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Inondations (Burundi)


florent76
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Burundi : 25% de la population menacés de disette par les inondations

06.02.07 | 12h09

Deux millions de Burundais, un quart de la population du pays, sont menacés de disette à la suite des inondations qui ont détruit dans certaines régions entre 50% et 80% des récoltes, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).

L'organe des Nations unies a besoin d'urgence de 12 millions de dollars pour venir en aide à 2 millions de personnes d'ici au mois de juin, faute de quoi il devra réduire les rations, a indiqué la porte-parole du PAM à Genève, Christiane Berthiaume.

"La situation actuelle porte tous les signes avant-coureurs d'une grande catastrophe", d'autant que les pluies torrentielles s'abattent sur un pays qui sort de 13 années de guerre civile, a-t-elle déclaré à la presse.

Les inondations touchent principalement les régions du Nord et du centre depuis décembre, réduisant les sinistrés à un repas par jour voire un repas tous les deux jours, et la situation se détériore, a souligné la porte-parole.

Le 20 janvier, le PAM avait fait état à Bujumbura de 800.000 personnes menacées par une grave crise alimentaire. Le PAM a lancé le 1er janvier des distributions de vivres destinées à 400.000 personnes.

L'appel de 12 millions de dollars s'inscrit dans un appel total de 131 millions réclamés par le PAM et plusieurs organisations humanitaires comme Care ou Solidarities.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...09@7-347,0.html

Florent.

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Burundi : une aide d’urgence pour les 300 000 victimes des inondations

L’ONU se mobilise

lundi 12 février 2007, par notre partenaire IRIN

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Près de 300 000 Burundais, victimes des inondations qui touchent le pays depuis novembre 2006, vont recevoir une aide alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies et des semences de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a indiqué un responsable du PAM.

« L’objectif est de préparer les gens en vue de la prochaine récolte et d’apporter une aide alimentaire d’urgence aux régions sinistrées du nord et du nord-est du Burundi », a expliqué mercredi Guillaume Foliot, chargé de programmes au PAM.

L’agence va fournir une aide entre le 15 février et le 15 mars, dans le cadre de son programme de distribution de la ration de protection des semences, a souligné M. Foliot. Le PAM distribue des vivres en même temps que la FAO qui fournit des semences aux familles des agriculteurs, pour éviter qu’elles ne consomment ces semences, a-t-il ajouté.

Les pluies diluviennes qui tombent depuis novembre 2006 ont détruit les cultures et infrastructures de plusieurs régions, obligeant le gouvernement à mettre en place un fonds de solidarité pour venir en aide aux déplacés victimes des inondations dans les provinces de Muyinga, Kirundo, Cankuzo, Karuzi, Kayanza, Ngozi et Muyinga.

Outre le PAM, le gouvernement, la Société nationale de la Croix-Rouge du Burundi et plusieurs autres organisations humanitaires ont fourni des vivres et une aide non alimentaire aux victimes des inondations.

La Croix-Rouge a « déjà porté assistance à 844 personnes, sur les 1 187 sinistrés de Gatumba, dans la province de Bujumbura Rural », a affirmé Venerand Nzigamasabo, le responsable des opérations de secours et de gestion des catastrophes à la Croix-Rouge burundaise.

Selon M. Nzigamasabo, les sinistrés ont reçu des seaux, des couvertures, des moustiquaires, du savon, des vêtements et produits chimiques pour purifier l’eau et désinfecter les sources d’eau. La Croix-Rouge a également mené des campagnes de sensibilisation à l’hygiène dans les zones sinistrées.

Dans la province de Cibitoke (nord-ouest), la Croix-Rouge burundaise a distribué des haricots et des légumes dans 300 foyers et envisage d’en faire autant dans la province de Ruyigi (nord-est).

Une mission difficile à assurer

Dans un communiqué conjoint publié la semaine dernière, le PAM et les organisations humanitaires présentes au Burundi ont fait part des difficultés qu’elles rencontrent pour accéder aux personnes ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence. Si l’on veut éviter une crise humanitaires, une aide d’urgence devra être apportée aux deux millions de personnes, victimes des récentes inondations, ont prévenu les humanitaires.

Ce communiqué fait suite aux appels consolidés (CAP) lancés la semaine dernière par les agences des Nations Unies et les organisations humanitaires en vue de collecter 132 millions de dollars américains pour le financement leurs opérations au Burundi, en 2007.

A l’issue d’une mission d’évaluation menée en janvier 2007, le PAM et la FAO ont indiqué que les pluies diluviennes et les inondations ont détruit 50 à 80 pour cent des récoltes de novembre, et la majorité de la récolte d’haricots, patates, maïs, sorgho et riz de janvier, dans la plupart des régions du pays.

Pour Gérard van Dijk, directeur-pays du PAM, les conséquences risquent d’être désastreuses si une aide d’urgence n’est pas fournie aux nécessiteux. « Vu le temps qu’il faut pour acheminer l’aide alimentaire et de toute la logistique jusqu’au Burundi, il n’y a plus de temps à perdre ; nous avons besoin maintenant d’un soutien de la communauté internationale pour aider les populations jusqu’au mois de juin », a-t-il indiqué.

La mission d’évaluation du mois de janvier a établi que les populations vulnérables ont mis en place des stratégies de survie consistant à ne faire qu’un repas par jour et à ne consommer que des aliments résistants à la sécheresse, notamment le manioc ou les bananes amères.

Source : http://www.afrik.com/article11188.html

Florent.

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Congo-Kinshasa : Katanga - les pluies abondantes menacent la récolte du maïs

Le Potentiel (Kinshasa)

9 Février 2007

Publié sur le web le 8 Février 2007

Tshiala David

Kinshasa

Les pluies abondantes qui s'abattent ces derniers temps dans la province du Katanga, causent de sérieuses inondations et constituent une menace permanente pour la récolte du maïs dans cette partie de la République démocratique du Congo. En effet, le maïs produit au Katanga est également vendu au Kasaï Oriental, une mauvaise récolte au cours de cette saison, pourrait provoquer une carence de cette denrée et exposer les populations de deux provinces à la famine.

En mission dans la province du Katanga, le représentant du Fonds des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en République démocratique du Congo, M. Gana Diagna, a indiqué que la récolte du maïs est menacée à cause des pluies qui tombent abondamment dans cette province.

Au cours de sa visite mercredi dernier à Malemba-Nkulu et à Shamwana dans le territoire de Pweto pour faire un état des lieux sur les activités de son organisme, le représentant de FAO a constaté que l'excès de pluies observé ces derniers temps au Katanga compromet la production non seulement du maïs mais également de l'arachide et de l'haricot.

Cette situation nécessite une intervention de la FAO dans le cadre de la lutte contre les maladies des plantes. Il a promis de dépêcher une équipe des experts dans les zones touchées par les inondations en vue d'évaluer le niveau du sinistre causé par l'excès de pluie. Ce qui permettra à la FAO d'envisager une intervention destinée à limiter les dégâts. Actuellement, la FAO exécute un programme de réinsertion des « retournés et déplacés de guerre » qui reçoivent des semences, des engrais et du matériel aratoire pour la reprise des travaux de champs.

Ce programme qui bénéficie du concours des organisations nationales et internationales spécialisées dans le domaine de l'agriculture prend également en compte l'accompagnement des « retournés et déplacés de guerre » dans leurs activités pendant deux récoltes et la réhabilitation des routes de desserte agricole.

Le nombre des « retournés et déplacés de guerre » encadrés par la FAO est de 43000 personnes.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200702080979.html

FLorent.

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La faim tue dans la verdure des collines burundaises

BURUNDI - 10 février 2007 - AFP

La verdure et les bananeraies s'étendent à perte de vue sur la colline de Ryirengere: pourtant dans cette région du nord du Burundi la disette tue, provoquée par les pluies diluviennes et les inondations qui frappent le pays depuis novembre.

"Regarde, je suis en train de faire cuire des feuilles de manioc que j'ai eu grâce à la bonté des voisins, je n'ai rien d'autre à offrir à mes enfants", explique Marie Bizoza, qui avoue la trentaine et paraît vingt ans de plus.

Les yeux cernés par la fatigue et la faim, elle montre la marmite posée sur le foyer de pierres et ses deux enfants décharnés. Marie habite la colline de Ryirengere, qui compte plus de 700 habitants au kilomètre carré, dans la province de Kayanza.

Des bananeraies entourent la plupart des rugo (habitat traditionnel burundais). Tout semble paisible. Mais les ventres sont vides. Tous, à Ryirengere dépendent des champs situés dans les marais entourant leur colline.

Mardi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti que deux millions de Burundais, soit le quart de la population, sont menacés de disette à la suite des inondations qui ont détruit dans certaines régions jusqu'à 80% des récoltes.

"Tous les champs de riz, de patates douces, de haricots, de sorgho, (...) ont été détruits par les pluies", explique Marie, avec un soupir désespéré. Elle ne mange qu'une fois tous les deux jours, "pour que mes enfants puissent eux au moins manger chaque jour".

"Je ne comprend pas comment j'ai survécu jusqu'ici. Un vieux monsieur de 60 ans est mort de faim il y a un mois, la semaine passée une femme est morte avec son enfant d'un an et ses deux autres enfants ont été placés dans un centre" nutritionnel, raconte-t-elle, sous le regard approbateur de plusieurs habitants de la colline.

L'un d'eux, Balthazar Barangenza, un notable, explique: "ici, plusieurs ménages ont fui. Certains ont refusé d'accueillir les leurs qui ont été rapatriés de Tanzanie, parce qu'ils n'avaient rien à leur donner. C'est honteux, mais on ne peut pas faire autrement".

Les autorités avouent leur impuissance. "La situation est désespérée", reconnaît Venant Hatungimana, le gouverneur: "nous avons déjà recensé 134 personnes tuées par la famine, 59.000 sont en nécessité absolue d'une aide alimentaire, plus de la moitié des champs ont été totalement détruits, les autres le sont partiellement".

Aucune organisation internationale n'a jusqu'ici confirmé le nombre de morts dans Kayanza. "Ces gens sont tellement affaiblis par la faim, qu'ils succombent à n'importe quoi", explique un agent des Nations unies.

Une soixantaine de personnes se sont installées devant le gouvernorat: ce sont d'anciens réfugiés qui avaient fui la guerre civile et récemment rapatriés de Tanzanie.

"J'ai été refoulée de Tanzanie il y a deux mois, ma famille m'a chassé parce qu'elle n'a rien à manger, je suis en train de mourir de faim ici", crie Floride Harerimana, la vingtaine, en tenant son bébé.

"Si les bienfaiteurs ne viennent pas à l'aide très rapidement, des gens vont continuer à mourir", dit le gouverneur avant de monter dans sa voiture pour se rendre sur une colline "où on vient de me signaler qu'une femme est morte de faim cette nuit".

Source : http://www.jeuneafrique.com/pays/burundi/a...737lafaisesiad0

Florent.

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