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Il y a 20 ans : Nîmes 03-10-1988


Vincent_L
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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

On commémore aujourd'hui les 20 ans de la catastrophe du 3 Octobre 1988 où Nîmes fut ravagée par ses cadereaux en furie. Près de 500 mm en quelques heures sur les garrigues au Nord de la ville et 9 victimes à la clé...

Plusieurs expos sont organisées en ville. A cette occasion plusieurs repères de crues sont également posés dans les rues.

Midi Libre a fait une édition spéciale de 10 pages. On peut retrouver les photos sur leur site internet : http://www.midilibre.com/DIAP_210.php5

Une video exceptionnelle (archives des pompiers du Gard) est en ligne : http://www.dailymotion.com/video/x6y6hg_il...les-eaux-a_news

Ce soir éditions spéciale sur France 3 Languedoc Roussillon.

D'autres données plus tard, je manque cruellement de temps (et de connexion internet) mais si des personnes ont des compléments, n'hésitez pas à alimenter le sujet.

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Hop je fais remonter le sujet pour les 30 ans... même si de nombreux liens vers les images ne sont désormais malheureusement plus actifs.   A lire notamment, le témoignage d'un foromer qui é

Et bien, l'option spoiler aurait été utile ici, mais je poste tel quel ce témoignage; cela dit, AMES SENSIBLES S'ABSTENIR. Je ne cherche pas à exhiber de l'insolite mais en revanche, je tiens assez

On commémore aujourd'hui les 20 ans de la catastrophe du 3 Octobre 1988 où Nîmes fut ravagée par ses cadereaux en furie. Près de 500 mm en quelques heures sur les garrigues au Nord de la ville et 9 vi

Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Pas de complément "utile" à donner, mais juste pour signaler que la vidéo est effectivement exceptionnelle, limite boulversante, je ne savais pas qu'il y avait eu autant d'images de cet évènement. default_huh.png

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

20 ans déjà default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> !

Ca fait partie de mes premiers souvenirs marquants de catastrophe liée à la météo... Il y avait bien eu quelques abondantes chutes de neige quelques années avant, mais ce n'était pas réellement catastrophique.

Je me souviens que les images (nombreuses comme le dit Chris) avaient bouleversé le pays à l'époque.

Il y a quelque temps, lc30 qui était présent sur ce forum, avait travaillé sur cet épisode... Dommage qu'il ne passe plus par ici, il était intarissable !

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Salut,

Souvenir marquant que ce 3 octobre 1988.

Je regarderai la vidéo ce soir, mais j'ai encore en tête des images de cette catastrophe, en particulier celle d'un bus renversé dans le lit d'un cours d'eau, ou encore de ruelles dans le centre ville de Nîmes où s'étaient entassées des voitures sur plusieurs mètres de haut.

Cette catastrophe avait été très médiatisée et avait marqué le début d'une longue prise de conscience sur les méfaits de l'urbanisation sauvage et de l'entretien des fameux cadereaux.

Merci pour les liens default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Salut,

Souvenir marquant que ce 3 octobre 1988.

Je regarderai la vidéo ce soir, mais j'ai encore en tête des images de cette catastrophe, en particulier celle d'un bus renversé dans le lit d'un cours d'eau,

Justement ce n'était pas vraiment (quoi que, naturellement si à la base default_rolleyes.gif ) le "lit d'un cours d'eau" mais le boulevard Pompidou (ancienne avenue du Cadereau) default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait le cadereau d'Alès (un des ravins qui descendent des garrigues en direction de Nîmes) est canalisé et enterré à l'entrée de Nîmes au début du bvd Pompidou (c'est derrière là où j'habite actu) sauf qu'en cas de crue majeure, il déborde et tout déboule sur le boulevard en pente... C'est lui qui a été le plus actif en 1988 avec le noyau de précipitations à 420 mm au Mas de Ponge.

60744110920081848.jpg

Photolive de ce cadereau d'Alès, après le gros orage du 11 septembre dernier. En 1988 il devait passer 2 ou 3 mètres d'eau sur la chaussée d'où j'ai fait la photo.

Pour moi aussi, c'est un souvenir marquant à la télé, d'autant plus qu'étant en Lozère on était sur les mêmes informations régionales de France 3 donc on avait vu beaucoup d'images.

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Invité Guest

Justement ce n'était pas vraiment (quoi que, naturellement si à la base default_rolleyes.gif ) le "lit d'un cours d'eau" mais le boulevard Pompidou (ancienne avenue du Cadereau) default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait le cadereau d'Alès (un des ravins qui descendent des garrigues en direction de Nîmes) est canalisé et enterré à l'entrée de Nîmes au début du bvd Pompidou (c'est derrière là où j'habite actu) sauf qu'en cas de crue majeure, il déborde et tout déboule sur le boulevard en pente... C'est lui qui a été le plus actif en 1988 avec le noyau de précipitations à 420 mm au Mas de Ponge.

60744110920081848.jpg

Photolive de ce cadereau d'Alès, après le gros orage du 11 septembre dernier. En 1988 il devait passer 2 ou 3 mètres d'eau sur la chaussée d'où j'ai fait la photo.

Pour moi aussi, c'est un souvenir marquant à la télé, d'autant plus qu'étant en Lozère on était sur les mêmes informations régionales de France 3 donc on avait vu beaucoup d'images.

Merci pour ces explications ! default_mellow.png

J'attend avec impatiente l'édition spéciale , qui se déroule à quel heure ? 18 H 30 ?

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Posté(e)
Drancy (93), à environ 50 mètres d'altitude

Voici un lien de l'INA

-journal du 3 Octobre 1988 (avec explication de L.Cabrol default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ): http://www.ina.fr/archivespourtous/index.p...der+&vue=jn

-journal du 4 Octobre 1988 (dégâts impressionnant): http://www.ina.fr/archivespourtous/index.p...der+&vue=jn

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

L'édition spéciale de France3 c'est à 18h50 et 19h50 il me semble.

Télé miroir (chaîne locale) a également diffusé un documentaire hier mais je l'ai loupé. Je pense qu'ils vont le rediffuser...

Sinon il y a une expo sur l'évènement et les mesures de protection prises depuis au Carré d'Art durant tout Octobre.

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Posté(e)
Saint-Quentin-la-Poterie (30)

Je fairais pareil que toi gardois , il doit durer seulement quelques minutes .

Une question : C'est nîmes courbessac ou Nîmes garons qui y'a eu le plus gros cumuls ?

Merci beaucoup , Christophe .

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J'étais sur que quelqu'un allait faire un sujet default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

J'ai acheté le midi-libre de la journée pour faire un petit dossier, mais bon maintenant que vous avez les images, je vais ne mettre que le texte default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Il faut que j'aille d'aileurs au carré d'art ou il y a une expo comme l'a dit Vincent. J'ai tout à fait le temps entre les cours.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Je fairais pareil que toi gardois , il doit durer seulement quelques minutes .

Une question : C'est nîmes courbessac ou Nîmes garons qui y'a eu le plus gros cumuls ?

Merci beaucoup , Christophe .

Pour les cumuls il y a la carte de CFR au dessus : environ 220 à Garons et 268 à Courbessac. Mais le plus gros est tombé sur les garrigues au Nord de la ville avec 420 mm estimés (pluvio qui a débordé) au Mas de Ponge (NO) peut être et sans doute près de 500 mm sur quelques micro bassins versants.

Rappelons ce lien : http://www.languedoc-roussillon.ecologie.g...rables/even.htm

Choisir l'évènement correspondant.

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Posté(e)
Habite à Séchilienne les Rivaux (550 m) et tj une station à Vizille (280m)

Merci pour les liens, impressionnant !

C'est également un souvenir très présent pour ma part, d'un point de vue médiatique, je me rappelle avoir suivi tous les journaux de 13h et 20h de cette époque !

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Posté(e)
Anduze (Gard, piémont Cévenol)

Pour ma part pas de souvenirs, j'avais à peine deux ans au moment de cet événement mais ça reste l'un des épisodes des plus violent avec celui de septembre 2002 pour notre département.

En tout cas les images du sdis sont vraiment hallucinantes avec le boulevard Pompidou transformé en torrent, c'est assez incroyable ce que peut provoquer un orage stationnaire dans un milieu urbain...... même en ayant vécu septembre 2002 ces images me parraissent toujours aussi impressionnantes, Quel épisode!

Merci Vincent pour la création de ce sujet!

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"L'apocalypse", titre du journal Midi-Libre édité le 4 octobre 1988.

Celui-ci est donc repris pour cette édition spéciale en ce 3 octobre 2008, 20 ans après la catastrophe dont tous les Nîmois se souviennent.

image_0_inondations_esu6.jpg

Il est 4 heures ce 3 octobre 1988 quand ce fonctionnaire boucle son service de nuit. Et il n'a jamais vu ça. La ville, qu'il a traversée en voiture pour regagner son domicile, est habillée de lumière. Les éclairs ininterrompus assiègent Nîmes tous azimuts . « Chérie, dit-il à sa femme, tandis qu'il se couche à ses côtés, il fait jour en pleine nuit. Je crois qu'il va se passer quelque chose de grave ! » De grosses gouttes d'abord. Puis le rideau tombe, zébré d'éclairs. Un rideau d'eau. Épais, brutal, il claque sur les toits, les cours, le bitume. Le flux jaillit des garrigues, des gouttières, des caniveaux. Se répand sur le bitume et dévale à une vitesse folle (jusqu'à 7 m/s) de toutes parts de l'amphithéâtre naturel, ces sept antiques collines qui verrouillent Nîmes la Romaine, au nord.

C'est d'ailleurs la clé de cette catastrophe, par son ampleur, ses dégâts, son traumatisme durable : les précipitations ont été les plus abondantes sur les hauteurs. Les cumuls de pluie y ont été les plus invraisemblables. Plus de 400 mm en à peu près huit heures (le record, 420 mm au Mas de Ponge). Alors qu'au sud immédiat de l'agglomération, elles sont souvent deux fois moindres (182 mm aux Charmilles). Soit 200 mm, peu ou prou, ce qui est déjà énorme, le tiers des précipitations d'une année ! Largement suffisant déjà pour inonder, y engendrer des dégâts conséquents, dans des villages environnants, au Cailar et à Codognan notamment.

Météo France n'avait vraiment pas vu le coup venir. Les ingénieurs avaient tablé sur 80 mm en 36 heures. Pas de quoi affoler grand monde. Non plus les pompiers qui n'avaient pas de quoi entrer en vigilance. Mais voilà, en ces premières heures du 3 octobre 1988, le vent est nul, la douceur inhabituelle. Les nuages s'accumulent au-dessus de Nîmes : un bouchon d'au moins huit kilomètres d'épaisseur, sur 35 de long et 10 de large. Une nappe en suspension, gorgée d'eau. Un gigantesque réservoir qui s'est crevé, sur place.

À 6 heures, les précipitations ont cessé partout dans le département. Sauf à Nîmes. L'aube est là, le sinistre s'empare de la ville qui paraît encore endormie. En tenailles, les flots vont resserrer leurs étreintes par les cadereaux historiques, ces sages oueds endormis que les hommes n'auraient jamais dû galvauder, urbaniser au plus près.

Depuis l'est, par le cadereau d'Alès. « Le cadereau arrive, le cadereau arrive ! », s'époumone, juché sur une moto dont les roues ouvrent les flots, un témoin qui devance encore la fantasia de boue, de tôles automobiles malaxées et charriées comme fétu de paille, de citernes de fioul qui roulent et empuantissent l'atmosphère. Cette vague, ces vagues, qui vont submerger le Pompidou (ex-avenue du Cadereau, c'est dire...), y culbuter un autocar scolaire. Ces lycéens seront tirés d'affaire, un à un, hélitreuillés à bord des appareils des pompiers. Le chauffeur, lui, y a perdu la vie, victime de son courage.

A l'ouest, le cadereau d'Uzès dévale la route d'Uzès prolongée par la rue Vincent-Faïta. Vers 7 heures, il trouvera comme grand exutoire l'îlot Richelieu. Ce quartier dessiné au XVIIIe siècle, à nul autre pareil par son plan urbanistique tiré au cordeau et organisé en pâtés d'immeubles qui abritent des cours communes, saute comme un verrou. Là, le niveau d'eau qui atteignait un mètre cinquante route d'Uzès double subitement. Jusqu'à trois mètres à la proue de l'entrelacs de ces ruelles serrées et populaires. Le jour se lève, les rues Richelieu, Papin, Catinat, Flamande, etc., voient, ou en tout cas subissent, cet outrage insoutenable. La boue calcaire investit tout, bafoue les rez-de-chaussée peuplés d'habitants aux faibles ressources et souvent âgés. Certains, bloqués-là, tout en bas, croiront vivre leurs dernières minutes tandis que l'eau monte, monte. Les cuisses, la taille, le menton... La catastrophe exposera d'ailleurs au grand jour la grande précarité de ce quartier. Vingt ans plus tard, cependant, elle est toujours d'actualité cette pauvreté-là...

Au centre, le canal de la Fontaine précipite dans ses abysses des automobiles par dizaines et puis dég****e en cataractes. Plus bas, le chantier du futur Carré d'art engloutit, dans son profond trou creusé pour y couler les fondations, un demi-million de mètres cubes. C'est beaucoup mais, dans ce cataclysme, si peu : il est établi que 15 millions de mètres cubes d'eau ont envahi la cité pour la meurtrir. Le bilan est lourd. Neuf personnes ont perdu la vie. Il y a ce couple riverain du Jean- Jaurès, piégé dans sa cave où il était descendu pour sauver quelques affaires de leur enfant perdu dans un accident. Un bilan humain cependant qui semble alors à tous étrangement léger, à la lueur de l'horreur, partout visible. Longtemps, l'impression crasse alimentera la rumeur tenace selon laquelle beaucoup de morts ont été cachés. La rumeur de Nîmes, comme la baptisera et l'étudiera le sociologue Jean-Marie Marconot. À 11 heures, le ciel se dégage. Il ne pleut plus, enfin. La ville sort d'un mauvais cauchemar pour plonger dans un autre. Nue, souillée de boue, de gravats... 45000 personnes vont être déclarées sinistrées après l'orage millénaire.

image_1_inondations_tvu7.jpg

C'est le pic de la catastrophe, survenu en tout début de matinée. Avec un débit de 450m cubes/seconde, l'équivalent de la Seine à Paris, le cadereau d'Alès, gonflé par celui de Camplanier, déferle. Un fleuve boueux, démonté, s'empare alors de l'avenue Georges-Pompidou. Il emporte tout sur son passage. Véhicules, citernes de gaz ou de fioul, arbres, poteaux, chaussées, canalisations...

image_2_inondations_gdy9.jpg

A dos de flots, les autos ont forcé la porte des consuls... La tôle flétrie et les eaux boueueses outragent la cité jusque dans son symbole le plus fort. Cependant, les solides monuments romains n'ont pas été endommagés par le déluge. Ils surnagent dans la cité dévastée.

image_3_inondations_ime1.JPG

C'est un document exceptionnel qui permet de saisir, de palper, la catastrophe. Par ce qu'elle a de brutal et de phénoménal. La vague surgit soudain rue Richelieu, dans le quartier éponyme. Cet îlot au plan urbain singulier à Nîmes a été terriblement sinistré dans la catastrophe. Le puissant cadereau d'Uzès l'a submergé: jusqu'à trois mètres de hauteur d'eau dans ces ruelles sérrées et populaires. Plus qu'ailleurs sans doute, les habitants, souvent âgés et aux ressources faibles, ont souffert.

image_4_inondations_hwn9.jpg

Les autos en perdition dans les flots ont été précipitées dans le canal de la Fontaine. Les plongeurs des pompiers vont le sonder. A peu près cent véhicules sont retirés du réceptacle de la source Nemausa. On peut crier au miracle: aucune victime à déplorer dans ce cimetière de voitures.

image_5_inondations_lgw4.JPG

Dans l'habitacle des voitures abandonnées ici ou là par les flots, on redoute bien sûr, à chaque fois, d'y rencontrer la mort. Au total, 1200 véhicules ont été emportés par les flots.

image_6_inondations_vyj9.jpg

Dans cette cour d'immeuble du quartier Richelieu, c'est la désolation. L'eau a dévasté les rez-de-chaussée. Elle s'est retirée mais la boue s'accroche à tout. Que sauver du désartre? Ensemble, les habitants font front, s'épaulent, pour évacuer les gravats, nettoyer. Dans chaque rue de l'îlot Richelieu, on regroupe toutes les affaires irrécupérables (meubles, vêtements, bibelots...) que les pelleteuses chargeront dans les bennes des camions.

image_7_inondations_akb3.jpg

Torrent d'eau et de boue sur la route d'Uzès.

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Un homme ayant trouvé refuge sur un abribus. Les secours l'ont récupéré en lui jetant une corde avant que l'abribus ne soit emporté par les flots.

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Barrage de voitures rue Etoile.

image_10_inondations_kid3.jpg

Une rue de Nîmes inondée. (Pas d'infos sur cette rue).

image_11_inondations_eqo7.jpg

Inondation dans la rue Dhuoda ( à l'entrée du lycée technologique Dhuoda ).

image_12_inondations_bdb1.JPG

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Decharge de voitures près de la rue Richelieu.

image_15_inondations_qaw7.jpg

Ligne de chemin de fer Nîmes-Le Vigan.

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Récit captivant et chargé d'émotion, merci de nous l'avoir retranscrit default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les photos sont stupéfiantes et me font remonter plein de souvenirs car à l'époque, ma mère avait acheté le Paris-Match dédié à ce drame dans lequel figuraient certains clichés parus dans le Midi-Libre d'aujourd'hui.

Quant à la vidéo: default_shuriken.gif

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Merci Cyclone pour ta contribution. Les clichés montrent vraiment le caractère exceptionnel qu'avait pris cette crue éclair. Le cliché avec l'homme bloqué sur l'abris bus me laisse vraiment sans voix. Ce matin là, avec l'arrivée des eaux, un sentiment d'apocalypse devait se répendre dans les rues Nîmoises.

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bonsoir a tous,

20 ans apres le drame météorologique sur la ville de nîmes.

les journaux locaux on fait paraitre dans leurs éditions de ce vendredi 3 oct 2008 un dossier sur cette journée apocalyptique !

voici sur le site de France3 Sud des vidéos :

FRANCE3 SUD

voila c'est vidéo sont sur mon pc et seront mis en ligne prochainement sur le site.

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On peut également regarder le journal télévisé du 3 Octobre 1988 sur le site de l'INA et des quelques jours suivants sans doute vu que cet évènement a du occuper l'actualité plusieurs jours je pense

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