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Vers une nouvelle crise climatique du type PETM


david3
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Messages recommandés

Vers une nouvelle crise climatique du type PETM ? (Maximum Thermique du Paléocène-Eocène)

Lien direct de cause à effet entre émissions de GES et réchauffement - Confirmation

[si un modérateur passe par là, une correction du titre de ce topic serait la bienvenue]

Voici de nouvelles données supportant le lien direct de cause à effet entre émissions de Gaz à effet de serre et réchauffement - Allons-nous vers une nouvelle crise climatique du type PETM ?

Cette étude est très importante pour comprendre l'évolution actuelle du climat - Le PETM sert de modèle. C'est bien pour cela que ce sujet est lancé ici et non dans le forum paléoclimatologie

" Des éruptions volcaniques il y a 55 M d'années ont entraîné un réchauffement

(...) Selon ces chercheurs qui ont pu confirmer cette hypothèse en analysant les données géologiques et les fossiles marins, les énormes quantités de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane libérées dans l'atmosphère par ces activités volcaniques, ont fait monter les températures de cinq degrés

Celsius à la surface de l'océan dans les tropiques et de six degrés dans les eaux arctiques. (...) "

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...476@7-50,0.html

(...) Cette étude montre comment notre planète répond à l'émission d'importants volumes de gaz à effet de serre comme le CO2 dans l'atmosphère et démontre le lien entre un événement volcanique et le début d'une période de réchauffement planétaire. Selon les scientifiques, il y a des indications dans l'histoire marine du globe de ce réchauffement planétaire ainsi que des indices géologiques témoignant des éruptions volcaniques à la même période. Une relation directe entre ces événements n'avait pas jusqu'alors été établie. Cette période appelée Maximum Thermique du Paléocène-Eocène (PETM) durant laquelle le climat était très chaud, a duré environ 220.000 ans. Outre le réchauffement des océans, les importantes émissions de CO2 ont fortement accru l'acidification des eaux marines et provoqué l'extinction de nombreuses espèces. Ces périodes dans l'histoire de la Terre présentent un grand intérêt comme modèle d'étude du réchauffement actuel de la planète.

(...)

http://www.catnat.net/content/view/6365/149/lang,/

Référence :
GEOCHEMISTRY:

Humongous Eruptions Linked to Dramatic Environmental Changes

http://www.sciencemag.org/cgi/content/summ...ci;316/5824/527

Richard A. Kerr

On page 587 of this issue of Science, geochronologists use precise rock dating to tie a massive eruption of basalt to the sudden 5°C warming

56 million years ago known as the Paleocene-Eocene thermal maximum.

Paleocene-Eocene Thermal Maximum and the Opening of the Northeast Atlantic

Michael Storey,1 Robert A. Duncan,2 Carl C. Swisher, III3

Michael Storey,1 Robert A. Duncan,2 Carl C. Swisher, III3

The Paleocene-Eocene thermal maximum (PETM) has been attributed to a sudden release of carbon dioxide and/or methane. 40Ar/39Ar age determinations show that the Danish Ash-17 deposit, which overlies the PETM by about 450,000 years in the Atlantic, and the Skraenterne Formation Tuff, representing the end of 1 ± 0.5 million years of massive volcanism in East Greenland, are coeval. The relative age of Danish Ash-17 thus places the PETM onset after the beginning of massive flood basalt volcanism at 56.1 ± 0.4 million years ago but within error of the estimated continental breakup time of 55.5 ± 0.3 million years ago, marked by the eruption of mid-ocean ridge basalt–like flows. These correlations support the view that the PETM was triggered by greenhouse gas release during magma interaction with basin-filling carbon-rich sedimentary rocks proximal to the embryonic plate boundary between Greenland and Europe.

http://www.sciencemag.org/cgi/content/abst...ci;316/5824/587

Communiqué de presse de l'Université de l'Oregon, USA :

Scientists Link Volcanic Eruption with Historic Major Global Warming Period

http://oregonstate.edu/dept/ncs/newsarch/2...nicwarming.html

"The study is important, experts say, because it documents the Earth’s response to the release of large amounts of greenhouse gases – carbon dioxide and methane – into the atmosphere, and definitively links a major volcanic event with a period of global warming.

“There has been evidence in the marine record of this period of global warming, and evidence in the geologic record of the eruptions at roughly the same time, but until now there has been no direct link between the two,” Warming periods in Earth’s history are of interest as analogs to today’s climate change

, Duncan said."

petm.jpgSource de l'illustration : Past climate change caused dramatic shift in humidity, precipitation levels, temperature, and ocean water salinity

http://news.mongabay.com/2006/0811-petm.html

Sur la voie rapide du réchauffement

(Agence Science-Presse) - Si vous n'aviez pas encore assez de données décourageantes sur le réchauffement, voici un chiffre de plus: les gaz à effet de serre seraient actuellement émis 30 fois plus vite que lors de la dernière période de réchauffement extrême qu'a connu la Terre

.

Il s'agit d'un réchauffement survenu il y a 55 millions d'années, au cours duquel des gaz à effet de serre se seraient échappé du sous-sol terrestre à un rythme ultra-rapide: 10 000 ans (eh oui, à l'échelle géologique, c'est ultra-rapide).

Cet épisode est marqué par une hausse de 5 degrés Celsius: les géologues l'appellent le Maximum thermique du paléocène-éocène. On peut se rendre compte que des gaz à effet de serre ont été soudain plus abondants en analysant la composition chimique des sédiments du sous-sol océanique.

Et selon l'équipe qui a mené cette analyse, dirigée par le géologue James Zachos, de l'Université de Californie à Santa Cruz, ce sont 4500 milliards de tonnes de dioxyde de carbone qui sont "entrés" dans l'atmosphère pendant une période d'environ 10 000 ans. Or, si la tendance se maintient, la même quantité, émise par nos carburants fossiles, aura été expédiée dans notre atmosphère en... 300 ans!

Ces savants calculs ont été présentés lors du dernier congrès de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), qui prenait fin le 20 février à Saint-Louis, Missouri.

http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap2002066.html

NB - Un topic sur le PETM : /index.php?s=&showtopic=17404&view=findpost&p=347498'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=347498
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Quoi ? L'homme peut rejeter en 300 ans autant que les volcans en 10 000 ans pendant cette période ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai du mal à le concevoir, sachant que les volcans ne sont pas des phénomènes à l'échelle humaine mais à l'échelle de la Terre entière

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Quoi ? L'homme peut rejeter en 300 ans autant que les volcans en 10 000 ans pendant cette période ? default_sorcerer.gif

J'ai du mal à le concevoir, sachant que les volcans ne sont pas des phénomènes à l'échelle humaine mais à l'échelle de la Terre entière

Les émissions humaines annuelles en gaz à effet de serre sont gigantesques : 24 milliards de tonnes de C02 en 2002 (soit d'ailleurs 15% de plus par rapport à leur niveau de 1992).Société française de chimie : " Un volcan en activité émet, en moyenne, 1,3 million de t de CO2 par an, soit au total sur terre, de 130 à 175 millions de t/an. Les émissions de l'Etna, en Sicile, sont particulièrement importantes : 25 millions de t/an.

http://www.sfc.fr/donnees/mine/co2/texco2.htm "

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Les émissions volcaniques annuelles représentent environ 0,7 % des émissions de carbone liées à la combustion des énergies fossiles (Pétrole, charbon, gaz fossile). L'homme brûle à une vitesse phénoménale ces combustibles fossiles.

Et il reste beaucoup de pétrole conventionnel, de charbon et de gaz fossile à brûler. De plus, il reste énormément de pétrole non conventionnel (Canada, Vénézuela).

NB - Les émissions de C02 volcanique étaient de 450 millions de tonnes en moyenne par an (pendant 10 000 ans) pour ce qui concerne le PETM, soit des émissions 3 fois supérieures à la moyenne des émissions de C02 volcanique actuelles. Cela a conduit à un réchauffement de 5°C et à une crise de grande ampleur.

[Lors du PETM], "ce sont 4500 milliards de tonnes de dioxyde de carbone qui sont "entrés" dans l'atmosphère pendant une période d'environ 10 000 ans. Or, si la tendance se maintient, la même quantité, émise par nos carburants fossiles, aura été expédiée dans notre atmosphère en... 300 ans!"

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Quoi ? L'homme peut rejeter en 300 ans autant que les volcans en 10 000 ans pendant cette période ? default_flowers.gif

J'ai du mal à le concevoir, sachant que les volcans ne sont pas des phénomènes à l'échelle humaine mais à l'échelle de la Terre entière

Attention Arkus, David parle que du CO2 (comme d'habitude) et tu dois penser a tout ce dont un volcan expulse je pense.

Car la quantité de materiaux explusée par un volcan est tres importante souvent donc l'ensemble de ceux des volcans font plus que de ce que l'homme envoit comme comme CO2 par an tout de meme.

Par exemple le Krakatoa a expulsé environ 12 mille milliard de mètres cubes de matériaux dont 50 millions de tonnes d'aérosols stratosphèrique dans l'hémisphère nord et 30 à 38 millions de tonnes dans l'hémisphère sud...

Williams

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Attention Arkus, David parle que du CO2 (comme d'habitude) et tu dois penser a tout ce dont un volcan expulse je pense.

Car la quantité de materiaux explusée par un volcan est tres importante souvent donc l'ensemble de ceux des volcans font plus que de ce que l'homme envoit comme comme CO2 par an tout de meme.

Par exemple le Krakatoa a expulsé environ 12 mille milliard de mètres cubes de matériaux dont 50 millions de tonnes d'aérosols stratosphèrique dans l'hémisphère nord et 30 à 38 millions de tonnes dans l'hémisphère sud...Williams

L'impact des aérosols est de très courte durée (quelques années, comme avec El Chinchon ou le Pinatubo, voir image ci-dessous), car ils ne restent pas longtemps dans l'atmosphère.

C'est complètement différent avec le C02 (temps de résidence dans l'atmosphère de ce gaz à effet de serre supérieur au siècle).

Mauna_Loa_atmospheric_transmission.png

NB - Et d'ailleurs, malgré les émissions d'aérosols volcaniques (qui conduisent à abaisser pour une très courte durée la température par effet parasol), il y a eu réchauffement de 5°C lors du PETM : cela montre bien l'importance des gaz à effet de serre.

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Ce lien à sa place en paléoclimatologie : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...476@7-50,0.html

Dans l'étude il ne parle que de ce qui s'est passé il y a des millions d'années, en aucun cas ils parlent de la situation actuelle.

C'est maladif ça de vouloir relier tout et n'importe quoi avec notre situation, surtout en utilisant un article provenant d'un site qui ne donne aucune source : http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap2002066.html .

Phanerozoic_Carbon_Dioxide.png

NB - Et d'ailleurs, malgré les émissions d'aérosols volcaniques (qui conduisent à abaisser pour une très courte durée la température par effet parasol), il y a eu réchauffement de 5°C lors du PETM : cela montre bien l'importance des gaz à effet de serre.

Source ?

C'est bien de donner un chiffre comme ça, mais donne aussi l'imprécision de la modélisation, on a déjà du mal à savoir à 1° prêt l'évolution des 10 000 dernières années, alors à 50 millions d'années...

http://www.agu.org/pubs/crossref/2003/2003PA000937.shtml

To understand the climate dynamics of hypothesized past greenhouse intervals, it is essential to constrain tropical sea-surface temperatures (SST), yet existing proxy records give conflicting results. Here we present the first Mg/Ca-based study of pre-Quaternary SST and investigate early Paleogene (late Paleocene through late middle Eocene; 58.6–39.8 Ma) tropical temperatures, using planktonic foraminifera belonging to the genus Morozovella from Ocean Drilling Program Site 865 on Allison Guyot (western central equatorial Pacific Ocean). Calcification temperatures similar to or warmer than modern tropical SST are calculated using a range of assumptions regarding diagenesis, temperature calibration, and seawater Mg/Ca. Long-term warming is observed into the early Eocene (54.8–49.0 Ma), with peak SST between 51 and 48 Ma and rapid cooling of 4°C beginning at 48 Ma. These findings are inconsistent with the δ18O-based SST previously estimated for this site.

Using mixed-layer foraminifera, we found that the combined proxies imply a 4° to 5°C rise in Pacific SST during the PETM.

ratios of planktonic foraminifera from a tropical Pacific core to estimate changes in SST

http://adsabs.harvard.edu/abs/2003Sci...302.1551Z

GEOCARB III: A Revised Model of Atmospheric CO2 over Phanerozoic Time,

American Journal of Science, v.301, pp.182-204, February 2001.

DESCRIPTION:

Berner and Kothavala 2001 GEOCARB III revised model of Phanerozoic atmospheric CO2.

Calculated paleolevels of atmospheric CO2 from the GEOCARB III model, which

models the carbon cycle on long time scales (here a 30 million year resolution).

The long term carbon cycle is primarily geochemical, a result of the exchange of

carbon between the atmosphere and rocks. The third revision includes improvements

in the modeling of factors affecting CO2 uptake by continental weathering.

ABSTRACT:

Revision of the GEOCARB model (Berner, 1991, 1994) for paleolevels of

atmospheric CO2, has been made with emphasis on factors affecting CO2 uptake

by continental weathering. This includes: (1) new GCM (general circulation model)

results for the dependence of global mean surface temperature and runoff on CO2,

for both glaciated and non-glaciated periods, coupled with new results for the

temperature response to changes in solar radiation; (2) demonstration that values for

the weathering-uplift factor fR (t) based on Sr isotopes as was done in GEOCARB II

are in general agreement with independent values calculated from the abundance of

terrigenous sediments as a measure of global physical erosion rate over Phanerozoic

time; (3) more accurate estimates of the timing and the quantitative effects on Ca-Mg

silicate weathering of the rise of large vascular plants on the continents during the

Devonian; (4) inclusion of the effects of changes in paleogeography alone (constant

CO2 and solar radiation) on global mean land surface temperature as it affects the rate

of weathering; (5) consideration of the effects of volcanic weathering, both in

subduction zones and on the seafloor; (6) use of new data on the d 13 C values for

Phanerozoic limestones and organic matter; (7) consideration of the relative weathering

enhancement by gymnosperms versus angiosperms; (8) revision of paleo land area

based on more recent data and use of this data, along with GCM-based paleo-runoff

results, to calculate global water discharge from the continents over time.

Results show a similar overall pattern to those for GEOCARB II: very high CO2

values during the early Paleozoic, a large drop during the Devonian and Carboniferous,

high values during the early Mesozoic, and a gradual decrease from about 170 Ma

to low values during the Cenozoic. However, the new results exhibit considerably

higher CO2 values during the Mesozoic, and their downward trend with time agrees

with the independent estimates of Ekart and others (1999). Sensitivity analysis shows

that results for paleo-CO2 are especially sensitive to: the effects of CO2 fertilization

and temperature on the acceleration of plant-mediated chemical weathering; the

quantitative effects of plants on mineral dissolution rate for constant temperature and

CO2; the relative roles of angiosperms and gymnosperms in accelerating rock weathering;

and the response of paleo-temperature to the global climate model used. This

emphasizes the need for further study of the role of plants in chemical weathering and

the application of GCMs to study of paleo-CO2 and the long term carbon cycle.

DATA:

Time(Ma) RCO2

-570 11.70362

-560 16.26684

-550 17.95147

-540 17.19382

-530 25.52706

-520 26.18222

-510 22.39725

-500 18.89189

-490 17.29675

-480 17.28357

-470 17.72622

-460 15.46943

-450 15.85446

-440 16.68599

-430 16.99756

-420 13.90174

-410 11.0387

-400 11.32285

-390 13.45455

-380 15.30221

-370 8.040017

-360 6.137963

-350 4.337569

-340 2.704967

-330 1.671433

-320 1.338068

-310 1.254083

-300 1.249976

-290 1.326288

-280 1.255351

-270 1.440589

-260 1.872322

-250 6.081883

-240 7.104142

-230 5.197366

-220 5.831312

-210 4.912341

-200 5.442125

-190 4.441496

-180 4.843969

-170 8.573481

-160 9.123775

-150 7.599305

-140 8.198544

-130 6.605868

-120 6.096954

-110 5.88872

-100 5.30103

-90 4.317839

-80 4.185097

-70 3.200051

-60 2.802144

-50 3.176976

-40 2.066398

-30 1.417627

-20 1.156633

-10 0.990113

0 0.9879701

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L'impact des aérosols est de très courte durée (quelques années, comme avec le Krakatoa), car ils ne restent pas longtemps dans l'atmosphère.

C'est complètement différent avec le C02 (temps de résidence supérieur au siècle).

Ca je le sais tres bien David. CO2 duree de vie est variable entre 5 à 100 ans alors que l'impact des aerosols est d'environs 3-5 ans si du moins c'est pas un super-volcans qui explose.

Mais comme t'as du le voir je fais juste que donner des infos a Arkus pour qu'il s'y trouve mieux sur les quantité de matiere que les volcans ejecte soit pas que seulement sur le CO2, mais aussi la cendre, SO2,.............

Williams

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Dans l'étude il ne parle que de ce qui s'est passé il y a des millions d'années, en aucun cas ils parlent de la situation actuelle. C'est maladif ça de vouloir relier tout et n'importe quoi avec notre situation, surtout en utilisant un article provenant d'un site qui ne donne aucune source : http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap2002066.html .

L'auteur de cet article de SciencePresse cite très clairement sa source : James Zachos, Californie (Publications : http://es.ucsc.edu/%7Ejzachos/Publications.html ) - Un article de vulgarisation sur le sujet, par James Zachos :

A Rapid Rise in Greenhouse Gas Concentrations 55 Million Years Ago: Lessons for the Future

James Zachos, mars 2005 (Les scientifiques ont de nouvelles données depuis, la science progresse)

( Une hausse rapide des concentrations en gaz à effet de serre il y a 55 millions d'années : leçons pour le futur)

http://cires.colorado.edu/events/lectures/zachos/

Nous avons avec la publication de Duncan et al (objet de ce topic) la démonstration de l'impact d'émissions massives de gaz à effet de serre sur la température moyenne mondiale (lien de cause à effet direct). Et ces données du passé sont très utiles pour comprendre l'évolution actuelle du climat : les émissions humaines actuelles sont 30 fois plus rapide que celles qui ont mené à la crise du PETM.

Robert Duncan, auteur principal de l'étude publiée dans Science dont il est question ici :

" Warming periods in Earth’s history are of interest as analogs to today’s climate change"

http://oregonstate.edu/dept/ncs/newsarch/2...nicwarming.html

(Communiqué de presse de l'Université de l'Oregon)

Duncan, Storey, Swisher (Science, avril 2007) : "These correlations support the view that the PETM was triggered by greenhouse gas release"

http://www.sciencemag.org/cgi/content/abst...ci;316/5824/587

"(...) Ces périodes dans l'histoire de la Terre présentent un grand intérêt comme modèle d'étude du réchauffement actuel de la planète.(...)

http://www.catnat.net/content/view/6365/149/lang,/

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Ca je le sais tres bien David. CO2 duree de vie est variable entre 5 à 100 ans alors que l'impact des aerosols est d'environs 3-5 ans si du moins c'est pas un super-volcans qui explose.

Mais comme t'as du le voir je fais juste que donner des infos a Arkus pour qu'il s'y trouve mieux sur les quantité de matiere que les volcans ejecte soit pas que seulement sur le CO2, mais aussi la cendre, SO2,.............Williams

Oui, très bien, mais c'est un peu hors-sujet ici : l'objet de ce topic est de comparer la situation actuelle (impact climatique des émissions humaines de gaz à effet de serre) à celle du PETM (impact climatique des émissions volcaniques de gaz à effet de serre). Question : allons-nous vers une crise du type PETM ?NB - Le temps de résidence du C02 dans l'atmosphère est d'une centaine d'année (Source : http://www.cea.fr/jeunes/themes/le_climat/..._effet_de_serre )

"les temps de résidence atmosphérique sont beaucoup plus longs pour le CO2 (un siècle ou plus) et le méthane (quelques années), que pour l'eau"

http://www.senat.fr/rap/r01-224-1/r01-224-120.html

Jean Jouzel et Didier Hauglustaine (GIEC-IPCC) : "Son temps de résidence [du CO2] dans l’atmosphère 10 à 100 fois plus long que les autres principaux gaz à effet de serre ne nous donne par ailleurs pas droit à l’erreur et impose, dès à présent, une prise de mesures sérieuse quant à l’abattement de ses émissions.""

http://www.ipsl.jussieu.fr/~dhaer/La%20Recherche.pdf

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Les émissions humaines annuelles en gaz à effet de serre sont gigantesques : 24 milliards de tonnes de C02 en 2002

Il sort d'ou ce chiffre, je croyais qu'on rejetai 7 milliards de tonnes par an?!?
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Il sort d'ou ce chiffre, je croyais qu'on rejetai 7 milliards de tonnes par an?!?

Attention à ne pas confondre tonnes de carbone ( C ) et tonnes de C02. Par définition, un kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone, c'est à dire la masse du carbone seul dans le composé "gaz carbonique". La masse molaire du CO2 est égale à la masse molaire du Carbone (12g/mole) plus deux fois la masse molaire de l'oxygène (16g/mole). La masse molaire du dioxyde de carbone C02 est donc de 44 g/mole.

12/44 = 0,2727

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GEOCARB III: A Revised Model of Atmospheric CO2 over Phanerozoic Time,

American Journal of Science, v.301, pp.182-204, February 2001.

Phanerozoic_Carbon_Dioxide.png

Snowman 49,La modèlisation GEOCARB III à laquelle tu fais référence est inapproprié pour le PETM :

"This type of modeling is incapable of delimiting shorter term CO2 fluctuations (Paleocene-Eocene boundary, late Ordovician glaciation) because of the nature of the input data which is added to the model as 10 my or longer averages. "

http://www.geocraft.com/WVFossils/Referenc..._III-Berner.pdf (page 20)

NB - Concernant les 5°C, la source est clairement indiquée dans mon premier message de ce fil.

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Un article de synthèse de FuturaScience sur le sujet :

De violentes éruptions provoquent un réchauffement climatique

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Le climat de notre planète s'est considérablement réchauffé voici 55 millions d'années, durant une période de 220.000 ans appelée le Maximum Thermique du Paléocène-Eocène, ou PETM. Les indices qui en témoignent sont nombreux, notamment la présence au-delà du cercle arctique, notamment au Groenland, de fossiles d'animaux proches de ceux vivant actuellement dans les zones tempérées. (...)

[R. Duncan] ajoute aussi que cette étude présente un très grand intérêt dans la compréhension et l'établissement d'un modèle climatique permettant de mieux appréhender les mécanismes du réchauffement global en cours. (...)

http://www.futura-sciences.com/fr/sinforme...imatique_10735/

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C'est un sujet passionnant à plus d'un titre.

Tout d'abord sur le plan géologique:55 millions d'années c'est pas si vieux que celà et j'aimerais bien connaître par quel mécanisme on a pu aboutir à faire surgir des profondeurs des quantités de magma de l'ordre de 10 millions de km3.

sur le plan physico-chimique, si j'ose dire, en ce qui concerne le CO2 libéré, non pas directement par les volcans mais par l'action thermique de la lave sur les couches sédimentaires riches en carbone minéral et organique ainsi que sur l'océan lui-même.

sur le plan du cycle du carbone lui-même car cette notion n'est pas si simple à comprendre, plusieurs cycles de différentes périodes se superposant plus ou moins.

Enfin bien sûr sur le plan de la comparaison avec la période actuelle.

Bref, rien que du tout bon pour quelqu'un qui s'intéresse un tant soit peu à toutes ces notions et source de nouveau savoir pour beaucoup, dont moi évidemment.

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C'est un sujet passionnant à plus d'un titre.

Tout d'abord sur le plan géologique:55 millions d'années c'est pas si vieux que celà et j'aimerais bien connaître par quel mécanisme on a pu aboutir à faire surgir des profondeurs des quantités de magma de l'ordre de 10 millions de km3.

sur le plan physico-chimique, si j'ose dire, en ce qui concerne le CO2 libéré, non pas directement par les volcans mais par l'action thermique de la lave sur les couches sédimentaires riches en carbone minéral et organique ainsi que sur l'océan lui-même.

sur le plan du cycle du carbone lui-même car cette notion n'est pas si simple à comprendre, plusieurs cycles de différentes périodes se superposant plus ou moins.

Enfin bien sûr sur le plan de la comparaison avec la période actuelle.

Bref, rien que du tout bon pour quelqu'un qui s'intéresse un tant soit peu à toutes ces notions et source de nouveau savoir pour beaucoup, dont moi évidemment.

Les traps du Deccan limite K/T c'est 2 millions de Km3, et sont issus d'un point chaud; ceux de Sibérie , permiens, sont peut-être encore plus volumineux; alors les chiffres avancés pour l'ouverture de l'Atlantique Nord ne m'étonnent pas outre mesure;

Bien sur le volcanisme lui même a du jouer sur la teneur en CO2 atmosphérique; mais il y a une autre hypothèse , c'est que la mise en route de la circulation thermohaline a ramené en surface une quantité de C énorme , stocké au fond des océans pendant toute la période Cretacé; il faut aussi associer le transfert thermique directe des courants océaniques lors de cette remise en eau océanique de l'océan glacial antarctique , ce qui pourrait fournir d'ailleurs une explication à elle seule du réchauffement polaire

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