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hiver tres froid en france


jerome21-06
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Au niveau mondial, le réseau OMM le plus sérieux avec un tri dans 10000 stations pour en sortir environ 1000 (1016 actu), c'est le réseau de surface GSN du GCOS composé de RCS (Reference Climatological Station) fournissant des données homogénéisées dont les stations subissent en général bien moins d'influences humaines que dans tous les autres réseaux.

"En général" oui mais très général alors. Parce que les 6 stations RCS en France sont toutes, à l'exception du Mont-Aigoual, situées à côtés des aéroports (normal ça fournit les données météos essentielles à l'aviation civile). Ce qui veut dire une surface bétonnée énorme qui réduit de manière indéterminée l'évapotranspiration et augmente le stockage de chaleur et le rérayonnement IR la nuit, tous des facteurs introduisant des biais de micro-site positif impossibles à corriger et indépendemment de la bulle de chaleur urbaine (qui est corrigé très empiriquement par des corrélations avec la population). Même Mont Aigoual, avec son parking bétonné à 150m des capteurs peut subir un effet de micro-site. Tout ça n'a aucune importance pour les mesures météos et une importance capitale dès qu'il s'agit de climato où l'on cherche à détecter des tendances de l'ordre du 0.1°C par décennie.Quant au réseau GHCN aux USA, où est planté la moitié des capteurs mondiaux qui servent à la compilation de la température globale, une évaluation photographique récente (surfacestations.org) montre que sur le tiers des stations sondées, seul environ 5% des sites est de classe 1 (qualité site de référence). Une grosse majorité (85%) fournit une précision entre 1 et 5°C, càd inutilisable dans le cadre d'un suivi climatologique.

C'est incompréhensible d'utiliser la température de surface pour un suivi climatologique global alors que le nombre de stations a été divisé par 3 depuis 20 ans avec les satellites et l'effondrement du bloc de l'Est (il n'y a qu'à voir les aberrations dans les températures des pays de l'ex Urss ces dernières années pour savoir que la température de surface n'est plus fiable).

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Merci pour les infos, ChristianP ! Voilà qui clôt utilement le sujet pour ma part : impossible d'utiliser les tnn de Bron à des fins démonstratives d'un effet urbain sur le long terme en raison des nombreux déplacements observés ! Autrement dit, l'homogénéisation ne fonctionnant que sur des moyennes mensuelles et non sur des données absolues, il est impossible de répondre à la question suivante sans prendre une grande marge d'incertitude (de l'ordre de plusieurs degrés sans doute) : quelle température observerions-nous aujourd'hui dans des conditions synoptiques parfaitement identiques à celles ayant abouti aux tnn antérieures au dernier déplacement de la station (et a fortiori antérieures à l'avant-dernier etc, etc…) ?

Par curiosité, existe-t-il d'autres stations du réseau MF que celle de l'Aigoual qui n'aient pas subit de déplacement sur une période très longue ? Aujourd'hui, lorsque MF procède à un déplacement, maintient-t-elle l'ancien site et le nouveau en fonctionnement simultané quelques mois pour procéder à des calages facilitant la lecture des la rupture après le déplacement ?

Je ne sais pas si ces déplacements peuvent à eux seuls expliquer les seuils.

Mais si il n'y apas de réponse affirmative à ta dernière question, il n'est plus possible de pousser plus loin les analyses.

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

"En général" oui mais très général alors. Parce que les 6 stations RCS en France sont toutes, à l'exception du Mont-Aigoual, situées à côtés des aéroports (normal ça fournit les données météos essentielles à l'aviation civile). Ce qui veut dire une surface bétonnée énorme qui réduit de manière indéterminée l'évapotranspiration et augmente le stockage de chaleur et le rérayonnement IR la nuit, tous des facteurs introduisant des biais de micro-site positif impossibles à corriger et indépendemment de la bulle de chaleur urbaine (qui est corrigé très empiriquement par des corrélations avec la population). Même Mont Aigoual, avec son parking bétonné à 150m des capteurs peut subir un effet de micro-site. Tout ça n'a aucune importance pour les mesures météos et une importance capitale dès qu'il s'agit de climato où l'on cherche à détecter des tendances de l'ordre du 0.1°C par décennie.

Quant au réseau GHCN aux USA, où est planté la moitié des capteurs mondiaux qui servent à la compilation de la température globale, une évaluation photographique récente (surfacestations.org) montre que sur le tiers des stations sondées, seul environ 5% des sites est de classe 1 (qualité site de référence). Une grosse majorité (85%) fournit une précision entre 1 et 5°C, càd inutilisable dans le cadre d'un suivi climatologique.

C'est incompréhensible d'utiliser la température de surface pour un suivi climatologique global alors que le nombre de stations a été divisé par 3 depuis 20 ans avec les satellites et l'effondrement du bloc de l'Est (il n'y a qu'à voir les aberrations dans les températures des pays de l'ex Urss ces dernières années pour savoir que la température de surface n'est plus fiable).

Pas d'accord ! Le goudron, le béton assez loin et non dans les rayons OMM sous et autour de l'abri, sont négligeables à ce niveau de qualité, par rapport à la ventilation naturelle de ces sites très dégagés.

La classe 1 et 2 c'est pareil au niveau de l'incertitude de mesure de la Tn et de la Tx (du moins si les critères de la classification 2 sont bien respectés)

Les stations qui servent à homogénéiser les données des stations pourries US, ce sont les RCS, les classe 1 et 2, et des ASOS de qualité, ce n'est pas l'inverse qui se produit. Je ne vois donc pas où est le problème quand ils les utilisent dans le bon sens. De même en France on ne va pas se servir de St Christol les Alés (et ses 44.1° biaisés d'août 2003) pour recaler les données de l'Aigoual, mais on pourra faire l'inverse si nécessaire.

Le maillage est suffisant pour donner une tendance de T fiable. Un maillage plus serré ne sera là que pour mettre en évidence et informer le public et les clients sur les divers topoclimats (surtout en valeurs absolues). A l'échelle du climat, c'est inutile pour sortir une tendance globale avec des moyennes de T sur plus de 30 ans et en général autour de 100 ans.

Par exemple pour les US, 110 stations de qualité bien réparties, suffisent à donner l'évolution de T de plus de 98% du climat US avec une bonne certitude (actu ils en sont à 97%).

Lozère, oui dans certains cas l'installation est doublée quand il y a un déplacement (une comparaison sur 2 ans est préconisée), mais pas toujours et pas souvent dans le passé plus lointain.

Même pour l'Aigoual il vaut mieux récupérer les données homogénéisées, le matériel a évolué.

Dans le lien du GSN de mon msg précédent, normalement les données sont homogénéisées (à voir si tu trouves des différences entre la série que tu utilises pour l'Aigoual et celle du GSN)

Il faut écrire à la DIRCLIM à Toulouse pour commander des séries de données homogénéisées non dispo sur le Net. Je ne comprends pas pourquoi elles ne sont pas en ligne dans l'espace pro alors que c'était prévu depuis pas mal de temps.

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Pour continuer sur le sujet des tnn hivernales de Lyon-Bron, je vous propose le graphique suivant (que j'espère sans erreur) qui compare l'évolution de la moyenne glissante sur 10 ans des tnn hivernales de Lyon-Bron, Paris-Montsouris et le Mont-Aigoual. Le zéro a été calé pour chacune des 3 stations sur la moyenne 1921-1930. A n'en pas douter, il s'est passé quelque chose de peu orthodoxe sur la station de Lyon-Bron dans les années 70: changement d'emplacement? Construction de routes ou autoroutes?

tnnhivernalesxc3.jpg

Bonjour,

Dans le Rhône se trouve une station météo France qui relève les températures depuis 1880. Il s'agit de la station de l'observatoire de Saint Genis LAval (à ne pas confondre avec ma station, je suis habitant de St Genis Laval).

Saint Genis Laval est beaucoup moins urbanisé que l'est de Lyon, la station se trouve quasiment à la campagne, à environ 15 km du centre de Lyon et environ 20 km de Bron (photos ci dessous, vu de la station de loin, sous les 3 sapins)

dscn2110.jpg

Comme je possède les données de cette station, j'ai refais la courbe de Lozère avec comme base la moyenne des Tn 1921 1930 pour St Genis Laval.

sgl10.jpg

Nous voyons bien que nous n'avons pas l'évolution enregistrée par la station de Bron, les écarts sont plus proches des stations du Mont Aigoual ou de PAris. Il ya sans doute un effet urbain qui devient de plus en plus important pour cette station, où le déplacement de la station a changé complètement les conditions de mesure.

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Pas d'accord ! Le goudron, le béton assez loin et non dans les rayons OMM sous et autour de l'abri, sont négligeables à ce niveau de qualité, par rapport à la ventilation naturelle de ces sites très dégagés.

A part Mont Aigoual qui est effectivement bien ventillé, je ne pense pas que tu puisses dires que les sites d'aéroport sont bien dégagés et sans influence des énormes surfaces goudronnées. L'évaporation dans les environs du sites est tout à fait différente. A la rigueur, pour détecter une tendance, on s'en fiche si la surface environnante en goudron est la même, mais qui n'est pas le cas en cas d'extension de l'aéroport ou d'un gros parking. Il y a pas mal d'études qui montrent qu'une station climatologique en zone aéroportuaire est problématique, il n'y a aucun doute là-dessus.

Par exemple pour les US, 110 stations de qualité bien réparties, suffisent à donner l'évolution de T de plus de 98% du climat US avec une bonne certitude (actu ils en sont à 97%).

Je ne pense pas qu'on soit en désaccord là-dessus. Le seul hic est que la température climatologique des US actuelle n'est pas donnée par 110 stations de qualité mais par 1.200 stations dont environ 85% sont de qualité insuffisante pour un suivi climatologique avec au mieux une précision inconnue, au pire un biais positif.Donc le problème est qu'on mélange stations de qualité et de moins bonne qualité, Mont-Aigoual et Marseille Marignane ou Strasbourg Entzheim. Si tu vas sur le site du GISS/NASA par exemple (l'un des 3 fournisseurs officiels de température climatologique mondiale), tu verras que les température du Mont-Aigoual ne sont pas utilisées après 1990 (il n'y a aucune raison pour ça, c'est une des meilleures stations de France, homogène et rurale !). Une grande partie des stations en France est intégrée sans les températures de la dernière décennie. Donc quand on regarde la question de près, il y a quand même pas mal à redire sur la manière de compiler cette température mondiale, ne serait ce qu'à cause de l'écart entre les différents organismes.

Quant à la mise à la disposition du public des données, là aussi il y a souci et pas qu'à MF. Le CRU par exemple ne communique pas ses températures brutes, ni la liste des stations choisies, ni les algos d'homogénisation.

Désolé du HS.

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Bonjour,

Dans le Rhône se trouve une station météo France qui relève les températures depuis 1880. Il s'agit de la station de l'observatoire de Saint Genis LAval (à ne pas confondre avec ma station, je suis habitant de St Genis Laval).

Saint Genis Laval est beaucoup moins urbanisé que l'est de Lyon, la station se trouve quasiment à la campagne, à environ 15 km du centre de Lyon et environ 20 km de Bron (photos ci dessous, vu de la station de loin, sous les 3 sapins)

dscn2110.jpg

Comme je possède les données de cette station, j'ai refais la courbe de Lozère avec comme base la moyenne des Tn 1921 1930 pour St Genis Laval.

sgl10.jpg

Nous voyons bien que nous n'avons pas l'évolution enregistrée par la station de Bron, les écarts sont plus proches des stations du Mont Aigoual ou de PAris. Il ya sans doute un effet urbain qui devient de plus en plus important pour cette station, où le déplacement de la station a changé complètement les conditions de mesure.

Si, l'évolution est la même que Bron, mais la hausse des températures est moins prononcée.

Toujours est t'il que depuis le début des années 70, et plus encore depuis le fin des années 80, nous n'avons plus les mêmes hivers; les tn, comme les tnn montent partout;

Tous les chiffres sortis dans ce topic montrent que les très gros froids, d'un intervale auparavant de moins de 10 ans se sont produits la dernière fois il y a maintenant 22 ans, et que les hivers avec de bons coup de froids, qui se produisaient tous les 2,3 ou 4 ans ne se sont montrés une seule fois ces 2 dernières décénnies (en 97).

Quelqu'un pourrait'il nous éclairer:

1-pourquoi les flux d'ouest sont t'ils devenus très majoritaires ces 20 dernières années ?

2- pourquoi les flux nordiques , quand ils se produisent abaissent aussi peu les températures par rapport aux décénnies passées?

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Si, l'évolution est la même que Bron, mais la hausse des températures est moins prononcée.

il me semble que l'on compare des Tn d'un côté et des Tnn de l'autre.

Non?

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il me semble que l'on compare des Tn d'un côté et des Tnn de l'autre.

Non?

C'est aussi mon impression. Il serait intéressant de voir le graphique avec les tnn hivernales de saint-Genis Laval, si les données sont disponibles bien sûr.
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il me semble que l'on compare des Tn d'un côté et des Tnn de l'autre.

Non?

Je n'avais pas vu que les courbes de Lozère représentaient les Tnn (2 n) default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Je n'ai que les moyennes mensuelles de la station de St Genis Laval, malheureusement je n'ai pas les Tnn.

Ceci dit mon graph reste intéressant, il serait intéressant de faire le même pour Bron avec les Tn (1 seul n !).

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  • 2 weeks later...

Au niveau mondial, le réseau OMM le plus sérieux avec un tri dans 10000 stations pour en sortir environ 1000 (1016 actu), c'est le réseau de surface GSN du GCOS composé de RCS (Reference Climatological Station) fournissant des données homogénéisées dont les stations subissent en général bien moins d'influences humaines que dans tous les autres réseaux.

Il y a des données des 6 stations RCS en France et la liste des toutes les stations ici : http://cdo.ncdc.noaa.gov/pls/plclimprod/cd...asetabbv=GSNMON

Meric pour ces infos. Je me pose la question suivante cependant.Es-tu sûr que les données des 6 stations françaises utilisées dans la base GSN (site NOAA) sont bien homogénéisées? J'ai fait un rapide check entre les données brutes de Strasbourg et les données GSN sur les tn et je suis surpris de voir qu'il n'y a pas de différence en terme d'évolution: on observe juste un écart constant entre les 2 séries de moins de 0,05°C (idem pour les tm) ! Il n'y aurait donc eu aucun déplacement, aucun changement d'instrument et aucun changement d'environnement sur cette station depuis 1946?

Le graph:

strbrghomoglr2.jpg

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Meric pour ces infos. Je me pose la question suivante cependant.

Es-tu sûr que les données des 6 stations françaises utilisées dans la base GSN (site NOAA) sont bien homogénéisées? J'ai fait un rapide check entre les données brutes de Strasbourg et les données GSN sur les tn et je suis surpris de voir qu'il n'y a pas de différence en terme d'évolution: on observe juste un écart constant entre les 2 séries de moins de 0,05°C (idem pour les tm) ! Il n'y aurait donc eu aucun déplacement, aucun changement d'instrument et aucun changement d'environnement sur cette station depuis 1946?

Le graph:

strbrghomoglr2.jpg

En fait, je pense avoir trouvé la réponse à ma question. Les données des stations françaises dans la base GSN ne sont pas homogénéisées et pour cause: le signal de réchauffement climatique qu'elles présentent en données brutes est très proche (proximité inférieure ou égale à la résolution des mesures, i.e. 0,1°C) de celui de la série "naturellement" homogénéisée sur cette période (1949-1999), à savoir celle du Mont-Aigoual. Illustration par les chiffres sur les tn de Strasbourg et Mont-Aigoual. J'ai ajouté Lyon-Bron (qui n'est pas dans la base GSN naturellement) dont les données brutes semblent nécessiter pour le coup une certaine dose d'homogénéisation.strsbrghomog2wr9.jpg
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

En fait, je pense avoir trouvé la réponse à ma question. Les données des stations françaises dans la base GSN ne sont pas homogénéisées et pour cause: le signal de réchauffement climatique qu'elles présentent en données brutes est très proche (proximité inférieure ou égale à la résolution des mesures, i.e. 0,1°C) de celui de la série "naturellement" homogénéisée sur cette période (1949-1999), à savoir celle du Mont-Aigoual. Illustration par les chiffres sur les tn de Strasbourg et Mont-Aigoual. J'ai ajouté Lyon-Bron (qui n'est pas dans la base GSN naturellement) dont les données brutes semblent nécessiter pour le coup une certaine dose d'homogénéisation.

Normalement les données sont toutes homogénéisées dans ce réseau. Mais bon à voir si MF a autorisé la diffusion de ces séries homogénéisées sur le site US, car elles ne sont même pas encore en vente dans l'espace pro du site MF.A vérifier si les centièmes d'écart sur Strasbourg viennent d'une moyenne calculée de façon légèrement différente.

Il faudrait comparer des séries d'autres stations GSN/brutes bien plus anciennes que 1946, car après cette date, des changements sur certaines stations ont été mineurs pour une Tm annuelle. En 46 certaines stations utilisaient déjà l'abri "moderne" Stevenson en bois. Le plastique est arrivé plus tard, les thermo auto aussi. Ces petits changements en moyenne sur l'année donnent parfois qq centièmes de correction, voir moins. Des changements peuvent en compenser d'autres et des variations sur Tx en compenser d'autres sur les Tn (par exemple l'abri en plastique plus frais, des capteurs auto plus frais, peuvent compenser un petit réchauffement dù aux modifications autour du site. D'autant plus si la station est restée dégagée classe 1, car la ventilation naturelle de ces sites dégagés limite bien les effets de certains changements plus lointains)

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Normalement les données sont toutes homogénéisées dans ce réseau. Mais bon à voir si MF a autorisé la diffusion de ces séries homogénéisées sur le site US, car elles ne sont même pas encore en vente dans l'espace pro du site MF.

A vérifier si les centièmes d'écart sur Strasbourg viennent d'une moyenne calculée de façon légèrement différente.

Il faudrait comparer des séries d'autres stations GSN/brutes bien plus anciennes que 1946, car après cette date, des changements sur certaines stations ont été mineurs pour une Tm annuelle. En 46 certaines stations utilisaient déjà l'abri "moderne" Stevenson en bois. Le plastique est arrivé plus tard, les thermo auto aussi. Ces petits changements en moyenne sur l'année donnent parfois qq centièmes de correction, voir moins. Des changements peuvent en compenser d'autres et des variations sur Tx en compenser d'autres sur les Tn (par exemple l'abri en plastique plus frais, des capteurs auto plus frais, peuvent compenser un petit réchauffement dù aux modifications autour du site. D'autant plus si la station est restée dégagée classe 1, car la ventilation naturelle de ces sites dégagés limite bien les effets de certains changements plus lointains)

OK merci pour les infos. Les 6 séries françaises GSN sont malheureusement postérieures à 1946 sauf celle de Marseille-Marignane qui semble remonter à 1900 pour les tm. Je vais regarder la tête qu'elle a comparée aux données brutes. Sinon, j'opterais également pour une différence de méthode de calcul sur Strasbourg : ce qui me choque est plus la constance de l'écart que son insignifiance ; or, s'il s'agissait d'homogénéisation, je suppose que l'écart ne pourrait pas être constant sur la période.Quant à la politique commerciale de MF sur son travail d'homogénéisation...
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en raison du rechaufement climatique, est ce que des hivers tres tres froid comme celui de 1956 pourrait se reproduire en france dans les hivers qui arrive?? avec des gelés pendant des semaines , jour et nuit bref des hiver tres tres rude en gros...des mettres de neige dans toutes les villes de france etc...

Tu confonds hiver très froid avec vague de froid. L'hiver 55/56 n'est même pas dans le top 5 des hivers les + froids depuis 1900. Effectivement février 56 reste le mois le + glacial du 20 ème siècle avec cette fameuse vague de froid qui a duré 1 mois mais décembre 55 et janvier 56 n'ont pas été froid.L'hiver 62-63 reste l'hiver le + froid du 20-21 ème siècle.
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Tu confonds hiver très froid avec vague de froid. L'hiver 55/56 n'est même pas dans le top 5 des hivers les + froids depuis 1900. Effectivement février 56 reste le mois le + glacial du 20 ème siècle avec cette fameuse vague de froid qui a duré 1 mois mais décembre 55 et janvier 56 n'ont pas été froid.

L'hiver 62-63 reste l'hiver le + froid du 20-21 ème siècle.

Oui, Fevrier 56 a marqué les esprits parceque, cette vague de froid, outre son intensité, est arrivée le 1èr fevrier, et est repartie le 29, donc le mois entier..

Mais 63 a été plus froid en intensité et en longueur:

Tm sur les 13 jours du coeur de la vague de froid en 1956 (9.02 à 22.02)= -9.4°C à Lyon-Bron

...............16 ...................................................1963 (22.01 à 6.02)= -10.1°C

Tm ..........28 ...................................................1956(1.02 à 28.02) = -7.0°C

...............28 ...................................................1963(11.01 à 7.02)= -7.7°C

De plus , 1962/63 s'était déjà payée une vague de froid sévère 2ème quizaine de décembre avec des Tn inférieures à -15°C dans une partie du territoire.

Enfin, ce qui est resté de 1956 dans la mémoire très paysanne de la population française de l'époque, c'est que le blé avait gelé: la douceur du début de l'hiver l'avait trop développé.

Et là , les agriculteurs n'aiment pas lorsque le porte monnaie gèle default_shuriken.gif

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...Enfin, ce qui est resté de 1956 dans la mémoire très paysanne de la population française de l'époque, c'est que le blé avait gelé: la douceur du début de l'hiver l'avait trop développé.

Et là , les agriculteurs n'aiment pas lorsque le porte monnaie gèle default_shuriken.gif

Ce fut également une année sans mimosa sur la Côte d'Azur.
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Vous avez la mémoire courte ou quoi? Et l'hivers 2006/2007... default_sorcerer.gif

L'hiver 2005/06 n'entre pas du tout dans la même catégorie.Certes, il fut long, mais sans vague de froid réelle.

Je n'habite pas la côte d'azur, mais avec 2 jours seulement de gel à Nice (record à -0.8°C default_flowers.gif ), je ne crois pas que les mimosas aient pu geler !

A part la frange nord est ,aucune ville française n'a eu cette année là des Tm mensuelles négatives.

Et 2006/07 a battu les records de douceur !

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Posté(e)
Bourgoin-Jallieu (38)

L'hiver 2005/06 n'entre pas du tout dans la même catégorie.Certes, il fut long, mais sans vague de froid réelle.

Je n'habite pas la côte d'azur, mais avec 2 jours seulement de gel à Nice (record à -0.8°C default_flowers.gif ), je ne crois pas que les mimosas aient pu geler !

A part la frange nord est ,aucune ville française n'a eu cette année là des Tm mensuelles négatives.

Et 2006/07 a battu les records de douceur !

C'était une blague default_sorcerer.gif , on plus il parlait de l'Hiver 2006-2007.
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Normalement les données sont toutes homogénéisées dans ce réseau. Mais bon à voir si MF a autorisé la diffusion de ces séries homogénéisées sur le site US, car elles ne sont même pas encore en vente dans l'espace pro du site MF.

A vérifier si les centièmes d'écart sur Strasbourg viennent d'une moyenne calculée de façon légèrement différente.

Il faudrait comparer des séries d'autres stations GSN/brutes bien plus anciennes que 1946, car après cette date, des changements sur certaines stations ont été mineurs pour une Tm annuelle. En 46 certaines stations utilisaient déjà l'abri "moderne" Stevenson en bois. Le plastique est arrivé plus tard, les thermo auto aussi. Ces petits changements en moyenne sur l'année donnent parfois qq centièmes de correction, voir moins. Des changements peuvent en compenser d'autres et des variations sur Tx en compenser d'autres sur les Tn (par exemple l'abri en plastique plus frais, des capteurs auto plus frais, peuvent compenser un petit réchauffement dù aux modifications autour du site. D'autant plus si la station est restée dégagée classe 1, car la ventilation naturelle de ces sites dégagés limite bien les effets de certains changements plus lointains)

Effectivement, les données GSN semblent homogénéisées sur certaines séries. L’exemple de Marseille est explicite. Cependant (cf graph ci-dessous / légende : 2 couleurs pour repérer l’origine des données brutes / on passe en négatif qd la série GSN est inférieure à la série brute), l’homogénéisation de la série marseillaise me laisse perplexe sur au moins 4 aspects :- le premier concerne les données brutes 1900-1920 de l’Observatoire de Marseille qui sont reprises telles quelles dans la série GSN. Cela revient à considérer que les données brutes de l’Observatoire de Marseille sur cette période (et sur cette période seulement) sont parfaitement comparables aux données brutes récentes de Marignane (alors que la station de Marignane se situe 70m plus bas que celle de l’observatoire et à près de 15km à vol d’oiseau).

- le deuxième concerne l’absence totale d’homogénéisation sur la période 1961-1999. Je vous invite à aller voir les photos aériennes de l’environnement immédiat de Marignane dont l’urbanisation très importante (sans parler du complexe industriel de l’Etang-de-Berre) devrait qd même amener intuitivement à une petite dose d’homogénéisation.

- le troisième concerne la chute très nette à partir de 2000 : je suppose que l’homogénéisation a été faite à la fin des années 90 et qu’un déplacement est intervenu début 2000.

- le 4ème concerne plus généralement les 6 séries françaises utilisées dans la base GSN. Sur ces 6 séries, une seule présente des données antérieures à 1945 : celle de Marseille. Or, cette série se caractérise justement par des ruptures considérables rendant moins fiable le travail d’homogénéisation (par exemple que celui qui a dû aussi être fait par MF à l’Aigoual).

Voilà, si certains ont des réponses à mes interrogations, merci d’avance !

marseillecz7.jpg

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  • 1 month later...

Au vu de tous les modèles qui convergent pour un hiver doux, on va encore ajouter un certain redressement aux pentes générales qui n'en finissent pas de voir les températures hivernales monter, et monter encore...

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Posté(e)
Pechbonnieu (31), mais Luz Saint-Sauveur et Gavarnie pour des relevés climatologiques

Pour essayer de répondre au sujet de ce post avec seulement des témoignages de l'époque, même durant la période de l'optimum climatique du Moyen Age, il y a eu des hivers très rigoureux, en voici quelques exemples ci-dessous : default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

974-975 : Dans les Gaules, l'hiver fut « long, sec et dur » ; il se prolongea du début de novembre au 20 mars : en mai, il tomba encore beaucoup de neige.

1073-1074 : Fortes gelées du début de novembre jusqu'au 15 avril, accompagnées d'un vent du Nord violent et desséchant. « Les moulins ne pouvant fonctionner par suite de la prise des fleuves et rivières, l'armée d'Henri IV, empereur d'Allemagne, souffrit cruellement du manque de farine et, par suite, de pain. »

1076-1077 : Un des hivers les plus rudes du XIe siècle, d'après les témoignages des contemporains. De très fortes gelées se produisirent du 1er novembre au 15 avril, et le Rhin, ainsi que le lac de Constance, furent pris par les glaces, de la Saint-Martin jusqu'à la fin de mars. « Cette année fut si étrangement froide que la plupart des arbres, vignes et fruitiers moururent, que les semences en furent intéressées et que la terre devint stérile pour les quelques années suivantes. »

1114-1115 : Hiver terrible en Bretagne de même qu'en Angleterre. « La mer gela dans la Manche à quelque distance des côtes, et les pierres les plus grosses se fendirent avec éclat. »

1124-1125 : Froids extraordinaires avec chutes de neige abondantes en France, en Allemagne et en Italie. « Dans les rivières, la glace était si épaisse et si solide qu'elle supportait les voitures chargées; les chevaux circulaient sur le Rhin comme sur la terre ferme. Ces intempéries se prolongèrent tellement que les arbres ne prirent leurs feuilles qu'en mai. »

1149-1150 : Hiver très rigoureux dans le Nord de la France, où, sur les côtes, les eaux de la mer étaient gelées jusqu'à trois milles du rivage. Dura du début de décembre à la fin de février.

1204-1205 : En Bretagne et dans le Nord-Ouest de la France, « grand hiver de la mi-janvier à la mi-mars ».

1218-1219 : Dans le Centre de la France, l'hiver fut si rude et si long que par trois fois la Seine, la Loire et la Vienne se trouvèrent suffisamment gelées pour qu'elles puissent être traversées sur la glace.

1224-1225 : Hiver rigoureux depuis la Saint-Denis (9 octobre) jusqu'à la Saint-Marc (25 avril), avec fortes tempêtes ayant abattu en Normandie plusieurs clochers d'églises.

1233-1234 : Hiver très rigoureux dans l'extrême Est de la France et en Italie. Le Rhône et le lac de Zurich furent congelés. Des voitures chargées purent arriver de la terre ferme jusqu'à Venise en passant par la glace.

1235-1236 : Toutes les rivières furent prises par les glaces, dont la débâcle entraîna la chute des ponts de Saumur et de Tours.

1275-1276 : Hiver très froid, mais de courte durée, avec chutes de neige abondantes dans l'Est. A Parme, le sol resta couvert de neige du mois de décembre 1275 au mois d'avril 1276.

1291-1292 : En Alsace, le mois de févier 1292 fut remarquablement froid. Le Rhin gela à Brisach, où les chevaux et les voitures pouvaient le traverser sur la glace.

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