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Modifications de la circulation atmosphérique ?


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Il n'y a pas de compensation par rapport au passé dans le système climatique, si la DNA s'arrête (et donc si l'apport très important d'eau chaude dans l'atlantique Nord cesse), l'eau se refroidira et la banquise se formera au dessus de 65°N (ce n'est pas le cas actuellement) dans l'AN, il n'y a pas un petit cerveau qui va se dire "tiens y a un manque de chaleur dans l'atlantique nord par rapport à avant, il va falloir que la circulation atmosphèrique draîne des masses d'air très douces sur la zone"; on aurait droit à une zone pôlaire plus uniforme climatiquement.

Il n'y a pas non plus de petit cerveau dans la situation actuelle et le bilan énergétique est partout globalement équilibré sur une période temporelle longue.

bilan radiatif (x,y) + div (flux de chaleur) = 0

les régions tropîcales ont un excès d'énergie et cet excès est transporté vers les régions déficitaires.

Il ne peut tout simplement pas en être autrement sinon le refroidissement des régions polaires serait permanent et elles seraient au zéro absolu ou presque. Ce transfert de chaleur se fait par convection cad par déplacement des fluides (air et eau)

Mais Meteor nous met d'accord en fait

ce qui va prendre le relai, c'est la circu atmosphérique et le rayonnement.

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C'est une question de logique.

S'il y a moins de transport méridien océanique, la température monte à l'Equateur et baisse au pôle.

En conséquence, le gradient thermique augmente et la circulation atmosphérique tend à augmenter également.

Mais comme d'avantage de rayonnement s'échappe au niveau de l'Equateur, du fait de l'augmentation de température, in fine, le transfert thermique convectif total (océan + atmosphère) devrait être moins fort, bien que le gradient soit sans doute plus important.

C'est une autre façon de dire qu'une atmosphère donnée ne peut pas tout faire.

Actuellement elle ne fait pas tout, ni l'océan d'ailleurs, puisque les températures ne sont pas homogènes sur le globe.

C'est pour cela qu'on risque d'avoir des hivers plus froids à partir de l'Europe du nord et peut-être aussi des conflits plus violents de masses d'air et donc des tempêtes baroclines nettement plus fréquentes et plus violentes à nos latitudes.

Du tout bon pour les amateurs de sensations fortes. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je reviens là dessus car j'ai laiisé passer qq chose d'important.

Entre parenthèses, ça montre qu'on a tendance à dégainer bien trop vite sans prendre le temps de la vraie réflexion.

(1) on se situe dans le cadre d'un réchauffement lié à l'augmentation de l'effet de serre. Ne pas opublier que le bilan radiatif de la planète doit rester équilibré. Si la température augmente à l'équateur, c'est à cause de l'augmentation de l'effet de serre mais, à priori (on en rediscutera plus loin) le bilan radiatif n'y change pas et en tout cas pas à cause de la variation de température puisque c'est dans l'autre sens que ça marche.

(2) tant qu'on ne touche pas aux nuages, le bilan ne change que par l'intermédiaire de la rétroaction albédo. Conséquence, les régions pôlaires (de l'HN essentiellement) sont moins déficitaires mais ce n'est le cas que si la neige et la glace diminuent Il faudrait faire le calcul mais je ne pense pas que le changement soit à la hauteur du transport océanique....surtout, bien entendu dans la période transitoire.

(3) la seule possibilité reste donc une modification de la couverture nuageuse (ex l'effet d'iris ou une augmentation importante de l'extension des stratocumulus permanents) En outre, il faut que les modif entraînées par le réchauffement des hautes latitudes n'y entraîne pas une augmentation de la couverture nuageuse en été (ou pas trop)

Si on pense que le plus probable est une combinaison des deux possibilités (davantage de transport océanique et un ajustement du bilan radiatif, ça ne peut se faire que via les nuages

Incidemment, on voit que l'idée de Lindzen d'une diminution des transports atmosphériques du fait de la diminution des contrastes de température pole -equateur ne tient que dans l'hypothèse d'une importante modification de la couverture nuageuse (ce qui est cohérent avec l'effet d'iris) . Comme d'hab, on peut voir les choses par le biais des bilans d'energie , on retombe sur ses pattes mais il ne s'agit pas de deux idées différentes: c'est presque la même.

Or, puisqu'il paraît qu'il a fait plus chaud qu'aujourd'hui il n'y a pas si longtemps que ça (200 000 ans ?), le thermostat , s'il existe, a une plage de tolérance assez grande.

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Si la température augmente à l'équateur,....., à priori ..... le bilan radiatif n'y change pas et en tout cas pas à cause de la variation de température puisque c'est dans l'autre sens que ça marche.On comprend bien que la température varie à cause d'un changement de bilan radiatif ; mais comment faire pour faire varier la température sans changer le bilan radiatif? La réciproque ne serait donc pas vraie? A moins que vous admettiez que celle-ci s'applique à une autre entité physique?

Or, puisqu'il paraît qu'il a fait plus chaud qu'aujourd'hui il n'y a pas si longtemps que ça (200 000 ans ?), le thermostat , s'il existe, a une plage de tolérance assez grande.

Le thermostat il y a 200 000 ans fonctionnait sous d'autres conjonctures orbitales qui lui permettait une régulation plus aléatoire.On peut parler de thermostat à propos de la snow ball earth; je me souviens d'une conférence de Pierrehumbert, que tout le monde connaît ici je suppose , et qui terminait son speech en affirmant que toutes les manoeuvres des boutons de son modèle ne lui permettait pas de sortir de cet état; j'en conclus que l'état de snow ball earth n'a jamais dû exister; on pourrait donc discuter d'une autocyclicité de l'extension des banquises de nos jours, des calottes et banquises associées dans d'autres conditions orbitales ou physiographiques par le passé, liés simplement aux transferts de chaleur océanique entre pôles et équateur et ses limitations liées à l'extension des zones englacées.
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On comprend bien que la température varie à cause d'un changement de bilan radiatif ; mais comment faire pour faire varier la température sans changer le bilan radiatif? La réciproque ne serait donc pas vraie? A moins que vous admettiez que celle-ci s'applique à une autre entité physique?

Précisément, c'est là qu'est l'erreur: le bilan radiatif est maintenu constant sur le long terme autrement dit la quantité d'energie qui sort doit rester égale à la quantité qui entre. Si l'isolation augmente, la température en surface augmente de facon à ce qu'il finisse par sortir la même quantité.

Or, nous somms d'abord dans l'hypothèse où il n'y a pas de changement dans les nuages et, donc, la quantité d'énergie absorbée à l'équateur ne varie pas , donc l'augmentation de tempéraure à la surface est compensée par l'augmentation de l'effet de serre.

Dit autrement: le delta effet de serre entraine un delta bilan radiatif qui à son tour provoque une delta T qui rétablit un bilan équilibré.

Le déséquilibre du bilan radiatif est transitoire, le système répond à cela et , finalement, le bilan revient à l'équilibre.

Le thermostat il y a 200 000 ans fonctionnait sous d'autres conjonctures orbitales qui lui permettait une régulation plus aléatoire.

Ca, c'est une hypothèse, rien de plus.

On peut parler de thermostat à propos de la snow ball earth; je me souviens d'une conférence de Pierrehumbert, que tout le monde connaît ici je suppose , et qui terminait son speech en affirmant que toutes les manoeuvres des boutons de son modèle ne lui permettait pas de sortir de cet état; j'en conclus que l'état de snow ball earth n'a jamais dû exister; on pourrait donc discuter d'une autocyclicité de l'extension des banquises de nos jours, des calottes et banquises associées dans d'autres conditions orbitales ou physiographiques par le passé, liés simplement aux transferts de chaleur océanique entre pôles et équateur et ses limitations liées à l'extension des zones englacées.

Sur le snowball, je suis d'accord et j'en aidéjà parle plusieurs fois: une Terre glacée est extrêment stable , par contre si on imagine une période d'érupotions volcaniques avec éjection de poussières (pas spécialement d'aérosols) , alors on arrive à noircir la neige et on en sort très faciulement pour peu que tout ça se passe sous les tropiques par exemple.

Quant à en tirer des conclusions sur "l'autocyclicité" (????), rien ne le permet: c'est une hypothèse de plus.

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Je ne l'ai jamais lu sur un forum, mais le PSD de la NOAA présente en plus des cartes habituelles d'anomalie par réanalyse, des courbes temporelles (réanalyse aussi), et c'est très instructif !

J'ai expérimenté sur Brest et Bordeaux. On se rend compte que sur le dernier cycle de la NAO (négative dans les années 1960, positives dans les années 1980), les flux méridiens sont en moyenne passés du Nord au Sud. Le flux zonal est certes un peu favorisé en NAO+, mais pas de façon aussi nette qu'on pourrait le penser.

Sinon sur Bordeaux, souvent détaillée sur ce forum comme une des stations les plus rapides à se réchauffer, on remarque une chute nette de l'humidité à 850 hPa depuis les années 1970. Comme quoi le régime océanique de NAO+, en France ce n'est pas aussi simple...

climindex.82.227.129.174.43.13.24.29pun1_mini.png

Voilà, dans l'optique de relier évolution du climat et de la dynamique ces données méritent sans doute d'être exploitées...

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