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les noms des villes et villages ayant un rapport avec la météo


pol
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Pendant que j'y suis juste une remarque sur un patronyme connu d'une animatrice TV (tiré d'un nom de lieu gascon) : BIRABEN.

Traduction littérale en français : virevent.

Edit : Je viens de vérifier dans l'ASTOR. Il propose pour ce patronyme un nom de moulin, "qui tourne bien". Même si c'est parfois envisageable je pense qu'il faut d'abord regarder du côté du vent.

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Suite avec l'échange avec @Haut-Forez42 et un J'aime du @Milottier (l'histoire parle de neige), je me tâte à faire un petit truc sur les blasons populaires et météo. Je peux faire comme sur Faceb

Ça y est j'ai les 5 J'aime, il faudra que je m'y colle ce soir.   Alors : - pour le Milottier je n'ai qu'à raconter l'histoire (la grosse feignasse) - pour tao j'ai une idée pêche

Alors très sommairement (mais ça sera fait)... et j'apprécie qu'on demande des précisions (développer tel ou tel point, plutôt que je ponde une énorme « monographie » indigeste) :   1. Rappe

J'avais de gros doutes donc j'ai demandé l'avis d'un amis tarnais pour Cornavit à Lescout (81). Il m'a pointé des formes anciennes qui écartent définitivement un rapport avec le vent... j'avais interprété le t final comme une coquetterie de cartographe étranger à la région.

J'en ai profité pour lui signaler l'erreur de Jacques ASTOR... il plussoie et me signale les formes féminines sans équivoque.

Où vais-je maintenant ? J'ignore de le savoir. Mais ce que je n'ignore pas de le savoir c'est que je vais poursuivre un peu sur le vent (sauf questions).

Continuer par le domaine gascon ou finir les composés à base verbale avec "vent" (limousin et auvergnat truchevent/trouchevent, ...) et rebondir à partir de là ?

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St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Super boulot default_thumbup1.gif

Je relirai ça de manière plus posée, c'est très intéressant.

Par exemple Auroux (en Lozère, mais il doit y en avoir d'autres...) : est-ce lié au vent en occitan (auro) ?

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Super boulot default_thumbup1.gif

Je relirai ça de manière plus posée, c'est très intéressant.

Par exemple Auroux (en Lozère, mais il doit y en avoir d'autres...) : est-ce lié au vent en occitan (auro) ?

Non, c'est lié à l'hydronyme qui traverse le village (comme Montauroux, Chapeauroux).

C'est un non sens de trouver le nom Chapeauroux pour la rivière sur les cartes : chap est la forme lozérienne (et pas que) de cap, tête. Il est beaucoup utilisé pour désigner une source ou la partie supérieure d'un cours d'eau (chap d'uolt = source du Lot, Cha****niès, ...). [Je regarderai pour Chapeauroux dans le Feuda Gabalorum].

Mais il n'est pas impossible qu'il y ait eu attraction paronymique avec aurous, venteux (la forme diminutive Aurouzet pourrait le faire penser).

Par contre on trouve des Montaurous qui sont des monts venteux (celui de Saint-Férreol-d'Auroure par exemple).

OK je te fais un petit truc sur la Lozère ce soir : sur le froid et les mauvaises interprétations frachiva = friche que CAMPROUX voulait voir dériver de *frigidiva (et friche de fraîche). Sur le vent par trop à chercher il me semble en Lozère d'un point de vue toponymique mais linguistiquement CAMPROUX avait remarqué une belle coïncidence entre les aires lexicologiques et météorologiques (le nom du "vent pluvieux" n'est pas le même suivant qu'on subit principalement l'influence méditerranéenne ou celle de l'atlantique).

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Je reviens d'abord sur la série Auroux, Aurouzet, Chapeauroux et Montauroux. [c'est quand même plus simple avec la doc à portée de main]

Le lien avec la rivière est évident et la racine hydronymique est bien connue.

Une "correction" sur Chapeauroux (Chapauroux comme préférait l'écrire CAMPROUX) : je doutais de la nature ancienne du hameau de Chapeauroux (Saint-Bonnet-de-Montauroux)... mais il semble être attesté en 1255 fontem de capauroso (Archives gévaudanaises, V, 104). Je n'ai pas accès à ce tome des Archives gévaudanaises et je ne m'appuie que sur FLUTRE (Recherches sur les éléments prégaulois ans la toponymie de la Lozère).

Encore quelques soupçons sur l'identité / localisation de Chapeauroux (surtout associé à fons, qui doit avoir le sens de source avant celui de fontaine).

FLUTRE ne met pas en doute l'identification mais précise : C'est là d'ailleurs un emploi exceptionnel de chap ou cap < lat. caput, ce mot désignant habituellement l'extrémité amont d'un cours d'eau, sa source ; ainsi Capcèze est un village qui se trouve à la source de la Cèze, Chapignès [sic] à la source du Giniès, Chaballier à la source de l'Allier.

Les interprétations hasardeuses ne manquent pas dans les reprises et raccourcis :

- BILLY (2011) signale à l'article Lot Le Lot naît de plusieurs sources dont l'une sourd au lieu dit Chap Duolt, où l'on reconnaîtra aisément Chap d'Uolt, prononcé sur place chatouol (< latin CAPUT OLTIS "tête du Lot").

Extrapolation : chatouol / chattouol est en fait la prononciation du patronyme CHAPTAL près des sources du Lot... CAMPROUX donnant cette origine au nom de famille (Revue Internationale d'Onomastique, 1958, 3, 161-168 ; prononciation [du patronyme] qui me fut signalée pour la première fois par le chanoine VIDAL, lui-même originaire de Cubierettes, non loin des sources du Lot. [...] Il n'y a pas de hameau qui porte le nom de "source du Lot", mais il y a plusieurs sources du Lot.)

- NEGRE (1990) au sujet de Condres : autrefois situé près de Chapeauroux, com. Saint Bonnet de Montauroux, Lozère, au confluent de l'Allier et de la rivière de Chapeauroux, auj. transporté à 2 km au S. dans la même com. de Saint Bonnet ; Condate, IVe s. (TP) ; = le même gaul. condate, confluent ; attr. de mots occ. comme escondre "cacher, cachette".

Sur quoi il se base pour affirmer qu'il y a eu translation : on aimerait bien savoir ! On peut tout aussi bien imaginer que le terroir de Condres allait jusqu'au confluent. Et j'espère qu'il a vérifié archéologiquement (borne, route, distance, ...) la Table de Peutinger : les condate / confluent ne manquent pas.

Après l'émission de ces doutes je dois quand même préciser à décharge que cap / chap n'a pas forcément uniquement le sens de tête, point le plus haut, on peut l'entendre aussi comme extrémité... et le confluent est l'une des deux extrémités d'une rivière. Un emploi insolite en hydronymie mais pourquoi pas ! [MISTRAL donnait Cap d'aigo = source des eaux (vieux).]

Désolé pour ce long HS... je passerai par MP la prochaine fois.

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Voici une partie concernant le vent dans le tome II de l'Essai de géographie linguistique du Gévaudan de Charles CAMPROUX :

vent du Sud, vent du Nord, vent d'Ouest, Vent du Nord-Ouest, Vent du Sud-Ouest et Vent d'Est

Je n'ai pas relu ses explications (pas toujours justes)... si tu as des questions, Vincent, contactes moi par MP. Je n'ai pas les cartes qui vont avec mais je peux les demander.

En attendant voici les cartes correspondantes (moins de points d'enquête) dans l'ALMC (Atlas Linguistique et ethnographique du Massif Central) :

ALMC

Autres termes météo abordés dans son étude lexicologique (discussion sur la répartition, l'origine de différents types patois pour une même notion à partir d'enquêtes dans près de 200 points de Lozère) :

- sec (p. 583-584)

- orage (p. 588-589)

- brouillard (p. 597-598)

- brouillard (p. 598-600)

- éclair (p. 644-647)

- arc-en-ciel (p. 665)

- gelée blanche (p. 665-666)

- rosée (p. 666)

Plusieurs dialectologues ont enquêté à Châteauneuf-de-Randon : HALLIG dans les années 1932-1934 (je n'ai pas), CAMPROUX pendant la seconde guerre (témoins : RANC Maria 50 ans, TOIRON Rosa 38 ans, TOIRON Marie-Louise 10 ans).

Et je termine ce soir par un mot que j'avais commencé à aborder : l'occitan frachiva (fartchibe, fertchibe, fartchibo, ou avec métathèse... en Lozère). CAMPROUX refusait l'explication de WARTBURG à savoir *fractiva. Il préférait *frigidiva d'un point de vue phonétique mais aussi sémantique et géographique. Ce terme des hauteurs de l'Aubrac doit son nom d'après CAMPROUX a son caractère froid (lieux trop humides et trop froids pour donner une herbe grasse). Pourtant c'est sans conteste un continuateur de fractiva... ce genre d'image ne manque pas pour la jachère (CAMPROUX dit que les lozériens ne différencient pas les deux ! ?). Mais comme on l'a vu pour Froidestrée (premier élément de même origine) il y a peu y avoir influence de froid (attraction paronymique).

Edit : je n'ai pas expliqué pourquoi j'introduisais le nom de la friche. C'est qu'il ne faut pas confondre les frachives (frachibes) avec le froid que l'on peut trouver ici dans riou frech.

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Plus au Nord, dans la Margeride altiligérienne, NAUTON notait dans son patois saugain par rapport aux influences méditerranéennes et atlantiques :

- un autre nom de la trabersa (traverse), vent d'Ouest, est la pissarella (sous entendu l'aura)

- Comme ce vent amène la pluie, on dit de lui : [locution patoise avec la traduction suivante] : il avait une fille unique, il la maria en Auvergne, chaque fois qu'il va la voir, il (la) pleure.

- dicton sur les épisodes méditerranéens [qui présente de bonnes variantes suivant les régions], "août agoutte (tarit) les fonts (sources), septembre emmène les ponts"

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  • 2 weeks later...

Il existe également le village de "Ecoute s'il pleut" en Vendée.

Merci Thundik81 pour ton travail flowers.gif

C'est vrai que je n'ai pas beaucoup développé la formation Ecoute-s'il-pleut.

Le nom a aussi été abordé par Michel RATEAU dans son étude sur la Dénomination des moulins du canton de Monpazier, en Périgord (XVIIe-XXIe siècles) [in Cahiers de la Société Française d'Onomastique n°00 automne 2008].

Il me semble que dans les Mélanges offerts à Marianne MULON à paraître bientôt quelqu'un revient sur cette formation.

Je citais Furetière voici la page de la 2ème édition de son Dictionnaire universel :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57951269/f836

On appelle aussi une escoute s'il pleut, un moulin à qui l'eau manque souvent

Liste très rapidement compilée à partir des données de l'IGN (assurément j'ai oublié des formes):

Escoute-Si-Plou (Corbère, 66055)

Escouto Can Plaou (Lézignan-Corbières, 11203)

Escouto Quant Plaou (Terre-Clapier, 81296)

Escouto-Se-Pleou (Sainte-Croix-Vallée-Française, 48144)

Lac d'Escoute-Pluye (Mouguerre, 64407)

Ruisseau d'Escouto-Can-Plaou (Lézignan-Corbières, 11203)

Combe d'Écoute-S'Il-Pleut (Lentillac-du-Causse, 46167)

Ecoute S'Il Pleut (Carves, 24084)

Ecoute S'Il Pleut (Dravegny, 02271)

Écoute-S'Il-Pleut (Gourdon, 46127)

Écoute-S'Il-Pleut (Romery, 51465)

Écoute-S'Il-Pleut (Saint-Michel-le-Cloucq, 85256)

Écoute-S'Il-Pleut (Marigny-en-Orxois, 02465)

Écoute-S'Il-Pleut (la Tardière, 85289)

Écoute-S'Il-Pleut (Savigny-sur-Braye, 41238)

Écoute-S'Il-Pleut (Imbleville, 76373)

Étang d'Écoute-S'Il-Pleut (Saint-Maur, 36202)

L'Écoute-S'Il-Pleut (Mauchamps, 91378)

L'Ècoute-S'Il-Pleut (Valognes, 50615)

L'Écoute-S'Il-Pleut (Verrières, 86285)

le Moulin d'Écoute-S'Il-Pleut (Clairfontaine, 02197)

Ru de L'Écoute-S'Il-Pleut (Bondoufle, 91086)

Ruisseau d'Écoute S'Il Pleut (Chéry-Chartreuve, 02179)

Une formation voisine :

Guette-S'Il-Pleut (Guîtres, 33198)

Quant aux moulins à vent on a un composé à base verbale écouter en Gironde : Escotebise (Saint-Aignan, 33365)

Pour finir le listing météo avec écoute, des noms de ruisseaux et source intermittents :

la Goutte-S'Il-Pleut (Saint-Cyr-en-Val, 45272)

le Court-S'Il-Pleut (Sainte-Osmane, 72304)

Ruisseau de Court-S'Il-Pleut (Saint-Pierre-du-Lorouër, 72314)

Ruisseau de Court-S'Il-Pleut (Concourson-sur-Layon, 49104)

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Le petit village de Froideterre, dans le 70 !

C'est par là (Wikipeida)

Wikipedia pourrait sourcer !

ça ressemble à du travail de JP CHAMBON (Contribution à l'étude de la toponymie de l'arrondissement de Lure in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Lure, 21, p. 75-96) ou de ses amis (La Haute-Saône. Nouveau dictionnaire des communes).

Je regarderai dans la géographie phonétique de la FC de DONDAINE s'il y a des compléments.

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Et oui c'est un assez beau village Danne-Et-Quatre-Vents

C'est entre Phalsbourg et Saverne sur la D604 et D1004 (EX N4)

Le complément est une adjonction récente (qui n'a pas trop sa place -avis personnel). Je n'ai pas d'infos sur la datation mais je pense dans l'entre deux guerres.

Danne a quant à lui subi l'attraction paronymique du roman danne, dame.

Dommage que Martina PITZ soit partie si tôt, elle aurait pu faire un ouvrage magnifique sur la toponymie de Moselle default_crying.gif

Correction : forme déjà présente sur la carte d'état major. Quatre-vents a quant à lui été sûrement été créé après la mise en poste des troupes à Phalsbourg au 17ème siècle.

Deuxième édition : je retire ce que j'ai dit sur l'adjonction de Quatre-Vents. Cela illustre parfaitement un mode de constitution des agglomérations et l'histoire de la région.

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Un petit passage au sujet d'un nom abordé aujourd'hui par riri vertacorien (sic) sur /topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1582617'>la discussion des TAF : la Darbounouze.

Pas de rapport direct avec la météo mais un lien avec le trou à froid au sens littéral : le darbon est le nom de la taupe dans un quart SE de la France. La Darbonouse (la darboneuse à la française) désigne un lieu creusé, comme par les taupes (darbounà = creuser, labourer la terre, excaver comme les taupes -formulations reprises à MOUTIER dans son excellent Dictionnaire des dialectes du Dauphiné).

On retrouve un toponyme similaire sur les cartes toujours dans le Vercors près du Mémorial de la résistance : la Derbounouse

[Dans la Drôme on dit plus souvent derboun ou derbou que darbon, et comme partout ailleurs la métathèse est fréquente. A la Chapelle même la forme dialectale moderne est d'ailleurs derbou -ALP].

Là encore même topographie (carte IGN sur Geoportail).

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Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

Je reste sans voix sur la connaissance des lieux et villages de France. C'est vraiment très intéressant et très important pour connaitre l'histoire. Merci beaucoup je lis avec passion ce que tu nous apportes

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Les toponymes La Noë et La Noue , on les rencontre souvent au nord ouest de la France , qui veulent dire eaux stagnantes , il me semble ...

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Les toponymes La Noë et La Noue , on les rencontre souvent au nord ouest de la France , qui veulent dire eaux stagnantes , il me semble ...

Oui c'est des prairies marécageuses (français la noue).

Equivalents du Sud : nauva et nausa.

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Je reste sans voix sur la connaissance des lieux et villages de France. C'est vraiment très intéressant et très important pour connaitre l'histoire. Merci beaucoup je lis avec passion ce que tu nous apportes

Je viens de regarder rapidement sur Geoportail (1/25000) : pas grand chose dans le Pays de Gex pour la toponymie en rapport avec la météo. Il est vrai que la majorité des noms de lieux en rapport avec la météo sont des microtoponymes (cadastre, oralité voire disparus).

Les toponymes La Noë et La Noue , on les rencontre souvent au nord ouest de la France , qui veulent dire eaux stagnantes , il me semble ...

J'aurais pu préciser hier :

- c'est un type de la moitié Nord de la France (exception faite des "variantes"* méridionales susdites)

- étudié par Raymond SINDOU (La forme nauda et ses variantes in les Actes du 3ème colloque de la SFO)

- il existe de nombreux dérivés, qui d'ailleurs se télescopent souvent avec d'autres mots.

* : variantes entre guillemets car l'histoire de ce mot n'est pas très claire (plusieurs origines)

Dans chaque localité il existe au grand minimum 5-6 noms pour désigner des terrains humides, selon leur nature agricole (terre, pré, inculte, ...), la géologie et la topographie.

A Marcenat les tourbières pâturées sont des sagnes (sagnasse = augmentatif péjoratif).

La foudre est peu représentée en toponymie : le tonnerre (bruit) est associé comme nous l'avons vu à des cour d'eau rapide ou des cavités et les conséquences du feu du ciel sont rarement discernables des écobuages et autres feux naturels.

Tout au plus il y a des noms d'origine antique qui portent le nom d'un dieu du ciel et de la foudre (Taranis en gaulois). Bien plus à voir avec les croyances que le phénomène !

Pendant que je suis dans le gaulois, un forme a été récemment traitée par JP CHAMBON : Ventuéjouls (NRO 2009). J'y pensais avec le Ventalon vu sur le cadastre de Marcenat.

Les dérivés de darbon (taupe) sont nombreux en microtoponymie mais ont rarement le sens prêté ci-dessus : ce sont des lieux fréquentés par les taupes ; des monticules ; des massifs noirs ; ...

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Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

Je viens de regarder rapidement sur Geoportail (1/25000) : pas grand chose dans le Pays de Gex pour la toponymie en rapport avec la météo. Il est vrai que la majorité des noms de lieux en rapport avec la météo sont des microtoponymes (cadastre, oralité voire disparus).

Merci pour cette recherche. Peut etre n'es ce pas en rapport avec la météo mais il existe le cret d'eau : sommet du Jura près de Bellegarde sur Valserine
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Merci pour cette recherche. Peut etre n'es ce pas en rapport avec la météo mais il existe le cret d'eau : sommet du Jura près de Bellegarde sur Valserine

Tu as bien fait d'être prudent, et la toponymie est une science qui demande la plus grande mesure et du sérieux.

En effet les noms sont souvent déguisés par étymologie populaire (respectable en soi que les gens cherchent à s'approprier les lieu).

Le Crêt d'eau (graphie IGN) a aussi été appelé le Credo (Cassini ; interprété par le terme d'église). Il semble plutôt que ce soit un Crêt d'aup, le crêt de l'alpage. J'avais regardé sommairement la ligne des crêtes côté Gex... les avalanches sont une création moderne ou une traduction (dans le massif jurassien la lavanche désigne d'autres coulées que de neige : pierres ou boue).

PS : j'avais évidemment arrêté mes recherches aux cluses (mal compris en écluse) default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Cumulus à Cape Town, en Afrique du Sud default_laugh.png

Nom de rue moderne coincée entre Cirrus et Typhoon : ils ne savent plus quoi nous inventer default_laugh.png
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Cumulus à Cape Town, en Afrique du Sud default_laugh.png

Je n'ai pas voulu le préciser tout à l'heure car c'est un peu HS : en sens inverse les Cb tirent leur noms populaires de bâtiments (château, tour, ...) ... qui désignent également des montagnes imposantes.
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Merci pour cette recherche. Peut etre n'es ce pas en rapport avec la météo mais il existe le cret d'eau : sommet du Jura près de Bellegarde sur Valserine

Autre hypothèse avancée pour le Crédo / Crêt d'eau : crêt d'en haut... je n'y croyais pas trop (pour en haut j'aurais plutôt vu d'amont dans la région en toponymie... mais c'est oublier la diversité par rapport au français -chez moi on a 5 nuances différentes pour dire en haut). Mais la vue du cadastre montre que c'est une forme de clerc habituelle.

[Par contre je ne vois de justification solide pour suivre TAVERDET puis VURPAS et faire de crêt une cras, rapproché d'un tout aussi hypothétique *cracos gaulois...]

Autre exemple : le Crêt de la neige est une ellipse pour Crêt du/des creux de la neige (2 lieux différents).

Voir le cadastre napoléonien de Lélex et Thoiry :

ad01cnlelexe.th.pngad01cnthoirya1.th.png

Sur celui de Lélex (1ère image, qui montre la commune limitrophe de Thoiry) on voit très bien l'emplacement des névés du creux à la neige.

Bravais écrivait au milieu du 19ème siècle sur les neiges éternelles : La vaste crevasse voisine du Crêt de la neige (Jura) est remplie de neige pendant toute l'année [altitude = 1720m].

On simplifiait déjà le nom : un peu long crêt du creux de la neige ! cacophonique d'autant que crêt et creux peuvent être mal compris par un étranger à la région (je précise que ce sont des termes patois à l'origine et que le nom géographique n'est qu'une traduction de lettré -neige se dit nè là-haut).

Pour en finir avec le patois, voici le sens précis qu'avait relevé DURAFFOUR pour la lavanche à Giron (GPFP 5768) : terrain rocheux, graveleux, en pente rapide.

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Autre hypothèse avancée pour le Crédo / Crêt d'eau : crêt d'en haut... je n'y croyais pas trop (pour en haut j'aurais plutôt vu d'amont dans la région en toponymie... mais c'est oublier la diversité par rapport au français -chez moi on a 5 nuances différentes pour dire en haut). Mais la vue du cadastre montre que c'est une forme de clerc habituelle.

[Par contre je ne vois de justification solide pour suivre TAVERDET puis VURPAS et faire de crêt une cras, rapproché d'un tout aussi hypothétique *cracos gaulois...]

Autre exemple : le Crêt de la neige est une ellipse pour Crêt du/des creux de la neige (2 lieux différents).

Voir le cadastre napoléonien de Lélex et Thoiry :

ad01cnlelexe.th.pngad01cnthoirya1.th.png

Sur celui de Lélex (1ère image, qui montre la commune limitrophe de Thoiry) on voit très bien l'emplacement des névés du creux à la neige.

Bravais écrivait au milieu du 19ème siècle sur les neiges éternelles : La vaste crevasse voisine du Crêt de la neige (Jura) est remplie de neige pendant toute l'année [altitude = 1720m].

On simplifiait déjà le nom : un peu long crêt du creux de la neige ! cacophonique d'autant que crêt et creux peuvent être mal compris par un étranger à la région (je précise que ce sont des termes patois à l'origine et que le nom géographique n'est qu'une traduction de lettré -neige se dit nè là-haut).

Pour en finir avec le patois, voici le sens précis qu'avait relevé DURAFFOUR pour la lavanche à Giron (GPFP 5768) : terrain rocheux, graveleux, en pente rapide.

Merci pour ces informations. Il est vrai que le névé qui reste le plus longtemps se situe dans un creux au nord du reculet, (sommet voisin du cret de la neige.) au pied du cret de la neige. Il y a cependant longtemps que le nevé ne résiste plus toute l'année.

Quant au cret d'eau ce n'est pas à pas en tant que tel un sommet, il s'agit de plusieurs sommets qui ont des altitudes comprises entre 1536 et 1621m. Le sommet de 1621m se nomme le cret de la goutte. (encore une illusion à l'eau...)

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Merci pour ces informations. Il est vrai que le névé qui reste le plus longtemps se situe dans un creux au nord du reculet, (sommet voisin du cret de la neige.) au pied du cret de la neige. Il y a cependant longtemps que le nevé ne résiste plus toute l'année.

Quant au cret d'eau ce n'est pas à pas en tant que tel un sommet, il s'agit de plusieurs sommets qui ont des altitudes comprises entre 1536 et 1621m. Le sommet de 1621m se nomme le cret de la goutte. (encore une illusion à l'eau...)

En fait c'est extrêmement déconcertant pour un esprit du 21ème siècle : les sommets ont rarement des noms et quand ils en ont ils varient souvent suivant le versant...

Il n'y a pas si longtemps on appelait, en plaine, Jura tout court le massif sans distinction aucune des crêts. Et Jura ne fait pas référence aux pelouses sommitales mais aux forêts qui les ceinturent.

Pour le Crêt d'eau / Crédo, le tableau d'assemblage du cadastre napoléonien de Lancrans donne les noms des différents crêts (à but d'arpentage).

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En fait c'est extrêmement déconcertant pour un esprit du 21ème siècle : les sommets ont rarement des noms et quand ils en ont ils varient souvent suivant le versant...

Il n'y a pas si longtemps on appelait, en plaine, Jura tout court le massif sans distinction aucune des crêts. Et Jura ne fait pas référence aux pelouses sommitales mais aux forêts qui les ceinturent.

Pour le Crêt d'eau / Crédo, le tableau d'assemblage du cadastre napoléonien de Lancrans donne les noms des différents crêts (à but d'arpentage).

Merci pour ces réponses. Je ne vois pas d'autres lieux qui pourrait avoir un rapport avec la météo dans cette région.
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