Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Vers un nouveau rapport alarmant du GIEC


david3
 Partager

Messages recommandés

"(...) Ce nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui doit être rendu public à Bruxelles le mois prochain, est le deuxième d'une série de quatre qui doivent être publiés cette année. (...) S'il offre une lueur d'espoir, dans le cas où les pays prendraient des mesures radicales pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le rapport note que ce qui se passe aujourd'hui n'est pas encourageant: "les changements climatiques affectent aujourd'hui les systèmes physiques et biologiques sur tous les continents (...) Mais le présent n'est rien comparé à l'avenir. Bientôt, le réchauffement climatique "affectera la vie de chacun et ce sont les plus pauvres qui seront le plus touchés", note Patricia Romero Lankao, du Centre national de recherches atmosphériques aux Etats-Unis. (...)"

http://www.meteo-world.com/news/index-1213.php

http://www.ipcc-wg2.org/

Comment le réchauffement va-t-il nous affecter (les gens, vous, moi, le voisin) ?

Quelles sont les régions et les populations qui seront les plus durement touchées ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je bosse dans le domaine de la santé des forêts en lien étroit avec la recherche.

Ce genre de rapport n'a pour moi pas beaucoup de sens ni d'intérêt si ce n'est faire baisser les bras de tout à chacun. D'ailleurs, notre écologie en France va très bien merci. Elle est en train de s'adapter à ces changement sans trop de problème en fin de compte. Et de toute façon, elle en a vu d'autre et des nettement pire.

J'interviens peu dans le forum alors que je le consulte d'ailleurs quotidiennement tout simplement pour mon job. Je constate que m'arrêter à ce genre d'annonce qui finalement me parait plus subjective qu'objective ne mène strictement à rien. Je préfère nettement lire des forumeurs qui garde en eveil un esprit critique comme beaucoup ici plutôt que d'autres à 100% catastrophistes. Je signale par ailleurs que 100% des scientifiques du GIEC doutent et c'est ce qui les fait avancer.

C'est un avis que je ne partage pas bien entendu puisque c'est le mien.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

notre écologie en France va très bien merci.

Pourquoi "merci" ?
Elle est en train de s'adapter à ces changement sans trop de problème en fin de compte.

- Je ne comprends pas le "en fin de compte" - A supposer que ton intuition personnelle concernant la France soit exacte, la France est le seul pays au monde ?

(...) C'est un avis que je ne partage pas bien entendu puisque c'est le mien.

?Au fait, où est la contradiction entre avoir l'esprit critique et envisager avec réalisme les conséquences du réchauffement anthropique ?

J'ai l'impression que tu confonds esprit critique et envie de dire le contraire des conclusions des scientifiques.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

- A supposer que ton intuition personnelle concernant la France soit exacte, la France est le seul pays au monde ? ?

L'intuition personnelle est intéressante mais anecdotique.Je lisais, en diagonale, un résumé de l'étude CARBOFOR de l'INRA.

Selon cette étude les conséquences sur la forêt française se dérouleraient en 2 phases.

Une première phase qui verrait un accroissement de la productivité des forêts jusqu'en 2050 environ, suivie d'une phase de baisse de productivité.

Comme on pouvait s'y attendre le bilan serait négatif sur la moitié sud de la France et la façade ouest, mais resterait positif sur le nord-est.

Globalement toutefois le bilan serait négatif en France en 2100.

Il est donc peu étonnant de voir la forêt "s'adapter" pour des deltas de température encore modestes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'intuition personnelle est intéressante mais anecdotique.

Je lisais, en diagonale, un résumé de l'étude CARBOFOR de l'INRA.

Selon cette étude les conséquences sur la forêt française se dérouleraient en 2 phases.

Une première phase qui verrait un accroissement de la productivité des forêts jusqu'en 2050 environ, suivie d'une phase de baisse de productivité.

Comme on pouvait s'y attendre le bilan serait négatif sur la moitié sud de la France et la façade ouest, mais resterait positif sur le nord-est.

Globalement toutefois le bilan serait négatif en France en 2100.

Il est donc peu étonnant de voir la forêt "s'adapter" pour des deltas de température encore modestes.

A mon sens, l'intérêt de Carbofor est pour le moment à peine moins anecdotique que l'intuition personnelle. La lecture du chapitre 11 de l'AR4 m'a laissé le souvenir de pas mal de divergences sur l'Europe, à la fois sur les T (en raison de l'incertitude sur la THC) et sur les précipitations (l'ampleur très variable de la baisse dans le Sud et la situation de la nouvelle "ligne de démarcation" due au déplacement du flux zonal vers le Nord).

Sinon, dans Carbofor, le modèle écologique/botanique couplé au modèle climatique inclut-il les effets du CO2 sur la productivité végétale, ou celle-ci est-elle limitée aux variables météo?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'intuition personnelle est intéressante mais anecdotique.

Je lisais, en diagonale, un résumé de l'étude CARBOFOR de l'INRA.

Selon cette étude les conséquences sur la forêt française se dérouleraient en 2 phases.

Une première phase qui verrait un accroissement de la productivité des forêts jusqu'en 2050 environ, suivie d'une phase de baisse de productivité.

Comme on pouvait s'y attendre le bilan serait négatif sur la moitié sud de la France et la façade ouest, mais resterait positif sur le nord-est.

Globalement toutefois le bilan serait négatif en France en 2100.

Il est donc peu étonnant de voir la forêt "s'adapter" pour des deltas de température encore modestes.

L'amélioration de l'état des forêts mondiales est loin d'être une intuition personnelle ou anecdotique. Il y a une foule d'études qui le prouvent mais qui sont tout simplement "oubliées" par les médias de masse (un journal qui carbure aux "bonnes" nouvelles, ce serait par définition une grande première !).Quant à parler du bilan d'un futur hypothétique des forêts d'ici 2050 voire 2100 grâce à des modèles qui ne sont pour l'instant pas capable de prévoir la précipitation (cf le Livre Blanc Escrime), c'est vraiment très, très spéculatif.

Source

un numéro récent de Global Change Biology contient un article sur les forêts naturelles partout dans le monde. Dans l’extrait, deux chercheurs de l’Université de Montana, Boisvenue et Running, écrivent : « globalement, en s’appuyant sur les données satellite et sur le terrain, le changement climatique semble avoir eu un effet généralement positif sur la productivité quand l’eau n’est pas le facteur limitant ». Parmi les 49 papiers qui étudient la productivité des forêts que nous avons examinés, 37 montrent une tendance positive, 5 montrent une tendance négative, 3 rapportent à la fois une tendance positive et négative selon la période, 1 rapporte une tendance positive et nulle pour différentes zones géographiques et 2 rapportent une tendance nulle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"(...) Aujourd'hui pour la quatrième fois depuis sa création, le GIEC s'apprête à produire son rapport d'évaluation fruit de la contribution de ses trois Groupes de travail. Il devrait être terminé et rendu public en novembre 2007.(...)

Le rapport du Groupe de travail II du GIEC traite de la sensibilité, de la capacité d’adaptation et de la vulnérabilité des systèmes naturels et humains au changement climatique ainsi que des conséquences potentielles de ce changement. Quatre auteurs français contribuent d’ailleurs significativement, avec d’autres auteurs internationaux, à la préparation et à l’aboutissement des travaux de ce groupe, souligne la MIES.

En cours de rédaction depuis près de 5 ans et ce, sous l’expertise de plus de 1000 représentants du monde entier, le rapport du groupe II proposera 20 chapitres consacrés aux conséquences, à l’adaptation et à la vulnérabilité des changements climatiques. Après une mise en avant des changements observés et de l’impact réel des changements climatiques d’origine anthropique, les approches sectorielles et régionales constitueront l’essentiel de ce rapport : impacts sur l’eau, sur les écosystèmes, sur l’agriculture, l’industrie et l’assurance, sur la santé et impacts régionaux dans les huit grandes zones géographiques du monde. Pour la première fois une approche transversale à partir de 4 études de cas sera également présentée, révèle la MIES.

Les réponses possibles à travers des mesures d’adaptation et des mesures de réduction d’émissions de gaz à effet de serre seront abordées à la fin du rapport. Elles mettront en évidence le lien fort entre ces 2 thèmes majeurs du défi climat. Les dernières négociations sur le climat ne s’y sont pas trompées puisque focalisés au départ sur les moyens et les objectifs de réduction d’émissions, elles font maintenant également une large part aux questions touchant à l’adaptation, estime la MIES.

Le Groupe de travail III qui a pour mission d'évaluer les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques se retrouvera pour sa part à Bangkok, du 30 avril au 3 mai. Une synthèse de l'ensemble sera faite dans le cadre d'une réunion plénière, à Valence en Espagne, du 12 au 16 novembre. L'ensemble des travaux livrera les derniers enseignements scientifiques concernant le changement climatique et s'attardera, notamment sur les conséquences de celui-ci en matière de développement durable."

http://www.actu-environnement.com/ae/news/...tique_2333.php4

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Alerte renforcée annoncent les experts du climat

Le Groupe d’experts du Climat (GIEC) prépare un second rapport qui sera rendu public du 2 au 5 avril à Bruxelles

Après la réunion de Paris à l’Unesco qui a eu un grand retentissement de nouvelles réunions de travail du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du climat) sont programmées. La prochaine va avoir lieu à Bruxelles.

Ce nouveau rapport du GIEC, qui doit être rendu public, est le deuxième d’une série de quatre qui doivent être publiés cette année.

Le GIEC est organisé en 3 groupes de travail distincts :

Le groupe I discute des volets scientifiques. Il s’est réuni du 27 janvier au 2 février dernier à l’UNESCO à Paris.

Le groupe II traite de la sensibilité, de la capacité d’adaptation et de la vulnérabilité des systèmes naturels et humains au changement climatique ainsi que des conséquences potentielles de ce changement.

Le rapport du groupe II proposera 20 chapitres consacrés aux conséquences, à l’adaptation et à la vulnérabilité des changements climatiques.

Il se réuni du 2 au 5 Avril à Bruxelles.

Le groupe III qui a mission d’évaluer les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques.

Il se réunira à Bangkok, du 30 avril au 3 mai

Synthèse des travaux en novembre 2007

Une synthèse de l’ensemble des travaux des groupes I, II et III sera faite dans le cadre d’une réunion plénière, à Valence en Espagne, du 12 au 16 novembre 2007.

L’ensemble des travaux livrera les derniers enseignements scientifiques concernant le changement climatique

GIEC1.jpg

La fonte des glaciers du Groenland s’accélère

Principales conclusions du rapport scientifique publié le 2 février 2007

Le GIEC rappelle que onze des douze dernières années figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis 150 ans.

ACTIVITE HUMAINE

L’essentiel de l’accroissement constaté de la température moyenne de la planète depuis le milieu du 20e siècle est "très vraisemblablement" dû à l’augmentation observée des gaz à effet de serre émis par l’homme (+de 90% de certitude contre 66% en 2001).

Le réchauffement général observé de l’atmosphère et de l’océan, ainsi que la diminution de la masse des glaces, étayent la conclusion qu’il est "extrêmement invraisemblable" que le changement climatique mondial des 50 dernières années puisse être expliqué par les seules causes naturelles.

Les émissions "passées et futures de CO2 continueront à contribuer au réchauffement et à l’élévation du niveau de la mer pendant plus d’un millénaire", du fait de la durée de vie des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

TEMPERATURES

Onze des 12 dernières années figurent au palmarès des 12 années les plus chaudes depuis que l’on dispose d’enregistrements (1850).

Le réchauffement s’est accéléré ces dernières années : 0,74 degrés supplémentaires sur les 100 dernières années (1906-2005), contre 0,6 degrés retenus pour la période 1901-2000 dans le précédent rapport publié en 2001.

A la fin du siècle, les températures devraient augmenter de +1,8 à 4° par rapport à 1980-1999. Ces "meilleures estimations" sont des valeurs moyennes, au sein d’une fourchette plus large de 1,1 à 6,4 degrés (1,4 à 5,8 degrés dans le précédent rapport de 2001).

le réchauffement tend à réduire la capacité d’absorption du dioxyde de carbone (CO2) par les terres et les océans, accroissant d’autant la part des émissions humaines qui restent stationnées dans l’atmosphère.

GIEC2.jpg

Glaciers du Groenland

OCEANS

Les observations depuis 1961 montrent que la température moyenne de l’océan mondial a augmenté jusqu’à une profondeur de 3.000 m et que l’océan a absorbé plus de 80% de la chaleur ajoutée au système climatique.

Le réchauffement de l’eau de mer provoque sa dilatation. Le niveau des océans pourrait, selon les scénarios, s’élever de 0,18 m à 0,59 m à la fin du siècle (par rapport à 1980-1999).

un réchauffement moyen de 1,9 à 4,6°C par rapport aux valeurs de l’ère pré-industrielle entraînerait la disparition complète de la glace au Groenland, avec pour conséquence une élévation du niveau de la mer d’environ 7 mètres.

IMPACTS

Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées et aux latitudes élevées, et le moins important devrait apparaître dans le sud de l’océan indien et dans certaines parties de l’Atlantique nord.

Les simulations produisent une diminution de la glace de mer dans l’Arctique comme dans l’Antarctique pour tous les scénarios climatiques. Pour certaines simulations, la glace disparaît presque entièrement en Arctique à la fin de l’été dans la seconde partie du 21e siècle.

GIEC3.jpg

PHENOMENES EXTREMES

Il est "très probable" que les chaleurs extrêmes, les vagues de chaleur, et les événements de fortes précipitations continueront à devenir plus fréquents.

"Il est "vraisemblable" que les cyclones tropicaux futurs (ainsi que les typhons et ouragans) deviennent plus intenses, avec des vents maximum plus forts et des précipitations plus fortes.

Des augmentations des quantités de précipitations sont "très vraisemblables" aux latitudes élevées alors que des diminutions sont vraisemblables dans la plupart des régions émergées subtropicales (jusqu’à environ 20% en 2100 pour le scénario A1B, le plus proche des projections faites par l’Agence internationale de l’énergie).

Il est "très vraisemblable" que la circulation thermohaline de l’Atlantique nord (qui inclut le Gulf Stream) ralentira au cours du 21e siècle (- 25% en moyenne selon plusieurs modèles). La température continuera toutefois d’augmenter dans la région Atlantique, à cause de l’impact beaucoup plus important de l’effet de serre.

Source : http://clean-auto.com/article.php3?id_article=4314

Clean@uto

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

OUTLINE FOR THE IPCC WORKING GROUP II CONTRIBUTION TO

THE FOURTH ASSESSMENT REPORT

CLIMATE CHANGE 2007: IMPACTS, ADAPTATION AND VULNERABILITY

http://www.ipcc.ch/activity/wg2outlines.pdf

http://www.ipcc-wg2.org/index.html

Summary for Policymakers

Technical Summary

Introduction

· Scope of this Assessment

· Relation to other reports and studies

A. ASSESSMENT OF OBSERVED CHANGES

1. Assessment of Observed Changes and Responses in Natural and Managed Systems

· Methods in detection and attribution of observed changes

- Data and methods in observation of current and recent changes, including extremes

- Climate and non-climate drivers of change

- Exploring confidence in methods and results

· Systems and sectors under investigation: observed changes including vulnerability and adaptation

- Cryosphere

- Hydrology and water resources

- Coastal processes and zones

- Terrestrial biological systems

- Freshwater and marine biological systems

- Agriculture and forestry

- Human health

- Aspects of socio-economic systems

- Disasters and hazards

· Larger scale aggregation and attribution

- Regional aspects and dimensions of the issue

- Relative sensitivity, resilience and adaptive capacity of different systems

- Assessing the relation of observed changes in systems to regional climate trends

- Assessing the relation of observed regional climate trends to anthropogenic climate change

- Uncertainties and confidence levels

- Learning from current and recent observed adaptation

B. ASSESSMENT OF FUTURE IMPACTS AND ADAPTATION: SYSTEMS AND SECTORS

2. New Assessment Methodologies and the Characterisation of Future Conditions

· New developments in methods

- Resulting uncertainties and confidence levels

· Characterising the future: climate/other environmental/socio-economic assumptions

- Data requirements for assessment

- Sensitivity analysis

- The development and application of scenarios including extreme events

- Stablisation scenarios

- Future requirements; caveats and uncertainties

-------------------------------------------------------------

Content guide for subsequent chapters in section B:

1. Scope, key issues, summary of TAR conclusions, specific methods

2. Current sensitivity/vulnerability: to weather and climate (including extreme events); and to

other stresses; recent and current trends; current adaptation

3. Assumptions about future trends: climate, development, technology, etc.

4. Key future impacts and vulnerabilities

5. Costs and other socio-economic aspects

6. Adaptation: practices, options and constraints

7. Implications for sustainable development

8. Key uncertainties, confidence levels, unknowns, research gaps and priorities

---------------------------------------------------------------------------------------------

3. Fresh Water Resources and their Management

· Water cycle: precipitation, evapotranspiration, soil moisture, snow cover

· Surface water: rivers, lakes, ice cover; quantity and quality

· Groundwater: extraction, salinisation; quantity and quality

· Water demand and use: agriculture, industry, energy, domestic

· Extreme events: floods, droughts and other precipitation events

4. Ecosystems, their Properties, Goods and Services

· Grasslands and savannahs

· Forests and woodlands

· Deserts

· Tundra

· Mediterranean ecosystems

· Wetlands

· Freshwater lakes and rivers

· Mountains

· Oceans, shallow seas and their ecosystems

· Overall implications for biodiversity

5. Food, Fibre and Forest Products

· Food-crop farming

· Livestock production

· Industrial crops and biofuels

· Forestry

· Fisheries: marine and fresh water; aquaculture and marine farming

· Global food trade and food security

· Subsistence systems, local food supply, regional employment and rural livelihood

· Further environmental consequences with respect to: water use, run-off, land use

6. Coastal Systems and Low-lying Areas

· Natural systems, including their services

- Wetlands, mangroves, mudflats and coral reefs

- Deltas, estuarie s and lagoons

- Beaches and cliffed coasts

- Atoll island systems

· Human society

- Water supply (including aquifers)

- Agriculture, forestry and fisheries (including aquaculture)

- Human settlement, built infrastructure, industrial development; migration

- Health

- Tourism/recreation

· Extra-coastal effects on coastal environments

- Inland effects: freshwater input and quality, sediment input

- Oceanic effects

7. Industry, Settlement, and Society

· Industry: manufacturing, construction, energy

· Services: retailing and trade, transport, tourism, insurance and finance

· Utilities: water supply, energy, waste disposal

· Human settlement: urbanisation, urban design, planning, rural settlement

· Social issues: demography, migration, employment, livelihood and culture

8. Human Health

· Thermal stress

· Physical effects of extreme weather and climate events

· Synergies and interactions with environmental quality e.g. air and water quality and aeroallergens

· Infectious diseases (including water- and vector-borne) and changing distributions; emerging diseases

· Changes in food quality, food supply and nutrition

· Demographic, economic and social aspects of health

· Cumulative effects; multiple stresses

C. ASSESSMENT OF FUTURE IMPACTS AND ADAPTATION: REGIONS

----------------------------------------------

Content guide for chapters in section C:

1. Summary of knowledge assessed in the TAR

2. Current sensitivity/vulnerability: to weather and climate (including extreme events); and to other stresses;

recent and current trends; current adaptation

3. Assumptions about future trends: climate, development, technology, etc.

4. Summary of expected key future impacts and vulnerabilities and their spatial variation

5. Adaptation: practices, options and constraints and their spatial variation

6. Case studies

7. Implications for sustainable development

8. Key uncertainties, confidence levels, unknowns, research gaps and priorities

------------------------------------------------------------------------------------------

Chapter 9: Africa

Chapter 10: Asia

Chapter 11: Australia and New Zealand

Chapter 12: Europe

Chapter 13: Latin America

Chapter 14: North America

Chapter 15: Polar Regions (Arctic and Antarctic)

Chapter 16: Small Islands

D. ASSESSMENT OF RESPONSES TO IMPACTS

17. Assessment of Adaptation Practices, Options, Constraints and Capacity

· Methods and concepts: vulnerability, resilience, adaptive capacity

· Assessment of current adaptation practices: current vulnerability, risk management, local knowledge;

adapting to current climate and other stresses; policies and institutions

· Assessment of adaptation capacity, options and constraints: criteria for decision making; effectiveness;

benefits and costs; limitations/barriers; role of technology; links to development; equity issues

· Enhancing adaptation: opportunities; development and transfer of technologies and know-how;

constraints; adaptive learning

18. Inter-relationships between Adaptation and Mitigation

· Elements for effective implementation: determinants, capacities

· Objectives and decision processes: reducing sensitivity vs. exposure; dealing with risk

· Scale issues: global, national, sectoral, local and project levels

· Timing issues: timing of outcomes, including rates of change; time discounting

· Differing roles of stakeholders: governments, private, civil society

· Consideration of costs and damages avoided and/or benefits gained

· Synthesis of complementarities and differences between adaptation and mitigation; mixes of strategies

· Uncertainties, unknowns, priorities for research

19. Assessing Key Vulnerabilities and the Risk from Climate Change

· Methods and concepts: issues relating to Article 2 of the UNFCCC; reasons for concern; measuring

damage; identifying key impacts and vulnerabilities, and their risk of occurrence

· Approaches to determining levels of climate change for key impacts

· Assessing key global risks

· Assessing key risks for regions and sectors

· Assessment of response strategies to avoid occurrence: stabilisation scenarios; mitigation/adaptation

strategies; avoiding irreversibilities; role of sustainable development; treatment of uncertainty

· Uncertainties, unknowns, priorities for research

20. Perspectives on Climate Change and Sustainability

· Summary of new knowledge relating to impacts and adaptation

· Impacts and adaptation in the context of multiple stresses

· Implications for environmental quality

· Implications for risk, hazard and disaster management

· Global and aggregate impacts

· Implications for regional and sectoral development; access to resources and technology; equity

· Sub-regional and local issues

· Opportunities, co-benefits and challenges for adaptation (including over long term)

· Uncertainties, unknowns, priorities for research

List of authors, reviewers - http://www.gtp89.dial.pipex.com/wg2authors.pdf

Glossary

Index

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

... Le groupe II traite de la sensibilité, de la capacité d’adaptation et de la vulnérabilité des systèmes naturels et humains au changement climatique ainsi que des conséquences potentielles de ce changement.

Le rapport du groupe II proposera 20 chapitres consacrés aux conséquences, à l’adaptation et à la vulnérabilité des changements climatiques.

Il se réuni du 2 au 5 Avril à Bruxelles...

Merci Florent de nous en avoir informé le 21/03.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

" Pour les trentenaires d'aujourd'hui, les changements climatiques ont déjà affecté le monde qui les a vu naître. Au moment où ils atteindront l'âge de la retraite, les modifications devraient avoir des impacts bien plus importants -peut-être même fatals à grande échelle-, selon les projections que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'apprête à rendre publiques cette semaine. (...)

"Beaucoup (de ces projections) peuvent être évitées" en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, explique James J. McCarthy de l'Université d'Harvard, l'un des principaux auteurs du rapport du GIEC de 2001. Le pire ne se produira pas, veut-il croire, optimiste, "parce que nous ne pouvons pas être à ce point stupides". (...)"

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/in...eur_dun_no.html

"Nous ne pouvons pas être à ce point stupides "

Je suis sceptique...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce sezrait bien de nous traduire tout cela. Merci.

Désolé, je croyais que tu savais lire l'anglais :"OUTLINE FOR THE IPCC WORKING GROUP II CONTRIBUTION TO THE FOURTH ASSESSMENT REPORT "

[ Ebauche de la contribution du groupe de travail n°2 au 4ème rapport du GIEC ]

Je t'invite à lire la presse francophone pour plus d'information : les articles à ce sujet abonderont cette semaine.

NB - Tu peux aussi utiliser cet outil de traduction : http://world.altavista.com

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Revue de presse

«Climatologue, je ne dis pas que le climat est le principal problème, admet Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l'université de Louvain en Belgique, membre du bureau du Giec. Mais que sa perturbation par nos émissions de gaz à effet de serre constitue un stress, une couche de difficultés supplémentaires, devant nos objectifs sociaux : nourrir bientôt 8 milliards d'êtres humains, l'accès à l'eau, à l'énergie, à l'école, à l'emploi, la vie dans un environnement sain, des relations internationales pacifiques. Tous ces objectifs ont un rapport avec le changement climatique, qui va les rendre d'autant plus difficiles à atteindre qu'il sera important et rapide.» (...)

http://www.liberation.fr/actualite/terre/244908.FR.php

Belle synthèse. La question des conséquences géopolitiques du réchauffement est assez peu traitée mais, à mon avis, c'est l'une des questions les plus graves (course aux ressources et migration des réfugiés climatiques génératrices de conflits).

Crise climatique (eau, terres arables, etc.) + crise de l'énergie (pétrole etc.) = cocktail explosif.

famine_2.jpg

"Le réchauffement climatique devrait, entre autres, provoquer davantage de famines en Afrique et entraîner la fonte de l'essentiel des glaciers de l'Himalaya à l'horizon 2030, à en croire un nouveau rapport de l'ONU, qui montre que les plus pauvres souffriront le plus de ce phénomène imputable aux activités humaines. (...)"

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=10350

Réchauffement climatique: un aperçu de ce qui nous attend

http://www.24heures.ch/pages/home/24_heure...(contenu)/46418

Les experts se penchent sur les conséquences du réchauffement

(...) En février à Paris, le Giec, créé en 1988 par l'Onu et qui publie cette année son quatrième rapport, avait conclu sur les aspects scientifiques du changement climatique, qu'il juge désormais "sans équivoque", déjà en marche et inévitable, notant que son ampleur, jusqu'à 6,4°C en 2100 dans la pire des hypothèses, sera fonction des quantités de gaz à effet de serre qui continueront d'être envoyées dans l'atmosphère par les activités humaines. (...)

http://tf1.lci.fr/infos/sciences/environne...auffement-.html

"Des mesures impopulaires sont inévitables", a déclaré lundi le Premier ministre belge Guy Verhofstadt dans son discours d'ouverture de ces travaux. "Et c'est aux hommes politiques d'aujourd'hui de prendre ces mesures. Pas quelques hommes politiques de certains pays, mais nous tous." Il a jugé que seule une fiscalité pénalisante pouvait entraîner une évolution des comportements. (...)

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...163@7-37,0.html

launch02_be.jpg

Premier Guy Verhofstadt en Minister voor Leefmilieu Bruno Tobback vangen hun rit naar de Berlaymont aan.

Source : http://ec.europa.eu/environment/climat/cam...n/events_nl.htm

La campagne Le changement climatique : vous pouvez le maîtriser de la Commission européenne, en français :

http://ec.europa.eu/environment/climat/campaign/index_fr.htm

Marchez

"Pour se rendre au travail: le vélo, la marche, le covoiturage, les transports en commun, le télétravail. En moyenne, la combustion d'un litre de carburant par le moteur de votre voiture émet plus de 2,5 kg de CO2. (...)"

http://ec.europa.eu/environment/climat/campaign/walk_fr.htm

7087726_p.jpg

Calculez votre impact C02 : http://www.mycarbonfootprint.eu/fr/carboncalculator1.asp

Change !

Le Giec veut responsabiliser les pays riches

Le Commissaire européen chargé de l'environnement Stavros Dimas a rappelé les pays riches qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto à leurs responsabilités face aux plus pauvres, premières victimes du réchauffement de la planète, lors de l'ouverture de la réunion Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat ) lundi 2 avril à Bruxelles. (...)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...ays_riches.html

Climat: le commissaire à l'Environnement dénonce les USA et l'Australie

Le Commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas s'en est violemment pris aux Etats-Unis "pollueur numéro un dans le monde" et à l'Australie, les deux puissances industrialisées à ne pas avoir ratifié l'accord international de Kyoto, lundi en ouverture de la réunion des experts du climat à Bruxelles (...)"Nous espérons que les Etats-Unis vont en finir avec cette attitude négative dans les négociations internationales. Il est absolument nécessaire qu'ils bougent (...) "Il est absolument nécessaire qu'ils agissent car autrement d'autres pays, surtout ceux qui sont moins développés, n'auront aucune raison d'agir." (...) "

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...754@7-50,0.html

http://www.lactualite.com/nouvelles/monde/...ntent=M040219AU

006_06.jpg Stavros Dimas ( Σταύρος Δήμας )

C'est la réalité : les USA sont le premier pollueur au monde et l'attitude de Bush face à la menace climatique globale est gravement irresponsable. Bravo M. Dimas pour cette intervention.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mise en garde contre l'hystérie du débat sur le changement climatique. par le commissaire européen à l'industrie Guenter Verheugen.

«EU industry commissioner Guenter Verheugen has warned against hysteria in the climate change debate as the bloc considers setting stringent new caps for greenhouse gas emissions at a summit later this week.

»Sounding a dissonant note amid calls to make the EU a global leader in emissions cutting over the coming decade, Mr Verheugen told Germany's Bild am Sonntag that while climate change ought to be fought on all fronts, the EU “should not descend into hysterical action.”

»The German commissioner also went on to speak about “strange trends” in public debate saying “two years ago, it was all ‘jobs, jobs, jobs’ now it's ‘climate, climate, climate.’”

»He reiterated his fear — expressed most recently at EU plans to get the car industry to make cars that pollute less — that by trying to raise the environment bar within the EU, the bloc risks losing out on competitiveness to other, less green, regions in the world.

»“Our most important task will be to make sure that the US, China, India and Russia are just as engaged in climate protection as we are.”

»Mr Verheugen's words capture the current political struggle within the EU on how to reconcile being green with being competitive.»

EUObserver le 5 mars.

et Le Monde

Il n'est pas financé par Greenpeace comme l'a été l'université de Louvain.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Oui d'un autre côté c'est le commissaire à l'industrie : il aurait été étonnant de le voir dire l'inverse dans le monde et les modes de pensées tel qu'il sont aujourd'hui...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En quoi une politique responsable visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat peut-elle être qualifiée d'"hystérique" ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mise en garde contre l'hystérie du débat sur le changement climatique. par le commissaire européen à l'industrie Guenter Verheugen.

«EU industry commissioner Guenter Verheugen has warned against hysteria in the climate change debate as the bloc considers setting stringent new caps for greenhouse gas emissions at a summit later this week.

»Sounding a dissonant note amid calls to make the EU a global leader in emissions cutting over the coming decade, Mr Verheugen told Germany's Bild am Sonntag that while climate change ought to be fought on all fronts, the EU “should not descend into hysterical action.”

»The German commissioner also went on to speak about “strange trends” in public debate saying “two years ago, it was all ‘jobs, jobs, jobs’ now it's ‘climate, climate, climate.’”

»He reiterated his fear — expressed most recently at EU plans to get the car industry to make cars that pollute less — that by trying to raise the environment bar within the EU, the bloc risks losing out on competitiveness to other, less green, regions in the world.

»“Our most important task will be to make sure that the US, China, India and Russia are just as engaged in climate protection as we are.”

»Mr Verheugen's words capture the current political struggle within the EU on how to reconcile being green with being competitive.»

EUObserver le 5 mars.

et Le Monde

Il n'est pas financé par Greenpeace comme l'a été l'université de Louvain.

Tiens, comme c'est curieux, "quelqu'un" reprend les dérapages de Verheugen.By the way, les autres commissaires et Barroso lui même se sont désolidarisés de Verheugen sur ce coup.

Verheugen est venu s'expliquer au Parlement Européen il y a quelques jours (hearing du jeudi 22 mars, j'y étais) et a été très sérieusement critiqué, y compris par ses compatriotes allemands notamment chrétiens démocrates du PPE, en particulier Florenz et Liese.

Lorsque Liese et la Finlandaise Hassi lui ont demandé de s'expliquer sur ses termes "climate hysteria", il a indiqué que cela concernait des dérives de la presse allemande, qui recommandait entre autre aux allemands de rester en vacances en Allemagne pour économiser du carburant.

Mais il a soutenu mordicus est un fervent adepte "depuis longtemps" de mesures fortes pour lutter contre le réchauffement du climat, dont il ne doute ni de la réalité, ni de l'origine anthropique, ni de la nocivité.

Sinon, Verheugen est en effet un digne commissaire à l'industrie, de nationalité allemande (et donc assez sensible aux voix venant de l'industrie automobile nationale, constructrice de voitures haut de gamme fortes émettrices en CO2), et en ce moment il essaie autant qu'il peut d'éviter que les constructeurs automobiles européens ne se voient imposer des limites contraignantes aux émissions de CO2 au km. Il est en porte-à-faux avec le reste de la Commission qui vient de proposer des mesures contraignantes (130/120 g CO2/km, je vous passe les détails de la proposition) au constructeurs.

C'est une pomme de discorde au Conseil entre l'Allemagne (plutôt opposée au mesures contraignantes, et demandant une adaptation pour les grosses cylindrées, avec l'appui de Verheugen) et la France favorable à une législation contraignante.

Le Parlement est lui plutôt sur une ligne "verte", contraignante. La directive sera discutée cet été, et si il n'y a pas de retard, sera votée fin octobre cette année. Si elle est adoptée dans les mêmes termes au Conseil, il faudra l'appliquer après transposition dans les normes nationales des 27...

En tous cas, l'impartialité de Verheugen sur le sujet (directive "car emissions") est fortement remise en cause à Bruxelles, y compris par ses compatriotes conservateurs, même s'il n'est pas payé par Greenpeace...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mise en garde contre l'hystérie du débat sur le changement climatique. par le commissaire européen à l'industrie Guenter Verheugen. (...)

Tiens, comme c'est curieux, "quelqu'un" reprend les dérapages de Verheugen.

By the way, les autres commissaires et Barroso lui même se sont désolidarisés de Verheugen sur ce coup.

Verheugen est venu s'expliquer au Parlement Européen il y a quelques jours (hearing du jeudi 22 mars, j'y étais) et a été très sérieusement critiqué, y compris par ses compatriotes allemands notamment chrétiens démocrates du PPE, en particulier Florenz et Liese.

Lorsque Liese et la Finlandaise Hassi lui ont demandé de s'expliquer sur ses termes "climate hysteria", il a indiqué que cela concernait des dérives de la presse allemande, qui recommandait entre autre aux allemands de rester en vacances en Allemagne pour économiser du carburant.

Mais il a soutenu mordicus est un fervent adepte "depuis longtemps" de mesures fortes pour lutter contre le réchauffement du climat, dont il ne doute ni de la réalité, ni de l'origine anthropique, ni de la nocivité.

Sinon, Verheugen est en effet un digne commissaire à l'industrie, de nationalité allemande (et donc assez sensible aux voix venant de l'industrie automobile nationale, constructrice de voitures haut de gamme fortes émettrices en CO2), et en ce moment il essaie autant qu'il peut d'éviter que les constructeurs automobiles européens ne se voient imposer des limites contraignantes aux émissions de CO2 au km. Il est en porte-à-faux avec le reste de la Commission qui vient de proposer des mesures contraignantes (130/120 g CO2/km, je vous passe les détails de la proposition) au constructeurs.

C'est une pomme de discorde au Conseil entre l'Allemagne (plutôt opposée au mesures contraignantes, et demandant une adaptation pour les grosses cylindrées, avec l'appui de Verheugen) et la France favorable à une législation contraignante.

Le Parlement est lui plutôt sur une ligne "verte", contraignante. La directive sera discutée cet été, et si il n'y a pas de retard, sera votée fin octobre cette année. Si elle est adoptée dans les mêmes termes au Conseil, il faudra l'appliquer après transposition dans les normes nationales des 27...

En tous cas, l'impartialité de Verheugen sur le sujet (directive "car emissions") est fortement remise en cause à Bruxelles, y compris par ses compatriotes conservateurs, même s'il n'est pas payé par Greenpeace...

Voici l'allocution du Commissaire européen à l'environnement (GIEC, groupe de travail n°2)Stavros Dimas

Member of the European Commission, responsible for environment

Opening speech by Commissioner Dimas

8th Session of Working group 2 of the Intergovernmental Panel on Climate Change

Brussels, 2 April 2007

Distinguished delegates of the 8th Session of Working Group 2 of the Intergovernmental Panel on Climate Change, I would like to welcome you to Brussels on behalf of the European Commission.

The impact and importance of the work carried out by the IPCC cannot be overestimated. Only a few weeks after Working Group 1 published the first Volume of the 4th Assessment report, the European Heads of State and Government committed the EU to a historic package of energy and climate change policies and targets.

The package is unique, both in its level of ambition and in its integrated approach. President Barroso has described it as heralding a new industrial revolution to create the low-carbon economy of the future. It will strengthen not only the fight against climate change but also Europe's energy security and competitiveness.

The EU's starting point is that climate change must be limited to no more than 2 degrees Celsius above pre-industrial temperatures. As the Commission stated in its January communication, to have even a 50/50 chance of keeping within this 2 degree limit, global emissions will need to peak around the year 2020 and then fall by as much as 50% of 1990 levels by 2050.

The European Council has set out key targets that need to be included in a global and comprehensive new agreement that would take effect after the Kyoto Protocol targets expire in 2012. The group of developed countries must reduce its emissions to 30% below 1990 levels by 2020. The EU has committed itself to take on this target in the context of an international agreement that comprises other industrialised countries.

Developing countries whose emissions are projected to overtake those of developed countries by 2020, should also participate although in a differentiated manner. Those among them that reach a level of economic prosperity similar to developed countries should take on obligatory emissions reduction commitments. These should reflect each country's per capita emissions, its potential to reduce them and its financial capacity.

Naturally, no mandatory reductions would be asked from the least developed countries, which in any case have the lowest emission levels. And as they are also the most vulnerable to climate change, we must increase our cooperation with them to help them minimise the negative impacts of climate change.

The Commission's climate change Communication outlines concrete options for strengthening developing countries' participation in a future regime. These include the possible expansion of Kyoto's clean development mechanism so that emission-saving projects in developing countries can put those countries on a low-emissions path. The Commission also proposes improving access to finance for new energy infrastructure.

Let me add that deforestation, an issue we sometimes tend to overlook, will need to be halted within two decades and then reversed. Together with energy efficiency, this has been identified by the Stern review as one of the "low-hanging fruits" that need to be grasped as a part of our global climate response.

The European Union is not waiting for others to take action. Even before negotiations on a global agreement start, the EU leaders have agreed that the EU should make a firm, independent commitment to reduce our emissions by at least 20%.

In the current climate discussions, countries are waiting for others to move first. Only EU leadership can break this impasse. Our commitment to act, combined with the growing pressure for action coming from the IPCC and public opinion, can be the catalyst for change.

An EU independent commitment will also give a clear signal to economic operators that we are serious about moving towards a low-carbon economy. This will provide the long-term certainty that our industry has been asking for. It will create a secure basis for the future of the European Union Emissions Trading Scheme and will give industry a clear incentive to invest in low carbon technology beyond 2012.

The EU's decisions have injected fresh momentum into the international debate on climate change. What we have to do now is capitalise on this to achieve an international consensus on further action. To avoid a policy gap after 2012 it is essential that negotiations on a global agreement are launched at the UN ministerial conference on climate change in Bali at the end of the year.

The Commission has recently come forward with important new initiatives that will contribute to reaching our new climate targets. Many of them concern the transport sector – the only major sector in Europe whose emissions are still rising. In December we proposed a directive to tackle carbon dioxide emissions from aviation by bringing this sector into the EU emissions trading scheme from 2011. CO2 emissions from aviation have grown almost 90% since 1990, much faster than any other transport sector. By 2020 our approach will save over 180 million tonnes of CO2 every year.

In January we proposed a revision of the fuel quality directive that, among other things, requires a 10% cut in greenhouse gas emissions from transport fuels by 2020. Cumulatively this will save around 500 million tonnes of CO2.

In February, we comprehensively revised the EU's strategy for reducing CO2 emissions from new cars. The Commission decided to propose legislation to reach the long-standing goal of cutting average emissions to 120 grammes per kilometre by 2012.

The EU emission trading scheme will remain the cornerstone of EU climate policy. Later this year we will be proposing revisions to improve and strengthen the scheme, in anticipation that it will play a central role in a post-2012 global climate agreement. This revision will broaden emission trading to new sectors and gases, streamline the allocation process and prepare the ground for linking the EU ETS with other trading schemes around the world.

However, even if we are successful in limiting global warming to 2 degrees Celsius, climate change will have serious impacts in Europe and elsewhere. Highlighting again the importance of your work, the Commission will therefore in a few weeks publish a Green Paper on an EU strategy on adaptation to climate change. The best way to reduce the costs of adapting to climate change is early actions and EU coordination of measures at Member State level. In parallel, the Commission should support research that further reduces uncertainty and improves our understanding of how Europe and other continents will be affected by climate change.

The 7th European Community Framework Programme for Research will play an important role. It has a significantly increased budget for research on mitigation and adaptation to climate change as well as energy and transport technologies from 2007 to 2013. On energy, the 7th Research Framework Programme will promote moves to more sustainable sources of energy with as budget of 2.3 billion €, while on transport, the Research Programme foresees support to develop integrated, “greener” and “smarter” pan-European transport systems with a budget of 4.18 billion Euro

Carbon capture and storage has the potential to make a big contribution to de-carbonising our economies. The Commission will be putting forward a regulatory framework during the course of this year. The Commission's intention to have 12 large scale carbon capture and storage demonstration projects in operation by 2015 was also endorsed by the European Council.

Distinguished delegates,

The fight against climate change is now rightly recognised as a strategic priority by the European Union and, increasingly, elsewhere.

The European Union has risen to the occasion by putting in place the world's most ambitious global strategy for combating climate change. Our task over the next few months is to convince our partners to follow our example. It will not be easy but I believe the prospects for success have never been better.

The European Community is looking forward to your finalisation of the 4th IPCC assessment report on impacts and adaptation. The fight against climate change can only be won on the basis of sound science. I hope that the facilities which the European Commission and the Belgium Government provide to support your work will help a successful outcome by the end of this week.

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction...;guiLanguage=en

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tiens, comme c'est curieux, "quelqu'un" reprend les dérapages de Verheugen....

Je ne vois pas en quoi il serait "curieux" de citer des déclarations d'un commissaire bruxellois dans un fil qui est rempli de coupures de presse, de sommaires de rapports et de photos pipoles.Pour continuer à contribuer dans cette veine :

drapeau-australie.jpg

Le commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas a déclaré lundi que l'Australie et les Etats-Unis gênaient les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, ce à quoi le Premier ministre australien John Howard a répliqué que 12 pays de l'UE risquaient de rater les objectifs fixés par Kyoto.

"Voilà le porte-parole d'un groupe de pays qui nous sermonne sur le fait qu'on n'ait pas signé Kyoto, alors qu'une grande partie des pays au nom desquels il parle sont très loin de leurs objectifs de Kyoto, davantage que l'Australie", a déclaré Howard à la radio ABC.

"Notre réponse au porte-parole de l'Union européenne est de dire 'mêlez-vous de vos affaires, faites en sorte que vos pays respectent les objectifs que vous avez proclamés'."

extrait de L'Express, dépêche ReutersEt une photo de John Howard pour le débat :

john_howard_wideweb__470x320,0.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Marot, tu n'a pas répondu à la question posée message #19 :

En quoi une politique responsable visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat peut-elle être qualifiée d'"hystérique" ?

- Un reportage très bien fait de RTBF : http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_081973

(cliquer sur la vidéo "Les experts mondiaux se réunissent pour lutter contre le réchauffement de la planète ")

- L’Humanité a interrogé l’un des experts français, Stéphane Hallegatte, économiste au Centre international de recherches sur l’environnement et le développement et ingénieur à Météo France. Pour lui, «ce sont les pays du Sud et notamment l’Afrique qui seront les plus touchés». Par ailleurs, dit-il, «la puissance économique est indispensable, mais insuffisante. Il faut aussi une volonté politique. Notamment pour modifier des infrastructures aux durées de vie très longues: production énergétique, transports, habitat. Or, poursuit Stéphane Hallegatte, anticiper de cinquante ans nécessite une importante maturité politique». Et on n’en est pas là.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/088/article_50734.asp

http://www.humanite.presse.fr/journal/2007...07-04-02-848837

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: blocages politiques à la réunion du Giec

BRUXELLES - La publication d'un rapport-clé du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les impacts du changement climatique a été reportée sine die. Des raisons politiques bloquent les négociations, selon des délégués.

Plusieurs pays, notamment la Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis, contestent des paragraphes-clés du "résumé à l'intention des décideurs". Le rapport prédit qu'une élévation des températures moyennes du globe provoquera notamment une forte baisse des rendements des récoltes en Afrique et donc davantage de famines, un recul des glaciers en Himalaya, plus d'épisodes de canicule aux Etats-Unis et d'importants dégâts sur la Grande barrière de corail d'Australie.

La Chine s'est ainsi opposée en début de matinée à un paragraphe soulignant "le risque très élevé, basé sur de nombreuses observations et preuves dans tous les pays et la plupart des océans, que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques (...)", selon une source proche des discussions.

Les Etats-Unis ont eux demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel", selon un observateur des négociations.

Le résumé à l'intention des décideurs est une synthèse en une vingtaine de pages des 1400 du rapport complet. Négocié ligne à ligne par les délégations mandatées par leurs gouvernements, il est destiné à les éclairer sur les aspects scientifiques, économiques et humains du réchauffement.

Le Giec, créé en 1988, a déjà publié trois rapports d'évaluation (1990, 1995 et 2001) s'appuyant sur les travaux d'environ 2500 chercheurs de 130 pays. Ces documents font autorité en matière d'approche scientifique du réchauffement climatique.

(ats / 06 avril 2007 10:15)

http://www.romandie.com/infos/ats/display....sociate=PHF0944

Climat: le rapport du Giec a été approuvé

La publication du rapport-clé du Giec sur les impacts du changement climatique avait d'abord été reportée sine die. La négociation bloquait pour des raisons politiques, selon des délégués. Plusieurs pays contestaient des paragraphes-clés du «résumé à l'intention des décideurs» du rapport du Giec sur les impacts du réchauffement.

http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=20...y=1175849259000

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Accord des experts du Giec sur le réchauffement climatique

BRUXELLES (Reuters) - Les experts mondiaux du réchauffement climatique sont parvenus à Bruxelles à un accord sur les conséquences de ce phénomène.

"Nous venons de terminer cette réunion marathon et nous avons un rapport qui est accepté", a déclaré à la presse Rajintva Pachauri, président du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

"Je pense que nous avons finalement un bon document", a-t-il ajouté.

http://www.boursier.com/vals/all/accord-de...-feed-22827.htm

Bruxelles : le Giec va publier son rapport

NOUVELOBS.COM | 06.04.2007 | 10:56

Le rapport des experts mondiaux sur les impacts du changement climatique "est bouclé" et sera publié "dans deux heures", a annoncé vendredi 6 avril, vers 10h15 heure de Bruxelles (heure de Paris), le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri.

"Une conférence de presse se tiendra dans vingt minutes", a également annoncé Rajendra Pachauri. "Ce sera un très bon rapport, qui je l'espère attirera l'attention du monde entier", a-t-il ajouté.

La conférence de presse initialement prévue à 10H00 locales (8H00 GMT) pour la publication avait été repoussée plus tôt dans la matinée, du fait de blocages dans la négociation.

La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis avaient contesté certains paragraphes du "résumé pour les décideurs", un texte d'une vingtaine de pages qui résume à l'intention des gouvernements de la planète les 1.400 pages du rapport. (AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/..._le_climat.html

(...) Les délégués chinois, russes et saoudiens ont tenté de "minimiser la portée des données scientifiques

" afin d' éliminer des observations prouvant que le changement climatique se traduit déjà par des impacts négatifs

, selon un délégué occidental. De plus, la délégation américaine était hostile à toute "quantification" des dégâts que pourra occasionner le réchauffement

, alors que les Européens entendaient "donner un signal fort", selon la même source.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-890544,0.html

1 - Minimiser la portée des données scientifiques,

2 - Eliminer les observations prouvant que le changement climatique se traduit déjà par des impacts négatifs,

3 - Eviter la "quantification" des dégâts que pourra occasionner le réchauffement :

C'est superbement responsable comme approche !

titlephoto2.jpg

La science remise en cause...par des délégués politiques US, chinois et Saoudo-pétroliers !

(...) La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis sont les principaux pays à «faire obstruction», selon plusieurs délégués aux négociations ouvertes lundi par le Giec. La Chine s'est ainsi opposée en début de matinée à un paragraphe soulignant «le risque très élevé

, basé sur de nombreuses observations et preuves dans tous les pays et la plupart des océans, que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques (...)», selon une source proche des discussions.

La délégation chinoise a contesté les bases scientifiques du caractère «très élevé» du risque, selon cette source. En réponse, un groupe de scientifiques a remis une lettre de protestation à la présidente du groupe II du Giec, l'Américaine Sharon Hays, en faisant valoir que son degré de confiance élevé était scientifiquement établi.

Par ailleurs, les USA ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord «devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-économique et culturel», selon un observateur des négociations.

«C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques», a remarqué un délégué (...)

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=...amp;sid=7694023

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...