Pierre-Ernest Posted September 19, 2007 Share Posted September 19, 2007 En lisant un papier récent sur l'analyse des carottes glaciaires, je suis tombé (pas tout à fait) par hasard sur un graphique qui me laisse perplexe : Voici les origines des points : Cercles bleu foncé :EUROCORE Losanges bleu clair : moyennes GRIP Zone grisée :largeur = 1 écart-type pour EUROCORE et GRIP Signe plus : Lawdome (valeurs précédemment publiées) Triangles pointe en bas : Byrd Losanges : Crête Carrés : Camp Century Cercles : D57 Triangles pointe en haut :Dye 3 Triangles rouges : H15 (red triangles) (7), Etoiles violettes : Pôle sud Croix : mesures atmosphériques directe, Cap Grim J'avoue rester sceptique sur la validité des courbes présentées par le GIEC après avoir contemplé ce nuage... Pour ma part, j'aurais commenté plus prudemment : "Le protoxyde d'azote atmosphérique a évolué de façon aléatoire entre 260 et 310 ppbv entre l'an 1000 et l'année 2000, sans qu'il soit possible de déterminer une orientation quelconque tant géographique que quantitative quant à son évolution." Ou alors : "Les analyses de N2O dans les carottes glaciaires donnent des résultats dispersés qui conduisent à penser que ce type de mesure n'est pas très pertinent". Mais sûrement pas , comme le GIEC 2001 : "Les trois graphiques (ils parlent aussi du méthane et du CO2, NDLT) montrent les effets d"une augmentation importante et croissante des émissions anthropiques durant l'ère Industrielle". (L'ére Industrielle, c'est entre 1750 et 2000, voir le graphique) Et je m'étonne que des "milliers de chercheurs qualifiés" acceptent ce type d'affirmation sans sourciller... Link to post Share on other sites More sharing options...
zazou Posted September 20, 2007 Share Posted September 20, 2007 J'avoue rester sceptique sur la validité des courbes présentées par le GIEC après avoir contemplé ce nuage... Pour ma part, j'aurais commenté plus prudemment : "Le protoxyde d'azote atmosphérique a évolué de façon aléatoire entre 260 et 310 ppbv entre l'an 1000 et l'année 2000, sans qu'il soit possible de déterminer une orientation quelconque tant géographique que quantitative quant à son évolution." Ou alors : "Les analyses de N2O dans les carottes glaciaires donnent des résultats dispersés qui conduisent à penser que ce type de mesure n'est pas très pertinent". Mais sûrement pas , comme le GIEC 2001 : "Les trois graphiques (ils parlent aussi du méthane et du CO2, NDLT) montrent les effets d"une augmentation importante et croissante des émissions anthropiques durant l'ère Industrielle". (L'ére Industrielle, c'est entre 1750 et 2000, voir le graphique) Et je m'étonne que des "milliers de chercheurs qualifiés" acceptent ce type d'affirmation sans sourciller... Bof. Si on va sur ton lien, on lit : The record covering the past millennium reduces the uncertainty regarding the pre-industrial concentration. On doit pouvoir faire le même type de montage en utilisant les premières données CO2 et les plus récentes. Ou les premiers colonnes satellites de traces atmosphériques et les plus récentes. Bref entre une méthodo balbutiante et une méthodo au point. La reproductibilité des données en bleu, dernières en date si j'ai bien compris, me semble tout à fait satisfaisante. Remonte à l'origine des données dans cette figure, et tu dois probablement pouvoir faire une corrélation entre la dispersion des mesures et l'année où elles ont été produites. Bref, pas de quoi remettre en question les conclusions du GIEC. Va falloir trouver autre chose. Link to post Share on other sites More sharing options...
achazare Posted September 20, 2007 Share Posted September 20, 2007 En lisant un papier récent sur l'analyse des carottes glaciaires, je suis tombé (pas tout à fait) par hasard sur un graphique qui me laisse perplexe : Voici les origines des points : Cercles bleu foncé :EUROCORE Losanges bleu clair : moyennes GRIP Zone grisée :largeur = 1 écart-type pour EUROCORE et GRIP Signe plus : Lawdome (valeurs précédemment publiées) Triangles pointe en bas : Byrd Losanges : Cr�te Carrés : Camp Century Cercles : D57 Triangles pointe en haut :Dye 3 Triangles rouges : H15 (red triangles) (7), Etoiles violettes : Pôle sud Croix : mesures atmosphériques directe, Cap Grim J'avoue rester sceptique sur la validité des courbes présentées par le GIEC après avoir contemplé ce nuage... Pour ma part, j'aurais commenté plus prudemment : "Le protoxyde d'azote atmosphérique a évolué de façon aléatoire entre 260 et 310 ppbv entre l'an 1000 et l'année 2000, sans qu'il soit possible de déterminer une orientation quelconque tant géographique que quantitative quant à son évolution." Ou alors : "Les analyses de N2O dans les carottes glaciaires donnent des résultats dispersés qui conduisent à penser que ce type de mesure n'est pas très pertinent". Mais sûrement pas , comme le GIEC 2001 : "Les trois graphiques (ils parlent aussi du méthane et du CO2, NDLT) montrent les effets d"une augmentation importante et croissante des émissions anthropiques durant l'ère Industrielle". (L'ére Industrielle, c'est entre 1750 et 2000, voir le graphique) Et je m'étonne que des "milliers de chercheurs qualifiés" acceptent ce type d'affirmation sans sourciller... C'est peut être que le fait de connaitre son sujet en étant expert permet de voir des choses que le néophyte ne voit pas ? Link to post Share on other sites More sharing options...
Pierre-Ernest Posted September 21, 2007 Author Share Posted September 21, 2007 Bof. Si on va sur ton lien, on lit : The record covering the past millennium reduces the uncertainty regarding the pre-industrial concentration. On doit pouvoir faire le même type de montage en utilisant les premières données CO2 et les plus récentes. Ou les premiers colonnes satellites de traces atmosphériques et les plus récentes. Bref entre une méthodo balbutiante et une méthodo au point. La reproductibilité des données en bleu, dernières en date si j'ai bien compris, me semble tout à fait satisfaisante. Remonte à l'origine des données dans cette figure, et tu dois probablement pouvoir faire une corrélation entre la dispersion des mesures et l'année où elles ont été produites. Bref, pas de quoi remettre en question les conclusions du GIEC. Va falloir trouver autre chose. Vérifications faites, il n'y a pas ou peu de relation entre l'année des publication et la dispersion des résultats. Je pense plutôt qu'il y a de fortes chances pour que les auteurs aient "choisi" les résultats conformes à leur théorie. Certains carottages donnent des résultats curieux, indépendamment de l'époque où l'analyse a été faite. Le même constat peut d'ailleurs être fait pour les résultats fournis par Keeling qui a soigneusement écarté les analyses de CO2 antérieures à ses propres mesures qui ne "cadraient" pas avec les siennes, et décalé dans le temps les résultats afin qu'il y ait une continuité (apparente) dans l'évolution du taux de CO2. D'une façon générale, il faut se souvenir, lorsqu'on analyse les gaz contenus dans les carottes glaciaires, qu'on mesure le taux de gaz contenu dans une carotte à l'instant de l'analyse, et non celui de l'atmosphère qui existait au moment où la glace s'est formée. Assimiler les 2 revient à faire une hypothèse qui peut être contestée. Link to post Share on other sites More sharing options...
zazou Posted September 21, 2007 Share Posted September 21, 2007 Je pense plutôt qu'il y a de fortes chances pour que les auteurs aient "choisi" les résultats conformes à leur théorie. Certains carottages donnent des résultats curieux, indépendamment de l'époque où l'analyse a été faite. Le même constat peut d'ailleurs être fait pour les résultats fournis par Keeling qui a soigneusement écarté les analyses de CO2 antérieures à ses propres mesures qui ne "cadraient" pas avec les siennes, et décalé dans le temps les résultats afin qu'il y ait une continuité (apparente) dans l'évolution du taux de CO2. D'une façon générale, il faut se souvenir, lorsqu'on analyse les gaz contenus dans les carottes glaciaires, qu'on mesure le taux de gaz contenu dans une carotte à l'instant de l'analyse, et non celui de l'atmosphère qui existait au moment où la glace s'est formée. Assimiler les 2 revient à faire une hypothèse qui peut être contestée. OK. Donc complot de chercheurs charlatans, truandeurs de données. Hypothèses farfelues et bien sûr pas évaluées. Intéressant tout ça. Ca devrait se démonter facile dans une publi soumise à comité de lecture. Du gâteau pour toi qu'as l'air de maitriser le sujet. C'est fou le nombre de chercheurs naïfs ou incompétents en sciences du climat. Mais que fait la police ? Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 22, 2007 Share Posted September 22, 2007 D'une façon générale, il faut se souvenir, lorsqu'on analyse les gaz contenus dans les carottes glaciaires, qu'on mesure le taux de gaz contenu dans une carotte à l'instant de l'analyse, et non celui de l'atmosphère qui existait au moment où la glace s'est formée. ça c'est un sacré scoop! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le même constat peut d'ailleurs être fait pour les résultats fournis par Keeling qui a soigneusement écarté les analyses de CO2 antérieures à ses propres mesures qui ne "cadraient" pas avec les siennes, et décalé dans le temps les résultats afin qu'il y ait une continuité (apparente) dans l'évolution du taux de CO2. nous attendons des preuves de ce qui n'est qu'affirmations gratuites et orientées toujours dans le même sens. Link to post Share on other sites More sharing options...
Alain Coustou Posted September 22, 2007 Share Posted September 22, 2007 Il faudrait savoir dans quelles conditions précises ont été faites les mesures donnant des résultats apparemment aléatoires (et les autres aussi, pour comparaison). Par exemples, certaines d'entre elles qui semblent indiquer des taux apparemment anormalement élevés n'ont-elles pas été contaminées par le milieu ou par le matériel de labo? Ou par un événement particulier de l'époque de la formation de la bulle ? Juste une question, pas une affirmation. De toute manière, les mesures atmosphériques directes pratiquées depuis plusieurs décennies sont sûres et sans appel: il y a bien accroissement de la concentration en protoxyde d'azote. Ce n'est pas une hypothèse, mais une constatation. Et ces mesures atmosphériques me paraissent bien dans la continuité des mesures Eurocore-Grip. Mais il est toujours plutôt agaçant (et attristant) de voir avec quelle avidité les sceptiques se précipitent sur la moindre anomalie apparente pour en tirer des conclusions absurdes en vue d'illustrer leurs fantasmes (la non-réalité du RC ou son caractère non anthropique et l'absence de tout risque de le voir s'emballer). Leurs écrits me rappellent toutes ces "études" plus ou moins orientées qui - voici pas si longtemps - prétendaient mettre en doute la nocivité du tabac, la dangerosité des fibres d'amiante ou l'importance du facteur vitesse dans les accidents de la route... Mais cette fois-ci, le risque ainsi nié ou minoré ne concerne plus seulement une minorité de la population, mais la totalité de l'humanité. Alain Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 22, 2007 Share Posted September 22, 2007 Il faudrait savoir dans quelles conditions précises ont été faites les mesures donnant des résultats apparemment aléatoires (et les autres aussi, pour comparaison). Par exemples, certaines d'entre elles qui semblent indiquer des taux apparemment anormalement élevés n'ont-elles pas été contaminées par le milieu ou par le matériel de labo? Ou par un événement particulier de l'époque de la formation de la bulle ? Juste une question, pas une affirmation. De toute manière, les mesures atmosphériques directes pratiquées depuis plusieurs décennies sont sûres et sans appel: il y a bien accroissement de la concentration en protoxyde d'azote. Ce n'est pas une hypothèse, mais une constatation. Et ces mesures atmosphériques me paraissent bien dans la continuité des mesures Eurocore-Grip. Mais il est toujours plutôt agaçant (et attristant) de voir avec quelle avidité les sceptiques se précipitent sur la moindre anomalie apparente pour en tirer des conclusions absurdes en vue d'illustrer leurs fantasmes (la non-réalité du RC ou son caractère non anthropique et l'absence de tout risque de le voir s'emballer). Leurs écrits me rappellent toutes ces "études" plus ou moins orientées qui - voici pas si longtemps - prétendaient mettre en doute la nocivité du tabac, la dangerosité des fibres d'amiante ou l'importance du facteur vitesse dans les accidents de la route... Mais cette fois-ci, le risque ainsi nié ou minoré ne concerne plus seulement une minorité de la population, mais la totalité de l'humanité. Alain bah de toute façon lorsqu'on présente comme "papier récent" une étude de 1999 cela en dit long... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> les mesures avant EUROCORE et GRIP sont dispersées alors que les "nouvelles" mesures font preuve d'une belle cohérence entr'elles et avec les mesures atmosphériques. le reste c'est du blabla sceptique de base venant de personnes mal documentées et, à l'évidence, orientées. Link to post Share on other sites More sharing options...
lorenz Posted September 22, 2007 Share Posted September 22, 2007 Cependant rester prudent sur l'exactititude des rélevés effectués sur les carottes galaciaires...les résultats obtenus sur ces échantillons etaient ils représentatifs?? Comment les particules d'azote et de CO2 piegées dans la glace évoluent elles dans le temps lorsque le zéro absolu n'est pas atteint. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'y a pas consensus scientifique à ce sujet, et je me garderai bien d'avoir un avis à ce sujet... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 23, 2007 Share Posted September 23, 2007 Tout ce que je sais, c'est qu'il n'y a pas consensus scientifique à ce sujet c'est à dire? perso je dirais qu'il n'y a pas de consensus en ce sens que certains pseudo-scientifiques contestent les travaux des scientifiques de la spécialité. Chez ces derniers, ce que je sais, c'est qu'il y a consensus total. Mais tu as sans doute de nombreux exemples du contraire... Link to post Share on other sites More sharing options...
miniTAX Posted September 23, 2007 Share Posted September 23, 2007 c'est à dire? perso je dirais qu'il n'y a pas de consensus en ce sens que certains pseudo-scientifiques contestent les travaux des scientifiques de la spécialité. Chez ces derniers, ce que je sais, c'est qu'il y a consensus total. Mais tu as sans doute de nombreux exemples du contraire... Déjà, "consensus total", c'est faux ne serait ce que parce qu'il y a Jaworosky qui n'est pas d'accord sur la précision et la résolution des mesures par proxy glaciaire.Ensuite, consensus certes, mais sur quoi ? - Le graphique de PE montre bien qu'il y a aucun "consensus" entre les forages de Byrd ou Camp Century et ceux de Grip ou Eurocore. Qui est en mesure de décider que Grip serait mieux que Byrd ou Dye 3 et sur quel critère ? - Consensus sur l'accord entre proxy et mesures instrumentales ? Certainement pas puisque les mesures directes de N2O ne sont disponibles que depuis les années 80 et que les proxies glaciaires s'arrêtent dans les années 70 puisque les glaciologues considèrent qu'il y a environ 50 ans (!) de décalage entre une bulle d'air scellée dans la glace et l'air atmosphérique: c'est en tout cas l'hypothèse qu'on fait pour le proxy glaciaire du CO2 par exemple, c'est pouquoi on ne trouvera pas une reconstitution par forage glaciaire du CO2 atmosphérique des années 90. En gros, mesures instrumentales et par proxy du N2O ne se recouvrent pas, donc impossible de valider les modèles de diffusions qui donnent l'estimation du NO2 à partir du dosage de gaz glaciaires donc impossible de savoir qui de Law Dome ou de Dye3 a raison, (alors que leurs écarts dépassent la hausse instrumentale mesurée sur 20 ans). - Consensus sur l'origine humaine de la hausse de N2O atmosphérique actuelle (de l'ordre de 2%/décennie): source, références, publi ? - Consensus sur l'évolution future du N2O ? Même en supposant que ça existe, on a vu ce que ça a donné avec le "consensus" sur le CH4 il y a encore 10 ans. Résultat, ça fait depuis 10 ans que la concentration de méthane n'augmente plus et personne n'est d'accord sur le pourquoi du comment. Quand on commence à parler de "consensus", on peut déjà être sûr qu'il s'agit de tout sauf de science. La science ne fonctionne PAS par consensus. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 23, 2007 Share Posted September 23, 2007 Quand on commence à parler de "consensus", on peut déjà être sûr qu'il s'agit de tout sauf de science. La science ne fonctionne PAS par consensus. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Non évidemment mais je voudrais que l'on me cite des gens qui ne sont pas dans le "consensus" dans les grands labos qui s'occupent d'analyses de gaz dans les carottes glaciaires et quels sont leurs arguments. concernant Jaworovski mon opinion de non-expert a tendance à être fortement influencée par celle de véritables experts, mais je n'en dirai pas plus. Quant à la science des carottes ce n'est pas parce que les bulles dans la glace ne sont pas formées au bout de x années qu'il n'y a pas de l'air analysable dans le névé (ou la névée). Bien entendu il faut passer par des calculs pour retrouver la teneur en fonction du temps. jice avait d'ailleurs fourni une thèse à ce sujet. PS: je me permets de citer le message de jice en réponse à PE sur ce sujet: Les courbes représentées ici ont été obtenues sur un forage où le recouvrement entre la composition des gaz dans la porosité ouverte du névé et celle des bulles n'a pas été étudié. En revanche ce recouvrement a fait l'objet d'une étude approfondie par l'équipe de David Etheridge au CSIRO en Australie, sur le forage DE08 en site côtier antarctique. Grâce au taux d'accumulation exceptionnel de ce site, il est possible de mesurer dans les bulles la composition de l'air piégé à la fin des années 70, air dont le CSIRO dispose également sous forme d'archives stockées dans des bouteilles comprimées. Concernant le point soulevé par Pierre-Ernest, le recouvrement entre les mesures dans les bulles et dans l'air du névé ne fait aucun doute par cette étude, et lève toute ambiguité quant au fait que la tendance observée dans les bulles depuis la période pré-industrielle reflète la composition de l'atmosphère. Toutes les informations pertinentes sur la méthodologie suivie et les résultats obtenus sont disponibles dans ce chapitre de la thèse de Cathy Trudinger, soutenue au CSIRO en 2001 : Chapitre 3 thèse Trudinger Bonne lecture. toutes ces discussions en dehors de l'expertise sont de toute façon extrèmement vaines. mais à affirmation simpliste on ne peut forcément éviter une réponse également simpliste. Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 23, 2007 Share Posted September 23, 2007 concernant Jaworovski mon opinion de non-expert a tendance à être fortement influencée par celle de véritables experts, mais je n'en dirai pas plus. tout de même, je reviens un peu sur ce monsieur, cité abondamment, et pour cause, par les sceptiques. voici un article le concernant sur wiki. c'est assez instructif. Link to post Share on other sites More sharing options...
Marot Posted September 23, 2007 Share Posted September 23, 2007 tout de même, je reviens un peu sur ce monsieur, cité abondamment, et pour cause, par les sceptiques. voici un article le concernant sur wiki. c'est assez instructif. Article instructif en effet encore que wikipedia soit tout sauf objectif comme des analyses récentes l'ont montré pour certains articles.Que ce soit en livres, articles ou positions occupées, "ce monsieur" peut en remontrer à beaucoup. La critique très vive de Oeschger dans l'ESPER en 1995 ! est pour sa plus grande part basée sur le fait que lui et ses équipes savent et même sont les premiers à savoir car leurs prédécesseurs faisaient de "l'improvised pionnering experiments" et enfin que le papier de Jaworowski a une mauvaise influence, bref, qu'il n'est pas dans l'air du temps. P.S. Les mots choisis ne sont pas innocents, le "ce monsieur" n'est pas digne. Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 24, 2007 Share Posted September 24, 2007 P.S. Les mots choisis ne sont pas innocents, le "ce monsieur" n'est pas digne. Bah tu as raison Marot, c'est pas innocent, j'allais employer " ce triste sire" ou "cet individu" mais je me suis ravisé. J'ai employé "ce monsieur" qui est une expression relativement neutre. Et puis je ne cherche pas spécialement à être digne lorsque je parle de tels obscurantistes. Il n'empêche que le contenu de l'article Wiki est très instructif mais on comprend qu'il ne plaise pas à un sceptique patenté. en dehors du commentaire, il renvoie aux oeuvres de ce monsieur et c'est vraiment là que cela devient instructif en même temps que comique d'ailleurs /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Link to post Share on other sites More sharing options...
Pierre-Ernest Posted September 24, 2007 Author Share Posted September 24, 2007 Pfff... Par contre écrire comme le fait Pierre Ernest que les chercheurs "choisissent les résultats conformes à leur théorie" et "écartent" les analyses "qui ne cadrent pas avec les leurs", ça c'est digne ! Je suis écroulée de rire... Je me contenterai de citer /index.php?s=&showtopic=22405&view=findpost&p=563911'>Minitax : " Le graphique de PE montre bien qu'il y a aucun "consensus" entre les forages de Byrd ou Camp Century et ceux de Grip ou Eurocore. Qui est en mesure de décider que Grip serait mieux que Byrd ou Dye 3 et sur quel critère ? "C'est pourtant ce qu'a décidé le GIEC, illustrant parfaitement ce que j'ai écrit, qui fait s'écrouler de rire Zazou... Et il y aurait plutôt de quoi pleurer devant une telle attitude. En tout cas, ne pas s'en alarmer, et ne pas voir qu'il s'agit d'affirmations qui n'ont plus grand chose à voir avec la science n'est pas très rassurant. Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 24, 2007 Share Posted September 24, 2007 en dehors du commentaire, il renvoie aux oeuvres de ce monsieur et c'est vraiment là que cela devient instructif en même temps que comique d'ailleurs /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> oui citons en particulier: Jaworowski, Z., 2007, CO2: The greatest scientific scandal of our time, EIR Science Jaworowski, Z., 1997, Another global warming fraud exposed. Ice core data show no carbon dioxide increase, 21st Century Science and Technology, où l'on retrouvera une bonne partie des thèses du bestiaire sceptique. à lire absolument (pour personnes averties évidemment) Link to post Share on other sites More sharing options...
Guest Posted September 24, 2007 Share Posted September 24, 2007 Je me contenterai de citer /index.php?s=&showtopic=22405&view=findpost&p=563911'>Minitax : " Le graphique de PE montre bien qu'il y a aucun "consensus" entre les forages de Byrd ou Camp Century et ceux de Grip ou Eurocore. Qui est en mesure de décider que Grip serait mieux que Byrd ou Dye 3 et sur quel critère ? " C'est pourtant ce qu'a décidé le GIEC, illustrant parfaitement ce que j'ai écrit, qui fait s'écrouler de rire Zazou... Et il y aurait plutôt de quoi pleurer devant une telle attitude. En tout cas, ne pas s'en alarmer, et ne pas voir qu'il s'agit d'affirmations qui n'ont plus grand chose à voir avec la science n'est pas très rassurant. si on cite l'étude "récente", selon PE, cad de 1999, de Flückiger, on trouve les raisons pour lesquelles les nouvelles mesures sont meilleures, selon les auteurs, que les anciennes: Samples for the first measurement series, covering the past 1000 years (Fig. 1), are from cores drilled at Summit (central Greenland, 72°349N, 37°389W) as part of the EUROCORE project and the Greenland Ice Core Project (GRIP). The preindustrial N2O concentration was relatively stable, with an average of 270 6 5 ppbv for the time period between 1400 and 1750 A.D. Previously published data (3–6) are highly scattered and allow only a rough estimate of the preindustrial concentration of between 260 and 285 ppbv (Fig. 1). An exception are the precise results by Machida et al. (7) covering the past 300 years. The low scatter of our measurements and the good agreement with the measurements by Machida et al., which were performed with a dry extraction technique, as well as the good agreement with the direct measurements on atmospheric air (14) and firn air measurements from Antarctica (15), indicate that our measurements for this time period are reliable and allow us to investigate changes in the atmospheric N2O concentration that occurred together with climatic changes in past climate epochs. voici ces raisons cosignées par de vrais scientifiques (J. Fluckiger,1 A. Dallenbach,1 T. Blunier,1* B. Stauffer,1† T. F. Stocker,1 D. Raynaud,2 J.-M. Barnola2) à moins que tu contestes cette qualité à ces gens au profit de toi-même et accessoirement de miniTAX et de Jaworovski. ce que l'on pourrait contester dans l'absolu c'est la raison de la non-dispersion des mesures (quoique il faudrait encore expliquer de tels sauts de ccion en N2O), pour le reste les raisons sont valables. et puis tu te renseigneras un peu tant qu'à faire sur les mesures de Machida. là tu commenceras à faire un peu de science.(tu en es très très loin) au lieu de nous balancer tes habituelles remarques toujours issues des mêmes officines.obscures voici d'ailleurs l'abstract de l'étude de Machida de 1995 antérieure à l'étude de Flückiger: GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 22, NO. 21, PAGES 2921–2924, 1995 Increase in the atmospheric nitrous oxide concentration during the last 250 years T. Machida Center for Atmospheric and Oceanic Studies, Faculty of Science, Tohoku University, Sendai, Japan T. Nakazawa Center for Atmospheric and Oceanic Studies, Faculty of Science, Tohoku University, Sendai, Japan Y. Fujii National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan S. Aoki National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan O. Watanabe National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan Abstract In order to estimate the concentrations of atmospheric nitrous oxide (N2O) during the last 250 years, air samples were extracted from an Antarctic ice core, H15, using a dry extraction system and were then analyzed with a precision of ±2 ppbv. The results obtained were clearly less scattered and much tighter than those of the previous studies. Our data showed that the concentrations of atmospheric N2O in the 18th century were about 276 ppbv on average. It was also obvious that the N2O concentration began to increase in the mid-19th century and reached approximately 293 ppbv around 1965, the trend of the concentration increase correlating quite well with the direct atmospheric measurements at the South Pole. Such an increase in the atmospheric N2O concentration is thought to be of anthropogenic origin. © American Geophysical Union 1995 Link to post Share on other sites More sharing options...
flying38 Posted September 24, 2007 Briord (Vérizieu) - Ain - 281 m Share Posted September 24, 2007 Si des messages polémiques ou de réglements de comptes venaient à se reproduire, nous nous verrions dans l'obligation de clore ce sujet. Merci de recentrer le topic sur son sujet initial. Merci de votre compréhension. Link to post Share on other sites More sharing options...
Alain Coustou Posted September 25, 2007 Share Posted September 25, 2007 si on cite l'étude "récente", selon PE, cad de 1999, de Flückiger, on trouve les raisons pour lesquelles les nouvelles mesures sont meilleures, selon les auteurs, que les anciennes: Samples for the first measurement series, covering the past 1000 years (Fig. 1), are from cores drilled at Summit (central Greenland, 72°349N, 37°389W) as part of the EUROCORE project and the Greenland Ice Core Project (GRIP). The preindustrial N2O concentration was relatively stable, with an average of 270 6 5 ppbv for the time period between 1400 and 1750 A.D. Previously published data (3–6) are highly scattered and allow only a rough estimate of the preindustrial concentration of between 260 and 285 ppbv (Fig. 1). An exception are the precise results by Machida et al. (7) covering the past 300 years. The low scatter of our measurements and the good agreement with the measurements by Machida et al., which were performed with a dry extraction technique, as well as the good agreement with the direct measurements on atmospheric air (14) and firn air measurements from Antarctica (15), indicate that our measurements for this time period are reliable and allow us to investigate changes in the atmospheric N2O concentration that occurred together with climatic changes in past climate epochs. voici ces raisons cosignées par de vrais scientifiques (J. Fluckiger,1 A. Dallenbach,1 T. Blunier,1* B. Stauffer,1† T. F. Stocker,1 D. Raynaud,2 J.-M. Barnola2) à moins que tu contestes cette qualité à ces gens au profit de toi-même et accessoirement de miniTAX et de Jaworovski. ce que l'on pourrait contester dans l'absolu c'est la raison de la non-dispersion des mesures (quoique il faudrait encore expliquer de tels sauts de ccion en N2O), pour le reste les raisons sont valables. et puis tu te renseigneras un peu tant qu'à faire sur les mesures de Machida. là tu commenceras à faire un peu de science.(tu en es très très loin) au lieu de nous balancer tes habituelles remarques toujours issues des mêmes officines.obscures voici d'ailleurs l'abstract de l'étude de Machida de 1995 antérieure à l'étude de Flückiger: GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 22, NO. 21, PAGES 2921–2924, 1995 Increase in the atmospheric nitrous oxide concentration during the last 250 years T. Machida Center for Atmospheric and Oceanic Studies, Faculty of Science, Tohoku University, Sendai, Japan T. Nakazawa Center for Atmospheric and Oceanic Studies, Faculty of Science, Tohoku University, Sendai, Japan Y. Fujii National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan S. Aoki National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan O. Watanabe National Institute of Polar Research, Kaga, Itabashi, Tokyo, Japan Abstract In order to estimate the concentrations of atmospheric nitrous oxide (N2O) during the last 250 years, air samples were extracted from an Antarctic ice core, H15, using a dry extraction system and were then analyzed with a precision of ±2 ppbv. The results obtained were clearly less scattered and much tighter than those of the previous studies. Our data showed that the concentrations of atmospheric N2O in the 18th century were about 276 ppbv on average. It was also obvious that the N2O concentration began to increase in the mid-19th century and reached approximately 293 ppbv around 1965, the trend of the concentration increase correlating quite well with the direct atmospheric measurements at the South Pole. Such an increase in the atmospheric N2O concentration is thought to be of anthropogenic origin. © American Geophysical Union 1995 Si je comprends bien, les mesures de Machida, de Grip et d'Eurocore ont été faites avec une technique très rigoureuse ("dry extraction technique"), ce qui pourrait ne pas avoir été le cas des mesures qui leur sont opposées et dont les résultat paraissent effectivement très aléatoires, donc scientifiquement non fiables. C'est quelque chose comme ça que j'avais subodoré dans mon précédent post sur ce topic. Alain Link to post Share on other sites More sharing options...
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