Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Débat avec les derniers "C02 sceptiques" de France


david3
 Partager

Messages recommandés

Les mesures indiquant une baisse de la THC au niveau du GS indiquant 30% en surface et 50% en profondeur ne sont pas significatives de grand chose à mon sens, surtout prises au niveau du 40e parrallèle.

Donc je ne suis pas surpris par la retractation de Al et Bryden.

Il faut distinguer deux aspects trés differents dans le GS lui même ne s'arretera jamais car il est mu par les vents et la circulation des Westerlies au Nord et des Alizés au Sud, ceci concerne la branche qui remonte le long de l'Amerique du Nord et le courant des Canaries et ensuite la fameuse DNA qui est la specificité du GS et qui de fait est la seule branche qui s'inscrive dans la THC.

Le reste du courant est de même nature que les courants de surface observés dans les autres océans, de part et d'autre du Pacifique, y compris le Kuroshio, et n'a aucun rapport avec la THC.

Par contre voici deux exemples montrant qu'il y a quelque chose qui se passe et pas dans le sens d'un renforcement de la DNA:

Formation d'eaux profondes en mer d'Irminger :

(...)

Formation d'eaux profondes dans le bassin d'Islande, en fait cette bouée est située entre l'Islande et les Iles Feroe:

(...)

On note un trés net ralentissement de cette formation d'eaux profondes sur la période récente, il est evidemment impossible encore de dire si c'est une tendance lourde ou un phenomène temporaire mais il s'est produit alors que la prise de glace Arctique etait maximale et au moment ou le courant est censé donc être au plus fort, en été la fonte des glaces et des neiges apporte de l'eau douce et fait monter le niveau de l'Arctique donc la formation d'eaux profondes est au contraire ralentie.

Bien que cela ne prejuge en rien de la suite des évenements on peut cependant noter cet indice qui à mon sens n'est pas mineur.

J'ai quelques difficultés à interpréter les graphiques postés plus haut. Que signifie l'échelle des vitesses négatives à positives? S'agit-il d'une carte d'anomalie, et par rapport à quelle moyenne de référence?

Sinon, le problème est qu'il s'agit de mesures courtes (apparemment, décembre 2006 à mars 2007) et que l'on ne pas en déduire grand chose. Si l'on avait une série de quelques années montrant un ralentissement régulier du débit, ce serait déjà en embryon de tendance. Mais là, ce ne sont que trois mois.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 129
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

J'ai quelques difficultés à interpréter les graphiques postés plus haut. Que signifie l'échelle des vitesses négatives à positives? S'agit-il d'une carte d'anomalie, et par rapport à quelle moyenne de référence?

Pour répondre à ta question et en espérant ne pas me tromper, ces graphiques représentent les mouvements verticaux de l'eau. Par exemple, une valeur de -1mm/s signifie que les particules d'eau avaient tendance à descendre vers les profondeurs à une vitesse de 1mm/s, alors qu'une valeur de +0.5mm/s signifie au contraire que les particules d'eau avaient tendance à remonter vers la surface à cette vitesse à la date considérée. Ces graphiques permettent donc de jauger les mouvements d'eau entre surface et profondeur en un point donné (celui de la bouée).
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai quelques difficultés à interpréter les graphiques postés plus haut. Que signifie l'échelle des vitesses négatives à positives? S'agit-il d'une carte d'anomalie, et par rapport à quelle moyenne de référence?

Sinon, le problème est qu'il s'agit de mesures courtes (apparemment, décembre 2006 à mars 2007) et que l'on ne pas en déduire grand chose. Si l'on avait une série de quelques années montrant un ralentissement régulier du débit, ce serait déjà en embryon de tendance. Mais là, ce ne sont que trois mois.

Pour voir des mesures qui ne sont pas les mouvements verticaux de l'eau mais qui ont des liens et qui sont sur une echelle plus longue il suffit de voir l'evolution de la SST dans les memes environs.

Et comme le montre le schema ci-dessous quand le gulf stream a l'anomalie de la SST positif le Subpolar Gyre lui a l'anomalie de la SST negatif puis inverse.

Puis si en 1996/1997 le gulf stream a l'anomalie de la SST negatif et le Subpolar Gyre a l'anomalie de la SST positif c'est du au NAO- alors que les autres annees du schemas ont le NAO+ ou pres de 0.

sst100mfm1.jpg

source : http://earth.esa.int/workshops/venice06/pa..._87_greiner.pdf

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour répondre à ta question et en espérant ne pas me tromper, ces graphiques représentent les mouvements verticaux de l'eau. Par exemple, une valeur de -1mm/s signifie que les particules d'eau avaient tendance à descendre vers les profondeurs à une vitesse de 1mm/s, alors qu'une valeur de +0.5mm/s signifie au contraire que les particules d'eau avaient tendance à remonter vers la surface à cette vitesse à la date considérée. Ces graphiques permettent donc de jauger les mouvements d'eau entre surface et profondeur en un point donné (celui de la bouée).

Une analyse sur les variations saisonnières aura vite fait de nous renseigner sur le sens du mouvement.

La période de Janvier par exemple a été bien froid au niveau de la mer d'Irminger et l'avancée de banquise Groenlandaise assez notable, il y a donc eu deux phénomènes, le refroidissement des eaux de surface de la DNA et l'apport de sel dégagé par l'englacement ce qui a aidé à la formation d'eaux profondes.

L'analyse de ce mouvement permettra donc de voir les variations de la plongée qui alimente la boucle thermohaline, très logiquement c'est en hiver que la formation d'eaux profondes est la plus importante, jusqu'au printemps, ensuite la débacle de printemps puis d'été fait diminuer la formation d'eaux profondes par moindre refroidissement et apport d'eau douce de la fonte de la banquise et éventuellement des Icebergs détachés de la côte de l'Inlandsis, auxquels il faut ajouter le déversement de la fonte des neiges des fleuves Sibériens.

Autre facteur qui peut aussi jouer une saison cyclonique intense et la remontée des restes de cyclones vers l'Atlantique Nord peut aussi apporter des quantités d'eau douce non négligeables.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...