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Fonte en Antartique


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Article vu sur yahoo.fr : Liens

LOS ANGELES (AFP) - La Nasa a annoncé mardi avoir observé par satellite début 2005 une fonte de la glace de l'Antarctique sur une zone de la surface de la Californie, un résultat direct du réchauffement climatique, selon l'agence spatiale américaine.

"Une équipe de la Nasa et des universitaires ont découvert des preuves claires que de très importantes zones enneigées ont fondu dans l'ouest de l'Antarctique en janvier 2005, à la suite de températures plus chaudes", a précisé le Jet Propulsion Laboratory (JPL), unité de la Nasa basée à Pasadena (Californie, ouest).

Cette fonte, en plein été austral, "est la plus importante observée par des satellites ces trois dernières décennies. Au total, les régions affectées (par ce phénomène) couvrent une surface aussi importante que celle de la Californie", soit quelque 400.000 km2, selon la même source.

"La fonte observée s'est produite dans plusieurs régions distinctes, et jusqu'à loin des côtes, à des latitudes et des altitudes élevées, où une fonte des glaces semblait peu probable", ont souligné les scientifiques dans un communiqué de presse.

Ce phénomène est le résultat de températures particulièrement élevées au début de 2005 dans cette région du globe, soit 5 degrés Celsius à certains endroits. La température est restée positive pendant environ une semaine dans une des zones observées.

Toutefois, l'agence spatiale a souligné que "la fonte de 2005 (...) n'a pas duré assez longtemps pour que l'eau aille dans l'océan" ou pénètre par des interstices entre les couches de glace, risquant de faire tomber d'énormes morceaux dans la mer, et donc d'en faire monter le niveau.

Les observations du JPL interviennent alors que jusqu'à présent, "l'Antarctique ne s'était que peu ou pas réchauffée à l'exception de la péninsule antarctique", a indiqué Konrad Steffen, directeur de l'institut de recherche en sciences de l'environnement à l'université de Boulder (Colorado, ouest), l'un des auteurs de l'étude.

"Des hausses de la fonte des neiges, comme celle de 2005, pourraient tout à fait avoir un impact sur une fonte des couches de glace de l'Antarctique si elles sont importantes ou constantes dans le temps", a affirmé M. Steffen.

La Nasa est parvenue à ces conclusions grâce à son satellite QuikScat, capable d'opérer une différence entre une glace ayant fondu puis à nouveau gelé, et une couverture neigeuse originelle.

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Article vu sur yahoo.fr : Liens

LOS ANGELES (AFP) - La Nasa a annoncé mardi avoir observé par satellite début 2005 une fonte de la glace de l'Antarctique sur une zone de la surface de la Californie, un résultat direct du réchauffement climatique, selon l'agence spatiale américaine.

Ce communiqué doit être mis à la lueur de deux autres études qui "dédramatisent" quelque peu le ton de ce dernier :

TITLE: Spatiotemporal variations of snowmelt in Antarctica derived from satellite scanning multichannel microwave radiometer and Special Sensor Microwave Imager data (1978-2004)

AUTHOR: Hongxing-Liu; Lei-Wang; Jezek-KC

SOURCE: Journal-of-Geophysical-Research-Part-F-Earth-Surfaces. 24 March 2006; 111(F1): 20 pp.

DIGITAL OBJECT IDENTIFIER: doi:10.1029/2005JF000318

ABSTRACT: We derived the extent, onset date, end date, and duration of snowmelt in Antarctica from 1978 to 2004 using satellite passive microwave scanning multichannel microwave radiometer (SMMR) and Special Sensor Microwave Imager (SSM/I) data. A wavelet-transform-based method was developed to determine and characterize melt occurrences. About 9-12% of the Antarctic surface experiences melt annually. This is more than twice the surface melt extent measured in Greenland. Seasonally, surface melt primarily takes place in December, January, and February and peaks in early January. Regression analysis over the 25 year period of study reveals a negative interannual trend in surface melt. Nevertheless, the trend inference is not statistically significant. Large year-to-year fluctuations characterize the interannual variability. Extremely high melt occurred in the 1982/1983 and 1991/1992 summers, while extremely weak melt occurred in the 1999/2000 summer. A strong correlation with air temperature suggests that the melt index can serve as a diagnostic indicator for regional temperature variations. Periodic melting has been observed over Ross Ice Shelf, Ronne-Filchner Ice Shelf, the West Antarctic ice streams, and outlet glaciers in the Transantarctic Mountains. The Antarctic Peninsula, West Ice Shelf, Shackleton Ice Shelf, Amery Ice Shelf, and the ice shelf along the Princess Ragnhild Coast experienced the most persistent and intensive melt and should be closely monitored for their stability in the future, given the recent disintegration of the Larsen Ice Shelf A and B

TITLE: Variability and trends of the summer melt period of Antarctic ice margins since 1980 from microwave sensors

AUTHOR: Torinesi-O; Fily-M; Genthon-C

SOURCE: Journal-of-Climate. 1 April 2003; 16(7): 1047-60

ABSTRACT: The density and range of observations made by meteorological stations is insufficient to fully characterize decadal climate variability in Antarctica. Satellite-borne instruments, which offer a high spatial and temporal density of information, can contribute complementary data for characterizing Antarctic climate change. Partial melting of Antarctic snow, which significantly affects the microwave emissivity of the surface, is identified and counted over 18 yr in the 20-yr period 1980-99. The cumulated product of the surface area affected by melting and the duration of the melting event, called cumulative melting surface (CMS), is one of the three melt indices defined and discussed. On average over the last 20 yr, the Antarctic CMS has decreased by 1.8% < plus-or-minus sign > 1% yr/sup -1/, a result that is consistent with a mean January cooling of the continent identified from infrared satellite data. In addition, the interannual signatures of the Antarctic Oscillation, and possibly of the Southern Oscillation, are found in the melt indices

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  • 1 month later...

Excellente illustration des méthodes de l'AFP sur le thème du changement climatique. Ce n'est pas la seule agence de presse à utiliser de telles ficelles, mais dans le genre, c'est sans doute la pire.

Règle n°1: Frapper fort d'entrée:

"début 2005 une fonte de la glace de l'Antarctique sur une zone de la surface de la Californie, un résultat direct du réchauffement climatique..."

Règle n°2: Ramollir un peu la sauce ensuite:

"de très importantes zones enneigées ont fondu dans l'ouest de l'Antarctique en janvier 2005, à la suite de températures plus chaudes..."

Règle n°3: Aller même jusqu'à faire semblant de tempérer:

"Toutefois, l'agence spatiale a souligné que "la fonte de 2005 (...) n'a pas duré assez longtemps pour que l'eau aille dans l'océan..."

Règle n°4: rester très flou, évasif, ne pas donner de chiffres bien précis et encore moins de références qui permettraient d'aller en savoir davantage:

"...dans plusieurs régions distinctes, et jusqu'à loin des côtes, à des latitudes et des altitudes élevées, où une fonte des glaces semblait peu probable..."

Règle n°5: en revanche, insister sur l'argument d'autorité par des intitulés ronflants:

"la NASA..."

"...a indiqué Konrad Steffen, directeur de l'institut de recherche en sciences de l'environnement à l'université de Boulder (Colorado, ouest)"

Règle n°6: sélectionner le conjoncturel, focaliser sur les records, galéger:

"Cette fonte, en plein été austral, "est la plus importante observée par des satellites ces trois dernières décennies. Au total, les régions affectées (par ce phénomène) couvrent une surface aussi importante que celle de la Californie..."

"Ce phénomène est le résultat de températures particulièrement élevées au début de 2005 dans cette région du globe, soit 5 degrés Celsius à certains endroits. La température est restée positive pendant environ une semaine dans une des zones observées".

Règle n°7: à partir de ces quelques évènements ponctuels, suggérer une évolution généralisée et dramatique, sans trop s'avancer cependant gràce à l'incontournable, le sublime, le magique "p.o.u.r.r.a.i.t":

"Des hausses de la fonte des neiges, comme celle de 2005, POURRAIENT tout à fait avoir un impact sur une fonte des couches de glace de l'Antarctique si elles sont importantes ou constantes dans le temps" [sans blague...] default_crying.gif

Règle n°8: finir par une info plus anodine, histoire d'orienter la rêgle n°7 vers le message subliminal et de paraître factuel et neutre, l'air de ne pas y toucher:

"La Nasa est parvenue à ces conclusions grâce à son satellite QuikScat, capable d'opérer une différence entre une glace ayant fondu puis à nouveau gelé, et une couverture neigeuse originelle."

Quant au résultat direct avec le réchauffement climatique, il devait être tellement évident qu'il n'y a pas eu besoin de l'expliciter dans le reste de l'article...

*****************

Voilà, et c'est comme ça dans les quelques centaines de dépêches par an que l'AFP produit sur le changement climatique.

Vous prenez n'importe laquelle, vous retrouverez peu ou prou les techniques relevées ici.

Ces dépêches sont ensuite reprises telles quelles, à peine modifiées ou renforcées (!) par d'innombrables médias et sites web. Elles bénéficient ainsi d'un effet amplificateur sans équivalent.

Répétition - Simplification - Déformation - Amplification: ainsi va le lavage de cerveau permanent.

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Invité Guest

C'est clair qu'on ne peut nier le matraquage médiatique au sujet du réchauffement climatique. Le moindre épisode orageux violent et localisé, toute canicule, toute sècheresse, devient prétexte afin de prouver la véracité des effets du changement global. C'est dommage, car cela porte préjudice à la démonstration.

C'est alors que je suis allé sur le site "climat sceptique", pensant y trouver enfin de vraies informations, tout ce qu'on ne nous dit pas, présenté et vulgarisé avec objectivité et rigueur scientifique, mais à mon grand étonnement il m'a semblé que la ligne éditoriale consistait à ne recenser que les récents évènements météorologiques liés au froid...

Quand l'un dit blanc, l'autre s'empresse de dire noir...Finalement les sceptiques de "climat sceptiques" paraissent user des mêmes méthodes que l'AFP. C'est un peu contradictoire avec la noblesse du doute scientifique dont ils se prévalent.

Répétition - Simplification - Déformation - Amplification (les sceptiques sont quand même un peu handicapés sur l'effet amplificateur des médias, mais ils ont probablement d'autres réseaux de soutien et moyens de pression), telles sont les techniques universelles du lavage de cerveau.

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C'est clair qu'on ne peut nier le matraquage médiatique au sujet du réchauffement climatique.

Sauf que cette depeche de l'AFP reproduit sans exagérer la communication des scientifiques malgré ce que prétend Gallad. Il n'y a absolument rien de genant dans le soi-disant matraquage médiatique sur une question aussi fondamentale que le réchauffement climatique. En fait, la presse ne discute pas suffisamment de ces questions, de leur résolution et des écheances, ce qui permet aux decideurs de prometttre puis de se defiler et pretendre que leur meeting du G8 offre quelconque solution.

Les commentaires fumeux sur le sensationalisme d'une certaine presse n'ont donc rien a faire dans cette discussion a moins que le but soit de semer le doute sur une information qui est critique a la compréhension des effets des changements de température sur le bilan de masse des calottes polaires.

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Sauf que cette depeche de l'AFP reproduit sans exagérer la communication des scientifiques malgré ce que prétend Gallad. Il n'y a absolument rien de genant dans le soi-disant matraquage médiatique sur une question aussi fondamentale que le réchauffement climatique. En fait, la presse ne discute pas suffisamment de ces questions, de leur résolution et des écheances, ce qui permet aux decideurs de prometttre puis de se defiler et pretendre que leur meeting du G8 offre quelconque solution.

Les commentaires fumeux sur le sensationalisme d'une certaine presse n'ont donc rien a faire dans cette discussion a moins que le but soit de semer le doute sur une information qui est critique a la compréhension des effets des changements de température sur le bilan de masse des calottes polaires.

Laissons de côté ces sempiternelles dénonciations de matraquage, de fausse science etc...

Il me semble que pour certains ici, tout le monde connaît mieux le climat que les chercheurs spécialistes.

400 000 km2, ce n'est pas si énorme non plus et la variabilité est bien réelle.

Il me semble qu'attendre d'autres observations s'impose avant de commencer à en discuter ici, non?

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400 000 km2, ce n'est pas si énorme non plus et la variabilité est bien réelle.

Il me semble qu'attendre d'autres observations s'impose avant de commencer à en discuter ici, non?

Je ne sais pas. Il me semble tout de meme utile de réaliser que les présomptions habituelles sur la fonte a la surface des calottes de l'Antarctique ne sont peut etre pas aujourd'hui aussi certaines qu'elles l'etaient dans le passé. D'autant que cette information suggere aussi une plus grande vulneralibité que prevue des plateformes glaciaires pour lesquelles la variabilite des conditions atmospheriques serait plus determinante.
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Au delà de l'AFP, le communiqué officiel daté du 15 mai 2007 est lisible à ici sous le titre : NASA Finds Vast Regions of West Antarctica Melted in Recent Past

Il émane d'une équipe qui a mesuré par satellite l'enneigement et la fonte de l'Antarctique de juillet 1999 à juillet 2005.

Ils ne font pas état de résultats autres qu'une fonte d'une semaine en janvier 2005 dans les régions visibles sur la carte ci-dessous.

Son Nghiem du JPL décrit les conséquences possibles d'une fonte et ajoute :

«no further melting had been detected through March 2007»

«more monitoring is needed. It is vital we continue monitoring this region to determine if a long-term trend may be developing.»

Pour voir plus précisément ce qu'il en était en cette semaine de 2005, voici la carte des zones de fonte détectées en jaune et rouge.

176700main_arctic20070515-hi-res.jpg

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Il est sur que l'Arctique font et meme assez rapidement, mais pour l'Antartique je pense pas. Ca doit meme etre le contraire. Une personne dans le forum avait montre que quand un des poles font l'autre allait le sens ins inverse.

Depuis 1995 la banquise de l'Antarctique depasse souvent les 60° en latitude alors que comme on le voit dans l'animation que j'ai fais, de 1984 a 1995 elle a jamais depassé les 60° de latitude.

Animation de la banquise de l'hémisphere sud lorsqu'elle est au maximum chaque hiver austral de 1984 a 2006 soit sur 23 ans : http://perso.orange.fr/climatologie/ANIMATION-BANQUISE1.gif

au cours de ces 2 decennies, on voit que la SST a baissé pres de l'Antartique surtout depuis 1995 et que la banquise est un peu plus importante et ne baisse pas.

Vous ne pensez pas vu cette animation ??

Williams

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Au delà de l'AFP, le communiqué officiel daté du 15 mai 2007 est lisible à ici sous le titre : NASA Finds Vast Regions of West Antarctica Melted in Recent Past

Il émane d'une équipe qui a mesuré par satellite l'enneigement et la fonte de l'Antarctique de juillet 1999 à juillet 2005.

Ils ne font pas état de résultats autres qu'une fonte d'une semaine en janvier 2005 dans les régions visibles sur la carte ci-dessous.

C'est ce qu'on appelle de la climatologie à la petite semaine.

Voir intervention récente d'Anecdote sur ce fil: /index.php?showtopic=14623&st=640'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...4623&st=640 , en particulier la carte sur l'évolution de l'Antarctique.

L'équipe alarmiste de Realclimate admet un refroidissement global de l'Antarctique sur les 2 dernières décennies, mais que "les changements observés sur de petits intervalles de temps" sont insuffisants.

En ont-ils parlé à l'AFP ?

Choisir incessament la durée et le lieu qui vont bien pour maintenir une idée fixe, voilà ce que font AFP et consors.

La méthode est simple: aller par exemple sur

http://www.meteo-world.com/news/actualites.php

Ne sélectionner parmi ces évènements météo récents ceux qui peuvent être brodés dans le sens du changement climatique.

Par exemple il y a quelques semaines, du "vu à la télé": des moscovites se baignaient dans les bassins publics lors d'une vague exceptionnelle de chaleur en Russie. Rien par contre sur la vague de froid qui faisait plusieurs victimes au même moment en Argentine.

Au pire, n'importe quel évènement spectaculaire chaud/froid/sec/pluvieux conviendra, puisque le changement climatique est sensé "renforcer les évènements extrêmes". C'est aussi ce que prétendaient il y a 30 ans les tenants du refroidissement climatique...

Le temps qui se détraque, ça remonte pourtant à l'époque de ma grand-mère ("ah non, me disait celle-ci, ça remonte à l'époque de la mienne...")

Mais avec les moyens de communication modernes, les médias optimisent simplement à l'échelle planêtaire ce qui se faisait à l'échelle du canton: un jour à Washington pour rapporter la douceur exceptionnelle ("since 1877"). Le suivant pour se lamenter de la perte des neiges du Kilimandjaro. Le 3ème jour pour commenter l'effroyable sécheresse dans le nord de la Chine...Et ainsi de suite, jamais là où tout va bien, évidemment. C'est la martingale absolue, le jeu auquel on gagne à tous les coups.

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C'est alors que je suis allé sur le site "climat sceptique", pensant y trouver enfin de vraies informations, tout ce qu'on ne nous dit pas, présenté et vulgarisé avec objectivité et rigueur scientifique, mais à mon grand étonnement il m'a semblé que la ligne éditoriale consistait à ne recenser que les récents évènements météorologiques liés au froid...

Quand l'un dit blanc, l'autre s'empresse de dire noir...Finalement les sceptiques de "climat sceptiques" paraissent user des mêmes méthodes que l'AFP. C'est un peu contradictoire avec la noblesse du doute scientifique dont ils se prévalent.

Une telle comparaison entre l'AFP et Climat sceptique est osée, pour plusieurs raisons:

"Quand l'un dit non, l'autre dit noir", non: quand l'AFP s'écrie "avril 2007 très sec, aye aye le changement climatique", Climat sceptique ne saisit pas le très humide mois de mai 2007 pour clamer aussitôt le contraire. Il y a nettement plus de recul - ce qui n'est pas bien difficile d'ailleurs. Climat sceptique ne fait pas dans la chasse au dernier record météo, mais considère plusieurs études scientifiques sérieuses de climatologie sur le moyen et le long terme afin de les recouper avec rigueur.

Ensuite, il fournit systématiquement ses références, ce qui permet de facilement

vérifier ses propos. Si l'AFP commençait à en faire autant, ce serait déjà un progrès appréciable; mais ils ne veulent pas, allez savoir pourquoi...

Enfin, en tant que passionné du sujet, tu as peut-être l'impression que des sites tels que Climat sceptique sont très présents dans le paysage, alors que l'impact réel est incomparable: il faut déja aller chercher de tels sites, tandis que les médias type "20 minutes" sont massivement distribués dans les stations de métro, pour ne parler que de ceux-là. Plus de 95% des gens en resteront donc à ce que véhiculent l'AFP et consors sur le changement climatique...Ceci dit sans connotation méprisante, on est tous les lecteurs "20 minutes" dans d'innombrables domaines.

A la rigueur, tu peux comparer Climat sceptique à Realclimate, bien que ce soit encore autre chose...On a 2 sites web de vulgarisation sur le changement climatique, totalement orientés l'un et l'autre dans des directions différentes, mais de très bon niveau. C'est la force du web, je préfère lire des avis subjectifs de ce type et les recroiser, plutôt que le petit lait quotidien et pseudo-objectif de l'AFP et des médias apparentés. Hélas, il est quand même bien

difficile d'éviter le rouleau-compresseur permanent de ces derniers.

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A la rigueur, tu peux comparer Climat sceptique à Realclimate, bien que ce soit encore autre chose...On a 2 sites web de vulgarisation sur le changement climatique, totalement orientés l'un et l'autre dans des directions différentes, mais de très bon niveau. C'est la force du web, je préfère lire des avis subjectifs de ce type et les recroiser, plutôt que le petit lait quotidien et pseudo-objectif de l'AFP et des médias apparentés. Hélas, il est quand même bien

Mettre climat sceptique et realclimate au même niveau, tout de même. default_rolleyes.gif

C'est du comique troupier! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement.

L'équipe de realclimate est composée d'une douzaine de scientifiques de haut niveau, spécialisés dans les sciences du climat.

Climat-sceptique est certes un site très soigné mais qui, évidemment, de par la formation très faible de son promoteur en climatologie, ne peut arriver à la plante du pied de realclimate.

Realclimate est, pour moi évidemment, un site objectif qui traite souvent de sujets théoriques avec pédagogie.

Il y a une tentative d'explication de la part des scientifiques vis à vis de ceux qui le sont moins.

Les discussions, qui suivent les exposés, sont très souvent de haut niveau de par le niveau, justement, des intervenants.

Elles sont de plus ouvertes à nombre de sceptiques.

On ne retrouve rien de tout cela sur Climat-sceptique.

Et la seule chose qui soit vraie dans la dénomination de ce site c'est "sceptique" car ces derniers peuvent y trouver leur beurre quoique bien souvent on peut préférer l'original à la copie en allant sur les sites américains où l'auteur puise très largement ses articles.

Enfin, ceci dit, tous les goûts sont dans la nature et il faut bien que tout le monde vive.

Bien entendu on peut s'attendre aux commentaires habituels:

realclimate: l'équipe de hockey default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

realclimate: site alarmiste...

faut mieux laisser couler ....

et puis là on déraille complètement du sujet.

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Invité Guest

et puis là on déraille complètement du sujet.

Tout à fait, mea culpa, c'est de ma faute d'ailleurs (c'est un comble) ! default_rolleyes.gif
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Ce qui fait l'interet de ce communiqué est précisement le caractere hautement inhabituel de la fonte a la surface dans l'interieur et a haute altitude de l'Antarctique. C'est donc bien un contresens d'argumenter que l'improbabilité de cet evenement le rend sans interet puisque c'est le contraire. Le communiqué est pourtant on ne peux plus clair a ce sujet, a peine perdu pour certain malheureusement.

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Sauf que cette depeche de l'AFP reproduit sans exagérer la communication des scientifiques malgré ce que prétend Gallad.

Non. Le communiqué de la NASA (que l'AFP n'a fait que lire comme toi et moi) précise:

Nghiem said while no further melting had been detected through March 2007, more monitoring is needed.(...)"It is vital we continue monitoring this region to determine if a long-term trend may be developing."

...ce que l'AFP "oublie" pour mettre à la place:

"Des hausses de la fonte des neiges, comme celle de 2005, pourraient tout à

fait avoir un impact sur une fonte des couches de glace de l'Antarctique si elles sont importantes ou constantes dans le temps."

C'est complètement différent dans l'esprit, et c'est de la désinformation.

Mettre climat sceptique et realclimate au même niveau, tout de même. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est du comique troupier! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il y a bien entendu une différence de nature entre ces 2 sites, mais la distance entre les 2 est d'un ordre de 100 fois plus faible que celle proposée entre l'AFP et Climat sceptique (références scientifiques nommées, discussion du long terme, etc). Voilà ce que je voulais dire.

Que tu vénères davantage Realclimate n'est pas la surprise du siècle.

Realclimate, c'est effectivement l'équipe de Hockey. Un de ces jours, ils risquent d'ailleurs de prendre leur crosse à l'envers.

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Que tu vénères davantage Realclimate n'est pas la surprise du siècle.

Realclimate, c'est effectivement l'équipe de Hockey. Un de ces jours, ils risquent d'ailleurs de prendre leur crosse à l'envers.

C'est bien ce que je disais. default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

bref on reparlera de tout cela de façon bien plus circonstanciée et je l'espère un peu moins expéditive que ce qui est dit plus haut, une autre fois.

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Non. Le communiqué de la NASA (que l'AFP n'a fait que lire comme toi et moi) précise:

Nghiem said while no further melting had been detected through March 2007, more monitoring is needed.(...)"It is vital we continue monitoring this region to determine if a long-term trend may be developing."

...ce que l'AFP "oublie" pour mettre à la place:

"Des hausses de la fonte des neiges, comme celle de 2005, pourraient tout à

fait avoir un impact sur une fonte des couches de glace de l'Antarctique si elles sont importantes ou constantes dans le temps."

C'est complètement différent dans l'esprit, et c'est de la désinformation.

entonnoir.gif

On ne sait jamais ...

Desolé, mais c'est la pensée la plus rationnelle que m'évoque vos propos.

Il y a bien entendu une différence de nature entre ces 2 sites, mais la distance entre les 2 est d'un ordre de 100 fois plus faible que celle proposée entre l'AFP et Climat sceptique (références scientifiques nommées, discussion du long terme, etc). Voilà ce que je voulais dire.

Surement pas! Un site tendencieux par un journaliste n'a pas plus de comparable avec RealClimate ou les bloggers sont tous des chercheurs actif dans la discipline, qu'avec l'AFP qui se contente de reproduire les communications scientifiques sans les deformer a la sauce "sceptique" du jour.
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Ce qui fait l'interet de ce communiqué est précisement le caractere hautement inhabituel de la fonte a la surface dans l'interieur et a haute altitude de l'Antarctique.

A haute altitude ?...On n'a pas du voir la même carte.

176539main_arctic20070515-browse.jpg

C'est donc bien un contresens d'argumenter que l'improbabilité de cet evenement le rend sans interet puisque c'est le contraire.

Le caractère inhabituel d'un évènement le rend-il plus significatif, ou moins significatif ?

(Bac de philo, juin 2007, îles Kerguelen)

Desolé, mais c'est la pensée la plus rationnelle que m'évoque vos propos.

Je sais qu'il ne faut pas trop en demander.
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Bon j'interviens pour faire retomber la tension qui monte qui monte et qui je l'espère va retomber comme un soufflet sinon nous modererons consciencieusement chaque petite pique, attaque personnelle et critique abusive (notamment le fait de critiquer un site extérieur de façon subjective) au risque que vos posts n'aient plus aucun sens, ce n'est pas notre probleme et c'est à vous de vous auto-modérer, sinon nous le ferons à votre place.

Merci de rester constructif et surtout cordial entre vous. Argumentez sur le fond de vos idées, pas sous le coup de vos émotions et de vos humeurs du moment. Vous avez le droit de ne pas être d'accord entre vous, mais évitez à partir de maintenant le ton ironique, le ton hautain ou tout ce qui engendre de la mauvaise humeur en regle générale.

Ceci est avertissement à ne pas prendre à la légère. Merci de votre attention.

Toute réponse à ce post sera supprimée.

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tout à fait ok avec les modos.

pour revenir au sujet, je remarque que d'après la carte, la banquise qui se trouve au bas de la carte (Larsen A? lol je sais pas son nom mais elle a à peu près la même taille que l'ex- Larsen B ) est attaquée par une fonte marquée à sa base.

un détachement comme l'avait subit justement Larsen B est-il à prévoir?

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A haute altitude ?...On n'a pas du voir la même carte.

[soupir]

D'abord, il est clair que vous n'avez aucune idee de la topographie de l'Antarctique.

De plus, il vous aurait suffit de lire le communique de la NASA pour confirmer mes propos: "The observed melting occurred in multiple distinct regions, including far inland, at high latitudes and at high elevations, where melt had been considered unlikely." et "higher than 2,000 meters (6,600 feet) above sea level. "

Donc, vous denigrez l'importance de la recherche, vous accusez la presse pour avoir transmit cette annonce au grand public (accompagne de copieux fantasmes sur la desinformation), et il se trouve qu'en fait vous ne saviez pas que cette fonte c'etait produit aussi a haute altitude et que vous ne comprenez donc pas l'importance du phenomene. Est ce la demarche d'un "sceptique"? Je ne le pense pas.

Le caractère inhabituel d'un évènement le rend-il plus significatif, ou moins significatif ?

(Bac de philo, juin 2007, îles Kerguelen)

Il ne s'agit pas de philo mais de science. Lorsqu'un evenement de tres faible probabilite et de consequence potentiellement importante se produit, on s'interroge au minimum sur l'evolution des tendances et de leur consequence.

Je sais qu'il ne faut pas trop en demander.

Il faudrait surtout que vos demandes soit davantage ancrees dans la realite.

[modération : merci de faire un effort Paul123 dans la forme, comme demandé plus haut. Cela s'applique à tous.]

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tout à fait ok avec les modos.

pour revenir au sujet, je remarque que d'après la carte, la banquise qui se trouve au bas de la carte (Larsen A? lol je sais pas son nom mais elle a à peu près la même taille que l'ex- Larsen B ) est attaquée par une fonte marquée à sa base.

un détachement comme l'avait subit justement Larsen B est-il à prévoir?

Il s'agit de la plateforme de Ross. Ce n'est pas une banquise (quelques metres d'epaisseur qui resultent du gel d'eau de mer), mais une plateforme glaciaire (comme celle de Larsen dans la peninsule) qui mesure de l'ordre 10^2 de metres d'epaisseur, et resulte de l'ecoulement des glaces continentales dans les oceans.

Il y a un program de carrottage des sediments sous cette plateforme (pres de la base de Scott, NZ). Les resultats preliminaires montrent que cette plateforme a en grande partie fondu une 50aine de fois au cours des 10 millions annees les plus recentes, parfois alors que la temperature moyenne globale etait 2-3 degres Celsius plus elevee qu'aujourd'hui, comme nombre de model numerique le prevoit d'ici la fin du siecle. La destabilisation de la plateforme de Scott aurait des consequences importantes pour le flux des glaces de l'Antarctique de l'Ouest en particulier, donc pour la hausse du niveau des mers.

Le site web du project: Andrill

Un communique de presse: Discussion des resultats preliminaires.

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Il s'agit de la plateforme de Ross. Ce n'est pas une banquise (quelques metres d'epaisseur qui resultent du gel d'eau de mer), mais une plateforme glaciaire (comme celle de Larsen dans la peninsule) qui mesure de l'ordre 10^2 de metres d'epaisseur, et resulte de l'ecoulement des glaces continentales dans les oceans.

Il y a un program de carrottage des sediments sous cette plateforme (pres de la base de Scott, NZ). Les resultats preliminaires montrent que cette plateforme a en grande partie fondu une 50aine de fois au cours des 10 millions annees les plus recentes, parfois alors que la temperature moyenne globale etait 2-3 degres Celsius plus elevee qu'aujourd'hui, comme nombre de model numerique le prevoit d'ici la fin du siecle. La destabilisation de la plateforme de Scott aurait des consequences importantes pour le flux des glaces de l'Antarctique de l'Ouest en particulier, donc pour la hausse du niveau des mers.

Le site web du project: Andrill

Un communique de presse: Discussion des resultats preliminaires.

merci pour les précisions!plate forme Ross, je retiens le nom default_flowers.gif
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