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Chirac sonne la mobilisation générale pour l'environnement


david3
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Messages recommandés

Un discours vraiment magnifique du Président de la République. Merci à Nicolas Hulot pour avoir sensibilisé Jacques Chirac aux problématiques environnementales. Un moment historique, à l'échelle de la planète.

- L'intégralité du discours du Président (texte et vidéo)

- Interventions de personnalités : Al Gore, Stravos Dimas, Mario Molina, Nicholas Stern, Ban Ki-Moon, Wangari Maathai etc. (audio ou vidéo)

- Film diffusé pendant la conférence (vidéo)

- > http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...iale.70427.html

Appel de Paris

http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...ideo.71491.html

PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a lancé samedi au nom d'une quarantaine de pays un appel à "la mobilisation internationale contre la crise écologique", au lendemain de la publication d'un rapport confirmant le lien entre les activités humaines et le réchauffement climatique. (...)

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...182@7-37,0.html

Jacques Chirac : Le jour approche, où l'emballement climatique échappera à tout contrôle : nous sommes, en vérité, au seuil historique de l'irréversible. (...) "Il y a quelques grands pays qui doivent encore être convaincus et qui, enfermés dans une espèce de mythe libéral, refusent en réalité d'accepter les conséquences de leurs actes"

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Jacques Chirac : "(...) Nous sommes, et à juste titre, fiers de notre intelligence et de nos prouesses techniques. Mais, en quelques siècles, nous avons brûlé des ressources accumulées durant des centaines de millions d'années (...) Tout cela, nous le savons : alors, pourquoi tardons-nous à prendre les mesures qui s'imposent ? Parce que, dans un égoïsme coupable, nous refusons d'en tirer les conséquences. Parce que nous sommes incapables de nous affranchir de schémas de pensée obsolètes, d'une structure économique héritée du XIXe siècle. (...)"

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(...) Aujourd'hui, le temps est venu de la lucidité. Savoir reconnaître que nous sommes parvenus au seuil de l'irréversible, de l'irréparable. Admettre que nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre, que chaque jour qui passe aggrave les risques et les dangers. (...) - Appel de Paris

http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...ideo.71491.html

mb-00-v.jpg Mont Blanc

Jacques Chirac : (...) Face à l'urgence, le temps n'est plus aux demi-mesures : le temps est à la révolution au sens authentique du terme. La révolution des consciences. La révolution de l'économie. La révolution de l'action politique. (...)

NB - Un pas de plus dans l'abject : Prime de $10000 à tout négateur qui accepte de détruire le récent travail du GIEC

- En savoir plus :

/index.php?s=&showtopic=18619&view=findpost&p=409162'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=409162

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Res, non verba

Je plussoie. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Je crains hélas que la pollution ait encore de beaux jours (décennies) devant elle... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Res, non verba

Si, je t'assures, ils vont le faire, ce ne sont pas que des paroles : Une prime de $10000 sera offerte à tout négateur qui accepte de détruire le récent travail du GIEC. Mais t'es déjà au courant, n'est-ce pas ?

Des lobbys prêts à tout pour plomber le rapport des experts

Un lobby pétrolier serait allé jusqu’à acheter des scientifiques et des économistes en échange de critiques sur le rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), rapporte le quotidien britannique «The Guardian». (...)

http://www.lefigaro.fr/sciences/20070202.W...es_experts.html

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Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, prononcée à l'occasion de l'ouverture de la Conférence pour une gouvernance écologique mondiale "Citoyens de la terre".

http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...iale.70427.html

Monseigneur,

Monsieur le président de la Commission européenne,

Madame la présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies,

Madame la présidente, chère Madame ROBINSON,

Monsieur le président, cher Abou DIOUF,

Messieurs les Premiers ministres,

Mesdames et messieurs les ministres,

Mesdames et messieurs les ambassadeurs,

Mesdames et messieurs, mes chers amis,

La planète souffre : la multiplication de ses réactions extrêmes, ouragans, inondations, sécheresses, en est le meilleur symptôme, si j'ose dire. La nature souffre : les espèces s'éteignent à un rythme alarmant. Nous en avons la preuve, l'activité humaine engendre ces dérèglements. Le jour approche, où l'emballement climatique échappera à tout contrôle : nous sommes, en vérité, au seuil historique de l'irréversible.

Le développement de l'humanité dans son berceau africain comme l'a justement démontré le Professeur Yves COPPENS a été rendu possible par des changements climatiques : aujourd'hui, animés d'une rapidité sans précédent, ces changements pourraient nous conduire tout simplement à notre perte. Les civilisations sont mortelles, mais ce n'est pas toujours aux guerres qu'elles succombent : la surexploitation des ressources naturelles a décimé les Mayas, les Vikings du Groenland, les Polynésiens des Îles Pitcairn, les Indiens Anasazi. Chacune de ces sociétés, qui furent des sociétés brillantes, a vécu dans l'inconscience et l'aveuglement jusqu'à la fin. Chacune symbolise la fragilité de l'Homme et ce qui pourrait être le destin de l'humanité.

Depuis des années, au sein des instances européennes, au sein du G8, dans toutes les enceintes internationales, la France se bat. Elle se bat pour faire entendre l'urgence environnementale. De Rio à Kyoto et à Johannesburg, la communauté internationale n'est pas restée inactive, c'est vrai : elle s'est dotée d'instruments, de conventions, d'institutions. Mais il faut considérablement accélérer la prise de conscience, amplifier résolument notre action. C'est pour cela que j'ai voulu cette conférence de Paris sur une gouvernance écologique mondiale. C'est pour cela que je suis particulièrement heureux de votre présence aujourd'hui et que je vous en remercie de tout coeur.

Nous sommes, et à juste titre, fiers de notre intelligence et de nos prouesses techniques. Mais, en quelques siècles, nous avons brûlé des ressources accumulées durant des centaines de millions d'années. Nous détruisons des écosystèmes qui abritaient une biodiversité perdue à jamais, nous privant ainsi de clés indispensables pour le futur. Tout cela, nous le savons : alors, pourquoi tardons-nous à prendre les mesures qui s'imposent ? Parce que, dans un égoïsme coupable, nous refusons d'en tirer les conséquences. Parce que nous sommes incapables de nous affranchir de schémas de pensée obsolètes, d'une structure économique héritée du XIXe siècle. Parce que notre organisation politique internationale est inadaptée à l'enjeu vital du XXIe siècle, qui est l'enjeu écologique.

Face à l'urgence, le temps n'est plus aux demi-mesures : le temps est à la révolution au sens authentique du terme. La révolution des consciences. La révolution de l'économie. La révolution de l'action politique.

La révolution des consciences. L'Homme ne doit plus se concevoir seulement comme "maître et possesseur de la nature". Cette ambition, nécessaire jadis pour faire triompher l'idée de progrès, nous conduit aujourd'hui au bord du gouffre. Il nous faut passer à un nouveau stade de la conscience humaine : notre intelligence doit se consacrer à la protection de la planète. Nous devons apprendre à cultiver un rapport harmonieux entre l'Homme et la nature. Un rapport nouveau et qui s'impose.

Notre responsabilité vis-à-vis de la Terre est inséparable de notre responsabilité vis-à-vis de l'humanité : l'exigence écologique ouvre un chapitre inédit des droits de l'homme. Il nous faut affirmer et faire respecter un nouveau droit fondamental : le droit de bénéficier d'un environnement sain et préservé. C'est cela, l'écologie humaniste.

C'est une révolution culturelle. Elle passe par l'éducation de tous, et notamment des plus jeunes, aux enjeux environnementaux. Pour que nous devenions tous des "citoyens de la Terre", adoptons aux Nations Unies une Déclaration universelle des droits et des devoirs environnementaux : elle sera l'expression d'une éthique écologique commune, dont s'imprégneront aussi bien l'action publique que nos actes individuels. La France a été le premier pays à adosser une Charte de l'environnement à sa Constitution : je souhaite que cette initiative inspire l'ONU, et que chaque État inscrive la préoccupation écologique dans ses textes fondamentaux.

La révolution des consciences rendra possible la révolution de l'économie. Dans un monde où plus de 800 millions d'hommes, de femmes et d'enfants souffrent de la faim, la réponse au défi écologique ne saurait être la "croissance zéro". L'aspiration des peuples à une vie meilleure est une inspiration légitime : elle doit guider nos politiques. Mais la planète ne pourra supporter longtemps le mode de croissance qui est actuellement le nôtre. Pour sortir de ce dilemme, nous devons inventer une autre croissance.

Une nouvelle révolution industrielle est devant nous, celle du développement durable. Elle passe par la transformation radicale de nos modes de production et de consommation : respect des ressources et des milieux naturels ; limitation des pollutions ; intégration de la qualité environnementale dans le calcul de notre richesse ; valorisation des ressources naturelles à leur juste prix. Il faut que les entreprises prennent la mesure de leur responsabilité environnementale. Et il faut susciter des ruptures technologiques : développer les énergies sans gaz à effet de serre, avec le chauffage et l'électricité solaires, avec les bioénergies pour la chaleur avec les carburants. Renforcer les économies d'énergie avec des bâtiments non plus consommateurs, mais producteurs d'énergie, avec les voitures et les camions propres. Avancer vers la capture et le stockage du CO² pour la production d'électricité, de ciment ou d'acier.

Cette ère nouvelle porte la promesse d'une vie meilleure pour tous. Les économies les plus innovantes et les plus respectueuses de l'environnement seront demain les économies les plus puissantes. Mais pour cela, nous avons besoin de règles de concurrence claires et loyales. Soit la communauté internationale s'y emploie, soit ce sera la "guerre écologique".

L'effort doit être équitablement réparti. Les pays du Nord ont, les premiers, bâti leur richesse sur l'exploitation massive des ressources naturelles : ils doivent assumer leurs responsabilités, en respectant, dans un cadre concerté, des règles de production et des normes environnementales. C'est tout l'enjeu des négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique, dans le cadre de la Convention des Nations Unies, pour décider de l'avenir du Protocole de Kyoto, et cela avant 2009. En s'engageant, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, avec l'encouragement total de la Commission, à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, l'Union européenne montre la voie.

Les pays émergents ont beaucoup d'atouts. Ils disposent d'un riche patrimoine naturel : ils doivent être incités à le protéger et à prendre la mesure de leurs responsabilités nouvelles. C'est l'autre enjeu de l'après-Kyoto. La disponibilité de technologies "vertes" leur permettra de passer plus vite que les anciennes nations industrielles à l'économie du développement durable.

Quant aux pays pauvres, nous devons les aider à se développer dans le respect de l'environnement et à se prémunir contre les conséquences catastrophiques d'un réchauffement climatique pour lesquels ils ne sont pour rien. Je pense aux îles menacées par l'augmentation du niveau de la mer, ou aux pays, comme ceux du Sahel, qui seront atteints par des sécheresses d'une ampleur dramatique.

Sachons allier lutte contre la pauvreté et révolution écologique, en repensant la notion de patrimoine commun de l'humanité. Des financements innovants, tels que la taxation internationale sur le carbone, permettraient d'apporter aux pays en développement qui s'y engagent les moyens de préserver, pour le bien de tous, les trésors écologiques qu'ils abritent, comme les forêts primaires, et d'accéder d'emblée aux technologies propres. Le succès de la contribution de solidarité sur les billets d'avion au bénéfice de la lutte contre les grandes pandémies nous montre l'exemple qui doit être suivi et nous donne une expérimentation de ce qui doit être fait.

La révolution des esprits resterait stérile, la révolution économique serait entravée, si elles ne s'accompagnaient pas d'une révolution politique. Elle est en marche : grâce aux associations, grâce à la participation des citoyens, grâce à la mobilisation croissante des élus, l'impératif environnemental inspire de plus en plus les politiques locales et nationales. Mais ce combat se joue à l'échelle mondiale : la crise écologique ignore les frontières. Or, nous agissons encore, trop souvent, en ordre dispersé.

Il faut construire une gouvernance mondiale de l'environnement. L'unilatéralisme, dans ce domaine aussi, mène à l'impasse. De même qu'il est la condition de la paix, le multilatéralisme constitue la clé pour un développement durable. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement est un programme et une organisation remarquables à laquelle je tiens à rendre hommage. Mais il ne dispose pas d'un pouvoir et d'un poids institutionnel suffisants. Notre objectif, ce doit être de le transformer en une Organisation des Nations unies à part entière. Cette organisation des Nations Unies pour l'Environnement portera la conscience écologique mondiale. Elle procèdera à l'évaluation impartiale et scientifique des menaces. Forte d'un mandat politique, elle aura la légitimité pour mettre en œuvre les actions décidées en commun. Elle donnera plus de force, plus de cohérence à notre action collective.

L'ambition de notre conférence, c'est de mobiliser tous les citoyens, tous les milieux, et de constituer un groupe de pays pionniers, prêts à porter ce projet d'Organisation des Nations unies pour l'Environnement, afin de convaincre ceux des pays qui hésitent encore.

Mesdames et Messieurs, mes chers amis,

Vous tous qui êtes ici, représentants des États et des organisations internationales, scientifiques éminents, responsables d'ONG, chefs d'entreprises, citoyens engagés, vous êtes les fers de lance d'un mouvement mondial de l'écologie. Vous saurez, par vos débats, par vos travaux, contribuer à la mobilisation responsable et la mobilisation des opinions publiques internationales, mobilisation plus que jamais urgente et nécessaire. À vous toutes, à vous tous, je veux, du fond du cœur, exprimer mon estime, mon respect et surtout ma reconnaissance.

Je vous remercie.

Appel de Paris

http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...iale.70427.html

Samedi 3 fevrier 2007

Nous, citoyens de tous les continents, responsables politiques, représentants d'organisations internationales ou non gouvernementales, scientifiques, chefs d'entreprises, nous lançons un appel solennel à une vaste mobilisation internationale contre la crise écologique et pour une croissance respectueuse de l'environnement.

1. Aujourd'hui, nous savons que l'humanité est en train de détruire, à une vitesse effrayante, les ressources et les équilibres qui ont permis son développement et qui déterminent son avenir. Nous prenons conscience que le devenir de la planète dans son ensemble est en jeu, que l'humanité tout entière est en cause dans son bien-être, dans sa santé, dans sa sécurité, et jusque dans sa survie.

Aujourd'hui, le temps est venu de la lucidité. Savoir reconnaître que nous sommes parvenus au seuil de l'irréversible, de l'irréparable. Admettre que nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre, que chaque jour qui passe aggrave les risques et les dangers.

2. A Rio, à Johannesburg, à Montréal, à Kyoto, la communauté internationale s'est mobilisée. Mais il faut aller beaucoup plus loin : être plus efficaces, plus rapides, plus cohérents, plus ambitieux.

3. C'est pourquoi, conscients de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures, conscients du coût de l'inaction, nous nous engageons à mettre au centre de nos décisions et de nos choix, chacun dans notre domaine, la préoccupation de l'environnement. Nous nous engageons à prendre les mesures qui s'imposent pour conjurer des périls qui menacent la survie même de l'Humanité, en particulier celui du changement climatique, dont le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat démontre avec force la gravité.

4. Nous nous engageons à faire progresser la prise de conscience aux niveaux local, national et international. Pour promouvoir une éthique écologique, nous appelons à l'adoption d'une Déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux. Cette charte commune garantira aux générations présentes et futures un nouveau droit de l'homme : le droit à un environnement sain et préservé.

5. Nous nous engageons à faire le choix d'une autre croissance, une croissance écologique, le choix d'une économie mise au service du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Tous les peuples de tous les continents doivent pouvoir accéder au niveau de vie auquel ils aspirent légitimement. Mais nous récusons un modèle fondé sur le gaspillage effréné des ressources naturelles et la pollution toujours plus grave de la planète.

Nous nous engageons à promouvoir le développement de technologies, de modes d'organisation et de comportements plus économes en énergie, en eau, en ressources naturelles et à intégrer les coûts liés à la préservation de l'environnement dans nos systèmes économiques.

6. Dans cette responsabilité collective, l'effort doit être équitablement partagé entre les pays les plus riches, les pays émergents et les pays les moins avancés. Les transferts technologiques et financiers doivent être amplifiés. Il faut concevoir et mettre en œuvre des mécanismes de financements innovants pour aider les pays les plus pauvres à s'adapter.

7. Nous tous ici présents, Citoyens de la Terre, nous appuyons les efforts des nations qui se mobilisent, dans un esprit de souveraineté partagée, pour renforcer la gouvernance internationale de l'environnement. Nous appelons à transformer le Programme des Nations Unies pour l'Environnement en une véritable Organisation internationale à composition universelle.

A l'image de l'Organisation mondiale de la santé, cette Organisation des Nations Unies pour l'Environnement sera une voix forte et reconnue dans le monde. Elle doit être un instrument pour évaluer les dommages écologiques et comprendre comment y remédier; un instrument efficace pour promouvoir les technologies et les comportements les plus respectueux des écosystèmes; un moyen pour soutenir la mise en œuvre des décisions environnementales à travers la planète.

8. Nous nous réjouissons de la proposition du Maroc d'accueillir la première réunion du groupe pionnier des "amis de l'Organisation des Nations Unies pour l'Environnement" qui rassemble déjà plus de 40 pays.

9. Nous appelons tous les Etats à rejoindre ce combat.

C'est notre responsabilité à tous.

Il en va de l'avenir de l'humanité.

Message from Mr. Al Gore

Monsieur le President,

My friends, distinguished guests,

I wish that I could be with you in person today, thank you for allowing me to participate by means of this video link. You have discussed many issues which are close to my heart—the climate crisis, biodiversity, health, and water availability—and I know that your time together has been fascinating and very sobering.

I would like to begin my remark by expressing thanks to you, President CHIRAC, for your outstanding personnal leadership on this issue of the climate crisis; you have been eloquent and forceful, and on countless occasions, behind the scenes, you have brought people together and moved this issue forward. The entire world owes you gratitude for your leadership.

I believe, very deeply, and know that many of you agree, that the earth is facing a planetarian emergency because of human-induced global warming. I know that the terms crisis and emergency sound shrill, but this week in Paris, we have been given yet another warning from the scientific community worldwide about the planetary danger we face. The Intergovernmental Panel on Climate Change has once again reaffirmed in ever stronger terms the scientific consensus that we must act, and act swiftly, if we are to stop the worst of what they expect will otherwise happen.

Isn’t it clear that we are at a tipping point ? It is up to people like us, and others around the world —in government, in business, leaders in every part of society, and average citizens to take the decisions that will either continue to take us down the path that brought us so close to destruction or take us in a new direction.

The climate crisis requires true generational leadership. It requires trans-Atlantic and worlwide global moral leadership that transcends any party, or national boundary, or any private interest. It stretches our imagination to think beyond ourselves in this moment in time and to think about what we want our world to be like for our children, and our children’s.

So, what must we do?

Mr. President, you and all of those assembled I humbly submit that you should call for immediate global action to address the climate crisis with a brand new sense of urgency. Global warming negatively impacts every single one of the problems your working groups were assigned to tackle. Such action requires strengthened international cooperation and the institutions to support it.

Your work here should be a beginning, not an end. The relationships and ideas that have developped here should ferment and take hold across a variety of forums, from the climate treaty talks to the ongoing United Nations dialogue on sustainable development.

Most importantly, we all must be leaders in ever facet of our lives, from the personal to the professional. Mohandas Gandhi once said, “be the change that you want to see in the world.”

We all should lead by example. And then we should all act boldly and quickly to deal with the underlying causes of global warming, Let’s embrace this generational mission, and unite behind this compelling moral purpose. Let us use this unprecedented opportunity to rise above any dispute and bickering to truly solve the climate crisis and gain the moral authority and vision in doing so, to solve our other problems succesfully as well.

Mr. President, thank you again for giving me the opportunity to speak today. To all of you, good luck !

Message de Mme Wangari MAATHAI, prix Nobel de la Paix

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les délégués,

Je vous prie de m’excuser de ne pas être avec vous aujourd’hui. J’aurais énormément aimé participer à ce débat très important. Car vous êtes en train d’essayer d’imaginer comment notre avenir pourrait être géré, avec la question de l’environnement. Depuis 1972, lorsque nous nous sommes réunis à Stockholm, nous parlons d’environnement humain. Des progrès ont été réalisés, mais un certain nombre de questions nous hantent toujours : la pauvreté, les maladies infectieuses qui peuvent être prévenues et ravagent l’Afrique, en particulier. Des questions comme le déboisement, la désertification, et une question qui occupe notre esprit à tous : le changement climatique. Nous sommes en train d’en voir les conséquences partout. Dans mon propre pays, j’ai vu les glaciers du Mont Kenya, et du Mont Kilimandjaro reculer plus vite que jamais par le passé. C’est la cause du tarissement de nos rivières. Nous avons des sécheresses prolongées qui transforment la vie des communautés pastorale, en particulier de mon pays, en un véritable calvaire.

Nous savons qu’il existe de nombreux systèmes au sein de la famille des Nations unies, des organisations qui s’occupent des différents aspects des problèmes, y compris en matière d’environnement, et nous avons, bien sûr, le Programme des Nations unies pour l’Environnement. Mais toutes ces entités ne se sont pas véritablement attaquées aux problèmes qui nous préoccupent et nous pensons que nous avons besoin d’un mécanisme qui soit plus efficace. Le fait de créer un Organisation des Nations unies pour l’Environnement, qui gérerait les questions de l’environnement de façon plus efficace, meilleure, qui engloberait tous les problèmes au niveau mondial, est quelque chose dont nous avons véritablement besoin. Nous en avons débattu et, bien sûr, certains ne sont pas totalement convaincus, d’autres ne sont pas totalement sûrs du type d’organisation que nous voulons. Mais il y a une chose dont nous sommes sûrs, c’est que nous avons besoin d’une façon nouvelle de gérer l’environnement. Nous avons besoin d’une nouvelle entité, d’une nouvelle organisation qui gérera l’environnement. Au terme de cette conférence, je voudrais vous lancer à tous un appel : il faut que nous puissions offrir une solution nouvelle et donner aux nations du monde le choix de mettre sur pied une autorité en matière d’environnement, qui traitera des questions qui menacent le plus notre époque.

Une fois de plus, je suis vraiment désolée de ne pas être parmi vous. Mais je suis partie intégrante à ce rêve que vous nous avez transmis, Monsieur le Président. Merci, M. CHIRAC d’être un leader dans ce domaine.

Discours de Sir Nicholas Stern

Monsieur le président,

C’est un grand honneur pour moi que d’être des vôtres aujourd’hui. Je vous remercie de me fournir ainsi l’occasion de prendre la parole dans le cadre d’une conférence aussi importante.

Le changement climatique, si nous ne le maîtrisons pas, transformera radicalement la géographie physique et, de ce fait, la géographie humaine de notre planète. Il risque sérieusement de perturber nos économies et nos sociétés, et de provoquer migrations et des conflits importants. Comment pouvons-nous réduire ces risques ?

Le retard pris fait que nous sommes mal partis. Nous ne pouvons pas modifier le stock des gaz déjà présents dans l’atmosphère, mais nous pouvons contrôler leurs flux à l’avenir. A problème mondial, il faut une réponse mondiale. Et la justice veut que les pays riches montrent l’exemple. Ils sont les principaux responsables du problème et ce sont les pays les moins favorisés qui en feront les frais.

Contrôler ces flux ne fera pas disparaître tous les risques de changement climatique, mais pourra considérablement les réduire. Nous avons montré dans notre rapport que le prix de notre intervention immédiate sera bien moindre que celui des dommages ainsi évités. C’est pourquoi il est vital de prendre des mesures énergiques et urgentes partout dans le monde. Plus nous tarderons à agir, plus grands seront les risques et les coûts.

Combien devrons-nous dépenser pour réduire ces risques de manière significative ? Nous avons évalué ce coût pour l’économie mondiale à environ 1 % de notre PIB, soit une augmentation ponctuelle de l’indice des prix, de la même grandeur que des coûts auxquels nous sommes habitués à faire face, par exemple en ce qui concerne les fluctuations des taux de change. Cela ne ralentirait nullement notre activité. C’est l’inaction qui mettrait en danger notre développement. L’économie du changement climatique est formelle : il est impératif d’agir tout de suite et vigoureusement.

Quels sont les principaux éléments d’une stratégie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ?

Tout d’abord, nous devons nous attacher à corriger la plus grande défaillance du marché que le monde ait jamais connue et à appliquer le principe du « pollueur/payeur ». Nous devons tous assumer nos actes et payer dès aujourd’hui les dommages que nous causons à la planète. Fixer le prix du carbone, que ce soit au moyen d’impôts ou d’un système de permis, ou encore en ayant recours à des réglementations, constitue une des réponses essentielles. Compte tenu du caractère mondial de la défaillance du marché et de l’efficacité des instruments économiques dont nous disposons, il est important de fixer un prix mondial du carbone.

C’est pourquoi je salue le rôle primordial qu’est appelé à jouer le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre de l’UE (c’est à dire l’ETS) dans la constitution d’un marché mondial des droits d’émission. Pour réussir à l’avenir, ce système européen doit se fixer des objectifs ambitieux, comme indiquait le Président Barroso, en ce qui concerne les plafonds d’émission de l’UE. Par ailleurs, il doit s’ouvrir aux échanges avec les pays en voie de développement et les autres marchés émetteurs de dioxyde de carbone. Il faut aussi convaincre les entreprises de la mise en place définitive d’une tarification du carbone pour les amener à investir dans les technologies propres. C’est pourquoi la mise en place de la troisième phase de l’ETS de l’Union européenne (2012/2020) avec des objectifs ambitieux revêt une telle importance.

Il nous faut ensuite investir dans les politiques énergétiques susceptibles de promouvoir les technologies propres. Nos dépenses de recherche dans le domaine de l’énergie ont diminué de moitié au niveau mondial au cours des trente dernières années. Nous devons donc les multiplier par deux et promouvoir le déploiement des technologies de pointe comme les énergies renouvelables, ainsi que la séquestration et le stockage du carbone. Ce qui nous ouvrirait de nouvelles opportunités de développement. Ainsi le marché des technologies propres devrait représenter 500 milliards de dollars à l’horizon 2050.

Il y a toutefois quantité de façons de réduire les émissions de gaz à effet de serre dès à présent, sans même recourir aux technologies nouvelles. L’efficacité énergétique et la lutte contre la déforestation sont aussi des moyens de réduire les émissions de dioxyde de carbone, des moyens qui nous permettent de faire des progrès rapides à l’échelle mondiale.

J’ai entendu trois sortes d’arguments en faveur de l’hypothèse selon laquelle il n’est pas nécessaire de lutter contre le réchauffement climatique. Aucun ne m’a convaincu.

Le premier consiste à dire que les scientifiques se sont trompés. Après le rapport du GIEC rendu public aujourd’hui, cette prise de position est intenable.

Le deuxième est que même si l’on accepte les conclusions des scientifiques, le genre humain peut s’adapter facilement à la hausse des températures. A cela, je réponds que cette prise de position est irresponsable car elle ne tient pas compte des risques réels que comporte une très forte augmentation des températures, par exemple dans le cas d’un monde où les températures seraient de 5 à 6° supérieures à celles que nous connaissons actuellement.

Le troisième argument enfin, invoque le caractère lointain des conséquences à attendre du réchauffement climatique. C’est : « Après moi, le déluge ». J’estime que cette attitude qui refuse de prendre en compte les conditions de vie de ceux qui viendront après nous est indéfendable du point de vue éthique.

Ne rien faire, c’est prendre un risque que nous ne pouvons pas nous permettre de courir au monde ! Nous sommes conscients de l’ampleur de la tâche à accomplir et nous savons quelles politiques économiques nous devons mettre en œuvre pour ce faire. Tant les Européens que la communauté internationale dans son ensemble nous demandent d’agir. C’est maintenant que nous devons le faire, de manière urgente, résolue et concertée, au niveau international.

Monsieur le président, je vous remercie.

Discours de M. Rajendra PACHAURI, Co-Président du Groupe 1 du GIEC

Excellence,

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le Président, comme vous l’avez dit fort justement, les co-présidents du groupe 1, Madame Suzanne SOLOMON et Monsieur Dahe QIN, viennent de terminer le travail du groupe 1 du GIEC, et le rapport est maintenant terminé. Il s’agit donc de la science physique des changements climatiques. Il y a de cela deux ans, vous aviez organisé une petite réunion, ici, au Palais de l’Elysée, sur le changement climatique et j’ai été très honoré de faire partie de ce petit aréopage. Nous avons eu deux heures de discussions, mais c’est vrai que votre passion, votre engagement à l’égard de ce sujet a fait que la réunion a duré trois heures ; j’ai toujours admiré le fait que le Président de la République française puisse consacrer trois heures de son temps à parler des problèmes du changement climatique. Je vous félicite, Monsieur le Président, d’avoir organisé cette réunion pour traiter d’un sujet qui est en fait essentiel pour la race humaine, mais aussi pour toutes les espèces vivantes de la planète.

Le nouveau rapport qui vient d’être publié par le GIEC aujourd’hui nous fournit donc des données avec un degré de fiabilité beaucoup plus grand sur ces changements climatiques. Je ne vais pas vous asséner des données scientifiques pointues, mais le rapport a été approuvé vers 1 heures 30 du matin, 300 délégués, représentant les différents pays avec 600 scientifiques qui ont participé à la rédaction des documents et qui ont aussi revu le texte. La concentration dans l’atmosphère de CO² en 2005 a dépassé les plages que nous avions connues au cours des 650 000 dernières années de la vie de la planète. Alors, on peut voir tout cela en tenant compte du fait que la Convention sur le changement climatique, la convention cadre, a été adoptée en 1992. Elle est représentée ici par son Président- mais le phénomène de forçage radioactif a augmenté de 20 % depuis 1995, jusqu’en 2005. C’est le changement le plus marqué, toutes décennies confondues, depuis 200 ans. Et nous avons en fait eu les douze années les plus chaudes qu’ait connu la planète. Il est très important de constater que les extrêmes, les vagues de chaleur, les canicules, les précipitations très importantes se multiplient. Nous disons que cela est très probable et c’est une probabilité dans ce cas là de 90 % dont nous parlons. Le débat qui existe de liens entre l’action humaine et le changement climatique est un débat dépassé maintenant

. Nous devons maintenant parler de la suite comme l’a d’ailleurs très bien rappelé le Président de la commission européenne. Il faut maintenant agir et agir au niveau planétaire.

C’est la raison pour laquelle je pense qu’une structure de gouvernance planétaire qui s’attaque à ce dossier me paraît vital. Mais je dirais que toute structure doit être sous-tendue par de grands principes, de grands principes éthiques. La dimension de justice est essentielle, elle fait partie de tout dossier. Il y a de cela deux mois j’étais aux Maldives et, si vous parlez au Président des Maldives, vous vous rendez bien compte qu’il y a un très grand niveau d’angoisse dans son discours. Il y a des milliers d’îles dans les Maldives qui sont menacées de disparition. Certaines îles vont être abandonnées par la population. Naturellement ce n’est pas idéal pour l’avenir de l’humanité que de constater un tel phénomène et il est urgent que nous nous attaquions à ce dossier. Si nous ne commençons pas à travailler, toutes les espèces qui vivent à la surface de la planète vont subir des conséquences que nous ne souhaitons absolument pas.

Je voudrais aussi rappeler à l’assistance réunie, ici, qu’après que le rapport du groupe 1 sera publié, il y aura en avril le rapport du groupe 2 du GIEC, qui fera l’évaluation des possibilités d’adaptation à ce changement climatique. Et là, nous espérons que nous aurons un travail qui aura une dimension régionale plus forte. En effet, il est très important que toutes les communautés, que toutes les nations comprennent bien l’impact du changement climatique dans leur région, dans les zones où elles vivent. J’ajouterai à cela que personne ne va gagner à ce changement climatique : les effets seront négatifs pour tous, de façons différentes selon les cas.

Il y aura un troisième rapport d’évaluation qui nous donnera aussi les possibilités d’atténuation de ce phénomène. Là encore, c’est un rapport qui sera très intéressant, qui fera le constat entre ce que nous aurons si nous agissons, par rapport à l’inaction qui est la phase dans laquelle nous nous trouvons. Au mois de novembre, il y aura un rapport de synthèse de 30 pages à peine et j’espère que vous allez le lire ce rapport, il sera publié dans toutes les langues des Nations unies. Ce rapport sera la synthèse de toutes les facettes du changement climatique et je crois que ce document sera un document tout à fait pertinent pour tous les décideurs.

Une fois encore, je tiens à redire toute l’admiration que j’ai pour votre démarche, Monsieur le Président. Je pense qu’il est très important que vous et le gouvernement de la France, nous montriez comme vous l’avez fait, la voie. Il faut ensuite que tous ces efforts soient sous-tendus par des gens de votre calibre.

Je vous remercie.

Participants

Afrique du Sud

Mohammed Valli MOOSA, Président de l’Union mondiale pour la nature (UICN)

Algérie

Ahmed DJOGHLAF, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique

Cherif RAHMANI, Ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement

Allemagne

Sigmar GABRIEL, Ministre fédéral de l’environnement

Achim STEINER, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)

Gerd LEIPOLD, Président de Greenpeace international

Ulrich BECK, Sociologue

Andreas RECHKEMMER, Universitaire

Australie

Roger BEALE, Associé Allen consulting group

Autriche

Günter LIEBEL, Directeur général de la politique environnementale générale - Ministère fédéral pour l’agriculture, l’environnement, la forêt et la gestion des eaux

Bahrein

Cheika Haya Rashed Al KHALIFA, Présidente de la 61è session de l’AGNU

Belgique

Bruno TOBBACK, Ministre fédéral de l’environnement

Emile De SAEGER, Responsable du laboratoire de référence européen pour la qualité de l’air (ERLAP)

Bénin

Jean-Pierre BABATOUNDE, Ministre de l’environnement et de la protection de la nature

Bulgarie

Yordan DARDOV, Vice-Ministre de l’environnement et des eaux

Burkina-Faso

Laurent SEDOGO, Ministre de l’environnement et du cadre de vie

Burundi

Odette KAYITESI, Ministre de l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’environnement

Cambodge

Mok MARETH, Ministre d’Etat, Ministre de l’environnement

Canada

John BAIRD, Ministre de l’environnement

Jean CHAREST, Premier ministre du Québec.

Claude LAVERDURE, Ambassadeur du Canada en France.

Daniel GAGNIER, Vice-Président principal de ALCAN Inc

Philippe LE PRESTRE , Université Laval au Québec, Directeur de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société, Professeur de Science politique.

Michel LOREAU, Co-Président du processus Imoseb, mécanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversité - Président du conseil scientifique « DIVERSITAS ».

David RUNNALS, Président de l’International Institute for Sustainable Development (IISD)

Chili

Cristian MAQUIEIRA, Directeur de l’environnement au Ministère des Affaires étrangères

Chine

Zhenlin CHEN, Directeur adjoint de la coopération internationale de l’administration météo de la Chine

Dahe QIN, Président de l’Administration de météorologie

Jian SONG, Président de la « All China environmental federation »

Jun MA, Président de "Institute for public and environmental affairs". Journaliste.

Chypre

Photis PHOTIOU, Ministre de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles

Congo

Samy MANKOTO, Président du Réseau des Aires protégées d’Afrique Centrale

Congo-Brazzaville

Henri DJOMBO, Ministre de l’économie forestière et de l’environnement

Corée du Sud

BAN KI-MOON, Secrétaire Général des Nations Unies

Costa Rica

Roberto DOBLES, Ministre de l’environnement et de l’énergie

Carlos M.RODRIGUEZ, Vice-Président de l’ONG "Conservation International" pour l’Amérique centrale et Directeur du "Center for Biodiversity Conservation"

Costa-Rica / Etats-Unis

Christian SAMPER, Directeur du "National museum of natural history". Fondateur du "Alexander von Humboldt Institute".

Danemark

Thomas BECKER, Directeur au Ministère de l’environnement

Equateur

Rosalia ARTEAGA SERRANO, Secrétaire générale de l’OTCA (Organisation du Traité de coopération amazonien)

Espagne

Cristina NARBONA-RUIZ, Ministre de l’environnement

Maria NEIRA, Directrice pour la protection de l’environnement humain à l’OMS

Estonie

Margus RAVA, Ambassadeur d’Estonie en France

Etats-Unis

Martin CHAVEZ, Maire d’Albuquerque

Dan ESTY, Directeur et enseignant au Yale Center for Environmental Law and Policy, consultant.

Al GORE, Ancien Vice-Président. Auteur et orateur du documentaire réalisé par Davis Guggenheim, "An Inconvenient Truth" (Une vérité qui dérange)

Peter M.HAAS, Enseignant au Département de science politique à l’Université du Massachusetts à Amherst

David JHIRAD, Vice-Président du « World Ressources Institute »

James LEAPE, Président de WWF (World Wild Fund - International)

Russel A. MITTERMEIER, Président de l’ONG "Conservation international"

Annie PETSONK, Conseillère à l’international de l’ONG "environmental defense"

Rick RIDGEWAY, Explorateur, alpiniste

Jeremy RIFKIN, Président de la « Fondation pour les tendances économiques »

Katherine SIERRA, Vice-Présidente de la Banque mondiale pour le développement durable

Suzanne SOLOMON, Co-présidente groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Daniel WARTENBERG, Président d’ISEE (International Society for environmental epidemiology)

Edward O. WILSON,Biologiste, entomologiste. Fondateur de la sociobiologie

Finlande

Stefan JOHANSSON, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’environnement

France

Thierry BRETON, Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.

Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre des affaires étrangères

Nelly OLIN, Ministre de l’écologie et du développement durable

Brigitte GIRARDIN, Ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie

Laurent STEFANINI, Ambassadeur délégué à l’environnement

Alain JUPPE, Ancien Premier Ministre, Maire de Bordeaux. Président du comité d’honneur de la conférence

Bertrand COLLOMB, Président de Lafarge. Ancien Président du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD). Membre du comité d’honneur de la conférence

Hubert VEDRINE, Ancien Ministre des Affaires étrangères. Membre du comité d’honneur de la conférence

Nicolas HULOT, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme. Membre du comité d’honneur de la conférence

Monique BARBUT, Présidente et Directrice du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM)

Christian de BOISSIEU, Président du Conseil d’analyse économique auprès du Premier Ministre - Président du groupe facteur 4

Michel CAMDESSUS, Membre du Conseil consultatif sur l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire général des Nations-unies

William DAB, Président du groupe européen santé-environnement de l’OMS, professeur au CNAM

Loïc FAUCHON, Président du Conseil mondial de l’eau

Sylvie LEMMET, Directrice de la division "technologie, industrie et économie" du PNUE

François LETOURNEUX, Président du Comité français de l’UICN

Laurence TUBIANA, Directrice de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDR)

Paul VERGES, Président de l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique). Député européen

Jacques WEBER, Directeur de l’Institut français de la Biodiversité

Jean Pierre CLAMADIEU, Directeur général de Rhodia

Jean-François DEHECQ, Président de Sanofi-Aventis

Pierre GADONNEIX, Président d’EDF

Gérard MESTRALLET, PDG de Suez

Didier PINEAU, PDG d’Europlasma

Henri PROGLIO, Président du Directoire de Véolia

Pierre RICHARD, Président du directoire de DEXIA

Joel SECHE, Président de "Séché environnement"

Alain BAZOT, Président de l’Union fédérale des consommateurs - Que Choisir

Alain BOINET, Directeur général de l’ONG "Solidarités"

Jacky BONNEMAINS, Président de l’association "Robin des Bois"

Alain BOUGRAIN DUBOURG, Président de la LPO (Ligue de protection des oiseaux)

Sébastien GENEST, Président de France Nature Environnement

Axel FRICK, Association "Citoyens de la Terre" (Marseille)

Olivier KREISS, Président de "Eco-carbone"

Olivier LANGRAND, Vice-Président senior de "Conservation international"

Sandrine MATHY, Présidente du Réseau Action Climat France

Nicolas VANIER, Président de l’ Association "Taïga"

Dominique BELPOMME, Professeur de cancérologie, Président de l’ARTAC, à l’initiative de l’« Appel de Paris » sur la pollution chimique

Yves BERNHEIM, Président de "l’Institut de recherche hydrologique environnement " (IRH environnement)

Jacques BLONDEL, Directeur de recherche émérite au CNRS

Catherine CHABAUD, Navigatrice

Yves COPPENS, Professeur au Collège de France

Philippe DESCOLA, Directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale. Professeur au Collège de Jean-Pierre DUPUY, Philosophe, écrivain. Enseignant à Polytechnique

Jean-Louis ETIENNE, Explorateur

Alain GRIMFELD, Professeur de médecine. Président du conseil scientifique de l’AFSSAPS

Albert JACQUARD, Généticien

Marc JANCOVICI, Ingénieur, écrivain

Michel JARREAU, Président de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM)

Jean JOUZEL, Climatologue. Membre du comité d’honneur de la conférence

Philippe KOURILSKY, Professeur au Collège de France

Yvon LE MAHO, Directeur de Recherches au CNRS - Enseignant à l’Ecole nationale d’Administration

Hervé LE TREUT, Directeur de recherches au CNRS

Claude LORIUS, Physicien

Claude MANDIL, Directeur exécutif de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie)

André MENEZ, Biologiste - Président du Muséum National d’Histoire Naturelle

Edgar MORIN, Sociologue et philosophe. Membre du comité d’honneur de la conférence

Jean Marie PELT, Ancien président de l’Institut Européen d’Ecologie

Hubert REEVES , Astrophysicien

Jean-Jacques ANNAUD, Réalisateur

Yann ARTHUS-BERTRAND, Photographe, Président de l’association GoodPlanet

Luc BESSON, Réalisateur, producteur

Luc JACQUET, Réalisateur

Hubert SAUPER, Réalisateur

Gabon

Georgette KOKO, Vice Premier Ministre et Ministre de l’environnement

Ghana

Stephen ASAMOAH-BOATENG, Ministre du Gouvernement local, du développement rural et de l’environnement

Alfred OTENG YEBOAH, Spécialiste de la biodiversité. Co-président du processus Imoseb

Grèce

Stavros DIMAS, Commissaire européen à l’environnement

Stavros KALOYANNIS, Vice-Ministre de l’environnement

Hongrie

Miklos PERSANYI, Ministre de l’environnement et des eaux

Janos PASZTOR, Chef du Groupe de Gestion de l’Environnement (ONU) à partir du 1 mars

Inde

Dr. Ashok KHOSLA, Economiste

Sunita NARAIN, Directrice du Centre pour la science et l’environnement - Directrice de la Société pour les communications environnementales - Editrice du magazine « Down to earth »

Rajendra PACHAURI, Président du GIEC - directeur général du TERI, ONG indienne

Vandana SHIVA, Physicienne. Epistémologue. Fondatrice de l’ONG « Navdanya movement »

Iran

Massoumeh EBTEKAR, Présidente de l’ONG « Paix et environnement »

Irlande

Dick ROCHE, Ministre de l’environnement

Mary ROBINSON, Ancienne Présidente d’Irlande. Administratrice du Global Compact et Présidente de Realizing Rights-the ethical globalization initiative

Italie

Alfonso PECORARO SCANIO, Ministre de l’environnement

Japon

Shimako TSUCHIYA, Vice-Ministre parlementaire de l’environnement

Sachiko KUWABARA, Secrétaire Exécutive de la Convention Internationale de Bâle

Tadashi ARASHIMA, Président de Toyota Motor Europe

Kenya

Wangari MAATHAI, Prix Nobel de la Paix

Lettonie

Raimonds VEJONIS, Ministre de l’environnement

Liban

Jamal SAGHIR, Directeur eau, énergie et transports de la Banque mondiale.

Lituanie

Arunas KUNDROTAS, Ministre de l’environnement

Luxembourg

Lucien LUX, Ministre de l’environnement

Madagascar

Bernard KOTO, Ministre de l’environnement et des eaux et forêts

Mali

Nancoman KEITA, Ministre de l’environnement et de l’assainissement

Malte

George PULLICINO, Ministre des Affaires rurales et de l’environnement

Maroc

M’Hamed DOUIRI, Président de la Région Economique Fèz/Boulmane

Mohamed EL YAZGI, Ministre de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement.

Houria TAZI SADEQ, Universitaire. Présidente de l’ONG Almae (alliance Maghreb-Mashrek pour l’eau)

Maurice

Anil BACHOO, Ministre de l’environnement

Mauritanie

Mohammed Salem OULD MERZOUG, Haut Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (Dakar)

Mexique

Enrique BERRUGA, Co-Président des consultations informelles de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’ONUE

Angel GURRIA, Secrétaire général de l’OCDE

Mario MOLINA, Prix Nobel de chimie. Professeur MIT

Fernando Abad TUDELA, Vice-ministre de la planification et de la politique environnementale

Monaco

SAS Le Prince Albert II, Prince Souverain de Monaco

Nicaragua

Bianca JAGGER, Ambassadrice du Conseil de l’Europe contre la peine de mort. Militante environnement (forêts tropicales).

Norvège

Henriette WESTHRIN, Ministre déléguée pour l’environnement

Arild UNDERDAL, Président de l’Association des Juristes de l’Environnement

Pays-Bas

Pieter VAN GEEL, Secrétaire d’Etat pour l’environnement

Yvo DE BOER, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations-unies sur le changement climatique

Ad MELKERT, Administrateur Adjoint du PNUD

Bert METZ, Climatologue - vice Président du Groupe 3 du GIEC

Antony BURGMANS, Président de Unilever

Philippines

Olivia LA O’ CASTILLO, Présidente de la Table ronde Asie - Pacifique pour la consommation et la production durable

Pologne

Jan SZYSZKO, Ministre de l’environnement

Portugal

José Manuel BARROSO, Président de la Commission européenne

Francisco NUNES CORREIA, Ministre de l’environnement

République tchèque

Jan DUSIK, Vice-ministre de l’environnement

Bedrech MOLDAN, Président du CS de l’AEE, professeur à l’université de Prague

Roumanie

Sylvian IONESCU, Secrétaire d’Etat, Commissaire pour la garde de l’environnement

Royaume-Uni

Ian PEARSON, Secrétaire d’Etat à l’environnement

Jacqueline MC GLADE, Directrice de l’Agence européenne de l’environnement - AEE

Jane GOODALL, Primatologue

Jeremy HOBBS, Directeur exécutif d’Oxfam

James LOVELOCK, Biologiste

Alex MAC GILLIVRAY, Responsable des programmes de AccountAbility

Sir Nicholas STERN, Economiste

Russie

Andrei DENISOV, 1er Vice-Ministre des Affaires étrangères

Nikolai LAVEROV, Vice-président de l’académie des Sciences

Alexander LIKHOTAL, Président de la Croix Verte internationale

Sénégal

Abdou DIOUF, Ancien Président du Sénégal - Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

Jacques DIOUF, Directeur général de l’OAA

Thierno LO, Ministre de l’environnement et de la protection de la nature

Seychelles

Rolph PAYET, Secrétaire principal au ministère de l’environnement

Singapour

Min GEH, Présidente de la Société "Nature"

Slovaquie

Jaroslav IZAK, Ministre de l’environnement

Slovénie

Janez PODOBNIK, Ministre de l’environnement et de l’aménagement du territoire

Suède

Asa-Britt KARLSSON, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’environnement

Mikael KARLSSON, Président du Bureau européen de l’environnement (BEE)

Bjorn STIGSON, Président du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD)

Suisse

Suren ERKMAN, Fondateur et Directeur de l’ICAST

Moritz LEUENBERGER, Ancien Président de la Confédération. Conseiller fédéral, Chef du Département fédéral de l’environnement

Peter MAURER, Co-Président des consultations informelles de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’ONUE

Julia MORTON-LEFEVRE, Directrice générale de l’UICN - Union mondiale pour la nature

SA Le Prince Karim AGA KHAN, Président de la Fondation Aga Khan

Tanzanie

Anne HAJUMOTO-TIBAIJUKA, Directrice exécutive ONU-Habitat

Thaïlande

Anand PANYARACHUN, Président du Thaïland Environment Institute

Tunisie

Nadhir HAMADA, Ministre de l’environnement et du développement durable

Sokona YOUBA, Secrétaire exécutif de l’observatoire du Sahara et du Sahel

Turquie

Sa Sainteté BARTHOLOMEE 1er, Archevêque de Constantinople nouvelle Rome, Patriarche œcuménique

Vanuatu

Maxime Korman CARLOT, Ministre des Terres, de l’environnement et des ressources naturelles

Plus d'infos : http://www.citoyensdelaterre.fr/conference
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Ah non !

Ce qui me déplait SOUVERAINEMENT, c'est cette idée de gouvernement écologique mondial, quand on a saisi qui sont "les maîtres du monde", un gouvernement mondial serait une catastrophe sur tous les plans, linguistique, culturel, des libertés. etc. les Nations peuvent se concerter et rester ce qu'elles sont. Vivent les différences culturelles de chaque pays et NON à la globalisation, ce rouleau compresseur qui a pour nom, Coca et mac do (et je n'en dis pas plus !)

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Ce discours est pavé de bonnes intentions comme l'on dit couramment.

Je n'y vois que des généralités et pas grand-chose de concret.

De plus il est employé souvent la locution "nous nous engageons".

Mais au nom de qui exactement?

N'est-il pas un peu étrange, pour ne pas dire plus, que quelqu'un s'engage alors qu'il ne sera plus aux manettes dans 3 mois (enfin selon toute vraisemblance)?

Non, désolé, mais tout celà c'est du vent.

J'attends avec impatience la première mesure significative de réduction de la consommation d'énergie, quelle que soit sa forme.

Par exemple ce que préconise JMJ sur les carburants.

On peut être d'accord ou pas avec cette action, ce n'est pas le pb, mais c'est une mesure significative, qui demande de plus un vrai courage politique.

Des paroles, tout le monde peut en prononcer, les actes c'est mieux.

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Ah non !

Ce qui me déplait SOUVERAINEMENT, c'est cette idée de gouvernement écologique mondial, quand on a saisi qui sont "les maîtres du monde", un gouvernement mondial serait une catastrophe sur tous les plans, linguistique, culturel, des libertés. etc. les Nations peuvent se concerter et rester ce qu'elles sont. Vivent les différences culturelles de chaque pays et NON à la globalisation, ce rouleau compresseur qui a pour nom, Coca et mac do (et je n'en dis pas plus !)

default_unsure.pngdefault_devil.gifdefault_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_sleeping.gifHeuresement que tu n'en dis pas plus !
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N'est-il pas un peu étrange, pour ne pas dire plus, que quelqu'un s'engage alors qu'il ne sera plus aux manettes dans 3 mois (enfin selon toute vraisemblance)?

Il s'agit de 40 pays (+ des ONGs etc.), pas d'une personne.Pendant ce temps là...:

Scientists offered cash to dispute climate study

Scientists and economists have been offered $10,000 each by a lobby group funded by one of the world's largest oil companies to undermine a major climate change report due to be published today.

http://environment.guardian.co.uk/climatec...2004397,00.html

Letters sent by the American Enterprise Institute (AEI), an ExxonMobil-funded thinktank with close links to the Bush administration, offered the payments for articles that emphasise the shortcomings of a report from the UN's Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC).

Travel expenses and additional payments were also offered.

The UN report was written by international experts and is widely regarded as the most comprehensive review yet of climate change science. It will underpin international negotiations on new emissions targets to succeed the Kyoto agreement, the first phase of which expires in 2012. World governments were given a draft last year and invited to comment.

The AEI has received more than $1.6m from ExxonMobil and more than 20 of its staff have worked as consultants to the Bush administration. Lee Raymond, a former head of ExxonMobil, is the vice-chairman of AEI's board of trustees.

The letters, sent to scientists in Britain, the US and elsewhere, attack the UN's panel as "resistant to reasonable criticism and dissent and prone to summary conclusions that are poorly supported by the analytical work" and ask for essays that "thoughtfully explore the limitations of climate model outputs".

Climate scientists described the move yesterday as an attempt to cast doubt over the "overwhelming scientific evidence" on global warming. "It's a desperate attempt by an organisation who wants to distort science for their own political aims," said David Viner of the Climatic Research Unit at the University of East Anglia.

"The IPCC process is probably the most thorough and open review undertaken in any discipline. This undermines the confidence of the public in the scientific community and the ability of governments to take on sound scientific advice," he said.

The letters were sent by Kenneth Green, a visiting scholar at AEI, who confirmed that the organisation had approached scientists, economists and policy analysts to write articles for an independent review that would highlight the strengths and weaknesses of the IPCC report.

"Right now, the whole debate is polarised," he said. "One group says that anyone with any doubts whatsoever are deniers and the other group is saying that anyone who wants to take action is alarmist. We don't think that approach has a lot of utility for intelligent policy."

One American scientist turned down the offer, citing fears that the report could easily be misused for political gain. "You wouldn't know if some of the other authors might say nothing's going to happen, that we should ignore it, or that it's not our fault," said Steve Schroeder, a professor at Texas A&M university.

The contents of the IPCC report have been an open secret since the Bush administration posted its draft copy on the internet in April. It says there is a 90% chance that human activity is warming the planet, and that global average temperatures will rise by another 1.5 to 5.8C this century, depending on emissions.

Lord Rees of Ludlow, the president of the Royal Society, Britain's most prestigious scientific institute, said: "The IPCC is the world's leading authority on climate change and its latest report will provide a comprehensive picture of the latest scientific understanding on the issue. It is expected to stress, more convincingly than ever before, that our planet is already warming due to human actions, and that 'business as usual' would lead to unacceptable risks, underscoring the urgent need for concerted international action to reduce the worst impacts of climate change. However, yet again, there will be a vocal minority with their own agendas who will try to suggest otherwise."

Ben Stewart of Greenpeace said: "The AEI is more than just a thinktank, it functions as the Bush administration's intellectual Cosa Nostra. They are White House surrogates in the last throes of their campaign of climate change denial. They lost on the science; they lost on the moral

case for action. All they've got left is a suitcase full of cash."

On Monday, another Exxon-funded organisation based in Canada will launch a review in London which casts doubt on the IPCC report. Among its authors are Tad Murty, a former scientist who believes human activity makes no contribution to global warming. Confirmed VIPs attending include Nigel Lawson and David Bellamy, who believes there is no link between burning fossil fuels and global warming.

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Ah non !

Ce qui me déplait SOUVERAINEMENT, c'est cette idée de gouvernement écologique mondial, quand on a saisi qui sont "les maîtres du monde", un gouvernement mondial serait une catastrophe sur tous les plans, linguistique, culturel, des libertés. etc. les Nations peuvent se concerter et rester ce qu'elles sont. Vivent les différences culturelles de chaque pays et NON à la globalisation, ce rouleau compresseur qui a pour nom, Coca et mac do (et je n'en dis pas plus !)

Il peut y avoir un gouvernement écologique mondial (qui a mon avis sera complètement inutile puisque les Etats-Unis en prendront le contrôle...), l'important est en effet que les pays restent libres de leurs actions, restent souverains. La France a un rôle à jouer dans le domaine de l'environnement, et j'espère que le prochain président fera plus que signer des pactes...

Je reste de toute façon sceptique face à cette déclaration de Chirac, la lutte contre le réchauffement lui permet surtout de garder un statut de présidentiable...

Et puis l'alarmisme en matière d'environnement permet de cacher le néant politique de 12 ans de chiraquie en matière d'environnement mais aussi dans tous les autres domaines...

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pour illustrer mon propos précédent sur les actes on lira avec intérêt, l'intérêt justement, qu'Angela Merkel accorde aux propos de Chirac.

voir ici.

encore bien du travail pour passer des paroles verbales aux actes.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

L'idée de créer une ONU de l'environnement ne peut être fondamentalement mauvaise. A condition, comme cela a été dit, que les Etats restent souverains et maitres de leurs décisions, bien que cette question nécessite une approche globale et donc une gestion globale. Inutile d'y voir encore une enième conspiration mondiale ou de nouveaux maitres du Monde...

D'ailleurs Chirac l'avait précisé dans son discours, que les Etats devaient reprendre le "pouvoir" face aux multinationales et autres organisations style OMC ou FMI.

Après, je suis d'accord avec meteor, je reste très réservé sur les éventuels changements qui découleraient de ce discours. Je n'y vois que des paroles, et surtout des pays comme les USA, la Chine ou le Brésil contre.

Le climat et l'environnement ont fait irruption au sommet de l'actualité par ce congrès et ces quelques déclarations médiatiques. Ils retomberont vite quand la présidentielle approchera. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

PS; sinon oui, c'est un très beau discours.

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Posté(e)
74450 Saint Jean-de-Sixt

Je trouve que ce que tu nous montres et écris, certe est une avancée dans le contact et la considération des politiques avec l'évolution climatique.

Mais sérieux donner une prime de 10 000 $ à celui qui niera le rapports de ces experts, c'est vraiment tomber dans le ridicule et un milieu qui n'a plus rien à voir avec le monde scientifique. Certe cela attirera et motivera les négateurs de ce fichus rapport, mais bon est-ce vraiment le moment de faire de la science un jeux qui rapporte des sommes de frics en plus en DOLLARS!

Ce topic (pour moi cela n'engage que moi je le dis pour éviter toutes confusions attives de certains) montre à quel point il faut se méfier des rapports d'experts scientifiques soit disant non-gouvernementaux et totalement neutres de toutes influences économiques. "Merci Jacques Chirac" non mais c'est du délire, je dirais plus "enfin jacquos!", ils auraient dû se bouger bien plus tot!

Là ils ne se bouge qu'à l'approche des élections présidentielles et à un moment où il est bien tard pour réussir à changer la donne sur notre planète, c'est de la lacheté!

Les seuls vrai rapports et travaux scientifiques sont ceux qui ne sont pas médiatisés ou du moins moins médiatisés, ils n'obéïssent pas à des régle de censure politiquo/économiques, ils sont INDEPENDANTs!

Dire que le Gulf stream n'est plusune menace et que les travaux d'un certains scientifique sur le Gufl stream en 2002 (puissance du GS en baisse etc etc) sont caduc et que cela ne pourra arriver que dans 50 ans au plus tot voir 100 ans, et que même si ça arrivait cela ne ferait que compenser le RC actuel; c'est de la certitude sans aucune preuves, ou pire encore, on a les preuves que le GS peut s'arréter du jour au lendemain (à l'échelle du temps de la Terre biensur cad biens moins de 50ans), on a aussi les preuves qu'il s'est arrété. Mais non , on passe outre, la majorité l'emporte tralala tralala

On va droit dans le mur je vous dit on continue comme ça, le GIEC devrait arreter d'émettre des chiffre aussi précis et les médias devraient faire gaffe à ce qu'ils disent, ne pas oublier les preuves REELLES de boulversements climatiques inverses.

Bref escusez je m'emporte mais ça fais du bien, on est dimanche et c'est la fin de semaine.

Le discours de chichi était beau limite on verse la larme à l'oeil, nikel quoi, Nico hulot à du culot d'entrer dans la campagne présidentielle avec le sujet du climat etc, c'est bien c'est bien il faut pour que le monde change mais le boulversement climatique ne s'arrétera pas et ces 10 000 dollars avec ces paroles default_mad.gif

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Je trouve que ce que tu nous montres et écris, certe est une avancée dans le contact et la considération des politiques avec l'évolution climatique.

Mais sérieux donner une prime de 10 000 $ à celui qui niera le rapports de ces experts, c'est vraiment tomber dans le ridicule et un milieu qui n'a plus rien à voir avec le monde scientifique. Certe cela attirera et motivera les négateurs de ce fichus rapport, mais bon est-ce vraiment le moment de faire de la science un jeux qui rapporte des sommes de frics en plus en DOLLARS!...

C'est franchement ridicule face au million de dollars encaissés par le nommé Hansen.
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C'est franchement ridicule face au million de dollars encaissés par le nommé Hansen.

Le problème c'est la présence de l'argent en somme non négligeable dans ce contexte default_mad.gif
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Environnement: le Maroc accueillera la 1ère réunion de l'ONUE

Le Maroc va accueillir au printemps prochain la première réunion du groupe pionnier des "amis de l'Organisation des Nations Unies pour l'Environnement", a annoncé samedi à Paris le président français Jacques Chirac, lors de la clôture de la conférence internationale "citoyens de la terre". (...)

http://www.menara.ma/infos/includes/detail...article_id=7282

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Climat : le verdict du GIEC impose une réponse politique plus forte !

Communiqué de presse du Réseau Action Climat-France et de ses associations membres

Paris, le 2 février 2007 - Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu aujourd’hui à Paris ses conclusions scientifiques, qui sont sans appel : “le réchauffement du système climatique est sans équivoque”. Le rapport qualifie de "très probable" (+90% de chance) le rôle des activités humaines dans l’augmentation des températures moyennes depuis le milieu du XXe siècle. Le réchauffement des 100 dernières années est passé de 0,6°C dans le rapport de 2001 à 0,74°C dans le nouveau rapport. Autre fait inquiétant, le GIEC observe ces dernières années une accélération de certains phénomènes comme la progression des concentrations de gaz à effet de serre (GES) de +2,2 ppm/an1 entre 2000 et 2005 contre +0,35 ppm/an entre 1850 et 2000, les records de chaleur (11 des 12 dernières années comptent parmi les plus chaudes depuis 1850) ou encore l’élévation du niveau des mers.

Le rapport du GIEC est le résultat d’un consensus scientifique prudent et non catastophique, pourtant les prévisions pour 2100 ne sont guère rassurantes : selon les scénarios de développement économique étudiés, la température moyenne à la surface du globe devrait s’élever entre 1,1 et 6,4°C. Les précipitations augmenteraient dans les hautes latitudes et baisseraient dans les zones subtropicales. Les canicules et vagues de chaleur continueront à être plus fréquentes avec des sécheresses plus longues et plus intenses en zones tropicales et subtropicales. Les cyclones tropicaux seront quant à eux plus intenses. Enfin, le rapport prévoit une élévation du niveau des océans comprise entre 0,18 et 0,59 mètres, qui pourrait être fortement aggravée par l’accélération possible de la fonte des glaciers du Groenland.

Pour le Réseau Action Climat-France, ce verdict des scientifiques appelle dès maintenant une réponse efficace et rapide de la part de la Communauté internationale ainsi que du Gouvernement. Pour éviter le pire, il faut limiter le réchauffement en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle, par rapport aux températures préindustrielles. Ceci implique pour les pays industrialisés, dont la France, de réduire de 30% leurs émissions de GES d’ici à 2020. La Commission européenne a récemment proposé que les Etats membres s’engagent à réduire de 20% leurs émissions d’ici à 2020 et de 30% si le reste des pays industrialisés fait de même. Pour Edouard Toulouse du WWF-France, "Cet objectif de -30% sur les émissions européennes en 2020 ne semble plus être soutenu explicitement par la France. Cette reculade nous rend furieux au moment où le Président de la république nous rejoue un couplet sur l’environnement".

De son côté, la France s’est engagée à travers une loi de juillet 2005 2 à diviser par 4 ses émissions de GES d’ici 2050, ce qui équivaut à une diminution annuelle de 3% de ses émissions. Mais la politique nationale actuelle encadrée par le Plan Climat ne permettra pas d’atteindre ce taux de réduction. La gravité et l’urgence de la situation, confirmées par le rapport scientifique du GIEC, exigent des politiques fortes et rapides. Le secteur des transports, premier secteur émetteur en France (26% des émissions), est trop souvent mis de côté. “Il nous faut des mesures fortes et efficaces telles qu’un arrêt de la construction d’autoroutes, un vaste programme de développement des transports collectifs et des modes de transport doux (vélo, marche), ainsi qu’une fiscalité favorisant l’essor des véhicules sobres en carbone”, explique Olivier Louchard, du RAC-F. Le secteur du bâtiment (20% des émissions) est lui-aussi négligé. Pour Cyrielle Den Hartigh des Amis de la Terre, “aucune mesure concrète n’est prise pour donner à chacun les moyens d’isoler efficacement son logement et de lutter ainsi contre les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de réduire la facture d’énergie des ménages”.

Que ce soit dans les transports, les bâtiments, l’agriculture ou l’énergie, la France a donc encore des efforts à faire. Pour Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France, “le climat est une préoccupation majeure des citoyens.Devenu un argument de campagne électorale, nous attendons toujours des candidats des engagements sur des mesures concrètes et efficaces. Face à l’urgence climatique, les solutions existent, mais il faut agir dès maintenant”. C’est dans ce but que le RAC-F a lancé à l’automne dernier une campagne à destination des candidats à l’élection présidentielle et organise des rencontres pour les convaincre de la nécessité d’intégrer dans leur programme 10 mesures fondamentales aptes à répondre à l’urgence climatique3.

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