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Soleil et réchauffement


gbl
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solvolcargescg7.jpg

bien entendu il s'agit d'un "modèle" extrèmement simplifié.

Ne sont pas prises en compte les variations d'albédo, les cycles climatiques comme l'ENSO, etc.

Le forçage volcanique semble sur-dimensionné, malgré l'inertie thermique, mais l'attribution de coeff de pondération n'est pas justifiée à mon niveau.

Enfin dans un souci de clarté les incertitudes ne sont pas prises en compte.

Ca a le mérite de faire apparaître les variations de quelques composantes du climat mais c'est en effet très, très simplifié, que de les superposer ainsi .

Pour rejoindre l'article que j'ai signalé ( http://www.boinc-af.org/content/view/684/301/ ), voilà ce qui se passe rien qu'avec les nuages:

"Dans un récent article publié dans le journal Climate Dynamics, Mark Webb et ses collègues du Centre Hadley sur les changements climatiques (Hadley Centre for Climate Change) ont souligné que les nuages participaient à 66% aux différences entre les membres d'un groupe significatif de modèles dont 85% par rapport à d'autres groupes."

Donc ça ne doit pas être aussi simple.

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Ca a le mérite de faire apparaître les variations de quelques composantes du climat mais c'est en effet très, très simplifié, que de les superposer ainsi .

Pour rejoindre l'article que j'ai signalé ( http://www.boinc-af.org/content/view/684/301/ ), voilà ce qui se passe rien qu'avec les nuages:

"Dans un récent article publié dans le journal Climate Dynamics, Mark Webb et ses collègues du Centre Hadley sur les changements climatiques (Hadley Centre for Climate Change) ont souligné que les nuages participaient à 66% aux différences entre les membres d'un groupe significatif de modèles dont 85% par rapport à d'autres groupes."

Donc ça ne doit pas être aussi simple.

Encore une fois, tu réponds à côté.

En fait, on pourrait même se montrer très satisfait que malgré ces différences , les modèles donnent des sensibilités climatiques et des réponses dynamiques aux forçages pas très différentes (voir AR4). Cela aurait tendance à montrer que la sensibilté aux nuages n'est pas suffisante pour empêcher un comportement commun de l'ensemble des modèles.

L'expérience à laquelle tu te réfères est de nature très différente: on changes les paramètres clefs qui commandent les nuages stratiformes ou les nuages convectifs etc...On regarde comment le modèle réagit à ces changements et on trouve bien logiquement que tel modèle est plus sensible que d'autres aux hypothèses microphysiques , un autre à la paramétisation de la convection etc....

Evidemment que ce n'est pas simple, ça fait 30 ans qu'on sait que c'est là dessus qu'on aura les plus grandes difficultés et ça fait 30 ans qu'on sait que le plus difficile ne sera même pas la convection mais la représentation des nuages stratiformes bas au dessus des océans et celle des cirrus.

Mais, cela n'empêche pas de se livrer à l'exercice de Meteor avec raison...et précaution: les modèles ne sont pas parfaits et tout le monde le sait, les défauts sont identifiés mais ils sont assez bons pour être utilisés comme l'a fait Meteor (cad, comparer les influences respectives de différents forçages)

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En fait, on pourrait même se montrer très satisfait que malgré ces différences , les modèles donnent des sensibilités climatiques et des réponses dynamiques aux forçages pas très différentes (voir AR4).

Les sensibilités climatiques, c'est ce qu'on doit rentrer dans les modèles, pas ce que "donnent" les modèles.

Cela aurait tendance à montrer que la sensibilté aux nuages n'est pas suffisante pour empêcher un comportement commun de l'ensemble des modèles.

Oui évidemment, si on néglige ce qui pose vraiment problème pour ne retenir que les paramètres les plus simples, on risque de voir des modèles converger...et être d'autant plus faux.

Par analogie, supposons que l'on néglige le frottement dans l'étude d'une automobile à 100 km/h. Les différents modélisateurs pourront peut-être se congratuler de voir que leurs calculs aboutissent au même résultat, il n'en sera pas moins très loin de la réalité. Il faut arrêter de s'illusionner de la sorte.

A mon sens, la seule façon de valider un modèle climatique, c'est d'abord de voir ce qu'il vaut en comparant avec les relevés historiques, mais aussi et surtout de voir ce qu'il donne sur les 20 ou 30 prochaines années par exemple, en comparant avec l'évolution réelle du climat. Et sans qu'on modifie le modèle sur cette période, bien entendu.

C'est la démarche qu'on a discutée il y a quelques semaines ici sur quelques modèles du GIEC arrêtés en 2001: on voyait que l'évolution modélisée était généralement assez loin de l'observé entre 2001 et 2007. (Cela dit, ces quelques années sont sans doute encore insuffisantes pour apprécier la fiabilité de ces modèles.)

Donc ce qui est probant, ce n'est pas la convergence de 50 modèles prétendument différents, mais c'est qu'au moins 1 modèle tienne durablement la route.

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Les sensibilités climatiques, c'est ce qu'on doit rentrer dans les modèles, pas ce que "donnent" les modèles.

Non. La recherche en dynamique du climat ne consiste pas à déduire la sensibilité climatqiue du passe et la première raison pour cela, c'est que le climat est non linéaire.

On peut donc apprendre du passé mais on ne peut pas extrapôler à partir du passé.

Ce n'est pas la première fois que j'essaie de te faire comprendre ça.

Oui évidemment, si on néglige ce qui pose vraiment problème pour ne retenir que les paramètres les plus simples, on risque de voir des modèles converger...et être d'autant plus faux.

Déclaration facile mais qui montre que tu ne sais pas hiérarchiser les choses. En d'autres termes, il y a des phénomènes de premier ordre et des phénomènes de second ordre ou plus.

Par analogie, supposons que l'on néglige le frottement dans l'étude d'une automobile à 100 km/h. Les différents modélisateurs pourront peut-être se congratuler de voir que leurs calculs aboutissent au même résultat, il n'en sera pas moins très loin de la réalité. Il faut arrêter de s'illusionner de la sorte.

Non, le frottement sur la voiture, c'est un forçage de premier ordre comme les GES , c'est de plus qq chose qui n'a pas beaucoup de variabilité, comme les GES .
A mon sens, la seule façon de valider un modèle climatique, c'est d'abord de voir ce qu'il vaut en comparant avec les relevés historiques, mais aussi et surtout de voir ce qu'il donne sur les 20 ou 30 prochaines années par exemple, en comparant avec l'évolution réelle du climat. Et sans qu'on modifie le modèle sur cette période, bien entendu.

Merveilleuse stratégie ! Je traduis: vous les scientifiques, vous n'y connaissez rien, on veut bien vous laisser faire mumuse mais nous emm.. z pas et si, jamais dans 30 ans, il s'avère que vous avez eu raison , eh bien on vous donnera une médaille.
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A mon sens, la seule façon de valider un modèle climatique, c'est d'abord de voir ce qu'il vaut en comparant avec les relevés historiques, mais aussi et surtout de voir ce qu'il donne sur les 20 ou 30 prochaines années par exemple, en comparant avec l'évolution réelle du climat. Et sans qu'on modifie le modèle sur cette période, bien entendu.

Non, le frottement sur la voiture, c'est un forçage de premier ordre comme les GES , c'est de plus qq chose qui n'a pas beaucoup de variabilité, comme les GES .

Sauf que pour l'évolution du climat, tu n'as pas les moyens d'affirmer a priori ce qui est du premier ordre et ce qui ne l'est pas.

Merveilleuse stratégie ! Je traduis: vous les scientifiques, vous n'y connaissez rien, on veut bien vous laisser faire mumuse mais nous emm.. z pas et si, jamais dans 30 ans, il s'avère que vous avez eu raison , eh bien on vous donnera une médaille.

"Les scientifiques", ça n'existe pas. Donc moins on en sait, plus on s'en réclame.

On pourrait déjà analyser comme je l'indique les modèles alarmistes du début des années 90, ceux qui ont servi à Rio en 1992 puis à élaborer le protocole de Kyoto en 1997...

Et comme c'est la saison des jeux, je te laisse deviner qui est l'auteur de ces lignes:

"L’étude du transfert radiatif dans l’atmosphère ou l’océan constitue un problème physique étudié depuis longtemps, mais qui comporte encore de nombreux processus mal compris comme par exemple l’absorption de la lumière solaire dans des nuages aux géométries complexes.

(...)

L’utilisation des modèles climatiques reste dans ce cadre empreinte d’une marge d’incertitude qu’elle ne perdra peut-être jamais. Les processus de petite échelle atmosphérique, tels que ceux qui régissent la formation des nuages, dont nous avons vu plus haut qu’ils sont volontairement simplifiés dans les modèles, sont responsables d’une dispersion assez grande du niveau simulé de réchauffement global (...) La coexistence de facteurs variés (rôle refroidissant des aérosols, éruptions volcaniques, variations de l’insolation, fluctuations naturelles du système) rend encore très difficile toute estimation de la sensibilité du système climatique sur la base du léger réchauffement observé lors du siècle en cours.

La réponse à moyen terme du système climatique peut aussi dépendre de processus encore mal compris. Des variations de la circulation océanique profonde, par exemple, pourraient provoquer des modifications climatiques bien plus considérables que celles qui sont simulées par la plupart des modèles actuels."

___________

Mais bien entendu, il y a ceux qui croient savoir mieux que les véritables spécialistes, parce qu'ils l'ont établi sur leur tableur ou à la calculatrice...

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Mais bien entendu, il y a ceux qui croient savoir mieux que les véritables spécialistes, parce qu'ils l'ont établi sur leur tableur ou à la calculatrice...

Comme Gallad par exemple... default_huh.png

Tu peux nous lister tes publications scientifiques dans le domaine du climat ? Parce que pour ce qui est de Sirius, je crois que contrairement à toi, il sait de quoi il parle. Lui a suivi la pratique normale en science : avancer des idées par article soumis à revue à comité de lecture.

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Comme Gallad par exemple... default_flowers.gif

Tu peux nous lister tes publications scientifiques dans le domaine du climat ? Parce que pour ce qui est de Sirius, je crois que contrairement à toi, il sait de quoi il parle. Lui a suivi la pratique normale en science : avancer des idées par article soumis à revue à comité de lecture.

Ah bon, il a donc des publications scientifiques à son actif ? Je serais sincèrement ravi de les connaître...Merci à toi de nous en faire part.
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Ah bon, il a donc des publications scientifiques à son actif ? Je serais sincèrement ravi de les connaître...Merci à toi de nous en faire part.

Sirius est mieux placé pour répondre, non ?! default_devil.gif Si tu lisais un peu plus attentivement ses messages, il ne t'aurait pas échappé qu'il est prof de fac et qu'il enseigne la physique. Tu connais des profs de physique en fac qui ne publient pas toi ?! Avec les détails qu'il donne sur les nuages, leur physique ou sur les projets de satellite les observant, il est facile de déduire qu'il n'enseigne pas la physique nucléaire...

Mais tu as fui la remarque : vu tes posts argumentés sur les relations soleil-climat, et les leçons que tu veux donner aux spécialistes du GIEC, tu en es où des publis scientifiques signées Gallad et al. ?

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Sirius est mieux placé pour répondre, non ?! default_sick.gif Si tu lisais un peu plus attentivement ses messages, il ne t'aurait pas échappé qu'il est prof de fac et qu'il enseigne la physique. Tu connais des profs de physique en fac qui ne publient pas toi ?! Avec les détails qu'il donne sur les nuages, leur physique ou sur les projets de satellite les observant, il est facile de déduire qu'il n'enseigne pas la physique nucléaire...

Je trouvais déjà amusant qu'il me faille, à moi, fournir des références sur mes travaux sur le climat, tandis qu'en toute impartialité, l'autre n'avait qu'à "avancer des idées par article soumis à revue à comité de lecture" pour asseoir sa légitimité...

Là je savoure ce beau morceau de spéculations. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et oui, j'en connais des profs de fac de physique qui ne publient pas, et à plus forte raison dans des revues à comité de lecture.

Sans jugement de valeur, un prof de fac de physique n'est pas forcément un spécialiste en climatologie. Le serait-il (comme par exemple Richard Lindzen), les arguments d'autorité dans un forum comme celui-ci ne devraient pas avoir cours, surtout sous des pseudos.

Pour essayer de revenir au sujet du fil, voilà un très intéressant diaporama:

"Variations in surface radiation and

associated effects on climate"

24-26 July 2006

Martin Wild

Swiss Federal Institute of Technology ETH

Zurich, Switzerland

http://www.iac.ethz.ch/people/stefanbr/wor...d_Gwatt2006.pdf

1.8 Mo

Martin Wild a publié plusieurs articles dans Science et Geophys. Res. Letters, dont il reprend ici des éléments.

Il montre à la page 8/38 que sur la période 1960 -1990, la baisse du rayonnement solaire au sol est de -7 W/m^2 à -10 m^2 selon les auteurs, soit une diminution tendancielle de 6% sur cette période.

Page 14/38, une courbe, issue de l'International Satellite Cloud Climatology Project - ISCCP, montre une diminution de quelque 5 % de la surface moyenne des nuages sur 1985-2002...Coincidant bien avec la période de hausse de la température globale. Donc il faudrait vraiment des arguments pour soutenir que les nuages ne sont pas un paramètre de premier ordre.

Il y a d'autres cartes et graphiques intéressants dans cette présentation, à découvrir.

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Pour essayer de revenir au sujet du fil, voilà un très intéressant diaporama:

Je ne sais pas si c'est vraiment le sujet du fil que de parler de "global dimming", "global brightening" et couverture nuageuse.

de plus il est important:

1- de ne pas confondre les flux à la surface et les flux TOA

2- concernant les nuages de ne pas confondre variation d'albédo et variation de la couverture nuageuse.

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Je ne sais pas si c'est vraiment le sujet du fil que de parler de "global dimming", "global brightening" et couverture nuageuse.

de plus il est important:

1- de ne pas confondre les flux à la surface et les flux TOA

2- concernant les nuages de ne pas confondre variation d'albédo et variation de la couverture nuageuse.

Si Gallad croit que les variations de couverture nuageuse sont dues à l'activité solaire, ça peut être l'endroit (tes remarques sont néanmoins essentielles)

Ca revient à remettre la théorie de Svensmark sur le tapis une fois de plus.

Le pb avec ça , c'est qu'on n'a nullement besoin des rayons cosmiques pour faire des noyaux de condensation et que la théorie ne repose que sur deux choses

1 un mécanisme connu : l'ionisation favorise la formation de noyaux de condensation mais il y a amplement assez de CCN et dès qu'il y a ascendance les nuages peuvent se former sans pb: les CCN ne sont pas vraiment un facteur limitant. Les observations satellite de l'effet indirect de aérosols conduisent à la m^me conclusion: l'effet indirect est minimisé.

2 il y aurait une corrélation entre nuages bas et activité solaire. Cette corrélation a été largement discutée et n'a rien d'évident (voir les discussions sur Real Climate)

Enfin, il reste toujours le papier de Lockwood et Frohlich qui examine les 30 dernières années d'activité solaire et conclut qu'il n'y a aucune relation entre activité solaire ert réchauffement.

Alors, les nuages?

Pour ce qui concerne la variation multidécennale , le plus simple est de remonter aux sources et de voir directement les données d'ISCCP (http://isccp.giss.nasa.gov/zD2BASICS/B8glbp.anomdevs.jpg) ;http://isccp.giss.nasa.gov/climanal1.html

L'avantage, c'est que ces données remises à jour en 2005 portent jusqu'à cette date.

Qu'est que ça montre?

Qu'il existe une variabilité de 2 à 3% de la couverture totale à cette échelle de temps. C'est à mettre en relation avec les variations de flux net observés par ERB par exemple (Wielicki et al)

Si cette variation est une rétroaction , c'est évidemment important mais

1 la remontée sur les dernières années semble contredire cette idée

2 quel mécanisme, pourquoi?

Bill Rossow conclut tout comme Wielicki evec ERB que tout ça, c'est de la variabilité à l'échelle de dix ans et plus.

Il est évidemment intéressant de la comprendre mais est ce important pour prévoir l'évolution générale du climat?

Non.

Non, si on ne s'intéresse pas aux détails mais à la tendance générale,

au contraire si on veut prévoir l'évolution d'année en année, ça devient essentiel mais qui demande ça?

Pour la tendance générale: elle est fournie par les contraintes. Imaginez que vous faites du rafting sur un torrent , vous allez être secoué et vous allez zigzaguer sous l'influence des mouvements turbulents mais la contrainte est là: si vous ne vous retournez pas, vous allez descendre parce que la contrainte s'applique continuement.

pas parce qu'elle est la plus forte, non mais parce qu'elle s'applique tout le temps et tout le temps dans le même sens.

Cette variabilité n'est pas maîtrisée mais ce n'est pas le pb: le pb est celui des rétroactions.

Ou bien , on trouve une rétroaction négative puissante via les nuages ou autre chose ou bien le résultat ne fait pas un pli.

Tout le monde les cherche les rétroactions négatives puissantes, personne ne les trouve (pas même Linzen). Par contre, on ne manque pas de rétroactions positives puissantes.

PS: ce n'est pas moi qui ai utilisé l'argument d'autorité, c'est bien Gallad qui écrit

"Les scientifiques", ça n'existe pas. Donc moins on en sait, plus on s'en réclame.

c'est vrai que sur un forum , ça ne doit pas jouer , c'est même pour ça que j'utilise un pseudo

mais ce n'est pas une raison pour laisser passe des bêtises.

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Si Gallad croit que les variations de couverture nuageuse sont dues à l'activité solaire, ça peut être l'endroit (tes remarques sont néanmoins essentielles)

Ca revient à remettre la théorie de Svensmark sur le tapis une fois de plus.

Le pb avec ça , c'est qu'on n'a nullement besoin des rayons cosmiques pour faire des noyaux de condensation et que la théorie ne repose que sur deux choses

1 un mécanisme connu : l'ionisation favorise la formation de noyaux de condensation mais il y a amplement assez de CCN et dès qu'il y a ascendance les nuages peuvent se former sans pb: les CCN ne sont pas vraiment un facteur limitant. Les observations satellite de l'effet indirect de aérosols conduisent à la m^me conclusion: l'effet indirect est minimisé.

2 il y aurait une corrélation entre nuages bas et activité solaire. Cette corrélation a été largement discutée et n'a rien d'évident (voir les discussions sur Real Climate)

Enfin, il reste toujours le papier de Lockwood et Frohlich qui examine les 30 dernières années d'activité solaire et conclut qu'il n'y a aucune relation entre activité solaire ert réchauffement.

Alors, les nuages?

Pour ce qui concerne la variation multidécennale , le plus simple est de remonter aux sources et de voir directement les données d'ISCCP (http://isccp.giss.nasa.gov/zD2BASICS/B8glbp.anomdevs.jpg) ;http://isccp.giss.nasa.gov/climanal1.html

L'avantage, c'est que ces données remises à jour en 2005 portent jusqu'à cette date.

Qu'est que ça montre?

Qu'il existe une variabilité de 2 à 3% de la couverture totale à cette échelle de temps. C'est à mettre en relation avec les variations de flux net observés par ERB par exemple (Wielicki et al)

Si cette variation est une rétroaction , c'est évidemment important mais

1 la remontée sur les dernières années semble contredire cette idée

2 quel mécanisme, pourquoi?

Bill Rossow conclut tout comme Wielicki evec ERB que tout ça, c'est de la variabilité à l'échelle de dix ans et plus. Il est évidemment intéressant de la comprendre mais est ce important pour prévoir l'évolution générale du climat?

Non, si on ne s'intéresse pas aux détails mais à la tendance générale,

au contraire si on veut prévoir l'évolution d'année en année, ça devient essentiel mais qui demande ça?

Pour la tendance générale: elle est fournie par les contraintes. Imaginez que vous faites du rafting sur un torrent , vous allez être secoué et vous allez zigzaguer sous l'influence des mouvements turbulents mais la contrainte est là: si vous ne vous retournez pas, vous allez descendre parce que la contrainte s'applique continuement.

pas parce qu'elle est la plus forte, non mais parce qu'elle s'applique tout le temps et tout le temps dans le même sens.

Cette variabilité n'est pas maîtrisée mais ce n'est pas le pb: le pb est celui des rétroactions.

Ou bien , on trouve une rétroaction négative puissante via les nuages ou autre chose ou bien le résultat ne fait pas un pli.

Tout le monde les cherche les rétroactions négatives puissantes, personne ne les trouve (pas même Linzen). Par contre, on ne manque pas de rétroactions positives puissantes.

PS: ce n'est pas moi qui ai utilisé l'argument d'autorité, c'est bien Gallad qui écrit

c'est vrai que sur un forum , ça ne doit pas jouer , c'est même pour ça que j'utilise un pseudo

mais ce n'est pas une raison pour laisser passe des bêtises.

Un post extrémement interessant et avec lequel je suis en complet accord (bien que j'aie personnellement choisi de contribuer sous mon vrai nom et en citant mes vraies fonctions).

J'apprécie en particulier la place qui est faite à la notion de rétroaction, car je considère comme Sirius que les rétroactions positives sont hélas bien plus puissantes que les rétroactions négatives.

De plus, j'aboutit personnellement à la conclusion que l'importance de ces rétroactions positives risque fort de s'amplifier considérablement au cours des prochaines décennies, jusqu'à dépasser peut-être l'incidence directe des GES d'origine anthropique.

Le problème est donc bien celui des rétroactions, et pas seulement en ce qui concerne la nébulosité.

Alain

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

À lire les répliques et les interventions de Gallad, on a l'impression que cela ne sert à rien de lui fournir quelque explication que ce soit, puisque de toutes façons, monsieur a décidé qu'il avait raison, que lui seul (et ses acolytes "sceptiques" comme ils aiment se nommer) détenait LA vérité. En bref, pour lui, les 99% des scientifiques qui pensent que le réchauffement est malheureusement inéluctable n'ont pas bien analysé la situation, et se plantent...!

Comme je l'ai dit tantôt, il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Tu sais Gallad, on aimerait tous se tromper, faire fausse route sur ce sujet, on aimerait tous qu'il n'y ait aucun réchauffement à venir. Moi le premier. J'étais un peu comme toi il y a qqs temps, je refusais d'y croire. Mais force est de constater la réalité, les faits. Et il n'y a vraiment que très peu, très très peu d'éléments qui aillent dans le "bon" sens.

Mais bon, c'est vrai que ceci n'est qu'un forum de discussions, donc on est aussi là pour lire les avis autres, comme les tiens. Mais peut-être pourrais-tu y mettre moins d'agressivité et de mépris vis-à-vis de ceux dont tu ne partages pas l'avis.

Bye,

Gaël

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  • 2 weeks later...

un petit article "Selon certains, ce flux pourrait intervenir dans la formation des nuages et changer le bilan radiatif de la Terre" http://www.futura-sciences.com/fr/sinforme...en-cause_12418/

Bonjour

As tu bien lu l'article?

LA conclusion de Lockwood et Frohlich, c'est que le réchauffement des 30 dernières années n'a rien à voir avec le soleil ou le rayonnement cosmique.

LAisse donc les géophysiciens internes à leur lubie

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Bonjour

As tu bien lu l'article?

LA conclusion de Lockwood et Frohlich, c'est que le réchauffement des 30 dernières années n'a rien à voir avec le soleil ou le rayonnement cosmique.

LAisse donc les géophysiciens internes à leur lubie

En ce qui concerne la thèse du géophysicien Vincent Courtillot (cité dans l'article) qui implique contre toute évidence aux variations d'activité du Soleil le changement climatique en cours (alors que climatologues et astronomes sont tous d'accord pour considérer cette explication comme fausse, la variabilité du Soleil ne pouvant représenter plus de 5 à 20 % maxi des causes de l'actuelle tendance au réchauffement), je suis assez surpris de son entêtement à défendre des balivernes.Pourtant Courtillot n'est pas n'importe qui. Ce n'est pas un clown hystérique et agressif comme Alègre. C'est même un grand monsieur dans sa spécialité. Il a dirigé le laboratoire de paléomagnétisme à l'Institut de Physique du Globe. Il est surtout un de ceux qui ont le mieux décrit l'épisode de la transition Permien-Trias (voici 252 millions d'années), marquée par un réchauffement de 10°C en quelques dizaines de milliers d'années (lire son ouvrage "La vie en catastrophes", coll. Les chemins de la Science, Fayard 1995). Il en avait d'ailleurs lui-même trouvé l'explication non pas dans la variabilité solaire, mais dans des émissions massives de CO2 imputable à un épisode volcanique majeur réparti sur près d'un million d'années: celui qui a donné naissance aux "trapps" de Sibérie. Par la suite, cette explication a été complétée par la prise en compte du méthane des clathrates d'alors, suite aux travaux de Peter Ward, de Paul Wignall et de Gerald Dickens.

On dirait donc que Courtillot a oublié ses propres travaux concernant cette crise climatique du passé et ne sait plus faire la différence entre le principal et l'accessoire dans les causes possibles de variation... Curieux et plutot décevant.

Alain

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On dirait donc que Courtillot a oublié ses propres travaux concernant cette crise climatique du passé et ne sait plus faire la différence entre le principal et l'accessoire dans les causes possibles de variation... Curieux et plutot décevant.

Tu n'es pas sans savoir que Courtillot est un "proche" d'Allègre.

Son intervention malheureuse, pour soutenir les thèses de son "ami", lors d'un célèbre débat récent à l'AS (alors que ce dernier était absent) en est un exemple.

Mieux vaut donc l'oublier à ce sujet.

Après tout son domaine n'est pas celui-là (de l'AS):

"Géophysicien, Vincent Courtillot est un spécialiste du paléomagnétisme. Il a apporté de nombreux résultats sur les déformations continentales, les épanchements basaltiques ainsi que leurs conséquences et a très fortement contribué aux grandes études de reconstruction paléogéographique"

Il peut certes s'exprimer mais pas avec l'autorité scientifique spécialisée requise.

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