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Les Forums d'Infoclimat

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4ème Rapport du GIEC-IPCC


Alain Coustou
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Tu as donc tous les éléments à présent qui appui cette "hypothèse". Températures comparées, fossiles botaniques et animaux, archives géomorphologies ect...

C'est une blague? Quelle "température comparée" ? Tu montres qu'il y a une langue de glace qui existe et ça te permet de conclure que la température a été 20°C plus basse ???? Où sont tes sources chiffrées?.

Je rappelle, on est dans un forum scientifique !

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pas de problème mais quelquefois durdur de garder son calme quand on lit ce genre de phrase et je dis çà sans animosité aucune:

Alors si on entend par là qu'il resterait certainement des coins habitables aux latitudes extrèmes OK mais sinon, je rends mon tablier et je vais voir ailleurs si j'y suis default_clover.gif

D'ailleurs pour montrer jusqu'où va le scepticisme il faut savoir que -15°C par rapport maintenant c'est la snowball Earth.

C'est clair que la vie s'est maintenue dans les océans mais sur les terres il y a du y avoir un "léger" passage à vide.

Si tant est qu'il y ait eu déjà de la vie dans les terres (pas sur Terre) il y a 700 millions d'années.

A moins, je réalise maintenant, que "plus ou moins" veuille dire environ et pas "+-"

c'est certainement çà.

Mais il n'empêche +15°C = +20°C sur les terres et pas loin de 25°C en été en plus en France.(ou ce qu'il en resterait)

Soit des températures estivales moyennes de 47°C et maximales dépassant les 55-60°C sur notre beau pays.

Mais rassurons nous la vie ne serait pas mise en cause dans le nord du Groenland en particulier pour certains scorpions des sables default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

c'est pas vilain, non?

Et les juillet sibériens seraient apocalyptiques évidemment.

Meteor,

je ne connais aucune mention de snowball earth après l'ordovicien, date à laquelle la première vie végétale terrestre est apparue; d'ailleurs la notion de snowball earth me paraît aussi speculative que celle du réchauffement global actuel; on peut ouvrir un thème la-dessus si cela vous intéresse

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C'est une blague? Quelle "température comparée" ? Tu montres qu'il y a une langue de glace qui existe et ça te permet de conclure que la température a été 20°C plus basse ????

Où sont tes sources chiffrées?.

Je rappelle, on est dans un forum scientifique !

Désolé MiniTax, tu n'es apparemment jamais allé sur un vrai forum scientifique...

Sur IC, on fait au plus de la vulgarisation, ce qui est cela dit très intéressant et qui ne veut pas dire

qu'il n'y a rien a y prendre.

Par contre pour des climatos, je pense qu'il n'y a malheureusement maintenant

que du temps a perdre. Dixit les discussions entre les sceptiques et les quelques climatos du LMD

qui sont venus sur IC...

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

C'est une blague? Quelle "température comparée" ? Tu montres qu'il y a une langue de glace qui existe et ça te permet de conclure que la température a été 20°C plus basse ????

Où sont tes sources chiffrées?.

Je rappelle, on est dans un forum scientifique !

Si tu es incapable de comprendre que pour avoir des glaciers permanents dans les Vosges, le Jura, pour que le RU soit recouvert de glace, pour le NPDC ne soit que steppe et sols gelés, il faut un climat de type Sibérien sur une bonne partie de l'Europe, je ne peux rien pour toi. Et si tu veux en savoir plus, cherche, nous ne sommes pas à ta disposition.

Tiens, puisque tu semble être un exemple de rigueur scientifique, où sont tes chiffres sur une agmentation globale de la pluviométrie en cas de RC?

Bah ça tombe bien, plus la température augmente, plus il y aura des précipitations.

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je ne connais aucune mention de snowball earth après l'ordovicien, date à laquelle la première vie végétale terrestre est apparue; d'ailleurs la notion de snowball earth me paraît aussi speculative que celle du réchauffement global actuel; on peut ouvrir un thème la-dessus si cela vous intéresse

De toute façon, quelle importance. Ce fil semble destiné aux hypothèses les plus fantasques, que ce soit la Sibérie grenier du Monde, la France désertique, le Groeland futures station de ski, la disparition prochaine des grandes villes du désert aux USA, Dunkerque plus froide de 20°C lors de la dernière glaciation... On n'en est plus à une spéculation près. default_clover.gif
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Si tu es incapable de comprendre que pour avoir des glaciers permanents dans les Vosges, le Jura, pour que le RU soit recouvert de glace, pour le NPDC ne soit que steppe et sols gelés, il faut un climat de type Sibérien sur une bonne partie de l'Europe,

Donc pour toi, le climat Sibérien, c'est 20°C inférieur à celui de la France ?? default_clover.gif
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Donc pour toi, le climat Sibérien, c'est 20°C inférieur à celui de la France ?? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Compare les températures moyennes annuelles de Sibérie et celles de Nantes, Dunkerque ou Lyon...
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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Donc pour toi, le climat Sibérien, c'est 20°C inférieur à celui de la France ?? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Minitax et Chris 68 je pense que vous ne parlez pas des mêmes valeurs. La glaciation a lieu avec -je reprends vos chiffres- 6°C de T°moyenne planétaire, ce qui induit localement des T°C moyenne plus basse de 20°C.

Il existe des données chiffrées de température et pluviométrie pour différentes régions d'Europe et de France entre 35 000 et 14 000BP (je ne suis pas au labo avant avril donc je ne peux vous les donner maintenant).

A+!

Alex.

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Si tu es incapable de comprendre que pour avoir des glaciers permanents dans les Vosges, le Jura, pour que le RU soit recouvert de glace, pour le NPDC ne soit que steppe et sols gelés, il faut un climat de type Sibérien sur une bonne partie de l'Europe, je ne peux rien pour toi. Et si tu veux en savoir plus, cherche, nous ne sommes pas à ta disposition.

Tiens, puisque tu semble être un exemple de rigueur scientifique, où sont tes chiffres sur une agmentation globale de la pluviométrie en cas de RC?

Tableau 2-1 du Résumé pour Décideurs du TAR: http://www.grida.no/climate/ipcc%5Ftar/vol...nch/pdf/spm.pdf"Augmentation de 5 à 10 % au cours du XX e siècle dans l’hémisphère Nord (très probable),

mais diminution sur certaines régions (Afrique du Nord et occidentale et certaines parties

de la Méditerranée, par exemple)."

Plus loin, dans le même Résumé, Question 3.8

"Les précipitations moyennes annuelles à l ’échelle mondiale devraient augmenter

au cours du XXI e siècle,même si à l ’échelle régionale,les augmentations et

diminutions prévues sont de l ’ordre de 5 à 20 %."

Au GIEC, maintenant, qu'ils se mettent à nier qu'il y AURA des sécheresses généralisées. C'est vraiment une bande de "négationniste". default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Il faut parler en températures moyennes annuelles! Il faut une Tm de -8°C pour des pergérisols, compare aux 9.9°C de Dunkerque et t'as ta réponse.

Lors de la glaciation, le climat global s'était refroidi d'environ 5-6°C mais là, en l'occurence, on parle des conditions locales de l'Europe par rapport à aujourd'hui, impossible de ne pas mentionner les Tm annuelles default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ose espérer que tu as enfin compris...

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Au GIEC, maintenant, qu'ils se mettent à nier qu'il y AURA des sécheresses généralisées. C'est vraiment une bande de "négationniste". default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le réchauffement intensifie l'évaporation, ceci en milieu océanique comme en milieu continental ( les sols s'asèchent - > sécheresse). Une même zone géographique peut connaître à la fois de fortes précipitations soudaines (conduisant à des inondations catastrophiques), ceci sous fond de sécheresse générale.

Bilan : inondations + sécheresse ... Au même endroit...

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Tiens en parlant du rapport du GIEC le 2 février à Paris, je /index.php?showtopic=18412'>remet ce lien ici. Je penses que la plupart d'entre vous ai au courant mais ca coûte rien de le remettre!

Apparemment cela à pris plus d'ampleur ces dernier jour? certaines association d'autres pays ont lancés ce même appel! et la mairie de Paris pourrait couper le courent de la Tour Effel et de l'arc de triomphe! a vérifier dans les faits....

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Le climat "devait" dites-vous? Donc ce n'est qu'une hypothèse qui pour l'instant ne repose sur rien, aucun chiffre, aucune référence. Hypothèse qui prétend que la température à Dunkerque serait 20°C plus basse lors de l'âge glaciaire.

- D'un, les forages glaciers sont faits, par définition aux pôles. Et ils ne montrent qu'une différence de 6°C entre une période glaciaire et un interglaciaire. Or selon les théories actuelles, plus on descend vers l'équateur, plus cette différence diminue. C'est ainsi qu'on estime (par les reconstitutions sédimentaires) que la température des océans n'a pas varié de plus de 1°C au niveau des équateurs lors des cycles de Milankovitch (cf par exemple Lindzen). Vous auriez donc une théorie qui dit qu'au niveau de la France, on aurait eu des fluctuations 3x plus grande qu'aux pôles qui pourraient avoir atteint 20°C de moyenne, théorie qui contredit directement celle très en vogue actuelle de "l'amplification polaire" ? Comme s'appellerait-elle votre théorie, svp ?

- De deux, supposons que la température moyenne de Dunkerque était 20°C plus basse. En quoi ça prouve que la Sibérie pourrait être de 20°C plus haute? Une démonstration par dissociation est tout sauf scientifique. Si vous voulez montrer que la température de la Sibérie a une chance de monter de 20°C, citez nous quelles sont les périodes passées où ça s'est vraiment produit, notamment lors des périodes de volcanismes actifs où le taux de CO2 était 5, 10x celui de maintenant. Sinon, ce n'est que de la mauvaise science fiction.

Vous trouverez sans peine des études sur le climat (CNRS), la faune et la flore durant le dernier maximum glaciaire en "France", et vous constaterez la présence des mêmes animaux, végétaux, glaciers du grand nord Canadien d'aujourd'hui et cela jusque dans le sud ouest.

A cette éqoque la différence de température globale (mondiale) moyenne par rapport à aujourd'hui était de -4.5°C et pourtant la France avait bien des températures moyennes proches de celles du grand nord canadien d'aujourd'hui, soit environ -10°C (actuellement 12°C en France en moyenne)...

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Meteor,

(...)

je ne connais aucune mention de snowball earth après l'ordovicien, date à laquelle la première vie végétale terrestre est apparue; d'ailleurs la notion de snowball earth me paraît aussi speculative que celle du réchauffement global actuel; on peut ouvrir un thème la-dessus si cela vous intéresse

Oui, cela serait bien en paléo, pour faire le point sur cette hypothèse.
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Pas trop compris l'objet de la querelle LGM / présent. Pour des données, il faut notamment aller sur les pages CLIMAP, dont c'est le thème :

http://ingrid.ldeo.columbia.edu/SOURCES/.CLIMAP/.LGM/

Plus généralement, ce genre de comparaisons n'a pas de sens pour moi. On entend souvent : 4-5°C, c'est la différence moyenne entre une glaciation et notre époque, rendez-vous compte comme quelques degrés peuvent tout changer, etc. Mais outre les incertitudes sur ce genre de reconstruction moyenne et globale, le climat ne se résume pas à des températures de surface. Le contenu de chaleur des océans, la place des terres, et leur englacement, la circulation atmosphérique et océanique, l'état de la biosphère et notamment de la couverture végétale, la nature des forçages et leur répartition régionale, etc. tout cela concourt à dessiner les climats d'une époque (et son "climat global" qui se résume le plus souvent à une moyenne des températures, pas très instructive).

La Terre actuelle à +4°C, où trouve-t-on une comparaison valide dans les archives climatiques? Le maximum thermique du dernier interglaciaire (Eemien), à +1-3 °C / présent, n'avait pas la même signature (notamment un forçage solaire estivale en HN bien différent du nôtre, expliquant sans doute la fonte avancée du Groenland soumis à un surcroît de rayonnement de plusieurs dizaines de W/m2). Et la tectonique des plaques invalide les comparaisons avec des périodes chaudes très anciennes, n'ayant plus rien à voir avec nos circulations actuelles.

***

Sinon, Meteor, désolé mais je perçois encore mal le sens de ta question initiale. Est-ce bien :

à partir de combien de °C en plus peut-on estimer que le bilan global pour la biodiversité sera négatif ?

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Sur cette carte des anomalies de précipitations en Australie, à moins d'une cause tyrannique inconnu à déterminer, rien ne dit que la sécheresse va se poursuivre des années dans la partie Est de ce continent. En effet, le bilan est plutôt équilibré : l'ouest est globalement excédentaire, l'Est déficitaire.

Cette carte ne fait que traduire la variabilité spatiale des précipitations.

On ne peut donc en tirer une conclusion pour l'avenir pluviométrique de l'Australie.

Climat: Sydney attend cinq degrés de plus d'ici 2070

AP | 31.01.2007 | 17:39

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/ec..._dici_2070.html

La température moyenne à Sydney, plus grande ville d'Australie, va augmenter de cinq degrés d'ici 2070, avec des conséquences dévastatrices pour l'environnement et la santé publique, selon une étude gouvernementale publiée mercredi.

D'après un rapport de l'Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) destiné au gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud, la température moyenne annuelle à Sydney passera de 26 degrés actuellement à 31 degrés d'ici 2070.

Quant aux températures maximales, elles pourraient augmenter de sept degrés, prédit le CSIRO, qui a analysé divers modèles climatiques. Des températures de 35 degrés sont courantes en été à Sydney, sur la côte sud-est de l'Australie.

D'après le rapport du CSIRO, l'augmentation générale des températures va provoquer une hausse importante de la mortalité chez les plus de 65 ans. On devrait ainsi dénombrer 1.312 décès par an liés à la chaleur en 2050, contre 176 en moyenne actuellement. Et d'ici 2070, Sydney pourrait connaître la sécheresse neuf années sur dix, contre trois sur dix en moyenne actuellement.

"De telles tendances augmenteraient également l'évaporation, les vagues de chaleurs, vents violents et les risques d'incendies", explique le CSIRO.

La chaleur, toujours selon le rapport, aura de graves conséquences sur l'écosystème autour de Sydney, mettant en péril certaines espèces animales et végétales déjà menacées. La montée du niveau de la mer, parallèlement, risque de détruire l'habitat naturel de nombreuses espèces.

Les questions de l'environnement et du climat constituent un des enjeux des élections législatives prévues cette année. L'opposition travailliste reproche au gouvernement du Premier ministre John Howard de ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de dioxyde de carbone. Selon M. Howard, une réduction importante de ces émissions pénaliserait fortement l'économie australienne face à la Chine et l'Inde, qui ne sont pas liées par le traité.

Il a cité un rapport de l'Association des fournisseurs d'énergie d'Australie, selon lequel une réduction de 30% d'ici 2030 des émissions de gaz à effet de serre coûterait au pays quelque 75 milliards de dollars australiens (45 milliards d'euros).

"La réponse consiste à mettre l'accent sur un charbon propre", en modernisant les centrales thermiques qui utilisent ce combustible et sur "l'énergie nucléaire", a estimé M. Howard, selon lequel "il n'est tout simplement pas possible de faire fonctionner les centrales électriques de ce pays à l'énergie solaire et éolienne".

Le Premier ministre travailliste de Nouvelle-Galles-du-Sud Morris Iemma a de son côté jugé "terrifiant" le rapport du CSIRO, soulignant que le gouvernement fédéral "ne peut plus continuer à s'enfouir la tête dans le sable sur cette question". AP

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Sinon, Meteor, désolé mais je perçois encore mal le sens de ta question initiale. Est-ce bien :

à partir de combien de °C en plus peut-on estimer que le bilan global pour la biodiversité sera négatif ?

En quelque sorte oui.

Je voulais plutôt essayer d'établir une plage de température optimale pour la vie en général sur Terre.

Je reconnais que c'est pas facile.

Mais quand je vois la tournure que çà prend , je préfère laisser tomber.

Bon miniTax on connait ses outrances, mais lorsque tu dis,par exemple que 10 à 15 °C en plus d'augmentation globale de température ne remettent pas en cause la vie sur Terre, les bras m'en tombent.

Je ne sais pas ce qu'en pensent les non-sceptiques mais là tout de même, ma bonne compsition a des limites.

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(...)

Bon miniTax on connait ses outrances, mais lorsque tu dis,par exemple que 10 à 15 °C en plus d'augmentation globale de température ne remettent pas en cause la vie sur Terre, les bras m'en tombent.

(...)

Merci de relire le contexte précis de cette assertion :

Il faut préciser le problème dont tu parles. La vie, en soi, n'en a aucun ou presque sauf un emballement "à la Vénus". Même les plus grandes catastrophes bio-géologiques ou bio-cosmiques successives n'ont jamais empêché le vivant de refleurir sur de nouvelles bases, les mammifère étant par exemple "bien contents" de la disparition des dinosaures (et Homo sapiens aussi, en tant qu'héritier de ce processus catastrophique à l'origine). Le vivant n'a pas l'ordre de grandeur d'une existence individuelle, ni même de l'existence d'une espèce ou d'un ordre. Plus ou moins 10 ou même 15°C, cela ne remettrait pas en cause la vie sur Terre. Donc, même si tu démontres une perte nette et globale de biodiversité assez importante, ce n'est pas un drame en soi pour la vie, plutôt pour l'image humaine de la vie (la mienne, par exemple, puisque je préfère la diversité, donc une action humaine qui la préserve au lieu de la menacer).

La vie existe de manière continue depuis environ 3 milliards d'années, et elle se déploie aujourd'hui dans tous les milieux, y compris extrêmes. Donc je maintiens sans grand risque mon assertion initiale. Et la réserve mise en gras, qui est assez claire il me semble.
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Sinon, on ne peut pas tellement répondre à ta question initiale. Les expériences globales type Gaïa / DaisyWorld de J. Lovelock sont des simplifications outrancières, sans aucun intérêt à mon sens.

Le vivant, c'est pire que le climat en terme de modélisation et de projection. Déjà parce que cela inclut le climat (et ses incertitudes, donc) comme milieu adaptatif. Et il faut y ajouter les espèces, leurs relations, leurs potentiels évolutifs, etc. ce qui est bien sûr totalement hors de portée - même l'évolution d'une seule espèce est problématique en écologie des populations, a fortiori de le biosphère en totalité.

Un constat empirique que l'on peut faire est que la diversité maximale d'espèces sur une aire terrestre donnée et sur la Terre actuelle s'observe dans les zones chaudes et humides des Tropiques. Et l'inverse dans les zones désertiques ou glaciaires. L'eau et les nutriments sont sans doute des paramètres plus importants que les températures, du moins dans la marge envisagée d'évolution prochaine (entre +1 et +6 °C en global).

Un autre constat est que la pression sélective sur une espèce donnée est généralement proportionnée à la rapidité du changement de son milieu, au moins en phase transitoire, ce qui ne préjuge pas de son devenir à l'équilibre (lors que le milieu est de nouveau stable). Mais ce n'est pas aisément interprétable en termes de biodiversité. Par exemple, une sélection disruptive sur une population favorise les types extrêmes (moins nombreux) par rapport aux types moyens sur des traits donnés (traits phénotypiques à base génétique). Que la population initiale diminue en nombre (raréfaction du type moyen le plus répandu) ne signifie pas perte de biodiversité si les populations émergentes (types extrêmes) survivent et entament une spéciation. C'est au contraire un gain de diversité à terme.

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Je crois qu'il est un peu hyprocrite de vouloir prévoir comment va évoluer la biodiversité. L'avenir de l'homme ce n'est pas l'harmonie avec les autres espèces. L'homme doit se prendre en main pour gérer son action croissante et les réactions naturelles qui en découlent. Ce rapide changement climatique qui est prévu, c'est notre problème.

"Plus généralement, ce genre de comparaisons n'a pas de sens pour moi. On entend souvent : 4-5°C, c'est la différence moyenne entre une glaciation et notre époque, rendez-vous compte comme quelques degrés peuvent tout changer, etc. Mais outre les incertitudes sur ce genre de reconstruction moyenne et globale, le climat ne se résume pas à des températures de surface. Le contenu de chaleur des océans, la place des terres, et leur englacement, la circulation atmosphérique et océanique, l'état de la biosphère et notamment de la couverture végétale, la nature des forçages et leur répartition régionale, etc. tout cela concourt à dessiner les climats d'une époque (et son "climat global" qui se résume le plus souvent à une moyenne des températures, pas très instructive)."

Oui, il n'y a pas que la température qui fait un climat, mais c'est un paramètre assez fondamental quand même, et qui parle bien aux gens lorsqu'on leur explique à quoi ça peut correspondre. Beaucoup de monde sait qu'un été avec +3 d'anomalie c'est énorme car ça sous-entend de façon presque certaine des périodes de +10 qui sont compensées par du 0 voire au mieux du -5, et c'est le +10 qui fait mal !

Evidemment c'est très dur à prévoir quelle va être l'évolution locale en fonction du global warming, dont on estime de façon réaliste des ordres de grandeur.

Le scénario pessimiste serait que le schéma climatique moyen évolue de façon conséquente, et là on ne peut pas exclure des énormes anomalies climatiques locales. Bon évidemment on n'en est pas là mais c'est sans doute sur ce genre de remarques qu'achazare intervenait avec le rôle des étendues de glace/neige qui peuvent profondément modier le climat localement s'ils évoluent rapidement (?)

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La Tribune (dont le journaliste n'est visiblement pas au fait de l'anglais du GIEC) publie des extraits du final draft du Résumé pour décideurs, avant la fin du "marchandage acharné".

Où l'on voit que le chiffre cité partout de "3°C comme valeur moyenne pour le réchauffement 2100" est en fait la sensibilité climatique à 550 ppm et à l'équilibre. Car 3°C est devenu plutôt la valeur moyenne des scénarios pessimistes (A2). Mais ce n'est pas vendeur, tout comme la révision à la baisse du niveau des mers...

http://www.latribune.fr/info/Exclusif--la-...ne/Articles.nsf

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Où l'on voit que le chiffre cité partout de "3°C comme valeur moyenne pour le réchauffement 2100" est en fait la sensibilité climatique à 550 ppm et à l'équilibre. Car 3°C est devenu plutôt la valeur moyenne des scénarios pessimistes (A2). Mais ce n'est pas vendeur, tout comme la révision à la baisse du niveau des mers...

Je ne comprends pas.

je lis sur la fig 10.5.2 du AR4:

A1B :3°C ce n'est pas un scénario pessimiste, à ma connaissance

A2 : 3.8°C

A1F1 : 4.5°C

tout de même tu charries un peu.

ou alors c'est la fièvre suite à l'attente insupportable du nouveau rapport du GIEC.

De toute façon tu sais à quoi t'attendre, alors restons zen. default_innocent.gif

Le monde ne va pas s'écrouler demain et dans quelques jours on n'en parlera plus excepté sur certains forums bien sûr. default_sorcerer.gif

De plus, malheureusement je ne peux montrer les courbes ici, mais il est un peu réducteur de s'arrêter en 2100.

On voit bien que toutes les courbes des scenarii pré-cités montent encore pas mal après.

Et, si rien n'interdit évidemment de considérer les bornes inf, on peut rappeler que rien n'autorise qui que ce soit, à moins d'en apporter la démonstration rigoureuse, d'exclure les valeurs hautes.

Je sais bien que tu ne le fais pas mais c'est quand même important d'en parler de temps en temps.

C'est pourquoi je ne comprends pas cette réaction contre cette valeur de 3°C en 2100.

Elle est tout à fait en cohérence avec les modèles réalistes ou optimistes (c'est selon) en se rappelant de plus que 2100 ne constitue pas le maxi de température atteint.

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Je ne comprends pas.

je lis sur la fig 10.5.2 du AR4:

A1B :3°C ce n'est pas un scénario pessimiste, à ma connaissance

A2 : 3.8°C

A1F1 : 4.5°C

tout de même tu charries un peu.

(...)

Euh... en fait, en fig. 10.5.2, j'ai un schéma avec des courbes des émissions ! C'est une Fig. ou un Tab. ? La fig. 10.5.2 apparaît chez moi en page 9 du fichier : Ch10_SOD_Figs_TSU_FINAL_P3.pdf

Si je vais dans le texte, en page 10-3 (ligne 38-39), cela donne pour les valeurs des différents GCM hors couplage cycle du carbone :

1,5-2,2 °C (B1)

2,2-3,3 °C (A1B)

2,7-4,0 °C (A2)

3,5-5,8 °C (A1FI)

Et il est précisé plus haut : "1,77 à 3,01 °C" en fin de siècle pour B1 à A2 (ligne 25), ce qui tend à indiquer que la valeur médiane de A2 est plus proche du bas de la fourchette.

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Euh... en fait, en fig. 10.5.2, j'ai un schéma avec des courbes des émissions ! C'est une Fig. ou un Tab. ? La fig. 10.5.2 apparaît chez moi en page 9 du fichier : Ch10_SOD_Figs_TSU_FINAL_P3.pdf

Si je vais dans le texte, en page 10-3 (ligne 38-39), cela donne pour les valeurs des différents GCM hors couplage cycle du carbone :

1,5-2,2 °C (B1)

2,2-3,3 °C (A1B)

2,7-4,0 °C (A2)

3,5-5,8 °C (A1FI)

Et il est précisé plus haut : "1,77 à 3,01 °C" en fin de siècle pour B1 à A2 (ligne 25), ce qui tend à indiquer que la valeur médiane de A2 est plus proche du bas de la fourchette.

Juste une question hors sujet à CM...

Vous ne seriez pas un peu mégalo, je viens de visiter votre page climat septique....

Incroyable je ne savais pas que la science climatique pouvez se résumer comme ca: c'est soit vrai soit faux

Cm connais les réponses à tout.... alors a vous de tester vos connaissances et si vous ne repondez pas comme CM c'est que vous vous trompez.....

http://www.climat-sceptique.com/categorie-1098981.html

Ca frôle le ridicule quand même, ca manque un peu de nuance....

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Euh... en fait, en fig. 10.5.2, j'ai un schéma avec des courbes des émissions ! C'est une Fig. ou un Tab. ? La fig. 10.5.2 apparaît chez moi en page 9 du fichier : Ch10_SOD_Figs_TSU_FINAL_P3.pdf

c'est bien la fig page 10-129

A la dernière ligne tu as les graphes de l'augmentation de température moyenne estimée.

sinon dans le texte

Tableau 10.3.2

scénario: 2011–2030/ 2046–2065 / 2080–2099

A2 : 0.64 / 1.64 / 3.12

A1B : 0.69 / 1.73 / 2.62

Par rapport à 1980-1999

De plus les valeurs en question sont pour la période 2080-2099

Si l'on prend A2 cela donne :

2020 0.64°C

2055 1.64°C

2090 3.12°C

soit une pente de 0.354°C/décade

pour 2100 cela donne 3.12 + 0.354 peu différent de 3.5°C.

bon je lis 3.8°C sur les petites courbes du tableau 10.5.2 (qui est un tableau de différentes courbes)

Mais la précision n'est pas très bonne

Avec le même raisonnement pour A1B on obtient:

0.275°C/décade et donc pas loin de 2.9°C pour 3.0°C lus sur la courbe.

Pour l'instant je suis à peu près cohérent.

attention donc à bien regarder à quoi se rapportent les températures en question soit des périodes comme 2080-2099, soit des années, comme 2100.

n'oublions pas non plus le fait qu'il s'agit de scénarii sans incorporation du cycle carbone, si on incorpore ce dernier celà augmente les bornes sup de 0.6, 0.8 et 1.0°C pour B1, A1B et A2.

Les bornes inf montent moins, respectivement : 0, 0.1, 0.3°C.

On notera que pas mal d'organismes , Hadley et IPSL, entr'autres, confirment cette rétroaction positive relativement importante (pas loin de 20% de l'augmentation maxi) du cycle du carbone.

Mon impression cependant est que cette partie du rapport manque un peu de clarté et mériterait donc d'être mieux exprimée dans le rapport définitif.

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