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Vague de froid (Maghreb)


florent76
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Vague de froid meurtrière (Maroc)

Près d’une trentaine de morts dans l’Atlas

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23/1/2007 4:18:13

Depuis plus d’un mois, une vague de froid exceptionnelle allant jusqu’à -16°C s’abat sur le Maroc et plus particulièrement sur le village retiré d’Anfgou dans la région de Khénifra. Le bilan des victimes est déjà lourd, le froid a fait près d’une trentaine de mort.

Face aux mesures tardives prises par le gouvernement, la population locale et les associations expriment leur colère. Selon les derniers bulletins météo, la situation n’est pas prête de s’arranger.

Le petit village d’Anfgou, un douar de la province de Khénifra perdu au milieu des montages du Haut Atlas oriental, à 1600 mètres d’altitude, est depuis près de deux mois victime d’un mal qui, selon le gouvernement marocain, serait dû au froid qui sévit dans la région. Au total, près de 1500 villageois vivent dans cet endroit retiré de la ville, sans hôpitaux, sans centres médicaux, sans pompiers. Leur marginalisation est totale : ils n’ont pas de moyens de communication vers l’extérieur, les téléphones portables ne captent pas et personne ne possède de téléphone fixe. Anfgou est une cible idéale pour cette vague de froid meurtrière qui a fait, 27 victimes dont 25 enfants de 3 à 14 mois et deux mamans de 16 et 17 ans (chiffres arrêtés le lundi 8 janvier 2007).

« Les morts de froids »

Les symptômes sont les mêmes pour tous : fièvre, toux, vomissements, diarrhées…et aucun moyen pour se soigner. Face à une telle situation, et seulement après une aggravation des décès, le ministre de la Santé a dépêché un médecin généraliste sur les lieux. Une mesure très critiquée par les villageois. Selon les habitants d’Anfgou, la prétendue « délégation médicale » a rendu son diagnostic sans même avoir procédé à des prélèvements sanguins ou à des analyses de l’eau qu’ils boivent quotidiennement. Le médecin s’est arrêté à quelques consultations sommaires et à une distribution d’antibiotiques et de sirop, le tout en un laps de temps d’une heure… de quoi attiser la colère des familles de victimes. Les villageois demandent à ce jour que les personnes malades soient évacuées de toute urgence vers l’hôpital provincial de Khénifra afin d’enrayer une éventuelle épidémie mais aussi que le gouverneur de la province décrète un plan d’urgence, qui permettrait de mobiliser les moyens des administrations centrales. Une mesure que ce dernier a refusé, estimant que la situation ne laisse pas craindre de risque d’épidémie. Même Mohamed Cheikh Biadillah, ministre de la Santé, s’est contenté d’affirmer « qu’en cas de besoin, un dispensaire rural serait mis en place ». Aujourd’hui, les villageois refusent d’accepter le diagnostic de la délégation médicale.

L’Etat pointé du doigt

Mercredi 10 janvier, Nabil Benabdellah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a affirmé à la sortie du Conseil de gouvernement que « 11 décès ont été enregistrés dans la province de Khénifra, à cause d’une vague exceptionnelle de froid. Évidemment, le bilan risque de s’alourdir dans les jours qui viennent ». Mais voilà, aujourd’hui encore, alors que des victimes continuent de mourir, les officiels s’en tiennent toujours aux données transmises par la délégation médicale et refusent obstinément de les mettre à jour. Le roi se déplace bientôt dans la région et le pays est en pleine année électorale… rien ne doit perturber cette échéance.

Mais les villageois, qui refusent que le gouvernement, qui a longtemps ignoré jusqu’à leur existence, nie aujourd’hui leurs morts, mènent leur combat aux côtés de l’AMDH (Association marocaine des droits humains) de Khénifra. L’AMDH a publié récemment un communiqué afin de réclamer l’ouverture d’une enquête sur les 27 morts d’Anfgou. « Il faut une véritable enquête sur cette grippe aiguë et, pourquoi pas, des autopsies pour définir exactement l’origine de ce mal qui emporte essentiellement les enfants en bas âge », affirme Aziz Akkaoui, secrétaire local de l’AMDH à Khénifra. L’association réclame également à l’Etat, le droit aux personnes malades d’être hospitalisées à temps et exige une véritable implication des autorités sanitaires dans cette région.

La visite d’une commission centrale

Une commission centrale a été dépêchée en début de semaine dernière dans plusieurs localités de la province de Khénifra pour analyser les besoins urgents de la population. Cette délégation comprend des représentants des ministères de l’Equipement et du Transport, de la Santé, de l’Intérieur, des Collectivités locales, ainsi qu’un représentant de la protection civile et une délégation provinciale, présidée par le gouverneur de la province de Khénifra, Ahmed Chouihat. Elle est menée par le gouverneur attaché au ministère de l’Intérieur, Abdelkarim Bezzaa.

Les demandes des habitants des hameaux visités, se résument essentiellement en la construction d’un réseau routier, le raccordement au réseau électrique, la lutte contre les inondations, l’amélioration des prestations dans les domaines de la santé, de l’enseignement et des télécommunications et le rapprochement de l’administration des citoyens.

Sur la base de ces revendications, la commission qui a achevé sa mission jeudi 18 janvier, élaborera tout d’abord un programme d’urgence visant essentiellement au désenclavement des différents villages de la région. Ce programme, qui sera soumis au gouvernement, comporte des actions urgentes et d’autres qui seront réalisées sur les court et moyen termes. Des mesures ont avant tout été prises pour atténuer les effets de la vague de froid, comme la distribution des aides alimentaires, de couvertures et de vêtements mais aussi la mise en place par Maroc Telecom de relais mobiles dans plusieurs points et le déplacement dans les hameaux des agents de recouvrement de l’Office national de l’électricité pour permettre aux habitants de recharger leurs cartes prépayées du réseau électrique.

NB : En 1980, quelque 80 personnes avaient trouvé la mort en hiver à la suite d’une brusque chute des températures notamment dans les régions montagneuses du Haut et du Moyen Atlas.

Source : http://www.afrik.com/article11073.html

Florent.

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Masse d'air froid en provenance d'Europe (Tunisie)

La Presse (Tunis)

Publié sur le web le 23 Janvier 2007

L'Institut national de la météorologie a annoncé hier l'arrivée durant la nuit du mardi 23 janvier au mercredi 24 janvier, à l'ouest de la Méditerranée, d'une masse d'air froid d'Europe qui aura pour conséquence des chutes de pluie au nord et au centre-ouest de la Tunisie, et ce, à partir d'aujourd'hui, mardi, en fin d'après-midi.

L'INM prévoit également une baisse des températures particulièrement perceptible le mercredi 24 janvier. Ainsi, les maximales varieront entre 13 et 16 degrés au Nord et entre 17 et 21 degrés au Centre et au Sud. Quant aux minimales, elles fluctueront entre 6 et 10 degrés. Les vents seront forts, d'une vitesse atteignant momentanément 70 km/h au niveau des côtes nord et du golfe de Gabès.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200701230589.html

Florent.

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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Bizarre, ta première news sur la "vague de froid" au Maroc, à Marrakech, au pied de l'Atlas comme chacun sait, la température est plus douce que la normale en janvier, assez sensiblement, on est très loin de pouvoir parler d'un hiver froid. Cette "vague de froid" serait donc très localisée, à l'échelle d'une micro-région ? Dans ce cas là, faut il vraiment parler de "vague de froid" ? default_unsure.png

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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Oui, très bizarre... Depuis début janvier les t° au Maroc sont dans les normes voire au dessus, mais surement pas en dessous. La seule période froide se situe autour de noël, avec des anomalies negatives maxi de 6 à 7°c dans la region de Midelt (alt environ 1508m): tnn de -4.0°c le 26/12, txn de +5.3°c le 27/12, pour une normale proche de 7°c à 8°c (soit environ 1°c de tn et 14°c de tx). Depuis le 1er janvier les tx à Midelt sont generalement comprises entre +13°c et +19°c et l'on ne compte qu'un jour de gel... on ne peut vraiment pas parler de vague de froid.

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Oui, très bizarre... Depuis début janvier les t° au Maroc sont dans les normes voire au dessus, mais surement pas en dessous. La seule période froide se situe autour de noël, avec des anomalies negatives maxi de 6 à 7°c dans la region de Midelt (alt environ 1508m): tnn de -4.0°c le 26/12, txn de +5.3°c le 27/12, pour une normale proche de 7°c à 8°c (soit environ 1°c de tn et 14°c de tx). Depuis le 1er janvier les tx à Midelt sont generalement comprises entre +13°c et +19°c et l'on ne compte qu'un jour de gel... on ne peut vraiment pas parler de vague de froid.

En effet, étrange car à la dernière décade on a eu une anomalie de +2 à +3°C sur le Maroc...Florent.
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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Notre grand reporter Florent s'est fait avoir par une info de mauvaise qualité ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

En tout cas le titre de ce topic fait un peu sensationnalisme exagéré pour le moins, du moins actuellement.

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Décines (69), Aeroport St Exupery (69)

Le petit village d’Anfgou, un douar de la province de Khénifra perdu au milieu des montages du Haut Atlas oriental, à 1600 mètres d’altitude, est depuis près de deux mois victime d’un mal qui, selon le gouvernement marocain, serait dû au froid qui sévit dans la région. 27 victimes dont 25 enfants de 3 à 14 mois et deux mamans de 16 et 17 ans (chiffres arrêtés le lundi 8 janvier 2007).

(...)

Les symptômes sont les mêmes pour tous : fièvre, toux, vomissements, diarrhées…et aucun moyen pour se soigner. (...) Selon les habitants d’Anfgou, la prétendue « délégation médicale » a rendu son diagnostic sans même avoir procédé à des prélèvements sanguins ou à des analyses de l’eau qu’ils boivent quotidiennement.

« Il faut une véritable enquête sur cette grippe aiguë et, pourquoi pas, des autopsies pour définir exactement l’origine de ce mal qui emporte essentiellement les enfants en bas âge »

Une lecture attentive de l'article montre qu'il s'agit apparemment plus d'un problème de santé publique que de froid mortel, et les autorités préfèrent apparemment rejeter la faute sur le froid plutôt que s'impliquer plus.
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Une lecture attentive de l'article montre qu'il s'agit apparemment plus d'un problème de santé publique que de froid mortel, et les autorités préfèrent apparemment rejeter la faute sur le froid plutôt que s'impliquer plus.

Exact, parce que n'oublions pas que même en temps normal au Maroc, l'hiver est froid sur les hauts plateaux.Florent.
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Premières chutes de neige sur Chréa et Tikjda (Algérie)

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Samedi 27/01/07

Par : A DEBBACHE/F. FAWZI

Les premières chutes de neige tant attendues ont fait leur apparition ce week-end sur les hauteurs de Chréa et Tikjda. Les amoureux des randonnées montagneuses découvrent enfin Chréa et Tikjda, revêtues d’un manteau blanc. Les stations d’hiver de Tikjda et Chréa ont été prises d’assaut par les fans de la nature, venus des différentes wilayas limitrophes, notamment de la capitale. Ils sont venus, pour la plupart, en famille afin de fuir le brouhaha et le stress des grandes villes. Jeudi dernier, aux environs de 10h, la neige continuait encore à tomber sur le site touristique de Tikjda, à 35 km de la ville de Bouira et à 1 470 m d’altitude.

Par ailleurs, le téléphérique et la station d’hiver de Chréa sont toujours hors service pour ne pas dire entièrement détruits. Il y a, certes, un retour assez timide des anciens locataires des chalets et autres commerces, ce qui crée un début d’animation encourageant. Mais beaucoup reste à faire pour créer la dynamique d’un véritable retour.

Des jeunes et des moins jeunes étaient au rendez-vous pour admirer la beauté naturelle du parc du Djurdjura, qui recèle plusieurs espèces botaniques, des oiseaux rares et bien sûr les singes. Durant le trajet — sécurisé par les services de sécurité en permanence —, un paysage panoramique vous est offert par la nature qui surplombe la vallée d’El-Esnam et le barrage de Tilesdit. Sur le site, des structures d’accueil sont ouvertes à l’instar de l’auberge des jeunes et du Centre national des sports et loisirs.

Source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=71244

Florent.

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Baisse importante des températures et chutes de neige à partir de vendredi

Une baisse importante des températures, parfois accompagnée de chutes de neige, est prévue à partir de vendredi dans les régions du Moyen Atlas, du Nord et du Nord-Est, annonce jeudi la Direction de la météorologie nationale.

Une baisse importante des températures, parfois accompagnée de chutes de neige, est prévue à partir de vendredi dans les régions du Moyen Atlas, du Nord et du Nord-Est, annonce jeudi la Direction de la météorologie nationale.

La baisse des températures devrait concerner les régions d'Ifrane, Fès, Mèknes, Midelt, Oulmès, Khénifra, Chefchaoun, Taounate, Taza, Jerada, Oujda, Berkane, Figuig, Boulmane, Beni Mellal et Azilal, précise la Direction, citée par la première chaîne de télévision nationale (TVM) dans son journal du soir.

Quant aux chutes de neige, elles sont prévues à Ifrane, Khénifra, Boulmane, Oulmès, Chefchaoun, Taounate et les hauteurs d'Al Hoceima, selon la même source.

Les températures du jour varieront entre -1 degré au Moyen-Atlas et 11 degrés dans l'Oriental. La nuit, elles devraient chuter jusqu'à -10 degrés au Moyen Atlas, -5 degrés dans le Rif et -3 degrés dans l'Oriental.

MAP

Source : http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_lo...id_article=2647

Florent.

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Brève apparition de la neige à Fès (Maroc)

· Les principales artères ont été recouvertes d’un manteau blanc vendredi dernier

· Les amateurs de ski sont venus nombreux le week-end à Ifrane

On n’avait pas vu cela depuis au moins une dizaine d’années! La neige est tombée à gros flocons, toute la nuit du jeudi à vendredi, à Fès. Et il a continué à neiger et à pleuvoir ce 26 janvier une bonne partie de la journée. De fait, dès le matin, la population a été surprise de voir les principales artères de la capitale spirituelle enneigées. Les arbustes des avenues Allal Ben Abdellah et Hassan II ont été recouverts par quelques centimètres de blanc. Plusieurs badauds, surpris par cette neige inattendue, en ont profité pour prendre quelques photos de cet évènement exceptionnel.

Sur la route d’Imouzzer, il y avait beaucoup plus de neige qu’au centre-ville. Ceci encourageait certains automobilistes à emprunter la route menant vers l’aéroport Fès-Saiss espérant atteindre Imouzzer ou Ifrane, mais les gendarmes ont bloqué cet accès qui devait être utilisé par le cortège Royal. Mais le tronçon Ifrane-El Hajeb-Meknès et l’autoroute Meknès-Fès ont été les plus empruntés car la route Ifrane-Imouzzer était totalement bloquée par les grosses chutes de neige. Elle n’a pu être dégagée que le lendemain.

Samedi, la neige avait déjà fondu à Fès à cause des précipitations qui l’ont suivie. Ce même jour, entre la ville spirituelle et Ifrane (70Km), le trafic routier était quasiment normal. Les amateurs de ski n’attendaient que cela pour se rendre à Michlifen. Ici, les montagnes sont recouvertes d’un manteau blanc de 15 à 30 cm et le thermomètre affiche – 4°C.

Une température très basse pour ceux qui n’en ont pas l’habitude. Mais une situation normale pour la saison, selon les jeunes d’Ifrane qui n’ont pas hésité à proposer leurs services aux skieurs. En effet, de faux moniteurs et de faux loueurs de luges et autres matériels de ski ont pris place à Michlifen dès les premières heures de ce samedi. Notons que la station Michlifen (à 80 km de Fès) est un site très connu dans cette région. La même distance la sépare également de Meknès. Soit une heure de route de ces deux principales villes. Ce n’est pas une contrainte pour les habitués des lieux. La route, bien que sinueuse, est praticable. La station est équipée d’un télésiège pour les montées jusqu’au sommet. Mais la majorité des visiteurs préfèrent la luge. «Louée à 20 DH pour toute la journée, celle-ci permet une glisse sans risque», indique un jeune, qui propose également la location des bottes «pour ne pas endommager les chaussures».

D’autres enfants vendent des bouteilles d’eau et des biscuits. Bref, toute une économie autour de ces chutes de neige longtemps attendues. Une neige qui certes permet à bon nombre de personnes de pratiquer du ski, mais aussi de retrouver leur âme d’enfant, en faisant de la luge sur les pistes.

Précipitations

On revient de loin. Après avoir envisagé les scénarios les plus pessimistes, les précipitations du week-end dernier et encore celles prévues cette semaine permettraient de redresser la barre. Les agriculteurs affichent déjà un petit sourire. D’autant plus que les fortes chutes de neige enregistrées dans les hauteurs laissent voir l’avenir avec plus de sérénité. D’après les prévisions météorologiques, Fès connaîtra ce lundi quelques averses. Toutefois, la température ne dépassera pas les 12°c en journée et 3°c la nuit.

Youness SAAD ALAMI

Source : http://www.kompass.ma/actualite/detail.php...=1&niveau=1

Florent.

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Provinces du sud : de fortes précipitations enregistrées durant les trois derniers jours (Maroc)

LAAYOUNE (MAP) - De fortes précipitations se sont abattues durant les trois derniers jours sur l'ensemble du territoire des provinces du sud, rompant avec un cycle de sécheresse et de rareté des pluies, qui sévissait dans la région depuis des mois.

Ces précipitations abondantes tant attendues ont été accueillies avec beaucoup de soulagement et de satisfaction par les habitants, ranimant la confiance des agriculteurs qui voient dans cette manne du ciel un bon signe augurant d'une bonne campagne agricole.

Dans une déclaration à la presse, M. Kanti Sid Mokhtar, directeur par intérim de la région hydraulique du Sahara, a souligné que ""les dernières pluies auront des retombées bénéfiques et renforceront les ressources en eau dans la région, notamment au niveau de la nappe phréatique de Foum El Oued qui assure 50 pc des besoins en eau des habitants de Laâyoune"".

D'importantes mesures ont été prises pour parer à tout risque d'inondations en raison des fortes précipitations.

Une grande mobilisation a été ainsi enregistrée auprès des différents services de la ville pour évacuer les eaux et empêcher leurs infiltrations.

Les précipitations intenses de ces derniers jours ont toutefois rendu la circulation difficile au niveau de certains tronçons routiers, notamment dans les endroits sablonneux.

M. Mohamed Sbihi, directeur régional de l'équipement à Laâyoune, a souligné que les crues ont couvert une grande partie de la route reliant la commune de Lmssaid à Boujdour engendrant des difficultés de circulation.

Il a fait remarquer que les dernières précipitations dans la région ont atteint près de 72 mm, dépassant ainsi la moyenne annuelle (50 mm), notant que les hauteurs des eaux au niveau de certains tronçons de la route avoisinaient les 30 cm.

Une équipe composée des services de l'équipement, de la Gendarmerie Royale et de la protection civile et d'autres services concernés, a été mise en place au niveau de la province de Boujdour pour faire face à d'éventuelles inondations, a-t-il ajouté.

Publié le: 29/01/2007 à 19:47:24 GMT

Source : http://www.avmaroc.com/actualite/provinces-sud-a67119.html

Florent.

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