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Dix grands fleuves de la planète en péril


david3
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Messages recommandés

Ce sont des questions très intéressantes mais cependant à mon sens mal posées :

1 - Pour produire de l'électricité, il n'y a pas que le charbon et l'hydraulique (je ne vais pas faire la liste des autres alternatives, elles sont connues) - De plus la régression des glaciers himalayens qui a une forte probabilité de se poursuivre dans les années à venir risque de rendre difficile le fonctionnement en continu des centrales hydroélectriques (idem en Europe et ailleurs)

2 - Tu oublies une option qui s'inscrit dans le long terme : lutter contre le réchauffement climatique au niveau mondial pour tenter de réduire l'ampleur des perturbations. Et ça, c'est urgent (GIEC).

3 - Tu as raison de mettre en avant le principal problème des biocarburants : une forte consommation de l'espace. Fort heureusement, les nouvelles filières permettent de ne pas rentrer en compétition avec les cultures à vocation alimentaire.

4 - Passer à une agriculture plus respectueuse de l'environnement.

Les OGM, pourquoi pas, mais ils ne vont pas résoudre tous nos problèmes, loin de là.

Tes propositions constructives sont les bienvenues dans l'optique de trouver des moyens pour réduire les impacts et l'ampleur de cette crise annoncée.

Il n'y a pas de questions mal posées , il n'y a que des choix difficiles à faire pour un écologiste fondamentaliste.1- pour l'electricité écologique hors pétrole , charbon et nucléaire il faudra que tu fasses le choix entre faire fonctionner ton ordi ou ton frigo

2-pour l'hydro électricité , discute avec PE ; il me semble qu'il a des arguments massues

3- pour le long terme je suis effectivement assez pessimiste, mais pas pour les mêmes raisons que toi; quand l'énergie coûtera 5X plus chère il faudra effectivement faire avec

4- pour les biocarburants le PB n'est pas une histoire de surface , mais bel et bien de rentabilité agricole ,donc d'arrosage et d'engraissage et de main d'oeuvre surexploitée comme déjà au Brésil; alors il faudra faire le choix entre respecter l'environnement ou respecter l'humanité

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Il n'y a pas de questions mal posées , il n'y a que des choix difficiles à faire pour un écologiste fondamentaliste.

Nous sommes tous concernés, collectivement. Je ne sais pas si c'est moi que tu visais, mais pour information je ne suis pas "écologiste". Par contre, je ne supporte pas les manipulateurs fondamentalement irresponsables
1- pour l'electricité écologique hors pétrole , charbon et nucléaire il faudra que tu fasses le choix entre faire fonctionner ton ordi ou ton frigo

Encore une fois, tu poses mal le problème : y a pas que les énergies fossiles et le nucléaire pour produire de l'électricité. Les alternatives sont connues, je ne vais pas faire la liste. Un rapport dénonce la promotion de l'énergie nucléaire

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reute...=40474&0833

La promotion de l'énergie nucléaire comme solution au réchauffement climatique est peu judicieuse et pourrait aboutir à des conséquences extrêmement dangereuses, prévient un organisme indépendant de réflexion sur les questions de sécurité internationale. L'énergie nucléaire émet peu de gaz à effets de serre, notamment de dioxyde de carbone, principaux responsables du réchauffement climatique.

Dans un rapport intitulé "Energie sûre? nucléaire civil, sécurité et réchauffement climatique", l'Oxford Research Group affirme cependant que l'uranium nécessaire à ce processus n'est pas disponible en quantité suffisante sur la planète et que les puissances nucléaires seront donc tentées de retraiter du combustible nucléaire pour obtenir du plutonium. "Une multiplication des activités de retraitement et le commerce international de matériau à usage militaire qui en résulterait augmenteraient les occasions pour les Etats, les organisations criminelles et les terroristes d'acquérir du matériau à usage militaire", souligne ce rapport.

Secure Energy? Civil Nuclear Power, Security and Global Warming

http://www.oxfordresearchgroup.org.uk/publ...ecureenergy.htm

2-pour l'hydro électricité , discute avec PE ; il me semble qu'il a des arguments massues

Il a une petite massue, par contre je ne vois pas d'arguments.
3- pour le long terme je suis effectivement assez pessimiste, mais pas pour les mêmes raisons que toi; quand l'énergie coûtera 5X plus chère il faudra effectivement faire avec

Je suis pour ma part optimiste : la prise de conscience grandit chaque jour davantage.
4- pour les biocarburants le PB n'est pas une histoire de surface , mais bel et bien de rentabilité agricole ,donc d'arrosage et d'engraissage et de main d'oeuvre surexploitée comme déjà au Brésil;

Le problème principal des biocarburants est un problème de surface : pour remplacer les 50 Mtep de pétrole consommés dans les transports en France, il faudrait cultiver 120% de la France en Colza.
alors il faudra faire le choix entre respecter l'environnement ou respecter l'humanité

L'un ne va pas sans l'autre : préserver l'environnement c'est préserver l'homme. Ta manière de problématiser mène à une impasse.
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Je t'invite à lire ce rapport de synthèse :

An Overview of Glaciers, Glacier Retreat, and Subsequent Impacts in Nepal, India and China

http://assets.panda.org/downloads/himalaya...sreport2005.pdf

Les références scientifiques indiquées sont solides et le WWF, qui travaille étroitement avec les scientifiques, fait un travail de grande qualité.

Je suis dubitatif après lecture. Je ne commenterai pas les prévisions-prédictions mais les seuls constats lisibles pages 1 et 2 sous le titre "The present scenario" avant les annonces des désastres apocalyptiques. Les citations dans la suite sont tirées de cette partie.

The first phase of this glacier retreat was associated with emergence from the Little Ice Age that ended in the 19th century. It corresponded with a warming of 0.3ºC in the first half of the 20th century in the northern hemisphere (24o to 40°N).

0.3°C correspond à une différence d'altitude de 50 mètres. On devrait constater une remontée moyenne de 50 mètres.
In the last 25 years, a second 0.3ºC warming pulse has caused northern hemisphere temperatures to rise to unprecedented levels compared to the last 1,000 years.

L'affirmation des niveaux jamais vus est plus que discutable. Comptons néanmoins les 0.3°C, ceci nous donne une remontée moyenne de 50 mètres supplémentaires.Dans la suite :

Research shows that the glacier cover of mountain regions worldwide has decreased significantly in recent years as a result of warming trends.

Oui sans conteste, environ 100 mètres en altitude.
A study by Dyurgerov and Meier (1997), who considered the mass balance changes of over 200 mountain glaciers globally, concluded that the reduction in global glacier area amounted to between 6,000 and 8,000 km2 over a 30 year period between 1961 and 1990.

6000 à 8000 Km² sans connaître l'étendue de rérérence n'a aucun sens. Quelle est l'étendue de ces 200 glaciers ? Ce sont des nombres lancés à la volée pour impressionner.

However, they claim that mountain glacier retreat has been accelerating again since the 1980s at a rate beyond the range of pre-industrial variability”.

Peut-être, mais 20 ans c'est très peu vis-à-vis de la variabilité naturelle des extensions de glaciers.
The Khumbu Glacier, a popular climbing route to the summit of Mt Everest, has retreated over 5 km from where Sir Edmund Hillary and Tenzing Norgay set out to conquer the world’s highest mountain in 1953.

Le retrait vertical aurait un sens, le retrait horizontal ou suivant la ligne de pente n'en a pas si l'on ne connaît pas la pente moyenne du terrain.Il se trouve justement que la langue du Khumbu s'étend en plaine : (un grand merci à fullpassport.com)

everestview.gif

Le § se termine par :

Since the mid-1970s the average air temperature measured at 49 stations of the Himalayan region rose by 1°C with high elevation sites warming the most (Hasnain 2000). This is twice as fast as the 0.6°C average warming for the mid-latitudinal northern hemisphere over the same time period (IPCC 2001b), and illustrates the high sensitivity of mountain regions to climate change (Oerlemanns et al. 2000).

C'est justement là que j'attendais une explication. Pas de chance, il n'y en a pas.Je suis déçu.

Pour ce qui est des 202 références en bibliographie, je préside assez souvent des jurys de thèses pour ne pas être impressionné par une telle «avalanche», c'est le lieu pour le dire.

Pour la compilation de données dans la suite, c'est un document à conserver.

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Intéressant : c'est un peu le même processus qu'au centre de l'Antarctique. Le réchauffement conduit, dans ce cas précis et localement, à une augmentation des précipitations neigeuses, d'où une croissance des glaciers en question. Mais cette évolution des glaciers de montagne semble marginale, tant en zone himalayenne qu'ailleurs (Alpes, Andes etc.). Voir pour cela la synthèse de Kaser et al citée dans le premier post de cette discussion.

" Meteorological data compiled over the past century show that winter temperatures have been rising in parts of the Western Himalaya, Karakoram, and Hindu Kush mountain ranges (map of Pakistan). But the region's winter snowfall, which feeds the glaciers, has been increasing. And average summer temperatures, which melt snow and glaciers, have been dropping."

Si l'on lit attentivement Kaser le texte ci-dessus*, il n'y a pas de variations "locales" à moins que l'ensemble Ouest de l'Himalaya, Karakoram et Hindou Koush soit étiqueté "local".Il y a une augmentation générale (rising) des chutes de neige d'hiver et des températures hivernales, le tout accompagné d'un refroidissement (dropping of temperatures) l'été.

La conséquence élémentaire est un accroissement de la masse glaciaire qui est la réserve au moins centenaire des fleuves en aval.

Tout va bien et j'en suis heureux.

* Correction faite le 27/03 à 8h35.

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Si l'on lit attentivement Kaser, il n'y a pas de variations "locales" à moins que l'ensemble Ouest de l'Himalaya, Karakoram et Hindou Koush soit étiqueté "local". Il y a une augmentation générale (rising) des chutes de neige d'hiver et des températures hivernales, le tout accompagné d'un refroidissement (dropping of temperatures) l'été. La conséquence élémentaire est un accroissement de la masse glaciaire qui est la réserve au moins centenaire des fleuves en aval. Tout va bien et j'en suis heureux.

Attention : l'extrait ci dessous provient de l'article du National Geographic que tu as cité un peu plus haut (rien à voir avec la synthèse de Kaser et al du message n°1 de cette discussion. Mon message était sans doute confus)

National Geographic : " Meteorological data compiled over the past century show that winter temperatures have been rising in parts of the Western Himalaya, Karakoram, and Hindu Kush mountain ranges (map of Pakistan). But the region's winter snowfall, which feeds the glaciers, has been increasing. And average summer temperatures, which melt snow and glaciers, have been dropping."

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Analyse globale (Kaser et al., 2006, Geophysical Research Letters) de l'évolution récente des glaciers terrestres (sauf Groenland et Antarctique) :

- la perte du bilan de masse s'est accélérée au cours des trente dernières années.

- Les valeurs les plus récentes (2001-2004) sont encore plus négatives.

1961-1990 : 219 kilogrammes de perdu par mètre carré et par an (entre 107 et 331 kg/m^2/an)

2001-2004 : 510 kilogrammes de perdu par mètre carré et par an (entre 409 et 611 kg/m^2/an)

Soit une demi-tonne de perte par mètre carré et par an. (échelle mondiale)

Mass balance of glaciers and ice caps: Consensus estimates for 1961-2004Kaser, G.; Cogley, J. G.; Dyurgerov, M. B.; Meier, M. F.; Ohmura, A.

Geophysical Research Letters, Volume 33, Issue 19

Abstract - Working with comprehensive collections of directly-measured data on the annual mass balance of glaciers other than the two ice sheets, we combine independent analyses to show that there is broad agreement on the evolution of global mass balance since 1960. Mass balance was slightly below zero around 1970 and has been growing more negative since then. Excluding peripheral ice bodies in Greenland and Antarctica, global average specific balance for 1961-1990 was -219 +/- 112 kg m-2 a-1, representing 0.33 +/- 0.17 mm SLE (sea-level equivalent) a-1. For 2001-2004, the figures are -510 +/- 101 kg m-2 a-1 and 0.77+/-0.15 mm SLE a-1. Including the smaller Greenland and Antarctic glaciers, global total balance becomes 0.38 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 1961-1990 and 0.98 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 2001-2004. For 1991-2004 the glacier contribution, 0.77 +/- 0.26 mm SLE a-1, is 20-30% of a recent estimate of 3.2 +/- 0.4 mm a-1 of total sea-level rise for 1993-2005. While our error estimates are not rigorous, we believe them to be liberal as far as they go, but we also discuss several unquantified biases of which any may prove to be significant.

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Quand on prend le temps de lire l'article de Kaser et al. et non seulement l'abstract, on constate que les auteurs reconnaissent eux-mêmes la faiblesse de leur méthodologie. La raison en est extrêmement simple : leur base de référence compte environ 300 glaciers exploitables (dont 100 seulement ont une couverture complète sur la période d'analyse 1961-2004). A partir de là, ils extrapolent sur les massifs régionaux, puis en estimation globale.

Pour mémoire et à titre d'exemple de massifs dont a parlé dans ce post, le Tibet compte 36793 glaciers, le Népal 3252, le bassin de l'Indus 3538, le bassin du Gange 1020, le Brahmapurta 662 (document WWF 2005). En clair, on utilise quelques dizaines de glaciers pour estimer le comportement de plusieurs dizaines de milliers.

Autre point : une des méta-études utilisées (Cogley 2005) remonte quelques décennies avant la période observée par Kaser et al. C'est la courbe bleue en pointillé dans le schéma ci-dessous. On constate que les glaciers étudiés avaient gagné dans les années 1945-75 avant de reperdre dans les années 1975-2005. Bref, cela ressemble pour le moment à des fluctuations pluridécennales, dans le cadre global du réchauffement moderne. Lequel est une sortie d'un petit âge glaciaire dont plusieurs paléoclimatologues ont suggéré qu'il était peut-être la période la plus froide du Holocène.

image1dn6.png

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Leur base de référence compte environ 300 glaciers exploitables A partir de là, ils extrapolent sur les massifs régionaux, puis en estimation globale.

C'est considérable et vraiment intéressant pour dessiner une tendance. Et c'est une tendance logique dans le cadre d'un monde qui se réchauffe. Georg Kaser : "there is broad agreement on the evolution of global mass balance since 1960" - C'est un fait : la terre se réchauffe et la tendance globale est à la régression des glaciers, régression de plus en plus rapide (Alpes, Andes, Himalaya etc.). Il se pose alors les questions suivantes :

- Quelles seront, dans le contexte d'un environnement qui se réchauffe, les conséquences de la régression des glaciers de montagne sur les fleuves ?

- Quelles seront les conséquences humaines (sociales, économiques, politiques) de ces perturbations ?

Georg Kaser - Positions in Scientific Organisations:

- President IUGG Commission for the Cryospheric Sciences (2005 – 2009)

http://www.glaciology.su.se/ICSI

- IPCC 4th Assessment Report: Lead Author WG1, Ch. 4 (2004 - 2007)

http://www.ipcc.ch

Glacier_Mass_Balance.png

Global glacial mass balance in the last 50 years, reported to the WGMS and the NSIDC. The increased downward trend in the late 1980s is symptomatic of the increased rate and number of retreating glaciers.

WGMS : World Glacier Monitoring Service

NSIDC : National Snow and Ice Data Center

Glacier_Mass_Balance_Map.png

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La planète contient 67.000 glaciers (World Glacier Inventory, NSIDC).

Le bilan de masse de ces 67.000 glaciers est estimé à partir de 300 d'entre eux dont 100 seulement ont des données complètes sur les quarante dernières années.

On peut considérer que le rapport 100-300 / 67.000 est "considérable". En prenant le chiffre le plus généreux (300), cela signifie que l'on observe 0,47% des glaciers terrestres, proportion considérablement représentative à n'en pas douter. Surtout avec les conditions particulières de l'orographie.

Je me demandais pourquoi Kaser et al. avaient pondu ce papier, mais j'ai désormais la réponse. Ce doit être un effet de contamination des "best estimate" à la mode GIEC.

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La planète contient 67.000 glaciers (World Glacier Inventory, NSIDC).

Le bilan de masse de ces 67.000 glaciers est estimé à partir de 300 d'entre eux dont 100 seulement ont des données complètes sur les quarante dernières années.

On peut considérer que le rapport 100-300 / 67.000 est "considérable". En prenant le chiffre le plus généreux (300), cela signifie que l'on observe 0,47% des glaciers terrestres, proportion considérablement représentative à n'en pas douter. Surtout avec les conditions particulières de l'orographie.

Je me demandais pourquoi Kaser et al. avaient pondu ce papier, mais j'ai désormais la réponse. Ce doit être un effet de contamination des "best estimate" à la mode GIEC.

Mais Charles , ces sondages sont faits sur un échantillonnage représentatif de glaciers, issu de toutes catégories de classes sociales et de toute tendance à la fusion
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La planète contient 67.000 glaciers (World Glacier Inventory, NSIDC).

Le bilan de masse de ces 67.000 glaciers est estimé à partir de 300 d'entre eux dont 100 seulement ont des données complètes sur les quarante dernières années.

On peut considérer que le rapport 100-300 / 67.000 est "considérable". En prenant le chiffre le plus généreux (300), cela signifie que l'on observe 0,47% des glaciers terrestres, proportion considérablement représentative à n'en pas douter. Surtout avec les conditions particulières de l'orographie.

Je me demandais pourquoi Kaser et al. avaient pondu ce papier, mais j'ai désormais la réponse. Ce doit être un effet de contamination des "best estimate" à la mode GIEC.

Même s'il s'agissait d'un sondage avec tirage aléatoire, ce qui n'est pas le cas, 300 items au mieux sur 67000 ne peuvent pas donner une conclusion fiable.Les glaciologues indiens sont allés sur le terrain et leurs conclusions ont déjà été données, à l'opposé de celles-ci.

Ils ont examiné 50 des 9,575 glaciers en Inde et sur 200 ans nothing abnormal has occurred in any of these glaciers.

On a deux études de même ampleur relative contradictoires.

Poser des questions sur les conséquences éventuelles d'une seule est un jeu.

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Même s'il s'agissait d'un sondage avec tirage aléatoire, ce qui n'est pas le cas, 300 items au mieux sur 67000 ne peuvent pas donner une conclusion fiable. Les glaciologues indiens sont allés sur le terrain et leurs conclusions ont déjà été données, à l'opposé de celles-ci. Ils ont examiné 50 des 9,575 glaciers en Inde et sur 200 ans nothing abrmal has occurred in any of these glaciers. On a deux études de même ampleur relative contradictoires. Poser des questions sur les conséquences éventuelles d'une seule est un jeu.

Attention Marot : tu ne peux pas comparer une étude qui porte sur l'évolution des glaciers à l'échelle mondiale (Kaser et al) à une étude locale (étude qui porte une partie des glaciers indiens).

Et ceci peut importe la valeur de cette étude indienne (je n'ai pas connaissance des commentaires des spécialistes de la question sur cette étude indienne)

Si tu fais cette comparaison, tu es sûr d'arriver à des conclusions erronées.

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Même s'il s'agissait d'un sondage avec tirage aléatoire, ce qui n'est pas le cas, 300 items au mieux sur 67000 ne peuvent pas donner une conclusion fiable.

Voila une conclusion un tantinet péremptoire. Le nombre nécessaire de cas ne dépend-il pas des corrélations entre évolution des différents glaciers ?Par exemple, les évolutions des 36793 glaciers du Tibet sont-elles totalement décorréllées les unes des autres?

En lisant l'article, on se rend compte que les auteurs n'ont pas choisis au hasard les 300 cas et que des controles statistiques sur la représentativité de ces derniers ont été opérés (et ceci en cherchant à améliorer les études précédentes). Enfin les différentes sources d'incertitudes sont clairement énoncées et apparaissent sur la figure. Les auteurs indiquent clairement, et ce n'est pas toujours le cas, les limites de leur étude sur les 5 dernières années.

Au fait, question subsidiaire, combien de stations d'observations en france sont nécessaire pour représenter, à l'échelle globale, le climat de la france ?

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Voila une conclusion un tantinet péremptoire. Le nombre nécessaire de cas ne dépend-il pas des corrélations entre évolution des différents glaciers ?...

Certes oui, je suis bien d'accord sur le fait qu'en sondages aléatoires il faut des items décorrélés.Mais la corrélation peut-elle être établie autrement qu'en examinant un échantillon nettement plus grand et donc en faisant le calcul de la corrélation ex post ?

En matière de glaciers je ne crois pas qu'il y ait toujours corrélation, j'ai souvenir de comportements opposés dans un même massif entre faces nord et sud.

Je n'ai plus en tête les références, je les chercherai si besoin est.

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(...)

En matière de glaciers je ne crois pas qu'il y ait toujours corrélation, j'ai souvenir de comportements opposés dans un même massif entre faces nord et sud.

Je n'ai plus en tête les références, je les chercherai si besoin est.

En voici une ci-après sur les Andes (Holmlund 1995), mais c'est fréquent en effet. Récemment, Frank Rau, Jeffrey S. Kargel, et Bruce H. Raup ont montré sur la Péninsule antarctique, reconnue sans conteste en fonte globale, que 46% des glaciers sont en fait en stagnation ou en gain (The GLIMS Glacier Inventory of the Antarctic Peninsula, Earth Observer, 2006, 18:9-11).

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2901292

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Au fait, question subsidiaire, combien de stations d'observations en france sont nécessaire pour représenter, à l'échelle globale, le climat de la france ?

Oh, quelques milliers sûrement.Ramené à la surface, tous les glaciers du monde font bien plus que la taille de la France. Par conséquent, 300 témoins, ce n'est pas sûr que statiquement, cela ait un sens, mais ça, personne ne peut le "démontrer", ni dans un sens, ni dans l'autre.

D'autant plus qu'on ne se contente pas de dire, les glacier reculent ou avancent mais on essaie de déterminer si la tendance est à l'accélération ou non, ce qui est une autre paire de manche car cela suppose de longues séries de mesure de qualité. Les glaciers ont toujours avancé ou reculé (cf photo) et leur comportement ne dépend pas que de la température mais aussi et surtout de la précipitation.

C'est une affaire complexe:

Exemple 1: on a fait grand cas de la fonte de la neige du Kilimanjaro il y a peu et puis il y a 2 mois, on apprend qu'il y a neigé abondamment et que l'étendue du manteau neigeux n'a jamais été aussi grande depuis 30 ans ! Alors recul accéléré ou pas ???

Exemple 2: dans l'himalaya, il y a de multiples micro-climats différents suivant qu'on est sous l'influence plus ou moins grande de la mousson. De plus, les glaciers de la région sont très poussiéreuses et il est très difficile de déterminer leur extensions d'autant plus qu'ils sont beaucoup moins bien étudiés que les glaciers alpins ou Scandinaves par exemple. Selon des spécialistes indiens (cf liens précédents), les quelques rares glaciers étudiés et dont on a de séries de mesures assez longues ne montrent pas de signe de recul... ni d'avance.

Exemples 3: certains glaciers en Scandinavie avancent, d'autres reculent. Idem pour les glaciers en Nouvelle Zélande (dont la plupart ont avancé). Comment attribuer cela au RC ?

Je me méfie donc des conclusions simplistes et médiatiques du genre les glaciers reculent DONC RC. On a vu ce que ça a donné avec les hypothèses des ours polaires qui se noient ou de la prolifération des maladies véhiculées par les moustiques, supposées aggravées par le RC et qui s'avèrent infondées.

glacierdesbossons_small.jpg

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...

Exemple 1: on a fait grand cas de la fonte de la neige du Kilimanjaro il y a peu et puis il y a 2 mois, on apprend qu'il y a neigé abondamment et que l'étendue du manteau neigeux n'a jamais été aussi grande depuis 30 ans ! Alors recul accéléré ou pas ???

...

Sur le Kilimanjaro, une anecdote piochée dans un blog de Libération.Extraits :

Dans les images de l'exposition (appartenant à l'agence Magnum), il y a deux clichés du Kilimandjaro. Du moins, c'est ce qu'affirme l'agence, tout comme le Guardian (voir le rectif), bien sûr. L'une montre le cratère pris de dessus, avec quelques plaques de neige qui montrent bien que la célèbre coiffe éternelle ne l'est plus. L'autre, prise du ciel, mais à bonne distance, montre un volcan émergé des nuages, vierge de toute neige...

il est décidé de publier la seconde, plus proche de l'image-symbole qu'on beaucoup de gens en tête...

L'image est ensuite choisie par les responsables de l'exposition du Science Museum de Londres (c'est l'exposition itinérante dite Northeastsouthwest annoncée par /index.php?showtopic=16673#'>Huggo), et pour illustre le livre édité à cette occasion. Un livre qui a même été distribué à Londres cette semaine à de nombreux ministres!...

Et voilà comment une belle image a été utilisée à mauvais escient pour évoquer d'un vrai problème. Car il n'y a aucun doute là-dessus, le Kilimanjaro devrait perdre toute blancheur d'ici quinze ans.

Ci-dessous l'image du Kilimanjaro (la bonne), non datée à ma connaissance, présentée aux foules dans cette exposition.kilimanjaromi4.jpg

Ci-dessous, le Kilimanjaro le 6 avril 2006 : Merci à Libération et à Reuters.

file_234929_312113.jpg

Cette année la neige est encore plus abondante, je n'ai pas trouvé une photographie récente.

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"(...) Une des conséquences les plus graves du réchauffement climatique sera la fonte des glaciers de l'Himalaya. "Si le réchauffement se maintient à son rythme actuel, les glaciers de l'Himalaya pourraient reculer à une vitesse très élevée, et passer de 500.000 km2, comme c'est le cas actuellement, à 100.000 km2 en 2030", à en croire l'ébauche du "résumé aux décideurs" de 21 pages que les experts doivent valider au cours de leur semaine bruxelloise. Les perturbations se feront les plus cruellement sentir dans les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, où des millions de personnes souffriront de la pénurie d'eau et du recul des terres arables. (...)"

http://www.boursier.com/vals/all/le-giec-v...-feed-22609.htm

OrthoEuropa_IPCC_AlleE1.gif

Source :

Deutsches Klimarechenzentrum GmbH

The German High Performance Computing Centre for Climate- and Earth System Research

http://www.dkrz.de/dkrz/gallery/vis/scenarios?setlang=en_US

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