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Bases des nuages


Messages recommandés

Les diagrammes thermodynamiques (émagrammes ou téphigrammes) sont de bons supports.

Les RS renseignent la courbe d’état (T) et la T du point de rosée à partir desquels on extrait un point de condensation (base du nuage) après la transformation adiabatique d’une particule d’air

Tu as les RS de meteocentre, ou ceux simulés à l’endroit choisi sur meteoblue (inscription gratuite pour activer un compte).

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Pour connaître l'altitude des nuages, il faut soit l'estimer visuellement, soit utiliser le radiosondage graphique le plus proche et le plus récent (même si c'est pas à côté, ça peut déjà donner une idée, après on peut toujours extrapoler plus ou moins correctement)... soit louer une montgolfière. default_laugh.png

Par contre, une big précision concernant les méthodes de calcul permettant de calculer la hauteur de la base des nuages grâce aux paramètres T et Td pris au sol : elles ne fonctionnent qu'avec les nuages convectifs de type Cu et Cb, car ces nuages se forment par le soulèvement de bulles d'air chauffées par le sol, depuis la surface jusqu'à une certaine altitude et les particules sont donc soumises à une décompression adiabatique (enfin, adiabatique en théorie default_laugh.png ). On peut donc estimer, via T et Td, l'altitude à partir à partir de laquelle commencera la condensation de la particule, car on peut connaître dT/dz (qui varie beaucoup), en suivant l'adiabatique sèche -graphiquement ou par calcul-, ainsi que dTd/dz (qui varie un peu au fur et à mesure de l'ascension de la particule) et donc finalement connaître l'altitude où ces deux courbes vont se croiser (c'est-à-dire au niveau où T=Td).

Bref, tout ça pour dire que ce système de calcul ne fonctionne qu'avec les nuages convectifs, où des bulles d'air sont prises au sol pour être ensuites soulevées en altitude. Donc, pour ce système de calcul, exit les nuages stratiformes du style stratus, alto, etc...

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Le vrai calcul part des emagrammes (OK Calou34)

Le calcul, seulement valable dans certains cas (OK JeromeR28), partant des paramètres au sol est fait par les logiciels météo ascociés au station amateur (Wswin32(*) etc.):

En partant d’une atmosphère standard (c’est à dire moyenne, c’est à dire n’existant pas !) et connaissant la température et l’humidité actuelle, on calcule à quelle altitude se produira la condensation en supposant que l’humidité est constante avec l’altitude.

Dans cette masse d’air standard la variation de température est de 0.65 °C/100m.

(voir éventuellement : http://www.meteofrance.com/FR/glossaire/de...urieux_view.jsp )

On cherche donc, avec cette variation de température, à quelle altitude on obtiendra le point de rosée (condensation)

soit :

altitude = (Text. – Pt de rosée)*100/0.65 = (Text. – Pt de rosée)*154

- altitude en mètres

- température extérieure et point de rosée en °C.

On peut aussi calculer l’altitude à laquelle cette humidité gèlera (limite neige)

Ceci est tout à fait approximatif et surtout le problème est pris à l’envers, car justement, ce qui crée ces phénomènes de nuages ou de neige c’est l’instabilité de l’atmosphère, autrement dit son état en fonction de l’altitude ou sa différence avec l’atmosphère standard.

Les « nuages bas» (brouillard, cumulus) sont donc ici plutôt des nuages autres que ceux provenant d’une perturbation extérieure (instabilité ou stabilité forte)

En météorologie on fait donc l’inverse : on mesure l’altitude du nuage pour se faire une idées de l’instabilité de l’atmosphère.

Ou mieux, on fait un sondage altimétrique pour relever les courbes de température, d’humidité etc… (emagrames)

Il est complètement illogique de partir de mesures au sol pour en déduire ce qui se passe plus haut !

C’est de l’aberration météorologique !

(*) voir "nuages bas" sur mon site à cette page: http://icare.cinq.free.fr/meteo/courrent.html

où il est bien précisé que ces hauteur sont calculées à partir d'une atmosphère standard, et non mesurées.

Pour mesurer la hauteur des nuages on utilise des télémètres acoustiques ou optiques:

temps de parcour d'une impulsion (sonore ou lumineuse, pas forcément un laser), qui se réfléchi sur le nuage.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je ne sais si la base des nuages est vraiment utrilisée et utile en météorologie. sinon peut être du point de vue aéronautique.

C'est dans ce cas déjà beaucoup. La météorologie est une des données les plus importante en aéronautique. Et on n'est de toute façon pas ici pour savoir si c'est utile et mérite d'être parlé ou non. Utile ou non toute question de connaissance en météorologie a sa place ici.

Sinon connaitre la hauteur de base des nuages peut être utile pour un chasseur d'orage, mais on se contente généralement de dire "bas" "moyen" ou "haut" ^^ surtout en évaluant le plafond nuageux par rapport à la hauteur de l'éclair.

  • J'aime 1
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  • 10 years later...

Bonjour, je rouvre ce sujet car j'aurais aimé savoir svp si les hauteurs (par rapport au sol) de la base des cumulus et des cumulonimbus sont plus élevées en plaine qu'en montagne, car j'ai l'impression que c'est le cas mais peut-être est-ce un effet d'optique...

Modifié par Erkalfine
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Salut !

 

Comme dit précédemment, l'altitude par rapport au sol de la base des cumulus est proportionnelle à la différence entre la température au sol et le point de rosée au sol.

 

Si des cumulus se développent, alors l'atmosphère sous leur base est en légère instabilité et se retrouve donc assez bien mélangée.

 

Ainsi, cela signifie donc que la température baisse avec l'altitude, sous la base des cumulus. Cependant, puisque l'atmopshère est brassée, l'humidité absolue ne varie guère, donc le point de rosée non plus.

 

Donc lorsqu'on grimpe une montagne, la différence entre la température au sol et le point de rosée au sol diminue, et la base des cumulus (relative, par rapport au sol) également.

 

Bonne soirée !

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