos d'une courbe de ce type :

mean12.png

Les données du NSIDC depuis mi 2006 lissées sur 12 mois, qui montre que 2009 c'est bien retapé mais que pour 2011 c'est loin d'être le cas.

Oui, je suis partiellement d'accord sur ces deux points, mais il y a un mais, du genre énorme mais.

La fonte de 2007 était un événement extrême, une variabilité sur une tendance non linéaire. Cela a fait du dégâts, et comme je le disais, la variabilité c'est essentiellement une invasion massive d'air et d'eau douces du Pacifique qui donné cette forme caractéristique en "boomerang"

http://psc.apl.washington.edu/zhang/Pubs/Zhang_etal2008GL034005.pdf

On ne peut pas dire que cela ne fond plus depuis 2007, c'est une aberration. La tendance non linéaire continue, ce qui permet à Tamino comme à tous ceux qui s'essayent à cet exercice de prévoir à moins de 5% le minimum annuel. La tendance exponentielle est solide, elle se poursuit, elle a une capacité prédictive démontrée. Il ne faut pas se focaliser sur 2007, mais sur l'après 2007. L’Arctique de 2008, 2010, et 2011 n'était pas si différent de celui de 2007 et représente la nouvelle "normale" si tant est qu'on puisse arriver à un état suffisamment stable pour parler de normale. Statistiquement, le record de 2007 pourrait encore tenir 3 ou 4 ans sans remettre en cause la tendance.

Et là on revient à l'idée de rétroaction positive. Pour raconter un peu ma vie, j'ai essayé de traiter un peu les données de Chapman depuis 1953. En travaillant sur la série et sa dérivée, il y a un "sainte mère d'Einstein, c’est quoi ce bordel ?" qui a fusé tout simplement parce que la série et la dérivée était fortement corrélée, ce qui me foutait tout à terre. J'ai du travaillé en régression ridge pour m'en sortir. Ce n'est pas le genre de problème que vous rencontrez avec une tendance linéaire. Parce que la climato ne se résume pas à ma vie :

http://www2.gi.alaska.edu/snowice/sea-lake-ice/papers/07PLEJ.pdf

http://psc.apl.washington.edu/zhang/Pubs/Wang_etal2008GL036706.pdf

citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.150.7880&rep=rep1&type=pdf

http://www.springerlink.com/content/j2252k1733019rv3/

http://www.agu.org/pubs/crossref/2007.../2007GL032043.shtml

Pour 2007 spécifiquement :

http://www.see.ed.ac.uk/~shs/Climate%20change/Data%20sources/Perovic%20ice%20cover.pdf

La rétroaction positive entre banquise et chauffage solaire est observée, modélisée, prédite depuis des plombes ,...

Et comme je le disais, une linéaire ne correspond guère au concept de rétroaction positive. D'ailleurs, la seule idée qu'il faut du temps à la banquise pour "cicatriser" relève déjà de l'acceptation d'une certaine part de rétroaction positive. Le simple fait de constater que la banquise de Sibérie Orientale a mieux résister indique à lui seul que le Pacifique ne s'est pas invité cette année dans l'Arctique, en tout cas pas autant qu'en 2007. Et vu que le record de 2007 est battu en 2011, sur le fil mais avec des conditions moins exceptionnels, il n'y a pas beaucoup d'explications plausibles. L'hypothèse de l'invasion d'une troupe de dragons célestes au Pôle Nord n'est pas très crédible et à part cela et des rétroactions positives, je ne vois pas trop se que l'on peut invoquer d'autre.

Tant qu'on est dans les rétroactions positives, pour rester dans le même ordre d'idée, il y a un truc qui s’appelle l'amplification Arctique et qui de même est observé, modélisé, prédit depuis des plombes, et explique que l'Arctique se réchauffe plus que le globe et se dé-corréle un chouïa de la température globale. Je ne vous repasse pas toute la littérature, je penses que vous savez où la trouver.

Pour la banquise qui se casse la g****e plus vite que prévue, de nouvelles études montrent qu'une meilleur prise en compte de la dynamique de la glace peut rattraper le truc :

http://www-section19.obs.ujf-grenoble.fr/IMG/pdf/The_se_Lucas_Girard.pdf

Fine couche de glace flottant à la surface des océans polaires, la banquise est un objet dynamique qui joue un

rôle clé dans le système climatique. Isolant l’océan de l’atmosphère, la banquise contrôle par l’intermédiaire

de l’épaisseur de glace et de la fraction d’eau libre les flux d’énergie entre ces deux milieux, et ce de manière

fortement non linéaire : dans une banquise dont 0.5% de la surface est constituée de fractures, 50% des flux

de chaleur s’effectuent le long de ces fractures. Il apparait donc essentiel de mieux comprendre et modéliser

les processus de déformation et de rupture de la banquise.

Dans la première partie de ce travail, le cadre de modélisation mécanique actuellement utilisé dans les

modèles de banquise, la rhéologie Visqueuse-Plastique (VP), est évalué sur la base des propriétés statistiques

et propriétés d’échelle des vitesses de dérive et de déformation de la banquise. Ces propriétés jouent

un rôle important pour les flux de chaleur air-mer et la production de glace, d’autre part elles peuvent

être considérées comme une empreinte du comportement mécanique de la banquise. Cette évaluation

met en évidence les limitations du cadre de modélisation VP et notamment son incapacité à reproduire

les propriétés de déformation de la banquise. Cela suggère que la rhéologie VP n’est pas adaptée à la

modélisation de la banquise.

Le nouveau cadre de modélisation mécanique developpé au cours de cette thèse fait l’hypothèse que la

déformation de la banquise est principalement accommodée par fracturation et glissement le long de failles

(comportement fragile) sur une vaste gamme d’échelles (transmission de contraintes à grande distance).

Dans ce nouveau modèle, baptisé la rhéologie Elasto-Fragile (EB), la banquise est considérée comme une

plaque solide élastique, permettant les interactions à grande distance, associée à une loi d’endommagement

progressive, décrivant un comportement fragile.

Le modèle EB est premièrement utilisé pour mener une étude fondamentale sur la rupture dans les

matériaux hétérogènes. Une divergence de la longueur de corrélation est mise en évidence à partir des

fonctions de corrélation des évènements d’endommagement ainsi que par l’analyse d’échelle du champ de

déformation. Les propriétés d’échelles du champ de déformation qui émergent à l’approche de la rupture

sont proche de celles observées pour la déformation fragile des objets géophysiques tel que la banquise ou

la croûte terrestre. Ces résultats soutiennent l’analogie entre rupture et point critique.

Une application idéalisée de la rhéologie EB à la banquise Arctique, adaptée à des simulations courtes (3

jours), est présentée. Les propriétés statistiques et propriétés d’échelle obtenues pour la déformation simulée

sont comparables à celles obtenues pour la banquise. Ces premiers résultats prometteurs soutiennent

que les propriétés de déformation de la banquise émergent du comportement mécanique élasto-fragile

de la banquise et motivent l’implémentation de la rhéologie EB dans les modèles globaux de banquise.

Sur des périodes de temps plus longues, l’effet du regel des failles et fractures présentent au sein de la

banquise doit être pris en compte. Une loi de cicatrisation décrivant ce processus est présentée ainsi que des

résultats préliminaires de simulations prenant en compte cet aspect. Finalement, une méthodologie pour

l’implémentation de la rhéologie EB dans un modèle global de banquise est présentée.

http://www.tos.org/oceanography/archive/23-4_kwok.pdf

ABSTRAC T. Sea ice in the Arctic Ocean ranges from thin new ice to thick

deformed ridges. Changes in thickness are due to melting and freezing, and to

physical rearrangement of existing ice to form leads and pressure ridges. As a brittle

solid, fractures are created when the ice cover moves and deforms. Openings along

fractures are sites of local heat exchange between the atmosphere and ocean, and of

local ice production in the winter as ocean water freezes when exposed to the colder

atmosphere. Closing of the ice forces it to raft or pile up into pressure ridges and to

be forced down into keels, increasing the volume of sea ice that can be stored within

a given area of the Arctic Ocean. This mechanical redistribution of sea ice affects ice

strength and has a profound impact on ice behavior over a wide range of temporal

and spatial scales. Accurate observation and simulation of the relative contributions

of thermodynamics and dynamics to ice thickness distribution are thus critical for

understanding the ice cover in terms of how it changes, and its vulnerability in a

warming climate. Recent satellite altimetry and high-resolution synthetic aperture

radar imaging have provided near-basin-scale views of ice thickness and motion for

use in quantifying changes, and for assessment and refinement of models. During this

coming decade, several satellite missions are poised to provide improved, coordinated,

and near-continuous measurements of thickness and motion that will advance our

understanding of Arctic ice cover. Here, we provide an overview of our current

capabilities and the future prospects for observing these parameters from space.

Traduction rapide du premier bout (je ne suis pas très doué pour les traductions, sorry) :

La banquise de l'Océan Arctique varie des fine glaces nouvelles aux épaisses et déformées crêtes. Les changements dans l'épaisseur sont du à la fonte et au regel, et au réarrangement de la glace existante pour former des crêtes de compression. En tant que solide fragile, les fractures sont crées quand la couverture de glace bouge et se déforme. Les ouvertures de la banquise au niveau des fractures sont les sites d'échanges locaux entre l'atmosphère et l'océan, et de production locale de glace en Hiver suite au gel des eaux de l'océan exposés au refroidissement de l'air

etc... je suis sûr qu'il existe d'autres liens, mais je ne suis pas un disque dur vivant...

Le paragraphe traduit n'est pas sans rappeler les années récentes où la différence area-extent a atteint des sommets, où encore ce mois de Septembre 2011 où certain sont passé en "hype mode" pour une pente un peu plus raide qu'à l'accoutumé alors qu'il n'y avait pas de quoi casser trois pattes à un canard...

L'importance de la fragilisation de la banquise à travers son comportement fragile, totalement négligé jusqu'à présent au profit d'une modélisation plus "légère" visco plastique ou élastico viso plastique, explique la faible capacité prédictives des modèles, mais des gens travaillent actuellement à rattraper le coup et améliorer la chose.

En gros, pour vulgariser un peu, les modèles jusque récemment voyait la banquise comme un bloc visqueux mais monolithique attaqué progressivement sur les bords. Le centre était donc parfaitement isolé, pas d'échanges de chaleur et sans doute pas de matière. Donc on progresse lentement, en grignotant petit bout par petit bout à la périphérie. Là, la fragilisation de la banquise par perte de la banquise âgée aux reins solides favorise les fractures au cœur de la banquise. Et ce sont ces fractures qui vont avoir un rôle majeur dans le bilan énergétique. On parle aussi des melt pounds, lacs de fonte, depuis 2007, ce qui rejoint le même concept de banquise plus fine qui craque de partout. On se rend compte depuis cette décennie qu'on assiste au "mitage" de la banquise, et que c'est sans doute la raison de l'échec des prévisions passés. D'ailleurs, les anomalies OLR sont un puissant argument, et pour la rétroaction positive, et pour cette nouvelle conception de la banquise. Le fait que, même avec de la banquise, il y a un flux de chaleur en hausse sensible montre d'une part que la banquise n'est plus la couche isolante aux reins solides du temps passé, et que ces anomalies OLR implique des rétroactions positives.

Donc : Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere.

Ce qui n'est pas le cas, puisque des erreurs toutes humaines du passé et "grâce" au réchauffement, on a appris et on est en train de corrigé. C'est d'ailleurs ce qui me fascine avec le réchauffement. Rien que ces dernières années, entre le dipôle Arctique, les Hivers plus froid aux latitudes moyennes suite au réchauffement de l'Arctique, la nouvelle modélisation de la banquise,... on a développé ou revisité de nouveaux concepts.

Tant qu'on cause d'exponentielle, je préfère bien plus vos digressions sur l'exponentielle et la logistique sur votre blog que vos digressions ici même si je puis me permettre. La tendance exponentielle émerge suffisamment clairement des séries de données pour rendre absurde l’argument qu'on peut faire passer ce que l'on veut dans les données en détruisant au passage la valeur prédictive. Tamino travaille avec un degré 2 plutôt qu'une exponentielle, mais comme le disait Cotissois 31 physiquement le degré 2 c'est une exponentielle "par défaut". De même, ne soyez pas dupe. Nous savons bien qu'arriver à zéro avec une pente maximale façon 747 en perdition au dessus de l'Océan n'est pas réaliste. Ce n'est pas pour autant que l'exponentielle est à jeter. Elle nécessite simplement d'être arrangé en logistique, mais une logistique, ce n'est jamais qu'une exponentielle améliorée. Ce qui manque, c'est le point d'inflexion. Savoir quand est ce qu'il ne restera plus que la banquise au Nord de la Terre Verte et de la Terre d'Ellesmere est la question véritable en fait. Selon toute vraisemblance, ce sera le dernier bout de banquise à rester et ce sera avec lui que ce fera l'atterrissage "en douceur". Mais tant que le point d'inflexion n'est pas passé, une logistique est et restera approximable par une exponentielle.

Je précise aussi que je ne suis pas toujours rentré dans la finesse du détail. Il y aurait tant à dire, mais je ne suis pas ici pour faire une revue de publication complète et il est l'heure d'aller se pieuter tout de même. Je me suis donc permis un certain nombre d'approximations et d’omissions.

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Posté(e)
La Tronche (260 m)

Tout à fait d'accord avec Cotissois31. J'ai pensé à compléter ma réponse avec cette élément, mais cela m’ait partiellement sorti de l'esprit. Il n'y a pas de preuve absolu, et ce sont l'accumulation d'observations et de modélisations convergentes qui font la preuve. C'est pour cela que je parlais de l'ensemble cohérent des modèles et observations, bien que cela ne constitue pas une preuve au sens absolu du terme.

Je préfère effectivement ce genre de réponse mais je reste un peu sur ma faim. Cette réponse concerne toutefois plutôt la méthode de raisonnement que l'analyse de l'affirmation elle-même.

L'article en question, c'est un peu "Tel jour nous avons eu un record de chaleur à tel endroit et c'est la preuve de l'origine humaine du réchauffement climatique", dit comme ça, il faut bien reconnaître c'est un discours peu convaincant. Je sais que ce genre d'affirmation traîne malheureusement dans nombre de médias mais je la trouve à la fois très journalistique (dans le mauvais sens du terme) et très légère. J'aimerais une argumentation plus étoffée surtout de la part d'un organisme spécialiste de la question.

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On est à peine plus qu'aux niveaux de 2007 et en 4 ans on a stagné donc la fonte pas si monstrueuse.

Je rappelle qu'avant il y avait des inlandsis et banquise permanente en GB et ça a du fondre même si ça a tout perturbé.

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L'article en question, c'est un peu "Tel jour nous avons eu un record de chaleur à tel endroit et c'est la preuve de l'origine humaine du réchauffement climatique", dit comme ça, il faut bien reconnaître c'est un discours peu convaincant. Je sais que ce genre d'affirmation traîne malheureusement dans nombre de médias mais je la trouve à la fois très journalistique (dans le mauvais sens du terme) et très légère. J'aimerais une argumentation plus étoffée surtout de la part d'un organisme spécialiste de la question.

Franchement, relis l'article car il y a des éléments bien plus convaincants (précisons que ce n'est pas du tout un article de Météo-France, qui n'est pas un institut spécialiste de la banquise arctique, mais de l'AFP rapportant les travaux de l'Université de Brême, Allemagne)
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