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DOSSIER spécial : Quel temps fera-t-il demain?


alexy31
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Heureux et ravi de vous retrouver sur un forum comme celui-çi , je tenais à vous faire parvenir ce dossier que j’ai fais il n’y a guère longtemps ( 1 à 2 semaine(s)) et qui m’a pris énormément de temps pour récolter toutes ces données, les récaptituler, les résumer, les rédiger, les orthographier, les syntaxer, et vous en faire part sous la forme d’un dossier comme celui-çi. Sorte de dossier de magazine n’est ce pas…J’éspère qu’il vous plaira, car c’est avec mes maigres talents de prévisionistes de 16 ans d’exeprience (et encore quand je suis né, il y a 16 ans, je ne pense pas que j’étais sur le net en train de regarder les modèles…qui sait finalement, les regardais-je peut être dans ma tête ?).

J’en profite, ce soir, pour assurer à tout le monde, que notre passion n’est pas quelque chose qui vient au hasard, elle n’est pas quelque chose qui touche une personne en particulier, mais pour moi, elle est un cadeau du ciel, de notre dame nature qui est peut être notre amante à tous en fin de compte…autant vous dire qu’elle en a des amants ! C’est bien la diversité des phénomènes météorologiques qui nous permet d’aimer cette science finalement indispensable non seuleument pour le monde, le peuple, et l’avenir, mais également pour nous, les passionés de météorologie. Comment feriez vous, vous, pour ne plus jamais voir le ciel et ses caprices…les orages, la pluie, le vent,…devant ce genre de déchainements, nous sommes tous pareils, plus aucune chose pour nous séparer, nous regardons, nous sommes excités, voire stressés…, nos yeux scintillent. La seule chose qui nous importe dans ces moments là, c’est le ciel, la nature.

Mais ce n’était pas le sujet dont je voulais vous parler. Je me suis laissé emporter…et vous avez déjà peut être oublié mes premières lignes et le premier paragraphe en particulier. Ce dossier…alors de quoi il parle ? Et bien finalement de tout, mais de rien en même temps. Je l’ai fait, seuleument pour éclairer mon esprit. Les médias nous chamboulent toutes nos pensées, ne cessent de parler de réchauffement climatique à toutes les sauces. « Tiens il a fait 34°C aujourd’hui sur Lyon…mais nous connaissons la cause : le réchauffement climatique à n’en pas douter ». Et oui, dorénavant qu’il fasse froid, chaud, orageux, pluvieux ou venteux le problème est tout trouvé, c’est ce changement de temps qui nous pend aux narines !

Mon idée était de récapituler les informations sur le passé, le présent, et le futur. La cause, les conséquences pour le climat, pour l’agriculture…C’est ici que vous trouverez ce dossier que j’éspererais éducatif, sympathique et le plus agréable à lire que je serais agréable à vos yeux !

Qu’est ce que j’attend de vous ? Je dirais…que vous lisiez ce dossier avec le plus d’attention possible. C’est bien la seule chose que je vous recommande.

Ah non, il y a une seconde chose : des commentaires ! J’adore les commentaires, même ceux qui critiquent, je les adore quand même…Alors adorez vous, adorez nous, adorez moi (humour), adorez le monde, moi j’adorerais vos commentaires !

Merci, et je terminerais par donner le lien car c’est un peu le but du sujet malgrè tous.

http://hexagonemeteo.free.fr/dossier_rechauffement1.php

Alexy

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Invité Guest

adorez moi

Alexy

Tu exagères un peu Alexy ! default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon j'ai lu son dossier - comble du privilège, avant sa mise en ligne - et je vous le recommande. C'est du super boulot, contenu sérieux, rigoureux, expression claire, propos bien présentés, qu'a réalisé Alexy ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Désolé Yann c'était pour continuer dans l'adoration de toutes les personnes! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Autrement dit, merci pour ton commentaire!

Alexy

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Et bien la voilà, la relève ! Prometteur tout ça! Sur la forme, la présentation est vraiment soignée, ça fait pro, on remarque également un effort de synthèse et de recherche de l'infos. Bon boulot et tous mes encouragements! default_huh.png

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Salut ! Et bien tout simplement bravo pour ce travail qui à du fournir beaucoup d'effort default_huh.png , dossier interressant qui nous fait bien prendre conscience de la gravitée du réchauffement climatique. Seul l'avenir nous en dira plus !

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Je me permet juste de faire deux-trois remarques :

Les références pour les graphiques et illustrations seraient préférables.

Le changement climatique est présenté comme un phénomène one-way et on ne pointe pas les territoires où le climat se refroidit (présenté dans l'IPCC pour faire taire toute attaque qui dirait que je suis un négationiste du changement climatique, comme cela arrive souvent sur ce site).

L'incertitude est assez peu mise en avant alors qu'elle est au centre de l'évaluation des impacts de conditions climatiques nouvelles (et même présenté dans les documents de rédaction de l'IPCC, voir cascade des incertitude de Schneider, Jones & Co...).

Pour ce qui concerne les tempêtes et les inondations, aucune tendance significative ne nous permet de conclure à une intensification de leurs effets (si l'on s'en tient aux modifications climatiques encore une fois) et les modèles ne nous permettent pas de prédire les activités cycloniques et des inondations.

Bon pour ne pas être non plus que négatif, le dossier est bien rédigé, agréable à lire et les partie s'enchaînent bien entre elles. Félicitations à l'auteur.

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Invité Guest

Je me permet juste de faire deux-trois remarques :

Les références pour les graphiques et illustrations seraient préférables.

Le changement climatique est présenté comme un phénomène one-way et on ne pointe pas les territoires où le climat se refroidit (présenté dans l'IPCC pour faire taire toute attaque qui dirait que je suis un négationiste du changement climatique, comme cela arrive souvent sur ce site).

L'incertitude est assez peu mise en avant alors qu'elle est au centre de l'évaluation des impacts de conditions climatiques nouvelles (et même présenté dans les documents de rédaction de l'IPCC, voir cascade des incertitude de Schneider, Jones & Co...).

Pour ce qui concerne les tempêtes et les inondations, aucune tendance significative ne nous permet de conclure à une intensification de leurs effets (si l'on s'en tient aux modifications climatiques encore une fois) et les modèles ne nous permettent pas de prédire les activités cycloniques et des inondations.

Bon pour ne pas être non plus que négatif, le dossier est bien rédigé, agréable à lire et les partie s'enchaînent bien entre elles. Félicitations à l'auteur.

Voilà des critiques constructives ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Encore bravo à Alexy qui - il faut le préciser - n'a que...16 ans ! Des étudiants de fac en 1ère année ne sont pas toujours capables de réaliser des dossiers de qualité équivalente... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bonne rédaction et forme soignée, c'est bien.

Mais sur le fond, je rejoins GPrudent dans son analyse. En outre, la seconde figure de la 2ème page est erronée, il s'agit de la courbe de Hockey fortement controversée, cf. discussions sur ce forum (fais une recherche avec le mot clé "Hockey").

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Je m'excuse Alexy, je n'avais pas compris que tu avais 16 ans, j'avais compris que cela faisait 16 ans que tu étais prévisioniste météo default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Dans ce cas, je te félicite d'autant plus pour le travail sérieux que tu as réalisé, continue sur cette voie.

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Qu’est ce que j’attend de vous ? Je dirais…que vous lisiez ce dossier avec le plus d’attention possible. C’est bien la seule chose que je vous recommande.

Ah non, il y a une seconde chose : des commentaires ! J’adore les commentaires, même ceux qui critiquent, je les adore quand même…Alors adorez vous, adorez nous, adorez moi (humour), adorez le monde, moi j’adorerais vos commentaires !

Merci, et je terminerais par donner le lien car c’est un peu le but du sujet malgrè tous.

http://hexagonemeteo.free.fr/dossier_rechauffement1.php

Alexy

Bonjour,Très bel almanach électronique avec un titre irrésistible : "quel temps fera-t-il demain".

Même s'il y manque un vrai chapitre "quel temps a-t-il fait hier", c'est parfaitement en conformité avec la thèse médiatique du moment, grâce notamment à de nombreuses omissions voire inconsistences:

- on ne peut pas parler de réchauffement accéléré des pôles et en même temps d'augmentation des intempéries. Un réchauffement des pôles, c'est moins de gradient méridien donc MOINS d'intempéries comme le prévoient les modèles et comme l'attestent les forages glaciaires (reconstitution des taux d'aérosols).

- on ne peut pas parler de réchauffement et en même temps annoncer plus de sécheresse. C'est clairement pendant périodes froides qu'il y a le plus de sécheresse, taux de poussière maximal retrouvé dans tous les forages glaciaires : cf cette introduction par une spécialiste de la question.

- on ne peut pas parler de fonte des pôles en "oubliant" de signaler que l'Antarctique ne fond pas mais se refroidit depuis 20 ans.

- on ne peut pas laisser entendre que l'incertitude des prévisions futures ne seraient due qu'aux scénarios d'émisssion alors que les modèles, pour un doublement de CO2 (donc indépendamment des scénarios), donnent une fourchette prévisionnelle de 1,5°C à 4,5°C donc une hausse qui varie d'un facteur de 1 à 3.

- on ne peut pas dire que les seules grosses variations du climat ne se produisent que lors des transitions glaciaires-interglaciaires alors que la terre a été plus chaude que maintenant lors de l'holocène optimum ou pendant l'optimum romain & médiéval.

- pour la crosse de hockey, on a déjà souligné l'erreur de la faire trôner en bonne place. Je signale aussi un texte de zetetique.org qui donne une perspective historique différente sur la question.

- on ne peut pas prôner une réduction de CO2, qui au passage ne relève pas de la climatologie, sans dire ce que cette réduction apporterait comme "gain climatique" par rapport au coût socio-économique que cela engendrerait et sans signaler qu'il y a bien d'autres moyens moins coûteux pour "combattre le changement climatique".

Je m'excuse Alexy, je n'avais pas compris que tu avais 16 ans, j'avais compris que cela faisait 16 ans que tu étais prévisioniste météo default_nuke.gif . Dans ce cas, je te félicite d'autant plus pour le travail sérieux que tu as réalisé, continue sur cette voie.

Alexy aurait 16 ans avec 16 ans d'expérience de prévisionniste default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Invité Guest

Alexy aurait 16 ans avec 16 ans d'expérience de prévisionniste default_nuke.gif

Je connais Alexy, qui est né en 1991 (voir son profil d'ailleurs).

Cette phrase était une boutade de sa part pour signifier qu'il a depuis toujours la passion de la météo.

Merci de vous montrer à la fois critique et indulgent.

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Merci à vous tous pour ces messages qui me font très plaisirs.

Une fois encore, j'ai fais une très grande recherche pendant plusieurs mois pour m'enrichir sur ce sujet qui est le réchauffement climatique. Il est possible que j'ai fais quelques erreurs, car il est indéniable que des petites questions sont passées au travers de mes mailles... default_flowers.gif Mais vos messages sont très constructifs, et me permette de regler ces quelques erreurs dans ma tête (ou confusion de ma part). Encore merci!

Continuez dans vos messages et vos critiques c'est toujours bien pour s'améliorer! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Alexy

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- on ne peut pas parler de réchauffement accéléré des pôles et en même temps d'augmentation des intempéries. Un réchauffement des pôles, c'est moins de gradient méridien donc MOINS d'intempéries comme le prévoient les modèles et comme l'attestent les forages glaciaires (reconstitution des taux d'aérosols).

Non, nous avons déjà vu plusieurs fois sur ce forum, que la baisse du gradient thermique méridien pouvait concerner les tempêtes baroclines.

Mais ces tempêtes ne sont pas les seules intempéries.

Ainsi les modèles prévoient une augmentation en fréquence et en intensité des vagues de chaleur, des épisodes de précipitations extrèmes, sans parler de la très probable augmentation de puissance des cyclones suite à l'augmentation des SST, entr'autres.

Donc oui on peut parler globalement d'augmentation des intempéries.

on ne peut pas parler de réchauffement et en même temps annoncer plus de sécheresse. C'est clairement pendant périodes froides qu'il y a le plus de sécheresse,

là aussi on a parlé plusieurs fois de ce sujet.

les modèles prévoient un changement de répartition des précipitations particulièrement préjudiciable à certaines zones très peuplées.

les résultats de ces modèles sont présents dans l'AR4.

on ne peut pas parler de fonte des pôles en "oubliant" de signaler que l'Antarctique ne fond pas mais se refroidit depuis 20 ans.

on peut aussi se poser la question du "pourquoi" effectivement.

on ne peut pas laisser entendre que l'incertitude des prévisions futures ne seraient due qu'aux scénarios d'émisssion alors que les modèles, pour un doublement de CO2 (donc indépendamment des scénarios), donnent une fourchette prévisionnelle de 1,5°C à 4,5°C donc une hausse qui varie d'un facteur de 1 à 3.

Non.

La sensibilité climatique selon les modèles varie de 2.1 à 4.4.

Le rapport n'est pas de 3 mais de 2.1.

Sur 18 modèles:

3 donnent une sensibilité comprise ente 2.1 et 2.7°C

12 donnent une sensibilité comprise entre 2.7 et 3.4°C

3 donnent une sensiblité comprise entre 3.4 et 4.4°C

c'est comme cela qu'il faut présenter les chiffres.

on ne peut pas dire que les seules grosses variations du climat ne se produisent que lors des transitions glaciaires-interglaciaires alors que la terre a été plus chaude que maintenant lors de l'holocène optimum ou pendant l'optimum romain & médiéval.

primo: la période chaude de l'Holocène correspond bien à un phénomène que l'on peut qualifier d'interglaciaire.

secundo:il est complètement abusif de dire que la Terre a été plus chaude que maintenant lors des 2 derniers millénaires ou même les 3 derniers.

Aucune reconstruction sérieuse ne le montre.

Evidemment on peut se référer à certains charlatans sceptiques default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

pour la crosse de hockey, on a déjà souligné l'erreur de la faire trôner en bonne place

1- personne n'a prouvé que la reconstruction de Mann était fausse (voir l'AR4)

2-elle trônait en bonne place lors du TAR parce que c'était la seule sérieuse du moment.

on ne peut pas prôner une réduction de CO2, qui au passage ne relève pas de la climatologie, sans dire ce que cette réduction apporterait comme "gain climatique" par rapport au coût socio-économique que cela engendrerait et sans signaler qu'il y a bien d'autres moyens moins coûteux pour "combattre le changement climatique

tu devrais nous exposer ces moyens "moins coûteux".
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Oui il est pas mal ton dossier.

Bon j'ai bien vu quelques petites erreurs, comme par exemple le rôle primordial du CO2 pour expliquer les périodes glaciaires.

Ce qui serait souhaitable c'est de faire une petite biblio des documents qui t'ont servi à établir ce dossier.

Mettre des liens concernant les études citées serait bien également.

Par exemple l'étude sur les rendements agricoles.

Toujours citer ses sources, c'est le maître-mot. default_w00t.gif

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Non, nous avons déjà vu plusieurs fois sur ce forum, que la baisse du gradient thermique méridien pouvait concerner les tempêtes baroclines.

Mais ces tempêtes ne sont pas les seules intempéries.

Ainsi les modèles prévoient une augmentation en fréquence et en intensité des vagues de chaleur, des épisodes de précipitations extrèmes, sans parler de la très probable augmentation de puissance des cyclones suite à l'augmentation des SST, entr'autres.

Donc oui on peut parler globalement d'augmentation des intempéries.

Non.Il faut tenir compte de la diminution de fréquence et d'intensité des vagues de froid également (+ leur corollaire, la neige).

Les épisodes de précipitations extrêmes se produisent aussi bien en saison froide (perturbations à répétition) qu'en saison chaude (orages).

Quant à dire "Les modèles prévoient", je peux dire aussi bien "Les modèles pourraient se planter".

Donc non, on ne peut pas parler globalement d'augmentation des intempéries.

On ne sait pas, c'est tout.

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Il faut tenir compte de la diminution de fréquence et d'intensité des vagues de froid également (+ leur corollaire, la neige).

pour sûr!

Les épisodes de précipitations extrêmes se produisent aussi bien en saison froide (perturbations à répétition) qu'en saison chaude (orages).

et alors?

Quant à dire "Les modèles prévoient", je peux dire aussi bien "Les modèles pourraient se planter".

bah c'est le principe de la prévision par les modèles.

que ce soit dans n'importe quel domaine.

Mais il semble que ma réponse à miniTAX n'ait pas été bien comprise.

Je répondais à ceci:

c'est moins de gradient méridien donc MOINS d'intempéries comme le prévoient les modèles

je sais bien qu'entre sceptiques on se ménage mais enfin tout de même default_flowers.gif

concernant l'augmentation globale des intempéries, il faut déjà s'entendre sur le mot "intempéries".

Si l'on parle des conséquences, en terme de coût, que peuvent avoir des évènements climatiques, il ne semble pas qu'il puisse y avoir contestation, sauf chez certains sceptiques évidemment, du fait que ce coût va augmenter considérablement.

On ne peut donc dire: moins de tempêtes de neige compense plus de vagues de chaleur et de canicules.

Il faut dépasser la simple comptabilité évènementielle et tenir compte du facteur gravité de l'évènement.

Mais ceci dit je reconnais que je n'aurais pas du dire "plus d'intempéries" et adopter, plus sagement, ce que dit le GIEC à ce sujet :

(je m'excuse par avance du gros copié-collé mais puisqu'on parle de ce que prévoient les modèles)

Frequently Asked Question 10.1

Are Extreme Events, Like Heat Waves, Droughts or Floods,

Expected to Change as the Earth’s Climate Changes?

Yes; the type, frequency and intensity of extreme events are

expected to change as Earth’s climate changes, and these changes

could occur even with relatively small mean climate changes.

Changes in some types of extreme events have already been observed,

for example, increases in the frequency and intensity of

heat waves and heavy precipitation events (see FAQ 3.3).

In a warmer future climate, there will be an increased risk

of more intense, more frequent and longer-lasting heat waves.

The European heat wave of 2003 is an example of the type of

extreme heat event lasting from several days to over a week that

is likely to become more common in a warmer future climate. A

related aspect of temperature extremes is that there is likely to

be a decrease in the daily (diurnal) temperature range in most

regions. It is also likely that a warmer future climate would have

fewer frost days (i.e., nights where the temperature dips below

freezing). Growing season length is related to number of frost

days, and has been projected to increase as climate warms. There

is likely to be a decline in the frequency of cold air outbreaks

(i.e., periods of extreme cold lasting from several days to over

a week) in NH winter in most areas. Exceptions could occur in

areas with the smallest reductions of extreme cold in western

North America, the North Atlantic and southern Europe and Asia

due to atmospheric circulation changes.

In a warmer future climate, most Atmosphere-Ocean General

Circulation Models project increased summer dryness and winter

wetness in most parts of the northern middle and high latitudes.

Summer dryness indicates a greater risk of drought. Along with

the risk of drying, there is an increased chance of intense precipitation

and flooding due to the greater water-holding capacity

of a warmer atmosphere. This has already been observed and is

projected to continue because in a warmer world, precipitation

tends to be concentrated into more intense events, with longer

periods of little precipitation in between. Therefore, intense and

heavy downpours would be interspersed with longer relatively

dry periods. Another aspect of these projected changes is that

wet extremes are projected to become more severe in many areas

where mean precipitation is expected to increase, and dry extremes

are projected to become more severe in areas where mean

precipitation is projected to decrease.

In concert with the results for increased extremes of intense

precipitation, even if the wind strength of storms in a future

climate did not change, there would be an increase in extreme

rainfall intensity. In particular, over NH land, an increase in the

likelihood of very wet winters is projected over much of central

and northern Europe due to the increase in intense precipitation

during storm events, suggesting an increased chance of flooding

over Europe and other mid-latitude regions due to more intense

rainfall and snowfall events producing more runoff. Similar results

apply for summer precipitation, with implications for more

flooding in the Asian monsoon region and other tropical areas.

The increased risk of floods in a number of major river basins in

a future warmer climate has been related to an increase in river

discharge with an increased risk of future intense storm-related

precipitation events and flooding. Some of these changes would

be extensions of trends already underway.

There is evidence from modelling studies that future tropical

cyclones could become more severe, with greater wind

speeds and more intense precipitation. Studies suggest that such

changes may already be underway; there are indications that

the average number of Category 4 and 5 hurricanes per year has

increased over the past 30 years. Some modelling studies have

projected a decrease in the number of tropical cyclones globally

due to the increased stability of the tropical troposphere

in a warmer climate, characterised by fewer weak storms and

greater numbers of intense storms. A number of modelling studies

have also projected a general tendency for more intense but

fewer storms outside the tropics, with a tendency towards more

extreme wind events and higher ocean waves in several regions

in association with those deepened cyclones. Models also project

a poleward shift of storm tracks in both hemispheres by several

degrees of latitude.

PS: en subliminal on sent une certaine retenue vis à vis des modèles, quand ce n'est pas du rejet carrément.

Or le modèle numérique n'est que l'exploitation des règles physico-chimiques de base poussée à la résolution de mécanismes trop complexes pour pouvoir être apréhendés de façon correcte par le cerveau humain "nu".

Ils se trompent dans la mesure où ces mécanismes de base sont insuffisamment précis et connus.

Il n'empêche qu'ils constituent la plupart du temps la meilleure possibilité de prévision.

On le voit couramment avec les modèles numériques de prévision météo.

D'un point de vue plus philosophique (ou biologique) le raisonnement humain ne fonctionne t'il pas lui-même suivant ce que l'on pourrait appeler un "modèle" ou "schéma de pensée"?

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Il n'empêche qu'ils constituent la plupart du temps la meilleure possibilité de prévision.

NON, c'est faux. Les gens qui font un audit des modèles climatologiques constatent que les résultats des modèles collent moins bien au climat réel qu'un simple fit de courbe.
Carter (2007) examined evidence on the predictive validity of the general circulation models

(GCMs) used by the IPCC scientists. He found that while the models included some basic

principles of physics, scientists had to make “educated guesses” about the values of many

parameters because knowledge about the physical processes of the earth’s climate is incomplete.

In practice, the GCMs failed to predict recent global average temperatures as accurately as simple

curve-fitting approaches (Carter 2007, pp. 64 – 65) and also forecast greater warming at higher

altitudes when the opposite has been the case (p. 64). Further, individual GCMs produce widely

different forecasts from the same initial conditions and minor changes in parameters can result in

forecasts of global cooling (Essex and McKitrick, 2002). Interestingly, modeling results that

project global cooling are often rejected as “outliers” or “obviously wrong” (e.g., Stainforth et al.,

2005).

Avant de porter les modèles aux nues, il faudrait quand même consulter le cimetière des prédictions foireuses (cf source ci-dessous). Un audit par des chercheurs de l'université de Wharton a conclu que les modèles climatiques actuel violent 72 sur 89 principes méthodologiques que devrait respecter un modèle de prévision. L'audit dit de plus que les gens qui font les modèles climatiques ne se sont même pas soucié de ces bonnes pratiques méthodologies qui sont pourtant basées sur plus d'un siècle de retour d'expérience sur les modèles prévisions et leurs résultats.

Par conséquent, affirmer que les modèles climatiques sont ce qu'il y a de mieux pour prédire le climat futur, ça ne repose sur aucune preuve matérielle mais uniquement de la foi.

D'ailleurs, c'est une simple question de bon sens: s'il n'y a que les modélisateurs qui affirment que les modèles sont bons, au lieu que ce soit des statisticiens ou autres branches scientifiques qui font un audit indépendant, c'est que ça sent pas bon, du tout.

We conducted an audit of Chapter 8 of the IPCC’s WG1 Report. We found enough

information to make judgments on 89 out of the total of 140 principles. The forecasting

procedures that were used violated 72 principles. Many of the violations were, by themselves,

critical. We have been unable to identify any scientific forecasts to support global warming.

Claims that the Earth will get warmer have no more credence than saying that it will get colder.

source : http://www.forecastingprinciples.com/Publi...WarmAudit31.pdf
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et alors?

Il faut dépasser la simple comptabilité évènementielle et tenir compte du facteur gravité de l'évènement.

Au cours du PAG, il y a eu de nombreuses intempéries liées à la pluie en Europe : nombre d'étés pourris ont causé des manques dans l'alimentation voire des famines. La plupart des grandes crues des grands fleuves datent d'ailleurs de l'époque du PAG, par exemple en France avec les 3 crues centennales de la Loire au XIXème siècle, de l'annus horribilis de 1856 où la Loire, le Rhône et la Garonne ont connu des crues extraordinaires, ce non pas en hiver, mais en plein été !Les intempéries hivernales sont généralement très coûteuses : surconsommation de chauffage, traitement des routes, réparations des dégâts liés aux tempêtes, inondations étendues...

En été, en dehors des forts orages (souvent locaux), on ne peut pas dire que la saison chaude ne soit pas la plus clémente.

Je préfère un réchauffement à un refroidissement !

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Au cours du PAG, il y a eu de nombreuses intempéries liées à la pluie en Europe : nombre d'étés pourris ont causé des manques dans l'alimentation voire des famines. La plupart des grandes crues des grands fleuves datent d'ailleurs de l'époque du PAG, par exemple en France avec les 3 crues centennales de la Loire au XIXème siècle, de l'annus horribilis de 1856 où la Loire, le Rhône et la Garonne ont connu des crues extraordinaires, ce non pas en hiver, mais en plein été !

Les intempéries hivernales sont généralement très coûteuses : surconsommation de chauffage, traitement des routes, réparations des dégâts liés aux tempêtes, inondations étendues...

En été, en dehors des forts orages (souvent locaux), on ne peut pas dire que la saison chaude ne soit pas la plus clémente.

Je préfère un réchauffement à un refroidissement !

la question n'est pas de savoir si un tel préfère tel ou tel climat.

la question était de savoir ce que prévoyaient les modèles actuels par rapport à la situation actuelle.

le point a été fait à ce sujet plus haut, concernant le GIEC.

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NON, c'est faux. Les gens qui font un audit des modèles climatologiques constatent que les résultats des modèles collent moins bien au climat réel qu'un simple fit de courbe.

Avant de porter les modèles aux nues, il faudrait quand même consulter le cimetière des prédictions foireuses (cf source ci-dessous). Un audit par des chercheurs de l'université de Wharton a conclu que les modèles climatiques actuel violent 72 sur 89 principes méthodologiques que devrait respecter un modèle de prévision. L'audit dit de plus que les gens qui font les modèles climatiques ne se sont même pas soucié de ces bonnes pratiques méthodologies qui sont pourtant basées sur plus d'un siècle de retour d'expérience sur les modèles prévisions et leurs résultats.

Par conséquent, affirmer que les modèles climatiques sont ce qu'il y a de mieux pour prédire le climat futur, ça ne repose sur aucune preuve matérielle mais uniquement de la foi.

D'ailleurs, c'est une simple question de bon sens: s'il n'y a que les modélisateurs qui affirment que les modèles sont bons, au lieu que ce soit des statisticiens ou autres branches scientifiques qui font un audit indépendant, c'est que ça sent pas bon, du tout.

source : http://www.forecastingprinciples.com/Publi...WarmAudit31.pdf

Les gens qui font des modèles climatiques sont généralement les mêmes qui font les modèles de prévision météorologiques (cf ARPEGE Climat par exemple) mais évidemment, ils ne font pas de modèles économiques.
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