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Disparition de 60 CDM à l'horizon 2015


Marc09
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Messages recommandés

C\'est vrai que certains lyonnais s\'exillent dans l\'Ain, mais pas à Gex n\'est ce pas ?

Ils partent sur Miribel, Montluel, St André de Corcy ou Villard les Dombes, en deuxième couronne Lyonnaise donc.

je crois que ce constat n\' est pas lié qu\' à la région lyonnaise ; les gens en région parisienne s \'installent aussi de plus en plus loin. Il y a et il y aura un besoin croissant d \'une qualité de service , pas son contraire.
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Posté(e)
Briord (Vérizieu) - Ain - 281 m

Les zones montagneuses sont particulièrement mal couvertes par les radars. On en sait quelque chose en Corse occidentale. Vas donc savoir alors ce qu'il se passe réellement sous une cellule orageuse si elle ne passe pas sur une station auto.

Je crois que beaucoup (y compris les décideurs) ignorent ce qu'il peut se passer réellement dans un CDM en terme de sécurité des biens et des personnes, notamment lors de situations délicates. Qui c'est qui servira d'interlocuteur avec la préfecture? La sécurité civile? Les services de viabilité hivernale? Y aura-t-il quelqu'un pour leur spécifier les zones du département les plus à risque?

Les régions??? Je demande à voir...

Je peux vous le dire que je les vois au jour le jour ces besoins en Corse. Je crois qu'on est en train de se tirer une balle dans le pied. On prétend que MF n'est pas rentable (ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait vrai). Mais est-ce que agir de la sorte en réduisant la qualité des services et en supprimant la proximité, ce n'est pas céder un des principaux avantages que l'on a sur la concurrence? Eh oui, on y parle de concurrence à MF. Service public hummm default_crying.gif .

Tony.

Pour répondre à la question d'anthénaume, je suis en tous points d'accord avec Tony. Il est sûr que pour une perturbation océanique, qu'on soit dans le département ou à 50kms ne va pas changer grand chose. En revanche comme le dit Tony, lors des situations orageuses, c'est plus compliqué. On appréhende mieux le risque lorsque l'on est sur place qu'à distance.Pour la viabilité hivernale, pour reprendre l'exemple de l'Ain, je ne sais pas si les personnes de Lyon connaissent aussi bien le secteur de l'A40 entre Pont d'Ain et Bellegarde/Valserine que les prévis de l'Ain. Cet axe est très important puisqu'il permet de rejoindre la Suisse et la Hte Savoie. Je pense qu'APRR et ATMB attendent des prévisions très précises sur ce secteur pour prévoir la mise en place d'équipe ou non pour le déneigement, le salage, etc. Sachant qu'il y'a plusieurs secteurs de ce type en Rhône Alpes et que le personnel va être réduit, la qualité de ces prévisions en patîra forcémment.
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En revanche comme le dit Tony, lors des situations orageuses, c'est plus compliqué. On appréhende mieux le risque lorsque l'on est sur place qu'à distance.

Entièrement d'accord.Pour la question des orages et des phénomènes locaux qui leur sont associés, tous ceux qui se penchent sur la question se rendent vite compte à quel point la prévision "officielle" reste incertaine. A l'heure où l'on envisage de plus en plus sérieusement la nécessité d'inclure les observateurs de terrain et notamment les chasseurs dans la recherche sur les orages et leur prévision, ça prend l'allure d'une véritable lacune. D'accord à Hautmont, même à l'intérieur de chez soi on n'échappait pas au risque. Mais ça reste exceptionnel, un cas extrême. Par contre tous les ans de nombreuses catastrophes locales la plupart du temps très coûteuses pour les communes surviennent de fait de phénomènes orageux très localisés. Et y a pas que les tornades, il y a aussi les gustnadoes, les fronts de rafales, micro et macro-rafales en tout genre... Toutes sortes de phénomènes dont justement l'observation de terrain permet non seulement l'affinement de la prévision, mais aussi parfois tout simplement la découverte de leur existence, ou de certaines conditions très concrètes d'apparition.

Et qu'on ne se méprenne pas, l'étude de terrain des orages permet aussi de mieux connaître les structures globales de ces derniers et donc permettra très certainement d'améliorer la prévision de catastrophes de plus grande ampleur.

Donc autant dire que dans ce domaine particulier, la problèmatique de la fermeture des CDM se fait sentir au contraire de manière criante.

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Pour répondre à la question d\'anthénaume, je suis en tous points d\'accord avec Tony. Il est sûr que pour une perturbation océanique, qu\'on soit dans le département ou à 50kms ne va pas changer grand chose. En revanche comme le dit Tony, lors des situations orageuses, c\'est plus compliqué. On appréhende mieux le risque lorsque l\'on est sur place qu\'à distance.

Pour la viabilité hivernale, pour reprendre l\'exemple de l\'Ain, je ne sais pas si les personnes de Lyon connaissent aussi bien le secteur de l\'A40 entre Pont d\'Ain et Bellegarde/Valserine que les prévis de l\'Ain. Cet axe est très important puisqu\'il permet de rejoindre la Suisse et la Hte Savoie. Je pense qu\'APRR et ATMB attendent des prévisions très précises sur ce secteur pour prévoir la mise en place d\'équipe ou non pour le déneigement, le salage, etc. Sachant qu\'il y\'a plusieurs secteurs de ce type en Rhône Alpes et que le personnel va être réduit, la qualité de ces prévisions en patîra forcémment.

oui tout à fait Matthias

on peut juste rappeler l\' important épisode de neige qui avait impacté tout ce secteur de l\' A40 en mars dernier (http://www.meteo01.fr/news.php?lng=fr&pg=1015 ) et que les prévisionnistes de l\' Ain avaient du apporter une aide précieuse.

Fabrice

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Petit aparté, cet article paru ce jour dans l'édition Haute savoie du Dauphiné qui revient sur la fermeture des CDM de montagne :

Source : Le Dauphiné, édition Haute Savoie le 14 / 10 /2008

Que deviendront les prévisions locales ?

Dans les rangs de la petite équipe chamoniarde, on s'inquiète. Dans les rangs des amateurs et professionnels de la haute montagne aussi, d'ailleurs. Que va devenir le météo-site de Chamonix ou celui de Bourg-Saint-Maurice ?

La question mérite d'être posée à l'heure où tout indique que les bureaux locaux sont en passe d'être fermés par la direction centrale de Météo-France. «Nombreux sont les collègues dans notre cas, commente avec colère Yan Giezendanner, le "routeur des cimes". Si le plan mis en place par monsieur Bisch est suivi d'effet, ce sont à terme 1 000 emplois sur 3 500 en France qui disparaîtront.» Alors les météorologues se mettent en grève. Hier, les centres locaux -pour une durée indéterminée-; aujourd'hui le centre de calcul national de Toulouse... Rien ne va plus chez Météo-France, mais visiblement, la situation ne semble guère chambouler le planning de son PDG, l'ancien préfet de Savoie, Pierre-Étienne Bisch - le même qui fut convoqué par le juge d'instruction (et qui ne se présenta pas) dans l'affaire de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère.

«Il est actuellement en voyage en Chine et n'a rien changé de son programme en apprenant nos grèves», lance, dépité, Yan Giezendanner. Nous, nous ne faisons que défendre notre métier, mais aussi ceux des gens qui comptent sur nous pour des prévisions très localisées. Que se passera-t-il lorsque le PGHM de Chamonix demandera au centre météo de Lyon à quel moment ils pourront décoller pour récupérer une cordée en perdition dans le Linceul, aux Grandes Jorasses ?»

Le plan de Météo-France ne prévoit que trois centres dans la région : Lyon, peut-être Grenoble et Dijon, pour l'armée de l'Air. Pas suffisant selon les prévisionnistes, qui voient là la porte ouverte à de la météo privée, "trop souvent focalisée sur la rentabilité". «Ils ont fait ça, il y a quelques années au Canada. Le résultat ? Depuis quelques mois, ils rembauchent le personnel qu'ils avaient licencié, parce que ça ne fonctionne pas.»

Selon les ingénieurs chamoniards, les modèles plus puissants promis par Météo-France et capables de faire des prévisions locales depuis un centre régional ne sont pas encore là et personne n'est sûr de leur fiabilité. Alors, quelle météo en attendant ? Mystère, selon eux, «mais ce qui compte aux yeux de l'État, c'est la réduction de la masse salariale. Rien d'autre.»

Philippe CORTAY

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Petit aparté, cet article paru ce jour dans l'édition Haute savoie du Dauphiné qui revient sur la fermeture des CDM de montagne :

Source : Le Dauphiné, édition Haute Savoie le 14 / 10 /2008

Que deviendront les prévisions locales ?

Dans les rangs de la petite équipe chamoniarde, on s'inquiète. Dans les rangs des amateurs et professionnels de la haute montagne aussi, d'ailleurs. Que va devenir le météo-site de Chamonix ou celui de Bourg-Saint-Maurice ?

La question mérite d'être posée à l'heure où tout indique que les bureaux locaux sont en passe d'être fermés par la direction centrale de Météo-France. «Nombreux sont les collègues dans notre cas, commente avec colère Yan Giezendanner, le "routeur des cimes". Si le plan mis en place par monsieur Bisch est suivi d'effet, ce sont à terme 1 000 emplois sur 3 500 en France qui disparaîtront.» Alors les météorologues se mettent en grève. Hier, les centres locaux -pour une durée indéterminée-; aujourd'hui le centre de calcul national de Toulouse... Rien ne va plus chez Météo-France, mais visiblement, la situation ne semble guère chambouler le planning de son PDG, l'ancien préfet de Savoie, Pierre-Étienne Bisch - le même qui fut convoqué par le juge d'instruction (et qui ne se présenta pas) dans l'affaire de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère.

«Il est actuellement en voyage en Chine et n'a rien changé de son programme en apprenant nos grèves», lance, dépité, Yan Giezendanner. Nous, nous ne faisons que défendre notre métier, mais aussi ceux des gens qui comptent sur nous pour des prévisions très localisées. Que se passera-t-il lorsque le PGHM de Chamonix demandera au centre météo de Lyon à quel moment ils pourront décoller pour récupérer une cordée en perdition dans le Linceul, aux Grandes Jorasses ?»

Le plan de Météo-France ne prévoit que trois centres dans la région : Lyon, peut-être Grenoble et Dijon, pour l'armée de l'Air. Pas suffisant selon les prévisionnistes, qui voient là la porte ouverte à de la météo privée, "trop souvent focalisée sur la rentabilité". «Ils ont fait ça, il y a quelques années au Canada. Le résultat ? Depuis quelques mois, ils rembauchent le personnel qu'ils avaient licencié, parce que ça ne fonctionne pas.»

Selon les ingénieurs chamoniards, les modèles plus puissants promis par Météo-France et capables de faire des prévisions locales depuis un centre régional ne sont pas encore là et personne n'est sûr de leur fiabilité. Alors, quelle météo en attendant ? Mystère, selon eux, «mais ce qui compte aux yeux de l'État, c'est la réduction de la masse salariale. Rien d'autre.»

Philippe CORTAY

Ce n'est pas ce même Yan Giezendanner qui avait fait un bulletin plus qu'alarmiste parlant même de risques de tornades début septembre pour les violents orages, bulletin repris par la presse locale, alors que finalement la Haute-Savoie ne fût même pas placée en vigilance orange et à juste titre. Un beau couac de communication bien honteux pour MF…
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Ce n'est pas ce même Yan Giezendanner qui avait fait un bulletin plus qu'alarmiste parlant même de risques de tornades début septembre pour les violents orages, bulletin repris par la presse locale, alors que finalement la Haute-Savoie ne fût même pas placée en vigilance orange et à juste titre. Un beau couac de communication bien honteux pour MF…

Oui tout à fait il s'agit bien de ce prévisionniste... Mais ceci dit, je ne pense pas qu'il faille s'en tenir juste à cette "erreur d'appréciation"dans les prévisions de ce début septembre pour décrédibiliser le CDM de Chamonix et nier son utilité.
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Dans le Progrès daté de ce matin on peut y lire un article consacré au rassemblement qui s\' est tenu à Lyon hier :

http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1051202.html

Comme j\' en parlais hier dans le forum, les prévisionnistes reconnaissent comme beaucoup d\' entre nous que le fait que le boulot soit pratiqué par des gens du coin qui connaissent le coin est primordial et que tout cela pourrait être cassé .

Fabrice

http://pont-dain.meteo01.fr

http://www.meteo01.fr

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Oui tout à fait il s'agit bien de ce prévisionniste... Mais ceci dit, je ne pense pas qu'il faille s'en tenir juste à cette "erreur d'appréciation"dans les prévisions de ce début septembre pour décrédibiliser le CDM de Chamonix et nier son utilité.

Ce n'est pas ce que je dis mais à sa place, je me serais fait tout petit plutôt que d'accorder une interview à la presse régionale. Je pense que ce dernier a bien du se faire souffler dans les bronches par sa hiérarchie car le rôle de MF ce n'est pas de faire des prévisions alarmistes à sensation : certains amateurs le font très bien default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> !

Ce qui peut ressortir de cet épisode, c'est le manque de concertation entre les CDM (voire les prévisionnistes au sein d'un même CDM) et les centres régionaux et le centre national

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Ce n'est pas ce même Yan Giezendanner qui avait fait un bulletin plus qu'alarmiste parlant même de risques de tornades début septembre pour les violents orages, bulletin repris par la presse locale, alors que finalement la Haute-Savoie ne fût même pas placée en vigilance orange et à juste titre. Un beau couac de communication bien honteux pour MF…

J'arrive même pas à imaginer comment tu peux encore arborer la bannière IC après ce genre de réflexion... Sûr que je ne suis pas près d'adhérer au risque côtoyer le genre d'individus comme toi.

Moi je rends hommage à Yan, à son courage pour continuer à aller travailler dans son état, à la haute valeur qu'il a toujours su placer à la science de l'atmosphère aux services qu'il rend sans relâche aux passionés de la montagne.

Pour apporter ma pierre à la réflexion, je me contenterai de constater, que dans une logique de réduction des coûts et des personnels, il est envisagé de supprimer les petites structures bien isolées chacune dans son département, et pas les stafs de secrétatiats et autres sous directeurs bien inutiles dans la chaîne de production.

Les pôles de direction de Paris et Toulouse ne sont pas touchés par les disparitions d'emplois.

Facile de tirer sur les plus faibles.

Et tant pis pour les usagers qui ont voté pour avoir moins de fonctionnaires, ce qui sera vrai en nombre, mais au final MF aura une plus grande proportion de directeurs et pratiquement plus de prévisionistes.

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J'arrive même pas à imaginer comment tu peux encore arborer la bannière IC après ce genre de réflexion...

Sûr que je ne suis pas près d'adhérer au risque côtoyer le genre d'individus comme toi.

Moi je rends hommage à Yan, à son courage pour continuer à aller travailler dans son état, à la haute valeur qu'il a toujours su placer à la science de l'atmosphère aux services qu'il rend sans relâche aux passionés de la montagne.

Pour apporter ma pierre à la réflexion, je me contenterai de constater, que dans une logique de réduction des coûts et des personnels, il est envisagé de supprimer les petites structures bien isolées chacune dans son département, et pas les stafs de secrétatiats et autres sous directeurs bien inutiles dans la chaîne de production.

Les pôles de direction de Paris et Toulouse ne sont pas touchés par les disparitions d'emplois.

Facile de tirer sur les plus faibles.

Et tant pis pour les usagers qui ont voté pour avoir moins de fonctionnaires, ce qui sera vrai en nombre, mais au final MF aura une plus grande proportion de directeurs et pratiquement plus de prévisionistes.

D'une Monsieur, on se calme, le genre d'individus en question n'a jusqu'à maintenant manquer de respect à qui que ce soit sur ce forum !Qui êtes-vous pour venir juger individuellement une personne et son statut d'adhérent au sein d'une association que vous ne connaissez même pas?

Un bien drôle d'individu…

Et la liberté d'expression dans tout ça ? Etre adhérent à IC n'induit pas un soutien sans faille à MF, dois-je rappeler qu'Infoclimat est une association totalement indépendante. Je ne connais pas personnellement la personne en question, ne la juge pas non plus : je relate juste un fait important intervenu il y a peu de temps (cf Topic de suivi du centre-est de septembre page 2/3/4 /index.php?showtopic=33648&st=20'>lien) et fait le lien avec l'article paru récemment sur le Dauphiné (cf post un peu plus haut). Quand on décide de s'exprimer dans la presse, on s'expose forcément…

Il faut accepter les points de vue divergents, sinon ce topic comme d'autres n'aurait que peu d'intérêts.

L'adhérent d'IC qui ne soutient pas le mouvement de grêve de MF et approuve la suppression de certains CDM ne vous salue point…

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Bonsoir,

Et avec la nivologie (risque d'avalanche) C'EST AVEC LA VIE DES GENS QUE L'ON JOUE. Je donne ici l'exemple des bulletins d'avalanche parce que je connais un peu mieux ce domaine, mais c'est le même pb je pense avec les centres qui gèrent les bulletins marines.

Autre chose, les stations auto peuvent-elles remplacer les observateurs? Pas si sur. Je bosse un peu en aéronautique et lorsque je commence mon boulo le matin, le capteur auto, très utile cela dit, mesure du brouillard. Et pourtant il n'y en a pas. Pourquoi en donne t-il? Simplement en raison d'une toile d'araignée installé sur le capteur. C'est un exemple, et il y en a d'autres (le capteur de temps présent, etc.).

Bonjour,Tout est dit.

Le rôle de MF est d'assurer la protection des personnes et des biens

Avec la fermeture de centres départementaux qui va émettre des bulletins d'alerte au niveau local ?

Comment seront prévenues les Préfectures pour mettre en oeuvre la protection des personnes ?

Quelle sera la qualité des prévisions et des bulletins d'alerte ?

Et ce n'est qu'une partie des interrogations que pose la fermeture des CDM

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Tant qu'on y est, on peut même citer intégralement le post de superdup, qui nous expose une vision de l'intérieur. Les informations concernant AROME et ses faiblesses méritent elles aussi notre attention.

Bonsoir,

Je viens tout juste de m'inscire sur IC. J'appartiens à MF depuis peu et je donne mon opinion vu de l'intérieur.

La direction justifie la "réorganisation" (comprendre suppressions) par un raccourci de choc : AROME, le nouveau modèle à maille très réduite sur la france actuellement en expérimentation et qui va biento etre mis en oppérationnel. La précision d'AROME est donc sensé (d'après la direction) permettre de remplacer l'expertise locale du previsionniste. On notera en premier point que la direction se base sur AROME sans même savoir si ce modèle est bon ou non... Or les premiers bruits ne font pas état de résultats flamboyant. Sensé aider le prévisionnsite pour les phénomènes convectifs de petite échelle, le modèle se trouve être parfois très bon mais aussi parfois complétement à la rue... On en saura bientôt un peu plus sur AROME. Quoiqu'il en soit MF joue très gros sur ce coup d'AROME (beaucoup d'investissement).

Comment cette réorganisation nous a t-elle était amené par la direction de MF?

De manière très hypocrite, en nous présentant différents scénario pour l'avenir de MF... Un scénario prévoyant de rester à l'organisation actuelle, un autre d'abondonner toute opération commerciale, et un troisième augmantant les activités commerciales et fermant de nombreux centres. Après une réflexion bien entendu feinte, c'est ce troisième qui a été choisi... C'est la politique publique générale qui dicte cela bien sur, mais jamais la direction n'a eu le courage d'avouer la perte en qualité et en proximité que cette réorganisation apporterai, ni que l'idée première était de réduire les effectifs. No coment...

Il faut bien savoir que ne sont pas menacé que les CDM "de plaine", là ou l'expertise du prévisionniste semble moins importante (et encore ca se discute, je le vois sur mon département). Les CDM de montagne sont par exemple menacé, comme le CDM de Chamonix (et bien bien d'autres...) malgré son chiffre d'affaire énorme et sa grande popularité. On en vient donc au risque d'avalanche, chaque département de montagne gérant son département. En regroupant ainsi les CDM de montagne, et donc l'expertise des risques d'avalanche, on se prive d'une part de nombreuses sorties nivologie sur le terrain (indispensables, croyez moi j'y ai goutté un peu et aucun modèle ne peut les remplacer) et d'autre part de la connaissance des massifs par les agents météo. Ceux ci en effet connaissent le moindre versant, la moindre vallée de chaque massif de leur département comme ils font eux même de nombreuses courses en ski de rando. Alors au début, cette connaissance approfondie des massifs sera toujours là, puis avoir le départ à la retraite des "anciens" elle disparaitra... Et avec la nivologie (risque d'avalanche) C'EST AVEC LA VIE DES GENS QUE L'ON JOUE. Je donne ici l'exemple des bulletins d'avalanche parce que je connais un peu mieux ce domaine, mais c'est le même pb je pense avec les centres qui gèrent les bulletins marines.

Autre chose, les stations auto peuvent-elles remplacer les observateurs? Pas si sur. Je bosse un peu en aéronautique et lorsque je commence mon boulo le matin, le capteur auto, très utile cela dit, mesure du brouillard. Et pourtant il n'y en a pas. Pourquoi en donne t-il? Simplement en raison d'une toile d'araignée installé sur le capteur. C'est un exemple, et il y en a d'autres (le capteur de temps présent, etc.).

Je terminerais avec ce constat : après les dernières grêves de juin, la "réorganisation" a été repoussé jusqu'en 2012. La direction a tourné ce report à son avantage, ne fournissant pas par exemple une liste claire des CDM qui vont fermé et ceux qui vont rester... Pourquoi? Pour laisser mourir certains CDM à petit feu, en ne remplaçant pas certains départs à la retraite et en laissant les centres en sous effectifs. C'est triste mais c'est comme ca que ca marche!

Desolé pour les fautes d'ortographe et bonne soirée

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La question mérite d'être posée à l'heure où tout indique que les bureaux locaux sont en passe d'être fermés par la direction centrale de Météo-France. «Nombreux sont les collègues dans notre cas, commente avec colère Yan Giezendanner, le "routeur des cimes". Si le plan mis en place par monsieur Bisch est suivi d'effet, ce sont à terme 1 000 emplois sur 3 500 en France qui disparaîtront.» Alors les météorologues se mettent en grève. Hier, les centres locaux -pour une durée indéterminée-; aujourd'hui le centre de calcul national de Toulouse... Rien ne va plus chez Météo-France, mais visiblement, la situation ne semble guère chambouler le planning de son PDG, l'ancien préfet de Savoie, Pierre-Étienne Bisch - le même qui fut convoqué par le juge d'instruction (et qui ne se présenta pas) dans l'affaire de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère.

Même si ce Yan Giezendanner a pu faire une grosse boulette (je me souviens moi aussi de cette malencontreuse prévision de tornades), ça n'empêche qu'il peut aussi dire des choses sensées par ailleurs. Difficile pour moi simple amateur de corroborer ou non les chiffres avancés, mais la chose rejoint tout à fait le post de Superdup à propos des prévisions montagnardes et des observations de terrain.
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Autant la suppression de la moitié des CDM en zone de plaines non côtières est défendable car il est aisé de regrouper "plusieurs départements possédant les mêmes caractéristiques climatiques et exposés aux même risques météo" au sein d'un même centre.

Autant pour les zones littorales et de montagnes, c'est plus compliqués du fait d'un risque météo plus importants et d'un impact immédiat sur les activités humaines et économiques.

Une question, est-il prévu un regroupement de certains CDM de Montagnes en un seul ou plusieurs Centres Météo spécialisé "Montagne".

A titre d'exemple, on pourrait envisager la création de 2 Centres Météo Alpines :

- un pour les Alpes du Nord (3 départements aujourd'hui)

- un autre pour les Alpes du Sud (3 départements aujourd'hui)

Dans le cas de l'Isère dont la moitié du département est situé en zone de plaine ou de faibles reliefs (altitude inférieure à 600m), l'activité du CDM38 pour cette partie pourrait très bien être gérée par Lyon, tout comme une bonne partie de l'Ain. Les zones de montagnes seraient alors rattachés au centre "Montagne" concerné.

On a aujourd'hui huit zones définies sur le site de MF pour les prévisions Montagnes :

- Vosges

- Jura

- Alpes du Nord

- Alpes du Sud

- Massif Central

- Pyrénées Est

- Pyrénées Ouest

- Corse

On aurait donc 8 centres météo montagnes, un pour chaque zone.

La même logique pourrait être appliquer pour les zones littorales avec un découpages par côte regroupant plusieurs départements à la manière des CROSS (5 centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage pour gérer les côtes de la France Métropolitaine) : les bulletins météo (émanant de MF) sont déjà diffusés par les CROSS en fonction des différentes zones qui sont :

- Manche mer du Nord

- Bretagne Vendée

- Golfe de Gascogne

- Méditerranée

- Corse

On aurait donc 8 centres météo spécialisé "mer", un pour chaque zone.

Rester dans un raisonnement purement administratif et régionale pour l'organisation de l'activité de MF serait vraiment idiot, il faut savoir évoluer : les effets de la météo et de l'évolution du climat se fichent bien des des contraintes et des frontières administratives. Ca me rappelle l'histoire du nuage de Tchernobyl qui s'était arrêter aux frontières de la France. D'ailleurs, il ne faut pas oublier que la suppression des départements en tant qu'entité administrative est une solution aussi étudiée actuellement par le gouvernement.

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

1) Les zones montagneuses sont particulièrement mal couvertes par les radars. On en sait quelque chose en Corse occidentale. Vas donc savoir alors ce qu'il se passe réellement sous une cellule orageuse si elle ne passe pas sur une station auto.

2) Je crois que beaucoup (y compris les décideurs) ignorent ce qu'il peut se passer réellement dans un CDM en terme de sécurité des biens et des personnes, notamment lors de situations délicates. Qui c'est qui servira d'interlocuteur avec la préfecture? La sécurité civile? Les services de viabilité hivernale? Y aura-t-il quelqu'un pour leur spécifier les zones du département les plus à risque?

Les régions??? Je demande à voir...

3) Je peux vous le dire que je les vois au jour le jour ces besoins en Corse. Je crois qu'on est en train de se tirer une balle dans le pied. On prétend que MF n'est pas rentable (ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait vrai). Mais est-ce que agir de la sorte en réduisant la qualité des services et en supprimant la proximité, ce n'est pas céder un des principaux avantages que l'on a sur la concurrence? Eh oui, on y parle de concurrence à MF. Service public hummm default_crying.gif .

1) Je rebondis sur ce post de Tony : effectivement c'est hypocrite de prétendre qu'on peut faire au moins aussi bien sans observateurs humains, l'exemple des radars est parlant. On pourrait peut être y arriver, mais il faudrait investir plus massivement dans les zones montagneuses, mais tout cela a aussi un coût... Maintenant avec le développement des webcams, on a des moyens d'avoir beaucoup plus d'obs qu'avant à un prix finalement peu élevé, une piste pour l'avenir pour faire des économies, puisque c'est le slogan de l'époque.

2) Je suis bien d'accord avec Tony, et ce n'est pas un problème spécifique au domaine de la météo : les décideurs ont du mal à coller à la réalité du terrain, dont ils ont quasi nécessairement une vision déformée. Concernant les questions que tu poses, les interlocuteurs, on peut toutefois imaginer que tout ceci soit écrit noir sur blanc, dans une description précise de la future organisation, l'organisation-cible. Le problème est que la Direction ne dit pas grand chose de précis en la matière, donc on a raison de s'inquiéter, etc... Tous les points que tu soulèves ici ont sans doute une solution réelle dans une organisation avec moins de centres, encore faudrait il savoir laquelle. Moi aussi je demande à voir, comme toi, mais je ne pense pas que cela soit impossible pour autant.

3) Bingo, en effet, on fait tout pour faire émerger la concurrence, ce doit être une directive européenne non ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Honnêtement, je vois deux choses : le risque de perdre ce qu'on sait faire, et surtout celui de ne pas savoir vers quoi on va. Les deux sont liés bien sûr, mais l'opacité sur le second point impacte évidemment la perception de régression que les agents peuvent légitimement ressentir. Sur le principe, une réorganisation bien menée devrait permettre de sauvegarder l'immense majorité des compétences de cette maison (je suis réaliste, on perdra forcément quelques éléments de terrain, mais on n'a rien sans rien). Mais vers où allons nous ? Telle est la question...

Autre chose : le principe même d'un découpage départemental est absurde d'un point de vue météo, nous le savons tous. Cela a été fait parce que les institutions sont ainsi, mais n'avez vous pas entendu parler de suppression des départements, de regroupements des collectivités locales... ? Bref, on est en plein dedans, on peut trouver ça triste, mais c'est dans l'air du temps. Une réorganisation qui serait plus "météo-cohérente" est sans doute possible, peut être est-ce l'opportunité d'y passer ?

Quant à AROME, les débuts sont un peu chaotiques, à mon avis pour le moment il fait plus d'erreurs de prévision qu'un vrai prévi local, mais rien ne dit qu'il en sera autrement dans le futur. Bref, ce qui est pénible dans cette histoire de réorganisation, c'est que la direction n'abat pas ses cartes, et qu'elle laisse ainsi monter l'inquiétude du personnel. Il faut assumer ses responsabilités...

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Je ne suis pas sûr que beaucoup aient cette opinion de MF. Qui aurait l'idée d'accuser MF de bouffer l'argent public, sachant que pour eux c'est essentiellement des scientifiques et des présentateurs télé.

On verra bien les chiffres de la grève:90% des CDM fermés et toute la chaîne de prévision arrêtée.

Pourtant 30 à 40% de grévistes, preuve que les personnels MF qui n'en n'ont rien à ciré des CDM sont en majorité dans l'établissement. Normal, ce sont des vrais fonctionnaires, non concernés par la prévi, et sans aucune menace de restructuration!

Les seuls fonctionnaires menacés ce sont les 500 prévisionistes (et 60 de leurs chefs) pourtant ils sont le socle de leur établissement...

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Avec une petite recherche sur le net, on arrive à cerner un peu mieux la situation.

Météo-France a fait l'objet d'un rapport en 2005 sur la position de ses comptes et résumant les forces et faiblesses de l'institution. Il était évoqué une possible remise en question de l'échelon départemental, et une nécessité de développer les pratiques commerciales, ceci avant tout pour assurer le financement.

Mr Bussereau, secrétaire aux transports, a fait l'objet d'une question à l'Assemblée sur l'avenir de Météo-France, et a rassuré tout le monde en disant que cette réorganisation est nécessaire pour un meilleur service, et qu'il en a discuté avec le directeur et le minstre, Mr Borloo.

Libre à chacun d'interpréter ces faits comme il veut. Perso j'en déduis que l'Etat est bien au courant de la situation, et que ce sont eux qui préconisent la manière d'agir. On est bien d'accord ça manque de raison scientifique tout çà.

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Avec une petite recherche sur le net, on arrive à cerner un peu mieux la situation.

Météo-France a fait l'objet d'un rapport en 2005 sur la position de ses comptes et résumant les forces et faiblesses de l'institution. Il était évoqué une possible remise en question de l'échelon départemental, et une nécessité de développer les pratiques commerciales, ceci avant tout pour assurer le financement.

Mr Bussereau, secrétaire aux transports, a fait l'objet d'une question à l'Assemblée sur l'avenir de Météo-France, et a rassuré tout le monde en disant que cette réorganisation est nécessaire pour un meilleur service, et qu'il en a discuté avec le directeur et le minstre, Mr Borloo.

Libre à chacun d'interpréter ces faits comme il veut. Perso j'en déduis que l'Etat est bien au courant de la situation, et que ce sont eux qui préconisent la manière d'agir. On est bien d'accord ça manque de raison scientifique tout çà.

Il s'agît quand même de la réorganisation d'un service public, c'est donc au ministre de tutelle de gérer cette question, libre à lui de s'entourer de gens compétents dans les différents domaines (administratifs, scientifiques, sécurité publique, etc.). La recherche et le développement n'est pas la mission première de MF, je ne vois pas pourquoi seule la raison scientifique devrait l'emporter. MF, ce n'est pas le CNRS ? D'ailleurs, si je ne me trompe pas, ces 2 institutions ne dépendent pas du même ministère.
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Les services commerciaux ne devraient pas être non plus les objectifs premiers de MF. La prévision météo, jusqu'à preuve du contraire, c'est une discipline scientifique et non commerciale.

Donc il me semble aussi logique que si l'on veut toucher à la prévision brute (ce qui sera forcément le cas ici), on ne peut prendre en compte un minimum d'éléments scientifiques. En gros ce qu'apportent des centres locaux sur des terrains très hétérogènes, l'apport des obs etc...

Miser le tout sur un modèle qui n'aura rien de révolutionnaire, ça me parait franchement limite. D'accord également sur le fait que tous les intermédiaires qui emcombrent l'organigramme ne sont comme par hasard, pas touchés.

Bref, on peut tout de même constater que les personnes les plus proches de MF (donc les mieux placées) qui sont intervenus ici ne nous donnent pas une perspective trop rose du futur de l'organisme.

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Météo-France: poursuite de la grève et blocage à Toulouse

Il y a 1 heure

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TOULOUSE (AFP) — Une assemblée générale d'environ 450 salariés de Météo-France, de l'établissement de Toulouse ou venus de toute la France, a voté massivement mardi après-midi pour la reconduction de la grève avec blocage des entrées du site, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les agents de Météo-France, rassemblés à Toulouse dans le cadre d'une grève nationale contre un "plan stratégique de restructuration", se sont prononcés à l'appel de l'intersyndicale rassemblant CGT, CFDT, FO et Spasmet-Solidaire.

Seules deux voix se sont élevées contre l'occupation du site et une dizaine d'agents se sont abstenus.

Cette action de blocage, qui a débuté peu après 17H00, vise notamment à empêcher l'entrée des agents de Météo-France réquisitionnés en cas de grève, les "notifiés", en particulier pendant la nuit.

Les organisations syndicales ont déposé un préavis de grève depuis lundi et pour toute la semaine contre un projet qui prévoit la fermeture de 60% des 115 centres départementaux de Météo-France (CDM) d'ici à 2017 pour ramener leur nombre à une quarantaine et supprimer au moins 500 postes sur 3.700 par non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux.

Toulouse est le plus gros centre de Météo-France avec près de 1.000 salariés.

De nombreux représentants des centres départementaux, venus de toute la France (Bordeaux, Poitiers et même de Boulogne-sur-Mer), ont participé au rassemblement national et à l'assemblée générale et ont fortement appuyé la décision de bloquer le site toulousain.

"On n'est pas venu là pour dire +bonjour+ aux copains et pour repartir mercredi dans nos CDM, il faut bloquer même si c'est illégal", a déclaré un prévisionniste de Rennes, tandis qu'un militant CFDT soulignait l'importance de bloquer Toulouse, "symbole de la centralisation des ressources" de Météo-France.

Yannick Mur, pour le Spasmet, a dénoncé "l'irresponsabilité" du PDG, Pierre-Etienne Bisch, parti dimanche pour un déplacement d'une semaine en Chine, tandis qu'un délégué de l'Orne a mis en cause la compétence de la direction "qui ne sait même pas ce que nous faisons dans les centres départementaux, et pas davantage ce qu'elle veut faire de Météo-France".

"Les attaques contre le personnel durent depuis deux ans. La RGPP (Révision générale des politiques publiques, NDLR) prévoit déjà 131 suppressions d'emplois en trois ans, dont 44 l'an prochain", a expliqué à l'AFP Michel Gouverneur, délégué FO.

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Même avis que toi Chris68.

Je ne vois pas trop la comparaison avec le CNRS. Ce n'est pas du tout les mêmes enjeux.

Il y a une part de recherche à Météo-France, mais ce qui nous intéresse là c'est bien la prévision opérationnelle.

Que Météo-France soit sous la tutelle d'un ministère on est d'accord mais je ne vois pas en quoi ça oblige des prévisionnistes experts à se faire dicter les moyens à disposition pour assurer un service d'utilité publique. Je parie en plus qu'il y a d'autres moyens de réduire les dépenses de MF...

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Même avis que toi Chris68.

Je ne vois pas trop la comparaison avec le CNRS. Ce n'est pas du tout les mêmes enjeux.

Il y a une part de recherche à Météo-France, mais ce qui nous intéresse là c'est bien la prévision opérationnelle.

Que Météo-France soit sous la tutelle d'un ministère on est d'accord mais je ne vois pas en quoi ça oblige des prévisionnistes experts à se faire dicter les moyens à disposition pour assurer un service d'utilité publique. Je parie en plus qu'il y a d'autres moyens de réduire les dépenses de MF...

C'est assez simple, comme dans toute entreprise publique ou privée, les moyens sont dictés par une politique et des objectifs fixés par une direction.

Les prévisionnistes experts peuvent être consultés mais ce n'est pas à eux de décider de leurs moyens, surtout quand l'argent vient des caisses de l'état et donc du contribuable : sinon c'est la porte ouverte à toujours plus de moyens et un coût de fonctionnement exorbitant.

Ce qui est dommage dans cette histoire, c'est que le but avoué ne soit pas clairement exposé à savoir une diminution du budget et des coûts de fonctionnement de MF. Je suis sûr qu'il y a moyen d'optimiser le fonctionnement de MF sans réduire la qualité du service et cela passe forcément par une réorganisation territoriale des différents services dont les CDM. Maintenant, je comprends l'inquiétude des personnels de MF qui défendent avant tout leurs postes. C'est humain…

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Bien d'accord avec le 2e paragraphe (en fait le 3e lol), même si je ne me prononcerai pas sur l'avenir des météos (il n'y a pas de raison qu'ils perdent leur poste).

Mais sur la première partie, je ne suis pas. La logique d'une entreprise je connais. Mais la première mission de Météo-France ce n'est pas de faire du profit.

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Maintenant, je comprends l'inquiétude des personnels de MF qui défendent avant tout leurs postes. C'est humain…

Peut-être pas. Il ont aussi une autre façon de voir leur métier que celle qu'on veut leur imposer. Parler de la lutte des personnels de MF comme étant avant tout celle d'une somme d'intérêts particuliers (chacun veut protéger son bout de gras, c'est humain) me parait réducteur. C'est l'arme rhétorique préférée de ceux qui voudraient faire passer ces grévistes pour des individualistes hostiles à tout changement (alors qu'en fait il s'agit d'une hostilité à un certain changement - dont la logique se retrouve d'ailleurs partout) afin de décrédibiliser leur combat (forcément d'arrière garde).

L'état sait débloquer des fonds colossaux pour voler au secours de banques (privées) menacées de faillite (à cause de leurs propres dérives qui ont mis en danger l'ensemble du système économique, et nos emplois), il est incroyable qu'il fasse la leçon à un service public météorologique qui n'a jamais été conçu pour être une source de profits, qui serait trop avide de moyens, qui risquerait d'aggraver les déficits publics, vider les caisses (censées déjà être vides) et ruiner le contribuable.

Après, l'avenir est peut-être à une météorologie Européenne, non plus nationale...?

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