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2008 sera une des dix années les plus chaudes de l'Histoire


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Messages recommandés

Bonjour,

Voici un article paru sur yahoo.fr à l'adresse suivante : article

La température moyenne mondiale sera un peu moins élevée en 2008 que ces dernières années mais restera parmi les dix plus chaudes de l'Histoire, ont estimé jeudi des experts du service météorologique britannique et de l'Université d'East Anglia.

La température mondiale devrait être en 2008 supérieure de 0,37 degré à la moyenne à long terme de 14,0 degrés enregistrée dans la période 1961-1990. Mais 2008 sera l'année la plus froide depuis l'an 2000, en raison de la forte influence du phénomène climatique "La Niña", caractérisée par une baisse de la température. Son cousin, le phénomène "El Niño", se traduit quant à lui par un réchauffement.

"Le phénomène La Niña, actuellement fort, va limiter les températures en 2008. Mais la température moyenne devrait rester significativement plus élevée qu'en 2000, quand une Niña aussi forte avait limité les températures à 0,24 degré au-dessus de la moyenne 1961-90. Un net réchauffement va probablement reprendre une fois que l'effet de La Niña aura décliné", a déclaré Chris Folland, expert au Met Office, les services météorologiques britanniques.

Quant à 2007, pressentie pour être l'année la plus chaude dans l'Histoire de la planète, sa température moyenne ne s'est finalement classée qu'au septième rang, se situant à 0,41 degré au-dessus de la moyenne de 1961-90. Ces chiffres ne prennent en compte que les onze premiers mois de 2007, décembre restant à compiler.

Phil Jones, directeur de l'Unité de recherche climatique à l'Université d'East Anglia, a cependant mis en garde contre tout excès d'optimisme. "Le fait que l'année 2008 est prévue d'être plus froide que ces sept dernières années, et que 2007 n'a pas battu le record établi en 1998, ne signifie pas que la hausse de la température mondiale n'a plus lieu", a-t-il déclaré.

"Ce qui compte, c'est le taux du réchauffement: la période 2001-2007, avec une moyenne de 0,44 degré au-dessus de la moyenne 1961-90, était plus chaude de 0,21 degré que la période 1991-2000", a-t-il expliqué.

Les dix années les plus chaudes sont: 1998, 2005, 2003, 2002, 2004, 2006, 2007, 2001, 1997 et 1995.

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Avec les Anglais, on sait tout 1 an à l'avance ! dingue !

Bon, ceci dit, pas besoins d'être devin avec le RC de savoir que 2008 va encore être dans le top 10 des années chaude... on commence à avoir l'habitude de voir les T° battre les reccords d'année en année..

Ju

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Les dix années les plus chaudes sont: 1998, 2005, 2003, 2002, 2004, 2006, 2007, 2001, 1997 et 1995.

Suite à la canicule de 2003, beaucoup d'émission radio et TV ont fait leurs choux gras de ce phénomène. Et depuis il faut bien reconnaitre que la situation s'est aggravée. L'été passé n'est sans doute qu'une parenthèse dans une évolution qui parait certaine.

encore faudrait-il savoir à quelle vitesse notre climat va se réchauffer?

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Suite à la canicule de 2003, beaucoup d'émission radio et TV ont fait leurs choux gras de ce phénomène. Et depuis il faut bien reconnaitre que la situation s'est aggravée. L'été passé n'est sans doute qu'une parenthèse dans une évolution qui parait certaine.

encore faudrait-il savoir à quelle vitesse notre climat va se réchauffer?

En tout cas les années qui ce succédent c'est éloquant et très très parlant... C'est pas terrible du tout.

JU

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(...)

Quant à 2007, pressentie pour être l'année la plus chaude dans l'Histoire de la planète,

(...)

Je sais bien que le journalisme n'est pas synonyme d'exactitude et que le climat aggrave le phénomène (rétroaction cognitive dite de l'amplification du n'importe quoi), mais l'AFP serait tout de même avisée de relire ses dépêches avant de les publier, à moins qu'elle rêve de devenir rapidement une agence de presse de sous-préfecture. L'histoire de la planète dure depuis 4,5 milliards d'années et des brouettes, je suppose que ni 2007 ni 1998 ni tout autre année récente ne prétend à un quelconque record de chaleur sur la période.

Sinon, ce sont les Nino et les Nina qui semblent définir désormais les rangs dans les classements annuels de chaleur. Etonnant retour de la variabilité naturelle alors que le GIEC martelait encore voici un an, dans les premières lignes de son résumé pour décideur, que le dioxyde de carbone est le plus important GES anthropique et que son taux de croissance atmosphérique 1995-2005 a été le plus élevé depuis le début des mesures directes. Que ce rythme endiablé s'accompagne d'une stagnation persistante des températures, voilà qui donne à réfléchir.

Pendant ce temps là, le baril de pétrole dépasse les 100 dollars, on peut toujours méditer sur la solidité des scénarios d'émission du XXIe siècle censés ajouter des centaines de ppm CO2 dans notre atmosphère...

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Pour revenir sur Nino/Nina présentés désormais comme les facteurs de premier ordre de variabilité interannuelle, voici les indices MEI pour l'ENSO du site NOAA.

http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/

tsck9.gif

On voit que l'amplitude des phases Nino depuis 2000 reste très modérée par rapport aux années 1980-2000, qui ont connu des phases positives fortes, dont 1997-98 correspondant au record de température de surface.

Il serait intéressant de savoir s'il s'agit d'une simple phase de calme provisoire, ou si nous retournons vers une phase trentenaire à Nino faible et Nina fort, comme ce fut le cas entre 1950 et 1980. Dans ce dernier cas, je doute un peu que le rythme du RC global soit aussi emballé que certains ne le prévoyaient dans la décennie 1990 et au début des années 2000.

Bien sûr, l'ENSO n'est qu'une des oscillations du climat et ne résume pas toute la variabilité naturelle.

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A ce propos, la variabilité naturelle a le vent en poupe, si l'on peut dire. Une étude venant de paraître dans Science (Express, prépub) analyse le réchauffement du bassin atlantique Nord depuis cinquante ans. Elle conclut que ce réchauffement est variable selon les régions (certaines ayant refroidi), qu'il s'explique correctement par les variations de la NAO selon les modèles et qu'il est impossible d'assigner la hausse constatée de manière sûre au RC anthropique ou à la variabilité naturelle, celle-ci étant connue pour être prononcée sur l'Atlantique.

Science DOI: 10.1126/science.1146436

Reports

The Spatial Pattern and Mechanisms of Heat Content Change in the North Atlantic

M. Susan Lozier 1, Susan Leadbetter 2, Richard G. Williams 2, Vassil Roussenov 2, Mark S. C. Reed 1, Nathan J. Moore 3

1 Division of Earth and Ocean Sciences, Nicholas School of the Environment and Earth Science, Duke University, Durham, NC 27708, USA.

2 Department of Earth and Ocean Sciences, Liverpool University, Liverpool, L69 3GP U.K.

3 Division of Earth and Ocean Sciences, Nicholas School of the Environment and Earth Science, Duke University, Durham, NC 27708, USA; Current affiliation: Department of Geography, Michigan State University, East Lansing, MI, 48823 USA.

The total heat gained by the North Atlantic Ocean over the past fifty years is equivalent to a basin-wide increase in the flux of heat across the ocean surface of 0.4 ±0.05 Wm-2. We show, however, that this basin has not warmed uniformly: though the tropics and subtropics have warmed, the subpolar ocean has cooled. These regional differences require local surface heat flux changes (±4 Wm-2) much larger than the basin-wide average. Model investigations show that these regional differences can be explained by large-scale, decadal variability in wind and buoyancy forcing, as measured by the North Atlantic Oscillation index. Whether the overall heat gain is due to anthropogenic warming is difficult to confirm, since strong natural variability in this ocean basin is potentially masking such input at the present time.

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Sinon, ce sont les Nino et les Nina qui semblent définir désormais les rangs dans les classements annuels de chaleur. Etonnant retour de la variabilité naturelle alors que le GIEC martelait encore voici un an, dans les premières lignes de son résumé pour décideur, que le dioxyde de carbone est le plus important GES anthropique et que son taux de croissance atmosphérique 1995-2005 a été le plus élevé depuis le début des mesures directes. Que ce rythme endiablé s'accompagne d'une stagnation persistante des températures, voilà qui donne à réfléchir.

En desaccord complet avec toi.

1-La tendance de fond est au réchauffement qui semble s'accelerer ce qui est grave : la moyenne décénnale du réchauffement planétaire pour les années 2000 (non terminées, c'est vrai ) est supérieure de 0.22°C aux années 90, alors que la tendance précedente était de 0.18°C

2- Evidemment que la variabilité naturelle a encore sa place d'une année sur l'autre, sinon, ce serait l'apocalypse ! Immaginons qu'en France, chaque été soit plus chaud que le précédent !

Il y a une étude de sirius faite devant l'université de Lille très intéressante ...et pas journalistique , mais bien scientifique. Elle est dans un topic voisin (banquises et changement climatique), je te la conseille . Un chapitre est justement consacré au plafonnement des années 2002-2007.

Relativiser le RC , c'est prendre une lourde responsabilité auprès de nos enfants.

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Quant à 2007, pressentie pour être l'année la plus chaude dans l'Histoire de la planète

Je serai curieux de connaître leur définition de "l'Histoire de la planète"... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Je serai curieux de connaître leur définition de "l'Histoire de la planète"... default_sorcerer.gif

Vu que la température dite "globale" n'existe que depuis 150 ans (et encore, il faut voir comment la température des océans était mesurée il y a encore 50 ans, càd avec un seau d'eau et un thermomètre à mercure, par des gens de la marine marchande dont le navire ne passe que par les routes marines connues, càd << 1/100 de la couverture maritime), "l'Histoire", selon les médias climatiques, on va dire que c'est ces 150 dernières années. default_flowers.gif
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Pour revenir sur Nino/Nina présentés désormais comme les facteurs de premier ordre de variabilité interannuelle, voici les indices MEI pour l'ENSO du site NOAA.

http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/

tsck9.gif

On voit que l'amplitude des phases Nino depuis 2000 reste très modérée par rapport aux années 1980-2000, qui ont connu des phases positives fortes, dont 1997-98 correspondant au record de température de surface.

Il serait intéressant de savoir s'il s'agit d'une simple phase de calme provisoire, ou si nous retournons vers une phase trentenaire à Nino faible et Nina fort, comme ce fut le cas entre 1950 et 1980. Dans ce dernier cas, je doute un peu que le rythme du RC global soit aussi emballé que certains ne le prévoyaient dans la décennie 1990 et au début des années 2000.

Bien sûr, l'ENSO n'est qu'une des oscillations du climat et ne résume pas toute la variabilité naturelle.

L'amplitude de El Nino et La Nina vien en ce moment de l'évolution du PDO. Car entre 1950 et 1980 la PDO etait negative donc La Nina etait plus forte que El Nino. Et de 1980 a environs 2000-2006 la PDO a ete bien positive tout comme El Nino qui a ete plus fort que La Nina. Alors que depuis quelque annees la PDO s'affaiblie mais doucement on dirait bien tout comme El NINO et c'est l'inverse pour La Nina comme on le voit cette annee.

http://la.climatologie.free.fr/enso/enso-pdo3.htm#pdo

Vu l'amplitude de La Nina on peu suposer que l'annee 2008 aura une anomalie proche de 2000 comme l'ENSO a bp d effets sur le climat et vu que depuis 1999-2000 le rechauffement c'est stabilisé.

Williams

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En desaccord complet avec toi.

1-La tendance de fond est au réchauffement qui semble s'accelerer ce qui est grave : la moyenne décénnale du réchauffement planétaire pour les années 2000 (non terminées, c'est vrai ) est supérieure de 0.22°C aux années 90, alors que la tendance précedente était de 0.18°C

Je dis simplement qu'il y a à peu près stagnation depuis 2001 (et que la nouvelle info commentée ici confirme cette tendance en 2008, qui serait plus fraîche que 2001, si tant est que l'on puisse donner crédit aux projections annuelles du Hadley) en même temps qu'il y a forçage CO2 (anthropique en général) plus important que dans les décennies précédentes. Cela fait donc réfléchir sur la part de la variabilité naturelle dans la stagnation actuelle comme dans les hausses ou baisses passées. Car on sait que c'est un point mal contraint des modèles à l'échelle pluridécennale ou séculaire. Pas le seul bien sûr.Pour transformer cette stagnation de quelques années en accélération, tu peux bien sûr choisir une échelle ad hoc, mais cela ne mène pas à grand chose : si tu te retrouves avec une tendance 2001-2010 nulle, tu pourras difficilement dire que le RC s'accélère, non ?

Mais par ailleurs, je ne conteste pas le fait que les dernières dix années comptent effectivement les plus chaudes des mesures depuis les satellites (1978) ou les bases de surface (1850). Pas plus que je n'oublie régulièrement de rappeler qu'une stagnation de quelques années n'est pas vraiment significative. Plus elle dure et décroche des prévisions des modèles, plus elle sera intéressante à analyser (pour les modélisateurs).

2- Evidemment que la variabilité naturelle a encore sa place d'une année sur l'autre, sinon, ce serait l'apocalypse ! Immaginons qu'en France, chaque été soit plus chaud que le précédent !

Comme indiqué plus haut, le point est surtout de savoir l'amplitude de cette variabilité naturelle, et sa part éventuelle au sein des 0,76 K de hausse observé depuis 1850. C'est important pour attribuer les évolutions pluridécennales, et ensuite projeter. Par exemple, dire que la stagnation 1940-1975 est entièrement due au masquage du réchauffement par les aérosols n'est pas la même chose que de dire qu'elle est due pour partie aux aérosols, pour partie au soleil, pour partie à des couplages océan-atmosphère. Par définition, pour qu'un modèle projette correctement en 2100, il faut qu'il simule correctement la réaction du climat aux différents forçages depuis 1900 (ainsi que les transferts de chaleur au sein de l'océan et vers l'atmosphère). Et je continue de penser que l'on a aucune certitude forte à ce sujet pour le moment. Il m'a toujours semblé que les années 2000-2020 serait importante pour clarifier nos vues et le premier tiers de cette période correspondant pour le moment à cette attente.
Il y a une étude de sirius faite devant l'université de Lille très intéressante ...et pas journalistique , mais bien scientifique. Elle est dans un topic voisin (banquises et changement climatique), je te la conseille . Un chapitre est justement consacré au plafonnement des années 2002-2007.

J'ai lu cette conférence, mais elle n'analyse pas la stagnation 2002-2007 (de mémoire). Tu confonds peut-être avec le texte de Meteor sur le même blog.Tout le monde semble d'accord pour dire que 2009 et 2010 seront les années les plus révélatrices, avec soit une reprise de la hausse (ce qui est attendu), soit une stagnation persistante ou une baisse (ce que personne n'anticipe). Il faudra donc un peu de patience.
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Tout le monde semble d'accord pour dire que 2009 et 2010 seront les années les plus révélatrices, avec soit une reprise de la hausse (ce qui est attendu), soit une stagnation persistante ou une baisse (ce que personne n'anticipe). Il faudra donc un peu de patience.

Vu le ton médiatique actuel, je ne retiendrais pas mon souffle pour une surprise inattendue à ces échéances car le scénario du suspens est connu depuis 20 ans : s'il y a un refroidissement, c'est la variabilité naturelle, s'il y a un réchauffement, c'est dû aux gaz à effet de serre d'origine humaine, bien entendu.D'autant plus qu'on a pas eu de grosses éruptions volcaniques depuis le Pinatubo, soit plus de 15 ans. Or le Pinatubo, c'est un refroidissement de 0,5°C (!) pendant la première année et une baisse de température pendant au moins 3 ans. Les "bonnes" raisons pour expliquer un refroidissement NATUREL et un réchauffement ANTHROPIQUE (forcément) ne manquent donc pas.

A ce jeu là, ça peut durer bien au delà de 2010.

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Tout le monde semble d'accord pour dire que 2009 et 2010 seront les années les plus révélatrices, avec soit une reprise de la hausse (ce qui est attendu), soit une stagnation persistante ou une baisse (ce que personne n'anticipe). Il faudra donc un peu de patience.

Merci pour ta réponse;

Nous sommes à peu près d'accord sur l'analyse.

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Bonjour,

Voici un article paru sur yahoo.fr à l'adresse suivante : article

La température moyenne mondiale sera un peu moins élevée en 2008 que ces dernières années mais restera parmi les dix plus chaudes de l'Histoire, ont estimé jeudi des experts du service météorologique britannique et de l'Université d'East Anglia.

La température mondiale devrait être en 2008 supérieure de 0,37 degré à la moyenne à long terme de 14,0 degrés enregistrée dans la période 1961-1990. Mais 2008 sera l'année la plus froide depuis l'an 2000, en raison de la forte influence du phénomène climatique "La Niña", caractérisée par une baisse de la température. Son cousin, le phénomène "El Niño", se traduit quant à lui par un réchauffement....

J'aime beaucoup ces dépêches d'agence et la façon dont elles sont rédigées.Les mêmes auraient pu écrire :

L'année 2008 sera encore plus froide que 2007 qui était déjà l'année la plus froide du siècle.

en référence aux données RSS-MSU

Balle au centre.

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J'aime beaucoup ces dépêches d'agence et la façon dont elles sont rédigées.

Concernant celle dont il est question, le communiqué de presse initial du CRU-East Anglia a parlé de "top ten" des années les plus chaudes. Il n'a pas été question de "10 années les plus chaudes de l'Histoire" et encore moins de "l'Histoire de la planète" (copyright AFP !) qui est une exagération des médias pour faire mousser le badaud.C'est grâce à cette absence d'esprit critique et de rigueur scientifique sur la question du changement climatique qu'on a bâti le "consensus" d'un réchauffement catastrophique et sans précédent: un château construit dans l'air.

Au delà de la forme, sur le fond scientifique, l'annonce du CRU est un non-événement. La température globale étant une fonction fortement AUTOcorrélatrice, la probabilité que la température de 2008 soit proche des 10 années précédentes, classée déjà "parmi les plus chaudes" est quasi de 100% et proche de celles des années 1970 - où on avait des pics de froid - est quasi nulle.

Par conséquent, annoncer que l'année 2008 sera parmi les 10 années les plus chaudes revient à dire que demain, la température sera comme aujourdh'ui à +- 5°C près: même Mme Irma avec un bac-8 en climatologie peut faire ce genre d'annonce avec un risque de se tromper quasi-nul. Grâce à ce genre manipulation de masse, le CRU essaie s'éviter un autre ridicule après ses prédictions tonitruantes mais à côté de la plaque pour 2007 (en janvier 2007, il annonçait "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", puis en juin 2007, c'était devenu "2e année la plus chaude" et patatras, 2007 est 7e année la plus chaude, à moins que ce ne soit 8e ou 9e selon l'organisme officiel qu'on consulte). Seule l'impression qui doit être laissé sur le public, qui est que la Terre se réchauffe de manière catastrophique, compte et tant pis pour l'objectivité scientifique et pour la vraie info qui est que 2007 est l'année la plus froide du siècle malgré une hausse "sans précédent" des émissions de CO2.

De toute façon, le CRU a perdu sa crédibilité et fermant les yeux sur les manigances de Phil Jones qui maintient au secret les données des stations et les méthodes qui lui servent à calculer la température globale. Les données et méthodes non transparentes qui y ont cours ne doivent pas servir de base à une discussion scientifique rationnelle. C'est juste de la pseudo-science transformée en communiqué de presse.

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Il ne me semble pourtant pas difficile de comprendre que si le Hadley annonce que 2008 sera dans le top 10, c'est pour bien rappeler que la tendance, de fond est à la hausse.

Et si, comme le prétendent certains sceptiques, c'était la variabilité climatique maîtresse du jeu, la probabilité que 2008 soit dans le top 10 serait évidemment bien inférieure.

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Posté(e)
Nord du Gard - Saint-Ambroix - Alt: 151 m

Il ne me semble pourtant pas difficile de comprendre que si le Hadley annonce que 2008 sera dans le top 10, c'est pour bien rappeler que la tendance, de fond est à la hausse.

Et si, comme le prétendent certains sceptiques, c'était la variabilité climatique maîtresse du jeu, la probabilité que 2008 soit dans le top 10 serait évidemment bien inférieure.

Je ne suis pas d'accord.En prenant l'hypothese ( theorique juste pour la démo ) que 2006 correspond au maximun du réchauffement global, et qu'a partir de 2007 la tendance s'inverse, il est logique que 2008 soit dans le top 10, puisque à proximité du sommet de la courbe.

Donc la tendance de fond n'est pas forcement à la hausse, bien que la hausse reste le scénario le plus probable. Il faudra plus de recul sur 2008 ( dans les années à venir donc) pour le savoir.

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Grâce à ce genre manipulation de masse, le CRU essaie s'éviter un autre ridicule après ses prédictions tonitruantes mais à côté de la plaque pour 2007 (en janvier 2007, il annonçait "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée"

Alors juste pour information, il n'a jamais été question d'annoncer "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", mais seulement qu'il y avait un pourcentage (élevé) de chances que cette année soit la plus chaude.

Sinon, ca sert à rien de critiquer l'exagération des médias et l'absence d'esprit critique si c'est pour faire en même temps exactement la même chose qu'eux.

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Je ne suis pas d'accord.

En prenant l'hypothese ( theorique juste pour la démo ) que 2006 correspond au maximun du réchauffement global, et qu'a partir de 2007 la tendance s'inverse, il est logique que 2008 soit dans le top 10, puisque à proximité du sommet de la courbe.

Donc la tendance de fond n'est pas forcement à la hausse, bien que la hausse reste le scénario le plus probable. Il faudra plus de recul sur 2008 ( dans les années à venir donc) pour le savoir.

OK mais je me plaçais du point de vue du sceptique qui réfute l'idée même d'une tendance au RC que ce soit avant 2006 ou avant aucune autre année de la période récente.

Il me semble bien que c'est bien cela qu'essaient de "démontrer" les sceptiques avec l'effet urbain.

Donc je répète que, dans une optique de variabilité intégrale, l'année 2008 n'a aucune raison d'être dans le top 10.

Me fais-je bien comprendre?

Si les sceptiques reconnaissent l'idée même d'une tendance avant 2006, par exemple, saluons l'évènement.

Mais, je crains malheureusement que beaucoup de leurs discours ne soient que l'expression de leur incohérence (pour être gentil).

Je ne généralise pas bien entendu.

Personnellement je trouve cette annonce du Hadley très intéressante, en regrettant toutefois de ne pas encore avoir trouvé la doc détaillée l'accompagnant.

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Alors juste pour information, il n'a jamais été question d'annoncer "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", mais seulement qu'il y avait un pourcentage (élevé) de chances que cette année soit la plus chaude.

Sinon, ca sert à rien de critiquer l'exagération des médias et l'absence d'esprit critique si c'est pour faire en même temps exactement la même chose qu'eux.

Certes, rétablissons la vérité sur les écrits du Met Office :
4 January 2007

2007 - forecast to be the warmest year yet

2007 is likely to be the warmest year on record globally, beating the current record set in 1998, say climate-change experts at the Met Office.

...

Met Office global forecast for 2007

* Global temperature for 2007 is expected to be 0.54 °C above the long-term (1961-1990) average of 14.0 °C;

* There is a 60% probability that 2007 will be as warm or warmer than the current warmest year (1998 was +0.52 °C above the long-term 1961-1990 average).

référence
Global temperature 2008: Another top-ten year 3 January 2008

2008 is set to be cooler globally than recent years say Met Office and University of East Anglia climate scientists, but is still forecast to be one of the top-ten warmest years.

référence
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Alors juste pour information, il n'a jamais été question d'annoncer "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", mais seulement qu'il y avait un pourcentage (élevé) de chances que cette année soit la plus chaude.

Sinon, ca sert à rien de critiquer l'exagération des médias et l'absence d'esprit critique si c'est pour faire en même temps exactement la même chose qu'eux.

Les archives du Met Office Hadley Center sont ici: http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pres...2007/index.htmlLeur communiqué de presse du 4 janv titre "2007 - forecast to be the warmest year yet". Tu le traduis comment ?
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OK mais je me plaçais du point de vue du sceptique qui réfute l'idée même d'une tendance au RC que ce soit avant 2006 ou avant aucune autre année de la période récente.

Il me semble bien que c'est bien cela qu'essaient de "démontrer" les sceptiques avec l'effet urbain.

Donc je répète que, dans une optique de variabilité intégrale, l'année 2008 n'a aucune raison d'être dans le top 10.

Me fais-je bien comprendre?

Si les sceptiques reconnaissent l'idée même d'une tendance avant 2006, par exemple, saluons l'évènement.

Mais, je crains malheureusement que beaucoup de leurs discours ne soient que l'expression de leur incohérence (pour être gentil).

Je ne généralise pas bien entendu.

Personnellement je trouve cette annonce du Hadley très intéressante, en regrettant toutefois de ne pas encore avoir trouvé la doc détaillée l'accompagnant.

Me fais-je bien comprendre?

Eh non, qu'est-ce qu'une
optique de variabilité intégrale

et je me place ici du point de vue d'un réchauffiste default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> et je ne généralise rien évidemment.Pour l'annonce du Hadley : la source.

Pour creuser :

For further information:

Met Office Press Office +44 (0)1392 886655

E-mail: pressoffice@metoffice.gov.uk

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Les archives du Met Office Hadley Center sont ici: http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pres...2007/index.html

Leur communiqué de presse du 4 janv titre "2007 - forecast to be the warmest year yet". Tu le traduis comment ?

Je me contente pas de lire le titre mais je l'ouvre et je lis l'article en entier. Et je trouve ceci :

There is a 60% probability that 2007 will be as warm or warmer than the current warmest year (1998 was +0.52 °C above the long-term 1961-1990 average).

Sinon c'est bien ce que je dis, cela ne sert pas à grand chose de critiquer les approximations et les exagérations des journalistes si c'est pour faire pareil et s'arrêter sur le titre sans prendre le temps de lire le contenu de l'article. Et de prétendre que le titre de l'article serait mal formulé pour se défendre, ce n'est guère mieux.
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OK mais je me plaçais du point de vue du sceptique qui réfute l'idée même d'une tendance au RC que ce soit avant 2006 ou avant aucune autre année de la période récente.

Il me semble bien que c'est bien cela qu'essaient de "démontrer" les sceptiques avec l'effet urbain.

Donc je répète que, dans une optique de variabilité intégrale, l'année 2008 n'a aucune raison d'être dans le top 10.

Me fais-je bien comprendre?

Non. C'est quoi une "variabilité intégrale" ? Ce qu'Ardèche et moi avons dit pour décoder la "révélation" du CRU, c'est que la température étant autocorrélative, celle de 2008 a beaucoup plus de chance d'être proche de celle de 2007, 2006... que celle de 1980. En clair, 2008 a statistiquement beaucoup plus de chance d'être dans la fourchette d'écart type de la période 2000-2007 que de la période 1980-1987. C'est un fait physique et statistique incontestable (et calculable par exemple avec le coef d'autocorrélation) et je ne vois pas ce que notion indéfinie de "variabilité intégrale" apporte de nouveau.

Si tu n'es pas d'accord avec un argument précis, rien ne t'empêche de le critiquer (ou pas) de manière argumenté. Mais là, tu mets tout dans le même sac, sans citer qui ou quoi de la source de ton désaccord, scepticisme sur la "tendance au RC", scepticisme sur les mesures, scepticisme sur la façon de choisir la période, scepticisme sur la façon de faire le communiqué de presse, scepticisme sur la présentation des médias...

Tu fais un joyeux amalgame et on ne voit pas à quoi tu veux en venir.

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