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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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J'ai bien peur que l'on peut ( de peu ) le record de 2007, pour la banquise. Enfin pour l'extent en tout cas.

Dernière valeur au 31 août: 4,737,969 km² ( à corriger si il y a modification ).

Pour 2007, au 31 août on était à 4,607,031.

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Cela dépend des sources. Selon le NSIDC on est au 31 août presque exactement au même extent qu'en 2007. Ce qu'on peut de toute façon en retenir dès maintenant, c'est que quelle que soit la valeur finale, on sera au moins très proche du record.
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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

Quand on découvre quelque chose, on ne réduit pas forcément l’incertitude.... En cela, la connaissance n'est pas forcément une réduction de l'incertitude. J'en reviens encore à mon racine(2), mais la preuve de son incommensurabilité à poser plus de problèmes qu'elle n'en a résolut en son temps.

la preuve de l'incommensurabilité de racine (2) réduisait l'incertitude dans le sens qu'elle permettait de répondre "non" à 100 % à la question "existe-t-il une fraction égale à racine (2)", alors qu'avant la seule réponse possible était "on ne sait pas".
C'est pour le plaisir de vous enquiquinez, mais je ne peux pas me retenir. Donc, vous nous faites toute un baratin sur le fait que la Science se définit par la réduction de l'incertitude, et vous me sortez une phrase du genre : "visiblement pas très différente" où on sent bien que l'incertitude est maximisée... Vous savez, il existe une science en particulier qui permet de réduire les incertitudes et qui s’appelle les statistiques. Les stat's ont pour avantage de permettre d'évaluer le caractère significatif d'un résultat ou non, et remplace avantageusement le "visiblement" ou le "AMHA" ou le "on n'a qu'à attendre pour voir les données évoluées et pouvoir réduire l'incertitude au feeling sans se prendre la tête".

Si je vous demande si vous avez été un peu essayer d'évaluer les différents résultats avec différentes méthodes et ne pas se contenter d'une pifométrie visuelle, je suppose que la réponse est non. Si tel n'est pas le cas, je présente d'avance mes excuses pour cet affront.

ce n'est pas un affront - je n'ai pas pris le temps de le faire parce que je vois à vue de nez que les fits vont etre comparables, et que je n'ai pas que ça à faire; si VRAIMENT vous avez besoin d'une preuve formelle de ça, je le ferai , mais pas avant ce we, parce que ça me prendra un peu plus de temps que ce que je passe sur ce forum.
Vous vous rendez compte que votre définition de la Science vous amenez à raconter n'impec nawa ? En sciences, il y a le principe de base des poupées russes. Chaque nouvelle théorie doit pouvoir englober la précédente en la complétant. Un exemple ultra classique, celui des acides-bases. On a d'abord eu Arrhenius qui a dit : une réaction acide-base, c'est échange de H+ et OH-. Après on a eu Bronsted qui a affiné en disant que c'était un échange de H+ (l'acide libère, la base capte). Et enfin, on est arrivé à la définition la plus large, celle de Lewis qui se base sur des échanges de doublets et des considérations au niveau des orbitales. Est-ce pour autant qu'Arrhenius ou Bronsted a eu tort ? Bien sûr que non, leurs théories n'étaient simplement pas assez large. Pour autant, la définition de Bronsted reste très largement enseigné et employé car largement suffisante même pour des niveaux début Licence.

C'est quoi le rapport avec la banquise ? Et bien, si on attend d'avoir plus de données, on n'est pas près de faire grand'choses.

euh, ça fait un peur, la dernière phrase ... vous vous rendez compte de comment ce serait accueilli dans une assemblée de physiciens genre au LHC, toujours hyper prudents avant d'annoncer un résultat significatif ?
Si une régression carrée ou sinusoïdale donne un peu près le même résultat sur les données passées et donne la même extrapolation à échéance raisonnable (et encore, je ne penses pas non plus que vous l'ayez vérifié...), et ben tant pis. On voit que cela plonge dans tous les cas.

"ça plonge", je n'en connais pas de définition scientifique )- y a une courbure négative sur les 30 dernières années oui. Je vous fais remarquer par ailleurs que sur d'autres indicateurs comme l'OHC ou la température, où il devrait y avoir une courbure positive sur 30 ans en bonne logique, on ne la voit pas. On doit en déduire quoi ?
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Le froid, ça n'existe pas, c'est un manque de chaleur.

...

Non mais bien sûr, je sais l'énergie associée aux changements d'état.

Maintenant tu n'évoques pas un instant ce qui provoque le changement d'état et ce qui explique le dégagement de chaleur.

Il y a dégagement de chaleur (réaction exothermique) si l'enthalpie du corps futur est inférieure à l'enthalpie du corps initial.

La température extérieure provoque le changement d'état mais ne te dit pas le dégagement de chaleur.

Il n'est pas trivial de dire comme çà que le gel de l'eau salée est plus exothermique que le gel de l'eau douce. C'est possible, je ne sais pas, mais pas aussi évident que de dire que l'eau salée gèle à plus basse température.

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la preuve de l'incommensurabilité de racine (2) réduisait l'incertitude dans le sens qu'elle permettait de répondre "non" à 100 % à la question "existe-t-il une fraction égale à racine (2)", alors qu'avant la seule réponse possible était "on ne sait pas".

De votre point de vue d'Européen instruit.. L'incommensurabilité de racine(2) a possiblement été une crise pour l'école Pythagoricienne car elle fait entrer de plus pied dans des notions aussi vertigineuse et abstraite que l'infini et l'incommensurable. C'est une certitude "par défaut", puisque oui on sait après que notre conception du monde est erroné, mais avant la réponse n'était pas "on ne sait pas" puisqu'il n'y avait pas de question. En cela il n'y a pas réduction d'incertitude car il n'y a pas d'incertitude initiale...

http://www2.cndp.fr/RevueCPhil/91/00902911.pdf

Non mais bien sûr, je sais l'énergie associée aux changements d'état.

Maintenant tu n'évoques pas un instant ce qui provoque le changement d'état et ce qui explique le dégagement de chaleur.

Il y a dégagement de chaleur (réaction exothermique) si l'enthalpie du corps futur est inférieure à l'enthalpie du corps initial.

La température extérieure provoque le changement d'état mais ne te dit pas le dégagement de chaleur.

Il n'est pas trivial de dire comme çà que le gel de l'eau salée est plus exothermique. C'est possible mais pas aussi évident que de dire que l'eau salée gèle à plus basse température.

Ouaip, cela me perturbe aussi cette histoire. Je vais finir par ne pas dormir cette nuit rien qu'à cause de ce topic default_laugh.png Il faudrait arriver à avoir une vue d'ensemble des processus thermodynamique de la formation de la banquise. Mais la je suis loin de mes connaissances...
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Il n'est pas trivial de dire comme çà que le gel de l'eau salée est plus exothermique que le gel de l'eau douce. C'est possible, je ne sais pas, mais pas aussi évident que de dire que l'eau salée gèle à plus basse température.

ça dépend si on parle du gel à la température d'équilibre (en comparant la chaleur dégagée à 0°C par la transformation d'un kg d'eau douce en glace, à celle dégagée à - 2°C par la transformation de 1kg d'eau de mer en glace), ou bien si on parle à partir d'une même température initiale (+1°C par exemple) jusquà la transformation de 1kg en glace; Dans le premier cas, la différence doit etre faible (elle dépend de la différence des Cp entre eau salée et glace, si on fait un cycle eau salée 0°C->eau salée -2°C ->eau salée +glace -2°C-> eau salée + glace 0°C -> eau salée +eau 0°C -> remélange eau -eau salée, ∆H = 0, et si on néglige le ∆H de la dernière étape) . Mais dans le 2e cas, on retrouve ce que disait Paix, la différence est surtout due au supplément de refroidissement nécessaire de 2 cal/g pour atteindre -2°C.
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Non mais bien sûr, je sais l'énergie associée aux changements d'état.

Maintenant tu n'évoques pas un instant ce qui provoque le changement d'état et ce qui explique le dégagement de chaleur.

Il y a dégagement de chaleur (réaction exothermique) si l'enthalpie du corps futur est inférieure à l'enthalpie du corps initial.

La température extérieure provoque le changement d'état mais ne te dit pas le dégagement de chaleur.

Il n'est pas trivial de dire comme çà que le gel de l'eau salée est plus exothermique que le gel de l'eau douce. C'est possible, je ne sais pas, mais pas aussi évident que de dire que l'eau salée gèle à plus basse température.

Pour faire simple (enfin, je vais essayer) :

En physique, la température d'une matière, est liée à l'agitation moléculaire des différents éléments qui la compose.

Dans un four à micro-ondes, on émets une fréquence électromagnétique qui vient augmenter la fréquence d'agitation moléculaire de l'eau (la fréquence du four est calibrée sur la fréquence d'agitation de l'H²O).

Tous les aliments qui contiennent de l'eau, voient leur température s'élever.

Dans le cas de la congélation, c'est l'inverse. On diminue l'agitation moléculaire et la température s'abaisse.

Pour le micro-ondes, l'agitation est directement réalisée dans la molécule d'H²O, par rayonnement électromagnétique, il n'y a pas d'échange d'énergie par molécules interposées, c'est d'ailleurs pour cette raison que l'entourage ne chauffe pas directement lorsqu'il ne contient pas d'eau (même si au bout de quelques temps il s'échauffera par l'action de l'air ambiant dont la température augmentera grâce aux aliments cuits).

C'est également pour cette raison que le four à micro-ondes est capable de faire chauffer des aliments avec beaucoup moins d'énergie.

Dans le cas d'un chauffage par réaction thermique, il y a transfert d'énergie des molécules très agitées d'un air ambiant, chaud, qui se trouvent ralenties mécaniquement par la proximité de molécules moins agitées (un peu comme un roulement à billes).

Ainsi, l'air ambiant se refroidit, car ses molécules ralentissent, et la matière a chauffer, se réchauffe grâce à ses molécules qui accélèrent.

Au bout d'un moment, on aura un point d'équilibre où toutes les molécules s'agiteront à la même vitesse.

Dans le cas de la congélation, il y a toujours échange d'énergie.

L'air ambiant, très froid, dont les molécules sont agitées lentement, se trouvent accélérées mécaniquement, par les molécules rapides, de la matière qui est plus chaude.

Ainsi, l'air ambiant se réchauffe, car ses molécules accélèrent et la matière qui se congèle se refroidit car ses molécules ralentissent.

Un nouveau point d'équilibre arrive, où, toutes les molécules ont la même agitation.

Pour la banquise, c'est la même chose.

L'air ambiant voit ses molécules ralentir par le manque d'énergie du soleil, elles rentrent en contact avec les molécules d'eau de mer plus rapides car plus chaude (l'eau),

Mécaniquement, les molécules vont chercher un point d'équilibre où les rapides seront plus lentes et les lentes seront plus rapides.

L'air ambiant se réchauffe et l'eau gèle.

Est ce que j'ai été simple ?? Pas sûr ..... ???? default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

En tous cas, j'ai essayé default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Cela dépend des sources. Selon le NSIDC on est au 31 août presque exactement au même extent qu'en 2007. Ce qu'on peut de toute façon en retenir dès maintenant, c'est que quelle que soit la valeur finale, on sera au moins très proche du record.

Oui. Mes données sont de IJIS.

Au premier septembre on est à 4,727,813 km².

En 2007: 4,610,938 km².

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Oui. Mes données sont de IJIS.

Au premier septembre on est à 4,727,813 km².

En 2007: 4,610,938 km².

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Le changement d'état est provoqué par l'énergie des molécules qui composent la matière.

Plus les atomes sont agités, plus la force centrifuge éloigne les électrons de leur noyaux.

Ainsi, l'eau devient plus volumineuse quand elle devient vapeur.

A l'inverse, plus les atomes sont calmes, plus leurs électrons se rapprochent de leur noyaux.

L'eau prend moins de place que la vapeur.

Alors, vous allez me dire que la glace prend moins de place que l'eau si on suit la théorie ....

Oui, ça devrait être le cas, sauf qu'en gelant, l'eau fabrique de petits cristaux où l'air ambiant est emprisonné (à cause de l'agitation mécanique des molécules) et, de fait, la glace voit son volume augmenter, mais intrinsèquement ce n'est pas le cas.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Il n'est pas étonnant de se rapprocher du record, il suffit de voir la synoptique en Juillet qui était la même qu'en Décembre et que l'hiver 2009-2010 .

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Oui. Mes données sont de IJIS.

Au premier septembre on est à 4,727,813 km².

En 2007: 4,610,938 km².

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En tout cas, quelque soit les sources, le niveau de 2008 est passé ou est en train d'être passé à la baisse. Cela se joue donc définitivement entre 2011 et 2007.
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Tiens, Paix, une question qui me trottait dans la tête depuis quelques temps, tu auras peut-être la réponse : pourquoi observons-nous une telle différence sur la valeur du minimum d'extent de 2007 sur ces courbes, alors qu'elles ont la même source (AMSRE-R) ?

ice_ext_n.png

AMSRE_Sea_Ice_Extent.png

EDIT : non je retire, c'est juste les différences d'échelle default_blushing.gif

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Oui, c'est juste une diff' d'échelle. Sur le premier graphe, la courbe actuelle est très épaisse et peut induire en erreur. Il y aussi une diff' dans le lissage. Le premier, il me semble que c'est une courbe au jour le jour à la mise à jour très rapide alors que le deuxième il y a déjà un petit lissage avec une moyenne sur 2 jours. Le NSIDC est lui plus lourdement lissé (sur 5 jours de mémoire, à vérifier).

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Au niveau lissage, une chose est quasi certaine, c'est que de plus en plus l'épaisseur de la banquise diminue (ce qu'on ne voit pas sur ces graphiques là) et que par conséquences, les niveaux bas de l'extent tendront vers des valeurs continuellement en baisse par manque de réserves.

Ceci ne se retrouvera pas dans les niveau haut rapidement atteints dès que l'hiver arrive pour les raisons que j'ai déjà évoqué ici.

On retrouve bien un certain regroupement des valeurs max de l'extent.

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Au 1er Septembre 201 l'extent est de: 4,734,063 km².

Au 2 septembre 2011: 4,715,000 km².

Diminution de la baisse par rapport au derniers jours.

En 2007, pour le 2 septembre on était a: 4,617,031 km².

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Au niveau lissage, une chose est quasi certaine, c'est que de plus en plus l'épaisseur de la banquise diminue (ce qu'on ne voit pas sur ces graphiques là) et que par conséquences, les niveaux bas de l'extent tendront vers des valeurs continuellement en baisse par manque de réserves.

Ceci ne se retrouvera pas dans les niveau haut rapidement atteints dès que l'hiver arrive pour les raisons que j'ai déjà évoqué ici.

On retrouve bien un certain regroupement des valeurs max de l'extent.

Gné ? J'ai du mal à vous suivre dans vos raisonnements quand même... Le lissage, c'est juste pour les courbes. On prend les n dernières valeurs, on en fait la moyenne, et c'est tout. L'épaisseur de la banquise n'a rien à voir avec la méthode de lissage.
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Gné ? J'ai du mal à vous suivre dans vos raisonnements quand même... Le lissage, c'est juste pour les courbes. On prend les n dernières valeurs, on en fait la moyenne, et c'est tout. L'épaisseur de la banquise n'a rien à voir avec la méthode de lissage.

Oui, d'où le lissage des courbes.

Les effets de la perte d'épaisseur de la banquise risque, à terme, de lisser les écarts entre différentes années.

Exemple : Quand il n'y aura plus de banquise l'été chaque année, la courbe sera lissée, puisqu'à 0 default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et bien évidemment, dans ce cas précis, les écarts avec le maximum seront également lissés, car référencés à 0.

Mais, bon, on s'éloigne du sujet.

Revenons à l'effet de serre l'hiver.

Montre nous comment il peut être plus significatif l'hiver que l'été ?? (sans nous parler de l'inertie thermique qui n'a rien à voir avec l'effet de serre default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">)

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Le lissage de la courbe n'a rien à voir avec l'épaisseur de la banquise. C'est juste une manière de représenter...

Ces courbes :

lissage.jpg

ce sont les mêmes que celles de Treizevents avec un lissage plus important (6 jours). Cela ne change rien à l'écart entre les courbes. 2011 est toujours entre 2008 et 2007.

L'effet de serre en hiver... Cela n'a rien à voir avec l'inertie thermique (enfin, dans le sens où je le comprend)

Je ne vais pas vous construire ici un modèle simple de l'effet de serre, pas le courage. Si vous voulez, vous n'avez qu'à zieuter sur Internet. C'est simplement un effet du à l'équilibre radiatif. Quand vous éteignez la lumière, le déséquilibre radiatif est plus important sans GES, donc plus de refroidissement. Les GES ne réchauffent pas la Terre, ils l'empêchent de se refroidir. La différence est peut être subtil, mais les GES n'ont pas besoin d'un apport solaire pour être efficace tant que la surface en dessous est chaude. C'est comme cela que sur Mercure la différence de température entre le jour et la nuit est énorme. Il n'y a pas d'atmosphère pour redistribuer a chaleur et pas de GES pour ralentir le refroidissement. Au contraire de Vénus où l'atmosphère est si dense, l'effet de serre si important, que le jour, la nuit, les Pôles, l'équateur, sont quasi à la même température.

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Je vais quand même tenté de vous construire un modèle simple de l'effet de serre. À la grâce de Dieu...

C'est un modèle qui tient la route pour ce que je veux montrer et ne prétend pas être complet. J'aimerais donc qu'on s'abstienne des commentaires sur les lacunes du modèle... Je ne suis pas là pour vous monter un modèle complet default_laugh.png . On considère juste les transferts radiatifs avec le bon vieux :

W = σT4

qu'on va triturer dans tous les sens.

Donc, on se prend une surface solide d'émissivité un, indice S. C'est la surface de la planète de notre modèle.

On se prend deux couche de gaz d'émissivité un dans la bande d'émission de la surface S, d'indice 1 et 2. C'est l'atmosphère de la planète de notre modèle (en gros, elle est transparente totalement au Soleil mais opaque totalement à la Terre).

Et on se prend un lampadaire géant, d'indice K (parce qu'il faut bien choisir une lettre default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> P.S. : Je m'aperçoit que c'est un peu ballot d'avoir pris K car le symbole du Kelvin est aussi K... Bref, osef, l'un est un indice l'autre une lettre capitale, et j'ai la flemme de chercher tout les indices K et cela ne gêne pas la lecture default_laugh.png ).

modles.png

À l'équilibre, on a :

(1) σTS4 = σTK4 + σT14

La surface solide se fait chauffer par l'étoile et par la couche de gaz 1, et la surface solide n'émet que vers le haut.

(2) 2σT14 = σTS4 + σT24

La surface 1 émet vers le haut et vers le bas, d'où le facteur 2. Cette même couche se fait chauffer et par la couche 2 et par la Surface.

(3) 2σT24 = σT14

La surface 2 émet vers le haut et vers le bas, d'où le facteur 2. Cette même couche se fait chauffer par la couche 1.

Donc, quand le lampadaire géant se met de la partie, on peut résoudre ces équations. Avec le Soleil pour lampadaire géant et la Terre pour toute planète, cela donne :

σTK4 = S0/4*(1-a)

a, l'albedo, à 0.3 environ et le 4 pour des considérations de géométrie (histoire d'éviter de se prendre pour des chevaliers de la Terre plate... ) et S0 ~ 1365 W/m²

On peut donc montrer que TK = 255 K

Cela fait environ -18°C, et c'est de là que sort l'affirmation que sans les GES, on serait en train de se les cailler grave à -18°C . Ce n'est pas nécessairement exacte du au fait que -18°C n'est peut être pas un état stable, mais passons.

Donc on résout, et on trouve :

T1 = 2^(1/4) * TK = 303 K

T2 = TK = 255 K

TS = 3^(1/4) * TK = 336 K

On est largement au dessus de la température d'équilibre de 255 K. Les GES réchauffent donc l'atmosphère.

Maintenant, c'est la nuit, plus de lampadaire géant. Donc TK = 0K mais on garde TS = 336 Kelvin, et on laisse aller. On tombe sur un processus itératif, et cela ne se résout pas facilement.

Au départ

T1 = 303K

T2 = 255K

TS = 336K

Au premier pas

T1 = 273K

T2 = 230K

TS = 303K

Au deuxième pas

T1 = 246K

T2 = 207K

TS = 273K

Etc... (pas envie de crever la langue pendante rien que pour vous et pour une itération default_laugh.png )

Mais on voit immédiatement que les GES amortissent la baisse de la température, sinon n'on aurait pas de processus itératif et on tomberait à 0 Kelvin directement.

Maintenant, on va montrer qu'on tombe effectivement à 0 Kelvin sans GES. On y va avec un deuxième modèle plus simple. Dans la joie et la bonne humeur, on envoie paître l'atmosphère, le CO2, le CH4, et tous le tremblement.

Le modèle se résume à :

σTS4 = σTK4

Le jour, σTK4 = σTK4 = S0/4*(1-a) = 255K

Donc le jour,

TS = 255 K

Et la nuit, pouf plus de lampadaire géant et σTK4 = σTK4 = S0/4*(1-a) = 0K

Donc la nuit,

TS = 0 K

Dans la réalité, on ne tombe jamais à 0K. Mercure reste à 100 Kelvin environ, Pluton à 33 Kelvin, mais on ne va pas chipoter.

Si on suppose que dans le premier modèle, que la nuit arrive au bout de la deuxième itération, cela donne un DTR, Diurnal Temperature Range, de :

DTR = 336K – 273K = 63 K

Et dans le modèle sans GES

DTR = 255 – 0 = 255 K

Convaincu ?

P.S. : Si vous voulez le même modèle mais mieux exploité, Real Climate a ce qu'il vous faut

http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/04/learning-from-a-simple-model/

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Tu démontres grâce à la loi de "Stefan", qu'une planète soumise aux GES, garde sa température un certain temps en fonction d'une constante (qui est σ la constante de Stefan-Boltzmann égale à 5,670 x 10(-8) J.K(-4).m(-2).s(-1), je la met puisque tu n'as pas voulut le faire default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">).

Oui, la planète garde sa température par effet de serre, mais cette dernière décroit avec le temps et le manque d'énergie, tu le prouves toi même.

Le manque d'énergie favorise bien la décroissance de la température.

Sauf qu'un atmosphère est aussi variable en épaisseur (selon qu'on le traverse perpendiculairement ou diagonalement) et le rayonnement est tributaire de l'orientation de l'axe de la planète.

Hors, la reflexion ou l'absorption du rayonnement infrarouge est bien plus perturbé par l'inclinaison des rayons (Loi de John William Strutt Lord Rayleigh).

Et dans ce cas, le CO² est absorbant parce que c'est une molécule "vibrante" en modes d'étirement, (stretching), symétrique ou asymétrique, mais aussi en mode dégénéré de flexion (bending).

Quand le CO2, absorbe les rayonnements infrarouges, ils ne traversent pas et dans ce cas, l'effet de serre favorise la baisse de température.

Ta démo est parfaite, Paix default_thumbup1.gif, mais pour Vénus, mais pas pour la terre default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

La terre accumule beaucoup plus d'énergie avec GES, que sans, mais pour chaque hémisphère, l'effet est plus important l'été que l'hiver (On estime que les gaz à effet de serre augmentent la température terrestre de 35°C).

En tous cas, j'aime bien ce débat default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

En tous cas, j'aime bien ce débat default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pas moi, ça sort clairement du sujet dont il me semble utile de rappeler le libellé: "Suivi de l'englacement au pôle Nord". Les règles du jeu sont pourtant claires sur cette partie EdC du forum (une petite relecture de la Charte spécifique semble utile, non?), et je crois qu'il va falloir en rester là et ne plus abuser de notre mansuétude... A bon entendeur.
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Tu démontres grâce à la loi de "Stefan", qu'une planète soumise aux GES, garde sa température un certain temps en fonction d'une constante (qui est σ la constante de Stefan-Boltzmann égale à 5,670 x 10(-8) J.K(-4).m(-2).s(-1), je la met puisque tu n'as pas voulut le faire default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">).

Ce n'est pas que je n'ai pas voulu, c'est juste que je n'ai pas pensé à mettre sa valeur...

Oui, la planète garde sa température par effet de serre, mais cette dernière décroit avec le temps et le manque d'énergie, tu le prouves toi même.

D'où le fait qu'elle décroit plus vite sans GES qu'avec GES, donc que l'effet se fait bien sentir les nuits...

Le manque d'énergie favorise bien la décroissance de la température.

Encore heureux...

Sauf qu'un atmosphère est aussi variable en épaisseur (selon qu'on le traverse perpendiculairement ou diagonalement) et le rayonnement est tributaire de l'orientation de l'axe de la planète.

Donc le facteur 1/4 sur le S0 pour la géométrie ...

Hors, la reflexion ou l'absorption du rayonnement infrarouge est bien plus perturbé par l'inclinaison des rayons (Loi de John William Strutt Lord Rayleigh).

P.S. : Parler de diffusion de Rayleigh eu été un tantinet plus simple... Je viens seulement de comprendre pourquoi vous me parachutiez ce Lord. Mais je ne vois toujours pas où se situe votre problème. On parle ici d'un cas général. On s'en tamponne le coquillard avec un tibia de langoustine de savoir comment les couches vivent leurs vies de couches.

Et dans ce cas, le CO² est absorbant parce que c'est une molécule "vibrante" en modes d'étirement, (stretching), symétrique ou asymétrique, mais aussi en mode dégénéré de flexion (bending).

Quand le CO2, absorbe les rayonnements infrarouges, ils ne traversent pas et dans ce cas, l'effet de serre favorise la baisse de température.

J'ai toujours du mal à vous suivre. Le plus démentiel est quand même le "l'effet de serre favorise la baisse de température." default_whistling.gif

Ta démo est parfaite, Paix default_thumbup1.gif, mais pour Vénus, mais pas pour la terre default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Elle tient la route pour n'importe quelle planète qui a un effet de serre... On peut l'améliorer de toute les façons possibles pour le rendre plus réaliste, comme rajouter des émissivités, des couches, une couche limite turbulente, un flux convectif.... Mais il est structurellement viable quelque soit la planète.

La terre accumule beaucoup plus d'énergie avec GES, que sans, mais pour chaque hémisphère, l'effet est plus important l'été que l'hiver (On estime que les gaz à effet de serre augmentent la température terrestre de 35°C).

Sauf que de un, je viens de vous montrer que nuit ou l'Hiver, les GES servent à ralentir la baisse et le réchauffement est plus marqué alors que le jour ou l’Été, le réchauffement du au Soleil prend de l'importance et masque relativement l'effet de serre puisque l’activité solaire n'augmente plus depuis un bail ; et que de deux, ce n'est pas ce qu'on observe (réchauffement plus important le jour que la nuit, l'hiver que l'été). L'IPCC pour le DTR :

faq33figure1l.png

http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-3-3.html

Pour le cycle saisonnier :

winterwarmingnh.gif

En tous cas, j'aime bien ce débat default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je penses que vous êtes le seul de cet avis... Il n'y a pas de débat, juste une réalité à admettre. J'ai l'art de me f***** dans de ces débats n'empêche. Depuis que je suis arriver ici, v'là les discussions que j'ai déjà eu default_stuart.gif
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Depuis que je suis arriver ici, v'là les discussions que j'ai déjà eu default_stuart.gif

Oui, mais IC est le seul endroit où on peut encore espérer des discussions saines sur le climat. Ailleurs sur le net je n'en connais pas d'autres... donc mon conseil : restez sur IC, sans non plus imaginer qu'il n'y aura jamais de dérapages et de résistances...
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Oui, mais IC est le seul endroit où on peut encore espérer des discussions saines sur le climat. Ailleurs sur le net je n'en connais pas d'autres... donc mon conseil : restez sur IC, sans non plus imaginer qu'il n'y aura jamais de dérapages et de résistances...

Oui pour beaucoup de chose. Après si on veut parler de plusieurs autres thèses qui sont intéressantes tout de même default_confused1.gif, mais qui n'appartiennent pas au RC, c'est mort, et je trouve cela bien dommage. Mais bon, je peux comprendre.

Aller retour sur le suivit de l'englacement au pôle nord qui n'a toujours pas commencé.

Au 1er Septembre 201 l'extent est de: 4,734,063 km².

Au 2 septembre 2011: 4,715,000 km².

Diminution de la baisse par rapport au derniers jours.

En 2007, pour le 2 septembre on était a: 4,617,031 km².

Je m'auto-cite, pour dire que la valeur du 2 septembre 2011 est revu à la hausse: 4,720,781 km².

D'après les premières estimations pour le 3 septembre 2011: 4,682,188 km².

Je rappelle que pour le 3 septembre 2007, nous étions à: 4,580,000 km².

default_flowers.gifdefault_clover.gif

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(1) σTS4 = σTK4 + σT14

euh c'est un peu bizarre cette formulation.

tu n'as pas besoin d'écrire "σTK4"

Il suffit d'introduire le flux entrée système, par exemple Fe

Quant on écrit "TK4", les puristes pourraient croire que TK est la température de la surface du soleil.

enfin, je dis çà...

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