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Eté 2008


kekess
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Attention quand même, car contrairement au Pinatubo, le Chaiten se trouve dans l'hémisphère sud, ce qui implique que ses effets (en cas d'éruption massive) seraient non seulement plus limités, mais aussi plus tardifs pour nous qui nous nous trouvons dans l'hémisphère nord. Après son éruption, le Pinatubo avait fait descendre temporairement la température de l'hémisphère nord de 0.5/0.6°, mais de seulement 0.2/0.3° celle de l'hémisphère sud.

D'autre part, il ne faut pas oublier que la situation synoptique reste quand même largement majoritaire dans le temps que l'on aura cet été. Même si l'on envisage une éruption très massive qui ferait baisser de 0.5° la température dans l'hémisphère nord, mais que pendant les trois mois d'été on a un flux de sud anticyclonique dominant, il ne fera que 31.5° au lieu de 32° l'après-midi. D'ailleurs, pour remettre certains esprits en place, il est bon de rappeller que "le pourri" été 1991 avait été excécentaire au niveau national de plus de 1° par rapport aux normes d'époque 61-90, et qu'il est également excédentaire d'un peu moins de 1° en prenant en compte les normes 71-00.

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Attention quand même, car contrairement au Pinatubo, le Chaiten se trouve dans l'hémisphère sud, ce qui implique que ses effets (en cas d'éruption massive) seraient non seulement plus limités, mais aussi plus tardifs pour nous qui nous nous trouvons dans l'hémisphère nord. Après son éruption, le Pinatubo avait fait descendre temporairement la température de l'hémisphère nord de 0.5/0.6°, mais de seulement 0.2/0.3° celle de l'hémisphère sud.

D'autre part, il ne faut pas oublier que la situation synoptique reste quand même largement majoritaire dans le temps que l'on aura cet été. Même si l'on envisage une éruption très massive qui ferait baisser de 0.5° la température dans l'hémisphère nord, mais que pendant les trois mois d'été on a un flux de sud anticyclonique dominant, il ne fera que 31.5° au lieu de 32° l'après-midi. D'ailleurs, pour remettre certains esprits en place, il est bon de rappeller que "le pourri" été 1991 avait été excécentaire au niveau national de plus de 1° par rapport aux normes d'époque 61-90, et qu'il est également excédentaire d'un peu moins de 1° en prenant en compte les normes 71-00.

C'est même tout vu ! Il n'y aura aucun effet sur le climat de l'Europe cet été dû au volcan Chaitén, quand bien même son éruption serait cataclysmique ! Les éventuels effets sur notre climat ne surviendront pas avant 2009 et plutôt concernant l'été que l'hiver précédent vu l'éloignement du volcan dant l'autre hémisphère. Je rappelle que le Tambora qui fut la plus forte éruption des derniers siècles avait eu lieu en avril 1815 ; pourtant situé près de l'Equateur comme le Pinatubo et non pas loin dans l'hémisphère sud, ce n'est qu'au début de l'année 1816 que le Monde entier a eu à souffrir de ses effets.Enfin, il faudra connaître la proportion d'aérosols sulfurés contenus dans le nuage de cendres : le Pinatubo en contenait relativement peu en comparaison de son VEI (indice d'explosivité) : son impact sur le climat mondial est resté relativement faible comparé à ce qu'on aurait pu craindre d'une explosion volcanique de cette ampleur...

Pour le climat de l'Amérique du Sud, ce sera en tout cas une autre histoire : l'hiver météorologique commence dans un mois. L'évolution thermique sera à suivre avec attention dans un hémisphère déjà sujet à des refroidissements naturels non négligeables depuis quelques années...

Plus d'informations :

/index.php?s=&showtopic=14944&view=findpost&p=722557'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=722557

Florent.

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C'est même tout vu ! Il n'y aura aucun effet sur le climat de l'Europe cet été dû au volcan Chaitén, quand bien même son éruption serait cataclysmique ! Les éventuels effets sur notre climat ne surviendront pas avant 2009 et plutôt concernant l'été que l'hiver précédent vu l'éloignement du volcan dant l'autre hémisphère. Je rappelle que le Tambora qui fut la plus forte éruption des derniers siècles avait eu lieu en avril 1815 ; pourtant situé près de l'Equateur comme le Pinatubo et non pas loin dans l'hémisphère sud, ce n'est qu'au début de l'année 1816 que le Monde entier a eu à souffrir de ses effets.

Je confirme ça: ça se comprend d'ailleurs très bien

1 il faut une émission de dioxyde soufre jusque dans la strato (sinon, ça retombe)

2 il faut qu'il s'oxyde et que les aérosols se forment par agrégation de vapeur d'eau (H2SO4) (H2O) N

3 il faut que le nuage se répartisse sur une surface suffisamment grande (évidemment 2 et 3 se font en même temps), ca&d une portion importante de la planète (du genre 25 % , pas du genre 1 ou 2%)

4 il faut que l'énergie solaire réfléchie devienne significative (il faut du temps pour ça)

5 il faut que l'atmosphère réagisse

Ca prend des mois.

Autre conséquence: le trou d'ozone pourrait en profiter.

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Merci pour les réponses mais finalement faudrais reporter ça a l'été 2009 alors.. Car finalement l'éruption continue et dégage encore beaucoup de cendre et s'intensifie avec le risque d'exploser.

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Plutot d'accord pour ma part avec florent et treizevents, on n'aura pas d'ete pourrit a cause de cette eruption, meme dans deux ans, car si ca influe que de 0.2 degres sur l'hemisphere nord, en fait ca revient quasiment au meme: l'anomalie estivale se fera en fonction des flux. Donc, selon moi, aucun influence importante sur notre ete. Si il est pourrit, ca sera lie a autre chose.

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Plutot d'accord pour ma part avec florent et treizevents, on n'aura pas d'ete pourrit a cause de cette eruption, meme dans deux ans, car si ca influe que de 0.2 degres sur l'hemisphere nord, en fait ca revient quasiment au meme: l'anomalie estivale se fera en fonction des flux. Donc, selon moi, aucun influence importante sur notre ete. Si il est pourrit, ca sera lie a autre chose.

Attendons déjà de voir comment cette erruption se comporte avant de titer des conclusions hâtives.

Pour l'instant, ça continue, on ne connaît pas encore la densité de matière souffrée et on ne sait pas encore l'issue de cet événement.

Avant de dire -0,2° -0,5° ou -1° il faut déjà que l'erruption s'arrête et on en est pas là. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ju

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Attendons déjà de voir comment cette erruption se comporte avant de titer des conclusions hâtives.

Pour l'instant, ça continue, on ne connaît pas encore la densité de matière souffrée et on ne sait pas encore l'issue de cet événement.

Avant de dire -0,2° -0,5° ou -1° il faut déjà que l'erruption s'arrête et on en est pas là. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ju

La densité de matière soufré à attendre du Chaitén serait plutôt faible selon certains scientifiques spécialistes du volcan... Si cela se confirme, l'impact sur le climat risque d'être très faible.En attendant, pour revenir à notre été 2008, ce temps estival précoce et durable n'est statistiquement pas de très bonne augure pour l'été dans le contexte actuel qui a allié un hiver trop doux suivi de coups de froids tardifs. A confirmer, car il n'y a pas de règles absolues, mais les trop beaux mois de mai voient souvent ensuite le temps se détraquer en juin et offrir de passables étés dominés par les perturbations entre quelques accalmies estivales.

Florent.

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Invité Guest

La densité de matière soufré à attendre du Chaitén serait plutôt faible selon certains scientifiques spécialistes du volcan... Si cela se confirme, l'impact sur le climat risque d'être très faible.

En attendant, pour revenir à notre été 2008, ce temps estival précoce et durable n'est statistiquement pas de très bonne augure pour l'été dans le contexte actuel qui a allié un hiver trop doux suivi de coups de froids tardifs. A confirmer, car il n'y a pas de règles absolues, mais les trop beaux mois de mai voient souvent ensuite le temps se détraquer en juin et offrir de passables étés dominés par les perturbations entre quelques accalmies estivales.

Florent.

Tu as des stats Florent ?
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En attendant, pour revenir à notre été 2008, ce temps estival précoce et durable n'est statistiquement pas de très bonne augure pour l'été dans le contexte actuel qui a allié un hiver trop doux suivi de coups de froids tardifs. A confirmer, car il n'y a pas de règles absolues, mais les trop beaux mois de mai voient souvent ensuite le temps se détraquer en juin et offrir de passables étés dominés par les perturbations entre quelques accalmies estivales.

Florent.

Tes statistiques me parraissent peu sûres.

Sur les 20 dernières années, voici les mois de mai supérieurs de 1°C à la normale :

89, 90, 97, 98, 99, 00, 01, 03 et 07......or seul l'été 07 à été lui, inferieure à la normale....

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Tes statistiques me parraissent peu sûres.

Sur les 20 dernières années, voici les mois de mai supérieurs de 1°C à la normale :

89, 90, 97, 98, 99, 00, 01, 03 et 07......or seul l'été 07 à été lui, inferieure à la normale....

Ces mois de mai n'ont pas tous été précédés d'hiver vraiment trop doux et 1°C d'écart à la normale cela n'est pas significatif. Prendre 1,5°C ou 2°C signerait réellement un mois de mai chaud.Florent.
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Invité Guest

Ces mois de mai n'ont pas tous été précédés d'hiver vraiment trop doux et 1°C d'écart à la normale cela n'est pas significatif. Prendre 1,5°C ou 2°C signerait réellement un mois de mai chaud.

Florent.

Ok mais as tu des statistiques confirmant tes dires ?

En attendant, pour revenir à notre été 2008, ce temps estival précoce et durable n'est statistiquement pas de très bonne augure pour l'été dans le contexte actuel qui a allié un hiver trop doux suivi de coups de froids tardifs. A confirmer, car il n'y a pas de règles absolues, mais les trop beaux mois de mai voient souvent ensuite le temps se détraquer en juin et offrir de passables étés dominés par les perturbations entre quelques accalmies estivales.

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Je suis un peu étonné aussi de ton affirmation Florent.

J'ai repris les données dont je dispose jusqu'en 1950. Sur les 21 mois de mais chauds (anom >1°) qui se sont produits depuis cette date, seulement 5 ont été suivis d'un été déficitaire ou proche des normes, contre 16 (soit 80% !) qui ont été suivis d'un été excédentaire. Le cas de 2007, avec un mois de mai bien excédentaire puis un été dans les normes, fait presque figure d'exception. En allant plus loin, la totalité des mois de mai chauds (anom >1° par rapport à 1950/2007) faisant suite à un hiver doux (anom >0.5° par rapport à 1950/2007) ont été suivi d'un été bien excédentaire (anom >0.8° par rapport à 1950/2007). A l'exception du cas de 2007.

Au vu de ces résultats, si l'on croit aux comparaisons, on pourrait au contraire penser qu'un mois de mai chaud suivi d'un hiver déjà doux donne de grandes chances d'avoir un été excédentaire. Mais bon, je persiste à penser que ce genre de comparaisons n'apporte pas grand chose. La preuve, avant 2007, on avait une corrélation de 1 (totale) pour hiver doux + mai chaud = été excédentaire, mais si on s'était basé la dessus pour prévoir l'été dernier, cela aurait été un fiasco.

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Je suis un peu étonné aussi de ton affirmation Florent.

J'ai repris les données dont je dispose jusqu'en 1950. Sur les 21 mois de mais chauds (anom >1°) qui se sont produits depuis cette date, seulement 5 ont été suivis d'un été déficitaire ou proche des normes, contre 16 (soit 80% !) qui ont été suivis d'un été excédentaire. Le cas de 2007, avec un mois de mai bien excédentaire puis un été dans les normes, fait presque figure d'exception. En allant plus loin, la totalité des mois de mai chauds (anom >1° par rapport à 1950/2007) faisant suite à un hiver doux (anom >0.5° par rapport à 1950/2007) ont été suivi d'un été bien excédentaire (anom >0.8° par rapport à 1950/2007). A l'exception du cas de 2007.

Au vu de ces résultats, si l'on croit aux comparaisons, on pourrait au contraire penser qu'un mois de mai chaud suivi d'un hiver déjà doux donne de grandes chances d'avoir un été excédentaire. Mais bon, je persiste à penser que ce genre de comparaisons n'apporte pas grand chose. La preuve, avant 2007, on avait une corrélation de 1 (totale) pour hiver doux + mai chaud = été excédentaire, mais si on s'était basé la dessus pour prévoir l'été dernier, cela aurait été un fiasco.

Tu as dû mal regarder les stats... J'ai pris toutes les années ayant un hiver avec seulement 0,2°C d'excédent par rapport à 1971-2000 associé à un mois de mai avec 1°C d'excédent au moins en moyenne trentenaire glissante : on trouve 25 années de ce type depuis 1770, précisons bien : à Paris.Déjà pour 9 années qui suivent, l'été qui suit est frais, voire même complétement pourri dans certains cas de sinistre mémoire :

1884, 1912, 1915, 1916, 1920, 1948, 1960, 1988, 1993

Pour la corrélation =1 avant 2007, c'est complétement raté déjà !

Ensuite pour ma part, je n'ai pas parlé du bilan thermique de l'été : il est même fort probable dans le contexte actuel depuis 15 ans qu'il soit légérement excédentaire. Cependant, j'ai tendance à pronostiquer une évolution relativement semblable à 2007 qui fut effectivement une rareté dans l'environnement des années qui l'on précédé : un été qui commence bien et qui est de plus en plus avare en avançant dans la saison, même si cela n'exclue pas de belles périodes malheureusement trop vite oubliées.

Sur nos 25 années le bilan est clair :

La moyenne 1971-2000 pour juin, juillet et août est respectivement de :

16,6 19,0 19,0

Pour nos 25 années, on a en moyenne :

17,3 18,9 18,7

et des déficit sur 25 années dans les nombres de cas suivant :

10 15 15

soit en pourcentage :

40% 60% 60%

Donc un mois de juin plutôt excédentaire qui tire la moyenne estivale vers le haut, ce qui est de moins en moins vrai en avançant dans l'été, la fin tirant la moyenne vers le bas. C'est ce qu'on a eu l'an dernier à Paris : 2007 faisant partie des 25 années, la prévoir ainsi aurait été une franche réussite et non pas un fiasco.

Depuis 1989 et le réchauffement climatique, on a eu en moyenne sur 1989-2007 concernant 8 années sur 25 :

17,3 19,1 19,4

Le bilan est inversé, mais je pense (peut-être à tort, il va sans dire) que le crû 2007, qui s'est rapproché de la moyenne et non pas de ce qu'on avait coutume d'observer depuis 20 ans, y a mis un terme...

On pourrait revenir dans la série qui prévalait avant 1989, on avait eu en moyenne sur 1770-1988 concernant 17 années sur 25 :

17,3 18,8 18,3

Pour conclure, un été 2008 sans doute un peu similaire dans les très grandes lignes au précédent... Ajoutons que dans qu'au niveau pluviométrique, ces 25 étés sont en moyenne excédentaires et cela dans 60% des cas, même si l'anomalie positive est moins forte dans la période récente également plus chaude. Je vous l'ai dit, la démonstration est toute statistique et le climat n'est pas aussi simple à appréhender, mais les chiffres sont là pour prouver que ce que j'avance n'est pas qu'une impression.

Wait and see !

Annexe : Tableau de données

etudehivermaietenu4.jpg

Florent.

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D'ailleurs, l'evolution des previsions des modeles suit le meme chemin qu'en 2007: En fin d'hiver, ete tres doux prevu, en milieu de primtemps, hiver doux prevu, et en fin de primtemps [mai] ete normale prevu.

Mais contrairement a Florent, je pensais moi a une inversion de tendance par rapport aux derniers etes, qui suivaient tous la tendance que rappel florent:

Depuis 2001, mis a part 2001 et 2006, chaque ete le mois ayant la plus grosse anomalie positive est le mois de juin. Rappelons aussi qu'on sort de 3 mois d'aoout frais a froid [deux d'entre eux ayant un deficit superieur ou egal a un degres]. L'air de rien ca commence a faire. Si on enleve juin 2003, aout 2003 et juillet 2006, le bilan des etes depuis 2001 n'est pas si exeptionnel, aout etant legerement deficitaire par rapport a 1971/2000 et juillet legerement exedentaire.

Rappellons aussi puisqu'on y est que le dernier mois de juin deficitaire par rapport a 1971/2000 est juin 1999 et par rapport a 1961/1990 c'est le mois de juin 1995... Pour finir les mois de juin de 2001 a 2007 inclus se sont rechauffes de 2.2 degres par rapport a 1971/2000. Quand on va passer aux normes 1981/2010 ca va faire un choc!

Selon moi, on aurait un inversement de tendance rapide en juin donc, on repasserait en dominante fraiche voir tres fraiche, un peu moins frais en juillet et pas trop mauvais en aout.

Mais encore une fois ce n'est que mon humble avis.

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Toutes les statistiques que l'on déballe pour essayer de prouver le résultat que l'on veut afficher montre une chose :

On ne prévoit pas le temps d'une saison en s'appuyant sur les températures qu'il a fait les mois précédents; si il y avait quelque chose là derrière, cela se saurait !

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Invité Guest

Ensuite pour ma part, je n'ai pas parlé du bilan thermique de l'été : il est même fort probable dans le contexte actuel depuis 15 ans qu'il soit légérement excédentaire. Cependant, j'ai tendance à pronostiquer une évolution relativement semblable à 2007 qui fut effectivement une rareté dans l'environnement des années qui l'on précédé : un été qui commence bien et qui est de plus en plus avare en avançant dans la saison, même si cela n'exclue pas de belles périodes malheureusement trop vite oubliées.

Sur nos 25 années le bilan est clair :

La moyenne 1971-2000 pour juin, juillet et août est respectivement de :

16,6 19,0 19,0

Pour nos 25 années, on a en moyenne :

17,3 18,9 18,7

et des déficit sur 25 années dans les nombres de cas suivant :

10 15 15

soit en pourcentage :

40% 60% 60%

Donc un mois de juin plutôt excédentaire qui tire la moyenne estivale vers le haut, ce qui est de moins en moins vrai en avançant dans l'été, la fin tirant la moyenne vers le bas. C'est ce qu'on a eu l'an dernier à Paris : 2007 faisant partie des 25 années, la prévoir ainsi aurait été une franche réussite et non pas un fiasco.

Depuis 1989 et le réchauffement climatique, on a eu en moyenne sur 1989-2007 concernant 8 années sur 25 :

17,3 19,1 19,4

Le bilan est inversé, mais je pense (peut-être à tort, il va sans dire) que le crû 2007, qui s'est rapproché de la moyenne et non pas de ce qu'on avait coutume d'observer depuis 20 ans, y a mis un terme...

On pourrait revenir dans la série qui prévalait avant 1989, on avait eu en moyenne sur 1770-1988 concernant 17 années sur 25 :

17,3 18,8 18,3

Pour conclure, un été 2008 sans doute un peu similaire dans les très grandes lignes au précédent... Ajoutons que dans qu'au niveau pluviométrique, ces 25 étés sont en moyenne excédentaires et cela dans 60% des cas, même si l'anomalie positive est moins forte dans la période récente également plus chaude. Je vous l'ai dit, la démonstration est toute statistique et le climat n'est pas aussi simple à appréhender, mais les chiffres sont là pour prouver que ce que j'avance n'est pas qu'une impression.

Wait and see !

Florent.

Aie, aie, aie. default_online2long.gif

Je ne suis pas du tout persuadé (je sais que toi non plus) que ce soit en moulinant 3 chiffres qu'on parvient à établir des tendances pour une saison. Par contre, j'ai surtout l'impression que tu mises beaucoup sur ce que pourrait arriver cet été, sur le modèle de ce qui s'est produit l'an dernier, pour mettre à l'épreuve ton hypothèse relative à un fameux refroidissement climatique.

Ton post ne prouve donc rien sur l'été prochain et ceux à venir : pourquoi l'été dernier marquerait-il forcément une rupture avec la tendance des 20 dernières années ? Pourquoi la prochaine saison estivale suivrait une supposée tendance amorcée en 2007 ? Rien dans les chiffres que tu exposes ne le démontre. Ce n'est donc pour le moment qu'une intuition, à moins que tu te bases sur d'autres sources qui n'ont pas été postées pour etayer ces hypothèses. Mais dans ce cas je pense que tout le monde est impatient de les connaître. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Toutes les statistiques que l'on déballe pour essayer de prouver le résultat que l'on veut afficher montre une chose :

On ne prévoit pas le temps d'une saison en s'appuyant sur les températures qu'il a fait les mois précédents; si il y avait quelque chose là derrière, cela se saurait !

Si il n'y avait rien derrière, les rapports dans la petite recherche que j'ai par exemple effectué devraient être voisins de 50%. Ce n'est pas le cas pourtant. Pour autant cela ne permet pas de tirer des conclusions claires car les rapports déviants de la moyenne sont presque toujours du type 60/40 quand il s'en trouve, au mieux de 70/30 parfois sur ce type de recherches. C'est pour cela que l'on ne peut que tirer une évolution la plus probable sachant que l'inverse n'a pas du temps de négligeables chances de se produire.Partant de là, effectivement Yann, mon post ne prouve rien pour l'été à venir : on pourra avoir tout et son contraire. Simplement, je montre que la tendance que l'on peut supposer à partir des statistiques penche légérement d'un certain côté. Après, rien n'interdit d'ajouter d'autres données pour pallier à l'impression de l'analyse statistique pure et c'est ce que font les principaux modèles météorologiques à long terme.

Florent.

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Tu as dû mal regarder les stats... J'ai pris toutes les années ayant un hiver avec seulement 0,2°C d'excédent par rapport à 1971-2000 associé à un mois de mai avec 1°C d'excédent au moins : on trouve 25 années de ce type depuis 1770, précisons bien : à Paris.

Déjà pour 9 années qui suivent, l'été qui suit est frais, voire même complétement pourri dans certains cas de sinistre mémoire :

1884, 1912, 1915, 1916, 1920, 1948, 1960, 1988, 1993

Pour la corrélation =1 avant 2007, c'est complétement raté déjà !

D'où le risque de toujours raisonner sur une station.

J'ai pris le temps de réaliser ce petit tableau récapitulatif :

tablekj6.png

Les anomalies hivernales et estivales sont exprimées par rapport aux normes 1950/2007, et sur un panel de 25 villes réparties sur l'ensemble du territoire (Marseille, Nice, Montélimar, Nimes, Perpignan, Toulouse, Bordeaux, Biarritz, Carcassonne, La Rochelle, Bourges, Orléans, Lyon, Vichy, Chateauroux, Strasbourg, Nancy, Besançon, Langres, Dijon, Rennes, Caen, Brest, Lille et Paris).

Les anomalies des mois de mais sont exprimées également par rapport aux normes 1950/2007, sur un panel de 10 stations que sont Bourges, Beauvais, le cap de la Hève, Carcassonne, Cognac, Langres, Metz, Montélimar, Toulouse et Nimes). Hier, pour des calculs rapides, je n'avais raisonné que sur trois villes, mais comme ce matin j'avais un peu de temps j'ai pris en considération un panel plus large.

Depuis 1950, je relève donc 19 mois de mai que l'on peut considérer comme chauds (anomalie atteignant au moins +0.8°). On constate que sur ces 19 mois de mai, seulement 4 ont été suivis d'un été avec une anomalie déficitaire, contre donc 15 qui ont été suivis d'un été excédentaire dont 12 qui ont été suivis d'un été avec anomalie atteignant au moins +0.5°.

Si l'on prend en compte cette fois aussi les hivers, on a depuis 1950 12 mois de mai chauds qui ont été précédés d'un hiver avec une anomalie de +0.2° ('ai repris ta valeur). Sur ces 12 cas, 9 fois l'été qui a suivi a été excédentaire, contre 3 fois où il a été déficitaire. Et mis à part 2007, toutes les fois où il a été excédentaire, ce fut d'au moins +0.5°.

On en tire les conséquences qui s'imposent, il n'y a ici AUCUN signal laissant présumer qu'un mois de mai chaud, qu'il soit précédé d'un hiver doux ou non, pourrait être suivi d'un été frais.

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D'où le risque de toujours raisonner sur une station.

J'ai pris le temps de réaliser ce petit tableau récapitulatif :

Les anomalies hivernales et estivales sont exprimées par rapport aux normes 1950/2007, et sur un panel de 25 villes réparties sur l'ensemble du territoire (Marseille, Nice, Montélimar, Nimes, Perpignan, Toulouse, Bordeaux, Biarritz, Carcassonne, La Rochelle, Bourges, Orléans, Lyon, Vichy, Chateauroux, Strasbourg, Nancy, Besançon, Langres, Dijon, Rennes, Caen, Brest, Lille et Paris).

Les anomalies des mois de mais sont exprimées également par rapport aux normes 1950/2007, sur un panel de 10 stations que sont Bourges, Beauvais, le cap de la Hève, Carcassonne, Cognac, Langres, Metz, Montélimar, Toulouse et Nimes). Hier, pour des calculs rapides, je n'avais raisonné que sur trois villes, mais comme ce matin j'avais un peu de temps j'ai pris en considération un panel plus large.

Depuis 1950, je relève donc 19 mois de mai que l'on peut considérer comme chauds (anomalie atteignant au moins +0.8°). On constate que sur ces 19 mois de mai, seulement 4 ont été suivis d'un été avec une anomalie déficitaire, contre donc 15 qui ont été suivis d'un été excédentaire dont 12 qui ont été suivis d'un été avec anomalie atteignant au moins +0.5°.

Si l'on prend en compte cette fois aussi les hivers, on a depuis 1950 12 mois de mai chauds qui ont été précédés d'un hiver avec une anomalie de +0.2° ('ai repris ta valeur). Sur ces 12 cas, 9 fois l'été qui a suivi a été excédentaire, contre 3 fois où il a été déficitaire. Et mis à part 2007, toutes les fois où il a été excédentaire, ce fut d'au moins +0.5°.

On en tire les conséquences qui s'imposent, il n'y a ici AUCUN signal laissant présumer qu'un mois de mai chaud, qu'il soit précédé d'un hiver doux ou non, pourrait être suivi d'un été frais.

Et bien tu avais fait mieux hier, cela n'a aucun sens de mélanger des stations provenant de climats aussi différents que le méditerranéen, l'océanique et le continental sachant qu'un été peut être chaud au bord de la grande bleue pendant qu'il sera médiocre à Paris et inversement comme en 1976. A vouloir tirer des conclusions pour la France entière, ton étude n'en tire en réalité pour personne ! Ce type d'étude se réalise ville par ville et certainement pas en mélangeant des stations comme des torchons et des serviettes ce qui n'a aucun sens. De plus ton étude ne s'intéresse qu'à un peu plus de 50 ans de données ce qui est très peu en climatologie, surtout que les 20 dernières années font pencher la balance dans un sens totalement différent comme je l'ai montré. Cela constitue presque la moitié de tes données : il ne faut pas s'étonner de ne rien relever de significatif dans ces conditions ! Petite remarque en passant : ton travail comporte des erreurs... Pourquoi 1960 est exclue de ta sélection, elle répond parfaitement aux critères pourtant ?Le travail que j'ai produit montre clairement ce qu'il se passe à Paris et seulement concernant Paris certes ; mais au moins on est certain qu'au moins à cet endroit il y a bien des conséquences qui s'imposent.

Florent.

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Invité Guest

Le travail que j'ai produit montre clairement ce qu'il se passe à Paris et seulement concernant Paris certes ; mais au moins on est certain qu'au moins à cet endroit il y a bien des conséquences qui s'imposent.

Florent.

Florent, si j'en crois tes précédents posts, tu as donc des signaux statistiques clairs permettant de conclure qu'un mois de mai chaud précédé d'un hiver doux est généralement corrélé avec un été frais à Paris.

J'aurais souhaité qu'on puisse disposer sur ce topic, à la manière de ce qu'a produit TreizeVents à l'échelle de la France, les tableaux de données appuyant tes propos pour Paris. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Petite remarque en passant : ton travail comporte des erreurs... Pourquoi 1960 est exclue de ta sélection, elle répond parfaitement aux critères pourtant ?

Je réponds à cette question : c'est juste une erreur de coloration du tableau en effet, mais qui n'apparaît pas dans les stats énoncées en dessous. Il y a 18 mois de mai chauds dans le tableau, mais dans les stats complètes j'ai bien calculé 18 mois de mai chauds.

Pour le reste, belle pirouette ... Si tu penses que te baser sur des données de plus de 60 ans sur une seule station dans un contexte de réchauffement climatique donne plus de valeur que de se fier aux données des 57 dernières années sur plusieurs stations, il n'y a pas grand chose d'autre à dire.

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Florent, si j'en crois tes précédents posts, tu as donc des signaux statistiques clairs permettant de conclure qu'un mois de mai chaud précédé d'un hiver doux est généralement corrélé avec un été frais à Paris.

J'aurais souhaité qu'on puisse disposer sur ce topic, à la manière de ce qu'a produit TreizeVents à l'échelle de la France, les tableaux de données appuyant tes propos pour Paris. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai mis le tableau en ligne... Des signaux statistiques clairs, ce n'est pas le mot avec des occurences ne dépassant pas les 60%, mais quelque chose de plus que la moyenne ou le pile ou face, alors oui. Néammoins, comme l'étude le montre, la période récente brouille les pistes en évoluant à contrario de tout ce que l'on avait vu le plus souvent avant 1989.On remarque des périodes dans l'évolution de cette série et des années regroupées en grappes : elle aboutissait à des étés très chauds au début du XIXe siècle, puis a durant presque un siècle aboutit à des étés trop frais à quelques exceptions près. Depuis 1989, on a de nouveau des étés modérément chauds. Après la dernière grappe 1998-2001, une nouvelle semble initiée en 2007 et comme durant ce temps les évolutions semblent similaires, c'est pour cela que cela me fait dire que les statistiques semblent plaider pour été ressemblant à celui de l'an dernier.

Florent.

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Je réponds à cette question : c'est juste une erreur de coloration du tableau en effet, mais qui n'apparaît pas dans les stats énoncées en dessous. Il y a 18 mois de mai chauds dans le tableau, mais dans les stats complètes j'ai bien calculé 18 mois de mai chauds.

Pour le reste, belle pirouette ... Si tu penses que te baser sur des données de plus de 60 ans sur une seule station dans un contexte de réchauffement climatique donne plus de valeur que de se fier aux données des 57 dernières années sur plusieurs stations, il n'y a pas grand chose d'autre à dire.

Aucune pirouette, mais une grossière erreur de méthodologie pour ce qui te concerne. Essaye de voir ce qu'il se passe avant et après 1989 pour assoir un peu ton analyse et d'autres part il faut faire le travail ville par ville, ce qui sera un travail utile sur plusieurs stations et qui aura effectivement plus de valeur. Tu as beaucoup de données, mais tu les utilises pour l'heure à fond perdu. Les moyennes nationales, voire mondiales, c'est très à la mode, mais cela n'a aucun sens pour dégager des tendances comme nous tentons de le faire ici puisque cela lisse toutes les évolutions, ce qui est le contraire même de ce que l'on cherche à voir ! Ce qui est vrai à Paris et peut-être sur une partie du nord de la France peut-être complétement faux à Marseille.Florent.
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Invité Guest

J'ai mis le tableau en ligne...

Florent.

Je viens d'aller voir sur ton site, je n'ai rien trouvé.

Peut-être qu'une mise en ligne à la suite de ce post serait judicieuse, car cela permettra de comparer pour la même période, les corrélation de TreizeVents et les tiennes.

Celles de TreizeVents ne sont pas erronées, elles concernent un domaine plus étendu. C'est donc l'échelle qui change ce qui implique inévitablement un lissage de ses résultats sur l'ensemble du domaine, en l'occurence l'ensemble de la France métropolitaine alors que tes conclusions se font sur la base d'un domaine plus petit, à savoir Paris.

Sur une échelle de temps équivalente de 50 ans, (ce qui garanti la fiabilité des mesures) je ne pense pas que cela affecte à ce point les conclusions qu'on pourrait tirer au sujet de cette fameuse corrélation "hiver doux, mai doux, été frais"; y compris si on divise cette période en deux, l'une avant 1989, l'autre après. En tout cas ça vaudrait le coup de tenter l'exercice.

Sauf que si on raisonne uniquement sur la base de la première période, cela témoigne forcément du parti pris selon lequel nos étés seraient en passe de redevenir ce qu'ils étaient avant la période du réchauffement climatique. Or rien n'est moins sûr.

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Je viens d'aller voir sur ton site, je n'ai rien trouvé.

Peut-être qu'une mise en ligne à la suite de ce post serait judicieuse, car cela permettra de comparer pour la même période, les résultats de TreizeVents et les tiens.

Ceux de TreizeVents ne sont pas erronés, ils concernent un domaine plus étendu que les tiens. C'est donc surtout l'échelle qui change ce qui implique inévitablement un lissage de ses résultats.

Sur une échelle de temps équivalente de 50 ans, je ne pense pas que cela affecte à ce point les conclusions qu'on pourrait tirer au sujet de cette fameuse corrélation "hiver doux, mai doux, été frais"; y compris si on divise cette période en deux, l'une avant 1989, l'autre après.

Sauf que si on raisonne uniquement sur la base de la première période, cela témoigne forcément du parti pris de penser que nos étés sont en passe de redevenir ce qu'ils étaient avant la période du réchauffement climatique. Or rien n'est moins sûr.

Non, simplement ce qu'il était l'an dernier. Cela correspond effectivement à la moyenne relevée sur plus de deux siècles, mais pas encore à ce qu'on avait avant 1989 où on a connu dans le cas de figure que nous étudions des étés carrément déficitaires et non plus légérement excédentaires comme 2007.Autrement, je n'ai pas dit que le travail de TreizeVents était erroné, mais que la méthodologie était mauvaise et qu'elle était le meilleur moyen de ne rien voir. Je le répète ; si il a tous les chiffres, l'étude doit être menée ville par ville et le cas échéant, on saura même à quels endroits du territoire l'hypothèse avancée au départ : "hiver doux, mai chaud, été se rafraichissant en cours de saison, mais à bilan normal (en chaud et froid) ou frais" est vérifiée.

J'ai oublié de mettre le lien : le tableau a tout simplement été ajouté au bas de la petite étude qui précède un peu plus haut ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

/index.php?s=&showtopic=28667&view=findpost&p=724022'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=724022

Florent.

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