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Brouillards Lyonnais


JB63
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Bonjour,

Je me suis penché sur le nombre de jours des fameux brouillards lyonnais. Ils ont, comme dans d'autres villes telles que Paris, bien diminués. D'après René Chaboud (auteur de "METEO, Questions de Temps"), les valeurs sont les suivantes (pour Bron je suppose):

85 jours dans les années 1922

58 jours en 1940-1950

53 jours en 1950-1960

39 jours en 1970-1980

moins de 35 "aujourd'hui"

Périodes trentennales pour Lyon-Bron:

1951-1980: 47 jours

1961-1990: 39 jours

1971-2000: ?? (données absentes de la fiche climatique)

D'un côté, la diminution de la fréquence des brouillards est une bonne chose (point de vue sanitaire, imagne de la ville, moral etc), et peu de Lyonnais s'en plaindront. Mais d'un autre côté, c'est assez inquitant quand on voit à quel point l'urbanisation influe sur le climat.

Avis aux connaisseurs de la région: la diminution du nombre de jours avec brouillard est elle localisée à Lyon (la diminution des valeurs de Bron seraient dues à l'englobement progressif de la station dans l'agglomération lyonnaise), ou alors est-elle régionale?

Il serait très intéressant de les comparer les mesures de Bron à celle de St Exupery depuis l'ouverture de cette dernière station, mais je ne dispose ne de ceux de Bron, ni de St Exupery.

Dernière chose: s'il est bien connu que les brouillards Lyonnais diminuent, je n'ai en revanche jamais entendu parler d'augmentation flagrande d'insolation. Cependant, cette page est intéressante:

http://meteo.chez.tiscali.fr.chez-alice.fr...is/durensol.htm

Les locaux auront certainement des contributions intéressantes à apporter.

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Si j'ai bien compris, la diminution sera relativement progressive (depuis les années 40)... ce qui pourrait expliquer pourquoi vivant depuis quelque 20 ans dans l'agglomération lyonnaise, je n'y ai pas spécialement remarqué de fréquence particulière pour les brouillards. Ceci dit, comme j'aime beaucoup le brouillard, pour moi y en a jamais assez et mon appréciation est évidemment subjective.

Je suis d'autant plus intéressé par ces chiffres précis. A ce propos, si les valeurs données le sont pour Bron, ce dernier se situe plus en hauteur par rapport à l'agglomération lyonnaise (collines non comprises). Il serait peut-être nécessaire d'avoir des chiffres davantage sur Lyon intramuros... ?

Bref, pas grand chose de ma part à apporter à ton moulin dsl, mais d'autres s'en chargeront certainement. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Habitant depuis 9 ans à Lyon, je n'ai jamais été frappé par le brouillard lyonnais; bien au contraire, le temps est globalement souvent ensoleillé surtout quand on a connu la Meurthe et Moselle, et même le Jura default_dry.png D'ailleurs, il n'est pas rare que les prévisions météo annoncent un temps couvert ou du brouillard justement et qu'on ait "grand soleil"...

Ce que je dis là n'est basé que sur mon ressenti et sur aucune donnée scientifique mais je ne comprends pas bien cette réputation... Lyon fait partie des coins les plus chauds en France et le vent assez souvent présent permet une bonne "aération" et une dissipation du brouillard rapide la plupart du temps.

En hiver, c'est vrai qu'il arrive que la grisaille soit bien tenace, mais il suffit de séloigner un peu de Lyon, donc de monter un peu en altitude; par exemple au Mt d'Or pour avoir le soleil. Parfois même il y a à Champagne du soleil alors que Vaise-Lyon est dans le brouillard. C'est donc très localisé à mon avis.

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Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)

Du Brouillard a Lyon ? Je ne pensais meme pas que c'etait possible.... Il serait interessant de voir dans quel conditons un tel brouillard se forme?

Et rien a voir mais je me demande si les lyonnais ne sont pas plus exité que les autres gens etant donné le grand nombre d'orages qui touche cette vile chaque année default_dry.png

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Du Brouillard a Lyon ? Je ne pensais meme pas que c'etait possible.... Il serait interessant de voir dans quel conditons un tel brouillard se forme?

Lyon est située entre 2 fleuves majeurs, le Rhône et la Saône.

Il y a donc toutes les raisons pour qu'il y ait du brouillard dans cette ville.

De plus, elles se retrouve à une altitude modeste et coincée entre les Alpes et le Massif-central. Lieu idéal pour les nuages bas en période anticyclonique.

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Merci pour vos réponses

vivant depuis quelque 20 ans dans l'agglomération lyonnaise, je n'y ai pas spécialement remarqué de fréquence particulière pour les brouillards

Habitant depuis 9 ans à Lyon, je n'ai jamais été frappé par le brouillard lyonnais

Du Brouillard a Lyon ? Je ne pensais meme pas que c'etait possible

Votre ressenti a le mérite d'être clair et de confirmer le fait qu'actuellement, Lyon est loin d'être une ville connaissant une grand nombre de jours de brouillard. Tout ça va dans le même sens que les données supposées de Bron.

Je suis d'autant plus intéressé par ces chiffres précis. A ce propos, si les valeurs données le sont pour Bron, ce dernier se situe plus en hauteur par rapport à l'agglomération lyonnaise (collines non comprises). Il serait peut-être nécessaire d'avoir des chiffres davantage sur Lyon intramuros... ?

Oui, ca serait beaucoup mieux que les données de Bron. Le problème avec le brouillard, c'est que c'est assez local. D'une façon générale, dés que l'on s'élève un peu, la fréquence des brouillards diminue (100 mètres peuvent suffir, comme pour Champagne).Edit:

Lyon est située entre 2 fleuves majeurs, le Rhône et la Saône.

Il y a donc toutes les raisons pour qu'il y ait du brouillard dans cette ville.

De plus, elles se retrouve à une altitude modeste et coincée entre les Alpes et le Massif-central. Lieu idéal pour les nuages bas en période anticyclonique.

Entièrement d'accord avec Toto42, ces paramètres ont été utiles aux 85 jours avec brouillard du début du siècle. Mais ces conditions propices aux brouillards n'ont pas changé.

D'après wikipedia, c'est "l'assèchement des zones marécageuses" qui est à l'origine de la diminution de la fréquence des jours de brouillard. Quelqu'un en sait plus là dessus?

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Le nombre de jours de brouillard diminue énormément en fonction de l'urbanisation.

Cela est d'ailleurs très bien expliqué dans le cas de l'Ïle-de-France sur le site suivant : http://www.meteo-paris.com/ile-de-france/climat.html

cartesbrouillard.gif

Le nombre moyen annuel de jours de brouillard est de 6 au centre de Paris, 23 à Orly, 46 à Versailles (de 1992 à 2001)

L'îlot de chaleur provoqué par l'agglomération empêche le brouillard d'atteindre le sol car l'air y est trop sec et trop chaud mais cela ne doit pas jouer énormément sur l'ensoleillement annuel car bien souvent dans le cas d'un stratus épais, il ne peut pas se former au sol (il n'y a pas de visibilité inférieur au seuil du brouillard et donc pas de jour de brouillard) mais rien ne l'empêche de former un nuage bas beaucoup moins influencé par le sol et de cacher le soleil. default_laugh.png

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Il faudrait voir, le nombre de jours avec nuage bas! je ne sais pas si cela est comptabilisé, mais on peut émettre l’hypothèse que ces phénomènes d’humidité en basse couche se soient transformés en nuage bas. On observe souvent cela en région parisienne, avec un cœur d’agglo sous les nuages bas et la périphérie plus rurale plongée dans le brouillard.

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Pour avoir vécu quatre ans à Saint-Genis-Laval(de 1989 à 1992), je dirais qu'à l'automne il y avait régulièrement du brouillard lequel pouvait être "provoqu" ou "accentué" par les usines chimiques du secteur St-Fons / Feyzin (avec des phénomènes de petites neiges par temps froid). Ceci étant ce n'est pas une particularité flagrante de Lyon, car le vent souffle assez régulièrement dans le couloir. Par contre, dès que l'on s'éloigne vers l'est (et en particulier la Bresse), ces phénomènes s'intensifient et deviennent plus persistants (journées entières de brouillard puis nuages bas). Mais le brouillard est souvent un phénomène du à des particularités locales (lac comme vers Genève, Thonon), marais & étangs (Bresse), vallées avec phénomènes d'inversion (Bassin de l'Arve), ...

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Posté(e)
Tourrette-Levens (06) 420m

Le nombre de jours de brouillard diminue énormément en fonction de l'urbanisation.

Cela est d'ailleurs très bien expliqué dans le cas de l'Ïle-de-France sur le site suivant : http://www.meteo-paris.com/ile-de-france/climat.html

cartesbrouillard.gif

Le nombre moyen annuel de jours de brouillard est de 6 au centre de Paris, 23 à Orly, 46 à Versailles (de 1992 à 2001)

L'îlot de chaleur provoqué par l'agglomération empêche le brouillard d'atteindre le sol car l'air y est trop sec et trop chaud mais cela ne doit pas jouer énormément sur l'ensoleillement annuel car bien souvent dans le cas d'un stratus épais, il ne peut pas se former au sol (il n'y a pas de visibilité inférieur au seuil du brouillard et donc pas de jour de brouillard) mais rien ne l'empêche de former un nuage bas beaucoup moins influencé par le sol et de cacher le soleil. default_flowers.gif

ce qui explique pourquoi les parisiens du topic IDF s'exitent quand un bout de stratus passe dans leur rue default_pinch.gif

dit Nicolas 17/69

du brouillard tu n'a qu'a venir ici il m'a "collé" 2 semaines de suite sans interruption pendant l'hiver 2005-2006 je te le donne volontier

voila un extrait ( default_laugh.png ce n'est pas une photo en noir & blanc ) :

rad5B2D2.jpg

bonjour le plombage de moral dans cet océan de gris pendant 2 semaines default_rolleyes.gifdefault_cool.png alors un conseil: reste ou tu est tu y est très bien crois moi car j'en arrivais a VOULOIR du soleil default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Portes-lès-Valence (26) alt. 112 m

Ici à Valence à 100 km de Lyon, il y a eu moins de 10 fois du brouillard en 2006... Et une ou deux fois en 2007...pour le moment.

Je n'ai pas de données vu qu'il n'y a as de station à Valence mais le brouillard est de moins en moins présent, et j'aime aussi le brouillard...

Et ca ne me dérangerer pas d'avoir 2 semaines de brouillard même si sa deviendrait lassant... Mais cela n'arrivera jamais ici, il ne faut pas rever...

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Il faudrait voir, le nombre de jours avec nuage bas! je ne sais pas si cela est comptabilisé, mais on peut émettre l’hypothèse que ces phénomènes d’humidité en basse couche se soient transformés en nuage bas. On observe souvent cela en région parisienne, avec un cœur d’agglo sous les nuages bas et la périphérie plus rurale plongée dans le brouillard.

Je suis assez d'accord avec cette vision des choses. Là où on a des conditions propices au brouillard, à l'origine, une urbanisation forte peut "transformer" cela en nuages bas, l'urbanisation suffit à assécher les très basses couches, proches des bâtiments, mais l'humidité demeure néanmoins, ce qui maintient un plafond de nuages bas dès qu'on s'éloigne un tant soit peu du sol. default_sorcerer.gif
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Je suis assez d'accord avec cette vision des choses. Là où on a des conditions propices au brouillard, à l'origine, une urbanisation forte peut "transformer" cela en nuages bas, l'urbanisation suffit à assécher les très basses couches, proches des bâtiments, mais l'humidité demeure néanmoins, ce qui maintient un plafond de nuages bas dès qu'on s'éloigne un tant soit peu du sol. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Au poste climatologique de VILLEURBANNE (ouvert par moi-même en 1952...) et fermé en 2005, en site urbain, la diminution du brouillard est spectaculaire

Moyenne annuelle

1952-60 : 61 jours

1991-2000 : 13

2001-2005 : 10

Les records ont été :

77 jours en 1957

6 jours en 1996 et 1999

Hors de la ville, la diminution est bien moins importante, mais elle existe.

Ce qui a fait la réputation des brouillards lyonnais, c'est l'existence d'épisodes de plusieurs jours consécutifs de brouillard, par situation anticyclonique ( dorsale d'un anticyclone centré sur l'Europe centrale)

Ainsi, en décembre 1971, Lyon est resté plongé dans un brouillard dense (visi le plus souvent inférieure à 200m, voire 50 m) et tenace du 12 au 19, pendant 165 heures, dont 143 consécutives. Tout le Val de Saône jusqu'à Dijon était également dans le brouillard, mais à 400/500 mètres d'altitude, le ciel était limpide et depuis les sommets des Monts d'Or, dans la banlieue lyonnaise, on voyait parfaitement les Alpes.

J'ai rédigé un article sur cet épisode dans le livre "Climats et Climatologie" publié par l'Université de Diojon en 1988.

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Je suis assez d'accord avec cette vision des choses. Là où on a des conditions propices au brouillard, à l'origine, une urbanisation forte peut "transformer" cela en nuages bas, l'urbanisation suffit à assécher les très basses couches, proches des bâtiments, mais l'humidité demeure néanmoins, ce qui maintient un plafond de nuages bas dès qu'on s'éloigne un tant soit peu du sol. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui, je confirme aussi : à Paris il est fréquent que du brouillard se forme en banlieue tandis que la visibilité intra-muros horizontale reste supérieure au km en basse couche, mais à 100 ou 200 m du sol, la couche de stratus est épaisse, bien visible lorsque les sommets des tours les plus hautes disparaissent dans la crasse
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Ce sujet est très intéressant ; j'habite la banlieue sud de Lyon depuis 31 ans.

Ma station météo (et précédemment mes appareils mécaniques) n'enregistrent ni l'ensoleillement si le brouillard. J'en reste donc à des observations visuelles.

Il est indéniable que le brouillard en bordure du Rhône (mon domicile est localisé à la page "ma station" sur mon site) est devenu un évènement rare.

Les zônes humides ont été fortement restreintes, non seulement par l'urbanisation mais par le draînage et captage des eaux (la communauté urbaine a entrepris de gros travaux pour ce faire dans les années '80). La végétation est là pour en témoigner (voir encore mon site).

Depuis une dizaine d'années, les industries (couloir de la chimie) ont été invitées à diminuer (voire refroidir) leurs rejets aériens.

La dernière grosse période de brouillard intense remonte à 1977 avec de dramatiques conséquences (chute d'un autocar dans le port ou carambolages en série).

Il y a un autre facteur qui joue : il y a davantage de vent depuis 6 ou 7 ans que durant les decennies passées ; ce vent est soit N soit S, voire SO.

Durant l'hiver 2006/2007, je n'ai noté aucune journée de brouillard (visibilité < 100 m).

Quelques petites observations et commentaires sur les stations citées:

- Villeurbanne et Bron sont situés à l'est et sud-est et relativement éloigné du fleuve ;

- la station de St-Genis-Laval (je la connais bien, j'habite à 2 km) est perchée sur une colline à 290 m d'alt (140 au dessus du cours moyen du Rhône).

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J'ai habité 35ans à Lyon, et le brouillard n'a jamais été remarquable dans le 8ème arrondissement. Je n'ai pas de relevé précis, mais je dirais pas plus d'une dizaine par an. Je ne me rapelle pas d'épisode de plusieurs jours consécutifs.

Par contre, habitant maintenant sur Mâcon, le brouillard est bien plus présent avec en décembre 2006, un épisode de plus d'une semaine de brouillard sans voir le soleil, et la, c'est très déprimant.

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Ce topic devient de plus en plus instructif.

A propos des assèchements successifs de zones humides, on pourrait aussi citer Villeurbanne où Les Gratte-Ciels étaient autrefois une zone de marais qui ont été asséchés. Facteur qui doit influer sur la fréquence des brouillards. Quant aux vents qui auraient augmenté depuis 6 ou 7 ans, assez curieusement j'ai une amie qui a l'impression inverse.

dit Nicolas 17/69

du brouillard tu n'a qu'a venir ici il m'a "collé" 2 semaines de suite sans interruption pendant l'hiver 2005-2006 je te le donne volontier

Pendant 2 semaines de suite, je sais pas si j'en aurais pas marre moi aussi. On a besoin du soleil. Mais tous les types de temps et de phénomènes finiraient par devenir lassants si on les subissait 15 j sans interruption. Ta photo a un côté magique et mystérieux, j'aime... au moins pour une journée. default_ermm.gif
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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

J'ai habité 35ans à Lyon, et le brouillard n'a jamais été remarquable dans le 8ème arrondissement. Je n'ai pas de relevé précis, mais je dirais pas plus d'une dizaine par an. Je ne me rapelle pas d'épisode de plusieurs jours consécutifs.

Par contre, habitant maintenant sur Mâcon, le brouillard est bien plus présent avec en décembre 2006, un épisode de plus d'une semaine de brouillard sans voir le soleil, et la, c'est très déprimant.

J'ai souvenir d'un épisode de brouillard très dense ayant duré plusieurs jours sur Lyon et sa région, mais je ne me souveins plus de l'année, il y a peut-être une dizaine d'années.
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Perso j'ai le souvenir d 'un épisode de 2 à 3 jours durant l' hiver 1987-1988 avec une visibilité voisine ou inférieure à 50 m ( grosso modo ) sans que celà ne constitue une vérité scientifiquement mesurable , c'est la dernière fois

il me semble que ce fût le plus épais .

Perso je pense que c' était en décembre 87 sans certitude .

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Perso j'ai le souvenir d 'un épisode de 2 à 3 jours durant l' hiver 1987-1988 avec une visibilité voisine ou inférieure à 50 m ( grosso modo ) sans que celà ne constitue une vérité scientifiquement mesurable , c'est la dernière fois

il me semble que ce fût le plus épais .

Perso je pense que c' était en décembre 87 sans certitude .

Oui merci, cela doit être dans ces eaux-là, ce fut spectaculaire car la circulation était devenue très délicate sur l'Est lyonnais notamment...
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Posté(e)
Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Ca fait plus de 30 ans que je vit en région Lyonnaise... Jusqu'à l'age de 18ans j'ai vécu dans la plaine de l'est lyonnais (St Romain de Jalionas pour être précis), une région très sujette au brouillard de Septembre à Février. A la fin des années 80 et début des année 90 on a connu de longues périodes de brouillard givrant, parfois 1 semaine entre 0°c et -5°c. Ces épisodes sont plus rares depuis 10-15 ans.

A Lyon le brouillard n'est jamais très dense, effet de ville oblige (très bien décrit plus haut). Mais les longues semaines grises sous les stratus, le thermomètre schotché à 0°c, font un type de temps bien typique du Lyonnais en hiver (en fait le phénomène s'étend vers le nord jusqu'à Dijon).

Enfin où je travaille, à St Exupéry, on se situe à une position intermédiaire entre les gros brouillards de l'est Lyonnais et la grisaille de Lyon intra-muros. Ce que l'on peut observer sur ce site c'est une nette diminution du brouillard matinal en automne... d'ailleurs à ce jours toujours rien malgré le temps anticyclonique de la premiere quinzaine de septembre. Et on note aussi un recul des journées d'hiver noyée dans le brouillard (pour le plus grand bien de la circulation aérienne).

Pour synthetiser mon vécu depuis 30 ans:

- Les brouillards d'automne diminuent beaucoup, même (et surtout) en conditions anticycloniques.

- Les brouillards / journées grises d'hiver diminuent aussi, mais dans une moindre mesure, et là il ne semble là que ce soit à incriminer à une récurrence plus forte de situations pertubées (où sont passés les anticyclones d'hiver d'antant ?).

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