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Il y a 20 ans : Nîmes 03-10-1988


Vincent_L
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oui, il faudrait en théorie abandonner des périphéries de villes aux bassins ou à des zones de friche. Ca serait absurde que nîmes par exemple soit entourée de bassins sur la moitié nord, il y a comme une limite.

On a tout simplement pris de mauvaises habitudes en terme d'urbanisation depuis des décennies. On peut se passer de bassins et je crois que le maximum a été fait ici. ( Si les crues de 1988 sont bi-séculaires, Je souhaite qu'il n'y ait pas de crue " centenale" ou "millénaire" default_rolleyes.gif )

L'option bassin réside au choix de retenir l'eau, et de la laisser s'écouler en 12h au lieu de 6 par exemple. Espérons que ça marchera.

Mais en choisissant de retenir l'eau au lieu de la laisser s'écouler, au fond cela n'est que la conséquence d'une urbanisation mal conçue et qu'il faut protéger malgré tout.

Je crois qu'il y a d'autres gestions des réseaux hydrauliques naturels. Ils ont fait des bassins au fond pour protéger ce qui de toutes façons est mal placé. Je ne parle pas du centre ville, mais de certaines zones commerciales. Il n'aurait jamais fallu construire une zone industrielle à côté du cadereau qui vient de Caveirac par exemple.

Il y avait une science romaine ici, des génies des eaux. Je pense qu'on a encore des choses à apprendre, sachant que les monuments romains n'ont pas été abîmés en 88, ou par exemple, que le dénivelé moyen de l'aqueduc qui amenait de l'eau de source à Nîmes par le pont du Gard était de 30 ou 25 cms par kilomètre. Sur 20 ou 30 kms.

Et nous on fait des trous qu'on entoure de cailloux. default_laugh.png Excusez-moi mais il y a comme quelque chose qui cloche non? default_pinch.gif

et je me souviens de la catastrophe d'Ales , en effet, cette ville est aussi située dans un piémont bien plus immense et pentu: les Cévennes schisteuses. Quand on pense que le Gardon dépassait le pont de Russan default_wacko.png Si du moins c'était la même année.

Et pour les digues du bas gardon, en effet, il paraît qu'elles ne sont pas dans un super état, et certaines digues du Rhône datent de Bonaparte je crois. Bah, je ne sais pas si cette partie du Gard est gérable ! La delta du Rhone reste un problème compliqué, et il se peut que la Camargue soit définitivement abandonnée à l'eau. Là encore, ce qu'il faut protéger en priorité c'est Avignon, Arles, et les raffineries de Fos plus loin.

En fait la ville romaine avait des rues dans le sens de la pente qui facilitaient l'écoulement. C'était déjà mieux. Comme tu dis, on a laissé s'urbaniser des zones qu'on n'aurait pas du. Ainsi, elles sont imperméabilisées et la réduction de la vulnérabilité du bâti reste aux frais de l'habitant... donc non appliquée. Quant aux restrictions, il faut des décennies pour que ça soit efficace. Difficile de faire avec une ville comme Nîmes ou peu de zones ne sont pas exposées et où beaucoup d'autres, non exposées, sont vulnérables par coupure d'accès ou de réseaux... C'est vraiment problématique pour l'aménageur.

Notre grosse différence avec les romains est celle des coûts. Aujourd'hui, tu ne peux pas mobiliser 10 000 esclaves gratuitement pour construire un ouvrage, tu as plutôt besoin de 100M€... Les hydrauliciens de l'époque étaient remarquables, c'est certain, mais contrairement à aujourd'hui où ils sont au moins aussi bons, même meilleurs, ils avaient les moyens. Je crois que c'est aussi bête que ça.

Pour les digues du Rhône, un état des lieux est en cours (ou fini?) et il n'est pas très beau à voir... Suivi d'effets?

C'est bien en 2002 que le point de russan a eu les chocottes... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> comme beaucoup de ponts gardois!

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Hop je fais remonter le sujet pour les 30 ans... même si de nombreux liens vers les images ne sont désormais malheureusement plus actifs.   A lire notamment, le témoignage d'un foromer qui é

Et bien, l'option spoiler aurait été utile ici, mais je poste tel quel ce témoignage; cela dit, AMES SENSIBLES S'ABSTENIR. Je ne cherche pas à exhiber de l'insolite mais en revanche, je tiens assez

On commémore aujourd'hui les 20 ans de la catastrophe du 3 Octobre 1988 où Nîmes fut ravagée par ses cadereaux en furie. Près de 500 mm en quelques heures sur les garrigues au Nord de la ville et 9 vi

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Trégueux (22) & Rennes (35)

Pfff ah lala...

Pour Nîmes, c'est très compliqué...

Voir impossible parce qu'on peut tomber dans une théorie paranoïaque !
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Voir impossible parce qu'on peut tomber dans une théorie paranoïaque !

Non quand même pas puisque ça reviendrait à se prémunir contre quelque chose qui revient périodiquement donc ça va encore à ce niveau là default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est très compliqué dans le sens où le tissu urbain est dense et qu'on ne peut pas faire comme dans Sim City, tout raser pour repartir de zéro... Même si il y avait des finances fortes derrière, ce qui n'est pas le cas vu que les coûts seraient astronomiques, ça serait compliqué de remodeler un habitat et de déplacer ses habitants.

Pour prendre un exemple tout bête, si ça avait été aussi facile, on aurait rasé toutes les cités en France d'un coup et l'affaire "quartier difficiles" aurait été réglée mais on ne peut le faire que petit à petit... (NB raccourci voulu pour souligner le parallèle).

En fait, face à des contraintes naturelles importantes, on tombe comme toujours dans le domaine socio-économique. On sait que l'efficacité optimale (la perfection n'est pas de ce monde, surtout dans le domaine) ne serait ni économiquement ni socialement acceptable.

Il ne faudra jamais plus faire des travaux (de n'importe quel type) à Nîmes sans réfléchir à une cohérence dans la mitigation des risques (par la protection, la réduction de la vulnérabilité, la restriction...) et c'est pour ça que si ça sera super super super long pour arriver à un niveau d'exposition plus raisonnable. Tout n'est pas si noir mais je pense que l'aménagement est quand même profondément à repenser à long terme (comme dans beaucoup de villes...).

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Pour ceux qui veulent aller (beaucoup !) plus loin dans la compréhension de la genèse des crues sur les cadereaux et notamment le fonctionnement du karts des garrigues dominant Nîmes plusieurs rapports à télécharger sur le sire du BRGM (attention c'est quand même très technique) :

http://www.brgm.fr/result/RAPPORT_SP.jsp?pageActive=0&cook=1254425376132

J'ai appris plein de choses, notamment sur la mise en charge de l'épikarst local.

Pour simplifier voici cette abaque mise au point par le BRGM et liant le niveau piézométrique de la nappe dans le karst (le niveau d'eau des réserves souterraines) et les précipitations pour atteindre le seuil de débordement où l'écoulement superficiel des cadereaux est donc complété par des apports plus profonds = en gros, les situations où ça commence à craindre vraiment !

abaque.jpg

En gros dans un contexte normal de fin d'été, pour une pluie de 175 mm environ, le karst est entièrement mis en charge donc les gros problèmes commencent car tout le réseau est saturé au dessus de ce seuil (je simplifie énormément) et le karst contribue à la crue, comme en 1988, 2002 ou 2005.

Bref à lire plus en détails pour ceux que ça intéresse. Cette ville a vraiment une épée de Damoclès au dessus de la tête...

Désolé on est plus vraiment dans la climato là... mais tout est lié.

AJOUT : pour compléter un schéma (toujours du BRGM) pour comprendre simplement le fonctionnement du karst de Nîmes en période de crue.

sanstitre1bj.jpg

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  • 4 weeks later...
Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Voici quelques photos le long du cadereau d'Alès, qui descend sur la partie Ouest de Nîmes et débouche au niveau du boulevard Pompidou (dont il y a de nombreuses photos et vidéos) dans ce sujet (le bus renversé avec les hélitreuyages c'est ce boulevard) :

image_0_inondations_esu6.jpg

image_1_inondations_tvu7.jpg

Photos de l'amont vers l'aval :

cadereau17.jpg

Bassin de rétention dans la garrigue au niveau de l'intersection RN106 / Route de Lédignan sur les hauteurs de la ville.

cadereau16.jpg

Sortie du bassin de rétention, le cadereau entame sa descente sur la ville

cadereau14.jpg

Niveau d'eau atteint en 1988. Ancienne route d'Anduze

cadereau13.jpg

Le long de l'ancienne route d'Anduze. On est encore dans la garrigue, seulement quelques constructions exposées

cadereau11.jpg

Niveau d'eau atteint en 1988 chemin du Paratonnerre / rue des Serins

cadereau12.jpg

Immédiatement vers l'aval

cadereau10.jpg

Passage largement sous dimensionné sous la route d'Alès... On est a présent en pleine zone urbanisée

cadereau9.jpg

cadereau8.jpg

Le cadereau poursuit sa descente vers le centre ville

cadereau7.jpg

cadereau6.jpg

Niveau d'eau atteint en 1988 sous le viaduc des 9 Arcades

cadereau5.jpg

cadereau21.jpg

A l'aval des 9 Arcades, nouveau passage sous la route d'Alès, là aussi largement sous dimensionné (en 2005 le pont a été submergé)

cadereau4.jpg

Petit bassin de rétention, aménagé cet été

cadereau3.jpg

Puis à nouveau passage sous la route d'Alès... Cadereau, rues, et habitations se confondent

cadereau18.jpg

Quartier de la Cigale

cadereau19.jpg

Au niveau du Super U de la Cigale, en direction du cimetière protestant

cadereau20.jpg

Après la confluence avec le cadereau de Camplanier. Les derniers mètres à l'air libre. Niveau d'eau atteint en 1988 (plus de 4 m) au fond le début du Boulevard Pompidou.

cadereau1.jpg

cadereau2s.jpg

En haut du Boulevard Pompidou : carrefour chemin de Camplanier (à gauche), route d'Alès (tout droit) Boulevard Roosvelt (à droite hors photo), Boulevard Pompidou (dans mon dos) niveau d'eau atteint en 1988. Le repère de crue est tellement haut que je ne l'avais jamais vu alors que je passe ici plusieurs fois pas semaines depuis plus d'1 an.

Des photos qui vous aideront à comprendre un peu la vulnérabilité de la ville.

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Merci Vincent pour ce reportage photo qui permet de se rendre compte visuellement de ce qui a été fait - et de ce qu'il reste à faire. On se rend compte qu'en cas de nouvel épisode diluvien de la même ampleur que 1988, la situation ne serait guère plus dramatique qu'il y a 21 ans (sauf qu'on aurait peut-être moins de chance sur le bilan humain).

D'ailleurs, et cela reste assez bien en rapport avec le sujet, je signale ce site du sociologue René Domergue qui revient sur la fameuse "rumeur de Nîmes". Bon, ce résumé est assez succint - mais j'avais l'occasion d'entendre une émission sur France Culture avec ce monsieur il y a deux ans, et c'était vraiment très intéressant.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Merci Vincent pour ton reportage. Le jour ou il y aura un autre 88 cela sera pire car l'urbanisation a été croissante sur les hauteurs et en plus quand on voit les passages sous routes du cadereau ça fait peur.

Je vois que vincent a laché sa vieille corsa default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Merci pour les photos Vincent, on comprend mieux ainsi.

Ça doit pas être super rassurant de se dire que le chemin qui borde sa maison est en quelque sorte le lit à sec d'un cours d'eau. Quelle configuration particulière que celle de la ville de Nîmes !

D'ailleurs, et cela reste assez bien en rapport avec le sujet, je signale ce site du sociologue René Domergue qui revient sur la fameuse "rumeur de Nîmes". Bon, ce résumé est assez succint

Un résumé succin mais édifiant... Pas grand chose à ajouter après cette lecture. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Posté(e)
Anduze (Gard, piémont Cévenol)

Wouah, je passe une à deux fois par semaine sur la route d'Alés et j'avais jamais remarqué ce repère en haut du Boulevard Pompidou..La hauteur est assez impréssionante, 4m c'est hallucinant quand on connait le lieu même sans le connaitre d'ailleurs... default_bored.gif

Merci Vincent pour ce petit reportage trés instructif...

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  • 1 month later...

Salut,

Je remonte le topic car j'ai eu des informations concernant le dispositif de lutte contre les inondations faits pour protéger Nîmes suite à l'événement du 3 octobre 1988, en voici un descriptif sommaire :

Descriptif sommaire des ouvrages de protection contre les inondations de la ville de Nîmes :

Rappel : l'implantation de la ville au pied du plateau des Costières lui confère une vulnérabilité très fortes aux inondations car l'urbanisation est implantée vers le sud-est (plaine du Vistre) et vers les collines au nord-ouest. La situation hydrologique de la ville est complexe :

- Tout un réseau dense de fonds de thalwegs secs (fonds de vallons, appelés ici cadereaux) traverse suivant un axe nord-ouest / sud-est la ville, pour rejoindre la rivière le Vistre en aval.

- Le réseau karstique très développé complète le réseau hydrologique, et on signale notamment une résurgence de grande ampleur de ce réseau au centre ville.

=> Rappel de la crue du 3 octobre 1988 :

Les précipitations ont été très importantes : 420mm / 24h au Mas de Ponge, dont 350mm / 6h.

La crue a été meurtrière avec 9 morts, et 4 milliards de francs à l'époque de dégâts.

La période de retour de l'événement pluvieux précipité sur le secteur a été évaluée entre 150 et 250 ans. Les volumes d'eau ruisselés ont été estimés à 14 millions de m3, dont 4 millions de m3 tamponnés dans le réseau karstique.

=> Le programme d'aménagement entrepris quelques années visait à limiter les risque d'inondations en centre ville, ceci vis-à-vis d'une crue de période de retour 40 ans, notamment par :

- un redimensionnement d'une partie du réseau d'assainissement pluvial traversant la ville, recalibré pour permettre l'évacuation sans débordement d'un débit de pointe de période de retour 40 ans (peu de réalisations faites à ce jour) ;

- l'aménagement en amont de la ville d'un réseau de plusieurs bassins de rétention dimensionnés pour gérer sans débordement la crue de période de retour 40 ans également. Leurs systèmes de sécurité (trop-pleins de déversements) ont été dimensionnés pour éviter la submersion de l'ouvrage par rapport aux pluies de période de retour 1700 ans. A ce jour, une vingtaine de ces bassins ont été réalisés, cumulant un volume de 1,2 millions de m3.

- l'aménagement de bassins en aval de la ville pour ne pas augmenter les débits de pointe en direction de la rivière le Vistre, dimensionnés pour gérer la crue de période de retour 100 ans (pas fait à ce jour) (il s'agit en fait d'une compensation à l'augmentation de la capacité d'écoulement de débit à travers la ville, pour ne pas augmenter les crues en aval).

N.B. : la gestion de la crue de période de retour 40 ans correspond à une pluie critique de période de retour 100 ans (170mm / 4 h). Ca peut être difficile à comprendre que les périodes de retour de pluie et de crue soient différentes, mais cela tient compte en particulier - pour simplifier - des caractéristiques de la réaction des cours d'eau, qui peut être plus ou moins forte pour un même type de pluie, de la répartition de la pluie et dun nombre d'obstacles à l'écoulement des crues qui peuvent diminuer le débit de l'écoulement par effet d'écretage.

=> Tests des ouvrages par des pluies réelles : événements pluvieux de septembre 2002 et septembre 2005 :

=> Les 8 et 9 septembre 2002 : 160 à 240 mm / 36 heures, période de retour entre 15 ans. Seuls 5 bassins sur les 20 ont légèrement déversés au niveau de leur trop-plein.

=> Les 6 et 8 septembre 2005 : 250mm / 24 heure pour le 6 et le 8. La période de retour varie en fonction de la durée de la pluie considérée : 100 ans pour les cumuls en 4 heures, entre 20 et 50 ans pour les cumuls sur 24 heures, supérieure à 100 ans pour le cumul de 500mm sur les 3 jours, du 6 au 8 septembre. L'ouest a été plus arrosé que l'est de la ville de Nîmes.

La pluie du 6 septembre n'a presque pas rempli les bassins mais plutôt mobilisé le réseau karstique.

La pluie du 8 septembre est donc arrivée sur un sol saturé et un réseau karstique en partie rempli, les écoulements y ont donc été plus importants en surface. 10 bassins ont déversés et les 10 autres ont été fortement mobilisés et remplis en grande partie.

Les suivis des ouvrages sur des cas de pluies réelles en septembre 2005 notamment ont montrés que l'importance de la crue était dépendante de l'état d'humidité des sols et surtout de l'état de remplissage du karst, et qu'ils étaient relativement correctement dimensionnés par rapport à la période de retour de crue visée.

=> Le dispositif de lutte contre les inondations est encore incomplet, mais a cependant montré une certaine efficacité en septembre 2005. Rappelons cependant qu'il n'a pas été dimensionné pour gérer une crue du type d'octobre 1988, et que si une pluie de ce type se reproduisait aujourd'hui, les effets seraient moins forts mais les dégâts seraient encore énormes...

A+

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

Ce que tu nous explique est totalement vrai. Des choses ont été faites mais rien ne pourra compenser une crue tel que celle de 1988. Cela couterai trop cher pour la récurence d'un phénomène comme celui la.

Et n'oublions pas que nous n'avons que 30 ans en gros de recueil complet des débits et que dans ces conditions il est difficile de connaitre précisément les crues centennales ou supérieures. Preuve en es ou le barrage de la Rouvière, en 2002, sur un affluents du Vidourle a été submergé de 1m alors qu'il était censé contenir une crue de 1000ans. Quoi qu'on en dise la crue de 2002 n'a été que trentenale pour des villes tels que Sommières.

Merci pour ces infos.

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  • 8 years later...
Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Hop je fais remonter le sujet pour les 30 ans... même si de nombreux liens vers les images ne sont désormais malheureusement plus actifs.

 

A lire notamment, le témoignage d'un foromer qui était aux premières loges :

 

Ce jour-là la France a (re)découvert le phénomène de crues éclairs urbaines et c'était le début d'une longue série d'inondations catastrophiques dans les années 1990 (1992-1993-1994-1995-1999-2002 etc...) après plusieurs décennies relativement "calmes".

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