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Sommet climat Paris 2015


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Il y a un truc qui me gène chez Jancovici c'est son obsession anti climatisation dans les autos.

Mes consommations les plus basses, je les relève toujours l'été alors que la clim fonctionne en permanence (je ne l'explique pas, c'est juste factuel).

Quant aux gaz contenus dans ces clims, il ne retourne quasiment jamais à l'atmosphère puisque qu'en cas de recharge (dues à des fuites partielles des éléments les plus fin du gaz frigorigène et les moins polluants) le vieux gaz est systématiquement récupéré et recyclé.

Quant aux 20% de surconsommation en ville, ben, oui, avec des moteurs essence, mais avec des diesel, c'est à peine 5% d'une conso qui plus est, plus faible.

Problème temporaire puisque les nouveaux gaz sont quasi inertes vis à vis des GaES (mais très inflammable).

Pour le reste, je cautionne tout ce qu'il dit, en particulier sa position sur le nucléaire.

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Je ne sais pas si les propositions énoncées sont réalistes et correspondent à la réalité, mais j'ai trouvé le genre visuel particulièrement intéressant :         C'est d

Je viens de lire que la centrale de Gardanne (propriété d'Uniper et ex E.ON*) est en vente par l'intermédiaire de la banque Rothschild, centrale dont la tranche V doit être fermée en 2022. *E.ON

Ça se fissure déjà de partout dans le monde, que ce soit au niveau du climat, économique, social, démographique, de l'environnement, alimentaire,religieux  et politique; donc  que le plan B (encore fû

Images postées

il y a une heure, bill07 a dit :

Bonsoir Bernard,

Intéressant, très intéressant ce site, il m'a permis de vérifier si je ne disais pas trop de bêtises dans mon post d'hier.

Petit tour en janvier (image des mois d'hiver) 2011 puis 2017 sur la production électrique allemande issue des différentes énergies (exprimées en Twh)

                            Janvier 2011               Janvier 2017

Hydraulique           1.58                           0.64    

Biomasse               3.04                           4.7

Eolien                    3.89                           7.95

Solaire                   0.38                           0.87

Uranium                13.54                          5.7

Gaz                        6.53                           5.58

Lignite                  12.27                         11.98

Charbon                 8.53                          12.88

Total des 3           27.34                          30.44

 En détail

https://www.energy-charts.de/energy.htm?source=all-sources&period=monthly&year=2011&month=1

https://www.energy-charts.de/energy.htm?source=all-sources&period=monthly&year=2017

Je ne m'étais pas trompé en disant que l'énergie "sale" avait ridiculement baissé, elle a même progressé pendant les mois d'hiver, mais sur une année complète la part des énergies "sales" a diminué de 2.5% entre 2011 et 2016 (290.3Twh en 2011 et 280.5Twh en 2016) on risque donc à ce rythme d'en prendre encore plein la "pipe" pendant de nombreux hivers ! Couper les sources de financement, une des solutions aux énergies sales ? certaines banques avancent dans ce sens.

Là où je voulais en venir dans mon dernier post, en évitant je l'espère un discours pro ou anti-ceci ou cela, c'est simplement pour souligner que les schémas de développement de telle ou telle énergie ne peuvent se faire sous les pressions électoraliste/lobbyiste... et sans l'intégration (pour les énergies intermittentes) d'unités de système de stockage en parallèle.

Je constate que la production allemande électrique par STEP (pompage/turbinage) n'a pas bougé d'un poil entre 2011 et 2017 entre 2 et 2.5 GW moyennés pendant les heures de substitution, ridicule vis à vis des 35 Gw des intermittentes en pointe et quid du développement de l'H2 en Europe....et du reste ?

 

Concernant le second sujet: oui, on est tous d'accord je pense: économiser, modifier nos comportements, passer à autre chose... mais quelques uns ont du mal à quitter trop rapidement l'autoroute, perso les nationales ne me rebutent pas mais je n'aime pas m'engager dans des chemins mal balisés ou des impasses ...

Reste des problèmes tout de même ardus dans la gestion future de notre patrimoine naturel. 

Les grandes forêts tropicales sont devenues émettrices de CO2, pas seulement à cause de la déforestation sauvage mais aussi par une mauvaise exploitation de celles-ci, ceci est valable pour l'exploitation de nos forêts qui peut s'avérer négative en terme de bilan CO2 suivant les méthodes de prélèvement des exploitants forestiers.

Les biocarburants (en partie) eux aussi sont une fausse bonne idée, polluer moins en urbain oui mais là encore le bilan global est pour l'instant négatif (emprise sur des terres agricoles limitées, déforestation, spoliation des terres, rendement...) j'espère que les biocarburants d'origine fossiles vont disparaître au profit de ceux issus de la biomasse dite "perdue", mais là on restera sur des volumes pas assez significatifs/besoins. Des ONG avaient récemment mis en garde sur l'utilisation de ces carburants dont les impacts sur l'environnement ne sont pas moindres que les carburants fossiles et dans le même temps l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), agence spécialisée de l'ONU, doit se pencher sur les carburants alternatifs, dans le cadre de sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, elle envisage de faire passer le volume des "carburants d'aviation durables" à 2% du total des carburants du secteur en 2025 (soit 5 millions de tonnes par an), à 32% en 2040 (128 millions de tonnes par an) et à 50% en 2050 (285 millions de tonnes par an) :S

La liste est longue des chemins de traverse qui n'auraient jamais dû être empruntés.

 

Pour le troisième sujet:

Habitant la campagne, dans une maison individuelle,  à 12 km des commerces avec 400 m de dénivelé (no vélo) me voilà un sacré mauvais exemple :( ! je me rattrape un peu: en faisant mon bois, un chauffe eau solaire... et quelques bricoles de bouseux  xD

 Bonsoir Jean-Jacques,

 

Aucun souci là-dessus, je sais que ton discours est toujours neutre sans aucun lobbying quelconque, c'est bien pour cela que je ne perd pas une miette de tes posts très pertinents et instructifs .

 

Quand aux pressions électoralistes/lobbystes, je ne vois pas comment on pourrait s'en sortir maintenant dans ce monde globalisé, c'est pour cela que j'ai un certain pessimisme du côté des politiques ( tout étiquette confondue) pour faire appliquer les bonnes solutions .

 

Absolument de ton avis sur la fausse bonne idée des bio-carburants ! :$

 

 

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

C'est clair, non ? ....ou sombre, c'est selon :(

Septembre: " ....Fortum lorgnait surtout sur les centrales hydroélectriques d'Uniper et ses intérêts dans des réacteurs nucléaires en Suède, et il était déjà en contact avec un partenaire susceptible de reprendre les centrales à charbon d'Uniper....

Le groupe finlandais de services aux collectivités est largement focalisé sur la production d'énergie non fossile, principalement dans les pays nordiques et la Russie. 
Fortum s'est dit prêt à payer 3,76 milliards pour reprendre les 47% d'E.ON dans Uniper."
Et ce jour, (Reuters) -" RWE est intéressé par les centrales au gaz et au charbon de son concurrent Uniper en Allemagne, en Grande-Bretagne et dans les pays du Benelux, a dit une source au fait du dossier.

Des investisseurs et des sources dans le milieu des fusions-acquisitions ont dit la semaine dernière que RWE était susceptible de racheter ces centrales à Fortum et a fait une offre d'achat à 8,05 milliards d'euros sur Uniper... 

Bien que Fortum ait dit qu'il n'avait pas l'intention de restructurer Uniper, le groupe finlandais plus intéressé par les actifs de sa cible en Suède et en Russie que par ses centrales au gaz et au charbon plus polluantes qui correspondraient mieux au profil de RWExD

Je ne pense pas que RWE lance une offre d'achat conséquente pour, à moyen terme, fermer ses futures acquisitions.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Dans le cadre de sa mission de mise en œuvre des politiques publiques, l'ADEME a publié de nouvelles cartes du potentiel éolien en France (le dernier atlas de référence des ressources en France datait de 1989)

"La vitesse de vent moyenne sur 15 ans en m/s est la moyenne arithmétique de l'ensemble des vitesses horaires entre 2000 et 2014 est obtenue par redistribution statistique des vitesses moyennes mensuelles issues d'AROME entre 2000 et 2014 pondérée par le rapport des vitesses moyennes annuelles long terme d'AROME et du CFD (calcul numérique en dynamique des fluides)."

Pour plus d'infos: http://www.windatlas.ademe.fr/

769336image033.png

 

Et le rappel de quelques réalités du "Groupement pour une Information Rationnelle sur l'Énergie".

http://morventencolere.org/wp-content/uploads/2017/10/Lettre-ouverte-NH-MLNE.pdf

 

Modifié par bill07
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Fort potentiel sur les côtes du Cotentin. Les contentinois accepteront-ils des parcs d'éolienne majeurs en plus de la centrale de la Hague ?

En Finistère, ce sera compliqué de convaincre Crozon et Le Raz, deux sites "si naturellement beaux".

Finalement, c'est la côte "hautaine de France" qui risque de se flandriser...

 

http://www.nicematin.com/politique/make-our-planet-great-again-plus-de-250-chercheurs-repondent-a-lappel-de-la-france-170879

Les noms des premiers lauréats devraient être dévoilés le 12 décembre par le président Emmanuel Macron, qui a annoncé pour cette date un sommet, deux ans après la COP 21.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Saint Valery en Caux (côte 76)
Le 18 octobre 2017 à 20:34, bill07 a dit :

Certes Bernard, mais les chiffres peuvent être "lus" différemment; le nucléaire a débuté son déclin en Allemagne en 2010 et on avait alors les parts suivantes en énergies par rapport à 2016, pour la production d'électricité:

Charbon              41.6%       41.1%

Nucléaire            22.2%       13.%

Gaz nat.                14.1%       12.1%

Renouvelables   16.5%       29.5%

La baisse de la part du charbon est quasi nulle: sur sa courbe de déclin amorcée en 1991 et compte tenu de l'explosion des renouvelables sa part devrait se situer aujourd'hui à 32/33%, il n'y a qu'à voir la baisse du gaz nat. qui lui a accusé direct cette montée en puissance de l'éolien en grande partie. Dire que le charbon n'a pas remplacé le nucléaire c'est un peu court je pense.

La France, le pays le plus pollué par ses voisins, avec 1200 décès/an imputables à cette pollution "étrangère" (sur les 1380 estimés) en paye encore le prix, je n'ose imaginer le tollé si seulement 1/10 de ces décès étaient imputables à une autre énergie.

Les renouvelables seront quoiqu'il en soit limitées et ne seront efficaces que dans un schéma global bien pensé et sans lobbying, un des problèmes est qu'elles entraînent aujourd'hui la mort des recherches/investissements dans d'autres domaines (hydraulique, H2, énergie de l'atome plus sûr et moins producteur de déchets ....)

Eolien allemand

Certaines régions, de part la structure de leurs réseaux, ne sont plus capables d'absorber une augmentation des parc éoliens. Le trop plein à certaines périodes entraine un export imposé vers les voisins et pose des problèmes comme ceux vécus par les tchèques dont le réseau a failli s'écrouler par cet import intempestif/incontrôlable et qui ont pris une décision radicale suite à ces incidents en limitant physiquement ces imports.

Concernant l'éolien offshore (moins impactant) tous les déboires techniques et la fiabilité ne sont pas encore maîtrisés, ex. le parc Bard1 à l'arrêt depuis 2014 et qui depuis cette date fait tourner ses machines (pour éviter la corrosion) à l'aide de groupes au fuel ! 1.8 m d'€/jour cette histoire.

Les alertes des médecins (Allemagne, Danemark, Canada, US, France...) sur l'éolien terrestre ne perturbent pas grand monde ici, pourtant les avertissements de l'académie de médecine qui préconisait une distance de 1500m/habitations avaient été partiellement suivis et imposés par le sénat (1000m/habitations), avant qu'elle soit retoquée par l'assemblée (où le lobbying a été scandaleux) la distance de 500m a vite été rétablie, j'ai les noms de ces e.....és qui ont rapidement trouvé des postes en or.... 

Ce document résume bien les problèmes et limites de l'éolien terrestre

https://rge.revues.org/5382

 

Concernant le nucléaire actuel il a été, je crois, une solution tout à fait adaptée au moment de son choix et le reste encore, il pose et posera des problèmes c'est incontestable, mais un flingage en règle me gène un peu;  les orientations actuelles (lobbyistes, tout autant que le nucléaire l'a été) n'ont pas permis et ne permettront pas à des projets plus innovants de voir le jour dans bien d'autres domaines dont la filière "atomique". 

J'ai assez "trainé" dans les industries parapétrolière/chimique/pétrolière pour avoir été le témoin de pratiques pas toujours transparentes et je ne trouve pas qu'EDF soit plus critiquable que tout autre industrie à risques.

EDF ayant lui même déclaré à l'ASN ses Pbs de corrosion (qui surviennent régulièrement dans beaucoup d'industries) ne peut pas être taxé "d'opacité" pour le coup. 

SITUATION

Pour les 29 réacteurs du parc en exploitation concernés par l’événement générique, l’avancement des travaux de remise en conformité engagé par EDF est le suivant :
10 réacteurs ont fait l'objet d'une réparation provisoire ou définitive ; • 9 réacteurs sont en situation d'arrêt et font l'objet de réparations qui seront finalisées avant leur redémarrage ; • 10 réacteurs, actuellement en puissance, disposent d'au moins une voie du circuit d’eau brute de refroidissement résistant au séisme et la deuxième voie est en cours de réparation.
Conclusions et actions de l’IRSN
Du fait des actions de réparation d’ores et déjà réalisées, tous les réacteurs en production disposent d’au moins une voie de refroidissement résistant au séisme.
L’IRSN s’est assuré de l’adéquation, pour chaque réacteur concerné, des mesures compensatoires ainsi que des réparations temporaires ou définitives mises en œuvre par EDF.

Merci pour ce message qui est pour moi aussi la pure réalité ! 

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Posté(e)
Saint Valery en Caux (côte 76)
Le 3 novembre 2017 à 09:12, Cotissois 31 a dit :

Fort potentiel sur les côtes du Cotentin. Les contentinois accepteront-ils des parcs d'éolienne majeurs en plus de la centrale de la Hague ?

En Finistère, ce sera compliqué de convaincre Crozon et Le Raz, deux sites "si naturellement beaux".

Finalement, c'est la côte "hautaine de France" qui risque de se flandriser...

 

http://www.nicematin.com/politique/make-our-planet-great-again-plus-de-250-chercheurs-repondent-a-lappel-de-la-france-170879

Les noms des premiers lauréats devraient être dévoilés le 12 décembre par le président Emmanuel Macron, qui a annoncé pour cette date un sommet, deux ans après la COP 21.

Oh ils peuvent continuer à nous envahir avec les éoliennes, on est habitué dans mon coin, même avec une centrale nucléaire à 5 km (paluel).  L'autre jour je me suis amusé à compter le nombre d'éoliennes que je voyais en faisant 360 degrés... Les doigts de la main sont pas suffisants... Bon après faut évoluer et accepter que les choses avancent. Mais bon c'est sur que le charme n'est plus ce qu'il était de nos plaines...

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

Il ne faut pas oublier que les éoliennes s'implantent très souvent dans des régions très rurales. Ces usines électriques permettent d'apporter des revenus non négligeables à des propriétaires et à des collectivités qui ne sont pas très riches.

 

Le charme des plaines a toujours évolué. Ne vaut-il pas mieux des éoliennes qui se voient mais ne polluent pas plutôt que des usines? Car on aime nos plaines mais si elles ne vivent que d'agriculture ou de coiffeurs et d'épiciers de centre bourg, elles meurent.

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Il y a 3 heures, Martini a dit :

Il ne faut pas oublier que les éoliennes s'implantent très souvent dans des régions très rurales. Ces usines électriques permettent d'apporter des revenus non négligeables à des propriétaires et à des collectivités qui ne sont pas très riches.

 

Le charme des plaines a toujours évolué. Ne vaut-il pas mieux des éoliennes qui se voient mais ne polluent pas plutôt que des usines? Car on aime nos plaines mais si elles ne vivent que d'agriculture ou de coiffeurs et d'épiciers de centre bourg, elles meurent.

 

Ah ben les usines ça ne risque pas.

La désindustrialisation, en France, bat son plein depuis des décennies.

Les gens sont contents , pas d'usines, mais pas de boulot non plus.

Les usines, elles sont ailleurs, en Chine, notamment.

Là elles peuvent polluer c'est pas grave, nous on a notre belle campagne avec des agriculteurs très gentils.

Ah mais au fait ils polluent aussi, mince alors!

Et quand ils ne polluent pas, le dimanche, ils chassent.

C'est beau la vie quand même.

Ah oui, les belles éoliennes, savez-vous, ce sont pour la plupart des SIEMENS!

Ce sont les allemands qui nous les vendent car ALSTOM, hum hum!

Et nos chers paysans, ils consomment des phyto américains ou allemands, des semences américaines, et utilisent des engins agricoles dont pas beaucoup sont fabriqués en France.

Donc surtout pas d'usines sur nos belles plaines!

Modifié par meteor
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Avec un traducteur spécial (le réalisme), il fallait comprendre à la conférence de Paris qu'on vise en fait un maintien sous les +3°C.

Il n'est donc pas trop tard pour cet objectif.

Par contre, il reste beaucoup de travail.

Il faut travailler sur un modèle économique à faible énergie fossile et il faut aussi en parallèle travailler sur la géoingénierie. La géoingénierie doit être réaliste et sécurisante, donc il faut y réfléchir comme une participation à l'effort de limitation, probablement minoritaire, surtout pas la solution à tout.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Saint Valery en Caux (côte 76)

Ce qui est marrant quand même c'est qu'à l'allure où on est en train d'avancer, c'est +1°C/an l'évolution de l'objectif. A cette vitesse je vais investir dans des vignerons dans le Nord Pas de calais!

Plus sérieusement, au moins la remarque est faite que l'objectif +2°C est inatteignable (même si nous on le savait, mais chute :P )

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Le 07/11/2017 à 14:20, meteor a dit :

 

Ah ben les usines ça ne risque pas.

La désindustrialisation, en France, bat son plein depuis des décennies.

Les gens sont contents , pas d'usines, mais pas de boulot non plus.

 

Non c'est un cliché qui ne tient pas.

Trouver des recrues est un casse tête pour les entreprises dans plus en plus de secteurs. 

 

De toute façon Maxicorba, on est tous logé à la même enseigne. L'opinion est:

 

>Pour l'arrêt des énergies fossiles, mais contre la pénurie de carburant...

>Pour l'arrêt du nucléaire, mais contre les black out...

>Pour l'éolien, mais contre une implantation chez soi...

>Pour une taxation du CO2, mais pas pour sa facture...

>Pour le solaire, mais que si c'est rentable pour le porte monnaie...

 

En somme pour la planète, tant que ça  ne coûte rien...en temps, en argent ou toute autre contrainte.

 

Tant que le RCA ne sera pas plus virulent que ça, intrinsèquement et surtout par répercussion, je vois mal l'opinion publique élire des gens traitant de se problème en priorité. 

 

 

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Posté(e)
Derrière la baie de DZ

Tout à fait, faudrait pleinement inclure ça dans l'économie maintenant. Moi je pense faire pour la première fois un bilan carbone de mon entreprise et comme je sais que je stock pas mal de carbone, je compte bien le faire valoir auprès de mes clients et justifier mes prix, parfois plus élevés que d'autres...

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Posté(e)
Saint Valery en Caux (côte 76)
Le 19/11/2017 à 12:46, sebb a dit :

Non c'est un cliché qui ne tient pas.

Trouver des recrues est un casse tête pour les entreprises dans plus en plus de secteurs. 

 

De toute façon Maxicorba, on est tous logé à la même enseigne. L'opinion est:

 

>Pour l'arrêt des énergies fossiles, mais contre la pénurie de carburant...

>Pour l'arrêt du nucléaire, mais contre les black out...

>Pour l'éolien, mais contre une implantation chez soi...

>Pour une taxation du CO2, mais pas pour sa facture...

>Pour le solaire, mais que si c'est rentable pour le porte monnaie...

 

En somme pour la planète, tant que ça  ne coûte rien...en temps, en argent ou toute autre contrainte.

 

Tant que le RCA ne sera pas plus virulent que ça, intrinsèquement et surtout par répercussion, je vois mal l'opinion publique élire des gens traitant de se problème en priorité. 

 

 

Ta remarque est très bonne. Mais je ne crois pas qu'il y est un parti politique (sans faire de politique à proprement dit ;) ), qui soit suffisamment objectif quant à la mesure: objectif/faisabilité. Je pense aussi que l'éducation nationale à un rôle primordiale dans l'éducation des futures générations, nous s'est "trop tard". C'est mon avis. Ceci n'a rien de politique réellement, je pense que c'est d'ordre général à tous pays...

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Je vois que ce forum reste incontournable... ou alors Bonn  pas très médiatique ?  je reposte donc sur celui-ci ;)

 

Impossible de passer à une agriculture 100% bio sans changements majeurs (extraits d'une étude publiée dans Nature Communications)

"Nourrir la planète en 2050 grâce une production agricole 100% biologique ne pourrait se faire sans une augmentation importante de la surface cultivée ou un changement du régime alimentaire des êtres humains. 

Les chercheurs se basent pour leurs modèles sur une population de plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 et sur une augmentation nécessaire de 50% de la production agricole pour nourrir la planète à cette date.

Selon l'étude, l'agriculture biologique ayant de moindres rendements que l'agriculture traditionnelle, il faudrait pour atteindre cet objectif sans modifier le comportement alimentaire actuel augmenter de 16 à 33% les surfaces cultivées, accroissant dans le même temps la déforestation de 8 à 15%.

Malgré des impacts environnementaux positifs du bio, notamment de la non-utilisation des pesticides, les chercheurs qualifient cette solution de "non viable".

Ils passent alors en revue d'autres scénarios, allant d'une conversion partielle à une conversion totale couplée à certaines modifications du système, en particulier un régime alimentaire avec moins de viande.

"La conversion à l'agriculture biologique pourrait avoir le potentiel de répondre à la demande alimentaire mondiale, et de le faire de façon durable, mais seulement si le gaspillage alimentaire et la production de viande sont réduits", résume le communiqué de Nature Communications, notant que "dans la vraie vie", les résultats pourraient être différents, notamment selon les spécificités régionales.

Obtenir 100% de produits agricoles bio sans augmenter la surface cultivée devient "viable" uniquement en baissant de 50% le gaspillage alimentaire et en même temps en supprimant totalement les cultures destinées à l'alimentation animale, selon les chercheurs. Résultat: moins de têtes de bétail, et un passage de 38% à 11% de la part que représentent les protéines animales dans la totalité des protéines consommées par l'homme.

Sans se prononcer pour un scénario plutôt qu'un autre, l'étude estime qu'une mise en œuvre "partielle et combinée" permettrait "un avenir alimentaire plus durable". 

Ces résultats ont suscité quelques doutes chez certains chercheurs mais ils ont toutefois noté qu'ils étaient "suffisamment réalistes pour aider à élaborer des politiques et en évoquant notamment des normes culturelles et sociales à réécrire.

Pour aller plus loin sur la seconde option (viable) de l'article ci-dessus une autre étude plus engagée avec un historique de la consommation de viande et de son empreinte écologique.

Il y aura, c'est sûr, des choix incontournables à faire tant pour limiter les GES liés à l'agriculture que sur la problématique de la disponibilité des terres cultivables.

En annexe: un éclairage sur l'image que l'on peut (ou pouvait) avoir sur l'alimentation de nos lointains ancêtres.

http://www.youscribe.com/BookReader/Index/2901401/?documentId=3183231

EDIT

 L’empreinte climatique démesurée des industries de la viande et des produits laitiers

GRAIN, IATP et la Fondation Heinrich Böll | 07 novembre 2017 

Trois producteurs de viande, JBS, Cargill et Tyson, ont émis, l’an dernier, davantage de gaz de serre que la France toute entière et presque autant que les plus grandes compagnies pétrolières comme Exxon, BP et Shell. Peu d’industriels de la viande et des produits laitiers calculent ou publient leurs émissions. Aussi pour la première fois avons-nous fait une estimation des émissions de l’industrie en matière d’élevage, en utilisant la méthode la plus complète conçue à ce jour par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Et avant que les industries de la viande et des produits laitiers ne descendent sur la COP23 pour diffuser leur histoire de « nourrir le monde », mettons les choses au point : leurs émissions pourraient nous amener à un point de non-retour.

 

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Production électrique en baisse en France en 2017: mais pas vraiment une bonne nouvelle pour la planète.....

En 2017, la production totale d'électricité a atteint 529,4 térawattheures (TWh) en France, soit un recul de 0,4% par rapport à 2016, selon les chiffres publiés mercredi 14 février par le gestionnaire du réseau RTE. 

La production du nucléaire a baissé de 1,3% à 379,1 TWh, alors que plusieurs centrales d'EDF ont été arrêtées pour des raisons diverses. La centrale du Tricastin, dans la Drôme, avait notamment été arrêtée pour des travaux à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). La part du nucléaire s'est ainsi érodée à 71,6% contre 72,3% un an auparavant.

La production hydraulique a pour sa part chuté de 16,3% sur l'année à 53,6 TWh, ayant souffert du manque de pluie.

RTE note en revanche une augmentation de 20% de la production thermique (charbon, fioul, gaz), de 14,8% de l'éolien et de 9,2% du photovoltaïque. La consommation a de son côté légèrement baissé de 0,3% à 482 TWh, du fait d'une météo un peu plus douce en moyenne. La grande industrie a pour sa part vu sa consommation progresser nettement de 3,5%, ce qui "témoigne de la dynamique économique de ce secteur", note RTE. La France a exporté 74,2 TWh auprès de ses voisins et importé 36,2 TWh, soit un solde positif de 38 TWh, le niveau le moins élevé depuis 2010.( vs 65.1Twh en 2014, 61.7Twh en 2015,  39.2Twh en 2016)

Modifié par bill07
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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Et que penser des bio-carburants qui avaient déjà fait flamber les prix des denrées alimentaires il y a une dizaine d'années et que certains poussent à se développer encore et encore lorsque l'on lit ce rapport ? même si on leur applique un peu trop hâtivement le label "énergies renouvelables" une chose est sûre ce ne sont  certainement pas des "énergies inépuisables".

 

La dégradation des sols pousse la planète vers une 6e extinction massive du vivant

Selon un rapport réalisé par une centaine de chercheurs bénévoles de 45 pays pour le compte de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES),40% de l'humanité est touchée par la dégradation des sols, un seuil critique. Cette étude, dévoilée lundi 26 mars, est une première mondiale.

 

90% de la planète affectée à l'horizon 2050

Le bien-être d’au moins 3,2 milliards de personnes se trouve affecté par ce phénomène, car les sols ne remplissent plus leur rôle de filtration de l'eau, de stockage du carbone ou encore de fertilisants. En cause : les activités humaines, comme la déforestation, l'agriculture, l'exploitation minière ou encore l’urbanisation qui détériorent nos sols. Seul un quart de la planète n'est pas concerné, mais d'après les scientifiques, ce chiffre tombera à 10% en 2050.

Les zones humides ont été le plus détruites. En 300 ans, 87% d’entre elles ont disparu, 54% depuis 1900. Conséquence : les plantes, les animaux et les insectes perdent leurs habitats, ce qui conduit à la sixième extinction de masse des espèces depuis la disparition des dinosaures il y a 66 millions d’années. Et les projections ne sont guère enthousiasmantes.

 Si l'on prend l'exemple de la France métropolitaine qui n'est évidemment pas la zone la plus critique dans le monde, l'Agence française pour la biodiversité rappelle par exemple que l'artificialisation des sols ne cesse de croître. «Ainsi, alors qu'en 2006 la France métropolitaine comptait 4.568.500 hectares artificialisés, cette surface atteint en 2015 5.160.300 hectares», explique-t-elle . «Depuis 2006, la France métropolitaine a donc perdu 590.000 hectares de terres agricoles et d'espaces naturels, principalement sous la forme de surfaces goudronnées (48 % des surfaces artificialisés entre 2014 et 2015), pelouses et bâtiments.»

Mal exploités ou surexploités, les sols perdent en qualité. Cela se traduit par une diminution croissante de «terres cultivables et donc de moyens de subsistance», ce qui «va forcer les gens à partir. Il ne sera plus possible de vivre sur ces terres», rappelle de son côté Robert Watson, professeur à l'Université d'East Anglia (Grande-Bretagne) et président de l'IPBES. Et conjuguée au changement climatique cette situation devrait fortement aggraver les migrations. D'ici 2050, «de 50 à 700 millions de personnes» pourraient être contraintes à migrer ajoute encore le rapport, suivant que l'on essaie, ou non, de remédier à la situation.

Des actions possibles avant qu'il ne soit trop tard

si aujourd’hui près de trois milliards d’habitants vivent dans des zones de sécheresse, ils seront quatre milliards en 2050. La dégradation des sols va s’accentuer à l’avenir en Amérique centrale et du sud, ainsi qu'en Afrique subsaharienne et en Asie. Associé au changement climatique, cela fera diminuer de 10% nos rendements agricoles. L’inaction coûtera trois fois plus cher en Afrique et en Asie que la restauration des sols.

Il existe, heureusement, des moyens de préserver les sols, voire de les remettre en état. Le rapport préconise ainsi des politiques nationales et internationales conjointes : reforester, végétaliser les villes, mieux gérer les pâturages et les zones humides. En dégradant les sols, nous avons aggravé le réchauffement de la planète, en rejetant dans l’atmosphère 4,4 milliards de tonnes de CO2 entre 2000 et 2009, alertent les experts. En restaurant les sols, nous pourrions réduire les émissions d’un tiers d’ici 2030, permettant de respecter l’accord de paris pour  contenir le réchauffement à 2 degrés.

Modifié par bill07
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